Delphine Tsanga est morte hier 16 juillet 2020 à Yaoundé.
C’est aux environs de 19 heures du 16 juillet 2020, que la nouvelle a commencé à se répandre comme une traînée de poudre. Delphine Tsanga Tsogo membre du Conseil électoral d’Elections cameroon (Elecam) n’est plus de ce monde.
Elle s’est éteinte dans la ville de Yaoundé précisément au quartier Bastos, après quand même de longues années de maladie. D’ailleurs au mois de mars dernier précisément le 21, elle avait été tuée par la rumeur. Elle décède finalement à l’âge de 85 ans, étant donné qu’elle a vu le jour le le 21 décembre 1935 à Lomié dans la région de l’Est Cameroun.
Delphine Tsanga Tsogo étant membre du Conseil électoral d’Elecam était pourtant attendue hier, 16 juillet 2020 pour la descente de l’organe qui se charge de l’organisation des élections au Cameroun, dans le cadre des préparatifs des élections régionales.
Pour la petite histoire, Delphine Tsanga Tsogo a été la première femme nommé Ministre en Afrique subsaharienne. Elle a été élue présidente nationale du Conseil des femmes du Cameroun en 1964, Députée en 1965, Ministre adjoint de la Santé Publique en 1970, Vice-ministre de la santé publique en 1972 et Ministre des Affaires sociales en 1975, un poste qu'elle a occupé pendant près de dix ans.
De 1966 à 1986, elle a présidé de très nombreux comités internationaux (CIF, MULPOC, CEA, UNESCO, etc). On retient que Delphine Tsanga est une des premières Africaines de l'époque contemporaine à avoir accédé aux plus hauts échelons du monde politique. C’est en 2017 qu’elle a été nommée par le Président de la République comme membre du Conseil électoral d’ELECAM. Elle a également à son actif, 03 romans écrits: Ekobo ou l’Oiseau en cage, 1983; Vie de femmes, 1985 et Coques de Noisettes, 2015.
Liliane N.
Ndongo Daniel Urbain remplace Salomon Eheth nommé Ambassadeur du Cameroun en France.
L’Institut des Relations internationales du Cameroun (Iric) a un nouveau Directeur général (Dg). A l’édition du journal de 17 heures du Poste national de ce jeudi 16 juillet 2020, le décret du Président de la République qui nomme le successeur de Salomon Eheth a été lu. C‘est Ndongo Daniel Urbain qui va désormais présider aux destinées de cette grande école d’Etat. Il faut savoir que l’Iric était resté sans Dg depuis la nomination de Salomon Eheth à la tête de l’Ambassade du Cameroun en France. Ce dernier a été nommé le 3 juillet 2020 en remplacement d’Alfred Nguini.
Pour parler en bref de M. Ndongo Daniel Urbain, il faut savoir que jusqu’à sa nomination, il occupait le poste de chef de division de la coopération internationale de Synergies africaines contre le Sida et les souffrances. Il était par ailleurs, attaché au cabinet civil de la Présidence de la République.
Liliane N.
La convention de financement vient d’être signée à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le chef de la délégation européenne en République du Cameroun, Hans Peter Schadek. Le financement de l’Union européenne (UE) tombe à pic au moment où la Société de Développement du Coton du Cameroun (SODECOTON) connait comme la plupart des entreprises du pays les effets induits de la crise sanitaire due au Coronavirus.
Selon les chiffres relayés par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), le Cameroun ambitionne de produire 400 000 tonnes de cotons-graines à l’horizon 2022 et 600 000 tonnes quatre ans plus tard. C’est sans doute pour permettre à cette agro-industrie camerounaise d’atteindre ces objectifs que l’UE dans l’excellence de sa coopération avec le Cameroun vient de mettre à la disposition du pays cet appui financier important. Il s’agit d’une enveloppe de 15,5 millions d’euros, soit plus de 10 milliards de FCFA. Cette somme est inscrite dans un projet dénommé Accompagnement des mutations du Bassin Cotonnier (ABC).
De manière plus explicative, le financement est composé d’une contribution de l’Union européenne qui est de l’ordre de 9,5 millions d’euros et d’une deuxième de 06 millions d’euros allouée par la République fédérale d’Allemagne. De sources bien introduites, c’est un début engagé car d’autres appuis financiers seraient en gestation.
