L’information a été rendue publique ce 14 juillet 2020 par le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Elle fait suite à la décision de l’Arabie Saoudite de restreindre la participation au Hadj à ceux qui résident dans le pays.
Dans son communiqué, Paul Atanga Nji informe : « en raison de la persistance de la pandémie Covid-19 un peu partout dans le monde, le royaume d’Arabie Saoudite a décidé de restreindre la participation des pèlerins au Hadj 2020 aux seules personnes résidant en Arabie Saoudite ». Le ministre de l’Administration territoriale précise de ce fait, « les fidèles musulmans camerounais ne pourront pas effectuer cette année comme par le passé, le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam ».
Dans un précédent communiqué le 10 juin dernier, le Minat, président de la Commission nationale du Hadj indiquait déjà, « qu’en raison de la pandémie de Covid-19 ayant entraîné des restrictions aux mouvements des personnes à travers le monde, de fortes incertitudes planent sur la participation de nos compatriotes au Hadj 2020 dans les lieux saints de l’Islam ». Le membre du Gouvernement avait alors demandé, « à tous les encadreurs qui servent notamment d’intermédiaires pour les fidèles, de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscription des pèlerins au Hadj 2020 ».
Selon des chiffres officiels, le 29 juillet 2019 le Cameroun a enregistré 2 389 pèlerins candidats au départ. Ainsi, le nombre de pèlerins était en augmentation de 350 par rapport à 2018. Toujours l’année dernière, compte de la hausse des prix du Hadj pour le pèlerinage à la Mecque, le Président de la République, Paul Biya avait accordé une subvention d’un milliard de FCFA pour combler cette flambée. Les fidèles musulmans camerounais devaient alors payer 2,242 millions de FCFA comme l’année précédente (2018), au lieu des 2,529 millions de francs CFA.
Innocent D H
Le Tribunal administratif de la Région du Centre n’a pas donné gain de cause au Ministre de l’Administration territoriale, dans l’affaire qui l’opposait à Pierre Baleguel Nkot de l’Union des populations du Cameroun.
Le Tribunal administratif de la Région du Centre reconnaît Pierre Baleguel Nkot, comme le Secrétaire général (Sg) de l’Union des populations du Cameroun (Upc). De ce fait, il suspend les effets de la décision prise le 17 juillet 2018 par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pierre Baleguel Nkot est ainsi réhabilité dans ses droits.
Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler les faits. Il se trouve que lors de la période de l’élection présidentielle de 2018, soit précisément à 3 mois de cette échéance, le Minat a décidé de désigner Robert Bapooh Lipot comme le Sg de l’Upc en lieu et place de Pierre Baleguel Nkot, pourtant élu lors du dernier congrès du parti. Paul Atanga Nji indiquera par la même occasion, qu’il est dorénavant le seul habilité à représenter l’Upc. Seulement, Baleguel ne va pas en rester là. Il va se retourner vers la justice.
Le scénario dans l’affaire Pierre Baleguel Nkot contre le Minat est quasi le même avec le cas Edith Kah Walla. Ayant été enlevée à la tête du Cameroon people’s party (Cpp) par Paul Atanga Nji, la femme politique a été réhabilitée par la justice, le 16 juin 2020.
« Le Tribunal administratif vient simplement d’entériner la décision qui a été prise par les militants du Cpp. Le Tribunal administratif vient confirmer que l’acte posé par le Minat était illégal, qu’il a outrepassé ses fonctions...Ça donne un peu espoir, parce qu’on a parfois l’impression que la justice camerounaise est complètement sous le joug du politique. Ça donne espoir qu’il y a encore des magistrats, quelques-uns, qui font leur travail comme il se doit. Ça nous renforce dans notre combat pour une transition politique au Cameroun, parce que dans un Cameroun nouveau, ce type de décision (du Minat, Ndlr) n’aurait jamais été prise, on n’aurait pas perdu de l’énergie et de l’argent pour combattre quelque chose qui était complètement absurde », a-t-elle déclaré.
Liliane N.
Les tenanciers de ces commerces doivent également payer une amende de 25 000 FCFA.
David Mafani Namange, le nouveau maire de Buéa vient de sévir. Il a décidé de sanctionner les propriétaires qui ont gardé leur commerce fermé, du fait de l’opération des villes mortes, que les séparatistes imposent aux populations à chaque début de semaine. Du lundi 14 juillet 2020 à ce mardi 15 juillet 2020, avec l’accompagnement des Forces de sécurité et de défense, il a scellé les commerces, 250 au total.
