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Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association, a déclaré que le football féminin est une priorité, pour l’instance dont il a la charge.

 

Il n’y a pas que les footballeuses et les promoteurs du football féminin qui n’acceptent pas l’annulation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) féminine, édition 2020. La décision a été prise le 30 juin 2020 par le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf). La Caf a justifié cette annulation de la Can féminine par la présence de la pandémie du Coronavirus, qui sévit encore. Pourtant, pour le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) 2020 et la Can masculine 2021, l’instance faîtière du football africain a opté pour un report.

S’exprimant au cours du World Football Summit, Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) a montré clairement, qu’il n’est pas partisan de l’annulation de la Can féminine 2020. « Le football féminin est une priorité absolue pour la FIFA. Nous ne devons pas utiliser le coronavirus, pour mettre de côté le football féminin. Au contraire, nous devons aider encore plus le football féminin car il a un bel avenir », a-t-il déclaré.

Cette déclaration de Gianni Infantino va-t-il amener la Caf à revoir sa décision? C’est ce qu’espèrent de nombreux acteurs du football féminin comme Gabrielle Aboudi Onguene. La Lionne indomptable n’a pas caché sa déception après l’annonce de l’annulation de la Can dédiée aux femmes. Elle a indiqué que cela va impacter négativement sur les joueuses locales qui pour certaines, voyaient en cette compétition, le lieu pour décrocher un contrat. 

« C’est une décision très dure pour nous. Mes coéquipières et moi en avons parlé. La déception est générale. Nous nous attendions à un report de la Can. Plusieurs jeunes sœurs attendent cette compétition avec impatience pour défendre les couleurs de notre pays. Cette compétition est également pour les footballeuses de se mettre en évidence de se mettre en évidence dans l’espoir d’arracher des contrats professionnels. Nous espérons que la CAF reverra sa décision et nous laissera jouer notre Can en 2021, parce que c’est possible. Trois ans sans cette compétition c’est une énorme perte pour le football féminin africain », a-t-elle déclaré.

 

Liliane N.

 

L’Ambassadeur des Etats-unis au Cameroun arrivé en fin de séjour a été honoré au cours d’un dîner d’Etat organisé en son honneur, par le Ministère des Relations Extérieures.

 

Le mandat d’Henry Peter Balerin s’est achevé au Cameroun sur une bonne note. L’ancien Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a quitté le pays avec le titre de Grand officier de l’ordre national de la valeur. Et comme le veut les usages diplomatiques, il a eu droit à un dîner d’Etat organisé par le Ministère des Relations Extérieures; qui a à sa tête LeJeune Mbella Mbella. La dîner d’Etat étant un moment propice pour justifier la distinction que le Cameroun décernait au diplomate américain, le Ministre Mbella Mbella indiqué, qu’il la devait à «la passion et l’engagement qui ont marqué ses trois années de séjour en terre camerounaise. Un dynamisme qui a permis le renforcement des relations cordiales entre les gouvernements camerounais et américain».

Le dîner d’Etat a permis aussi au diplomate américain Henry Peter Balerin et le Ministre des Relations Extérieures de passer en revue l’état de la coopération entre leur deux pays. Il en ressort donc que sur le plan politique et diplomatique, Lejeune MbellaMbella a indiqué, «relativement à la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’appréciation du gouvernement camerounais quant à l’évolution de la position de principe des autorités américaines sur l’attachement à un Cameroun un et indivisible. Il a également relevé les initiatives prises par les deux parties visant la promotion des droits de l’Homme, la démocratie, la gouvernance économique et l’Etat de droit», rapporte Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics.

Entre autres, le Ministre LeJeune Mbella Mbella a salué aussi l’implication des Etats-Unis dans les politiques nationales de santé; notamment dans la stratégie nationale de lutte contre la pandémie du Covid-19, à travers le Center for Disease Control and Prevention-CDC. Il n’a pas oublié également d’indiquer la satisfaction du gouvernement camerounais pour l’augmentation du volume des échanges commerciaux.

