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Tout le monde l’a remarqué et de plus en plus les camerounais qui observent leur chef se posent des questions. Pourquoi le Chef de l’Etat, le premier des camerounais ne porte-t-il jamais de masque alors qu’il reçoit des visiteurs qui eux pourtant sont toujours marqués ? Des questions qui vont jusqu’à se demander si ce n’est pas un message à l’endroit des citoyens comme quoi la COVID n’est finalement pas si dangereuse qu’on le dit.

 

Ce mardi encore, le Président de la République a reçu en audience l’ambassadeur des Etats Unis au Cameroun qui venait lui dire « au revoir ». Et là encore, on a encore pu constater que le Président de la République du Cameroun ne porte pas de masque barrière. Or, à chaque audience, les visiteurs arborent toujours un masque. Et selon des informations de bonne source, le protocole d’Etat est très regardant sur les masques des délégations qui viennent au Palais. Et même le personnel tout entier est astreint au port du masque pendant le service. Le niveau d’information auquel nous avons accès ne nous permet pas de savoir avec exactitude la raison pour laquelle le Président de la République ne porte jamais de masque dans ses apparitions publiques.

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le port du masque entraîne un effort de plus pour le système respiratoire. Du fait que les narines soient légèrement obstruées, et que par conséquent le flux d’air ingurgité est réduit peut avoir des conséquences sur l’état de santé d’une personne dont la santé est un tout petit peu fragile. De plus, quand on arbore un masque, il y a la possibilité de ré aspirer une quantité de gaz carbonique retenu par le masque barrière lors de la respiration. Ce qui peut davantage fragiliser l’état de santé de celui qui le porte. Ce qui peut représenter un risque pour une personnalité d’un certain âge et à l’état de santé précaire.

En aucun car le non port du masque par le Chef de l’Etat est un message de négligence. D’aucune manière c’est une invitation au non-respect des mesures barrières. D’ailleurs, mis à part cet aspect visible, on peut bien constater que le Président veille au respect des autres mesures. Il ne salue plus de la main ses invités, il met une bonne distance entre son interlocuteur et lui, sans compter tous les autres gestes qui sont bel et bien respectés.


Stéphane NZESSEU

Tous s’accordent à dire que madame la députée est finalement arrivée au devant de la scène pour uniquement faire parler d’elle peu importe comment et quel que soit les contextes.

 

A la vue de ces images avec ce jeune camerounais, plusieurs autres jeunes camerounais se sont levés et postés des commentaires au bas de la publication de Nourane Foster, s’interrogeant sur les attitudes de celles qui prétendait porter leur voix au sein du parlement. Parmi les jeunes qui fustigent le comportement de la députée PCRN, de jeunes ingénieurs camerounais. Ils font savoir « depuis qu’on a déposé à son bureau un projet des jeunes chimistes et biochimistes de production, transformation et distribution des biogaz, elle n’a jamais répondu … même pas un coup de fil … » Et ces jeunes dans un ton empreint de colère poursuivent « mais il y a une certaine jeunesse orientée vers le buzz qui est valablement soutenue… la jeunesse intellectuelle oubliée ».

Une réaction qui en dit long sur ce qui est des priorités réelles de l’honorable et distinguée députée 2.0. Visiblement, Nourane Foster a choisi le type de jeunesse qu’elle souhaite soutenir. Les jeunes qui s’illustrent par une certaine décadence. Et au même moment, les jeunes qui pensent et cherchent des solutions pour le bien vivre commun ne semblent pas faire partie du cahier de charge de madame la députée. En s’affichant avec ce jeune homme dont le talent n’est pas son intelligence et dont la réputation n’est pas celle que veulent endosser les millions de jeunes que représente Nourane, quelle message voudrait-elle réellement passer ? En déroulant le tapis rouge et en ouvrant les portes de son domicile à « MR de la chimamelure », n’est-ce pas pour montrer la voie ? Désormais pour avoir accès à leur député, c’est à qui sera le plus salasse et décadent. C’est à celui qui fera le prochain buzz. Allez la course est lancée ! Au point où l'on se demande si les sorties multiples de la députée 2.0 lorsqu'elle va rencontrer ministre et haut responsables du pouvoir, est fait dans l'intérêt de la jeunesse qui travaille ou de celle qui s'amuse. 