Par cette action, David Mafani Namange veut amener les populations à boycotter le mot d’ordre des villes mortes des séparatistes. « Depuis notre prise de fonction, nous avons entrepris dès le premier mois de sensibiliser les commerçants et hommes d’affaires pour leur faire comprendre l’importance d’ouvrir leurs commerces les lundis. Mais après un constat malheureux, nous avons décidé de sortir et de sceller leurs commerces », a-t-il déclaré sur les antennes de la Cameroon radio television (Crtv).
En plus de sceller les commerces, le nouveau maire de Buéa a sommé les tenanciers de payer chacun, la somme de 25 000 FCFA. Ils doivent également signer un engagement de maintenir leurs échoppes ouvertes en tout temps.
Pour ceux qui se demandaient si David Mafani Namange aura le même charisme que son prédécesseur Patrick Ekema, des éléments de réponse leur sont déjà fournis. Car avec cet acte pris, le nouveau maire de Buéa démontre qu’il entend poursuivre avec le combat mené par le défunt Patrick Ekema Esunge.
Liliane N.
Depuis la décision prise par Maurice KAMTO de ne pas prendre part aux élections législatives et municipales de 2020, il y a un grand malaise dans les rangs des militants du MRC. Notamment des militants actifs sur le territoire camerounais. Car ceux-ci avaient joué le tout pour le tout afin de hisser le parti au sommet pour espérer être ces acteurs qui poursuivront le changement espérer dans leurs différentes localités. Ils ont réussi pour la plupart à donner une certaine assise au parti de Maurice KAMTO dans leurs circonscriptions. Au point qu’aujourd’hui, le parti de la renaissance peut revendiquer une victoire volée à la présidentielle. Malheureusement, le président du parti ne leur a pas rendu la chandelle. Il l’a confisquée pour lui.
Ils sont chaque jour un peu plus nombreux ceux qui quittent le MRC. Alors que certains le font sans tambours ni trompettes, il y en a qui le font à grand renfort médiatique. Et très souvent c’est une communication organisée par les nouveaux partis d’accueil qui veulent de la sorte lancer un message d’invitation à d’autres frustrés du MRC qui résistent encore dans les rangs.
Une autre vague de militants du MRC vient de quitter le parti pour rejoindre le MPDR (Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation) du Pr Jean Claude Shanda Tonme. Ils sont près d’une centaine. Essentiellement des membres du parti dans la région de l’Extrême Nord. Parmi eux, le secrétaire départemental pour le Mayo Sanaga du MRC, ABBA Michel Belinga EKORO, mais aussi Ousmaila Oumarou Adji du département du Diamaré.
Les raisons de leur départ du MRC, le manque de considération, l’égoïsme des dirigeants du MRC, l’ingérence de certains membres du bureau national dans tout l’ensemble de la région, la promotion des discours haineux par les dirigeants du MRC… Avec cette autre démission, c’est la région de l’Extrême nord qui échappe complètement au MRC. Il faut rappeler que c’est depuis décembre 2019 que des responsables du MRC dans la région jettent le tablier soit pour rejoindre d’autres formations politiques pour certains, soit pour s’engager dans la société civile pour d’autres.
Hamadou Bachirou démissionne du MRC contre l’avis de Mamadou Mota
Nous le disions dans de précédents articles, le MRC va très mal de l’intérieur. Et le parti n’a pas fini de payer le prix de sa décision de ne pas prendre part aux élections municipales et législatives de 2020. Une décision qui a laissé comme message dans les rangs du parti que c’est la seule ambition du président Maurice KAMTO qui compte. La saignée se poursuit.
Stéphane NZESSEU
L’ancien patron régional des jeunes du MRC pour l’Extrême Nord a pris sur lui d’aller à l’encontre des conseils et orientations à lui données par le 1er Vice-Président du parti et originaire de la région, Mamadou Mota. Le jeune espoir que le cadre du MRC a participé à sa manière à construire, décide de voler de ses propres ailes désormais.
Entré en politique en 2015 à travers le MRC, le jeune Hamadou Bachirou s’est rapidement distingué du milieu des siens. Son engagement et son sens du rassemblement l’a très rapidement placé à la tête de la jeunesse du parti dans la région de l’Extrême Nord. Au cours de plusieurs formations, il va être aguerri sur le plan politique et participera à mobiliser l’Extrême Nord derrière Maurice Kamto durant la présidentielle de 2018.