Etant donné que la SODECOTON ambitionne augmenter sa capacité productive, cette opération de mixage prêt/don, de « blending » sera d’un apport hautement significatif. Pour la campagne de 2019-2020, les prévisions de récolte en tonnage du Coton graine dans cette entreprise sont estimées à 330 000 tonnes, comparativement à 320 074 pendant la campagne précédente. L’aide de l’Union européenne permettra également à la structure de faire face aux multiples problèmes auxquels elle est confrontée dans la partie septentrionale du pays. Ces difficultés sont entre autres liées à : la productivité de la culture du coton mais aussi des cultures vivrières ; la sécurisation du foncier et la gestation durable des terres ; la bancarisation des transferts financiers en milieu rural, apprend-on.
Innocent D H
Abel Elimbi Lobe l’ancien conseiller municipal du Social democratic front affirme qu’on retrouve les maires analphabètes dans tous les partis politiques.
Abel Elimbi Lobe était invité ce jeudi 16 juillet 2020 à Abk radio, une chaîne radiophonique qui émet à partir de la ville de Douala. L’ancien conseiller municipal du Social democratic front (Sdf) à la mairie de Douala 5e, avec le franc-parler qu’on lui connaît, s’est encore lâché. En commentant l’actualité politique du pays, il a parlé des maires analphabètes. Il a affirmé que tous les partis politiques du Cameroun en regorge.
«A l’époque, nous avons voté le maire sur la base des idées politiques et non sur ce qu’il donnait. Le Sdf n’avait pas de candidat et donc sans notre stratégie, il fallait voter le maire le moins bon…Dans tous les partis politiques, il y a des maires qui ne savent ni lire, ni écrire», a déclaré l’ancien conseiller municipal du Sdf à la mairie de Douala 5e.
Abel Elimbi Lobe est également revenu sur ses déclarations d’après élections législatives et municipales. On se souvient que l’ancien militant du Sdf avait laissé entendre qu’il pourrait quitter la scène politique. L’homme politique a servi aux auditeurs d’Abk radio, des explications sur ces déclarations d’après double scrutin.
«Je n’ai jamais été en colère vis-à-vis des électeurs. Ils ont leurs droits, même celui de ne pas me comprendre. J’étais en colère contre les acteurs politiques qui ont perdu 17 fois les élections. La plateforme Kawtal avait demandé aux acteurs de ne pas se disperser s’ils veulent gagner. Malheureusement, c’est ce qu’ils ont fait. Le résultat, c’est que les voix qui ne veulent pas du RDPC se sont dispersées. Or, si nous nous étions unis, on aurait capitalisé les voix», a-t-il expliqué.
Liliane N.
Dans une déclaration publiée sur son compte Facebook le 14 juillet dernier, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) fait savoir que le secrétaire général de son parti, Me Christopher Ndong ainsi que sa famille font l’objet de menaces graves. Selon Maurice Kamto, des éléments armés non identifiés dont certains arboraient la tenue de l’armée ont fait irruption dans son domicile le 09 juillet 2020.
Le professeur Maurice Kamto révèle dans sa déclaration : « j’ai été informé de l’intrusion musclée des éléments armés non identifiés dont certains arboraient la tenue de l’armée dans le domicile du Secrétaire général du MRC, Me Christopher Ndong Nveh, à Buea le 09 juillet 2020 et des menaces graves dont lui et sa femme sont l’objet ».
Tout en condamnant fermement ce qu’il qualifie de « dérives intolérables », le président du MRC demande aux autorités compétentes de diligenter une enquête pour faire la lumière sur les assaillants armés. « Je rappelle que la position constante du MRC dans la guerre civile en cours dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest est la recherche de la fin des hostilités et de la négociation d’une solution durable à la crise qui ravage ces deux régions. En conséquence, le secrétaire général du MRC ne saurait être la cible de l’une ou de l’autre partie en conflit », indique l’opposant camerounais.
Maurice Kamto déclare que cette situation préoccupante qui vient s’ajouter aux nombreuses violations des droits des populations civiles dans les deux régions anglophones en guerre civile et dans la région de l’Extrême-Nord, où l’armée fait face à la secte terroriste Boko Haram, doit être tirée au claire. « Elle aggrave l’anxiété des populations et n’est pas de nature à encourager les étrangers à séjourner dans notre pays », déplore le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018.