Ce fait aurait été isolé qu’on aurait eu un autre regard sur les véritables orientations politiques de madame la députée. Il y a encore peu, on a vu des images de l’honorable dans des postures de shooting photo plutôt déshonorables. Manifestement, elle s’inscrit dans le sillage des politiciens qui pratiquent la politique politicienne. C’est pourquoi tout est bon à ramasser pourvu qu’on soit vu et qu’on soit remarqué. Tout est bon pour le BUZZ.


Stéphane NZESSEU

Selon les informations rapportées par des sources locales, lundi 13 juillet 2020 des hommes armés présumés séparatistes ont fait irruption dans la bourgade de Mmouck Leteh dans le département du Lebialem, région du Sud-Ouest du Cameroun. Ils auraient enlevé plus de 60 personnes dans cette localité.  Des enlèvements qui traduisent la persistance de la menace terroriste dans cette partie du Cameroun en proie à une crise socio-politique depuis bientôt quatre ans, malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics pour y restaurer la paix.  

 

Alors que le Gouvernement camerounais et ses partenaires s’activent pour la reconstruction imminente des deux régions anglophones qui doivent renaître de leurs cendres après plusieurs années d’exactions terroristes, les séparatistes quant à eux sont manifestement loin de répondre favorablement à cette démarche. Pour preuve, lundi dernier, des hommes armés ont fait irruption dans la bourgade de Mmouck Leteh dans le département du Lebialem. Tout laisse présumer qu’il s’agit séparatistes qui auraient amené avec eux une soixantaine de personnes dont plusieurs buvaient dans un bar, apprend-on 

Ainsi, les regards sont tournés vers les séparatistes actifs dans le Sud-Ouest, notamment les Red Dragons du Lebialem, l’un des groupes séparatistes les plus influents dans la région. Cependant, aucune milice séparatiste n’a encore revendiqué l’attaque de Mmouck Leteh. 

Cet enlèvement massif contraste ainsi avec les efforts des pouvoirs publics camerounais pour une sortie définitive de crise. Comme évoqué plus haut, la reconstruction et le développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest restent une préoccupation majeure pour la plus haute autorité de l’Etat de la République. 

L’équipe de coordination chargée de diligenter le Plan présidentiel a été conduite sur le terrain par le ministre délégué Paul Tassong Njukang, du 22 juin au 06 juillet 2020.  Pendant deux semaines les populations bénéficiaires ont été sensibilisées sur les missions de l’équipe de coordination, mais aussi sur les activités de reconstruction envisagées durant les deux prochaines années. Des activités qui consistent en la définition des modalités d’organisation et de prise en charge des différents bénéficiaires du Plan présidentiel, en particulier les communautés villageoises. 

Il était question : d’élaborer la cartographie sécuritaire des zones d’intervention ; d’assurer l’appropriation locale du Plan en établissant les responsabilités au sein des autorités locales et des représentants des communautés et de la société civile ; de discuter des modalités de sécurisation et pérennisation des infrastructures communautaires et équipements collectifs. 

 

Innocent D H   

 

Les derniers chiffres donnés par l’organisme en charge des questions alimentaires et de nutrition dans le monde sont effrayants .

 

265 millions de personnes dans les pays à faible et moyen revenu seront gravement menacés si des mesures ne sont pas rapidement prises pour lutter contre la pandémie.

C’est presque le double du nombre indiqué dans le nouveau Rapport mondial sur les crises alimentaires 2020, publié cette semaine, qui estime que 135 millions de personnes situées dans 55 pays sont actuellement confrontées à une crise alimentaire aiguë résultant principalement des conflits, des effets du changement climatique ainsi que des crises économiques.

