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Le jeune leader d'opinion camerounais, incarcéré parce qu'il avait invité les camerounais à se mobiliser pour un changement à la tête du pouvoir de Yaoundé, est depuis quelques semaines dans les cellules de la prison principale de Kondengui. C'est depuis cette prison qu'il envoie un message à la communauté des citoyens qui suivent son combat et qui l'accompagnent. Sébastien EBALA tient à rassurer les uns et les autres sur sa témérité.

 

Sébastien EBALA est solide, il est debout, malgré l'épreuve qui l'accable en ce moment. Sa fidélité à ses convictions sont inébranlables comme il le dit lui-même à l'entame de son adresse : " Je suis un homme solide, logique et fidèle à mes convictions, je suis serein et droit dans mes bottes, je ne me fais pas des amis sur des bases légères, mon non c'est non et mon oui c'est oui, la période que je traverse est un autre temps qui me permet de m'élever , mes valeurs morales et spirituelles sont suffisantes pour que je saches quel est mon rôle dans une société comme la nôtre". Ces mots traduisent un état d'esprit stoïque. Et augure un homme qui sortira de cette épreuve encore plus fort.
 
 
"Les followers transparent me font rire..."
 
 
Dans la suite de son message, l'activiste politique tance ces téléspectateurs de ses shows enflammés sur la page Facebook Mediatik. Ceux qui n'ont pas pu quitter leur clavier pour l'accompagner sur le terrain de la revendication. Et pourtant prompt à l'encenser et lui dire combien il a raison à chacune de ses sorties. Ils les appelle les peureux et les applaudisseurs. "Les peureux m'amusent, les "applaudisseurs" et les hypocrites m'amusent, les followers transparents me font rire, je ne demande rien à personne et je n'attends rien des bavards inutiles, j'assume ce moment comme un enrichissement, à la fin tenez vous à distance car vous ne servez à rien en fermant les yeux, les oreilles et la bouche sur ce qui est nécessaire à faire et à dire, comme je l'ai dit, je fais ma part et merci de continuer à rester inutiles.
 
 
Il est également temps que les uns et les autres sachent que les Leetchi, PayPal et autres je n'en ai pas besoin, je suis claire, je ne veux pas les Leetchi et PayPal, c'est l'occasion de dire merci à ceux qui élèvent une prière pour moi en pensant à notre Cameroun, aux actions individuelles et spontanées, merci et que Dieu bénisse ce pays" Si seulement quelqu'un pouvait aussi écrire une lettre pour que Sébastien EBALA comparaisse libre...
 
 
 
Stéphane NZESSEU

Réunis  au sein de l’auditorium des services du premier ministère en présence du patron des lieux, les ministres ont abordé trois thèmes : La situation du commerce extérieur du Cameroun - Le bilan des actions visant à accroître la production locale du riz et du maïs -L’évolution de la pandémie du Covid – 19 au Cameroun et la prise en charge médicale des patients

 

Lors de sa prise de parole, Luc Magloire Mbarga Atangana – ministre du Commerce a dans un premier temps, présenté la situation des échanges commerciaux dans le contexte de la pandémie du Covid – 19

 

« Les mesures de confinement prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie ont entraîné un ralentissement à l’échelle mondiale des activités de production, de transformation et de négoce, ainsi qu’une contraction de la demande des biens et services…

 

L’indice global des cours des principaux produits de base a ainsi régressé de 42% entre Janvier et Avril 2020 s’agissant notamment des matières premières telles que le cuivre, le pétrole, le gaz naturel, le coton et le bois… ».

 

Au Cameroun,

 

« Le volume global des échanges commerciaux a reculé de 16% au cours du premier semestre 2020. Les exportations et les importations ont respectivement baissé de 14% et de 16%... ».