A titre indicatif dans l’actualité, Anne Féconde Biloa Noah, la porte-parole de Cabral Libii a évoqué qu’une probable coalition entre son parti le PCRN et le MRC. Elle intervenait dans le cadre de la matinale ABK matin. « Rien n’exclut qu’une prochaine coalition ait lieu entre le PCRN et MRC. Nous ne changerons pas en fonction des injures ni de la pression médiatique. La coalition n’a pas marché la dernière fois en raison de détails sur lesquels le président Cabral Libii et le Pr Maurice Kamto ne se seraient pas accordés », a-t-elle expliqué.
Innocent D H
L’information publiée il y a quelques minutes par nos confrères de « News upfront » aurait comme source le collège d’avocats des mis en cause.
Fru Awah Joseph, l’un des membres du conseil de défense des dix prévenus, détenus à la prison centrale de Yaoundé – Kodengui aurait déclaré que leurs clients «avaient été invités à comparaître devant la cour d'appel de la région centre ce jeudi 16 juillet 2020 au sujet de leur appel déposé quelques jours après leur condamnation à la prison à vie par le tribunal militaire de Yaoundé ».
L'officier de communication de l'équipe de défense de Sisiku, l'avocat Amungwa Nicodemus a corroboré l'information, même s’il dit « regretter le laxisme dont fait preuve la justice camerounaise puisque le dossier devait s'ouvrir le 20 mars 2020. Il a été ajourné pour que les modalités soient respectées... ».
Une décision de justice toujours contestée
Condamnés en Août 2019 avec comme motifs : Sécession - Terrorisme – Hostilité contre l’Etat du Cameroun, le meneur des exactions dans les régions du Nord et du Sud Ouest au début de la crise sécuritaire qui sévit encore et ses neuf compagnons n’ont eu de cesse de récuser les accusations portées contre eux.
L’on se souvient qu’après le verdict du Tribunal Militaire de Yaoundé, maître Christophe Njone, l’un de leurs avocats avait estimé que la sentence a été prononcée en « violation des droits de l’homme » : « C’est une déception totale. Toutes les règles procédurales ont été violées. A l’entame de cette procédure, les avocats des accusés ont dénoncé le fait que le magistrat était récusé. Ce dernier n’a rien voulu entendre et a déclaré qu’il rendrait sa décision quoi qu’il arrive. C’est pour dire que tout était préparé à l’avance. C’est vraiment un braquage judiciaire ».
Devant la cour d’appel alors que les rumeurs vont bon train
Une rumeur persistante, reprise aussi bien par certains médias nationaux qu’internationaux laisse croire que l’ « Etat se montre de plus en plus accommodant, conciliant face aux leaders séparatistes qui exigent que les choses soient faites selon leurs désirs si l’on veut ramener la paix dans les régions du Nord et du Sud Ouest ».
Il n’en n’est rien du tout
Le ministre de la Communication – Porte parole du Gouvernement a été clair : « Aucune démarche n’a été entreprise allant dans ce sens. Les mesures sont prises au plus haut sommet de l’Etat afin que la paix et la tranquillité reviennent dans les régions en crise mais, tout se fait dans le strict respect de la cohésion sociale et du vivre ensemble. La main reste tendue pour tous ceux qui ont décidé de déposer les armes et des mesures d’accompagnement sont prises afin de faciliter leur réinsertion dans la vie sociale ».
Nicole Ricci Minyem
La “police Covid-19” a comme mission veiller au strict respect des mesures de protection contre la pandémie qui a fait de milliers de morts, dans le monde entier.
L’Université de Ngaoundéré est décidé à mettre du sien dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. C’est dans ce sens qu’elle a décidé de créer en son sein la “police Covid-19”. Son rôle est de veiller à ce que les étudiants et tous les usagers du campus de Dang respectent les gestes barrières édictées par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et les mesures de protection mises en place par le gouvernement.
Cette “police Covid-19” est composée d’étudiants. Ils sont près d’une centaine. Ils sont identifiables grâce aux chasubles qu’ils portent. Ils vont d’un coin de l’Université à un autre. Outre de s’assurer que le lavage des mains, la distanciation sociale requise et le port du masque sont effectifs, la “police Covid-19” de Dans a également un droit de regard sur les tenues vestimentaires.
