Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale pense que tous ses concitoyens doivent prétendre à accéder à la Présidence de la République.
C’est l’une des déclarations phares que Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) a faites dimanche 19 juillet 2020, sur le plateau du programme “Face à l’actu” de la chaîne de télévision Stv. «L’objectif du Pcrn est connu, je dois être élu Président du Cameroun à la prochaine Présidentielle, c’est une prétention légitime que tout camerounais devrait avoir», a déclaré le Député.
C’est donc pour atteindre cet objectif, que Cabral Libii et sa formation politique répondent toujours présents à chaque rendez-vous électoral. «À chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter», a-t-il ajouté. D’ailleurs le député pense que son parti se positionne bien pour être le premier des formations politiques du pays. «Le Pcrn par le travail a la prétention d’être le parti politique leader au Cameroun», a-t-il déclaré.
Les ambitions de Cabral Libii sont largement partagés par les militants du Pcrn. L’un d’entre eux appelé Ange Toueli réjouit des déclarations de son président de parti, a indiqué que le peuple camerounais sera tenu informé de ce qu’il pourrait survenir. «Le Pcrn va diriger le Cameroun. Le peuple souverain sera informé tôt des actions et rapidement ajustements, corrections et réorientations pourront s’opérer. Une Gouvernance participative et performante!», a écrit le cadre du Pcrn.
Liliane N.
Cette accusation est celle d’un certain Bashirou Mamuda. Un ancien partenaire d’affaires de Jean Pierre Amougou Belinga, le Président Directeur Général de Visions 4 télévision. Dans une bande sonore en circulation sur les réseaux sociaux, le concessionnaire automobile fait le déballage d’une mafia qui ne dit pas son nom.
Dans la bande sonore en question, on peut entendre Mr Bashirou Mamuda dire : « Je dis et je réaffirme que Amougou a quelqu’un à Vision 4 qu’il fait imiter la voix du Président de la République. Cette personne, tenez-vous tranquille, c’est Major Asse. Il appelle des ministres se passant pour Paul BIYA, pour demander à ces ministres de donner tel ou tel marché à Amougou. (…) J’ai des preuves. Je donnerai les noms de ces ministres qu’il a appelé pour donner des marchés à Amougou faisant croire que c’est le Président Paul BIYA… »
Des accusations graves à l’endroit du présentateur de l’émission « Women’s Stories » sur la télévision panafricaine. Selon cet ancien collaborateur du PDG de Vision 4, ce dernier a mis en place au sein de sa structure une industrie pour le trafic d’influence en direction des ministres de la république. Le stratagème consiste à faire appeler les patrons des départements ministériels à des heures tardives par cet humoriste qui imite la voix du chef de l’Etat ; l’objectif, faire comprendre à ces personnes qu’ils ont intérêts à donner certains marchés au patron de Vision 4. Ces ministres qui se voyaient être honoré d’être appelé par le grand patron obéissaient sans se poser plus de questions. Ce qui a pour conséquence non seulement d’enrichir de manière fulgurante le magnat des médias, mais davantage d’installer un sentiment de crainte très poussée de la personne dans les couloirs de l’administration camerounaise. Les ministres qui ne rencontrent presque jamais ont alors le sentiment que Amougou Belinga est très écouté par le Nnom Ngui’i.
Or d’après le dénonciateur, Mr Bashirou Mamuda, le PDG n’a aucun contact avec le Président de la République. Certaines mauvaises langues soupçonnent même qu’il soit un ennemi prononcé du Secrétaire Général à la présidence de la République, le ministre Ferdinand Ngo Ngo. Toujours selon les déclarations de cet ancien partenaire de Mr Amougou Belinga, ce dernier aurait mis dans des véhicules de certains ministres régulièrement invités sur sa télévision, des dispositifs de tracking et d’écoute devant servir à d’éventuels chantages. Mr Bashirou annonce encore des déclarations plus incendiaires sur le patron du groupe l’Anecdote. Mais la question que tout le monde se pose est celle de savoir si la justice s’intéressera à ces affaires.
