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Delphine Tsanga est morte hier 16 juillet 2020 à Yaoundé.

 

C’est aux environs de 19 heures du 16 juillet 2020, que la nouvelle a commencé à se répandre comme une traînée de poudre. Delphine Tsanga Tsogo membre du Conseil électoral d’Elections cameroon (Elecam) n’est plus de ce monde. 

Elle s’est éteinte dans la ville de Yaoundé précisément au quartier Bastos, après quand même de longues années de maladie. D’ailleurs au mois de mars dernier précisément le 21, elle avait été tuée par la rumeur. Elle décède finalement à l’âge de 85 ans, étant donné qu’elle a vu le jour le le 21 décembre 1935 à Lomié dans la région de l’Est Cameroun.

Delphine Tsanga Tsogo étant membre du Conseil électoral d’Elecam était pourtant attendue hier, 16 juillet 2020 pour la descente de l’organe qui se charge de l’organisation des élections au Cameroun, dans le cadre des préparatifs des élections régionales.

Pour la petite histoire, Delphine Tsanga Tsogo a été la première femme nommé Ministre en Afrique subsaharienne. Elle a été élue présidente nationale du Conseil des femmes du Cameroun en 1964, Députée en 1965, Ministre adjoint de la Santé Publique en 1970, Vice-ministre de la santé publique en 1972 et Ministre des Affaires sociales en 1975, un poste qu'elle a occupé pendant près de dix ans. 

De 1966 à 1986, elle a présidé de très nombreux comités internationaux (CIF, MULPOC, CEA, UNESCO, etc). On retient que Delphine Tsanga est une des premières Africaines de l'époque contemporaine à avoir accédé aux plus hauts échelons du monde politique. C’est en 2017 qu’elle a été nommée par le Président de la République comme membre du Conseil électoral d’ELECAM. Elle a également à son actif, 03 romans écrits: Ekobo ou l’Oiseau en cage, 1983; Vie de femmes, 1985 et Coques de Noisettes, 2015.

 

Liliane N.

 

  

 Ndongo Daniel Urbain remplace Salomon Eheth nommé Ambassadeur du Cameroun en France. 

 

L’Institut des Relations internationales du Cameroun (Iric) a un nouveau Directeur général (Dg). A l’édition du journal de 17 heures du Poste national de ce jeudi 16 juillet 2020, le décret du Président de la République qui nomme le successeur de Salomon Eheth a été lu. C‘est Ndongo Daniel Urbain qui va désormais présider aux destinées de cette grande école d’Etat. Il faut savoir que l’Iric était resté sans Dg depuis la nomination de Salomon Eheth à la tête de l’Ambassade du Cameroun en France. Ce dernier a été nommé le 3 juillet 2020 en remplacement d’Alfred Nguini.

Pour parler en bref de M. Ndongo Daniel Urbain, il faut savoir que jusqu’à sa nomination, il occupait le poste de chef de division de la coopération internationale de Synergies africaines contre le Sida et les souffrances. Il était par ailleurs, attaché au cabinet civil de la Présidence de la République. 

 

Liliane N.

La convention de financement vient d’être signée à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le chef de la délégation européenne en République du Cameroun, Hans Peter Schadek. Le financement de l’Union européenne (UE) tombe à pic au moment où la Société de Développement du Coton du Cameroun (SODECOTON) connait comme la plupart des entreprises du pays les effets induits de la crise sanitaire due au Coronavirus.

 

Selon les chiffres relayés par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), le Cameroun ambitionne de produire 400 000 tonnes de cotons-graines à l’horizon 2022 et 600 000 tonnes quatre ans plus tard. C’est sans doute pour permettre à cette agro-industrie camerounaise d’atteindre ces objectifs que l’UE dans l’excellence de sa coopération avec le Cameroun vient de mettre à la disposition du pays cet appui financier important. Il s’agit d’une enveloppe de 15,5 millions d’euros, soit plus de 10 milliards de FCFA. Cette somme est inscrite dans un projet dénommé Accompagnement des mutations du Bassin Cotonnier (ABC).