Au cours de cette folle campagne présidentielle, le jeune Hamadou et ses camarades vont subir des pressions de toutes sortes, mais aussi des propositions des partis d’en face qui souhaitaient fragiliser le MRC. C’est dire que ce n’est pas aujourd’hui qu’il n’y a plus de pression politique particulière que les adversaires du MRC auraient réussi à la séduire. Il est tout simplement déçu.
Il le dit à demi-mots dans sa lettre de démission. « En effet, observant la scène politique et notre démarche politique d’un côté et de l’autre côté, considérant mes ambitions politiques d’une part et d’autre part mes convictions personnelles, j’ai cru qu’il était temps pour moi de me retirer. »
Il a certainement compris que dans la configuration actuelle, le MRC ne travaille que pour une seule personne, un seul homme, le Pr Maurice Kamto. Pour un jeune comme lui, qui a encore beaucoup d’avenir devant lui, sacrifier sa jeune carrière politique pour ne vivre que dans l’ombre du Président du parti n’est pas une bonne option. Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux qui ont du mal à croire aux idéaux du parti.
Avec une certaine expérience sur le champ politique, Hamadou Bachirou sera certainement un nom que nous entendrons à nouveau dans les prochains mois. A titre de rappel, il a été :
Et lorsqu’il évoque Mamadou Mota, il précise « qui ne sera certainement pas content de voir cette lettre, mais dont je suis sûr qu’il comprendra ».
Stéphane NZESSEU
Dans une tribune publiée il y a quelques heures, le journaliste et Doctorant en sciences politiques estime que cette action ne magnifie pas les initiatives républicaines, au contraire elle tend plutôt à créer plus de division.
« J’accuse la Commission de M. Peter Mafany Musongue ?
Depuis quelques jours, un homme jusque là connu comme directeur de publication du très respecté journal L’Oeil du Sahel est porteur d’un projet dénommé « 10 millions de Nordistes ».
Il harangue pour avoir le plus d’adhésions. Il se permet de dire que la partie septentrionale du Cameroun n’est pas ce qu’elle devrait être. C’est normal qu’un Camerounais soucieux de développement interpelle les gouvernants en particulier et les populations en général. Si l’on pose l’hypothèse d’un contrôle citoyen prescrit par un texte du Premier ministre depuis 2013, ce Camerounais est sur un bon combat.
Sauf que, une lecture en filigrane de ses sorties sont une promotion de la division du Cameroun sur la base identitaire « Nordiste ». Qui donne un tel droit à ce Camerounais ?
Au nom de quoi prétendre appeler les Nordistes à se regrouper autour d’un mouvement de 10 millions de personnes ?
Ce Camerounais tient il compte du syncrétisme culturel dans nos familles ?
Veut-il séparer les multiples couples Nordistes comme il les appelle et les autres ?
À ces interrogations, ce Camerounais doit répondre.
Le fruit de ses auditions doit être rendu public. Parce qu’on ne peut pas avoir un journal et en faire la voix de multiples memoranda. À chaque époque. Sauf si c’est le travail d’un maître chanteur. Oui il s’y apparente au final.
Quand il pose la situation de la partie septentrionale du pays, questionne-t-il l’histoire avec cette vaste étendue de terre quasiment difficile à aménager dans le cadre d’un découpage continu comme ce fut le cas sous le tout puissant gouverneur Ousman Mey ?
Si c’est la répartition symbolique du pouvoir qu’il veut mettre au devant de la scène, ce DP se trompe. Parce que depuis 1960, cette partie du pays a tout obtenu. Comme lui d’ailleurs. Je prends un exemple dans la ville de Yaounde qu’il connaît bien.
Aux alentours du lycée Bilingue d’Etoug-Ebe, il y a une zone bien détenu par les ressortissants qu’il appelle Nordistes.
Oui de hauts cadres de l’administration y ont enterré des FCFA sous les yeux des adolescents. Un puissant ministre y a un terrain qui jouxte celui d’une congrégation religieuse. Il y venait souvent et arrosait les jeunes en quête de petit déjeuner les samedis. Oui… C’est le mode de gouvernement depuis 1960… les gouvernants nourrissent les Camerounais à la petite semaine.
Lorsque ce DP revendique le regroupement de ce qu’il appelle Nordistes qui est-il ?
Questionne-t-il la gouvernance des deux hommes connus comme président de la République ?
