Selon les informations relayées par les correspondants locaux de l’Agence France Presse (AFP), dimanche dernier 19 juillet 2020 dans l’Etat de Kaduna au Nord du Nigéria, 18 personnes ont été tuées par des hommes armés lors d’un mariage. Pour l’heure même si le porte-parole de la police d’Etat a confirmé l’attaque, aucune information ne filtre sur les acteurs ni leurs motivations.
L’AFP indique dans les faits que, les assaillants venus nombreux à moto ont ouvert le feu sur des invités d’une cérémonie de mariage dans le village de Kukum-Daji dans le district de Kaura au Nord du Nigéria. « Ils ont tué 18 personnes lors de la noce et ont blessé 30 autres, pour la plupart des jeunes hommes. Quinze sont morts sur place tandis que trois autres sont décédés à l’hôpital », a confié Bege Katuka, le responsable administratif du district à l’AFP.
Pour l’instant aucune information n’a filtré sur l’identité des acteurs ni sur leurs motivations. Cependant, le porte-parole de la police d’Etat a confirmé l’attaque sans donner de bilan. Selon les déclarations de Mohammed Jalinge à l’AFP, « des pertes de vies ont été signalées lors de l’attaque, mais nous n’avons pas encore de chiffre définitif de victimes ».
L’on apprend que le sud de l’Etat de Kaduna, principalement chrétien, est ravagé par un conflit agro-pastoral depuis de longue date concernant plus précisément les droits de pâturage et d’eau. La recrudescence des meurtres entre agriculteurs et éleveurs ces derniers temps a poussé les autorités de cet Etat du Nigéria à initier une trêve sans succès.
En fin de semaine dernière, les autorités de l’Etat nigérian de Zamfara dans le nord-ouest du pays, ont promis deux vaches pour chaque arme qui leur serait remise. Une offre visant à mettre un terme aux attaques meurtrières menées par des bandes criminelles. Ainsi, pour le Gouverneur, Bello Matawalle, par cette offre, il est question de convaincre les membres des gangs, communément appelés « bandits », à désarmer. Une contrepartie financière pourrait être utilisée pour acheter davantage d’armes.
Innocent D H
Dans le communiqué mis à la disposition des médias par Gabriel Nloga – chef de la cellule de communication ce Lundi, l’on relève que Narcisse Mouelle Kombi prescrit l’ouverture d’enquête.
« Le ministre des Sports et de l’Education Physique porte à la connaissance du public que depuis quelques jours, des organes de presse nationaux et internationaux ainsi que les réseaux sociaux font état des faits présumés de harcèlement sexuel, de tentative de viol et de détournements de primes au sein de la fédération Camerounaise de Karaté.
A cet effet, le Minsep a instruit l’ouverture d’une enquête administrative pour faire toute la lumière sur cette affaire, en raison de la gravité des faits présumés qui touchent à l’éthique et à l’esprit sportif… ».
Les faits
Le scandale sexuel dont il est question au sein de cette fédération, d’après les témoignages des « victimes » concerne aussi bien le président de la Facakada que plusieurs de ses collaborateurs.
A la lecture des déclarations faites par les athlètes, on a comme l’impression que ces vices sont établis comme des règles auxquelles les « proies » sont tenues de se plier, au risque de voir leur carrière professionnelle en prendre un coup.
Que dire du « détournement des primes des sportifs » ?
Il s’agit également d’une « règle établie » et pas seulement au sein de la fédération Camerounaise de Karaté. Presque toutes les disciplines sportives souffrent de ce mal et, les scandales qui émaillent chacune de leur sortie officielle, ne laissent planer aucun doute sur le comportement affiché par quelques « bandits à col blancs » qui ont ainsi trouvé le moyen de se faire douillettement de l’argent, au détriment de ceux qui peinent afin de porter haut, le Vert - Rouge – Jaune National.
La vérité doit être connue
La sortie d’Emmanuel Wakam ne semble nullement avoir convaincu le patron des Sports qui, en raison de la gravité des faits présumés qui touchent à l’éthique et à l’esprit sportifs, a mandaté depuis le 17 Juillet dernier, l’Inspecteur Général des Services auquel sont associés le Directeur des Normes et du Suivi des Organisations Sportives de même que le Chef de la Division des Affaires Juridiques afin que ceux-ci fassent toute la lumière sur cette affaire.
Les Camerounais quant à eux, mis au parfum de ces comportements déviants attendent les résultats de cette enquête car, au-delà des discours et des déclamations, il est important de préserver l’image du Cameroun, malheureusement ternie par la mise sur la place publique d’un tel opprobre.
Nicole Ricci Minyem
Toutes ces 7 nouvelles lois ont été promulguées hier 20 juillet 2020.
