A leur actif, l’incendie de deux camions transportant des denrées alimentaires, enlèvement des deux chauffeurs et ouverture d’un feu nourri sur les Forces de Défense et de Sécurité appelées au secours par les populations terrifiées
Les évènements qui se sont déroulés ce Dimanche, dans la localité de Ntabah au Nord Ouest du Cameroun, démontrent que malgré les appels à déposer les armes, les dispositions prises pour faciliter l’accompagnement et la réinsertion des personnes qui manifestent le besoin de rentrer dans le droit chemin, certains s’attèlent à maintenir un état psychotique dans les régions du Nord et du Sud Ouest.
Sur le plan international, ce sont ces individus, qui n’hésitent pas à détruire des hôpitaux, des écoles et des véhicules transportant des denrées alimentaires pour des populations suffisamment traumatisées, qui sont présentés comme des « manifestants pacifiques revendiquant leurs droits avec des arbres de la paix ».
Aucune parole, aucune allusion n’est faite par les organisations non gouvernementales et autres acteurs de la société civile pour ces personnes, parfois prises comme boucliers humains, alors que ces dernières n’aspirent qu’à reprendre une vie normale, et mener en toute quiétude leurs activités.
Une exigence légitime, d’autant plus que les ambazoniens et leurs commanditaires ont tout détruit sur leur passage depuis bientôt quatre ans, alors que le Gouvernement a entrepris de reconstruire, de rétablir, de restituer tout ce que cette guerre a arraché.
Une Armée prompte à réagir
Les rapports sont pondus au quotidien, après de supposées « enquêtes menées sur le terrain avec en sus, le témoignage de prétendues victimes ayant subi les exactions des éléments des Forces de Défense et de Sécurité… ».
Cependant, les Camerounais dans leur grande majorité se posent de plus en plus la question de savoir pourquoi, les rédacteurs des rapports, qui disent avoir pour seul et unique objectif, le « retour au calme et la protection des victimes » ne disent jamais rien ou presque, sur la confiance aveugle, la foi profonde, la conviction inaltérable des populations vivant au Noso, envers ces Hommes et Femmes qui servent sous le drapeau national et qui sont prêts à tous les sacrifices, même le plus extrême pour défendre leur compatriote ?
En tout état de cause, c’est ce partenariat, cette volonté manifeste de marcher main dans la main que les autorités et très certainement les habitants du Nord et du Sud ouest, appellent de tous leurs vœux afin de mettre un terme définitif aux attaques terroristes des êtres sans foi, ni loi, simplement assoiffés de sang.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué adressé aux délégués du personnel, le 26 juin dernier, Hévéa Cameroun (Hevecam), filiale du groupe britannique Corrie MacCool, s’apprête à procéder au licenciement d’une partie de son personnel. Précisons que l’entreprise spécialisée dans la production du caoutchouc n’a pas encore déterminé le nombre des travailleurs déflatés. Toutefois, elle précise que le licenciement est envisagé pour des raisons économiques.
Dans le communiqué adressé par le top management de l’entreprise aux délégués du personnel, sont évoqués les critères retenus pour fixer l’ordre des licenciements. Il s’agit précisément de : l’impact de la réorganisation, les aptitudes professionnelles dont le caractère est non productif, l’ancienneté dans l’entreprise, la contribution aux cotisations sociales au-delà de 180 mois, l’atteinte de l’âge de 55 ans, les charges familiales entre autres.
Sur les raisons du licenciement, Hevecam parle d’un motif économique avec pour conséquence, la nécessité de restructurer en interne la société, de supprimer ou de transformer certains postes et départements, ainsi que d’accélérer la transformation technologique d’un certain nombre de services.
Les services qui pourraient être supprimés sont les suivants : Plantation/aménagement du territoire ; Internal Marketing ; Archives et statistiques ; Plantations/Outgrowers ; Tax, Legal et Compliance ; Usine et technique ; Sustainability etc…
Ce qui va entraîner la dissolution de « Outgrower Program », qui a vu le jour il y a quelques années dans l’optique de favoriser l’emploi durable et d’assurer la sécurité alimentaire de plus de 10 000 familles. L’on apprend que ce programme devait assurer la production de jusqu’à 39 000 tonnes de caoutchouc traçable et durable pour les petits exploitants de chaque année.
