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Avec ce soutien financier, l’Union européenne espère la mise sur pied d‘une réponse rapide et concrète dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus.

 

C’est Peter-Hans Shadek, le chef de la délégation de l'union européenne au Cameroun, qui a rendu public l’information relative au soutien financier chiffré à 6 milliards de FCFA dont le pays va bénéficier, pour lutter contre le Coronavirus. Cet appui financier va être injecté dans le plan de stratégie nationale de lutte contre cette pandémie. Face à Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Peter-Hans Shadek a émis le souhait de voir cet appui financier contribuer à la mise sur pied d’une réponse concrète et rapide pour venir à bout de la Covid-19 dans notre pays.

 

« Il va permettre de vaincre plus rapidement le Coronavirus au Cameroun. Avec ce soutien direct à la trésorerie de l'Etat, l'union européenne souhaite une réponse rapide et concrète à la crise sanitaire en cours, témoigner de son soutien indéfectible au peuple camerounais résolument engagé dans la lutte contre cette pandémie », a-t-il déclaré.

 

Peter-Hans Shadek qui était reçu en audience le 7 juillet 2020 par le Minepat, a précisé que les 6 milliards de FCFA accordés au Cameroun sont non remboursables. D’ailleurs depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus dans notre pays, l’Ue a apporté une contribution financière qui se chiffre à 18 milliards de FCFA. Parlant au nom du gouvernement Alamine Ousman Mey a indiqué que le nouvel appui financier de l’Ue va se répercuter sur le plan social et permettre davantage l'accompagnement du secteur privé. 

 

Liliane N.

 

 

Dans cette commune de la région de l’Est, le personnel traverse des moments difficiles sur fond de précarité. Sans salaires depuis 06 mois, les travailleurs de cette municipalité ne savent plus à quel saint se vouer. Ils espèrent que la situation puisse vite se régulariser puisque dans d’autres communes, des indiscrétions font savoir que des arriérés de salaires ont été rattrapés par plusieurs maires.   

 

A en croire les informations livrées par Augustin Lemalieu, Président du Syndicat national des travailleurs des communes sur les antennes d’ABK radio à Douala, le personnel de l’Hôtel de ville de Dimako est à 06 mois d’arriérés de salaires. Convoquant la loi du 24 décembre 2019 portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées, le Syndicaliste précise que le travailleur de la commune est recruté par le maire en fonction de ses besoins.

Il établit la différence entre les agents communaux et les concessionnaires. Selon Augustin Lemalieu, « les gens qui arborent les chasubles pour arrêter les motos en route ne sont pas des agents communaux, mais sont mandatés par le maire. Ce sont les concessionnaires et nous demandons au préfet de mettre un terme à ce genre de pratique qui ternit l’image des agents communaux ». 

Le président du syndicat national des travailleurs des communes, invite cependant le personnel de la mairie à être moins dur envers le maire dans la mesure où un « magistrat municipal qui arrive à la tête d’une commune n’est pas technocrate. Il a besoin d’un ensemble d’expertises pour bien travailler, au cas contraire, on assiste à ce qu’on voit dans certaines communes ». 

Pour de nombreux experts, les avancées actuelles de la décentralisation permettent aux communes, singulièrement à celles des grandes villes du pays de recourir à l’emprunt. Il est question à travers cette option, de permettre aux communes de compléter le produit de la fiscalité et les dotations de l’Etat. Ces collectivités peuvent ainsi nouer divers partenariats : public-public, public-privé, avec les organisations de la société civile ou des organismes de pays étrangers. 

 

Innocent D H

 

Le Pr Claude Abe dit ne pas se reconnaître dans les déclarations de Jean-Pierre Amougou Belinga, qui a traité ses frères Beti de paresseux et de sournois. 

 

Le Pr Claude Abe sur les antennes d'Abk radio s'est exprimé ce matin du 7 juillet 2020, sur les déclarations faites par Jean-Pierre Amougou Belinga, le président directeur général (Pdg) du Groupe L'anecdote, à propos de la communauté Beti à laquelle, il appartient. Il n'y est pas allé d'une main molle dans l'analyse desdites déclarations.