Stéphane NZESSEU
C’est le résultat d’une opération menée dans la région du Nord-Ouest par près de 450 hommes sous les auspices du colonel Charles Alain Matiang. Parmi les séparatistes tombés, le « général Okoro » qui commandait un groupe à Pinyin, le « général bush » a quant à lui été fait prisonnier. L’armée camerounaise a également pu mettre la main sur le matériel de guerre des groupes sécessionnistes.
De retour d’une opération de quelques jours dans les environs des localités de Awing ; Pinyin, Santa et Bamendakwe dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, le colonel Charles Alain Matiang et ses hommes de la 51ème Brigade d’infanterie motorisée ont été officiellement reçu par le général de Brigade Valère Nka.
La mission a conduit les 450 hommes de l’armée camerounaise dans les camps sécessionnistes de ces localités. Au cours de l’opération, une quinzaine de séparatistes armés tués parmi lesquels, le « général Okoro » qui commandait un groupe à Pinyin. Quant au « général Bush », il a été fait prisonnier.
Les hommes du colonel Matiang qui ont mobilisé une trentaine de véhicules, ont aussi mis la main sur le matériel de guerre des groupes sécessionnistes. Dans les détails, il s’agit principalement de motos, de conteneurs de carburant illicite, de générateurs, de câbles électriques, de bouteilles de gaz, de fétiches, de la poudre à canon, des treillis, une tronçonneuse, des sacs de marijuana, un fusil automatique AK, des téléphones portables utilisés pour faire exploser des engins improvisés et des moissonneuses-batteuses.
L’on apprend également que grâce à cette opération, 22 vaches appartenant au sénateur Achidi Achu, ancien premier ministre ont été reprises. Des vaches qui avaient été saisies par les séparatistes et à Ashong par Batibo.
Indiquons que dans cette zone, les attaques séparatistes étaient déjà devenues routinières notamment sur l’axe Bafoussam-Bamenda avec un point critique entre Babadjou et Santa. L’on se rappelle, sur cette route plusieurs convois militaires ont été attaquées et le 04 juillet dernier, ces sécessionnistes ont intercepté et brûlé un camion des Brasseries du Cameroun. Plus récemment le 11 juillet, ils ont attaqué la brigade de gendarmerie de Bamendakwe, dans l’intervalle, une autre attaque contre un convoi de la police tue un officier et blesse cinq autres.
Innocent D H
Les manœuvres ont été mises à nues par l’activiste Boris Bertolt. Des séries de captures d’écrans présentant des conversations entre la Présidente du Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) et un autre membre du Conseil d’Administration, Mr Kaldjob Simon. Des échanges qui tournent autour de deux recrutements à raison de 5 millions de Fcfa à débourser par candidat.
C’est un scandale sui a certes des précédents dans l’administration camerounaise, mais cette fois, la déception est trop grande. Qui aurait cru que celle qui milite depuis de nombreuses années pour « more Women In Politics », plus de femmes en politique soit finalement de la même couture que ceux qui croquent à belles dents la fortune publique et qui mettent en place des stratégies pour pérenniser la corruption dans les recrutements au sein des administrations publiques. Des conversations par messagerie qui semblent confirmer la thèse de recrutement villageois au sein de l’ART. Qui aujourd’hui peut douter que même la célèbre journaliste Carole YEMELONG a été propulsé par les mêmes moyens frauduleux à la tête de la cellule de communication de l’ART.
Dans les conversations en circulation sur les réseaux sociaux, l’enseignante de droit dans les universités du Cameroun appelle de son collaborateur Mr Simon Kaldjob, à ne pas la « prendre pour un enfant ». Et pour cause, elle attend depuis que ce dernier lui achemine les 10 millions venant de deux candidats qui payent chacun 5 millions pour être recrutés au sein de l’ART. Le problème c’est qu’il y a un candidat qui ne peut donner que 4 millions de fcfa et demande un moratoire de 24 heures pour verser le million manquant. Ce qui ne plaît pas à Madame la Présidente du Conseil d’Administration qui est très pressée de mettre sur la table du Directeur Général deux noms de jeunes cadres qui devaient être nommés sans que leurs compétences ne soient vérifiées au préalable. Quelle catastrophe !!!
