La Brigade anti-sadinards dit soutenir Maurice Kamto et son programme politique.
Dans un communiqué en circulation sur la toile depuis ce dimanche 19 juillet 2020, la Brigade fait une sorte de mise au point sur les questions entre autres d’alternance au Cameroun et ses relations avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Il en est qu’en ce qui concerne le sujet relatif à l’alternance au sommet de l’Etat, que la Brigade anti-sadinard pense qu’elle aura lieu avec Maurice Kamto le président du Mrc. “La Brigade anti-sadinards est intimement convaincue que le président élu Maurice Kamto, est l’homme qu’il faut pour le Cameroun de demain. Il est la force à travers laquelle le Cameroun pourra se reconstruire et conquérir sa place sur la scène politique, économique et sociale de l’Afrique et du reste du monde”, peut-on lire dans le communiqué de la Bas.
La Brigade qui se définit comme Anti-régime Biya indique qu’elle approuve le programme politique de Maurice Kamto. Elle dit épouser également sa vision. De ce fait, elle s’est donnée comme mission d’accompagner “fidèlement” celui-ci pour que son programme de reconstruction du Cameroun voit le jour.
Toutefois dans le même communiqué, la Bas affirme n’avoir aucun rapport avec le Mrc, le parti politique de Maurice Kamto. Elle rappelle à la communauté camerounaise, africaine et internationale qu’elle est un mouvement libre et indépendant. “La Bas n’a aucun lien, de près ou de loin avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun”, peut-on lire dans le communiqué.
Liliane N.
Gladys Ejomi est décédée le 17 juillet 2020, dans la ville de Douala.
Pour la gente féminine du Cameroun, Gladys Ejomi est la pionnière dans le monde de la médecine. Cette dame qui a exercé durant 58 années, est la toute première femme camerounaise, qui est sortie médecin. Ses proches qui ont rendu public, son décès, indiquent qu’elle a rendu l’âme des suites de maladie, à l’hôpital général de Douala. Elle y a été internée durant quelques jours.
Gladys Ejomi qui s’en est allée a été honorée le 5 mars 2020 par le gouvernement. Elle a reçu au nom de la patrie, le prix d'Excellence, en tant que première femme médecin au Cameroun. Ce prix lui a été remis par le Pr Marie Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.
Très émue, Gladys Ejomi native de Limbé dans la région du Sud-Ouest avait déclaré «aujourd'hui est une journée très spéciale dans ma vie, qu'aucune perspective d'avenir il y a des années ne l'aurait portée à ma connaissance. Je me suis toujours démarquée - la seule étudiante de ma classe de médecine, la seule femme cadre de CUSS depuis quelques années, la seule, la seule… .. Au lieu d'essayer de rivaliser avec ceux qui m'entourent, j'ai comparé mes résultats avec les autres pour voir où j'en étais. Je me suis tenue devant des foules diverses, faisant des présentations et je n'ai jamais rêvé de me présenter. Honorables ministres, membres de l'ACMF, collègues et amis, je me sens extrêmement honorée que vous ayez tous renoncé et pris de votre précieux temps pour m'honorer d'une telle manière. Ma famille se joint à moi pour vous remercier sincèrement de cet honneur inattendu…”
Liliane N.
C’est la quintessence d’une correspondance adressée le 14 juillet dernier au Premier ministre, Chef du Gouvernement par le Secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR), Ferdinand Ngoh Ngoh. Ainsi, l’Etat opte finalement pour la cession des parts majoritaires de la compagnie nationale de transport aérien à un opérateur privé, comme prévu par les textes de création de la Camair-Co. Cependant avant de passer à cette privatisation, le Gouvernement camerounais est appelé à rendre l’entreprise vendable.
« Le Chef de l’Etat demande au Premier ministre, Chef du Gouvernement, d’élaborer en urgence, en collaboration avec le ministre des Transports, le ministre des Finances, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, la Camair-Co et la CCAA (Autorité aéronautique), un plan de restructuration, de relance et de développement de la compagnie, dans l’optique d’ouvrir son capital social à hauteur 51% à un partenaire stratégique privé, conformément à l’article 5 du décret du 11 septembre 2006, portant création de la Camair-Co », telle est l’extrait de la correspondance adressée par le SG/PR au Premier ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute.
Contexte
Cette décision de privatisation intervient à la suite de nombreuses difficultés financières auxquelles est confrontée au fil des années la compagnie aérienne nationale depuis le lancement de ses activités qui remonte à 2011. Une situation aggravée surtout avec la crise sanitaire imposée par le coronavirus dont l’impact sur la vie des entreprises de transport n’est plus à démonter.