Hevecam est une société anonyme qui a à son actif un capital de 15,7 milliards de FCFA. Créé en 1975, elle est située sur le site de Niété, localité située à 40 km de Kribi, département de l’Océan, région du Sud Cameroun. Privatisé en décembre 1996, sa plantation s’étend sur une superficie de 42 000 ha. 17 000 tonnes sèches de caoutchouc, c’était l’estimation de sa capacité productive pour l’exercice 2018.
Innocent D H
Ces militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) viennent de jeter l’éponge, renoncent de poursuite leur combat politique au sein du parti piloté par Maurice Kamto. Ils ont immédiatement rejoint les rangs du nouveau parti créé par Shanda Tonme, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR).
Bengbis, situé dans la région du Sud Cameroun vient d’être le théâtre d’une scène de démission massive au sein du MRC. 43 militants du parti de l’opposant camerounais, Maurice Kamto ont décidé de claquer la porte. Ils ont aussitôt rejoint le MPDR, formation politique qui a vu le jour le 27 mai dernier.
De sources crédibles, les ex-militants du MRC se sont réunis le 20 juin 2020 au domicile de Bekono Emmanuel sis au quartier Pays-Bas. L’on apprend que, c’est au cours de cette rencontre convoquée par Bigongombo Roland Hugues Gislain, qu’ils se sont accordés pour rallier à l’unanimité le MPDR. Selon la réaction de Nestor Nga Etoga, l’attaché au cabinet du président national du MPDR, « c’est une bonne nouvelle pour notre parti. Nous sommes heureux d’accueillir jour après jour, des compatriotes qui ont compris qu’il ne sert à rien de semer le désordre dans notre cher et beau pays le Cameroun. Qu’il est inutile de promouvoir les divisions, le tribalisme. Nous sommes tous, fils et filles de ce pays. Il faut le dialogue, la réconciliation, la paix pour assurer le développement ».
Des informations internes à ce nouveau parti, la vision reste et demeure la réconciliation des Camerounais. « Nous appelons tous ceux des camerounais et camerounaises qui hésitent encore, à nous retrouver sans crainte, ni honte, dans ce vaste chantier de construction nationale. Nous restons un parti politique ouvert, respectueux des emblèmes du pays, disposé à ramener tous les fils et filles sur la table à palabre », ajoute Nga Etoga.
Rappelons que le 22 juin dernier, les 43 ex-militants du MRC ont adressé au président national du MPDR, une liste des noms, numéros de téléphone et signatures des engagés à rejoindre les rangs du parti. Ils sont décidés à soutenir et accompagner le promoteur du MPDR, Pr. Jean-Claude Shanda Tonme dans son combat politique axé sur la quête de la paix.
Innocent D H
Samedi dernier, les principaux axes routiers du triangle national ont reçu la visite surprise du Ministre des Transports, du Ministre délégué et de l’Inspecteur Général de ce département ministériel.
Dans un communiqué rendu public par la cellule de communication du Mintransports, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des activités de prévention et de sécurité routières dans l’optique de l’amélioration et de l’assainissement du système sur lequel s’adossent lesdites activités. Il est important de préciser que le ministère des Transports est inondé ces derniers temps de multiples plaintes et dénonciations faisant état des exactions commises par les agents affectés aux activités de prévention et de sécurité routières.
D’où la nécessité et même l’impératif, dans la stratégie mise en place par le Mint, de commencer l’assainissement à l’intérieur de la maison en contrôlant ses propres collaborateurs.
Quatre équipes ont donc sillonné les axes routiers nationaux, notamment Yaoundé-Douala (nationale N° 3), Yaoundé-Bafoussam (nationale N° 4), Yaoundé-Bertoua (nationale N° 1) et Yaoundé-Ebolowa pour s’assurer que les activités de prévention et de sécurité routières qui renvoient exactement à l’éducation, à la sensibilisation et à l’information des usagers de la route sont menées dans ce sens, en conformité avec les textes qui les régissent et par des agents assermentés.
Il s’est concrètement agi de recenser le nombre d’équipes rencontrées ; d’identifier les membres des différentes équipes et leur structure d’attache ; de requérir le mandat de mission formel de chaque équipe ; de s’entretenir avec le chef d’équipe et les autres membres et, de démanteler les postes de contrôles clandestins.
Equipes en action
Comme dans un quadrillage, tous azimuts, du réseau routier national, tous les groupes en ordre de bataille sont partis de la capitale à 08 heures 30 minutes. La première équipe conduite par le Mint sur la route nationale N° 3 a fait une importante escale à Mbankomo où il ressort que sur 11 membres de la brigade clandestine de contrôle opérant à cet endroit, aucun ne relève du ministère des Transports.