 

Les propositions

 

Après son exposé, Luc Magloire Mbarga Atangana préconise « un train de mesures structurelles telles que l’implémentation accélérée du Plan Directeur d’Industrialisation afin d’accroître le niveau de transformation locale des matières premières, la relance des grandes filières d’exportation ainsi que le développement de la pisciculture et de l’aquaculture – l’accompagnement des entreprises camerounaises dans l’arrimage de leurs produits aux marchés d’exportation -  l’aménagement à l’étranger des points de commercialisation des produits « made in Cameroun » - le développement du mentorat  et du réseautage des entreprises nationales à l’export… ».

 

Intervention du ministre de l’Agriculture et Développement Rural

 

 Devant les autres membres du gouvernement, Gabriel Mbairobe a dressé le bilan des actions visant à accroître la production locale du riz et du maïs, dans l’optique de « réduire significativement les importations de ces denrées de grande consommation… ».

 

Le Minader a également fait savoir que s’agissant du riz « La demande domestique est évaluée à 576.949 tonnes en 2020, pour une production moyenne nationale estimée à 140.710 tonnes. Toutes les actions mises en œuvre visent à accroître les volumes de production dans cette filière et cela implique l’appui technique et financier aux coopératives et agro – industries pour la production des semences de qualité, la vulgarisation des techniques modernes de production du riz, ainsi que l’amélioration des techniques de récolte et de post – récolte à travers différents projets… ».

 

Pour ce qui est de la filière maïs, « la demande nationale qui couvre entre autres les besoins de l’alimentation humaine, les industries brassicoles et les filières animales et aquacoles, est estimée à 2.858.230 tonnes, contre une production nationale estimée à 2.298. 044tonnes en 2019.

 

Propositions

 

Afin d’accroître les performances de ces deux filières, le ministre Gabriel Mbairobe a précisé que « L’accent sera notamment mis sur l’acquisition des engins de labour et d’une nouvelle chaîne de décorticage, la mise en valeur des périmètres destinés à la culture du riz fluvial, le soutien à l’accès aux intrants agricoles et la réhabilitation des fermes semencières ».   

 

En prenant la parole, Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique a fait l’état de l’évolution de la pandémie et est revenu sur les dispositions prises afin de pallier à son évolution, à travers les différentes mesures mises en place par le Gouvernement…

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Alors qu’on parle du déblocage à travers le ministère des Finances de la rondelette somme de 147 888 440 millions de FCFA pour le payement des arriérés de salaire de l’ex sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun et de son adjoint, l’instance faîtière du football camerounais tente une explication afin de justifier le fait que depuis des années, le Cameroun est obligé de payer de fortes sommes d’argent aux entraîneurs étrangers à cause de la rupture des contrats     

 

La note d’informations :

 

« Depuis le 24 juin au soir, un « article de presse » circule sur internet sous le titre : « Litige : Hugo Broos gagne son procès contre la Fecafoot».

 

A sa lecture, ce texte comporte un nombre impressionnant d’inexactitudes et d’inventions qui se rapportent à tout sauf à la réalité. L’approximation la plus significative est la prétendue saisine de la « Commission de recours» de la Fifa par Hugo Broos sans précision ni du jour ni de l’heure ni quand elle a pu statuer.

 

A cet effet, il est utile de faire les précisions suivantes:

 

Le 28 janvier 2020, le juge unique de la Commission du statut du joueur de la FIFA s’est prononcé dans l’affaire qui opposait la Fecafoot à Hugo Broos, ancien entraîneur des Lions Indomptables, dont le contrat avait été le 4 décembre 2017.

 

Hugo Broos avait en effet saisi la Commission du Statut du joueur de la FIFA pour une condamnation de la Fecafoot au paiement de la somme de 974 millions de FCFA, majorée des intérêts de 5% l’an à compter du 21 décembre 2017, en plus du paiement de 13 millions de FCFA de frais de défense et l’ensemble des frais de procédure. Pourtant, la Fecafoot ne reconnaissait lui devoir que des arriérés de salaires s’élevant à environ 94 millions de FCFA et était disposé à les apurer.