Le 19 juin dernier, le commissaire au compte de la Camair-Co tirait déjà la sonnette d’alarme sur la situation opérationnelle et financière catastrophique de la compagnie devenue pratiquement un gouffre à sous pour le trésor public camerounais.
Dans les détails, le cabinet Okalla Ahanda précisait : « nous avions déjà relevé dans notre rapport de commissariat aux compte au titre de l’exercice 2015, émis le 09 avril 2018 que les capitaux propres de la Camair-Co étaient devenus inférieurs à la moitié du capital social, et que l’Assemblée générale (AG) devait décider s’il y a lieu de procéder à la dissolution anticipée de la Société ou non (…). La compagnie dispose désormais d’un seul aéronef (MA 60) susceptible de voler à brève échéance (…). Le personnel cumule actuellement quatre mois d’arriérés de salaires pour une masse salariale mensuelle d’environ 500 millions de FCFA ».
Le commissaire au compte de la Camair-Co révélait également que la dette de la compagnie a atteint 110 milliards de FCFA et les pertes annulées au 31 décembre 2018 étaient de 99,2 milliards de nos francs. A ces pertes, il faut ajouter celles prévisionnelles de 15 milliards de FCFA au titre de l’exercice 2019 et de 12 milliards au titre du premier semestre 2020.
Autres points
La correspondance adressée au Premier ministre par le SG/PR relève que le Chef de l’Etat a récemment ordonné une nouvelle allocation de 15 milliards de FCFA au profit de la Camair-Co. Des financements qui devront servir à « l’envoi en maintenance de l’un des Boeing 737-700 NG ; l’acquisition de deux aéronefs Dash Bombardier Q400, mieux adaptés aux lignes de courte distance ; et la location de deux moteurs susceptibles de permettre la remise en vol du deuxième Boeing 737-700 NG » de la compagnie. La correspondance indique également la rationalisation de la gestion des ressources humaines et la réduction de la masse salariale.
Innocent D H
Une convention allant dans ce sens a été signée ce Jeudi entre le Ministre des Arts et de la Culture et le Directeur Exécutif du Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain.
L’une des principales clauses de ce nouveau partenariat vise la contribution financière annuelle du Gouvernement du Cameroun en faveur du Fonds pour le patrimoine mondial africain.
Mais également, un moyen pour le gouvernement Camerounais selon le ministre des Arts et de la Culture, de « Renforcer sa riche collaboration technique avec le Fonds concernant nos projets du patrimoine mondial…Et, avec l’appui du Fonds pour le patrimoine mondial africain et d’autres partenaires comme l’Unesco, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature dont l’acronyme est (UICN), le Conseil International des Monuments et des Sites en abrégé (ICOMOS), le Centre International de Recherche, des Etudes et de la Restauration des Biens Culturels dont le sigle est (ICCROM), nous relèverons les défis et ferons davantage de nos richesses culturelles une ressource essentielle et un pilier de notre développement durable ».
Contexte
Il est à noter que le patrimoine mondial, en tant que label, reste un enjeu de développement pouvant générer les ressources économiques et renforcer le dialogue entre différents peuples, en l’occurrence entre les Camerounais et les Sud – Africains.
Le Cameroun compte deux biens sur la Liste du patrimoine mondial, à savoir la Réserve de la Faune du Dja, menacée d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril et le Tri-National de la Sangha, bien transfrontalier avec la République du Congo et la République Centrafricaine.
En outre dix neuf (19) biens figurent sur la liste indicative. Les dossiers en cours de maturation seront proposés à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial.
Lors de son allocution de circonstance, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a fait remarquer que le Cameroun a de nombreux autres sites, qu’il souhaite inscrire sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco et dont les dossiers sont encore en étude. Il s’agit entre autres :
– Du paysage culturel du lac Tchad, qui a été soumis pour inscription sur la liste du patrimoine mondial en 2021
– Du paysage culturel des Diy-Gid-Biy
– Des Monts Mandara
– Des Parcs nationaux de Korup, Takamanda et de Cross River, avec le Nigéria et l’Ancien port d’esclaves de Bimbia.
Des projets qui, selon le membre du gouvernement Camerounais, « sont en fait des sites transfrontaliers, avec les pays voisins et qui favorisent dès lors, le renforcement de l’interaction technique, et politique avec notamment le Tchad, le Niger et le Nigéria. De ce point de vue, ces projets participent à la consolidation du développement, de la paix et de l’intégration dans notre sous-région… ».