A titre de rappel, Henry Peter Balerin qui a fini son mandat dans notre pays, a été nommé Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun le 18 juillet 2017.

 

Liliane N.

 

Le report de cette énième audience d’Amadou Vamoulke l’ancien Directeur général de la Cameroon radio television, a été demandé par l’un de ses conseils.

 

La prochaine audience d’Amadou Vamoulke l’ancien Directeur général de la Cameroon radio television (Crtv) est fixée pour le 7 août 2020. Le Tribunal criminel spécial (Tcs), la juridiction qui traite son affaire du fait de la somme supposée détournée, a pris de renvoyer l’audience le 10 juillet 2020, à la demande de Me Pondi Pondi, l’avocat de l’ancien Dg de la Crtv. Le conseil du journaliste qui bénéficie du soutien total de Reporters sans frontières, a donné les raisons de cette demande de suspension.

Dans une lettre adressée aux juges du Tcs et qu’a pris connaissance le journal L’Oeil du Sahel, Me Pondi Pondi explique en fait «qu’il a été obligé de s’absenter pour répondre à l’appel familial. C’est donc pour apporter son soutien à son fils qui, prêtait serment en qualité d’avocat qu’il n’a pas pu venir assurer la défense de son client».

Cette demande a été validée à l’unanimité par l’ensemble du jury, ainsi que par les avocats de toutes les parties présentes. D’après le journal, cette décision de renvoyer l’audience au 7 août 2020 n’a pas surpris Amadou Vamoulké. Le journaliste s’est montré «très calme et surtout patient».

A titre de rappel, Amadou Vamoulke est poursuivi pour un détournement des biens publics qu’il aurait fait alors qu’il dirigeait la Crtv. Le préjudice total dudit détournement est estimé à 3,9 milliards de FCFA. Son procès a déjà été renvoyé plus d’une trentaine de fois.

 

Liliane N. 

 

Dans un communiqué publié ce Lundi, Odile Mballa – chef de division de la communication et de la coopération laisse entendre qu’après avoir envoyé l’invitation au député du Pcrn, ses collaborateurs se sont soudainement rappelé que le format de cette émission n’a jamais changé depuis l’apparition de la pandémie.

 

« Le Directeur Général de la Crtv informe l’opinion publique que l’édition « Scène de Presse » du 12 Juillet 2020 a pressenti, entre autres invités, l’honorable Cabral Libii Li Ngué Ngué.

Toutefois, dans le cours de la préparation de cette émission qui portait sur le thème : « Cameroun, quelle place pour la diaspora ?», l’évidence de la nécessité d’un seul invité s’est imposée.   

En effet, comme tout le monde a pu le constater, l’émission « Scène de Presse » a, depuis la survenance du Covid 19, pris l’option de privilégier l’explication au débat, accueillant donc un seul invité, et un journaliste discutant sur le plateau pour approfondir les explications de l’invité.

Or sur la thématique prévue en débat, il se trouve que les deux invités pressentis et tous parlementaires et mobilisés sur les questions relatives à la diaspora.

C’est dans cet esprit que le choix s’est porté sur le seul président du Réseau des Parlementaires de la Diaspora, l’honorable Henri Louis Ngantcha.

A la suite de quoi, la Crtv a présenté ses excuses à l’honorable Cabral Libii, dont la visibilité à la Crtv est des plus enviables, comme on a pu le constater tout le long de la session parlementaire qui vient de s’achever.

Le Directeur Général tient, à cette occasion, à réitérer l’engagement de la Crtv à assurer la libre expression et la promotion de la de la diversité Camerounaise sur tous les plans, afin de contribuer de manière déterminante à la construction d’une société démocratique et plurielle dans notre pays ».

 

Réactions

Oloua Bienvenu : "Ça s'adresse à qui? À l'opinion ou aux journalistes de la Crtv qui ont oublié que leur émission à changé ?"

Landry Eviane : "Cela n'a tout de même pas surpris votre chaîne de télévision ? Vous voulez nous dire que c'est après l’avoir sollicité que vous vous êtes rendu compte de tout ce que vous racontez là ?"