Tous les attributs de la prévention routière (tee-shirts, casquettes, chasubles et badges) leur ont été retirés et confisqués, ensuite en usant de la tolérance administrative le ministre leur a demandé de libérer la voie publique sans intention de revenir d’autant plus que les agents du Mint ne font pas de contrôles les week-ends.
Un car immatriculé CE 345 GS de 20 places qui a été surpris en flagrant délit de surcharge de 07 places supplémentaires s’est vu retiré la carte grise et le permis de conduire du chauffeur. Le même exercice a été fait au point de contrôle juste avant le pont sur la rivière Dibamba.
Sur 09 membres de l’équipe, un seul était du ministère et les agents de la commune utilisaient une herse qui est interdite dans les contrôles routiers en situation de non-guerre. La même règle leur a été appliquée.
La seconde équipe conduite par le ministre délégué auprès du Ministre des Transports, Zakariaou Njoya s’est déportée sur la route nationale N° 4 et presque les mêmes délits ont été observés sur cet axe en y ajoutant le non-respect des mesures barrières contre la propagation de la Covid-19.
Sur l’axe Yaoundé-Bertoua, le Secrétaire général, Jean Pierre Soh s’est appliqué au même rituel en confisquant le matériel de l’Etat entre les mains de deux équipes clandestines identifiées respectivement à 04 km et 80 km (Megang) de Yaoundé.
La dernière équipe enfin, sur la nationale N° 1 conduite par l’Inspecteur général a démantelé une brigade clandestine à Mbalmayo composée de 08 personnes dont une a pris la fuite. A ce niveau aussi également, le même principe a été appliqué.
A l’issue de cette descente inopinée, il ressort que plusieurs personnes usurpent les titres et qualités du personnel du ministère des Transports.
N.R.M
Alors que le président du Mrc présente ces territoires comme des « zones apocalyptique » le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC, membre du Bureau Politique lui donne la réplique en douze points.
1- Logique nihiliste
Fidèle à sa logique nihiliste, M. Kamto vient de pondre un nouveau mensonge. Le canular d’hier a trait au Nord-Ouest et au Sud-Ouest présenté comme une zone apocalyptique. Une grande puissance serait sollicitée par le « tireur de pénalty » pour la saisine du Conseil de Sécurité de l’ONU.
M. Kamto aurait besoin de ce coup, de pouce hypothétique, voire fugace ou centrifuge, pour marquer le but décisif et mettre ainsi fin à un match qui se déroule dans les nuages de son imagination en quenouille.
2- Hors-la-loi
Le RDPC rappelle qu’avec tous et pour tous, le Président de la République, S.E. Paul BIYA, œuvre méthodiquement au retour progressif de la paix dans cette zone ulcérée par les actes ignobles que commettent des hors-la-loi et que jugulent, avec professionnalisme, les forces de défense et de sécurité tout en respectant les Droits de l’Homme.
3- Enquête appropriée
Au demeurant, l’Etat punit sévèrement toute dérive avérée, le cas échéant, après une enquête appropriée et réglementaire, conformément aux lois de la République.
4- Reconstruction
En outre, le Chef de l’Etat mène, avec détermination, une bataille salutaire en vue de la reconstruction et du développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ne demandent qu’à vivre dans la sérénité et saluent ostensiblement les actes républicains de M. le Président Paul BIYA.
5- Les ex-combattants
Il met tout en œuvre pour la réinsertion socio-économique des ex-combattants «ambazoniens ». Plusieurs ont, du reste, pris une part active au Grand Dialogue National initié par S.E. Monsieur le Président de la République et présidé par M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr Joseph Dion Nguté.
6- Système judiciaire
Il suit méticuleusement l’arrimage harmonieux du système judiciaire camerounais aux normes juridiques et juridictionnelles héritées de notre Histoire moderne.
7- Décentralisation accélérée
Il a mis sur pied une décentralisation accélérée et efficiente en vue d’optimiser la démocratie régionale et locale dans un Etat un, indivisible, mais riche de sa diversité politique, sociologique, religieuse et générationnelle. Un régime spécial est prévu pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
8- Deux sous-systèmes éducatifs
Il promeut, avec ténacité, la consolidation du bilinguisme, du multiculturalisme et des deux sous-systèmes éducatifs d’essence anglophone ou francophone.
9- Evolution positive
En clair, les allégations de M. Kamto sur le Nord-Ouest et le Sud-Ouest relèvent de la fantasmagorie et font fi de l’évolution positive de la situation sécuritaire, économique et sociale dans ces deux régions, sous le leadership pugnace de S.E. Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat, avec le soutien constant du peuple camerounais, libre, souverain, maître de son destin, et l’appui de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux.