Partie prenante
C’est par visioconférence que la cérémonie de signature de ce nouveau partenariat a pu se tenir en présence, outre des principaux signataires, des représentants des ministères des Relations extérieures, de l’environnement et de la protection de la nature et du développement durable, des forêts et de la faune, de l’eau et de l’énergie, des mines et du développement technologiques.
Mais aussi, des représentants des structures spécialisées, à l’instar de : l’African Wildlife Foundation (AWF), la Zoological Society of London (ZSL), dans le but majeur de contribuer au maintien du statut des biens de notre pays au patrimoine mondial…
Nicole Ricci Minyem
Alors qu’ils se croyaient en terrain conquis certainement à cause des stupéfiants qu’ils consomment mais aussi grâce au soutien des puissances obscures qui n’ont de cesse de les considérer comme des « victimes » malgré leurs nombreuses exactions, ces individus ne causeront plus jamais de tort à personne.
Les vidéos, présentes sur les réseaux sociaux et publiées ce Jeudi, montrent les corps de trois individus étendus à côté des armes avec lesquelles ils ont attaqué les paisibles habitants de cette contrée, certainement dans le but de les déposséder de leurs biens, avant de kidnapper femmes et enfants et assassiner lâchement les autres.
Fort heureusement, les membres des comités de vigilance sont permanemment en éveil et ils ont très vite détecté la présence des intrus.
Dans une parfaite synchronisation, alors que certains s’attelaient à mettre la main sur les mercenaires, d’autres ont envoyé des messages d’urgence aux Forces de Défense et de Sécurité dont les postes ne sont pas loin.
Le témoignage d’un membre du comité de vigilance
« Ici là c’est Tiebe Tiebe. Nous sommes le Jeudi 16 Juillet 2020, nous avons été attaqués par les éléments de la secte terroriste boko haram. La nuit venait à peine de tomber et en faisant la ronde comme d’habitude, nous avons cru voir des ombres au niveau des arbres qui sont plus loin. C’est comme si les gens essayaient de se cacher. Nous nous sommes organisés et, en voulant les encercler, ils ont ouvert le feu sur nous…Heureusement, nos soldats ne sont jamais loin et, ils ont pu riposter. Le bilan est là : trois membres de la secte terroristes sont morts, et à côté, il y’a les kalachnikovs prises entre leurs mains ainsi que leur drapeau aux couleurs sombres… ».
Autre lieu – Autre attaque
Malgré les pertes énormes que ces êtres, assoiffés de sang enregistrent, ils ne lâchent pas prise. Dans la nuit du 16 au 17 Juillet 2020, alors qu’il 23 h 20 et que les habitants de la contrée de Labado / Limani, située à environ 4 kilomètres de Homaka, sont plongés dans le sommeil, les membres de la secte terroriste boko haram ont enté une autre incursion.
Cette fois, ils ont fait irruption dans deux domiciles privés et leurs victimes Mahamat Adoumbo et Abdoulaye Kokori ont perdu plusieurs objets précieux, à l’instar des téléphones portables, des denrées alimentaires, des effets vestimentaires et de l’argent.
Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité, en poste à Kangalari et à Waza sont arrivés sur les lieux et ont ouvert une chasse à l’homme afin de mettre la main sur ces hors la loi.
Nicole Ricci Minyem
Déployé par le haut commandement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux affres terroristes depuis bientôt quatre ans, le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) réussit avec succès à rassurer les populations. Le secret de cette force d’élite de l’armée camerounaise reste son engagement sous le drapeau à poser des actions humanitaires plutôt que des attaques d’envergures. C’est cela la marque de fabrique des actions civilo-militaires du BIR.
Le déploiement du BIR dans ces zones en crise avait pour but de rétablir la paix et d’assurer la sécurité des biens et des personnes. Ainsi, dès le début de la crise le mot d’ordre qui va sous-tendre l’intervention de cette force d’élite compte tenu du fait que les membres des forces d’opposition sont pour la plupart constitués de camerounais, « Ne pas faire la guerre aux camerounais, mais œuvrer pour que les égarés reviennent à la raison ».