 

Le jugement rendu par la Commission du statut du joueur de la FIFA a débouté Hugo Broos de l’ensemble de ses demandes, notamment sa demande principale des dommages et intérêts pour la prétendue rupture abusive de son contrat. La Fecafoot ne lui doit que ses arriérés de salaire, a établi le juge unique de la Commission du statut du joueur de la FIFA.

 

La Fecafoot, qui encourait d’importants risques financiers, s’en tire à bon compte grâce aux précautions juridiques ayant entouré la rupture de contrat de l’entraineur Hugo Broos. L’Etat, pourvoyeur du salaire d’Hugo Broos, a été saisi par la Fecafoot pour le règlement de la créance. A la mi-juin, la créance a été payée. Depuis lors, l’affaire est close ».

 

N.R.M

Révélation a été faite par le ministre camerounais en charge du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana le 25 juin dernier à Yaoundé. C’était au cours du Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. En effet, à cause de la pandémie de Covid-19, le volume global des échanges commerciaux du Cameroun a enregistré une baisse de l’ordre de 16% au cours du premier semestre 2020.  

 

L’impact du coronavirus sur les échanges commerciaux au Cameroun sont visibles. Des sources officielles révèlent que les exportations et les importations ont reculé de 14% et 16%. Selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, cette pandémie invite  à Cameroun de revoir sa stratégie commerciale. Il s’agit pour le pays de développer les échanges régionaux et sous-régionaux sur la base de son fort potentiel, en procédant à la réduction du volume des importations des produits alimentaires et manufacturés afin de ne pas toujours dépendre de l’extérieur. 

Parmi les mesures structurelles préconisées par le ministre du Commerce, il y a : l’implémentation accélérée du Plan directeur pour accroître le niveau de transformation locale des matières premières ; la relance des grandes filières d’exportation ainsi que le développement de la pisciculture et de l’agriculture. Luc Magloire Mbarga Atangana recommande aussi, l’accompagnement des entreprises camerounaises dans l’arrimage de leurs produits aux marchés d’exportation ; l’aménagement à l’étranger des points de commercialisation des produits « made in Cameroon » ; sans oublier le développement du mentorat et du réseautage des entreprises nationales au niveau de l’export. 

A en croire les chiffres rendus disponibles par la Banque africaine de développement (BAD), sur la période allant de 2014 à 2017, la participation totale du Cameroun aux échanges commerciaux intracommunautaires a atteint 24,7%. Un apport rendu possible grâce à la relative diversification de l’économie camerounaise et l’existence de corridors routiers facilitant le contact avec tous les 06 pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Guinée équatoriale et Tchad) ainsi que le Nigéria. 

Toutefois, ces échanges commerciaux auraient pu être plus importants s’il n’y avait pas eu d’obstacles au commerce transfrontalier auxquels sont confrontés les pays de la Cemac, indique la BAD. Aux rangs de ces obstacles figurent, l’insuffisance des infrastructures bien que plusieurs projets soient en cours ; également sur les différents corridors, il y a les tracasseries des agents des administrations publiques, apprend-on. 

 

Innocent D H  

Depuis la décision du Délégué Général à la sûreté nationale qui dans un document d'information de ses services, demande que des rafles se multiplient dans la ville de Yaoundé, il est évident de constater que depuis quelques heures les actions "coup de poing" se multiplient. 
 
 
Quartier Obili ce samedi matin, des patrouilles de gendarmerie et de police sont à toutes les sorties du quartier. Interdiction de sortir pour tout la monde. Les véhicules et les motos sont conviés de rentrer chez eux. Pour ceux qui disent aller à leur lieu de service, pas question de bouger. Les gendarmes leur recommande de passer un coup de fil au boulot pour annoncer leur retard. Puisque disent-ils "on n'en aura pas pour toute la journée. Il faut coopérer". Les jeunes et les pratiquants du sport matinal sont eux aussi invités à rentrer à la maison. " Il est préférable que nous faisons notre travail pendant que vous êtes chez vous" fait savoir moins officier de gendarmerie à une femme qui essayait de se dérober à la contrainte. 
 