Pour revenir à l’engagement démontré de l’Université de Ngaoundéré dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, il faut rappeler que son Conseil d’administration a décidé que la somme d’1 milliard 0,87 FCFA doit être débloquée. Elle sera prélevée dans le budget global de l’institution universitaire. Le milliard à débloquer va servir à la réhabilitation du centre médico-social de l’Université, l’acquisition d’une ambulance médicalisée, l’installation des dispositifs numériques et mécanisés de lavage des mains etc.
Il faut aussi rappeler que l’Université de Ngaoundéré compte une trentaine d’enseignants et étudiants testés positifs au Coronavirus.
Liliane N.
Comme dans le reste du monde, la pandémie de coronavirus a porté un sérieux coup sur le secteur économique camerounais entraînant un ralentissement considérable. Pour réduire le déficit de la balance commerciale, le Président Paul Biya prescrit au Gouvernement une politique visant la transformation structurelle de l’économie.
La prescription du Président de la République est contenue sa circulaire préparatoire au budget de l’Etat pour l’exercice 2021, signée le 10 juillet dernier. En effet, Paul Biya fixe à l’équipe de Dion Ngute l’objectif d’une « reprise économique afin de replacer le pays sur le sentier de l’émergence en jugulant les effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 par la transformation structurelle de l’économie ».
Le document du Chef de l’Etat présente les hypothèses macroéconomiques devant sous-tendre la confection du budget de l’Etat pour l’exercice 2021. Il projete à 3,2% de croissance du Produit intérieur Brut (PIB) dont 3,3% pour le secteur non pétrolier et −1% pour le secteur pétrolier ; une inflation contenue en dessous de la norme communautaire de 3% ; un déficit budgétaire global de 2,7% du PIB et un déficit du compte courant de 1,3% du PIB. La circulaire présidentielle ne perd pas de vue les éléments de contexte que sont : les incertitudes liées à la pandémie de la Covid-19, les crises socio-politique et sécuritaire, sans oublier la mise en œuvre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).
Priorités du Gouvernement
Ainsi, les priorités vont porter sur les politiques de relèvement notamment, la modernisation de l’agriculture et l’industrialisation. Pour ce faire, le Gouvernement devra préparer des mesures visant à encourager la consommation des ménages qui est une « dimension essentielle de la croissance économique ».
Devra également se poursuivre, l’élargissement de l’assiette fiscale ; la refonte des régimes d’impositions (révision des seuils du chiffre d’affaires pour l’ajustement à la TVA) ; la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ; la modernisation du régime de taxation des mutations à titre gracieux (successions et donations) ; la promotion du civisme et de la justice fiscale ; la mise en œuvre d’une politique douanière incitative à l’industrialisation du Cameroun ; la rationalisation et la réduction de la dépense fiscale.
Sur un plan purement économique, le Chef de l’Etat dans sa vision de promotion du made in Cameroon attend du Gouvernement, « l’avancée vers l’atteinte des objectifs d’émergence à travers la transformation structurelle de l’économie ».
Paul Biya devra aussi avoir sur sa table, l’avant-projet de loi portant orientation programmatique de la stratégie nationale de développement du Cameroun pour la période 2020-2030 ; l’achèvement de la mise en service des grands projets de première génération ; l’effectivité de la révolution agricole ; l’opérationnalisation des barrages hydroélectriques et centrales solaires ; l’amélioration de la production et de la compétitivité de l’économie nationale par le biais de la réduction des coûts de facteurs de production et l’accroissement de l’offre locale des biens et services à l’origine du déficit de la balance commerciale. Paul Biya prescrit tout de même, la promotion d’une saine concurrence à travers le respect des règles de marché ; la mise à la disposition des producteurs des intrants agricoles et semences à haut rendement et la facilitation de l’accès aux équipements et matériels agricoles ; la mise en place des mesures fiscales et budgétaires au profit des entreprises frappées par la crise de la Covid-19 entre autres.
Innocent DH
Il y a maintenant 6 ans, le Chef de l’Etat appelait en urgence ses collaborateurs pour initier un plan Marshall qui mettrait définitivement le Cameroun sur les rails du développement. Le plan d’urgence triennal était au cœur des priorités de la gouvernance Paul BIYA. Le plan a été lancé en trombe en 2015 et cinq ans plus tard, on a du mal à voir les réalisations de ce projet.