Si c’est ce qu’il fait, il se trompe. Parce qu’entre 1960 et 1982, les Camerounais ont subi comme ils subissent aujourd’hui. C’est bien le premier président du Cameroun qui a lancé le slogan « Rigueur et moralisation » constatant le pillage des caisses de l’Etat.
Le second président de la République n’a fait que récupérer pour témoigner la poursuite du système de gouvernement. C’est donc un bis Repetita. À la seule différence que si ce DP qui appelle 10 millions de Nordistes l’avait fait entre 1960 et 1982, il n’aurait pas eu un sort différent de celui infligé au Dr. Ossende Afana. Oui c’est la seule différence.
En l’absence d’une répression barbare comme celle de 1960 à 1982, si la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme le Multiculturalisme fonctionne elle doit se saisir de cette affaire « 10 millions de Nordistes ». Le plus tôt serait le mieux…
Oui au Syncrétisme culturel.
Oui au développement intégral du Cameroun ».
N.R.M
C’est une information puisée à bonne source qui annonce la tenue du Salon international de l’artisanat du Cameroun (Siarc) en date du 27 novembre au 06 décembre 2020. Moment par excellence pour la promotion de l’art local du Cameroun sous les auspices du ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), initialement renvoyée à une date ultérieure pour cause du coronavirus.
C’est un grand rendez-vous du donner et du recevoir dans le secteur de l’Art camerounais qui est annoncé. Initialement prévu du 07 au 16 mai 2020, puis reporté à une date ultérieure compte tenu de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19, l’édition du SIARC 2020 aura finalement lieu du 27 novembre au 06 décembre 2020.
Le fil conducteur de cette septième édition est : « redynamisation du système de commercialisation des produits artisanaux et conquête des marchés extérieurs ». Une vitrine pour les acteurs du secteur de l’artisanat à travers cette thématique de vendre l’image de marque des produits artisanaux du Cameroun sous la bannière du ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat.
Vont meubler cet évènement des activités articulées autour de conférences-débats, des exhibitions professionnelles, d’ateliers d’acquisition de compétences, de rencontre B₂B, la sélection des meilleurs artisans et remise des prix, d’espaces gastronomiques et autres animations culturelles.
De sources internes au Minpmeesa, le SIARC est décrit comme un rendez-vous biennal de promotion, de commercialisation, de formation et d’échange. Il est le couronnement d’un long processus d’identification et de sélection des meilleures œuvres qui commence dans les communes, se poursuit lors des salons départementaux et se termine par les salons régionaux d’où sont sélectionnées les œuvres qui représenteront la diversité artisanale du Cameroun. Le SIARC met ensemble durant une dizaine de jours, les artisans et promoteurs des entreprises artisanales venues des quatre coins du Cameroun, les experts divers, les chercheurs, les annonceurs, les responsables des administrations publiques et privées, les médias.
Innocent D H
Alors que les déclarations et témoignages des athlètes et autres dirigeants meublent la toile et les conversations depuis quelques jours, le président de la fédération Camerounaise de karaté décide de donner sa version des faits
Une mise au point faite à travers une vidéo...
« Depuis un certain temps, nous suivons à travers les réseaux sociaux animés par Alex Sindem, qui vit aux Etats – Unis, ancienne capitaine de l’équipe du Cameroun, candidat à plusieurs élections, et candidat à l’élection de cette année, un post qui parle de dépravation de mœurs au sein de la fédération Camerounaise de karaté…
Les enfants sont montés créneau pour dire qu’ils revendiquent les primes, ils ont remis sur le devant de la scène, des affaires de dépravations de mœurs qui remontent à plusieurs années en arrière…
Je fais cette vidéo afin de rassurer tous les karatékas, tous les sympathisants, toute la grande famille du karaté Camerounais que
Premièrement, en tant que président de cette fédération que je gère depuis dix ans, que je n’ai jamais, que je ne poserais jamais des actes odieux, des actes qui amènent l’homme à une dégradation.
Au sein de la fédération, nous avons des objectifs ; d’abord la Nation au niveau national, au niveau international et plus. Nous sommes partis de zéro au niveau de l’Afrique Central pour être numéro 1.
Nous sommes partis de zéro au niveau de l’Afrique toute entière pour être dans le top 5. Nous avons pris part à trois jeux africains et à chaque fois, nous avons remporté au moins une médaille d’or.