Ce rapport a été rédigé avant l’émergence de la pandémie de Covid -19, les chiffres contrastés donnent alors un aperçu étonnant du potentiel dévastateur de ce virus.

L’inquiétude est particulièrement importante concernant les habitants des pays d’Afrique et du Moyen-Orient, car le virus menace les vies et les moyens de subsistance mais aussi les réseaux commerciaux dont la population de ces régions du monde dépendent pour survivre.

Selon Arif Husain, économiste en chef du Pam, « ces nouvelles projections montrent l’ampleur de la catastrophe à laquelle nous sommes confrontés. Nous devons veiller à ce que des dizaines de millions de personnes qui souffrent déjà gravement de la faim ne succombent à ce virus ou à ses conséquences économiques sur l’emploi et les revenus ».

Inquiétude dans les pays en proie à des crises sécuritaires

Il s’agit notamment du nord-est du Nigeria, le Soudan du Sud, la Syrie et le Yémen.

« Ce sont ces personnes qui me préoccupent le plus », a confié M. Husain. « Déjà avant le Covid -19, leur vie ne tenait qu’à un fil. Ils dépendent littéralement de l’aide du PAM pour s’en sortit. Si nous ne pouvons pas parvenir jusqu’à eux pour quelque raison que ce soit, ils en subiront de lourdes conséquences. Si ce n’est pas nous qui les aidons, personne d’autre ne le fera ».

Une mauvaise nutrition et l’immunité faible qui en résulte rendent les enfants particulièrement vulnérables, tandis que les camps surpeuplés peuvent être un terrain fertile pour une propagation rapide d’un virus tel que le Covid -19.

L’impact de la pandémie sur les flux commerciaux qui constituent pourtant une aide précieuse pour des millions de personnes pourrait être tout aussi dévastateur.

« Le scénario dans les pays pauvres est trop macabre pour être compris. Nous devons nous préparer à la deuxième et à la troisième vague de cette maladie. Les gens perdent leurs moyens de subsistance et leurs revenus et, dans le même temps, les chaînes d’approvisionnement sont perturbées. Ce double effet risque alors d’accroître à la fois l’ampleur et la gravité de la faim dans le monde ».

Pour Arif Husain, l’impact potentiel sur les personnes souffrant d’insécurité alimentaire dans les zones urbaines est extrêmement préoccupant ; la classe moyenne urbaine, les travailleurs journaliers et ceux qui travaillent dans les secteurs informels et de services devenant soudainement vulnérables à la pauvreté et à la faim.

« Les gens perdent leurs moyens de subsistance et leurs revenus et dans le même temps, les chaînes d’approvisionnement sont perturbées »

Les mesures prises par le Pam

Afin de réduire l’impact du Covid -19, cet organisme mène des opérations qui peuvent permettre d’atteindre et de venir en aide aux personnes les plus vulnérables du monde. Il étend notamment son système de surveillance de la sécurité alimentaire à distance et en temps réel dans plusieurs pays, afin d’évaluer le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement et de contrôler l’accès des ménages aux services de santé.

Il travaille aussi de façon continue avec les gouvernements pour renforcer les systèmes de protection sociale qui sont susceptibles d’avoir recours à l’argent liquide comme réponse pendant la pandémie.

D’autres mesures comprennent le pré-positionnement de la nourriture au plus près des personnes qui en ont le plus besoin (tant que les chaînes d’approvisionnement fonctionnent encore), la mise à disposition de rations doubles pour réduire le nombre de distributions, l’approvisionnement en rations à emporter pour remplacer les repas scolaires ainsi que le lancement de campagnes d’éducation sanitaire.

 

N.R.M

 

Le candidat démocrate à la présidentielle américaine de novembre prochain a promis ce mardi d’investir massivement dans les énergies renouvelables.

 

C’est, selon lui, un secteur qui mobilisera « des millions d’emplois » aux Etats-Unis. Il a donc l’ambition d’arriver à une production électrique propre en seulement 15 ans.