Pour sa part, elles ont démontré tout simplement que l'ancien patron d'Ernest Obama manque d'un recul intellectuel. « J'ai perçu la déclaration d'Amougou Belinga comme celle d'un individu qui manque de recul intellectuel nécessaire pour apprécier les choses telles qu'elles devraient se présenter », a déclaré le sociologue.

Le Pr Claude Abe qui n'épouse pas ces déclarations de Jean-Pierre Amougou Belinga a même appelé à questionner l'origine de sa richesse. Il a fait remarquer que des interrogations persistent même sur les origines des finances de l'homme d'affaires. « Je suis Eton, donc je suis Beti et je ne me reconnais pas dans les déclarations d'Amougou Belinga parce que des paresseux et des travailleurs, il y en a partout.

Peut-être voulait-il parler de lui. Il y a un parcours dans les avoirs et les biens. Il faut de la traçabilité pour éviter que des gens apparaissent ainsi, pour comprendre comment quelqu'un passe d'une situation de misère à une situation d'extrême richesse. Je ne fais pas une fixation sur Amougou Belinga, cela vaut pour tout le Monde », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Le point de vue de l’honorable François Biba. Sur la page officielle du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, l’élu du peuple a estimé que les résultats publiés à l’issue du concours d’entrée en 6ème et en 1ère année ont un « goût acre ».

 

« Le 06 juillet dernier, les résultats du concours d'entrée en 6e et en 1ère année étaient disponibles. Ce qui sautait aux yeux c'est la liste très restreinte des admissions de la session 2020.

En effet, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, la ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC), Mme Nalova Lyonga, a instruit que les admissions ne devraient pas excéder 25 élèves par classe, ni 36 noms sur les listes d'attente.

Alors que le MINEDUB, M. Etoundi Ngoa annonçait plus de 180.000 candidats qui se sont lancés à l'assaut du concours, l'on ne pourrait que qualifier cette décision d'aventureuse et périlleuse.  

Que deviendront les candidats recalés? Le 06 juillet selon les résultats publiés - Lycée de Bafia 300 candidats 106 admissions
Eseka 335 candidats, 80 admissions -Lycée d'Elig Essono 638 candidats pour 150 admissions - Lycée d'Ezezang Mendoum 130 pour 38 - Lycée bilingue d'Ekounou 1600 pour 141,... pour ne citer que ces exemples.

Face à l'incongruité de leur décision le gouvernement se ravise et les effectifs passent à 50 élèves par classe y compris les redoublants.

L'on assiste ainsi à un amateurisme à nul autre pareil. Le peuple est transformé en cobaye de laboratoire. Toutefois le problème demeure: Que deviennent les recalés ? Que fera – t –on des admis au Cep qui chercheront à intégrer l’enseignement secondaire ?

Qu'en sera-t-il- des classes de CM2 car s'y applique également la règle de 25 par classe. Avec les potentiels redoublants, les effectifs à coup sûr seront doublés voire même triplés. Devons-nous les considérer comme les sacrifiés d'un système bancal?

Cette mesure sera-t-elle appliquée dans les établissements privés? Car tout laisse à croire que les parents désemparés en quête de solution se tourneront vers ce secteur.

Assurément, afin de combler le manque à gagner du fait de la réduction des effectifs, les pensions dans ces établissements connaîtront une augmentation vertigineuse. Situation à laquelle la MINESEC n'a visiblement pas pensé : Le bien – être du citoyen moyen.

A coté de cela, se pose plus que jamais le sempiternel problème d'infrastructures.

Avant de penser cette mesure, il aurait fallu penser d'abord à la construction de nouveaux locaux afin de contenir tous les apprenants quelque soit l'effectif exigé, sans toutefois envoyer à la débrouillardise des milliers d'enfants qui ne demandent qu'à acquérir le savoir.