Après la délibération et l’adoption au Parlement, Paul Biya le Président de la République a décidé de promulguer 7 nouvelles lois. Deux de ces 7 lois retiennent particulièrement l’attention. Il y a tout d’abord celle portant ratification de l'Ordonnance n°2020/001 du 03 juin 2020 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2019/023 du 24 décembre 2019 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l'exercice 2020. L’enveloppe passe de 4951,7 milliards de FCFA à 4409 milliards de FCFA, soit une diminution de 542,7 milliards de FCFA, correspondant à un taux de variation de moins 11%.
Après cette loi, il y a aussi celle qui régit les associations culturelles, qui a récemment essuyé de vives et acerbes critiques acerbes dans les milieux artistiques. Certains artistes voit en elle le début d’une autre cise. C’est le cas du Prince Ndedi Eyango qui en a parlé sur les antennes de la radio Balafon le 17 juillet 2020.
«Cette loi est quelque chose de compliquée pour des hommes libres comme les artistes. J’ai lu des extraits qui parlent de peines d’emprisonnement, d’amendes. Ce n’est pas artistique. Nous ne sommes pas habitués. Devant le Ministre des Arts et de la culture je l’ai dit. J’ai dit que nous sommes libres et indépendants. On reconnaît au premier abord que cette loi est compliquée à partir du moment où elle nous empêche de rester libres. C’est fondamental ! Nous ne sommes pas habitués à la bureaucratie, à certaines lois. Encore que nous les artistes avons beaucoup de problèmes. Je peux dire que cette loi n’avait même pas lieu d’être. C’est une autre crise qui commence», a-t-il déclaré.
En plus de ces deux lois susmentionnées, le Chef de l’Etat Paul Biya a promulgué celles régissant l’activité statistique au Cameroun; modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d'associations; autorisant le Président de la République à ratifier le Statut de l'Organisation pour le Développement de la Femme dans les Etats membres de l'Organisation de la Conférence Islamique; autorisant le Président de la République à procéder à l'adhésion du Cameroun a l'Accord sur la conservation des gorilles et de leurs habitats, adopté le 26 octobre 2007 à Paris (France); modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d'association.
Liliane N.
Dans un document publié ce Lundi, sept points ont été mis en exergue par le ministère de la Santé Publique, à travers la Direction de la Promotion de la Santé
- Les mères des enfants de 0 à 6 mois doivent continuer de pratiquer l’allaitement maternel exclusif en contexte de COVID-19, sauf en cas d’avis médical contraire (ex : isolement strict de la mère...)
L’allaitement maternel exclusif réduit la morbidité et la mortalité durant la période post-natale et tout au long de l’enfance. L’effet protecteur est particulièrement important en termes de protection contre les maladies infectieuses grâce au transfert d’anticorps, autres agents anti-infectieux et à un transfert à long-terme de compétences/mémoire immunitaires).
- Les enfants dont les mères sont des cas suspects ou confirmés (avec ou sans symptômes) d’infection au COVID-19, doivent être nourris selon les recommandations standards, tout en appliquant les mesures de précaution d’hygiène appropriées :
Se laver les mains à l'eau courante et au savon pour une durée minimum de 20 secondes, avant et après le contact avec le nourrisson, mais aussi entre les taches ménagères, après une sortie à l'extérieur de la maison ; avant et après la défécation, manger... –
Nettoyer régulièrement les surfaces et les objets avec lesquelles la mère a été en contact avec de l'eau et du savon.
Utiliser un masque facial lors de l’alimentation du nourrisson est fortement recommandée, si disponible, sinon il faut se couvrir la bouche et le nez avec un tissu propre, le laver immédiatement après et se laver les mains
Maintenir une distance physique appropriée (au moins 1 mètre) avec les autres et évitez de toucher les yeux, le nez et la bouche.
- Il est recommandé de continuer la pratique du peau-à-peau entre la mère et l’enfant, de laisser l’enfant avec sa mère nuit et jour, notamment juste après sa naissance et au cours de l’initiation à l’allaitement, quel que soit le statut COVID-19 (cas probable ou cas confirmé) tout en poursuivant les mesures de protection d’hygiène appropriées.
- Dans le cas où la mère ne peut s’occuper de son enfant et/ou poursuivre l’allaitement en raison d’une forme sévère de la maladie COVID-19 ou autres complications, il est recommandé d’encourager et d’aider la mère à exprimer son lait en s’assurant que les mains et ustensiles soient bien propres et en suivant les mesures d’hygiène appropriées.
Le lait maternel exprimé peut être donné au nourrisson à l'aide d'une tasse ou d'une cuillère. L’utilisation d'un biberon n'est pas recommandée car elle nécessite une stérilisation avant chaque utilisation et rend plus difficile pour le bébé le retour au sein de la mère. Le lait maternel exprimé peut être conservé dans un récipient fermé ou recouvert d'un tissu ou toile propre ou d'une assiette à température ambiante pendant 8 heures.