De manière plus explicative, le financement est composé d’une contribution de l’Union européenne qui est de l’ordre de 9,5 millions d’euros et d’une deuxième de 06 millions d’euros allouée par la République fédérale d’Allemagne. De sources bien introduites, c’est un début engagé car d’autres appuis financiers seraient en gestation.

Etant donné que la SODECOTON ambitionne augmenter sa capacité productive, cette opération de mixage prêt/don, de « blending » sera d’un apport hautement significatif. Pour la campagne de 2019-2020, les prévisions de récolte en tonnage du Coton graine dans cette entreprise sont estimées à 330 000 tonnes, comparativement à 320 074 pendant la campagne précédente. L’aide de l’Union européenne permettra également à la structure de faire face aux multiples problèmes auxquels elle est confrontée dans la partie septentrionale du pays. Ces difficultés sont entre autres liées à : la productivité de la culture du coton mais aussi des cultures vivrières ; la sécurisation du foncier et la gestation durable des terres ; la bancarisation des transferts financiers en milieu rural, apprend-on.

Innocent D H

Abel Elimbi Lobe l’ancien conseiller municipal du Social democratic front affirme qu’on retrouve les maires analphabètes dans tous les partis politiques.

Abel Elimbi Lobe était invité ce jeudi 16 juillet 2020 à Abk radio, une chaîne radiophonique qui émet à partir de la ville de Douala. L’ancien conseiller municipal du Social democratic front (Sdf) à la mairie de Douala 5e, avec le franc-parler qu’on lui connaît, s’est encore lâché. En commentant l’actualité politique du pays, il a parlé des maires analphabètes. Il a affirmé que tous les partis politiques du Cameroun en regorge.

«A l’époque, nous avons voté le maire sur la base des idées politiques et non sur ce qu’il donnait. Le Sdf n’avait pas de candidat et donc sans notre stratégie, il fallait voter le maire le moins bon…Dans tous les partis politiques, il y a des maires qui ne savent ni lire, ni écrire», a déclaré l’ancien conseiller municipal du Sdf à la mairie de Douala 5e. 

Abel Elimbi Lobe est également revenu sur ses déclarations d’après élections législatives et municipales. On se souvient que l’ancien militant du Sdf avait laissé entendre qu’il pourrait quitter la scène politique. L’homme politique a servi aux auditeurs d’Abk radio, des explications sur ces déclarations d’après double scrutin.  

«Je n’ai jamais été en colère vis-à-vis des électeurs. Ils ont leurs droits, même celui de ne pas me comprendre. J’étais en colère contre les acteurs politiques qui ont perdu 17 fois les élections. La plateforme Kawtal avait demandé aux acteurs de ne pas se disperser s’ils veulent gagner. Malheureusement, c’est ce qu’ils ont fait. Le résultat, c’est que les voix qui ne veulent pas du RDPC se sont dispersées. Or, si nous nous étions unis, on aurait capitalisé les voix», a-t-il expliqué.

Liliane N. 

    

 

Dans une déclaration publiée sur son compte Facebook le 14 juillet dernier, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) fait savoir que le secrétaire général de son parti, Me Christopher Ndong ainsi que sa famille font l’objet de menaces graves. Selon Maurice Kamto, des éléments armés non identifiés dont certains arboraient la tenue de l’armée ont fait irruption dans son domicile le 09 juillet 2020.  

 

 

Le professeur Maurice Kamto révèle dans sa déclaration : « j’ai été informé de l’intrusion musclée des éléments armés non identifiés dont certains arboraient la tenue de l’armée dans le domicile du Secrétaire général du MRC, Me Christopher Ndong Nveh, à Buea le 09 juillet 2020 et des menaces graves dont lui et sa femme sont l’objet ».   