Cette mise à nue de ce travers vient simplement fournir au grand public les preuves d’une pratique qui est courante dans les couloirs des entreprises d’Etat du Cameroun. Malheureusement comme ce sont des manœuvres sous cape, il était toujours difficile de prouver l’existence de ce phénomène. Et que ce soit Justine Diffo qui vient juste d’être mis à ce poste par le Chef de l’Etat qui se livre à de telles manœuvres, c’est dire combien le mal est profond.
Stéphane NZESSEU
L’accord de coopération va établir les modalités de coordination et d’actions communes en matières de défense et de sécurité transfrontalière entre la République de Guinée équatoriale et la République du Cameroun.
Les échanges entamés au Cameroun le mois dernier entre la Guinée équatoriale et notre pays vont se poursuivre sur la terre du Président Théodoro Obiang Nguéma. Un communiqué de Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) révèle qu’il aura une réunion de concertation avec son homologue équato guinéen ce lundi 20 juillet 2020 et demain mardi. La réunion sera marquée par la signature de L’accord de coopération sur les modalités de coordination et d’actions communes en matières de défense et de sécurité transfrontalière entre la République de Guinée équatoriale et la République du Cameroun. La concertation va également permettre de parachever les concertations avec la partie équato guinéenne. Le Mindef conduit donc une délégation composée naturellement de Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures et du Général du corps d’Armées René Claude Meka, chef d’État-major des d’armées.
Rappel
Lors des premières concertations qui se sont déroulées au Cameroun Joseph Beti Assomo le Mindef, avait fait savoir que le voeu de notre pays est de «voir la coopération bilatérale dans le domaine de la défense se muer en modèle». Le patron de la Défense au Cameroun avait rassuré sur «la disponibilité des Forces de défense et de sécurité camerounaises à soutenir toutes les initiatives bilatérales et sous régionales en faveur de la paix et de la sécurité commune… ». Du côté de la Guinée équatoriale, le patron de la Défense de ce pays voisin au nôtre avait émis le voeu que «le processus d’affermissement des relations et des échanges transfrontaliers puissent bénéficier d’un climat de confiance mutuelle consolidé».
Il convient de souligner que toutes ces concertations ont eu lieu sous l’instruction des deux Chefs d’Etat Paul Biya et Théodoro Obiang Nguéma Mbatsogo.
Liliane N.
L’assurance a été donnée ce Lundi par Bruno le Maire – ministre français de l’Economie : « C’est une obligation pour l’Etat parce que c’est sa propriété, c’est une obligation parce que c’est notre culture, donc nous répondrons présents », a-t-il encore dit, rappelant que le Premier ministre s’était rendu samedi sur place.
Reconstruire le grand orgue détruit
L’incendie a été découvert samedi matin par des passants, qui ont vu des flammes sortir de la rosace de la façade de la cathédrale. Il a été circonscrit peu avant 10 heures par les sapeurs-pompiers. Selon le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès, il y a eu « trois points de feu distincts » à l’intérieur de la cathédrale, « à une distance conséquente les uns des autres »
Le foyer principal a touché le grand orgue situé au niveau de la façade occidentale, à l’entrée de la cathédrale. Les deux autres sont situés de l’autre côté de la cathédrale, l’un à droite de la nef, l’autre à gauche de l’autel. Cet orgue était installé sur une plateforme érigée en 1620, à laquelle on accède par un escalier de 66 marches.
Le grand orgue, qui datait de 1621, avait survécu à l’incendie de 1972, provoqué par le chalumeau d’un couvreur. La cathédrale avait rouvert au culte en 1985.
Dès samedi, la Fondation du Patrimoine a de son côté lancé une souscription pour reconstruire le grand orgue de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Ce lundi, plus de 28.000 euros ont déjà été récoltés.
Erreur sur le suspect
Tandis que les journalistes attendaient une déclaration dimanche vers 13h de l’avocat du bénévole du diocèse de Nantes, placé en garde à vue la veille, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, le présentateur de nos confrères de CNews, Patrice Boisfer a interrompu le duplex avec un infectiologue. Il propose aux téléspectateurs de retrouver « l’individu qui a été interpellé » et qui, selon la chaîne, venait d’être libéré.