10- Cocasse délectation
Le RDPC subodore que le prochain mensonge du Président élu … du MRC est en gestation. Il l’attend avec une cocasse et rabelaisienne délectation.
11- Droit imaginaire
Le MRC guette et quête encore et toujours le regard approbateur et l’oreille bienveillante du peuple camerounais. Comme Godot, ce regard et cette oreille se font aussi rares qu’une larme de libellule.
12- Comme une roquette en miettes
En attendant Godot, le MRC est confiné dans … son manuel de politique fiction et de droit imaginaire. Il caquette comme une roquette en miettes.
N.R.M
L’économiste Dieudonné Essomba affirme qu’il est reproché à Maurice Kamto le fait de porter des revendications communautaires, sur un terrain politique.
Invité sur le plateau du programme dominical de débat de Vision 4 “Club d’élites”, Dieudonné Essomba a parlé de ce qui ne va pas avec le combat politique, mené par Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). L’économiste s’est appesanti sur cette question, parce que l’un des thèmes de l’émission portait sur la succession à la tête de l’Etat. Et on sait que depuis des semaines, le Mrc évoque le "gré à gré".
Lors de sa prise de parole donc, Dieudonné Essomba a indiqué que le leader du Mrc en parlant de la succession à la tête de l’Etat, conduit une réalité sociologique sur un champ politique.
« Si le système tel qu'il a été configuré depuis 72 a marché, on a multiplié d'énormes contraires qui font que tout le monde peut parler politique, mais on sait très bien que la Présidence de la République est un enjeu communautaire violent. Les gens ne vous diront pas que nous voulons le pouvoir. Mais, ils le disent en cachette ou même implicitement, que vous les Beti vous avez déjà trop mangé, les autres veulent manger. Donc, au-delà du discours politique, il y a cette réalité sociologique. Et ce qu'on reproche à Kamto c'est d'avoir élevé cette réalité sociologique au champ même du combat politique. Quand vous allez chez les Bassa, les Bassa espèrent aussi avoir le pouvoir en tant que communauté », a-t-il déclaré.
Pour Dieudonné Essomba au lieu d’élever la réalité sociologique dont il parle ci-haut dans un combat politique, il faut plutôt « redéfinir les règles qui vont régir le Cameroun. Il faut donc modifier la constitution, mais pas dans le sens qu'on nous présente là ».
Liliane N.
Martin Amougou Foé affirme que l’immeuble situé au quartier Elig Essono et qui est réclamé par la veuve de Marc Vivien Foé, lui appartient.
Après la sortie de Marie Louise Foé relative à un immeuble laissé par son défunt époux et qui depuis 17 années, est géré par sa belle-famille, Martin Amougou Foé le père de l’ancien indomptable approché par la presse, a donné sa version des faits. Sur les antennes de Radio Sport Info (Rsi) émettant exclusivement dans la ville de Douala, le beau-père de Marie Louise Foé a précisé que le bien immobilier suscité, revendiqué par sa belle-fille, lui appartient. Il a déclaré qu’il s’agit d’un bien qui lui a été donné par Marc Vivien Foé de son vivant, avant son mariage avec Marie Louise.
“J’ai eu deux fils dans ma vie, Foé Marc Vivien qui est décédé et Foé Ateba Emmanuel qui m’héberge en ce moment en France. J’ai 8 petits fils et 2 arrières petits fils et j’ai donné à mes petits fils l’immeuble de 3 niveaux que Marc m’a laissé au quartier Nkomo à Yaoundé ainsi que 2 villas situées à l’ancien aéroport toujours à Yaoundé. Je rappelle que l’immeuble d’Elig Essono m’a été donné avant le mariage entre Marc Vivien et Marie Louise. Et pour l’achever j’ai dû prendre un crédit à la banque. Tout est en mon nom”, affirme Martin Amougou Foé.
Si le père du défunt Marc Vivien Foé a affirmé que l’immeuble construit par son fils, lui revient et que Marie Louise a juste profité du fait qu’il ne soit pas au pays pour venir faire cette sortie, cette dernière le 26 juin 2020 a indiqué que ce bien est l’héritage des enfants de l’ancien Lion indomptable. Elle a par ailleurs déclaré qu’il y a une décision de justice qui lui donne gain de cause, dans cette affaire. Pourtant la réalité est telle que c’est son beau-père qui continue de jouir de l’argent qu’il produit.