S'il est exprimé dans un récipient stérile et maintenu à une température comprise entre 18 et 20°C, le lait maternel peut être conservé pendant 24 heures et environ et 72 heures au réfrigérateur (entre 4 et 5C).
- En cas d’incapacité totale à allaiter ou à exprimer le lait, un substitut approprié au lait maternel devrait être recommandé sur avis médical en tenant compte de sa disponibilité locale et de l’accessibilité financière.
La promotion, les dons de substituts du lait maternel, de préparation pour nourrissons, autres produits lactés, aliments et boissons y compris les céréales infantiles, biberon et tétines sont proscrits tel que prévu dans la réglementation en vigueur.
Les établissements de santé et leur personnel doivent enseigner aux mères / tuteurs comment préparer le lait en toute sécurité et comment donner du lait en utilisant une tasse et une cuillère.
- Si l’enfant est un cas probable ou confirmé de maladie COVID-19, il est recommandé de poursuivre l’allaitement (dans ce cas il est recommandé de favoriser la méthode de l’expression – voir point 5) et /ou l’alimentation de complément.
L’ensemble des pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant doivent être poursuivies et maintenues en temps d’épidémie
Commencez à allaiter dans l'heure qui suit la naissance. Continuer l'allaitement maternel exclusif pendant 6 mois, puis introduire des aliments de complément adéquats et sain dès l'âge de 6 mois.
Puis, poursuivre l’allaitement jusqu'à 2 ans ou plus q2 repas par jour pour les enfants allaités âgés de 6-8 mois, 3 repas pour les enfants allaités âgés de 9-23 mois et 4 repas pour les enfants non allaités âgés de 6-23 mois en assurant une diversité alimentaire.
N.R.M
Le Ministre Minette Libom Li Likeng demande au Pr Justine Ndiffo présidente du Conseil d’administration de l’Agence de régulation des télécommunications, de travailler dans le cadre strict de ses compétences, telles que définies par les textes en vigueur.
Selon Minette Libom Li Likeng le Ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), le dernier recrutement fait à l’Agence de régulation des télécommunications (Art) n’a pas respecté les textes en vigueur, en matière de gestion des établissements publics ainsi que des règles d’éthique et de gouvernance. Dans la correspondance qu’elle adresse au Pr Justine Ndiffo présidente du Conseil d’administration (Pca) de l’Art, elle souligne que les situations conflictuelles au sein de cette entreprise sont dues justement au non-respect des textes.
“En effet, ce recrutement s’est effectué directement, sans test, ni respect du plan d’organisation des effectifs de l'Établissement et des besoins réels en ressources humaines lui permettant d’atteindre les objectifs assignés en matière de régulation du secteur des télécommunications. C’est ainsi que des personnels relevant des corps spéciaux de l’Administration ont été recrutés, sans les autorisations nécessaires”, peut-on lire dans la correspondance du Minpostel.
Le Minpostel dans sa correspondance rapporte avoir eu des informations des sources qui indiquent que le dernier recrutement, “est empreint de forts soupçons de corruption, avec des marchandages de postes”. Le Ministre Minette Libom Li Likeng demande de ce fait au Pr Justine Ndiffo de tout mettre en oeuvre pour un retour à la sérénité sans délai au sein des organes dirigeants de l’Art.
Le Ministre Libom demande aussi au Pca de l’Art “de veiller à la saine et permanente des règles éthiques dans tous les actes de gouvernance à votre charge ainsi qu’à l’orthodoxie financière; de travailler dans le cadre strict de vos compétences telles que définies par les textes en vigueur”.
Liliane N.
Cette fois, le prétexte pris par le Secrétaire à la communication du Comité Central du Rdpc pour s’adresser au président du Mrc est la « Déclaration portant mise en garde du peuple camerounais au gouvernement contre l’organisation de toute élection avant la fin de la guerre civile dans les régions anglophones et la reforme consensuelle et effective du système électoral ».
Une sortie datant du 19 Juillet dernier alors que quelques heures auparavant, la cellule de communication de ce parti politique invitait les Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Les « inepties » relevées par le parti proche du pouvoir et reprise dans cette réponse porte entre autres sur :
« Les lacunes énonciatives et grammaticales (la forme) avec une confusion entre le destinateur et le destinataire du message »
Selon Jacques Fame Ndongo, « Monsieur Kamto ne maîtrise pas ou feint d’ignorer les normes fondamentales d’une communication pertinente…Il s’agit, tantôt du peuple, du MRC ou d’un émetteur narcissique qui s’exprime sous la forme du pronom personnel « Je »…
Le MRC et M. Kamto se substituent abusivement au Destinateur (le peuple camerounais) qui figure dans le péritexte (ou titre de son texte)... M. Kamto voudrait s’arroger ainsi un droit ou une légitimité qu’il n’a pas ».