Toscani Niebayi : "Une chaîne de télévision qui refuse de faire sa propre mue, qui est frappé d’un obsolentisme de l’époque de Mathusalem, et qui nous coupe les impôts pour rien, vraiment du grand n’importe quoi. De toutes les façons, vous avez raté une occasion de faire une grande audience visuelle. C'est pour vous là bas."

 

Nicole Ricci Minyem

 

Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football a indiqué que parmi les raisons qui ont conduit à cette décision, il y a celle relative à la pandémie du Coronavirus.

 

Depuis hier 13 juillet 2020, parlant au nom du Cameroun tout entier, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a rejeté l’organisation de la suite et de la fin de la Ligue des champions africaines. En conférence de presse donnée à cet effet, Seidou Mbombo Njoya le président de la Fecafoot a évoqué la pandémie du Coronavirus, comme l’une des raisons justifiant ce refus.

Il a indiqué que dans ce contexte de crise sanitaire, il va être très compliqué d’organiser un pareil événement. Il a fait remarquer par ailleurs que tous les secteurs d’activité sont paralysés à cause de la Covid-19. Donc, il a paru de ce fait raisonnable pour la Fecafoot de décliner l’offre de la Confédération africaine de football (Caf). 

Le refus d’organiser la suite et la fin de la Ligue des champions africaines décidé par la Fecafoot est salué par certaines journalistes  et commentateurs sportifs à l’instar de Martin Camus Mimb. Le patron de la chaîne de radio Rsi trouve que la Fecafoot a pris ses responsabilités.

« J'avais perdu l'habitude de féliciter les responsables de la Fecafoot, mais je pense que la sortie du Président ce matin montre deux ou trois choses :- quand ça brûle au front, le Ministère des sports se cache et envoie la Fecafoot au charbon ; La Fecafoot a su prendre ses responsabilités, en expliquant clairement pourquoi la Champions League africaine déménage de Japoma (Situation non maîtrisée encore de la propagation du Covid-19, le Gouvernement n'a pas donné son accord pour un rendez-vous de cette envergure) ;- Faudrait donc que cela fasse école dans la gestion du football camerounais... », a réagi Martin Camus Mimb. 

 

Liliane N. 

 

L’annonce a été faite en cette mi journée par Patrick Achi – Secrétaire Général.

 

« Le vice-président Daniel Kablan Duncan a remis au président de la République sa démission du poste de vice-président pour des raisons de convenance personnelles le 27 février (…). Après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le 7 juillet, le président a pris acte et procédé le 8 juillet à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions de M. Kablan Duncan…

Le Président de la République rend hommage à un homme d’Etat, qui a servi son pays avec amour, abnégation et dévouement… ».

Daniel Kablan Duncan, âgé de 77 ans, fut entre autres ministre délégué dans le gouvernement Ouattara de 1990 à 1993 - Et Premier ministre sous l’ère Bédié.

Il fait son retour après l’élection d’Alassane Ouattara au pouvoir comme ministre des Affaires étrangère entre (2011-2012) puis Premier ministre avec le portefeuille de l'Économie et des Finances de 2012 à 2017. Les deux hommes ont mené une « véritable éco-diplomatie pour repositionner la Côte d’Ivoire, après une décennie de crise. Cette relation de confiance a poussé le Président de la République à nommer Daniel Kablan Duncan vice-président, poste crée avec la nouvelle constitution en 2016 ».

La décision rendue publique ce Lundi, selon certains médias vient mettre fin à un suspens qui dure depuis plusieurs jours, même si pour certains, cela reste une surprise d’autant plus que jusqu’à récemment, il était considéré comme un proche du président Ouattara, même s'il appartenait au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), formation alliée de Ouattara avant de passer dans l'opposition en 2018.  

Une donne politique bouleversée

La démission du vice-président survient quelques jours après le décès mercredi dernier, du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Candidat du parti au pouvoir pour l'élection présidentielle prévue en octobre, le chef du gouvernement est mort à la suite d'un malaise, moins d'une semaine après son retour de France où il s'était rendu début mai pour un contrôle médical.