Une ambition qui n’est autre que la traduction du crédo de l’armée camerounaise à rester aux côtés des populations qui doivent retrouver leur quiétude. Il s’agit de la raison d’être des actions civilo-militaires qui, près de quatre ans aujourd’hui, produisent des résultats probants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Selon nos confrères du journal Mutations dans une publication ce vendredi, 17 juillet 2020, les actions civilo-militaires du BIR dans le NOSO, sont une stratégie payante portée plus que jamais par la devise, « Force d’Elite au service de la population et du développement du Cameroun ». Ainsi, le chapelet des actions menées par les éléments du BIR dans cette partie du pays est long, toutefois quelques points sont à énumérer.
Multiples œuvres sociales
Relevons que les établissements scolaires, autrefois transformés en bases terroristes ont été sécurisés et rouverts à l’éducation des enfants. Les écoles délabrées ont été réhabilitées et équipées de nouveaux équipements. Les matériels didactiques ne sont pas en reste, ils ont régulièrement été acquis et mis à la disposition des enseignants. Les militaires dispensent des cours où un déficit en enseignants est constaté. C’est notamment le cas à Nkambe, Mamfe et Idenau au cours de la rentrée scolaire 2019.
Sur le plan sanitaire, les hôpitaux incendiés par les sécessionnistes ont été réhabilités et dotés des matériels de travail. C’est ainsi que médecins et infirmiers du BIR apportent régulièrement leur concours pour soigner les patients dans les hôpitaux. Dans les zones où les hôpitaux n’existent pas, ils saisissent le prétexte des campagnes itinérantes.
L’on apprend d’ailleurs que cette stratégie a permis de soigner gratuitement des milliers de patients. Même les malades nécessitant des évacuations sanitaires vers des hôpitaux offrant un plateau technique plus étoffé, ont été pris en charge par le BIR. Les femmes enceintes, adolescents et vieillards qui n’ont pas été oubliés par cette unité d’élite, ont retrouvé la santé.
Aux rangs des œuvres humanitaires du BIR dans le NOSO figurent aussi en vedette, les routes, ponts et autres infrastructures de communications détruites ou vandalisées par les sécessionnistes, qui ont été refaites par les organismes dédiés à ce genre de travaux (Groupement des Infrastructures, Compagnie de génie entre autres). Le pont de mile 37 sur la Menchum est une illustration.
Outre ces interventions sociales du BIR dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, le professionnalisme des commandos permet ponctuellement de repousser les irrédentistes qui ont à chaque fois tenté de terroriser les populations ou de s’attaquer aux forces de défense et de sécurité sur les théâtres opérationnels.
Innocent D H
Depuis quelques années maintenant, ENEO déploie de multiples stratégies pour extorquer le maximum d’argent des poches des citoyens camerounais. Les récentes techniques d’arnaques tournent autour des facturations par estimation. Au même moment, on constate énormément de fluctuation dans la tarification du KWh appliqué par la société de distribution de l’énergie électrique. A toutes fins utiles, voici les tarifs officiels reconnus par la loi de notre pays.
Au Cameroun, c’est l’ARSEL qui a la responsabilité de la régulation du secteur de l’électricité. Cet organisme étatique a participé à la mise en place du contrat de concession à l’actuel opérateur du secteur, ENEO. En 2012, l’ARSEL va prendre une décision contenue dans le texte no 0096/arsel/DG/dcex/sdct du 28 mai 2012. A cette occasion, le DG de l’Arsel fixait les tarifs de vente hors taxes de l'électricité applicable par le concessionnaire de l'année 2012.
Ces tarifs se présentent de la manière suivante :
Suppression des frais d’entretien et de renouvellement des compteurs ENEO
C’est à la même occasion que l’Etat via l’Arsel a décidé de supprimer les frais d'entretien et de renouvellement des compteurs et disjoncteurs. La disposition de la loi n 98/009 du 1er juillet 1998 portant loi des finances relative à l'exonération de la TVA sur la consommation d'électricité inférieure ou égale à 110 kWh restent en vigueur. Afin de faire éviter tout retard dans le relèvement des index au risque de faire passer indument le consommateur à une tranche de consommation au coût plus élevé, le concessionnaire est astreint au respect strict des dispositions de l'article 7-2 du règlement du service de distribution publique de l'électricité au Cameroun.
ENEO a l’obligation d’établir les factures mensuellement et à date fixe.
Contrairement à ce qu’on observe depuis quelques temps, la loi est très claire. La responsabilité de relever les index sur les compteurs incombe à ENEO et non aux usagers. Les factures sont établies mensuellement, à date fixe et distribuées par Eneo. Aussi, Eneo peut recourir au paiement des avances de consommation auprès des clients, mais à condition de faire approuver, au préalable, les modalités de mise en œuvre ainsi que les incitations y relatives par le régulateur.