Dans le même paragraphe, le membre du gouvernement parle de « multiplication incongrue des récepteurs - Multiplication chaotique des Destinateurs et des Destinataires - Cacophonie communicationnelle… ».
Au plan du fond, la contestation non fondée du code électoral
« Le leader du MRC affirme que le code électoral camerounais révèle des lacunes, insuffisances, incohérences et dysfonctionnements. Cela peut paraître injurieux vis-à-vis de notre droit positif. Le code électoral ne peut guère être frappé d’inconstitutionnalité… Le seul arbitre de la constitutionnalité des lois dans notre Etat est le conseil constitutionnel, quoique le MRC (association privée d’utilité publique qui concourt à l’explosion du suffrage, selon l’article 3 de la Constitution), veuille s’ériger en juge constitutionnel… ».
Dans cette partie de son texte, le professeur Jacques Fame Ndongo parle également de « L’exigence d’une reforme consensuelle dans la préparation et l’adoption du code électoral en lieu et place de la procédure constitutionnelle légale établie.
Il précise en outre que la démarche du leader du mrc indique qu’il s’agit d’une « pensée sinusoïdale - L’hérésie juridique des « propositions de loi » chimériques car, « l’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République et au parlement ». Citoyen ordinaire, M. Kamto ne peut donc initier aucune révision constitutionnelle… ».
S’agissant des suggestions de l’UA, de l’UE et d’ELECAM quant aux élections de 2018, le ministre de l’Enseignement Supérieur affirme qu’aucun document venant de ces organismes « ne remet péremptoirement en cause le « résultat » de l’élection présidentielle de 2018… ».
Que demande M. Kamto aux forces de défense et de sécurité ?
« Il leur demande de le rejoindre dans son projet séditieux contre la « dictature » supposée. C’est un appel à la rébellion. Or, les forces de défense et de sécurité n’ont pas vocation à mener des actions attentatoires aux Institutions de la République et à celui qui les incarne, constitutionnellement, à savoir le Chef de l’Etat (Chef des Armées), élu au suffrage universel direct, et en toute transparence et sincérité démocratiques par le peuple camerounais…
Nos forces de défense et de sécurité ont toujours été loyales et républicaines. Nul n’a le droit de les infantiliser en les incitant à violer leur serment d’Honneur et de Fidélité… ».
Dans cette réplique de plusieurs pages, le Secrétaire à la Communication du Rdpc précise, pour finir à l’endroit du leader du Mrc que tous les corps de métier et autres partenaires bilatéraux à qui il fait le reproche de « ne pas s’adjoindre à son élan insurrectionnelle » respectent la souveraineté, l’indépendance et la liberté du peuple Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba vient de lancer un avis d’appel d’offres pour l’importation de 465 000 tonnes métriques (TM) de produits pétroliers au titre des mois d’octobre, novembre, et décembre. L’importation projetée vise à assurer l’approvisionnement pérenne du Cameroun en produits pétroliers, apprend-on.
En clair de sources officielles renseignent, le Cameroun nourrit l’ambition d’importer au 4ème trimestre, 150 000 TM de Gazoline, 210 000 TM de Gasoil, 60 000 TM de Jeat A1, 15 000 TM de « Fuel Oil 3500 ». L’ouverture des plis est annoncée pour le 03 août 2020 par les bons soins d’une commission ad hoc. « Les livraisons de produits pétroliers au Cameroun se font exclusivement par voie maritime. Tout autre type de livraison est exclu. Les produits sont livrés à Douala ou Limbe dans les bacs de la Société camerounaise des dépôts pétroliers ou de la Société nationale de raffinage », explique Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Energie.
Pour minimiser les coûts et les éventuelles pertes pouvant continuer à exposer la trésorerie de l’Etat, le Cameroun a mis en place fin 2019, un nouveau mécanisme d’approvisionnement pérenne du marché. Dans sa démarche, ce mécanisme consiste à lancer un appel d’offres international, quatre traders pour une période donnée qui ont la charge de rendre disponible de grandes quantités de produits pétroliers dans les eaux camerounaises afin de les vendre aux marketeurs et importateurs au niveau local. Le critère de sélection mis en exergue est celui d’un niveau de primes plus compétitif. Des économies budgétaires estimées à 150 milliards de FCFA par an pourront être engrangées, à en croire les assurances du ministre.
Le Nigérian Sahara Energy est le principal adjudicataire retenu par le Cameroun dans le cadre de ces opérations qui se déroulent entre février et mai 2020. Trois autres suivants immédiats ont été retenus à savoir : Vitol (une société de trading de produits pétroliers), Addax Energy (suisse) et Petra Energy SA (suisse).