Ce vaste programme d’investissements décidé par le Chef de l’Etat, avait pour objectif l’accélération de la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), avec pour finalité, le renforcement des performances de l'économie nationale et l’amélioration des conditions de vie des populations camerounaises.
Il se déclinait en un programme triennal (sur trois ans) d'investissements dans les secteurs tels que l'aménagement urbain, l’habitat, la santé, l'agriculture, l'élevage, les infrastructures routières, l'eau, l'énergie et la sécurité. Au total, neuf (09) Maîtres d’Ouvrages sont concernés par la mise en œuvre du PLANUT. Il s’agit du MINEPAT, du MINTP, du MINADER, du MINSANTE, du MINEE, du MINEPIA, du MINHDU, du SED et du DGSN.
Plus concrètement, les réalisations urgentes assignées par le Président Paul BIYA à ses ministres et à l’ensemble de ses collaborateurs était la construction en l’espace de trois ans,
En tout, c’est 497 projets qui ont été recensés pour booster le développement du Cameroun en trois ans. Des projets qui devaient coûter 925 milliards de fcfa. Et en 2015 déjà, une enveloppe de 500 milliards avait été mobilisée par six banques privées. Notamment :
DEUTSCHE BANK S.A.E et CAIXABANK S.A, huit milliards cinq cent vingt-huit millions cent douze mille cinq cent quatre (8.528.112.504) FCFA, pour les travaux de construction d’un chaîne d’abattage à Ngaoundéré et des entrepôts frigorifiques dans les villes de Yaoundé, Ebolowa, Kribi et Ngaoundéré ;
BGFI BANK CAMEROUN, cent milliards (100 000 000 000) FCFA, pour les travaux de réhabilitation de certaines voiries des villes de Yaoundé et Douala ;
BANQUE ATLANTIQUE CAMEROUN, cent quatre-vingt-dix milliards (190 000 000 000) FCFA pour les travaux de construction des logements sociaux et des Centres Hospitaliers de Référence, ainsi que la réhabilitation et le relèvement des plateaux Techniques des Hôpitaux Généraux de Yaoundé et Douala et du Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé ;
ECOBANK CAMEROUN, trente-cinq milliards (35 000 000 000) FCFA, pour les travaux de construction des forages, adductions d’eau et postes de sécurité sur l’ensemble du territoire national ;
ICBC, cent quatre-vingt-deux milliards (182 000 000 000) FCFA, pour les travaux de construction de l’aménagement hydroélectrique de Bini à Warak ;
Et à côté, cinquante milliards (50 000 000 000) ont été mobilisés par le Gouvernement sur le marché financier international (eurobons), pour engager les travaux de construction de deux axes de désenclavement dans chaque Région du pays, la construction des ouvrages de retenue d’eau et l’aménagement des périmètres hydro-agricoles dans les Régions septentrionales, ainsi que la construction de certains agropoles.
Le Président a mis en place un comité de gestion et de suivi de ce plan d’urgence. Mais on est au regret de constater trois ans après la fin prévue de ce plan pourtant urgent que presque rien n’a été fait comme il le faut. Si quelques hôpitaux ont été construits, ceux-ci n’ont jamais été équipé comme prévu. Aujourd’hui encore, impossible d’assurer un véritable suivi aux camerounais qui ont besoin de dialyse dans nos hôpitaux. A quand le bilan ?
Stéphane NZESSEU
Le pays de Macky Sall vient de franchir un nouveau palier dans l’assouplissement de ses mesures gouvernementales de riposte à la Covid-19. Des informations relayées par les autorités, le pays a rouvert ses frontières aériennes ce mercredi, 15 juillet 2020. Mais, il faut relativiser qu’il s’agit d’une réouverture graduelle car les vols dépendent pour l’instant des mesures applicables dans les pays de destination.
Des informations rendues disponibles par nos confrères de Radio France Internationale (RFI), les vols ont repris à l’Aéroport international Blaise Diagne, même ce n’est pas encore la foule des grands jours. Une réouverture progressive qui n’a concerné qu’un seul vol Alger-Dakar depuis mi-nuit. Pour la journée de mercredi, ce sont huit vols qui étaient prévus. Compte tenu du fait que de nombreux Etats n’ont pas encore décidé de la réouverture de leurs frontières dans la région, la reprise des dessertes dans le ciel sénégalais devra ainsi tenir compte des pays de destination.