Les éventuelles compensations ne peuvent être possibles qu'à l'issue de l'audit des quantités d'énergies vendues, de la qualité de service, des obligations d'investissements et de contrôle des revenues.
De ce fait, Eneo Cameroun ne peut ni opérer la tarification par estimations d'index ou de relèvement compteurs par les clients eux-mêmes. Toutes ces opérations sont illégales et Eneo Cameroun doit une dette cumulée à ses prestataires de 117 milliards de FCFA en 2018. Ceux-ci ne pouvant plus ni faire la relève des index compteurs, ni déposer les factures auprès des clients, Eneo Cameroun voudrait alors contourner la loi impunément, afin de flouer une fois de plus les camerounais déjà assez paupérisés. De toutes évidences, Eneo a commencé à s’écarter de ces normes depuis un bon bout de temps. Il est incompréhensible qu’on n’ait pas encore vu jusqu’ici l’Arsel taper du poing sur la table pour rappeler à l’ordre Eneo sur ces autres points également.
Stéphane NZESSEU
Il s’agit de Bill Stepien, selon l’annonce faite ce Mercredi par la maison blanche. Il remplace Brad Pascale alors que le président américain compte neuf (9) points de retard sur Joe Biden à moins de 4 mois du scrutin, prévu le 3 novembre 2020.
« Je suis ravi d’annoncer que Bill Stepien a été promu au poste de directeur de la campagne Trump », a écrit le président sur ses comptes Facebook et Twitter. Brad Parscale, lui, est rétrogradé à son ancien poste de directeur de la campagne numérique.
Fiasco du meeting de Tusla
Cette réorganisation intervient alors que Donald Trump, fragilisé par la crise du corona virus, est à la peine dans les sondages face à Joe Biden. Selon la moyenne des sondages de RealClearPolitics, Donald Trump compte actuellement 9 points de retard sur Biden. Deux tiers des Américains désapprouvent sa gestion de la crise du Covid, et sa cote de popularité est revenue sur ses plus bas, à 38 % de satisfaits, selon le baromètre Gallup.
Brad Parscale paie sans doute le fiasco du meeting électoral de Tuls, fin Juin. Alors qu’il avait juré avoir eu plus d’un million de réponses, environ 7.000 personnes s’étaient présentées dans une salle aux deux tiers vides. Plusieurs membres de la campagne de Donald Trump ont été infectés, et les contaminations ont explosé à Tulsa deux semaines plus tard.
Qui est Bill Stepien ?
Peu connu du grand public, c’est un fidèle de Donald Trump. Ce quadragénaire a géré les campagnes électorales de Chris rejoint l’équipe de Trump. Il a ensuite occupé plusieurs fonctions à la Maison Blanche, et servait de consultant sur sa campagne de réélection.
Il a gravi les échelons politiques, en tant que directeur de campagne de l'ancien représentant républicain du New Jersey, Bill Baroni, en 2003. En 2008, Stepien a participé aux campagnes présidentielles de l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, et du regretté sénateur de l'Arizona, John McCain.
Après avoir aidé l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie à accéder à ses fonctions en lui servant de directeur de campagne, Stepien est devenu le conseiller politique de Christie et son chef de cabinet adjoint. Connue sous le nom de «Bridgegate», la controverse impliquait le Bureau des affaires intergouvernementales que Bill Stepien supervisait. Des e-mails ont été découverts dans lesquels le nouveau directeur de campagne de Trump qualifiait Sokolich d’«idiot». Il n'a pas été inculpé dans l'affaire mais il a été allégué qu’il était au courant du plan visant à interrompre la circulation sur le pont.
N.R.M
L’inauguration de ce Centre d’isolement et de prise des malades du Coronavirus a été conduite ce jeudi, 16 juillet 2020 à Douala par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique, Alim Garga Hayatou. Il s’agit ainsi de la matérialisation des instructions présidentielles sur la décentralisation de la stratégie nationale de lutte contre cette pandémie.
Voici un nouvel élan du Cameroun dans son combat contre l’ennemi commun que constitue le coronavirus. Alim Garga Hayatou, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique vient de procéder à l’inauguration du Centre d’Isolement et de prise en charge des malades du coronavirus à Douala. « Je suis venu témoigner à l’ensemble de la communauté nationale, la livraison du premier centre d’isolement instruit par le président de la République qui, a demandé à chaque région de faire le maximum pour que les malades soient normalement traités dans de très bonnes conditions », va-t-il déclarer.