Innocent D H
Après la sortie du député SDF, Michel Michel Nintcheu qui qualifiait la gestion de la Covid-19 d’opaque, la réaction du ministre camerounais de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie ne s’est pas faite attendre. Le membre du Gouvernement approché par nos confrères du journal Mutations a déploré le fait qu’un député de la République ait utilisé des réseaux sociaux pour poser une question sur un sujet aussi préoccupant.
« J’aurais aimé ne pas dire quelque chose sur ce genre de propos. Mais, si vous m’y amenez, je voudrai tout simplement déplorer le fait qu’un député de la République puisse se déporter sur des réseaux sociaux pour poser une question sur un sujet aussi préoccupant, alors qu’il y a un mécanisme du contrôle de l’action gouvernementale qui est bien connu », répond Manaouda Malachie à nos confrères de Mutations à l’occasion de l’inauguration d’un centre spécialisé dans la prise en charge des personnes malades du Coronavirus le 17 juillet 2020 à Ebolowa. Le ministre de la Sante souligne, « il se trouve que je n’ai pas reçu une interpellation par l’Assemblée nationale pour pouvoir répondre de tout ce qui est dit ».
Précisons que dans sa tribune, le député SDF, Jean Michel Nintcheu demandait des clarifications sur le Fonds spécial initié par le Président Paul Biya dans le cadre de la riposte contre cette pandémie.
Selon le Minsante, le député n’est pas tout simplement informé sur le sujet. Ce qui amène le patron de la Santé à conclure, « pour une personnalité vivant à Douala comme lui, il serait loisible de se rendre au stade Mbappé Leppé, pour constater qu’il y a plus de toilettes mobiles (…). S’il était passé voir le ministre des Finances, il comprendrait que le fonds de dotation spécial n’est pas encore opérationnel ».
Rappelons que c’est dans une lettre la semaine dernière que Jean Nintcheu critiquait et dénonçait le système de gestion du Coronavirus au Cameroun. Le député de la République exigeait ainsi la mise sur pied d’une commission parlementaire qui va mener l’enquête sur la gestion du Fonds de riposte contre la Covid-19.
Innocent D H
C’est dans un tweet publié dans la nuit de ce 20 juillet, répondant à la question d’un internaute que le ministre de la santé publique fait savoir « mais ce don a été reparti entièrement et acheminé dans les 10 régions depuis fort longtemps ». Une déclaration qui vient jeter le trouble sur les actions humanitaires menées par le gouvernement pendant cette période de crise. Et interroge sur la direction réelle prise par les dons faits par les camerounais pendant cette crise sanitaire.
C’est le jeudi 09 Avril 2020 que le ministre de la santé publique réceptionne le don de 4.000 sacs de riz offert par la société ORCA en vue d’appuyer les actions de l’Etat pour la riposte contre la Covid 19. Une réception faite en compagnie de son homologue du ministère du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Il s’agissait de 4 000 sacs de riz de 25 kgs. Le don a été remis par le Directeur Général Mazen Al Jamal en personne. Il était annoncé que le don sera distribué aux populations qui étaient exposées à une crise alimentaire pendant cette crise sanitaire. Et il est important qu’en Avril, le gouvernement venait d’annoncer les mesures de restrictions pour protéger les uns et les autres de cette maladie.
Seulement, les camerounais ont attendu pendant très longtemps que soit redistribués ces denrées alimentaires dans le cadre des opérations humanitaires menées par le gouvernement. Or, jusqu’à hier soir, aucun citoyen n’avait de nouvelle de ce qu’étaient devenu les sacs de riz offerts par ORCA. Ce qui aiguise encore la curiosité des citoyens, c’est que pendant cette période, il y avait un tel ramdam médiatique autour des actions du gouvernement envers les populations et les centre de santé. Mais jamais on n’a entendu parler de la direction prise par les dons de ORCA. Plus encore, certaines mauvaises langues ont soupçonné que ce riz se soit mélangé aux multiples dons attribués au Chef de l’Etat et acheminé vers les 10 régions du Cameroun. Ce qui semble être corroboré par la déclaration du ministre de la santé quand il dit que ce don a été distribué depuis fort longtemps dans les dix régions du pays. Des dons du Chef de l’Etat où il y a eu manifestement des détournements. Car de toutes évidence, les outils reçus dans chaque département ne correspondent pas à la dotation financière qu’auraient reçue ces départements en car de répartition directe des sous. Au même moment, on se rend compte qu’aucun média d’ETAT n’a été informé de la direction prise par le don de ORCA. Qu’est ce qui empêche aujourd’hui de croire qu’il y a ici, une fois de plus, une grosse affaire de détournement de dons ?
Stéphane NZESSEU
C’est le 15 juillet dernier que ce jeune camerounais originaire de la région du Sud-Ouest Cameroun a décidé d’officialiser sa candidature à la candidature de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Son parti politique, United Cameroon for Peace and Progress (UCPP), vient juste d’âtre légalisé paf l’administration territoriale.