Tout en condamnant fermement ce qu’il qualifie de « dérives intolérables », le président du MRC demande aux autorités compétentes de diligenter une enquête pour faire la lumière sur les assaillants armés. « Je rappelle que la position constante du MRC dans la guerre civile en cours dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest est la recherche de la fin des hostilités et de la négociation d’une solution durable à la crise qui ravage ces deux régions. En conséquence, le secrétaire général du MRC ne saurait être la cible de l’une ou de l’autre partie en conflit », indique l’opposant camerounais.  

Maurice Kamto déclare que cette situation préoccupante qui vient s’ajouter aux nombreuses violations des droits des populations civiles dans les deux régions anglophones en guerre civile et dans la région de l’Extrême-Nord, où l’armée fait face à la secte terroriste Boko Haram, doit être tirée au claire. « Elle aggrave l’anxiété des populations et n’est pas de nature à encourager les étrangers à séjourner dans notre pays », déplore le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018.

A titre indicatif dans l’actualité, Anne Féconde Biloa Noah, la porte-parole de Cabral Libii a évoqué qu’une probable coalition entre son parti le PCRN et le MRC. Elle intervenait dans le cadre de la matinale ABK matin. « Rien n’exclut qu’une prochaine coalition ait lieu entre le PCRN et MRC. Nous ne changerons pas en fonction des injures ni de la pression médiatique. La coalition n’a pas marché la dernière fois en raison de détails sur lesquels le président Cabral Libii et le Pr Maurice Kamto ne se seraient pas accordés », a-t-elle expliqué.  

Innocent D H

L’information publiée il y a quelques minutes par nos confrères de « News upfront »  aurait comme source le collège d’avocats des mis en cause.

 

Fru Awah Joseph, l’un des membres du conseil de défense des dix prévenus, détenus à la prison centrale de Yaoundé – Kodengui aurait déclaré que leurs clients «avaient été invités à comparaître devant la cour d'appel de la région centre ce jeudi 16 juillet 2020 au sujet de leur appel déposé quelques jours après leur condamnation à la prison à vie par le tribunal militaire de Yaoundé ».

L'officier de communication de l'équipe de défense de Sisiku, l'avocat Amungwa Nicodemus a corroboré l'information, même s’il dit « regretter le laxisme dont fait preuve la justice camerounaise puisque le dossier devait s'ouvrir le 20 mars 2020. Il a été ajourné pour que les modalités soient respectées... ».

Une décision de justice toujours contestée

Condamnés en Août 2019 avec comme motifs : Sécession -  Terrorisme – Hostilité contre l’Etat du Cameroun, le meneur des exactions dans les régions du Nord et du Sud Ouest au début de la crise sécuritaire qui sévit encore et ses neuf compagnons n’ont eu de cesse de récuser les accusations portées contre eux.

L’on se souvient qu’après le verdict du Tribunal Militaire de Yaoundé, maître Christophe Njone, l’un de leurs avocats avait estimé que la sentence a été prononcée en « violation des droits de l’homme » : « C’est une déception totale. Toutes les règles procédurales ont été violées. A l’entame de cette procédure, les avocats des accusés ont dénoncé le fait que le magistrat était récusé. Ce dernier n’a rien voulu entendre et a déclaré qu’il rendrait sa décision quoi qu’il arrive. C’est pour dire que tout était préparé à l’avance. C’est vraiment un braquage judiciaire ».

Devant la cour d’appel alors que les rumeurs vont bon train

Une rumeur persistante, reprise aussi bien par certains médias nationaux qu’internationaux laisse croire que l’ « Etat se montre de plus en plus accommodant, conciliant  face aux leaders séparatistes qui exigent que les choses soient faites selon leurs désirs si l’on veut ramener la paix dans les régions du Nord et du Sud Ouest ».