Cette sortie faite par la veuve de Foé à la date commémorative de son deuil, a révélé que les problèmes de gestion de ses biens, qu’on pensait clos, persistent malheureusement depuis 17 années déjà. Martin Amougou Foé, affirme qu’il ne saurait expliquer pourquoi les choses se passent ainsi.
“Je ne sais pas ! Ce que je sais c’est juste que après le décès tragique de Marc, je me suis posé beaucoup de questions et j’ai été très en colère. Comment mon fils pouvait-il mourir de la sorte ? Comment l’a-t-on laissé jouer ce 26 juin 2003 alors qu’il était malade ? Ce sont des questions que tout parent peut se poser après avoir vécu ce qu’on a vécu (…) Et depuis ce temps, on n’a presque plus jamais revu Marie Louise. Aucune collaboration, aucune entente, on ne sait rien d’elle ni de nos petits fils. C’est en arrivant en Europe que nous avons appris que Scott l’aîné de Marc Vivien est en prison”, a-t-il déclaré au micro de la Rsi.
Liliane N.
Sur instruction des deux Chefs d’Etat, les Ministres camerounais et équato-guinéen de la Défense vont se réunir du 29 au 30 juin 2020 à Yaoundé, pour parler de la sécurité à la frontière qui lie leur deux pays.
La frontière Cameroun-Guinée équatoriale a très souvent alimentée la polémique. Si à une certaine époque, on a évoqué une tentative d’annexion de Kyé-Ossi localité camerounaise, il en est qu’à une autre, ce sont des rumeurs de construction d’un mur devant séparer les deux pays qui se sont répandues.
Comme l’a donc souligné Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef), la concertation qu’il aura à partir de ce 29 juin 2020 avec son homologue équato-guinéen Bekale Nkogo Leandro, est importante. « Cette importante réunion bilatérale se penchera essentiellement sur les modalités de collaboration mutuelle et les mesures de sécurité le long de la frontière entre les deux pays », peut-on lire dans le communiqué du Mindef.
Il convient de souligner que pour débattre de ces modalités de collaboration mutuelle et des mesures sécuritaires à prendre à la frontière Cameroun-Guinée équatoriale, les experts des deux pays ont été conviés aux assises de ce jour. Et demain 30 juin 2020, dès 9 heures, les chefs d’Etats-Majors des armées des deux pays prendront part aux travaux, avant de céder la place à la réunion des Ministres.
Pour revenir aux rumeurs relatives à l’annexion du Cameroun par la Guinée équatoriale au niveau de leur frontière commune, le représentant diplomatique de ce pays dans le nôtre avait été reçu en audience le 8 août 2019 par Félix Mbayu, le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Commonwealth. Lors de ladite audience, Anastasio Asuma-Mum Munos Guinée avait indiqué que son pays n’a pas annexé le Cameroun au niveau de leur frontière. Il avait ajouté que son pays ne s’est pas permis d’empiéter le territoire camerounais.
Liliane N.
Ces présumés cambrioleurs avaient pris l’habitude de commettre des forfaits au quartier Odza.
L’opération de fouille lancée la semaine dernière dans la région du Centre par la Délégation régionale à la sûreté nationale, a déjà livré ses premiers fruits. Selon la police, rendu au weekend passé, on comptabilisait 11 présumés cambrioleurs aux arrêts. Ceux-ci avaient pris l’habitude de dévaliser les maisons situées au quartier Odza, dans la ville de Yaoundé. Ils sont tombés dans les filets des policiers grâce aux contrôles qui se sont multipliés dans toute la capitale.
Il convient de rappeler que le Commissaire divisionnaire Didier NGAH, Délégué régional à la sûreté nationale pour le Centre a prescrit des opérations de fouilles dans toute la région, avec objectif de mettre la main sur des objets illicites , qui sont en circulation. Ces objets recherchés sont les armes à feu, les armes blanches, les explosifs. Il y a aussi les stupéfiants. Les fouilles doivent également permettre à la police d’arrêter les hors-la-loi.
Comme on le voit dans toute la capitale, les fouilles se font sur les véhicules de tout genre. Les malles arrières, les boîtes à gants de ces véhicules sont passés au peigne fin. La police a aussi reçu le droit de fouiller les sacs à main et les sacs à dos des passagers des taxis, sans oublier les dessous sièges.