L’on apprend alors dans la foulée que le principe de réciprocité appliqué par le Sénégal ne permet pas aux ressortissants des pays de l’Union européenne (UE) par exemple d’avoir accès à ses frontières. En effet, l’UE avait publié récemment une liste de 15 pays autorisés à entrer dans sa zone sans le Sénégal. L’on apprend néanmoins que des négociations ont été engagées avec l’UE dans le sillage de la révision de cette décision. A ce jour, ce sont seulement certaines catégories de personnes qui sont autorisées à accéder à l’espace Schengen. Il s’agit notamment des diplomates.
Contexte du coronavirus oblige, RFI précise que tout un dispositif est mis en place pour que cette reprise se fasse dans le respect du protocole sanitaire du Gouvernement. Ainsi, les accompagnants sont interdits d’accès, des vitres ont été placées aux guichets, des marquages au sol pour garder des distances, le port du masque est obligatoire, des caméras thermiques sont installées un peu partout.
Innocent D H
Quelques jours après la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon et de toutes les actions qui sont entreprises par les puissances étrangères, pourvoyeuses de fonds afin de mettre la pression sur le Cameroun afin que « cette chose » soit reconnue au 237, à quoi d’autre peut – on s’attendre ?
Une réflexion d’Innocent Ebode
« La République des "pédés"
Au Gabon, l’Assemblée nationale et le Sénat ont récemment voté la dépénalisation de l’homosexualité. En pleine pandémie « corona virale », il y a lieu de questionner cet empressement de la Chambre basse et de la Chambre haute à donner leur blanc-seing à une pratique contre-nature.
Le panier de la ménagère est désespérément vide. Les gens meurent de coronavirus. La pauvreté et la misère étreignent le peuple. Tout ce que des élus d’une nation trouvent à faire, c’est d’encourager les hommes à faire frotti-frotta avec d’autres hommes, et les femmes à faire de même avec d’autres femmes.
Il semble donc qu’aujourd’hui, il est « in » d’être homosexuel ou de défendre les homosexuels. Sur cette question, j’assume mon conservatisme et mon passéisme. Je revendique mon appartenance au camp de l’homophobie.
Car ma culture de Bantou, adossée à la morale chrétienne et musulmane m’éloigne de cette déviance qui va malheureusement chaque jour crescendo dans l’espace socio-anthropologique africain.
Il ne s’agit point de juger ou de condamner ceux et celles qui ont choisi de vivre une certaine intimité avec leurs semblables du même sexe. Loin de moi d’adopter une posture extrême comme cet ami journaliste camerounais qui n’hésite pas à déshumaniser ceux qu’on appelle les « homos » ou les « lesbiennes ».
Mais comment ne pas poser cette question qui est d’une implacable évidence : un homme qui va avec un autre homme ou une femme qui va avec une autre femme, n’est-ce pas s’écarter de la norme naturelle et originelle qui exige que l’acte sexuel ne s’opère qu’entre deux partenaires de sexe opposé ?
Les défenseurs des homosexuels mettent en avant les persécutions qu’ils subissent dans les pays africains qui criminalisent cette déviance, en convoquant l’argument de la violation des droits de l’homme. Soit. Mais on a beau parcourir la Déclaration Universelle des Droits Humains, on ne trouve nulle ligne qui présente l’homosexualité en tant que droit de l’homme.
De plus, dura lex, sed lex. Au Nigéria et au Cameroun, la loi punit sans ambiguïté et sévèrement ces pratiques. Le Code pénal du Nigéria stipule : « Toute personne qui a des relations charnelles contre-nature avec une autre personne ou a des relations charnelles avec un animal ou consent à ce qu'un homme ait des rapports charnels contre-nature avec lui ou elle, est coupable d'un crime et est passible d'une peine d'emprisonnement de quatorze ans».
Au Cameroun voisin, le Code pénal punit le délit d’homosexualité d’une peine d’emprisonnement allant de 6 mois à cinq ans. Les homosexuels bénéficient désormais d’un soutien tous azimuts à travers le monde. De nos jours, un homosexuel africain est mieux défendu que n’importe quel autre citoyen.
Il y a une dizaine d’années, dans un procès retentissant au Cameroun, un jeune homo avait bénéficié d’un appui financier considérable de la part des organisations occidentales. Un panel d’avocats dont certains venaient de Suisse, avait assuré sa défense.