Tandis que sous d'autres cieux les gouvernements se battent pour assurer l'éducation et l'avenir de la jeunesse, chez nous l'on prend des décisions favorables au décrochage scolaire, à la délinquance et au banditisme.

Au 21e siècle, il est encore des lycées où les encadreurs subissent des effectifs pléthoriques (200 dans une salle de classe) faute d'infrastructures et de personnel.

En 2016, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe (Minesec) de l'époque proposait déjà des effectifs à 24 par classes afin d'offrir aux élèves de meilleures conditions d'apprentissage.

Le projet a suivi son instigateur dans les méandres d'un labyrinthe sans issu. Pourtant ses suivants auraient gagné à étudier ce projet et le mettre en marche. On n'en serait pas là aujourd'hui.

Sans toutefois oublier le manque criard d'enseignants et leur mauvaise répartition sur le territoire national. Parce que, évidemment, afin d'encadrer la moyenne de 25 par classe, il faudra procéder au recrutement d'enseignants.

Mme la ministre met en application une mesure et demande par la suite aux responsables d'établissements de lui communiquer avant la rentrée 2021 leurs besoins en infrastructures et enseignants. Fallait y penser avant et se poser la question de la faisabilité dans le contexte camerounais.

Nous sommes une fois de plus face à un exemple de gestion approximative et calamiteuse du gouvernement en place, qui prête le flanc au marchandage des places et même légalise la corruption dans la communauté éducative.

Voici un pays qui va à vau-l'eau. 

L'humain étant au centre de nos préoccupations, nous appelons le gouvernement à plus de clairvoyance afin de sortir de cet imbroglio dans lequel il se perd et entraîne toute une nation ».

 

N.R.M

 

Dans une publication qui fait en ce moment le tour de la toile, la chanteuse de Bikutsi aux mélodies et au style aussi incandescent que provocateurs, ambitionne quitter le monde de la musique séculière pour embrasser la foi en Jésus-Christ et chanter désormais des musiques exclusivement religieuses.

 

L'artiste Mani Bella se dit influencé par celle qui il y a encore quelques mois trônait comme la "première dame" du Coupé Décalé. En effet, Claire Bahi, au terme d'un concert donné à Abidjan en septembre 2019 a publiquement annoncé qu'elle quittait la scène du coupé décalé pour vivre sa foi chrétienne. Et presqu'un an après, la métamorphose est totale.

Celle qui hier s'illustrait par son langage typique des milieux des maquis de Treichville, et son accoutrement de star people est aujourd'hui plus qu'une bonne soeur. Elle vie sa foi publiquement et invite dans des prédications ses amis d'hier à quitter le monde de la scène mondaine et de la nuit pour rejoindre la lumière divine. C'est peut être ce discours passionné qui est en train de faire son chemin dans le coeur de Mani la belle. Elle qui est très proche du milieu artistique ivoirien. 

Dans son post, elle dit "ma sœur CLAIRE BAHI de la Côte d'ivoire tu as totalement raison... Je crois que je vais bientôt suivre ton chemin. Me mettre exclusivement  au service de DIEU et chanter pour sa gloire ... Ce chemin sera difficile oui... Encore plus pour une amoureuse des plaisirs inutiles de la vie comme moi...

Mais bon, je vais essayer!

Et dire à tous ceux qui me suivent au quotidien combien de fois notre SEIGNEUR, CRÉATEUR DE L'UNIVERS est merveilleux. Certains riront et se moqueront ! Moi même j'en rigole. Mais tu avais raison ma soeur. Suivre L'ÉTERNEL et se mettre à son service est le chemin idéal. "

Des dires qui sonnent comme une confession et une profession de foi. Mani Bella est-elle sincère dans sa démarche ? Est-ce juste une nouvelle manière de faire parler d'elle et de rester dans l'actualité en cette période de COVID 19 où il est devenu difficile de se produire musicalement ? Toujours est il qu'elle dit des choses profondes.