Situé à l’écart d’autres services de l’hôpital Laquintinie de Douala, il a une capacité de 21 lits plus quatre lits pour les soins intensifs. De quoi optimiser la prise en charge des patients dans cette partie du pays. C’est du moins ce qu’explique Gérard Muluem, ingénieur de Glodys Etablissement, chargé des travaux : « ce centre d’isolement est entièrement équipé pour répondre aux normes de traitement contre la Covid-19. Nous avons également une centrale à gaz pour les gaz médicaux, une alimentation en énergie autonome pour permettre qu’on offre des soins adéquats à tout moment aux malades ».
Conformément à la stratégie gouvernementale de riposte à la Covid-19 au Cameroun et sur hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya, d’autres centres d’isolement et de prise en charge devront être construits à Ebolowa, Bertoua, Garoua, Maroua, Buea et Bamenda.
La situation épidémiologique en date du 16 juillet 2020 telle que rendue disponible par le ministère de la Santé publique fait état d’un cumul de 16 157 cas positifs avec 373 décès, soit un taux de létalité de 2,3%. 13 728 personnes ont été déclarées guéries, soit un taux de guérison de 85%.
Innocent D H
Dans une tribune intitulée la « La douloureuse agonie de la meute », l’économiste s’offusque du fait que certains partisans du Mouvement pour Renaissance du Cameroun (MRC) s’en prennent à lui. Dieudonné Essomba ne comprend pas pourquoi tant d’acharnement contre sa « petite personne » par les militants du parti de Kamto sur la toile.
Les récentes sorties de Dieudonné Essomba montrent clairement que l’économiste est désormais fâché contre certains militants du MRC. En effet, sur les antennes de Vision 4, il ne s’est pas abstenu de dénoncer avec vigueur leurs comportements, « pour tenter de garder une certaine présence dans une actualité qui commence à l’oublier, la racaille de Kamto n’a trouvé comme nouveau buzz que mon accoutrement dont elle distribue les images de manière virale ».
Le consultant constate que les militants du MRC sortent de leur esprit habituel de lutte pour s’attaquer à sa personne. Ce qui l’amène d’ailleurs à indiquer, « on pouvait comprendre le buzz sur la victoire électorale volée, sur le procès à l’OUA, sur la mort de Biya, sur son remplacement par son fils Franck, sur le gré à gré, sur l’interpellation de l’Assemblée au sujet de la vacance du pouvoir, etc. On pouvait à la limite comprendre le saccage des ambassades, les agressions du Chef de l’Etat, le défi permanent à l’autorité. Tout cela avait au moins un rapport évident avec leur inextinguible obsession de mettre la main sur le pouvoir d’Etat pour supprimer l’équilibre régional et distribuer les terres des Communautés camerounaises à la tribu Dynamique ».
Des comportements que Dieudonné Essomba questionne sous plusieurs prismes. « Mais, moi, qui suis-je dans cette histoire ? Quel est l’intérêt à faire des buzz sur mon accoutrement ? Et surtout que c’est de manière récurrente ? Je fais partie de ceux qui discutent la place du Chef de l’Etat à leur gourou Kamto ? Je vis ma vie et je me fiche comme d’une guigne de ce qu’une racaille peut penser de mes actes ! », écrit-il.
L’économiste souligne, « cette agitation montre le niveau de désespoir d’une meute qui a fondé des espoirs sur des illusions entretenues dans des sectes violemment ethnicisées à l’idéologie de Ndogmo. Et quand ils en arrivent à se fixer sur l’accoutrement d’un anonyme comme Dieudonné Essomba qui ne joue aucun rôle dans la République et n’a aucune intention d’en jouer, il y a quelque chose qui ne va plus dans la stratégie de la meute : les sujets polémiques susceptibles de leur fabriquer une bulle médiatique qui entretient une présence politique illusoire sont-ils épuisés ? ».
Dieudonné Essomba pense qu’il s’agit des agitations annonciatrices de l’échec d’une stratégie. « Cela n’étonnerait personne : après cette interminable constellation d’échecs et d’erreurs qui traduit une absence totale de jugement, la meute est entrée dans une longue agonie dont elle essaie d’en sortir désespérément, en s’accrochant même à un serpent », conclut-il.
Innocent D H
Après l’annonce mercredi dernier de son départ de la chaîne de télévision de Mr CHATUE, la présentatrice des talks politiques a déposé ses valises au sein de la cellule de communication de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART).