L’opération des fouilles actuellement en cours dans la région du Centre, naît du fait de l’explosion de deux engins explosifs dans la nuit du 20 au 21 juin à Yaoundé. D’ailleurs la gendarmerie nationale de son côté, a aussi appelé au renforcement des mesures sécuritaires, parce que redoutant des attaques terroristes dans les grandes villes du Cameroun.
Liliane N.
Le géniteur a pris l’adolescente comme objet sexuel depuis qu’elle a 9 ans. Elle aurait, de son propre aveu, « subi les pires atrocités et sévices sexuels » et la maman, complice passive laisse entendre que la petite fille a contracté le Vih – Sida
Le présumé violeur nie les faits même s’il est aujourd’hui placé en garde à vue à la police judiciaire de Bonanjo et la victime dont la maman a finalement pris conscience redoutent des manœuvres qui vont permettre « au pervers » de se soustraire des mains de la justice.
Le témoignage de la petite fille qui décrie avec des propos crus, ce qu’elle a vécu au cours des cinq dernières années
« La première fois, il m’a dit viens dans ma chambre, masses moi le dos, ce que j’ai fait, après il m’a couché sur son lit et j’ai crié. Il a mis son pénis dans mes fesses, il a vu que ça n’entrait pas après il a mis les doigts. Comme je continuais à crier, il a sucé ma bouche avec ses lèvres et j’ai craché dans sa bouche. Il ne faisait que mettre les doigts, les doigts… ».
Dans l’enquête réalisée par nos confrères d’Equinoxe Tv, il ressort que « l’homme va répéter à volonté son acte pervers jusqu’au moment où il parvient à s’introduire dans l’intimité de sa fille
« Un jour, quand ses doigts sont entrés, il a mis son pénis. Je n’ai pu parler de cela à personne parce qu’à caque fois que j’ai essayé d’en parler à mes sœurs, notamment ma première grande sœur, il l’a tapait violemment...
Ma grande sœur ne faisait que mettre la chanson de X Maleya. On dit Anita, ne pleure pas. J’avais maintenant peur et je lui ai dit ça. Elle a crié et a promis qu’on allait appeler la police. Mais auparavant, elle a contacté mes tantes qui sont en Europe mais elles lui ont dit de ne pas appeler parce qu’on allait mettre mon père en prison et il va mourir là bas… ».
Le jeu effroyable de la complicité qui vise à protéger le bourreau et museler la victime
C’est à cela que les deux fillettes se trouvent confrontées et sont dès lors obligées de se renfermer et de garder le silence. Jusqu’à ce qu’une cousine décide de sortir du cercle vicieux et alerte les Forces de Maintien de l’Ordre qui interpelle le « violeur ».
La maman de la petite fille, lasse de subir les actes de violences de son compagnon avait quitté le domicile conjugal et s’était remarié. Elle est ainsi informée du calvaire de sa fille par les autorités
Elle raconte : « Je vous appelle, je sais que c’est très dur mais vous êtes obligée de m’écouter. Elle a été victime de viol par son papa, depuis qu’elle a neuf ans. J’ai été saisi et j’ai transmis l’affaire devant le procureur…Je ne savais pas qu’il peut le faire à sa propre fille parce que ce n’est pas la première fois… ».
Coutumier des faits
« Ce n’est pas la première fois qu’il fait des trucs pareils. Il a fait cela à ma propre belle sœur, à la femme de mon grand frère. On a souvent eu des difficultés avec les voisins à qui il donnait les deux mille, les petits enfants de huit ans comme ça et puis, c’était toujours les problèmes. Donc j’ai vécu ça beaucoup trop longtemps avec lui mais, je n’aurais jamais su que l‘amour qu’il portait à sa fille était en fait une manière d’abuser d’elle… ».
La confirmation des professionnels de santé
Après avoir pris conscience grâce à d’autres personnes du calvaire vécu par la petite fille, la génitrice va la conduire dans un centre hospitalier et la soumettre à l’examen d’un gynécologue. Ce dernier confirme la rupture de l’hymen, ainsi que les cicatrices quoi que légères, sur les parties génitales de l’enfant mais qui attestent des violences sexuelles dont elle a été victime.
Au-delà des douleurs ressenties au niveau du bas ventre, les médecins remettent à la mère, une boîte d’antis rétro viraux qui la met en face du statut sérologique de la fillette.
Une histoire pathétique qui suscite de nombreuses interrogations et qui met en évidence, la responsabilité des géniteurs de la victime
Qu’est ce qui peut justifier, expliquer qu’un papa accouche un enfant et ensuite abuse d’elle en lui infligeant des rapports sexuels comme si elle était une femme ?