Chargé de fermer la cathédrale
L’homme, plongé dans l’incompréhension, reste silencieux devant les micros. « Je pense que peut-être, ce n’est pas la bonne personne », a souligné un journaliste avant que Patrice Boisfer ne reprenne l’antenne. « Voilà, on retournera du côté de Nantes pour voir ce qui se passe au niveau de ce commissariat », a poursuivi le présentateur.
Le bénévole a finalement été remis en liberté dimanche soir. Il « était chargé de fermer la cathédrale vendredi soir et les enquêteurs voulaient préciser certains éléments de l’emploi du temps de cette personne », a expliqué dimanche Pierre Sennès, procureur de la République de Nantes.
N.R.M
C’est le sujet principal développé lors de la réunion présidée en fin de semaine dernière, par Mounouna Foutsou – Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique en présence des représentants des agences du système des Nations Unies
Bien que la pandémie qui sévit actuellement a quelque peu entraîné le ralentissement de cette initiative lancée le 09 Décembre 2019, le travail selon le membre du gouvernement, se poursuit en toute quiétude à l’instar de cette rencontre qui avait comme objectif majeur : « De réévaluer un peu la situation de l’initiative Youth Connekt Cameroon, qui a suscité un engouement certain au niveau de la jeunesse Camerounaise…Mais aussi de prendre acte de la finalisation du document d’implémentation avec la participation de tous les partenaires, ce d’autant plus que chacun a été invité à prendre position pour un produit, pour une activité, sur un axe… ».
Un point de vue que partage Siti Batoul Oussein - Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Cameroun : « Cette réunion nous a permis de réaffirmer les engagements des uns et des autres et, de voir comment intégrer l’initiative Youth Connekt Cameroon dans le programme par exemple de coopération du système des Nations Unies Cameroun qui est en cours d’élaboration à partir de 2021 ».
Rien ne va concrètement changer
C’est l’assurance apportée par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique qui a toutefois laissé entendre que « l’accent sera beaucoup plus mis sur les connections des jeunes, via les plateformes par rapport aux activités mobilisatrices en présentiel ».
Les nombreuses prises de paroles qui ont émaillé cette énième rencontre de Yaoundé et qui constitue peut être le dernier tournant avant la signature du document ont toutes convergé vers ce but.
Il est important de relever que toutes les autres réunions se sont déroulées sur l’ensemble du triangle national, avec différents acteurs et partenaires au développement. Les recommandations à chaque étape, ont permis de contextualisé ce programme qui est né en 2012 au Rwanda, afin qu’il réponde aux besoins de la jeunesse Camerounaise.
Youth Conneck Cameroon s’inscrit dans le volet consacré à l’insertion socio économique du « fer de lance » de cette nation, leur autonomisation et leur participation concrète au développement économique du Vert – Rouge – Jaune national.
Résorber le chômage
Il faut dire qu’ils sont de plus en plus nombreux, ces jeunes qui envisagent de choisir l'entrepreneuriat comme voie de sortie face à ce chômage qui semble perdurer. Ils ont pris conscience que l’on peut aisément et honnêtement gagner sa vie, sans forcément s’installer derrière un bureau administratif et, Youth Connekt Cameroon comme de nombreux autres projets, mis en place par le Gouvernement Camerounais, même si ce dernier ne communique pas trop à propos, leur offre cette opportunité.
Nicole Ricci Minyem
Alors que le ton monte et que la situation de ces précurseurs de l’éducation inquiète de plus en plus, le parti dirigé par le professeur Maurice Kamto a tenu a dira sa façon dépenser, afin que ceux qui sont au niveau de la sphère décisionnelle prenne leur responsabilité.
A travers ce ton caustique qui lui est reconnu, le président du Mrc croit savoir que : « Comme dans plusieurs cas de recrutement menés par le régime en place, ce recrutement des instituteurs a été entaché de multiples irrégularités...
Selon des candidats non retenus, la commission de recrutement n'aurait pas tenu compte des principaux critères devant guider son travail, à savoir: L'âge du candidat et l'ancienneté du diplôme requis. Le processus de recrutement serait marqué également par la fraude, la corruption et le favoritisme...