Il n’en n’est rien du tout

Le ministre de la Communication – Porte parole du Gouvernement a été clair : « Aucune démarche n’a été entreprise allant dans ce sens. Les mesures sont prises au plus haut sommet de l’Etat afin que la paix et la tranquillité reviennent dans les régions en crise mais, tout se fait dans le strict respect de la cohésion sociale et du vivre ensemble. La main reste tendue pour tous ceux qui ont décidé de déposer les armes et des mesures d’accompagnement sont prises afin de faciliter leur réinsertion dans la vie sociale ».

 

Nicole Ricci Minyem  

 

La “police Covid-19” a comme mission veiller au strict respect des mesures de protection contre la pandémie qui a fait de milliers de morts, dans le monde entier. 

 

L’Université de Ngaoundéré est décidé à mettre du sien dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. C’est dans ce sens qu’elle a décidé de créer en son sein la “police Covid-19”. Son rôle est de veiller à ce que les étudiants et tous les usagers du campus de Dang respectent les gestes barrières édictées par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et les mesures de protection mises en place par le gouvernement. 

Cette “police Covid-19” est composée d’étudiants. Ils sont près d’une centaine. Ils sont identifiables grâce aux chasubles qu’ils portent. Ils vont d’un coin de l’Université à un autre. Outre de s’assurer que le lavage des mains, la distanciation sociale requise et le port du masque sont effectifs, la “police Covid-19” de Dans a également un droit de regard sur les tenues vestimentaires.

Pour revenir à l’engagement démontré de l’Université de Ngaoundéré dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, il faut rappeler que son Conseil d’administration a décidé que la somme d’1 milliard 0,87 FCFA doit être débloquée. Elle sera prélevée dans le budget global de l’institution universitaire. Le milliard à débloquer va servir à la réhabilitation du centre médico-social de l’Université, l’acquisition d’une ambulance médicalisée, l’installation  des dispositifs numériques et mécanisés de lavage des mains etc. 

Il faut aussi rappeler que l’Université de Ngaoundéré compte une trentaine d’enseignants et étudiants testés positifs au Coronavirus. 

 

Liliane N.

 

Comme dans le reste du monde, la pandémie de coronavirus a porté un sérieux coup sur le secteur économique camerounais entraînant un ralentissement considérable. Pour réduire le déficit de la balance commerciale, le Président Paul Biya prescrit au Gouvernement une politique visant la transformation structurelle de l’économie.

 

La prescription du Président de la République est contenue sa circulaire préparatoire au budget de l’Etat pour l’exercice 2021, signée le 10 juillet dernier. En effet, Paul Biya fixe à l’équipe de Dion Ngute l’objectif d’une « reprise économique afin de replacer le pays sur le sentier de l’émergence en jugulant les effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 par la transformation structurelle de l’économie ».

Le document du Chef de l’Etat présente les hypothèses macroéconomiques devant sous-tendre la confection du budget de l’Etat pour l’exercice 2021. Il projete à 3,2% de croissance du Produit intérieur Brut (PIB) dont 3,3% pour le secteur non pétrolier et −1% pour le secteur pétrolier ; une inflation contenue en dessous de la norme communautaire de 3% ; un déficit budgétaire global de 2,7% du PIB et un déficit du compte courant de 1,3% du PIB. La circulaire présidentielle ne perd pas de vue les éléments de contexte que sont : les incertitudes liées à la pandémie de la Covid-19, les crises socio-politique et sécuritaire, sans oublier la mise en œuvre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI). 

Priorités du Gouvernement

Ainsi, les priorités vont porter sur les politiques de relèvement notamment, la modernisation de l’agriculture et l’industrialisation. Pour ce faire, le Gouvernement devra préparer des mesures visant à encourager la consommation des ménages qui est une « dimension essentielle de la croissance économique ».    