Ca démontre tout simplement aujourd’hui que le Cameroun rivalise avec tous les pays africains, je peux même dire tous les pays du monde.
Donc ce genre de dépravation, je ne les connais pas, moi en tant que président de la fédération Camerounaise de karaté.
J’ai eu à dénoncer une fois, nous étions en 2016 au Maroc, j’ai interpellé l’un de mes athlètes parce que je me suis rendu compte qu’il y’avait beaucoup d’affinités entre les athlètes et plus tard, on me dira que beaucoup d’athlètes sont en couple, sont mariés mais je n’avais jamais été au courant, cela n’a jamais affecté les résultats au sein de la fédération, cela n’a jamais créé autant de problèmes que ceux qui existent en ce moment.
Je tiens donc à rassurer tout le monde et dire qu’au sein de la fédération Camerounaise de karaté, certaines personnes peuvent avoir des comportements mais, si je suis moi, en tant que président de cette fédération, au courant, informé d’un certain comportement déviant allant dans ce sens, pour dégrader un être humain, je vous assure que je vais durement sévir. Je n’aurais aucun sentiment de pitié.
Au sein de la fédération, nous essayons, autant que nous pouvons, de faire notre sport, de faire notre karaté, dans la dignité, dans l’honneur, dans le strict respect, non seulement des Institutions, mais pour le respect moral… ».
N.R.M
Ils sont près d’une centaine, ces enseignants de l’Education de base qui ont investi la devanture des services du Premier Ministre à Yaoundé ce 15 juillet 2020. Brandissant pancartes, ils demandent leur intégration immédiate dans une opération de contractualisation sur haute instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya.
Sur les pancartes brandies par les grévistes se laissent lire le but de leur manifestation. On aperçoit à juste titre le message dont la teneur suit : « le collectif demande d’être recruté, dans la première opération du programme de contractualisation des instituteurs. Pourquoi tant de mépris pour la base, tous sont passés par nous ».
Réunis au sein d’un collectif, ces instituteurs disent dénoncer les irrégularités qui entachent le choix des personnes retenues dans le cadre du premier recrutement de 3 000 instituteurs. Il s’agit de la prise en charge du critère d’âge. En effet, le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa avait indiqué que la priorité devait être accordée aux enseignants les plus âgés et les plus expérimentés. Des critères qui n’ont pas été totalement pris en compte, estiment les grévistes.
Pourtant, le 17 juin 2020, le Ministre de l’éducation de Base, Laurent Serge Etoundi avait informé par le biais d’un communiqué qu’il a reçu les instituteurs « frustrés ». Le membre du gouvernement mentionnait alors dans le document concerné être « amplement revenu sur les détails qui ont prévalu dans le processus de recrutement, afin que nul n’en ignore ». Il fait d’ailleurs l’annonce selon laquelle, le processus de recrutement de 12 000 instituteurs commencé en 2019 doit se poursuivre.
Précisons qu’avant cette manifestation devant les services du premier ministre, pour les mêmes causes, le collectif de ces enseignants avait bien avant manifesté devant la délégation régionale de l’éducation de base du Centre à Yaoundé, puis du ministère de tutelle.
Innocent D H
Le syndicaliste spécialiste du secteur de l’électricité au Cameroun fait cette déclaration sur les antennes de Amplitude FM, une radio émettant à Yaoundé. Il est catégorique, la société ACTIS qui manage la distribution de l’énergie électrique serait sur le point de partir en catimini du Cameroun.
Pour le patron du SYNDOPTRE, ACTIS va quitter le Cameroun dans les prochains jours. Ce qui retient encore cette entreprise sur notre sol, c’est la construction du grand MALL DE DOUALA. Un hypermarché situé à un jet de pierre de l’aéroport international de Douala. Jean Yves Ngono affirme d’ailleurs que l’entreprise ACTIS se sert des 200 milliards récemment versés par l’Etat comme une partie de la dette de celui-ci à ENEO, pour parachever le chantier de construction de ce grand espace commercial. Il s’agirait donc de la porte de sortie que s’aménage ACTIS avant de quitter officiellement la gestion de l’électricité du Cameroun.
La principale raison du départ d’ENEO ACTIS, c’est la grande difficulté qu’il y a à gérer le secteur dans notre pays. Le syndicaliste rappelle que le top management de cette entreprise a obtenu la concession d’ENEO avec un passif s’élevant à plus de 1.000 milliards de fcfa. Parmi les dettes qui plombent le fonctionnement de ENEO, celles dues aux entreprises sous-traitantes pour la plupart chargées de relever les indexes sur les compteurs, mais aussi pour la petite maintenance sur les équipements des petits consommateurs.