Le MRC déplore que le secteur de l’éducation ait perdu, au fil des temps, son rayonnement dans notre pays, du fait de ces pratiques dont s’accommode ce régime de prévaricateurs du mépris dont font l'objet des enseignants en général et ceux de la maternelle et du primaire en particulier».
Dans le communiqué qu’il a signé et rendu public ce Lundi, le chef de fil du parti de l’opposition interpelle le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et pose certaines exigences
« Devant la gravité des accusations, la détresse des jeunes Camerounais concernés et l'indifférence du ministère de tutelle, le Mrc appelle l'attention du Premier Ministre sur leur situation et l'exhorte à recevoir les protestataires, à instruire l'ouverture d'une enquête pour établir les responsabilités afin de prendre les sanctions administratives appropriées, sans préjudice, le cas échéant, des poursuites judiciaires contre les auteurs des actes répréhensibles.
Les actes de fraude, de corruption et de favoritisme qui sont inacceptables quel que soit le secteur d'activité concerné ne peuvent rester impunis, à fortiori dans un secteur aussi sensible que celui de l'éducation.
Le MRC demande qu’il soit procédé à un réexamen des dossiers des candidats recalés, afin que ceux d'entre eux qui remplissent les critères exigés initialement, soient rétablis dans leur droit, mais également que ceux qui ont été recrutés frauduleusement soient purement et simplement rayés des listes ».
En rappel, les instituteurs dont la corporation semble subir le mépris permanent de tous, alors qu’ils sont à la base de l’avenir éducationnel de chaque individu, ont investi le ministère de l’Education de Base il y’a quelques jours, dénonçant les trafics ayant entaché le dernier recrutement de 3000 enseignants lancé par le Gouvernement et demandant au Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa de les retenir, eux aussi.
Nicole Ricci Minyem
Dans une récente publication sur son compte Facebook, le 1er Vice-Président du MRC a choisi de partager une pensée honorable pour son frère d’arme et amis politique, Serge Branko NANA, injustement incarcéré dans le pénitencier de Mfou en compagnie d’autres militants du parti de la renaissance.
Un vibrant témoignage au courage d’un acteur politique de premier rang au sein de cette formation politique plutôt en perte de vitesse. Depuis sa cellule de la prison de kondengui, Mamadou MOTA célèbre un homme, un citoyen et un patriote comme il y en a de plus en plus au Cameroun, Serge Branko NANA. « Alors que j'entrais dans les cellules du SED, je te vis assis à même le sol avec Babila Venant, souffrant dans ma chair parce-que j'avais une double fracture consécutive à une réaction barbare d'une milice sauvage bien entraînée à ôter la vie, qu'à la protéger, pas pour un quelconque intérêt national mais plutôt pour la gloire d'un maître qui ne se soucie même pas d'eux. Je me souviens des mots que je t'ai dits alors qu'ils me conduisaient dans une cellule sombre où je devrais passer des jours seuls : Courage Nana
Aujourd'hui encore, un an après je le redis, courage, ce n'est pas assez pour te faire plier. Celui qui emprisonne injustement est lui-même prisonnier des désirs inhumains.
À Mfou où on pensait t'avoir condamné à mort car, tout leur système croyait mettre nos vies en péril en nous maintenant en prison en période de Covid 19, ils ont oublié que tu es une graine. On n'enterre pas une graine pour la tuer, elle germera à la saison favorable. Tu es cette graine de la Renaissance dans le sol de Mfou, l'hivernage est un fait naturel et tu germeras à la bonne saison.
Autant ils sont fiers de faire souffrir, autant nous sommes fiers de résister, car le plus important c'est ce qui est à venir, l'avènement d'une démocratie réelle pour notre frères et sœurs et une paix durable dans le NOSO.