A la tête d’un nouveau parti, Nchia Roland MUA dit répondre à « l’appel du peuple » pour briguer la magistrature suprême. Selon le jeune homme politique, ils sont nombreux qui lui ont demandé de se présenter à la présidence de la république du Cameroun. « J’ai accepté l’appel du peuple et je suis prêt à me représenter lors de la prochaine élection présidentielle ». Son ambition suprême, l’unité et le progrès du pays de Roger Milla. Et il croit fermement que ce changement passera par les urnes et non par les armes. Il a fait savoir que « la seule bonne façon de changer les choses au Cameroun, c’est par les urnes ». Et pour cela il lance un appel à tous les camerounais des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest actuellement en conflit de déposer les armes. Aussi, il interpelle les camerounais de la diaspora de mettre ensemble leurs efforts pour la construction d’un Cameroun meilleur. Pour lui, « le régime a déjà utilisé toutes ses compétences dans l’administration de l’Etat, et il est grand temps que nous les éliminions pour un meilleur Cameroun contrôlé par les jeunes ».
Le Président National du UCPP (United Cameroon for Peace and Progress) est un opérateur économique. Il est le promoteur d’un groupe de média, et il est décidé à apporter un changement véritable au Cameroun. Lors de sa déclaration de candidature, il a précisément dit
« Je déclare ma candidature en qualité de président national de l'UCPP pour les élections présidentielles de 2025. Le régime actuel a épuisé toutes leurs stratégies administratives et pour le moment, volontairement ou involontairement, il est incapable de répondre efficacement aux besoins fondamentaux du peuple camerounais. Le très long séjour de ce régime au pouvoir a provoqué une mauvaise gestion des fonds de l'Etat, un manque de responsabilité envers le peuple, etc. De nombreux Camerounais n'ont jamais senti leur propre portion du gâteau national. Parce qu'ils n'ont pas été à l'ENAM, à l'IRIC ou à l'EMIA ou qu'ils ont étudié en France. C'est l'une des causes des nombreux vices auxquels le pays est confronté. J'appelle les séparatistes à déposer les armes, à quitter les buissons et à lutter pour le changement via les urnes. Il est possible que nous gagnions les scrutins de 2025 et nous apporterons des changements comme nous pensons que c'est mieux pour les Camerounais. Le moment est venu ... pensez-y. »
Bonne route pour ce nouveau projet politique.
Stéphane NZESSEU
C’est la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 qui pose le principe de la décentralisation en changeant la forme de l’Etat du Cameroun. La nouvelle forme de l’Etat camerounais, c’est un Etat unitaire décentralisé. Près de 30 ans plus tard, on n’a pas fini de transformer l’Etat du Cameroun en un Etat unitaire décentralisé. Après qu’on ait longtemps accusé les parlementaires de n’avoir pas mis sur pied le code de la décentralisation qui devait fixer le cadre juridique et fonctionnel de l’exercice de cette décentralisation, il apparaît clairement aujourd’hui que c’est l’administration publique actuelle qui serre des quatre fers pour que la décentralisation ne soit jamais une réalité dans notre pays. Mais que craignent-ils ? Pourquoi autant de lenteur et de mauvaise foi dans la mise en œuvre de cette décentralisation ?
La Constitution du Cameroun est clair. Les deux instances territoriales qui définissent le territoire du Cameroun sont les Régions et les Communes. D’un point de vue principielle, les départements n’existent plus depuis 1996. Seulement, une disposition de cette Constitution crée le principe de la progressivité dans la mise en œuvre de la Constitution. Ce qui crée un fondement juridique à la lenteur administrative et une raison qui peut couvrir toutes les mauvaises foi possibles. Sous le fallacieux prétexte de la mise en œuvre progressive, on est encore là 30 ans après, à ne pas avoir d’Etat décentralisé.