L'absence de Daniel Kablan Duncan à l'aéroport lors du retour du Premier ministre avait été remarquée. Les cérémonies d'hommage au Premier ministre qui doit être inhumé vendredi doivent commencer ce mardi. 

Le décès d’Amadou Gon Coulibaly, qui avait été désigné par Alassane Ouattara candidat de son parti à la présidentielle d'octobre, a complètement changé la donne politique, le parti au pouvoir devant désormais trouver un autre candidat.

Beaucoup estiment que le président Ouattara qui avait annoncé en mars qu'il ne briguerait pas un troisième mandat, pourrait finalement être candidat. L'ancien président Henri Konan Bedié représentera le PDCI à cette élection qui s'annonce tendue.

 

N.R.M

 

Dans la correspondance qu’il a adressée au président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, le leader des « Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun évoque trois points à inscrire à l’ordre du jour. Une éventuelle succession de gré à gré à la tête de l’Etat Camerounais.

 

Quelques extraits

«  Dans le contrat renouvelé qui unit le Président de la République au peuple Camerounais, nulle part, il n’est fait mention qu’une telle hypothèse puisse exister. Dans un Etat hypothétique, virtuel, les faits tangibles n’existent pas, alors, il me semble que l’emploi du conditionnel devrait être une prudence langagière qui aurait dû s’appliquer à vos formules hypothétiques d’autant plus que la Constitution de notre pays, à laquelle vous auriez participé ne prévoit pas une telle hypothèse.

Par ailleurs, le Président Paul Biya a eu à clarifier ce point dans une interview… 

Quels sont ces artisans du gré à gré que vous semblez connaître ? Afin d’éclairer le peuple souverain Camerounais, pourriez vous citer, au cours de cet entretien, ceux que vous semblez avoir débusqués… » ?      

Sur une réforme consensuelle du code électoral

« S’agissant de cette question, je note un certain dynamisme et une évolution certaine dans ce registre puisque vous êtes parti de l’interdiction à la participation conditionnée, en passant par le boycott pour aboutir à un appel aux inscriptions massives sur les listes électorales…

Mais, vous vous permettez, à vos risques et périls certainement, d’interdire la tenue des prochaines élections, sauf si les conditions que votre modeste personne a posées unilatéralement, sans consultation aucune des autres partis politiques ne sont pas remplies…

Alors que vous disiez le 26 Octobre 2004 que les décisions de la Cour Constitutionnelles « sont comme des dogmes car notre système juridique pose pour principe immuable, qu’en disant le Droit, la haute juridiction, tel le pape est habitée par la grâce d’infaillibilité. C’est pourquoi, elle parle de variateur une fois pour toutes et ce qu’elle arrête et proclame est sans recours… ».         

Sur la crise dans le Nord Ouest et Sud Ouest

Sur cette question, « Vous avez personnellement et à plusieurs reprises, demandé à l’ingérence plurielle étrangère, mais paradoxalement, j’ai bien noté que vous soupçonné les mêmes étrangers de complicité avec ceux qui nous gouvernent et que vous désignez par l’expression artisans d’une éventuelle sécession de gré à gré de l’Etat Camerounais.

Ne voilà – t-il pas une contradiction dont on ne saurait faire abstraction ? Entre le Président de la République monsieur Paul Biya et vous, qui veut maintenir le Cameroun sous la domination étrangère ? Par quelle voie comptez – vous accéder à la magistrature suprême si ce n’est par des voies anticonstitutionnelles ?   C'est-à-dire, des voies qui risquent d’entraîner notre pays dans le sang, dans le deuil et dans le malheur… » ?  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Dans le communiqué rendu public par la cellule de communication de cette société, il s’agit des « premières mesures prises en réponse aux préoccupations liées à l’estimation des factures mensuelles de consommations électriques ».