 
Les uns en tenue de combat de policiers, d'autres en tenue ordinaire, les agents de la police et de la gendarmerie passent maison après maison, boutique après boutique pour passer tout le monde et tous les lieux au contrôle. Il ne faut rien laisser passer. La discipline des hommes est au niveau de la menace. Toute personne rencontrée doit présenter Carte Nationale d'identité, dire avec précision où il habite et avec qui il est dans la maison. Ceux qui n'ont pas de pièces sont tout simplement retenus et acheminés vers les car de police garés à divers endroits. Les hommes et femmes en tenues sont strictes dans leur service. L'heure n'est pas à la complaisance.
 
 
Le quartier Obili à Yaoundé a une particularité. C'est l'un des quartiers de la capitale camerounaise qui regroupe le plus grand nombre de populations ressortissantes des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.Et depuis le début des conflits dans ces deux régions, le quartier Obili a vu sa population croître de manière exponentielle. Occasionnant par ailleurs une promiscuité qui peut bien servir à dissimuler énormément de choses aux forces de l'ordre. Dès lors quand une menace d'attaque terroriste plane sur la ville de Yaoundé, les forces de police se disent qu'il est fort possible que des acteurs d'un tel drame peuvent se retrouver dans ces ruelles d'Obili. Vivement que tout se passe sans abus d'un quelconque ordre.
 
 
Stéphane Nzesseu

Dans un éditorial puissant, le Patron de RIS FM à Yaoundé se servant d’une démarche professionnelle cohérente, démasque des journaleux qui, dans une logique de haine ont « publié en début de semaine sur les réseaux sociaux des images d’une magnifique demeure avec en légende le Château de Béti Assomo dans son village ». Pour Sismandi Barlev Bitchoka, il s’agit tout simplement d’un « plat malsain » servi au public à l’échelle planétaire alors que la demeure en question qui se trouve à Nomayos à quelques kilomètres de Yaoundé appartient à un autre brave camerounais.   

 

Le journaliste met à nu le plan manifestement impropre entretenu par des journaleux, en connivence avec des adversaires politiques du ministre camerounais en charge de la Défense, Joseph Beti Assomo. A propos de ces hommes politiques lâches, l’éditorialiste fait usage à l’entame de son propos, de la pensée de l’écrivain irlandais, James Macllroy dont la teneur suit : « Quand je plonge mes yeux dans votre être, je vois les insondables abîmes de votre perdition ». Une entrée sûre qui permet Sismandi Barlev Bitchoka de rappeler les faits qui ont fait la Une de l’actualité ces dernières 48 heures et qu'il dénonce avec véhémence.

Cas d’espèce

Le patron de RIS FM voit ici, un modus operandi simple utilisé par les adversaires politiques du ministre. « Nous avons affaire à une personnalité très effacée, détachée du matériel, passant des nuits avec des soldats au front pendant les fêtes de Noël, ciblée par des individus sans scrupule qui lorgnent le poste qu’il occupe. Ils ont donc publié sur des réseaux sociaux, des photos d’une magnifique demeure de campagne à Nomayos à quelques kilomètres de Yaoundé appartenant à un brave camerounais qui a longtemps travaillé, longuement et durement pour se construire sa maison. Nomayos à ne pas confondre avec le village d’Ayos par Akonolinga, village natal de monsieur Beti Assomo », évoque Sismandi Barlev Bitchoka. 

Il poursuit son éditorial en précisant, « les photos ici publiées avec en légende le nom du ministre de la Défense ont fait le tour du monde en un clin d’œil, partagées par des centaines de milliers d’internautes. Des genres de rumeurs qu’elles soient vraies ou pas, ils ne cherchent pas à savoir pourvu que ça soit un homme de Paul Biya, il faut partager pour monter que tous sont des voleurs ». 