Comment comprendre qu’une maman, consciente de ces réalités, choisisse de partir en laissant derrière elle, des fillettes en bas âge ?
Qu’est ce qui peut expliquer que ses filles n’aient jamais eu le courage de se confier à elle et durant les cinq années de calvaire vécu par ses filles, elles ne se soient jamais rendues compte de rien ?
Même après avoir quitté le domicile conjugal, n’a t –elle jamais rendu visite à ses filles ? Et si le « violeur » avait interdit l’accès de son domicile, la maman n’a t- elle jamais pu se rendre dans les écoles de ses enfants ?
Comment comprendre qu’au sein des familles, les violeurs sont toujours protégés par les autres membres alors que les victimes, petites filles en l’occurrence vivent un traumatisme insoutenable et sont abandonnées entre les mains de leurs bourreaux parce qu’il est important de « préserver l’image de la famille parfaite… » ?
Il ne reste plus qu’à espérer que le droit soit lu et que les uns et les autres payent selon ce que prévoit la loi.
Nicole Ricci Minyem
C'est par une lettre adressée ce 25 juin à sa représente au Gabon que les responsables de la commission de l'Union Européenne annoncent des sanctions ciblées contre certains membres de l'Assemblée nationale gabonaise. Une annonce qui est en soit une violation des droits de ces citoyens gabonais à exprimer la liberté de leur pensée.
Tel est le point de vue développé par l’honorable François Biba – Député Pcrn après la rencontre le 25 Juin dernier dans le cadre d'une assemblée plénière spéciale entre les élus de la Nation, les chercheurs et praticiens de la médecine traditionnelle.
« La médecine traditionnelle (MT) est très répandue dans les pays en voie de développement, ainsi que dans les pays industrialisés sous le vocable de « médecine complémentaire » ou « médecine parallèle ».
En 2002, l'OMS avait publié des directives visant à la réglementation de la MT dans les pays la pratiquant. C'est dans cette lancée qu'en avril 2007, le gouvernement camerounais introduit un projet de loi visant non seulement à assainir le secteur mais également à résoudre les problèmes para physiques auxquels la MT fait face.
Selon ce projet de loi, une collaboration devait être établie entre médecine traditionnelle et médecine moderne. En 2013, dans son ouvrage intitulé « Stratégie de médecine traditionnelle », le Dr Luis Sambo à l'époque directeur régional de l'OMS pour l'Afrique (2005-2015) redonnait espoir aux défenseurs de la MT en invitant les pays à prendre des mesures afin de sauvegarder cette médecine.
Il s'agissait notamment de :
- La mise en œuvre des politiques nationales de médecine traditionnelle - Le contrôle de la dangerosité des produits de la médecine traditionnelle - L'accessibilité des produits de la médecine traditionnelle - La protection des droits de propriété intellectuelle afin de préserver les connaissances et les ressources de la médecine traditionnelle - La promotion de la culture à grande échelle des plantes médicinales -- La conservation des plantes médicinales - L'investissement dans la recherche - L'inclusion des produits de la médecine traditionnelle dans les listes nationales de médicaments essentiels - Une production locale axée sur les maladies prioritaires.
Le Dr Matshidiso Moeti, actuelle Directrice Afrique de l'OMS va dans le même sens et encourage véritablement les pays à la reconnaissance de ces pratiques.
L’Asie n'a pas hésité à mettre en avant sa MT qui est aujourd'hui la médecine la plus scientifiquement documentée:
En Chine, la MT coexiste avec la médecine moderne et fait partie du système de santé. De plus, elle est enseignée dans des universités et pratiquée dans les hôpitaux. Elle représente 40% des soins administrés.
En Corée, 86% de la population fait appel à la MT,
Au Japon, 80% des médecins recourent à la MT,
Au Vietnam 90% des hôpitaux de province ont un département de MT.
L'OMS conforte l'intégration de la MT dans les systèmes de santé de façon efficace. En Afrique, la Côte d'Ivoire, au travers du Programme National de Promotion de la Médecine Traditionnelle accompagne les praticiens dans le processus d'institutionnalisation par l'organisation des formations.
D'importants efforts ont été faits par les États membres de l'OMS:
- en 2012, 69 pays étaient dotés d'une politique de MT contre 25 pays en 1999 - en 2012, 119 pays réglementaient les médicaments à base de plantes contre 65 pays en 1999.
Après la séance de ce jour et les interventions des praticiens, nous osons croire que le Cameroun encore à la traîne quant à la reconnaissance de la MT suivra le pas.