« Nous allons faire des investissements historiques », a assuré le candidat démocrate, qui se veut le champion de la lutte contre le changement climatique face à Donald Trump pour l’emporter lors de l’élection du 3 novembre.

Quand l’actuel locataire de la Maison-Blanche « pense au changement climatique, le seul mot auquel il pense est un canular. Quand je pense au changement climatique, je pense emplois. Des emplois syndiqués bien payés qui vont mettre les Américains au travail », a lancé Joe Biden dans son fief de Wilmington dans le Delaware.

Ce plan climat prévoit notamment un programme de construction de logements à basse consommation d’énergie, des incitations à l’achat de véhicules électriques fabriqués aux Etats – Unis,  ou le passage de la flotte gouvernementale à des véhicules électriques. « Ces investissements sont du gagnant-gagnant pour ce pays, en créant des emplois, en réduisant les coûts énergétiques et en protégeant notre climat », a-t-il promis. Selon lui, « transformer le secteur électrique américain pour produire du courant sans pollution carbone (…) sera le plus grand pourvoyeur de créations d’emplois et de compétitivité économique du XXIe siècle ».

Biden promet le retour au sein de l’Accord de Paris

L’ancien vice-président a de nouveau promis le retour des Etats-Unis au sein de l’Accord de Paris pour le climat, dont Donald Trump s’est retiré en 2017, avec en point de mire la fin des émissions carbone d’ici à 2050. Au total, les investissements publics se monteront à 2.000 milliards de dollars sur quatre ans, selon les documents de campagne du candidat.

Avec ce plan ambitieux, plus agressif que son programme présenté aux primaires démocrate, le candidat centriste espère satisfaire l’aile progressiste du parti, dont il a besoin pour remporter la présidentielle. Il s’en est aussi pris au président Trump, qui mise sur les énergies fossiles comme le pétrole.

La semaine dernière, Joe Biden avait dévoilé un gigantesque plan de 700 milliards de dollars pour relancer l’économie américaine après la crise du coronavirus. Mais, s’il est en tête des sondages nationaux, Joe Biden est à la traîne dans le secteur économique où Donald Trump est jugé plus apte par les électeurs.

 

N.R.M

 

La décision a été approuvée par le Conseil d’administration dont le président est le Dr Aboubakar.

 

Le Conseil d’administration de l’Université de Ngaoundéré, est tombé d’accord sur le déblocage de la somme de 1,087 milliards de FCFA, qui doit servir dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, au sein du campus. Il faut préciser que rendu à ce jour, l’Université d’Etat dirigé par le Pr Uphie Chinje Melo, enregistre près d’une trentaine d’enseignants et d’étudiants qui ont été testés positifs à la Covid-19, au sein du campus de Dang. La somme de plus d’1 milliard susmentionné sera donc prélevée dans le budget global de l’institution universitaire.

Le Dr Aboubakar en sa qualité de président du Conseil d’administration de l’Université de Ngaoundéré en justifiant cette décision prise au cours de la troisième session extraordinaire dudit conseil a déclaré dans les colonnes de Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics : « il est urgent de protéger nos étudiants face à la menace. Nous nous sommes réunis sur ce sujet pour trouver une solution efficace ». 

La somme de 1,087 milliard de F qui va être débloquée, sera mise à contribution dans le cadre de la réhabilitation du centre médico-social de l’Université, l’acquisition d’une ambulance médicalisée, l’installation  des dispositifs numériques et mécanisés de lavage des mains etc. « Nous devons avoir les moyens financiers  de répondre à nos besoins. C’est le cas du E-learning dont l’accès bande passante de 100 mégabits par mois, nous exige 15 millions de FCFA », a indiqué le Pr Uphie Chinje Melo, recteur de l’Université de Ngaoundéré. 

Il faut rappeler que la décision de l’Université survient après que, Joseph Dion Ngute le Premier ministre ait demandé aux institutions publiques comme privées, de faire usage des dotations budgétaires qui avaient été prévues pour les Jeux universitaires et autres activités péri académiques, pour lutter contre le Coronavirus.