En 2011, la représentation camerounaise de l’Union européenne, avait mis des dizaines de millions de FCFA à la disposition des associations engagées dans la promotion et la protection des homosexuels.
Ces actions en faveur des homosexuels sont tout, sauf anodines. Les cercles d’influence, les milieux décisionnels, l’élite médiatico-culturelle, sont de plus en plus sous le contrôle des groupes homophiles. De sorte que, par solidarité organique, ces groupes agissent mécaniquement, notamment en matière de promotion sociale.
D’aucuns parlent [souvent avec raison] de réussite sociale par voie anale… D’autres évoquent la promotion anale en comparaison avec la promotion canapé connue pour permettre aux femmes d’user de leurs charmes afin d’atteindre leurs objectifs professionnels.
C’est précisément cette tentative des cercles homophiles de « coloniser » les espaces de pouvoir ou de décision, en n’embarquant dans l’ascenseur social que leurs « semblables », qui est inacceptable et qui doit être dénoncée. Chacun peut disposer de son corps comme il l’entend, mais personne ne doit imposer ses déviations aux autres.
Revenons à la dimension morale et culturelle évoquée supra. Elle nous conduit inéluctablement à la conclusion que l’homme se détourne de plus en plus de la nature telle que le Créateur l’a structurée.
Le plus grave n’est pas seulement qu’il se détourne de cette nature mais qu’il la détourne par un déviationnisme qui peut mettre à mal l’avenir du genre humain. Les homophiles veulent faire admettre comme relevant de la normalité, le fait qu’un homme épouse un homme, qu’une femme épouse une femme.
A l’allure où vont les choses, ne soyons pas étonnés que dans un avenir pas lointain, des individus viennent nous dire tout le bien qu’ils pensent de la pédophilie ou de la zoophilie. Médor couche avec la voisine. Et alors ? Les chiens ont le droit de coucher avec qui ils veulent. C’est légal… ».
N.R.M
Les utilisateurs de Facebook, WhatsApp et autres sont de plus en plus confrontés aux offres de services d’un autre genre avec comme appât, des corps des hommes et femmes entièrement dénudés ou en petites tenues
Des images qui, si elles devaient laisser place au plus petit doute, trouvent une explication dans un texte dont les termes sont clairs : « Si vous vous sentez seul (e) et avez besoin d’une compagnie coquine, veuillez cliquez sur ce lien et vous n’aurez qu’à faire votre choix… Soyez rassuré de la qualité du service et nous vous rassurons que vous ne serez pas déçu ».
« Je suis un jeune homme âgé de 24 ans et je réside à Douala. Je suis à la disposition des femmes seules. Celles qui sont intéressées peuvent me saisir in box et je suis à leur entière disposition et je leur promets des moments torrides dans une totale discrétion…
Pour celles qui sont dans d’autres villes et qui ont besoin de se faire prendre par un jeune plein de vigueur et d’ardeur, contactez moi in box et je vous mettrais en contact avec des personnes prêtes à assouvir vos moindres désirs pour une modique somme ».
« Vous êtes de passage à Yaoundé/ Douala et vous voulez découvrir une autre facette du Cameroun profond, nous vous invitons à rejoindre ce groupe WhatsApp et vous serez servi. Les prix sont affichés selon ce que vous désirez et ils sont payés à l’avance…Venez et découvrez de très belles jeunes femmes qui sauront vous satisfaire en allant au devant de vos désirs les plus inavoués »…
Scandale
L’on se souvient de la rencontre de certains membres du gouvernement dans un hôtel de la ville aux sept collines et qui avait pour prétexte, le port des mini jupes et des tricots laissant apparaître les parties intimes des jeunes filles mais aussi des femmes d’un certain âge.
Si la sonnette d’alarme avait été tirée, il est important de reconnaître pour le regretter que rien n’a véritablement changé dans les mœurs des adeptes de ces pratiques.
Au contraire, en plus de ce qui continue de se faire au vu et au su de tous, lorsqu’on sait que parfois ce sont « les grands » qui sont les plus gros clients, les réseaux sociaux offrent plus de visibilité à ceux et celles qui ont décidé de vendre leur corps afin de gagner leur vie.
Qu’est ce qui peut expliquer qu’alors qu’il existe au Cameroun, des organes chargés de la surveillance de ce qui se dit et se fait sur les réseaux sociaux, rien ne soit entrepris pour mettre un terme à ces pratiques qui n’honorent pas le Cameroun ?