Quand les serres de la prison coincent et endolorissent ta chaire, serre les dents. Tu es mon frère et le Cameroun c'est nous, pas ces vieillards marchant tous comme des enchaînés qui se croient immortels. Le Cameroun c'est moi, le Cameroun c'est toi, le Cameroun c'est elle, lui, c'est nous, c'est vous, c'est eux, c'est l'ensemble que nous formons. Battons-nous pour la justice et la démocratie, continue de te battre mon frère Nana, notre leitmotiv est universel. »
Stéphane NZESSEU
Le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) était ce dimanche, le grand invité de l’émission « Face à l’Actu » diffusée sur la chaîne de télévision privée Stv. Cabral Libii a saisi l’opportunité pour marquer son engagement ainsi que celui de sa formation politique de participer à toutes les échéances électorales futures au Cameroun tout en se dotant des moyens de les remporter.
Chaque jour qui passe, Cabral Libii ne cesse de montrer sa volonté et son engagement d’aller plus loin dans la politique. Le candidat arrivé troisième à la dernière élection présidentielle au Cameroun a observé un temps d’arrêt pour analyser la manière dont certains partis politiques de l’opposition procèdent au Cameroun. Il s’agit notamment du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) piloté par le Pr. Maurice Kamto. Concernant la lecture que fait l’homme de la stratégie déroulée par cette formation politique, le député de la Nation n’a pas manqué de donner son point de vue.
Cabral Libii pense, « c’est une stratégie propre au MRC. Et si vous saviez le temps que je mets avec mes équipes pour définir la route, vous comprendriez simplement que ce qui nous intéresse, c’est d’observer ce que font nos concurrents et de capitaliser leurs erreurs. Et c’est ça qui nous permettra à nous d’arriver à la victoire (…). A chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter ».
L’homme politique se dit également favorable à une mutualisation des forces politiques de l’opposition dans le cadre d’une éventuelle alliance. Toutefois, il fait savoir, « je ne suis pas pour les unités organiques, pour les fusions. Quand j’envisage l’alliance politique au Cameroun, je le dis pour le MPCN, pour d’autres partis d’opposition, dès que nous sommes convergents, pour moi, la meilleure alliance, c’est l’alliance d’actions ».
Cabral Libii n’exclue pas une possibilité de convergence de vue avec le gouvernement sur des aspects précis favorisant la bonne marche de la République. « S’il y a un combat à mener, un combat pédagogique, à l’adresse même du gouvernement, parce qu’il ne faut pas inscrire ce combat sous le prisme de la guerre entre gouvernants et élus. On y gagne tous. Avec le MPCN, et d’autres formations politiques, je suis prêt à m’associer dans l’action », promet l’honorable.
Innocent D H
Après la sortie du Ministre de la Décentralisation, Mr Elanga Obam, sur les antennes de la CRTV à l’occasion de l’émission Dimanche Midi, le Maire de Djombé Penja a choisi de corriger quelques données qui ont visiblement échappées au Ministre.
Dans sa réponse, le Maire Paul Eric Kingué est clair. Monsieur le ministre ignore les réelles dispositions des textes de lois qui encadrent l’exploitation de la pouzzolane qui fait polémique depuis sa prise de fonction à a tête de cette Mairie. « Malgré le respect que je vous dois, qu’i me soit permis de dire que c’est vraiment vous qui ne comprenez pas la loi qui consacre votre ministère,
Monsieur le ministre, nulle part dans la loi, il n’est prévu un décret d’application auquel il faut ajouter un arrêté du ministre de l’industrie. Nulle part…
Nulle part dans la loi on ne parle de l’Etat central… Nulle part… le territoire camerounais a pour co-gestionnaires et co-gérants l’Etat d’une part et les collectivités territoriales décentralisées d’autres part. Cf art 2 de la loi portant urbanisme au Cameroun et, sans prééminence de l’Etat sur les collectivités territoriales décentralisées. Exciper un non-dit de la loi, c’est ramené le Cameroun à l’état antérieur et donc, la création du ministère dont vous avez la charge ne se justifierait pas.