Le transfert des compétences et le transfert des ressources est tout ce qui est demandé pour que la décentralisation soit effective. Or, combien de temps faut-il pour que le ministère des travaux publics décide de déléguer un pan de ses activités et les ressources qui vont avec aux Communes que compte le pays ? Selon Mr Ondoa Jean Joseph, un agent de l’Etat exerçant dans un département ministériel de la place, nous a avoué « vous êtes loin d’imaginer tout l’argent que se font les fonctionnaires dans les bureaux des ministères. Il y a des programmes de développement agricoles dont les planteurs n’ont jamais été informés, et ce sont les GIC dans les valises des agents de l’Etat qui consomment ces budgets. Il existe tellement de fonds qui viennent parfois des bailleurs de fonds ou même de certains investisseurs camerounais de la diaspora que ces gars se mettent dans la poche en toute impunité. Sinon, comment comprendre que toutes les générations de fonctionnaires qui arrivent, sans même se passer le mot, ne veulent pas qu’on transfert les informations de gestion aux Communes ? ». Il poursuit « il y a quelque chose que vous devez aussi constater, dans les ministères, le plus souvent, les Secrétaires généraux et les conseillers techniques ont le temps d’installer leur réseau au sein de l’administration pour faire leurs affaires, du fait de la longévité qu’ils ont à ces fonctions. Ce qu’ils ne peuvent plus faire, si le pouvoir est éclaté entre les mains de 360 personnes, qui elles aussi n’ont que 5 ans à passer à leurs postes sans assurance de se perpétuer à la fonction. Sans oublier que le réseau au ministère a le plus souvent une assise villageoise. Et que les 360 personnes vers qui il faudra aller négocier ne sont pas forcément les gens de son village, les choses se compliquent. Donc… »
Fort de ces réalités, les fonctionnaires ne sont pas prêts à laisser la décentralisation effective et des Maires qu’ils considèrent comme des analphabètes, leur arracher leur bifteck.
Stéphane NZESSEU
Voici plusieurs semaines, les automobilistes qui empruntes le deuxième pont du Wouri pour aller à Bonabéri ou alors dans le sens inverse, ne peuvent plus compter sur le dispositif d’éclairage mis en place pour permettre une meilleure circulation sur le pont.
Selon le témoignage d’un conducteur de taxi de ville qui fait la ligne Rond-Point Deido pour Bonabéri, « difficile de dire avec précision depuis quand le pont n’est plus éclairé. Je me souviens seulement qu’à un moment donné, il devenait juste difficile de conduire sur le pont parce qu’il fallait compter sur ses phares pour évoluer. » Les automobilistes profitent juste de la lueur des lampadaires qui éclairent encore l’ancien pont pour espérer ne pas commettre d’accident sur le nouveau pont. Quand on sait quelle est la forte sollicitation de ce tronçon en début de soirée jusqu’aux environs de 21 heures, il n’est pas exclus qu’on assiste à des accidents de la circulation sur le pont.
Destiné à fluidifier la circulation dans cette partie de la ville de Douala, le 2e pont sur le Wouri se compose de 2,3 kilomètres d'accès à 2,3 voies et de 2 ouvrages (un routier à 6 voies de circulation et un trottoir, l'autre ferroviaire à 2 voies ferrées). Réalisés en conception-construction par Sogea Satom et Soletanche Bachy, les ouvrages sont longs de 760 mètres avec de grandes travées de 135 mètres en béton précontraint de voussoirs coulés en place par encorbellements successifs, fondés sur des pieux à 50 mètres de profondeur (2,5 m de diamètre). Signé par l’agence d’architecture Lavigne-Cheron, ce pont en courbe douce est long de 760 mètres avec de grandes travées de 135 mètres. Pus d’une trentaine de lampadaires sont disposés tout au long de l’axe. Mais ceux-ci ne servent que d’œuvre d’art puisqu’ils ne fonctionnent pas visiblement.
Mis en service le 31 juillet 2017, trois ans après, l’infrastructure a des lampadaires qui ne s’allument plus comme il le faut pour éclairer les automobilistes en soirée. Pour les automobilistes qui utilisent régulièrement le trajet, « il faut qu’on remette la lumière sur le pont. Surtout qu’il arrive que certains camions tombent en panne sur le pont ou alors, s’il y a un accident au-devant de vous, ce sera difficile de s’en rendre compte. » Un autre de nous dire « j’ai failli renverser un moto taximan une nuit. Il n’avait pas de phares. Du coup je voulais changer de voie pour aller sur la voie rapide. Mais je n’avais pas vu ce jeune homme qui roulait devant moi et quand il a apparu devant mon taxi, heureusement que je n’étais en pleine allure, sinon je ne sais pas ce qui se serait passé. Je me dis que ça va aider tout le monde si le pont est à nouveau bien éclairé ».
Stéphane NZESSEU
Le bal du baccalauréat 2020 vient de s’ouvrir ce lundi, 20 juillet sur l’ensemble du triangle national. L’entrée en scène est faite par les candidats de l’Oral Communication pour la série A bilingue, ainsi que ceux de l’enseignement technique avec le baccalauréat industriel et brevet de technicien.
Le lancement du baccalauréat cette année est marquée par le retour de l’Oral. Après 25 ans de suspension, cette épreuve réapparait à la faveur de la promotion du Bac série A bilingue. Pour la plupart des enseignants interrogés, il est important que l’Oral revienne pour l’ensemble des examens du Baccalauréat sans distinction aucune. Le principal avantage mis en exergue, c’est celui de permettre aux apprenants de soigner davantage leur diction, à travailler leur manière de s’exprimer, à parler avec éloquence et à chasser l’agoraphobie. C’est à juste titre qu’un inspecteur pédagogique explique : « l’examen oral est une forme d’évaluation particulière des apprenants. Il a pour avantage d’amener les apprenants à expliciter davantage que dans un écrit, leur compréhension d’une matière ou d’un problème donné. Je pense que cette forme d’évaluation est importante pour le Cameroun ».