 

Sur la relève :

« L’entreprise rebascule sur la relève systématique des agences où l’estimation était expérimentée. De même, nous testons la relève confiance (auto-relève) auprès de certains segments de la clientèle. Ce qui leur donnera la possibilité d’opter pour la prise en compte des index filmés par eux-mêmes et envoyés à Eneo.

Sur les factures de consommations mensuelles estimées:

L’entreprise a mis en place un dispositif spécial de prise en charge accélérée de vos réclamations y relatives. Si vous en recevez une, prière de nous envoyer votre requête, avec une photo de votre index du jour, via :

- L’agence en ligne « MyEasylight » ou le « Live Chat » sur www.eneocameroon.cm

- Le numéro « Whatsapp 699119911 » (par message uniquement)

- Votre agence physique

Les réclamations seront traitées sous 72 heures. Passé ce délai, vous pourrez aussitôt *saisir notre Direction Commerciale par email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

La procédure de coupure est suspendue en cas de contestation d’une facture estimée.

Sur l’accueil :

Un Call Center dédié aux problèmes de factures sera opérationnel dans les prochains jours.

Vous avez le droit d’exiger un accueil de qualité dans nos agences. Merci de donner vos feedbacks directement aux Chefs d’Agences ou Chargés d’Accueil ».

 

Cependant, les responsables du Réseau National des Consommateurs estiment qu’ « Enéo refuse d’appliquer les instructions du ministre de l’Eau et de l’Energie en vue de la résolution des litiges opposant cette entreprise aux consommateurs, dans le cadre des facturations et relèves estimatives non conformes à la réglementation en vigueur.

Des directives issues du règlement de service dans le secteur de l’électricité au Cameroun qui stipule que : « La facturation est effectuée soit sur la base des relevés des compteurs des clients, soit au moyen de toute autre mode de facturation qui pourra être mis en place par Eneo avec l’accord de l’Arsel…

La quantité d’énergie électrique à facturer est calculée par différence entre le dernier index ayant servi à la facturation précédente et l’index relevé par Aes Sonal ou, exceptionnellement par l’index communiqué par le client ».   

En rappel, mis au parfum de la grogne des populations, arnaquées au quotidien par les agents d’Enéo qui leur font un chantage permanent alors qu’elles sont privées d’énergie électrique, le ministre de l’Eau et de l’Energie Gaston Eloundou Essomba avait entre autres prescrit :

La suspension sans délai de toute procédure d’estimation de la facturation des clients

Le traitement au cas par cas, des réclamations des clients dans le strict respect des dispositions de la loi dans les articles qui stipulent qu’en cas d’erreur dans la facturation d’un client ayant pour conséquence une facture plus élevée que ce qu’elle aurait dû être et que Eneo ne respecte pas les délais de réponse définis, Eneo paie une pénalité égale à la plus basse des valeurs suivantes :

50% du montant de l’erreur – le montant de la facture rectifiée – la reprise sans délai de la relève des index des compteurs et l’établissement des factures correctives pour les clients dont la facture est avérée mauvaise…

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Selon le Sénateur Alioum Aladji, la secte terroriste Boko Haram a occasionné des pertes de plus de 200 milliards de FCFA, dans la région de l’Extrême-Nord, où elle sévit depuis des années. 

 

Tout comme il a été conçu un plan de reconstruction des régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso), les parlementaires originaires de l’Extrême-Nord, auraient souhaité que leur localité soit aussi prise en compte. Ils dénoncent même le fait que, le document de programmation économique et budgétaire à moyen terme établi pour la période 2021-2023, ne prend pas en considération l’état de leur région. Ils l’ont indiqué à Louis Paul Motaze le Ministre des Finances (Minfi), au cours du débat d’orientation budgétaire qui a eu entre les membres du Parlement et lui.