Démarche rigoureuse du journaliste

En observant rigoureusement les images de la maison encore en chantier, elle laisse découvrir des techniciens perchés sur les échafauds dans une tenue verte avec le nom de l’entreprise floqué au dos du polo. Bitchoka se sert d’un logiciel gratuit téléchargeable sur le net à décoder ce qui est écrit. « Il s’agit des techniciens appartenant à une entreprise installée à Yaoundé. Dès lors le reste était facile. Je retrouve la page Facebook de cette entreprise et j’entre en contact », confie le journaliste. Une investigation qui lui permet de révéler la « vérité comme un levé du soleil au printemps », déclare-t-il. 

« Oui ce sont eux. Ils ont aussi fait l’habillage intérieur de ladite maison qui appartient à monsieur Mbarga Mvondo, commissaire divisionnaire, propriétaire de la Clinique du Jourdain à Nlongkak. C’est ça maison et ça ne se trouve pas dans le village de monsieur Beti Assomo. Je jubile intérieurement pour l’avoir découvert. Mais, j’ai beaucoup de regret pour le ministre Beti Assomo et surtout le propriétaire de cette demeure devenue la victime d’une horrible machination, lui qui aspirait à vivre sa vie discrètement dans le calme sans déranger personne, se voit trimbalé par la rumeur sur les réseaux sociaux et dans les médias », déplore l’éditorialiste. 

La démarche adoptée par Sismandi Barlev Bitchoka est donc à féliciter, dans la mesure où il a fait preuve d’une investigation méticuleuse, préalable avant de construire son raisonnement, mieux son commentaire journalistique. Cette révélation offre, cependant l’occasion de condamner la pratique des journaleux qui prospèrent au Cameroun surtout avec l’avènement des réseaux sociaux. Ils ternissent l’image d’un métier noble pourtant, « le Journalisme ». « Le métier de journaliste est un domaine gratifiant peut-être un peu ingrat, surtout quand vous avez le sentiment d’avoir bouclé un bon travail professionnel. Dévoilé ce qui est caché, montré ce qui se passe, raconté ce que l’on a vu, expliqué ce qui se comprend mal, analysé ce qui se cache derrière les mots compliqués », soutient Sismandi Barlev Bitchoka. 

 

Innocent D H

 

Une victoire pour les Afro – Américains mais plus encore pour la famille de George Floyd dont Philonise Floyd le frère a lancé un appel devant le congrès américain afin de mettre un terme à la souffrance qu’ils vivent en permanence

 

Une souffrance causée par les dérives policières : « Je suis venu vous demander de mettre un terme à la souffrance des Afro – Américains et d’adopter des réformes significatives des forces de police… De mettre un terme à notre épuisement ».     

Auditionné par la commission judiciaire de la Chambre des représentants, à majorité démocrate, il a expliqué qu’il «  ne peut décrire la douleur ressentie en regardant la vidéo du calvaire de son frère, asphyxié par l’agent Derek Chauvin  qui est resté agenouillé sur son cou pendant près de neuf minutes... Une force létale ne doit être appliquée que quand une vie est en jeu. S'il vous plaît, écoutez mon appel, écoutez les appels de ma famille, les appels qui montent de la rue dans le monde entier… 

Honorez-les et adoptez les réformes nécessaires pour faire en sorte que les forces de l'ordre soient la solution et non le problème. Faites en sorte qu'elles rendent des comptes quand elles agissent mal, apprenez-leur à traiter les gens avec empathie et respect et apprenez-leur qu'une force létale ne doit être appliquée que quand une vie est en jeu.

Il convient de relever que les manifestations qui se déroulent aux Etats – Unis depuis le 25 Mai, date de l’assassinat de George Floyd sont les plus importantes depuis le mouvement des droits civiques dans les années 1960.