L’annonce de la volonté pour ACTIS de quitter le Cameroun date de juillet 2019. Il nous souvient que le 05 juillet 2019, Jeune Afrique Business faisait déjà savoir qu’ACTIS recherchait sur le marché une entreprise pour reprendre ENEO Cameroun S.A. Il s’avère donc aujourd’hui que ACTIS s’est suffisamment préparé pour prendre la clé des champs.
Difficile de savoir si à cette date elle a trouvé un repreneur pour ses 56% de part. Mais selon, le syndicaliste, c’est EDC (Electricity Developpement Corporation) qui est annoncé pour reprendre la gestion d’ENEO. Visiblement aucune entreprise ne veut une société criblée d’autant de dettes. De plus, les stratégies mises en place jusqu’ici par ENEO pour prélever le maximum d’argent dans les poches des camerounais pour se financer ont reçu le blocus de l’ART.
Il n’y a pas assez d’électricité à vendre. Et les plus gros utilisateurs dont l’Etat, ne payent pas leurs factures. Un environnement qui ne permet pas à ACTIS de se faire suffisamment de bénéfice au Cameroun. Si on ajoute la création récente de la SONATREL qui lui retire le marché juteux du transport de l’électricité, on peut comprendre aisément pourquoi ACTIS préfère faire du commerce dans son MALL DE DOUALA.
Stéphane NZESSEU
Ce sont les informations détaillées contenues dans la fiche de renseignement pour la célébration d’un mariage. Pour que le mariage soit célébré au sein de l’archidiocèse, les époux et leurs témoins doivent débourser environ 253.000 FCFA, uniquement pour recevoir la bénédiction nuptiale. Comment comprendre que la bénédiction de Dieu soit aussi onéreuse ?
Les montants exigés par l’Archidiocèse se déclinent en trois ensembles. Les droits de l’Eglise à verser par les mariés, les droits de l’Eglise à verser par les témoins et les frais à verser aux chorales qui vont accompagner la cérémonie de bénédiction nuptiale. En sus, l’Archidiocèse peut mettre à la disposition des mariés les services d’une décoratrice qui va elle aussi fixer son prix qui n’est pas des moindres.
« La maison de Dieu » exige des jeunes mariés 100.000 fcfa à verser à la paroisse comme frais pour la bénédiction proprement dite. On appelle ça le « Casuel mariage pour les futurs époux ». Après avoir versé ce montant, les futurs conjoints doivent impérativement payer le « Denier du culte des époux » qui s’élève à 14.000 fcfa. Il est précisé que cet argent ira dans les caisses de la procure. Il est également attendu des mariés un « Denier de construction » qui est une contribution aux chantiers en cours au sein de l’Archidiocèse, d’un montant de 10.000 fcfa. Pour la paroisse à nouveau, le couple doit verser le « Casuel baptême » de 5.000 fcfa, le « Casuel communion » qui est de 2.000 fcfa et une somme de 3.000 fcfa qui est ajoutée et destinée aux poches de l’Evêque en personne.
Une fois que les époux ont versé les montants exigés, vient le tour des témoins qui accompagnent les futurs mariés. Ils doivent verser le denier du culte d’un montant de 14.000 fcfa et le denier de construction à raison de 2.500 fcfa par témoins, soit 5.000 fcfa. Pour clore cette page, les futurs époux ont le choix entre plusieurs chorales pour animer le culte de la bénédiction. Quelle que soit la chorale, il leur faut préparer une somme de 100.000 fcfa.
Comme il faut que tout soit beau, les mariés ont le choix entre les décoratrices que propose l’Eglise. Nous avons contacté l'une d'entre elles qui nous a fait savoir que les prix varient selon le niveau de décoration et les outils utilisés. Mais il faut préparer un minimum de 250.000 fcfa pour les tapis, les fleurs, les sièges des conjoints, les voiles, la haie d’honneur et d’autres éléments de base dans la décoration. Aussi, une partie de cet argent est reversée dans les caisses de l’Eglise qui leur permet ainsi de gagner des marchés.
Pour voir son mariage être béni au sein de l’Archidiocèse de Yaoundé, il faut au bas mot 253.000 fcfa, sinon 500.000 fcfa.
Pour la charité, repassez demain !