Devra également se poursuivre, l’élargissement de l’assiette fiscale ; la refonte des régimes d’impositions (révision des seuils du chiffre d’affaires pour l’ajustement à la TVA) ; la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ; la modernisation du régime de taxation des mutations à titre gracieux (successions et donations) ; la promotion du civisme et de la justice fiscale ; la mise en œuvre d’une politique douanière incitative à l’industrialisation du Cameroun ; la rationalisation et la réduction de la dépense fiscale.

Sur un plan purement économique, le Chef de l’Etat dans sa vision de promotion du made in Cameroon attend du Gouvernement, « l’avancée vers l’atteinte des objectifs d’émergence à travers la transformation structurelle de l’économie ».

Paul Biya devra aussi avoir sur sa table, l’avant-projet de loi portant orientation programmatique de la stratégie nationale de développement du Cameroun pour la période 2020-2030 ; l’achèvement de la mise en service des grands projets de première génération ; l’effectivité de la révolution agricole ; l’opérationnalisation des barrages hydroélectriques et centrales solaires ; l’amélioration de la production et de la compétitivité de l’économie nationale par le biais de la réduction des coûts de facteurs de production et l’accroissement de l’offre locale des biens et services à l’origine du déficit de la balance commerciale. Paul Biya prescrit tout de même, la promotion d’une saine concurrence à travers le respect des règles de marché ; la mise à la disposition des producteurs des intrants agricoles et semences à haut rendement et la facilitation de l’accès aux équipements et matériels agricoles ; la mise en place des mesures fiscales et budgétaires au profit des entreprises frappées par la crise de la Covid-19 entre autres.

 

Innocent DH

Il y a maintenant 6 ans, le Chef de l’Etat appelait en urgence ses collaborateurs pour initier un plan Marshall qui mettrait définitivement le Cameroun sur les rails du développement. Le plan d’urgence triennal était au cœur des priorités de la gouvernance Paul BIYA. Le plan a été lancé en trombe en 2015 et cinq ans plus tard, on a du mal à voir les réalisations de ce projet.

 

Ce vaste programme d’investissements décidé par le Chef de l’Etat, avait pour objectif l’accélération de la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), avec pour finalité, le renforcement des performances de l'économie nationale et l’amélioration des conditions de vie des populations camerounaises.

Il se déclinait en un programme triennal (sur trois ans) d'investissements dans les secteurs tels que l'aménagement urbain, l’habitat, la santé, l'agriculture, l'élevage, les infrastructures routières, l'eau, l'énergie et la sécurité. Au total, neuf (09) Maîtres d’Ouvrages sont concernés par la mise en œuvre du PLANUT. Il s’agit du MINEPAT, du MINTP, du MINADER, du MINSANTE, du MINEE, du MINEPIA, du MINHDU, du SED et du DGSN.

Plus concrètement, les réalisations urgentes assignées par le Président Paul BIYA à ses ministres et à l’ensemble de ses collaborateurs était la construction en l’espace de trois ans,

  • Construction du barrage de Bini à WARAK
  • Construction de 800 logements sociaux dans les chefs-lieux des huit régions du Cameroun. Hors mis Yaoundé et Douala. Des logements clés en main.
  • Construction et équipement des hôpitaux de référence dans huit des dix régions du pays à l’exception des capitales économiques et politiques.
  • Création des agropoles et aménagement de 120.000hectares de périmètre hydro-agricole.
  • Construction de 100 forages dans chaque région du pays.

En tout, c’est 497 projets qui ont été recensés pour booster le développement du Cameroun en trois ans. Des projets qui devaient coûter 925 milliards de fcfa. Et en 2015 déjà, une enveloppe de 500 milliards avait été mobilisée par six banques privées. Notamment :

DEUTSCHE BANK S.A.E et CAIXABANK S.A, huit milliards cinq cent vingt-huit millions cent douze mille cinq cent quatre (8.528.112.504) FCFA, pour les travaux de construction d’un chaîne d’abattage à Ngaoundéré et des entrepôts frigorifiques dans les villes de Yaoundé, Ebolowa, Kribi et Ngaoundéré ;