Effectuée aux côtés de représentants de la police et la société civile, son audition a été organisée pour appuyer une proposition de loi présentée en début de semaine par des élus démocrates, laquelle vise à "changer la culture" au sein de la police des États-Unis.

De fait, près d'un quart du millier de personnes tuées par la police en 2019 étaient noires, alors qu'elles ne représentent qu'à peine 13 % de la population américaine. Au cours des quinze dernières années, seuls 110 agents ont été inculpés pour avoir abattu un suspect.

Un registre national pour les policiers commettant des bavures

Au-delà de la loi introduite au niveau du parlement américain, certaines agences ont déjà annoncé de premières mesures. À Houston, par exemple, la police va renoncer à la pratique controversée des prises d'étranglement lors d'arrestations de suspects - celle de Minneapolis sera démantelée pour être remise à plat - celle de Washington, elle, ne fera plus de place aux syndicats dans les procédures disciplinaires.

Au niveau fédéral, le « Justice and Policing Act », soutenu par plus de 200 élus essentiellement démocrates, entend également créer un registre national pour les policiers commettant des bavures, afin de faciliter les poursuites judiciaires contre les agents et repenser leur recrutement et formation. 

Donald Trump en campagne pour sa réélection, a mis l'accent sur un discours sécuritaire, insistant sur les violences commises en marge des manifestations.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le vœu est à l’ordre du jour depuis mardi dernier à l’Assemblée Nationale du Cameroun. Selon le réseau parlement jeunesse, la crise à coronavirus offre au Cameroun une aubaine pour développer des habitudes de consommation des productions locales. Une fois encore, le slogan a refait surface le temps d’une journée parlementaire. Après les discours redondant, aucune action concrète n’est implémentée et pourtant les administrateurs savent très bien quoi faire.


la politique du « consommons camerounais » est vœu plusieurs fois émis par le Chef de l’Etat. Mais que veut dire dans la réalité le concept « camerounais » ? S’agit-il de consommer les produits que les entreprises occidentales viennent produire au Cameroun ? ou alors il est question de mettre en place une véritable politique de production en quantité suffisante de denrées et d’outils par les camerounais pour les camerounais et le monde ?

En l'état actuel des discours autour du concept, il est difficile de savoir avec précision la logique du gouvernement camerounais. A quoi servirait-il dans une action de promotion du « consommons camerounais » d’accorder une importance au beurre de cacao, au chocolat, au café UCCAO, plutôt qu’à la banane plantain, au manioc ou au macabo, dans aliments qui entrent directement dans les habitudes de consommation des camerounais ? plus encore, des denrées qui offrent de nombreuses opportunités en terme de déclinaisons. Puisqu’il est possible de fabriquer aujourd’hui de la farine de plantain, de patate douce et de manioc qui peuvent valablement remplacer le blé ou tout au moins diminuer son importation sur nos marchés.

Que signifie « Consommer camerounais » ?

Il y a des préalables incontournables pour qu’on parvienne à une réalité de consommation locale des productions locales. Des préalables qui commencent par des politiques de mises en œuvres de véritables chaînes d’industries, et du financement à grand frais de la production locale, des chaînes de collectes des productions qui viennent des petits producteurs dans les régions du Cameroun.

D’un autre côté, il faut construire une véritable culture de la consommation de ce qui est produit localement. Et l’élément le plus incitatif sur cet aspect des choses sera le coût réduit des produits locaux en comparaisons aux produits extérieurs que les lois de la libre circulation nous empêchent de garder hors de nos frontières. Une série d’action et de financement qui devrait commencer par les responsables de nos administrations qui choisissent toujours les entreprises internationales pour réaliser des marchés publics que des camerounais peuvent valablement accomplir.