 

Liliane N.

 

Il a été installé dans ses nouvelles fonctions le 11 juillet dernier à l’esplanade de la direction générale de cette microfinance à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. C’était au cours d’une cérémonie très courue présidée par le Président du conseil d’administration (PCA) de Crédit du Sahel, le général de Brigade Bouba Dobekréo. Le nouveau promu compte relever les défis avec la collaboration des différents maillons de la structure, mais surtout des pouvoirs publics. 

 

« Nous sommes convaincus que les défis sont nombreux et nous allons les relever avec le soutien des pouvoirs publics, l’encadrement du Conseil d’administration, l’engagement et la détermination du personnel. Je n’oublie pas la confiance des partenaires et des clients », confie le nouveau directeur général de Crédit du Sahel. 

Adamou Haman Wabi né le 04 novembre 1969 remplace Daniel Kalbassou qui occupait ce poste depuis 23 années. Aux rangs des motivations à l’origine du choix opéré par les actionnaires sur la personne de Adamou Haman Wabi, la bonne maîtrise de la structure dans laquelle il officie depuis 17 ans. Ainsi, son entrée au sein de cette microfinance remonte en 2003, année où il occupe le poste de gestionnaire de compte à l’agence de Garoua. Il sera par la suite porté au poste de Chef d’agence de la représentation du Crédit du Sahel à Yagoua dans le département du Mayo-Danay.  Son parcours le conduira après dans la ville de Yaoundé où il va occuper le poste de Chef d’agence de la représentation de Warda. Haman Wabi occupait depuis janvier 2020 et jusqu’à sa nomination l’intérim de la direction générale. L’on apprend également, qu’il aura occupé la fonction de chef de département du crédit et du marketing à la direction générale de cette micro-finance

Précisons que le Crédit du Sahel S.A est un établissement de microfinance de 2ème catégorie avec un capital social de 2,5 milliards de FCFA. La structure a vu le jour en février 1997 dans l’objectif de contribuer à la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables grâce à la financiarisation de leurs microprojets générateurs de revenus. Présente dans 06 régions du Cameroun, il propose des produits et services à savoir le crédit, l’épargne, le financement de marchés, l’appui technique aux paysans et le service financier mobile. En 2015, le Crédit du Sahel a reçu la distinction « les cauris de l’essentiel » pour l’année 2014, décerné par le collectif des journalistes d’investigation du Cameroun distinction du Cameroun. 

 

Innocent D H  




Alors que la polémique semble atteindre son paroxysme sur le communiqué de la Crtv justifiant pourquoi l’honorable Cabral Libii a été déprogrammé de l’émission « Scène de presse » dimanche dernier, le concerné invite à tourner la page. Il appelle d’ailleurs ses camarades et sympathisants du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de rester placides à l’avenir. 

 

L’actualité était partiellement bouillonnante ces derniers jours au Cameroun avec la déprogrammation de l’honorable Cabral Libii de l’émission dominicale « Scène de presse » diffusée sur Crtv.  Face à la montée de la polémique à la suite des justificatifs apportés par le Chef de division de la communication et de la coopération de la chaîne de télévision publique, le leader du PCRN opte pour l’apaisement. L’invité précise également avoir signifié de sa déprogrammation, quelques heures avant le début du rendez-vous. 

Sur les réseaux sociaux, Cabral Libii écrit : « chers camarades et sympathisants, après l’impair médiatique de dimanche, il y a eu un défoulement légitime de colère. Mais, à l’avenir, restons placides. La hauteur conquise nous interdit de sursauter à la moindre déconvenue et de nous agiter telle une meute, surtout pour (…) pour si peu (…) lorsqu’on a connu bien pire. Alors, page tournée. Retour au travail ». 