BGFI BANK CAMEROUN, cent milliards (100 000 000 000) FCFA, pour les travaux de réhabilitation de certaines voiries des villes de Yaoundé et Douala ;

BANQUE ATLANTIQUE CAMEROUN, cent quatre-vingt-dix milliards (190 000 000 000) FCFA pour les travaux de construction des logements sociaux et des Centres Hospitaliers de Référence, ainsi que la réhabilitation et le relèvement des plateaux Techniques des Hôpitaux Généraux de Yaoundé et Douala et du Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé ;

ECOBANK CAMEROUN, trente-cinq milliards (35 000 000 000) FCFA, pour les travaux de construction des forages, adductions d’eau et postes de sécurité sur l’ensemble du territoire national ;

ICBC, cent quatre-vingt-deux milliards (182 000 000 000) FCFA, pour les travaux de construction de l’aménagement hydroélectrique de Bini à Warak ;

Et à côté, cinquante milliards (50 000 000 000) ont été mobilisés par le Gouvernement sur le marché financier international (eurobons), pour engager les travaux de construction de deux axes de désenclavement dans chaque Région du pays, la construction des ouvrages de retenue d’eau et l’aménagement des périmètres hydro-agricoles dans les Régions septentrionales, ainsi que la construction de certains agropoles.

Le Président a mis en place un comité de gestion et de suivi de ce plan d’urgence. Mais on est au regret de constater trois ans après la fin prévue de ce plan pourtant urgent que presque rien n’a été fait comme il le faut. Si quelques hôpitaux ont été construits, ceux-ci n’ont jamais été équipé comme prévu. Aujourd’hui encore, impossible d’assurer un véritable suivi aux camerounais qui ont besoin de dialyse dans nos hôpitaux. A quand le bilan ?


Stéphane NZESSEU

Le pays de Macky Sall vient de franchir un nouveau palier dans l’assouplissement de ses mesures gouvernementales de riposte à la Covid-19. Des informations relayées par les autorités, le pays a rouvert ses frontières aériennes ce mercredi, 15 juillet 2020. Mais, il faut relativiser qu’il s’agit d’une réouverture graduelle car les vols dépendent pour l’instant des mesures applicables dans les pays de destination.

 

Des informations rendues disponibles par nos confrères de Radio France Internationale (RFI), les vols ont repris à l’Aéroport international Blaise Diagne, même ce n’est pas encore la foule des grands jours. Une réouverture progressive qui n’a concerné qu’un seul vol Alger-Dakar depuis mi-nuit. Pour la journée de mercredi, ce sont huit vols qui étaient prévus. Compte tenu du fait que de nombreux Etats n’ont pas encore décidé de la réouverture de leurs frontières dans la région, la reprise des dessertes dans le ciel sénégalais devra ainsi tenir compte des pays de destination.

L’on apprend alors dans la foulée que le principe de réciprocité appliqué par le Sénégal ne permet pas aux ressortissants des pays de l’Union européenne (UE) par exemple d’avoir accès à ses frontières. En effet, l’UE avait publié récemment une liste de 15 pays autorisés à entrer dans sa zone sans le Sénégal. L’on apprend néanmoins que des négociations ont été engagées avec l’UE dans le sillage de la révision de cette décision. A ce jour, ce sont seulement certaines catégories de personnes qui sont autorisées à accéder à l’espace Schengen. Il s’agit notamment des diplomates.

Contexte du coronavirus oblige, RFI précise que tout un dispositif est mis en place pour que cette reprise se fasse dans le respect du protocole sanitaire du Gouvernement. Ainsi, les accompagnants sont interdits d’accès, des vitres ont été placées aux guichets, des marquages au sol pour garder des distances, le port du masque est obligatoire, des caméras thermiques sont installées un peu partout.

 

Innocent D H    

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Sunday, 05 June 2022 11:01