Alors qu’elle disait se retirer de la chaîne de télévision Canal 2 parce qu’elle avait besoin de repos après de longues années de service, et de sa récente maladie, on a vite fait de se rendre compte que les véritables raisons du départ de la journaliste de la chaîne verte étaient ailleurs.
Selon l’activiste Boris Bertolt, on devrait classer cette nomination dans le registre des nominations villageoises. Au même rang de ce que dénonçait il y a peu la nouvelle PCA de cette structure. Dans une publication sur son compte, à la suite de l’annonce de cette nomination, il écrit :
« Ce pays est terrible. Vous vous souvenez il y a quelques jours il y a une note de l’Agence des Régulations des Télécommunications qui a circulé où la nouvelle PCA était accusé de vente des recrutements sur une base villageoise sans appel à candidature. Le DG est sorti dire que vraiment ce n’est pas lui. On a dit grand on t’a compris.
Hier matin on apprend que Carole Yemelong quitte Canal 2. Et après Ban elle devient responsable de la communication de ... l’ART. Drôle de coïncidence, Carole Yemelong est Bamileke tout comme la nouvelle PCA, son amie Justine Ndiffo arrivée il y a seulement 3 mois. Et nous on sait pourquoi l’ancien PCA, Hassana Mahamat est parti. Moi je ne dis rien. Mais ça, ce sont les nominations villageoises car il n’y a eu aucun appel à candidature et drôle de coïncidence la nouvelle directrice de la COM est de la même région et peut être de la même zone que le PCA. Tout ça, est très louche. » Il dénonce un recrutement qui visiblement s’est fait sans que ce soit nécessairement passé par une assise du Conseil d’Administration. Encore qu’il soit possible que cet acte soit entériné par le Conseil d’administration le moment venu.De plus, on n’a pas de précision jusqu’ici sur le type de contrat qui lie l’ART à madame Yemelong.
Au-delà de toutes ses polémiques, il faut toutefois reconnaître que Carole Yemelong a le profil de l’emploi. Fort de son expérience dans la presse camerounaise et internationale, elle a les ressources intellectuelles et techniques nécessaires pour assurer cette nouvelle responsabilité. Comme benjamin Fouda Effa, David Atemkeng et bien d’autres avant elle, c’est une belle reconversion qu’elle saura assurer. Il n’y a pas de doute de ce côté.
Stéphane NZESSEU
C’est l’une des principales préoccupations évoquée lors de la réunion interministérielle de hier jeudi. Et comme autres points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre hebdomadaire entre les membres du Gouvernement, « L’évolution de la pandémie du Corona Virus au Cameroun et l’évaluation du dispositif sanitaire mis en place au niveau des frontières nationales, en prélude à leur réouverture.
Filière Tomates et Autres
Après avoir fait un état de lieu, il est apparu évident pour Joseph Dion Ngute et ses collègues ministres que les producteurs de la filière tomate traversent des moments difficiles, du fait notamment de la fermeture des frontières, depuis l’avenue du Coronavirus.
Ils ne parviennent plus à écouler leurs produits vers les marchés extérieurs concentrés au niveau de la zone Cemac et, si les consommateurs nationaux sont heureux de cet état de fait, les producteurs ont manifestement besoin d’aide, en attendant que les données changent.
C’est pour les accompagner que le Premier ministre a, entre autres instruit à Luc Magloire Mbarga Atangana – ministre du Commerce ainsi qu’à Gabriel Mbairobe – ministre de l’Agriculture et du Développement Rural d’approfondir les réflexions pour :
- la structuration et la professionnalisation des acteurs de la filière Tomate qui, jusqu’à présent, évoluent en rangs dispersés
- La promotion de la transformation artisanale en conserve – jus –confiture – ketchup…
- L’appui technique et financier aux entreprises locales de transformation
- L’appui en intrants et en équipements agricoles afin de rentabiliser la production de la filière tomate et toutes celles qui sont touchées par la pandémie …
Mesures de prévention drastique au niveau des frontières nationales
A côté des mesures prises et celles qui sont envisagées, Joseph Dion Ngute, en s’adressant particulièrement à Joseph Mbarga Nguele –Délégué Général à la Sûreté Nationale et à Manaouda Malachie – Ministre de la Santé Publique, a insisté sur le fait que des mesures sanitaires au niveau de tous les postes frontaliers du Cameroun soient fermement respectées afin de mieux gérer la reprise des vols internationaux.
Evolution de la pandémie
Dans sa prise de parole, le Dr Manaouda Malachie a précisé qu’au Cameroun, on dénombre 16 157 personnes testées positives au Covid–19, 13 728 malades déclarés guéris et 373 décès. Le taux de guérison est de 85% tandis que le taux de létalité reste stable, 2,3%.