« Les dégâts causés par la guerre contre Boko Haram n’ont pas été pris en compte dans le document de programmation économique et budgétaire à moyen, pour la période 2021-2023. Dans les trois départements épicentres de la guerre, le Mayo-Tsanaga, le Maya-Sava et le Logone et Chari, des dizaines de milliers d’habitations ont été détruites, des dizaines de villages rasés, plus de 100 établissements scolaires détruits, ainsi que des dizaines de centres de santé et des centaines de forage. Certaines études ont estimé à plus de 200 milliards de FCFA les pertes. Face à cela, Monsieur le ministre, nous pensons qu’il faut un programme spécial, une solution spéciale en plus de tous les efforts que le gouvernement fait ou continue de faire », a déclaré le Sénateur Alioum Aladji.

Montée de l’insécurité dans le Mayo-Danay : L’honorable Célestin Tabouli saisit le Mindef 

Il n’y a pas que les Sénateurs qui dénoncent le fait que l’Extrême-Nord ne bénéficie pas d’un plan de reconstruction. A l’Assemblée nationale, le même son de cloche a retenti. Le 7 juillet 2020, l’honorable Zondol Hersesse avait déjà exprimé les mêmes préoccupations. En guise de réponse, rapporte le journal L’Oeil du sahel paru ce jour en kiosque, le Minfi « a indiqué que bien qu’un plan de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord ne soit pas encore décidé par les autorités publiques, la situation de cette région mise à sac par Boko Haram préoccupe le gouvernement. C’est la raison pour laquelle, a-t-il précisé, plusieurs programmes socio-économiques sont en cours dans cette partie du pays/ De même, le statut de zone économique sinistrée accordé à cette région vise à y attirer des investisseurs…».

 

Liliane N.

 

Les acteurs politique, ceux de la société civile et bien d’autres se sont réunis il y a quelques jours, au cours d’un déjeuner-débat organisé dans le domicile de Djeukam Tchameni, président du Mouvement pour la Démocratie et l’Interdépendance afin de créer ce qu’ils ont appelé « Cadre Citoyen de Concertation des forces et acteurs sociaux et politiques du Cameroun ».

 

Les contributions faites sous forme orale, écrite, vidéo et audio, provenaient aussi bien du Cameroun que des autres pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

Elles ont permis, de l’avis de tous ceux qui ont été invités d’avoir des « échanges riches » autour, notamment de la question de la recherche d’un consensus sur les axes prioritaires de la lutte pour le changement qualitatif au Cameroun.     

Constats préliminaires

L’existence d’une atmosphère d’insécurité généralisée au Cameroun

La persistance de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

L’arrogance du système néocolonial incarné par le régime en place qui refuse tout dialogue sincère et inclusif

L’existence d’une corruption endémique qui gangrène tous les secteurs de la vie sociale et politique

Le recul des libertés publiques et l’usage disproportionné de la force par les autorités civiles et militaires

La mainmise du régime en place sur le processus électoral au Cameroun, qui rend improbable un changement par les urnes

L’instrumentalisation des questions identitaires par le régime en place pour diviser les Camerounais

L’étranglement du peuple par la paupérisation généralisée et la mal-gouvernance

L’impossibilité pour une force sociale ou politique d’impulser toute seule les changements qualitatifs que les Camerounais appellent de tous leurs vœux

À l’issue des échanges, deux axes prioritaires d’action sociopolitique ont été définis

– L’urgence du retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

– La nécessité d’une rupture politique avec le régime néocolonial, hyper centralisé, dictatorial et corrompu.

Pour mettre cela en œuvre, les participants au Cadre Citoyen de Concertation ont décidé :

– D’inviter toutes les forces et actions favorables au changement à se concerter et à mettre en synergie leurs efforts.

– De se revoir dans un bref délai pour donner un contenu matériel aux résolutions prise ce jour.

Les participants

La rencontre de Douala a connu la présence des personnes telles que l’Honorable Kwemo Pierre président de l’Union des Mouvements Socialistes, Mme Marie-Louise Eteki présidente du CFA, Mme Kah Walla présidente du CPP, les anciens Bâtonniers Akere Muna et Yondo Black, Me Alice Nkom avocate, des militants sociaux tels qu’Hilaire Kamga, Maximilienne Mbe, Henriette Ekwe ou Mboua Massok…

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01