Monsieur le Ministre respectez le choix porté sur vous par la Président Paul BIYA. Respectez le peuple camerounais qui souffre. Je sais que l’inclinaison du fonctionnaire-Jacobin est de bloquer la Décentralisation… Entrez dans l’histoire en ne tordant pas le cou à cette manne voulue par votre Président National, Président de la République. »
Le conflit de compétences en cours entre le Maire de Njombé Penja et le Préfet du Moungo est une question essentiellement technique. C’est la conséquence des superpositions de textes qui régissent les mêmes secteurs d’activités. Ici, la loi sur la décentralisation qui confère l’exclusivité de la gestion des mines de surfaces aux communes, un autre texte, la loi sur l’exploitation minière elle confie au ministre l’exclusivité de la délivrance des agréments pour l’exploitation de ce type de mine. Le contentieux qui jaillit ainsi est également l’occasion de discuter des mécanismes de décentralisations en cours au Cameroun. Les instances judiciaires devront arbitrer plusieurs contentieux sur les questions de répartitions de compétences entre les communautés territoriales décentralisées et les instances déconcentrées de l’Etat que représentent les gouverneur, préfet et sous-préfet.
Stéphane NZESSEU
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demande aux militants, sympathisants de son parti et aux camerounais épris de démocratie, de ne pas prendre part à toute élection, qui sera organisée avant entre autres la fin de la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest.
Après avoir encouragé les camerounais à aller s’inscrire sur les listes électorales, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans une nouvelle sortie, recommande à ces derniers de ne prendre part à aucune échéance électorale. Les motifs du boycott avancés par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 tournent autour de la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), la réforme du Code électoral.
“Le MRC demande à ses militants et sympathisants, au Peuple de la Renaissance et aux Camerounais épris de démocratie et de paix, au Cameroun et à l’étranger, DE SE MOBILISER POUR EMPECHER PAR TOUS LES MOYENS PACIFIQUES, LA TENUE DE TOUTE NOUVELLE ELECTION, A COMMENCER PAR LES ELECTIONS REGIONALES EN PREPARATION, AVANT LA FIN DE LA GUERRE CIVILE DANS LE NOSO ET LA REFORME CONSENSUELLEET EFFECTIVE DU SYSTEME ELECTORAL”, peut-on lire dans la déclaration de Maurice Kamto.
Hold-up électoral
L’opposant au régime de Paul Biya revient sur la période de l’élection présidentielle de 2018, dont les contestations ont donné lieu au contentieux post-électoral. Maurice Kamto et ses alliés, les militants et sympathisants du Mrc, n’ont toujours pas tourné la page de ladite période. En prenant exemple de ce qui s’est passé, le leader du Mrc pose la condition au gouvernement de répondre aux deux demandes susmentionnées avant toute organisation d’une élection au Cameroun.
“D’ores et déjà, le MRC rend Monsieur Paul BIYA, Président de la République de fait, suite au hold-up électoral de 2018, son régime et ses miliciens, qui se sont tristement illustrés lors des répressions sauvages du 26 janvier 2019 et des 1er et 8 juin 2019, responsables de tous les incidents et violences qui pourront survenir, si malgré cette mise en garde, le régime forçait l’organisation de quelque élection sans satisfaire aux deux exigences rappelées ci-dessus. Chacun peut voir que ces exigences de bon sens et de bonne foi sont nécessaires à la paix et à la stabilité indispensable pour le développement de notre pays”, écrit Maurice Kamto.
Le président du Mrc s’adresse aussi aux Forces de défense et de sécurité et aux magistrats du pays. Il leur demande de faire preuve de responsabilité individuelle républicaine.
Liliane N.
Invité de l’émission face à L’Actu ce dimanche en début de soirée sur STV, le patron politique du PCRN a évité autant qu'il pouvait de répondre à la question du journaliste sur ses relations visiblement conflictuelles avec la députée 2.0 Nourane Foster.
C'est une vérité de la Palisse, Nourane Fotsing et Cabral Libii ne filent pas le parfait coton. Face à Dipita Tongo, le patron du PCRN a finement évité de répondre à la question sur les signaux reçus par l’opinion publique au sujet des dissensions avec Nourane Foster. Le journaliste rappelle que depuis la prestation du serment à l’Assemblée Nationale, la députée 2.0 va multiplier des chevauchées solitaires. Parfois en concurrence avec le parti grâce auquel elle est représentante. Le premier manifeste de ce désaccord s’est exprimé sur le terrain de la gestion de la Covid 19. Au début de la crise, Nourane décide de débuter une campagne de collecte de dons et de fonds pour accompagner les camerounais dans la gestion de cette pandémie. A cet effet, elle ira rencontrer les ministres de la santé et de l’administration territoriale. Et pourtant au même moment, le PCRN se déployait également sur le terrain dans une coordination conduite par Cabral Libii. Le dernier acte de cette expression de désaccord c’est l’absence remarquée de l’honorable Nourane Fotsing lors de la cérémonie de restitution parlementaire tenue par Cabral Libii et les élus PCRN dans un quartier de Yaoundé.