Stéphane NZESSEU
Ce sont les informations détaillées contenues dans la fiche de renseignement pour la célébration d’un mariage. Pour que le mariage soit célébré au sein de l’archidiocèse, les époux et leurs témoins doivent débourser environ 253.000 FCFA, uniquement pour recevoir la bénédiction nuptiale. Comment comprendre que la bénédiction de Dieu est aussi onéreuse ?
les montants exigés par l’Archidiocèse se déclinent en trois ensembles. Les droits de l’Eglise à verser par les mariés, les droits de l’Eglise à verser par les témoins et les frais à verser aux chorales qui vont accompagner la cérémonie de bénédiction nuptiale. En sus, l’Archidiocèse peut mettre à la disposition des mariés les services d’une décoratrice qui va elle aussi fixer son prix qui n’est pas des moindres.
« La maison de Dieu » exige des jeunes mariés 100.000 fcfa à verser à la paroisse comme frais pour la bénédiction proprement dite. On appelle ça le « Casuel mariage pour les futurs époux ». Après avoir versé ce montant, les futurs conjoints doivent impérativement payer le « Denier du culte des époux » qui s’élève à 14.000 fcfa. Il est précisé que cet argent ira dans les caisses de la procure. Il est également attendu des mariés un « Denier de construction » qui est une contribution aux chantiers en cours au sein de l’Archidiocèse, d’un montant de 10.000 fcfa. Pour la paroisse à nouveau, le couple doit verser le « Casuel baptême » de 5.000 fcfa, le « Casuel communion » qui est de 2.000 fcfa et une somme de 3.000 fcfa qui est ajoutée et destinée aux poches de l’Evêque en personne.
Une fois que les époux ont versé les montants exigés, vient le tour des témoins qui accompagnent les futurs mariés. Eux au moins, ils n’ont pas grand-chose à payer. Juste le denier du culte d’un montant de 14.000 fcfa et le denier de construction à raison de 2.500 fcfa par témoins, soit 5.000 fcfa. Et pour clore cette page, les futurs époux ont le choix entre plusieurs chorales pour animer le culte de la bénédiction. Quelle que soit la chorale, il leur faut préparer une somme de 100.000 fcfa. Comme il faut que tout soit beau, les mariés ont le choix entre les décoratrices que propose l’Eglise. Une d’entre elle que nous avons contacté nous faut savoir que les prix varient selon le niveau de décoration et les outils utilisés. Mais il faut préparer un minimum de 250.000 fcfa pour les tapis, les fleurs, les sièges des conjoints, les voiles, la haie d’honneur et d’autres éléments de base dans la décoration. Aussi, une partie de cet argent est reversée dans les caisses de l’Eglise qui leur permet ainsi de gagner des marchés.
Pour voir son mariage être bénit au sein de l’Archidiocèse de Yaoundé, il faut au bas mot 253.000 fcfa, sinon 500.000 fcfa.
Pour la charité, repassez demain !
Stéphane NZESSEU
Dans une tribune qu’il vient de faire parvenir à la rédaction de Agence Cameroun Presse, l’enseignant de l’ESSTIC questionne le véritable sens qu’on devrait donner au concept de politique. En égrainant les mots et les maux imputés à ce concept dans notre environnement, le leader du Foiisme politique espère rompre le chapelet d'incompréhension de cette activité noble, l’activité politique. Pour lui, c’est une aberration que de considérer la politique comme « l’art du tordu et du faux ». Le Dr olivier BILE signe…
« Quelle aberration ! Je reste convaincu que nous avons été envoyés à la "démocratisation" par Mitterrand sans que ni les masses populaires, ni l'élite dirigeante n'ait été éduquée minimalement sur la signification même des concepts de politique et de démocratie. C'est une vraie catastrophe car on entend tout et n'importe quoi sur ces notions essentielles pour le progrès des peuples. Il est profondément navrant de remarquer ce que signifie l'expression : ne me fais la politique dans toutes nos langues. Et c'est des millions de gens qui entretiennent ces conceptions erronées de la politique chez nous.
Posons-nous juste une seule question: si la politique n'est que l'art du faux et du tordu, que devrait on en attendre du point de vue développement des sociétés ? Si la politique doit être ce que ces gens disent, nous n'aurions strictement rien à reprocher aux dirigeants comme ceux de chez nous ou d'ailleurs qui excellent dans la corruption et des bilans calamiteux. On devrait tous se taire et apprécier l'art du dribble politique quotidien.