Indiquons que dans son communiqué, le Chef de division de la communication et de la coopération de la Crtv justifiait la mise à l’écart de l’honorable Cabral Libii en ces termes : « l’émission « Scène de presse » a depuis la survenance du Covid-19, pris l’option de privilégier l’explication au débat, accueillant donc un seul invité, et un journaliste discutant sur le plateau pour approfondir les explications de l’invité. Or sur la thématique prévue en débat, il se trouve que les deux invités pressentis étaient tous parlementaires et mobilisés sur les questions relatives à la diaspora. C’est dans cet esprit que le choix s’est porté sur le seul président du Réseau des parlementaires de la diaspora, l’honorable Henri Louis Ngantcha ». 

A la suite de cette explication, Armand Okol, le secrétaire national à la presse, à l’information et à la propagande du PCRN va réagir. Il pense que la télévision nationale a raté « une belle occasion de se taire ». Sur une tribune sur les réseaux sociaux, le journaliste affirme : « c’est une erreur de communication monumentale d’adresser ledit communiqué à l’opinion publique en lieu et place d’une lettre d’excuse formelle directement adressée à l’honorable Cabral Libii signée du Directeur général de la Crtv en personne. Dois-je lui rappeler, l’honorable Cabral Libii est membre du bureau de l’Assemblée nationale et de ce point de vue, il est hiérarchiquement au-dessus du Directeur général de la Crtv sur le plan du protocole d’Etat ». 

Armand Okol estime : « la Crtv aurait pu faire l’objet d’un procès en bonne et due forme pour usage non autorisé de l’image de l’honorable Cabral Libii sur la bande d’annonce publiée par les bons soins de la Crtv sur les réseaux sociaux à titre de publicité. Ce qui a construit de manière frauduleuse une audience dans un contexte où à la même heure, la bataille est féroce dans l’espace médiatique audiovisuel camerounais. On peut donc comprendre qu’il s’est agi d’une manœuvre préméditée de la Crtv visant à corrompre l’opinion dans la perspective de faire du buzz. Par ailleurs, cela a toutes les allures d’une publicité mensongère avec en prime l’usurpation de l’image de l’honorable Cabral Libii au grand dam de ce dernier et au détriment de millions de téléspectateurs d’ici et d’ailleurs ». 

 

Innocent D H



La compagnie aérienne Ethiopian Airlines rejoint donc ainsi Air France et Brussels Airlines qui sont de retour sur le ciel camerounais après l’ouverture progressives des frontières.

 

Sur son compte Twitter, Ethiopian Airlines s’est réjoui de pouvoir voler de nouveau dans le ciel du Cameroun. La compagnie aérienne porte à 3 le nombre de celles qui en ce temps de crise sanitaire a reçu l’autorisation de desservir le pays. S’adressant potentiellement à sa clientèle, elle indique qu’elle est dorénavant à 42 destinations qu’elle dessert. « Ethiopian Airlines est (…) heureuse d’annoncer la reprise ses vols vers des destinations ouvertes à travers le monde, au départ de Douala et Yaoundé, répondant à toutes les nouvelles exigences  », a-t-elle écrit. 

Il convient de rappeler qu’après l’ouverture des frontières, c’est Air France qui a d’abord reçu le quitus des autorités pour voler dans le ciel camerounais. La compagnie française a été suivie par la belge Brussels Airlines. Leur autorisation s’étend de la période allant du 8 juillet au 31 août 2020. 

Toutefois ces 3 compagnies devront amener leur passager à la mesure mise en place par les autorités pour éviter des cas d’importation du Coronavirus. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a rappelé en fin du weekend dernier, qu’il doit être  exigé à chaque passager des tests de dépistage au résultat négatif de la Covid-19. Et ces tests doivent être d’une durée maximale de trois jours.

« Vols à destination du Cameroun : Test PCR négatif au COVID-19 datant de moins de trois (03) jours obligatoire pour tous les passagers à l’embarquement. Les passagers qui ne se conforment pas à cette mesure ne pourront pas être embarqués par ces compagnies aériennes. Merci », a écrit le Ministre de la Santé.

 

Liliane N.