Ces pratiques sont –elles promues dans le 237 parce que ce sont parfois des personnes les plus insoupçonnées qui louent les services de ces prostitués (es) ?
La donne doit changer
La préservation de l’image de marque du Cameroun va au-delà de simples mots. Ces pratiques importées des pays dits développés, n’honorent pas le Vert – Rouge – Jaune national.
Des mesures devraient être prises en urgence par qui de droit, afin que les enfants, grands utilisateurs des réseaux sociaux soit préservés autant que possible car, au-delà de la satisfaction charnelle de quelques minutes, il est plus important de penser à l’avenir.
Ceux qui doivent le construire, ceux qui sont le fer de lance de la Nation, doivent être protégés, encadrés et éduqués à travers des valeurs morales, socle de tout développement.
Nicole Ricci Minyem
Les circonstances du décès de Donald Fongang restent troubles.
C’est l’une des affaires qui alimente les conversation dans la ville de Dschang en ce moment. Le décès jugé “bizarre” par d’aucuns de Donald Fongang. Le quotidien Le Jour qui relaie cette information, rapporte que ce sont les voisins de l’étudiant qui ont noté qu’il ne l’avait pas vu depuis le matin. C’est alors qu’ils ont décidé d’enfoncer la porte de sa chambre située au quartier Tsinkop, au lieu-dit derrière travaux publics. Ils ont donc vu que leur ami est mort.
Pris de panique, ils ont poussé des cris qui ont suffi à alerter l’entourage qui a pris d’assaut la cité dans laquelle, la découverte macabre venait d’être faite. Comme le veut les usages, un médecin légiste a été dépêché sur les lieux pour établir les premiers constats. Les services compétents de la localité ont ouvert une enquête. Et le quotidien Le Jour affirme avoir appris d’une de ses sources, qu’une autopsie sera pratiquée sur les restes de cet étudiant. Le but de l’autopsie étant de pouvoir déterminer les causes réelles de la mort de Donald Fongang. Le procureur de la République et le service d'hygiène de la mairie de la ville ont transporté le corps pour la morgue de l’hôpital de district de Dschang.
Donald Fongang était un étudiant inscrit en 3ème année Doctorat en Linguistique appliquée, au département d’études africaines de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université de Dschang. Il était originaire de Fotouni dans le département du Haut-Nkam dans la région de l'Ouest.
Liliane N.
Selon une source au Ministère des Relations Extérieures, la carrière de Diplomate de S.E Nicolas Nzoyoum, risque de prendre un coup.
Au Ministère des Relations extérieures (Minrex), on ne prédit pas une suite réjouissante à S.E Nicolas Nzoyoum. Une source de Cameroon info net en service au Minrex affirme même qu’avec cette affaire de Jean-Pierre Amougou Belinga le président directeur général (Pdg) du groupe L’Anecdote, l’Ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine (Rca) a sali l’image du pays. Et il est possible qu’il perde des plumes à cause de cette affaire. « Il est évident que l’Ambassadeur s’est compromis dans ses relations avec son compatriote, il a terni l’image de notre diplomatie. Sa carrière va en prendre un coup sans doute », a-t-elle déclaré.
Après que l’échange téléphonique houleux entre le Pdg Jean-Pierre Amougou Belinga et l’Ambassadeur du Cameroun en Rca se soit retrouvé sur la toile, Yaoundé par la voix du Minrex a convoqué son Diplomate. Des sources, affirment que cette convocation n’augure rien de bon. Rien n’étant encore officiel, les supputations vont donc bon train. L’avenir nous fera savoir si S.E Nicolas Nzoyoum aura le même sort qu’Alfred Nguini rappelé par Yaoundé, alors qu’il était Ambassadeur du Cameroun en France.
A titre de rappel, dans l’audio qui a circulé sur la toile et qui a mis en mal l’Ambassadeur du Cameroun en Rca, Jean-Pierre Amougou Belinga porte une accusation d’extorsion d’argent. En réponse à cela, S.E Nicolas Nzoyoum dans l’explication fournie à sa hiérarchie le Minrex, a reconnu avoir eu une certaine proximité avec l’homme d’affaires. Cependant, il a réfuté toute accusation en rapport avec une extorsion d’argent.
Liliane N.