Non, ça me révulse de lire de telles choses.
La politique, disons-le clairement est l'art ou la science du gouvernement des ressources. Qu'elles soient humaines, financières, matérielles ou organisationnelles. A l'échelle d'un foyer, d'une organisation de toute nature, on fait de la politique à travers les choix de gestion accomplis par les dirigeants. Dans la vie publique, on parle de politiques publiques à formuler ou mener en vue d’un certain type de résultat. La politique peut ainsi être vertueuse et intègre ou alors malhonnête et portée vers le faux et juste la manipulation. Ces deux chemins s'imposent toujours à l'acteur politique dans ses choix. Et quand ces choix sont orientés vers la deuxième option à savoir celle du faux et des mains sales, cela produit des pays comme les nôtres ou la vie devient truffée d'aberrations et de souffrances de toute nature. Si nous intégrons que c'est ainsi que la politique doit être, alors ne soyons pas surpris du sort et du destin qui sont nôtres.
Mais là où les peuples conçoivent que politique doit signifier autre chose allant dans le sens de l'intégrité des dirigeants, ce qui va dans le sens du modèle foiiste différent des conceptions courantes de la politique, alors on peut espérer accéder à une société harmonieuse, promotrice de nobles valeurs menant au progrès, au bien être inclusif pour le plus grand nombre et la prospérité. C'est ce que les acteurs politiques de la tradition démocrate chrétienne ont promu en Europe au milieu du 20e siècle. C'est la voie que d'autres États intègres ont adopté pour offrir de belles perspectives de vie à leurs peuples.
C'est le choix historique de faire selon l'orientation du bien ou du mal. Allons voir le comportement des politiques en Europe du nord ou dans certains pays d'Asie. Exemplarité et intégrité y sont de mise même si je reconnais que la perfection ne peut être humaine. Mais de grâce, arrêtons de répandre pour le malheur de notre jeunesse des idées fausses et nocives selon lesquelles on ne peut être intègre ou honnête en politique. Ce que nous vivons et avons connu depuis toujours ne peut être établi comme règle. Au demeurant, l'épervier n'aurait pas envoyé autant de monde à kondengui si le sens de la politique était compatible avec cette idée de filouterie au quotidien.
A chacun de choisir son option et sa philosophie politique. La mienne est plus que jamais connue. »
Par Stéphane NZESSEU
Célestin Tabouli Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, sollicite le déploiement du Bataillon d’intervention rapide dans le département du Mayo-Danay, situé dans la région de l’Extrême-Nord.
A en croire le nouveau Député fraîchement entré à l’Assemblée nationale, l’insécurité met déjà en péril les habitants des quatre arrondissements, qui composent le département du Mayo-Danay, à l’Extrême-Nord du Cameroun. Pour l’élu du peuple, il y a lieu de s’inquiéter vu ce qui se passe dans les arrondissements de Datchéka, Kalfou, Karhay et Tchibali. C’est cette inquiétude qui justifie la correspondance qu’il a adressée à Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef).
Dans cette correspondance dont l’objet est «Montée de l’insécurité dans le Mayo-Danay Sud», le Député Célestin Tabouli demande au Mindef d’envoyer le Bataillon d’intervention rapide (Bir) pour sécuriser le département suscité. Les éléments du Bir doivent être déployés dans les chefs-lieux des quatre arrondissements susmentionnés.
Le parlementaire du Rdpc raconte que le dernier cas d’insécurité enregistré remonte à la nuit du 9 juillet 2020. Il affirme que les bandits auteurs des agressions et vols au Mayo-Danay Sud ont particulièrement pris comme cible des hommes nantis. «Ces hors la loi, ciblent nuitamment des citoyens quelques peu fortunés pour s’introduire avec effraction dans les domiciles et les dépouiller de leurs biens. La dernière victime en date est le commerçant Bagamla dit «La santé» de Doukoula qui a reçu la visite de onze brigands armés en cette nuit du 9 juillet 2020 qui, en plus des coups de machette qu’ils lui ont assené, ont emporté une somme de quatre millions de nos FCFA d’après les témoignages recueillis sur les lieux», a-t-il écrit.
L’Honorable Célestin Tabouli indique qu’il y a urgence d’agir. Parce que l’insécurité qui prend des proportions inquiétantes dans les quatre arrondissements mentionnés, a fait perdre le sommeil aux populations.
Liliane N.