 

Une opération rendue possible grâce à l’engagement personnel du pasteur Franklin Yebga – Coordonnateur de la Mission de Sainteté au Cameroun

 

Constat

La problématique de la disponibilité de l’eau potable se pose avec acuité dans plusieurs villes et campagnes du Cameroun.

Faire ce constat et décrier cette situation, dans un pays où les cours d’eau coulent en abondance n’est pas une marque d’anti patriotisme ; au contraire, il s’agit ici d’attirer l’attention de ceux qui ont la charge d’apporter des réponses aux sollicitations des populations, afin qu’ils prennent conscience que malgré les efforts qui sont faits, le travail est loin d’être terminé.

En attendant, des actions privées sont entreprises, afin de pallier à un déficit de plus en plus criard, qui ne devrait en principe plus exister, afin de soulager la souffrance de ceux et celles qui sont obligés de parcourir des dizaines de kilomètres à la recherche du précieux liquide, au-delà des maladies hydriques auxquelles ils sont confrontés,  à cause de la consommation d’une eau impropre.

Une initiative privée qui porte des fruits  

C’est le cas du pasteur Franklin Yebga, coordonnateur de la Mission de Sainteté au Cameroun. Depuis le début de l’année, le prédicateur, en plus d’enseigner la parole de Dieu, s’est engagé dans une autre mission 

« Vous ne pouvez pas vous limiter à prêcher la parole de Dieu aux personnes qui rencontrent des difficultés comme le manque d’eau potable. C’est un fardeau qui me tient à cœur et, c’est la raison pour laquelle nous avons pris la résolution de construire des forages qui vont permettre à nos frères et sœurs d‘avoir de l’eau courante…

Vous savez, l’eau c’est la vie. Nous leur donnons certes cette eau qui ne tarit jamais en Jésus Christ car elle nourrit l’âme mais, l’être humain a également besoin de l’eau physique ; celle qui le met à l’abri de beaucoup de maladie ».

Une communauté reconnaissante

Le pasteur Ndoum Ndoum est le représentant de la Mission de Sainteté à Missole II. Il est heureux de voir aboutir un projet qui lui tient à cœur et qu’il a appelé pendant longtemps, de tous ses vœux

« Vous savez, il n’ya pas véritablement de mots assez forts, pour exprimer la joie, le bonheur que nous éprouvons depuis que l’eau coule à proximité de nos domiciles. Ce forage vient mettre un terme à plusieurs années de souffrance. Personnellement, je devais parcourir plusieurs dizaines de kilomètre pour m’approvisionner en eau potable. Imaginez cette souffrance… ».

Auparavant, « Nous puisions de l’eau dans les sources, les marigots et quand la pluie tombait, on pouvait également en recueillir et la rendre, autant que possible potable ;  malgré ces précautions, nous n’avons pas toujours été épargnés par les maladies hydriques et, je dois dire que nous en avons beaucoup souffert ».  

Un forage mis à la disposition de tous

A Missole II, la quasi majorité de la population vient du Nord et du Sud Ouest, en plus des autochtones. Pratiquement 700 personnes et tous ne sont pas des chrétiens de notre chapelle. Le don du pasteur Franklin Yebga doit profiter à tout le monde et, il n’a eu de cesse de le dire...

Nous nous sommes faits le devoir de dire à tous ceux qui vivent avec nous qu’ils peuvent puiser de l’eau, en toute quiétude mais, nous avons le devoir, tous, autant que nous le sommes, de respecter les règles d’hygiène qui s’imposent car il est question de garder pour longtemps, ce présent qui nous a été offert et qui nous facilite la vie ».

Il a juste fallu neuf jours, pour lancer et achever le chantier et, pour le pasteur Franklin Yebga, le travail n’est pas fini :

« Depuis le début de l’année, nous avons été dans plusieurs localités et notre œuvre a été très appréciée par les populations car, aujourd’hui, nombreux sont celles qui peuvent avoir de l’eau en qualité et en quantité...J’envisage de prendre quelques jours de repos mais, ce n’est pas fini ».

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01