Et lorsque le journaliste lui demande ce qui ne va pas au PCRN en y ajoutant la suspension de plusieurs maires élus du partis, le Président du parti évite la question et fait savoir que discourir sur ce que tel ou tel fait ou ne fait pas n’est pas le plus important. Or, il est évident que ces signaux sont la démonstration que ce n’est pas la plus grande sérénité au sein de ce jeune parti. Ce qui est d’ailleurs le propre des organisations humaines. Un climat que le jeune président s’emploie à assainir.
L’heure est au resserrement des rangs entre les leaders parmi les plus en vue du parti. Pour cela il est important que Cabral Libii et Norane Fotsing partage enfin le calumet de la paix. Une entente entre les deux ferait rapidement taire les soupçons de tribalisme qui existerait au sein du PRCN. Le parti qui est taxé jusqu’ici de vouloir créer une hégémonie Bassa. Et dans un contexte comme celui-là, Nourane (originaire du département du NOUN dans la région de l’Ouest), serait comme marginalisée.
Stéphane NZESSEU
Invité d'équinoxe TV ce dimanche, le Pr Charly Gabriel Mbock retraçait les entraves qui ont jalonné la rédaction du livre dont Paul Biya était l'auteur "Pour le libéralisme communautaire". A ce sujet, le Professeur fait savoir que le colloque devant déclencher la mise en œuvre de ce livre a été bloqué entre autre du fait des désaccords des autres intellectuels du parti unique quant à la communication qu'il avait préparée sur la question du "Multipartisme politique".
Ce dimanche sur le plateau de l'émission "La vérité en face", le Pr Charly Gabriel Mbock donne des détails sur les coulisses de la rédaction du livre programme qui a pensé le Cameroun moderne. Un ouvrage pertinent qui n'a malheureusement jamais été mis en application. D'ailleurs répondant à une question du journaliste sur l'évaluation qu'il fait de cet ouvrage aujourd'hui, le Pr Charly Gabriel Mbock dira que la mise en œuvre du programme indiqué dans ce livre est de 0%. Il est nul.
L'upeciste Charly Gabriel Mbock fait l'annonce de ce que l'un des blocages du colloque devant déclencher la mise en œuvre des pensées édictées dans le livre "Pour le libéralisme communautaire", était les désaccords sur sa communication à propos du pluralisme communautaire. Et c'est l'occasion pour lui de préciser la distinction fondamentale entre les deux concepts politiques.
Le multiculturalisme, c'est juste la multiplication numérique de formation politique. Ici on décompte plusieurs partis politiques, mais tous chantent la même chanson. Tous sont conduits par la même idéologie et la même pensée politique. Or lorsque l'on parle de pluralisme politique, il est question d'avoir certes plusieurs partis politiques, mais des partis qui ont une véritable différence de point de vue. De sorte que le parti "A" dit des choses contraires à ce que pense le parti "B". Et les deux partis s'écoutent en acceptant leurs différences. Et c'est dans un tel contexte qu'on peut valablement parler de démocratie. Par ailleurs, le Pr Charly Gabriel Mbock précise que c'est le pluralisme politique qui est le vrai socle d'une réelle alternance politique.
A cette époque, ils étaient nombreux qui ne voulaient pas qu'il y ait des discours différents à celui tenu par le chef de l'État. Et c'est ce qu'on a observé par la suite. Lorsque le multipartisme est proclamé, on observe la création de plusieurs partis politiques qui pour la plupart chantent une seule chanson. Celle du pouvoir en place. Avec la conséquence d'une paralysie de l'alternance politique au Cameroun.
Stéphane NZESSEU