Au-delà des autres précisons données quant à la prise en charge des malades, le Minsanté a laissé entendre que « le processus de construction des centres d’isolement des personnes infectées et de transfert de malades des formations sanitaires vers les centres spécialisés de traitement de la pandémie se poursuit. Il en est de même de la recherche d’un traitement endogène à l’aide des plantes médicinales »…
Nicole Ricci Minyem
Ce jeudi au quartier Anguissa à Yaoundé, les élus du PCRN étaient réunis autour de leur président, l’honorable Cabral Libii. Face aux journalistes, les députés et maires de ce parti politique ont essayé de dresser un premier bilan de leurs activités au sein du parlement et dans leurs différentes circonscriptions administratives. Seulement, à la surprise de tous, la seule élue absente à cette rencontre était la députée 2.0, Nourane Foster.
La jeune représentante du peuple au sein de la chambre basse du parlement multiplie des actions de fronde avec le sommet de son parti et plus singulièrement avec le président dudit parti politique, Cabral Libii. Après les dissensions autour de la gestion de la Covid, c’est aujourd’hui sa tenue à distance de certaines sorties et initiatives de son parti qui interroge.
On se souvient qu’au début de la crise de la Covid 19, la députée 2.0 n’avait pas vu d’un bon œil que Cabral Libii ait accepter de se rendre dans le domicile du très honorable Cavaye alors que celui-ci était censé être en confinement puisqu’il était soupçonné de porter les germes de la maladie. De plus, il n’avait respecté aucune règle parmi celles mises en œuvre par le gouvernement camerounais à l’époque. Des règles qui encadraient l’entrée sur le territoire de personnes provenant de pays à risque.
Toujours dans le sillage de la gestion de la crise du coronavirus, la députée avait en son temps initié une démarche de sensibilisation en marge de celle organisée par son parti le PCRN. Une initiative suspendue dans un premier temps par le ministre de l’administration territoriale, et qu’il va autoriser par la suite.
Depuis le mois de Février dernier, les actes de la députée Nourane Foster montrent très bien qu’il y a anguille sous roche dans la relation qu’elle a vis-à-vis du reste des élus de son parti. Très indépendante, elle apparaît très peu aux côtés de son président Cabral Libii lorsqu’ils sont hors du parlement.
De plus, on a le sentiment qu’elle ne lui voue aucunement le culte de personnalité que pratiquent l’essentiel de l’entourage du jeune prodige de la politique au Cameroun. Au point où l’on se pose la question de savoir : qu’est ce qui ne tourne pas rond entre la députée 2.0 et le reste de la troupe du PCRN ?
La non présence de l’honorable Nourane Fotsing à cette rencontre à laquelle ont pourtant pris part des responsables du parti venant du littoral fait naître davantage de suspicion sur l’état de la sérénité dans les rangs du PCRN.
NOURANE FOSTER : La députée du Buzz ?
Stéphane NZESSEU
Les organisateurs de la manifestation font savoir que le but de l'événement est de réclamer entre autres la réforme du code électoral.
Trois revendications principales sont citées par les activistes de la diaspora qui prévoient de manifester ce jour, à 13 heures à l'entrée de la Place du cinquantenaire, côté métro Mérode à Bruxelles en Belgique. Ils parlent de la crise sociopolitique qui a débuté dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ils citent le code électoral et la libération de certains détenus qu’ils considèrent comme prisonniers politiques. A cela ils ajoutent la succession de gré à gré au sommet de l’Etat.
La manifestation, vise à «réclamer la fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, exiger la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone, la réforme consensuelle du code et système électoral, la libération de tous les prisonniers politiques et aussi dire Non au gré à gré en préparation au sommet de l'Etat du Cameroun», expliquent les organisateurs.
Les activistes ont de ce fait convié à la manifestation de ce vendredi, des associations combattantes et patriotiques du Royaume de Belgique. La date de ce jour n’a pas été choisi au hasard. Elle coïncide avec le fait que les Chefs d’Etats soient dans ce pays. Il sera donc question pour les manifestants de profiter de «la présence des Chefs d'Etats de l'Union Européenne à Bruxelles, pour dénoncer également l’ingérence et la complicité à ciel ouvert de la France par l’intermédiaire de son Ambassadeur Christophe Guilhou au soutien du projet funeste de gré à gré à la Présidence de la République du Cameroun».
Liliane N.