En effet, grande a été notre stupeur quant à l'attitude du gouvernement face aux propositions de traitements de la Covid-19.
1) Monseigneur Kleda, auprès duquel le Minsanté avait effectué une descente, restée sans suite quant à la reconnaissance et l'administration officielles du traitement, qui est clandestinement utilisé par les malades dans les hôpitaux d'état.
2) Le 25 mai 2020, l'Imam Modibbo Bobbo Soudi adressait au Minsanté un courrier dans lequel il informait ce dernier d'avoir trouvé le traitement de la Covid-19: le Soudicov Plus. Une fois de plus silence radio.
À l'issue de la journée, des propositions ont été portées sur la table:
- Ouverture d'une faculté de phytothérapie - La reconnaissance des produits de la médecine traditionnelle - La normalisation de la MT.
La médecine traditionnelle bien encadrée et valorisée aujourd'hui pourrait être un axe de développement non négligeable pour l'économie nationale ».
N.R.M
Détenues depuis plus de cinq ans dans une prison du Nord Cameroun pour « espionnage » au profit du groupe jihadiste boko haram, le procès des trois Camerounaises âgées de 20 ans a de nouveau été ajourné
Les avocats des mises en cause se sont confiés à nos confrères de l'AFP ce vendredi après le procès : « L'affaire a été renvoyée au 24 juillet, un sixième renvoi depuis l'ouverture du procès en janvier », a précisé Me Nestor Toko alors que ni le parquet, ni le ministère de la Justice n'ont souhaité commenter le dossier.
Retour sur les faits
Selon les déclarations une coalition d'une trentaine d'ONG locales et internationales : « Marie Dawandala, Damaris Doukouya et Martha Weteya n'avaient que 17 ans lorsqu'elles ont été interpellées dans l'extrême-Nord du Cameroun dans le cadre des opérations de lutte contre boko haram, très actif dans cette région…Elles ont déjà passé plus de 5 ans en prison, dont deux avec de très jeunes enfants… ».
Dans un communiqué, les responsables de cette Ong demandent aux autorités Camerounaises « De veiller à ce qu'elles reçoivent un jugement équitable et dans un délai raisonnable… ».
Compte tenu de leur âge au moment des faits allégués et des risques de contamination au coronavirus en prison, « ce sixième ajournement de suite est vivement préoccupant », a expliqué à l'AFP Delphine Lourtau, directrice du Centre Cornell sur la peine de mort dans le monde, membre de la coalition.
Les trois jeunes femmes encourent la peine capitale, d'après Me Toko, la justice les poursuivant pour « espionnage et complicité d'insurrection », selon une ordonnance judiciaire.
Dans ce document, il leur est notamment reproché de s'être « rendues en 2014 dans la localité camerounaise de Tourou dans le but de recueillir des informations sur les positions de l'armée camerounaise afin de faciliter une attaque de Boko Haram. Ce que réfute leur avocat ».
En 2016, le tribunal militaire de Maroua les avait déjà condamnées à mort, jugement qui avait été annulé en appel, selon la coalition d'ONG. Le ministère public avait décidé d'engager une nouvelle procédure contre elles devant le tribunal de Mokolo.
Arrestations arbitraires ?
Dans leur communiqué, Marie-Lina Samuel, coordinatrice du projet Afrique d'ECPM (Ensemble contre la peine de mort), affirme qu’ « Au plus fort des attaques du groupe jihadiste dans le Nord, les autorités camerounaises ont arbitrairement arrêté des centaines de partisans présumés de Boko Haram, dont beaucoup sans enquête approfondie, et les ont accusés de terrorisme… ».
Ce sont les termes qu’affectionnent les Organisations non gouvernementales qui prétendent se préoccuper des questions sécuritaires au Cameroun.
Elles ont toujours trouvé à redire sur les interpellations ainsi que l’incarcération des individus convaincus de terrorisme par les Forces de Défense Camerounaises et les magistrats.
Pour les responsables de ces Ong, les poseurs de bombes, les assassins et leurs complices sont de simples « victimes d’un système judiciaire corrompu qui boucle les enquêtes… ».
Pas le moindre propos pour les familles dont les membres ont été lâchement assassinées, même s’il faut convenir que certaines des jeunes personnes utilisées comme kamikazes étaient droguées mais, la quasi majorité a toujours péri avec leurs victimes.
En attendant le verdict du tribunal, il est important de relever que la peine de mort n'a pas été appliquée au Cameroun depuis plus de 20 ans.
Nicole Ricci Minyem