 

Stéphane NZESSEU

 

Selon les données rendues disponibles par le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia), au premier trimestre 2020, le Cameroun enregistre une baisse d’un taux de 41% dans la production des viandes. Un glissement annuel qui s’explique par la baisse de la production avicole du fait de l’impact de la pandémie du coronavirus sur la filière notamment à l’importation. 

 

De sources officielles renseignent, « cette baisse est fortement accentuée par la baisse de la production avicole qui connaît une diminution de plus de trois quarts de son niveau il y a un an. Comparée à la même période en 2019, la production de viande de volaille au premier trimestre 2020 enregistre une chute de 76% ». 

La même source explique que, cette tendance à la baisse de la prédominance de la viande de volaille autrefois en tête des consommations, pourrait s’expliquer par la suspension de la délivrance des avis techniques d’importation des œufs à couver due à la pandémie du coronavirus au premier trimestre de l’exercice en cours. 

296 552 tonnes, c’est la production totale de viandes au Cameroun en 2019, contre 340 808 tonnes en 2018, soit une baisse de l’ordre de 13% enregistré. Une diminution étroitement liée à la chute de la production de la viande de volaille enregistrée par le pays depuis les troisième et quatrième trimestres de l’année 2019. 

L’on apprend que sur cette période, les opérateurs économiques de la filière, surtout ceux engagés dans la production des poussins ont éprouvé des difficultés dans le processus d’approvisionnement à partir de l’extérieur. Il s’agit des intrants stratégiques tels que les œufs à couver et les poussins d’un jour majoritairement issus des importations. A l’origine le rationnement de la sortie décidée par la Banque centrale à savoir la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). 

Le Gouvernement camerounais devra booster davantage la capacité du pays dans la production de viandes malgré la conjoncture difficile imposée par la Covid-19. Il est question pendant cette période de continuer à répondre à la demande sans cesse croissante des consommateurs. 

 

Innocent D H

 

Dans une correspondance signée ce 24 juin 2020 qui circule sur les réseaux sociaux, le Président directeur général du groupe l’Anecdote (PDG) adresse au Procureur général de la Cour d’Appel de Yaoundé une demande de libération de l’ancien Directeur général (DG) de Vision 4. Jean Pierre Amougou Belinga argue que cette décision est prise pour « des raisons humanitaires ». 

 

Alors que le débat sur l’arrestation et la détention du journaliste Ernest Obama suit son corps dans les médias et autres espaces de débats, le plaignant vient d’adresser au Procureur général de la Cour d’Appel du Centre une correspondance pour solliciter la mise en liberté du prévenu. « J’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir surseoir à la procédure de placement en détention provisoire de Monsieur Ernest Obama », peut-on lire. Le PDG du groupe l’Anecdote avance des « raisons humanitaires » qui oppose l’ancien DG de Vision 4 à Monsieur Jean Pierre Amougou Belinga. 

Toutefois, précisons que dans sa lettre, le patron du groupe l’Anecdote écrit, « cette sollicitation n’éteint pas l’action publique que le Ministère public doit poursuivre. Il s’agit tout simplement pour des raisons humanitaires de lui permettre de comparaître libre », soutient-il. 

A en croire nos informations puisées à bonnes sources, Ernest Obama aurait été relâché cette après-midi du 25 juin 2020. Rappelons que l’ancien DG de Vision 4 a été interpelé le 18 juin dernier par la Gendarmerie nationale à la suite d’une plainte déposée par Jean Pierre Amougou Belinga. Le patron du groupe l’Anecdote reproche à son employé, des faits de haute trahison, de détournement d’argents et d’abus de confiance.    

Depuis l’arrestation et la détention d’Ernest Obama, le débat sur l’affaire bat son plein. Si certains donnent raison à Jean Pierre Amougou Belinga, d’autres notamment des avocats, journalistes et organisations de protection des droits humains appellent au respect des droits du justiciable. C’est le cas du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (RHEDAC) qui, dans une récente note condamne fermement l’interpellation du journaliste. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01