Par contre, une minorité de pédagogue s’interroge sur l’effectivité de ce retour ainsi que son déroulement.
Précisons que les épreuves écrites et facultatives de ces examens débutent ce mardi 21 juillet et courent jusqu’au 24 du même mois. Pour ce qui est de la région du Centre, il faut dire que, ce sont 38 951 candidats qui vont l’assaut du précieux Sésame. L’Extrême-Nord pour sa part, 12.393 élèves qui ont été enregistrés. Quant au Sud-Ouest, 302 candidats affrontent les épreuves du GCE advance level, équivalent au Bacc dans le sous-système anglophone et 106 dans la région du Nord-Ouest.
Des informations puisées à bonne source, le baccalauréat se déroule cette année au Cameroun dans 30 sous-centres et 5472 salles de composition avec 24 candidats par salle pour mesure de prévention de la Covid-19. L’examen s’achève le 31 juillet prochain avec les épreuves pratiques des séries E et F.
Outre l’examen du baccalauréat de l’enseignement général, 19 220 candidats sont également face aux épreuves du baccalauréat industriel et du Brevet de technicien dès ce lundi, 20 juillet 2020.
Innocent D H
« À circonstances exceptionnelles, dispositions exceptionnelles. Pour la première fois de son histoire, débutée en 1956, le Ballon d’or France Football ne sera pas attribué en 2020, faute de conditions équitables suffisantes. » C’est l’annonce qui barre la une du compte twitter du célèbre magazine de sport depuis ce matin. Et pourquoi ?
Le contexte sanitaire particulier que traverse le monde en est la principale cause. Mais le rédacteur en chef de France Football, Pascal Ferré, qui fait cette annonce ce lundi, dit les raisons pour lesquelles l’hebdomadaire a fait ce choix :
Parce qu'une année aussi singulière ne peut – ni ne doit – être traitée comme une année ordinaire. Dans le doute, mieux vaut s'abstenir que s'entêter.
Parce que le trophée du Ballon d'Or véhicule des valeurs autres – comme l'exemplarité, la solidarité et la responsabilité – que la seule excellence sportive.
Parce que l'équité qui prévaut pour ce titre honorifique ne pourrait être préservée, notamment au niveau statistique et également de la préparation puisque tous les aspirants à la récompense ne pourraient pas être logés à la même enseigne, certains ayant vu leur saison amputée radicalement, d'autres non. Dès lors, comment comparer l'incomparable ?
Parce que nous ne souhaitions pas apposer au palmarès un astérisque indélébile du style « trophée remporté dans des circonstances exceptionnelles dues à la crise sanitaire du Covid-19 ». Nous préférerons toujours une petite entorse (à notre histoire) à une grosse cicatrice. C'est la première fois, depuis 1956, que le Ballon d'Or fait une pause. La parenthèse ne nous enchante pas mais nous semble la plus responsable et logique. Protéger la crédibilité et la légitimité d'une telle récompense, c'est aussi veiller à son irréprochabilité dans le temps.
Parce que seulement deux mois (janvier et février), sur les onze généralement requis pour se faire une opinion et départager les meilleur(e)s, c'est beaucoup trop peu pour jauger et juger, étant donné que les autres matches se sont déroulés – ou se dérouleront – ensuite dans d'autres conditions et formats (huis clos, cinq remplacements, Final 8 européen sur un seul match) trop éloignés du panorama habituel. On ne peut se résoudre à nous appuyer sur des saisons estropiées, avec autant d'aménagements particuliers, pour élire les meilleurs. Les meilleurs de quoi, au fait ? Ce ne serait pas digne de notre histoire.
Parce que sur nos quelque 220 jurés (hommes et femmes confondus) répartis dans le monde entier, certains ont pu être distraits ou détournés de leur mission d'observation en raison d'autres priorités et urgences à gérer.
Parce que l'histoire du BO est trop précieuse pour prendre le risque de l'abîmer avec un exercice bancal. En ces temps agités, s'offrir une parenthèse est un luxe en même temps qu'une inestimable nécessité. Pour que le football, dans son ensemble, retrouve de l'allant et de l'élan, de la passion et de l'émotion. Vivement que le ballon dore...
Au lieu des 4 lauréats habituels (Ballon d'Or masculin et féminin, Trophées Kopa et Yachine), France Football en désignera onze en fin d'année, avec la révélation de l'équipe de tous les temps élue par le jury habituel du Ballon d'Or, à savoir quelque 180 jurés répartis dans le monde entier.
Stéphane NZESSEU