D'ailleurs, il faut rappeler que Mani Bella ne sera pas la première à faire ce pas. Plus proche d'elle, on peut citer le cas de la diva K-Tino qui est allé jusqu'à se faire ordonner pasteur dans une église à Yaoundé. Même si à la voir aujourd'hui, on a le sentiment qu'elle e tronqué sa soutane pour ses bon vieux vêtements de scène aux allures provocantes. Mais une qui a réussi, c'est Grâce Decca, mais aussi l'artiste Rosy Bush qui sont aujourd'hui plus qu'engagée dans le service de Dieu en la vie de foi en Jésus-Christ. De toute façon, l'avenir nous renseignera sur la sincérité de Mani Bella.

 

Stéphane NZESSEU 

Comme on pouvait s'y attendre, la Sénat une fois de plus a fait fonction de caisse de résonance et ne s'est pas pencher sur les requêtes des artistes. Ils ont fait la sourde oreille aux cris de nombreux professionnels de l'art et de la culture. Les représentants du peuple cette fois ci démontre à suffire qu'ils ne représentent pas le peuple.

 

Les deux chambres de la représentation nationale ont dit leur mot sur la question. C'est validé. Les incongruités et les reculades entérinées par cette loi ont laissé les honorables des deux chambres indifférents. Une loi qui s'attaque aux fondements même de la démocratie, la liberté d'association, d'expression et d'action. Désormais, il faudra pour être artiste, recevoir l'autorisation du seul ministre de la culture.

Une voie ouverte à la censure tacite et aux manipulations des acteurs encore naïfs dans ce milieu pourtant fondateur de la qualité de la société. Si par ce mécanisme de contrôle tout azimut, mis en place par'le gouvernement camerounais, ils parviennent à orienter l'inspiration, mais davantage les idées diffusées par ces communicants de notre patrimoine, bonjour l'extrême dictature.

D'un point de vue pratique, le problème n'est pas tant que ça la mise en place des fédérations d'artistes ou encore l'exigence d'un agrément pour être reconnu et exercer. Car il faut le savoir, c'est ainsi que les choses fonctionne ailleurs. Sauf que dans ces pays, ils ont créé en amont toute l'infrastructure et toute la logistique qui permette au reste de la machine de fonctionner.

Dans ces pays, les artistes jouissent d'une véritable reconnaissance dans le processus de construction de l'Etat, le système protège leur gagné pain, par des mécanismes de protection de leurs droits ils ont une certaine garantie d'avoir de vieux jours dans la quiétude. Or, au Cameroun, on est encore au stade de fouiller les salles de spectacles.

Le cinéma ferment, le peu de festival qui essaye tant bien que mal de tenir la route n'a pas de moyen pour se pérenniser et grandir en qualité. Les artistes sont abandonnés à eux mêmes. Pie encore, quand on sait que cette loi vient à la suite des sorties de Richard BONA, suivie de celle de Charlotte Dipanda, on voit clairement que loin de vouloir le bien des artistes, il est question ici de les museler. Et une société qui muselle ses artistes, est une société où la pensée et la libre pensée va s'amincir pour le bien de ceux qui veulent se perpétuer à la tête de l'État.

Loi sur la culture : Mani Bella dénonce la loi culturicide 

 

Stéphane NZESSEU

 

 

 

Sur son compte Facebook, l’ancien directeur de publication du quotidien Mutations s’insurge contre les manquements observés le 05 juillet dernier lors de l’émission « Club d’Elites » diffusée sur la chaîne de télévision privée Vision 4, émettant depuis Yaoundé. Selon Xavier Messe, cette émission abondamment regardée a consacré sa thématique centrale du jour à déballer les choses privées en public, jetant le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé à un lynchage populaire qui n’a pas d’équivalent dans le passé.  

 

Dans sa publication, Xavier Messe dit que le spectacle vécu dimanche dernier sur les antennes de Vision 4 est sans précédent au Cameroun. En effet, l’émission Club d’Elites, « a consacré sa thématique centrale du jour à déballer les choses privées en public, jetant par là le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé dans un lynchage populaire qui n’a pas son équivalent dans le passé », relève l’ancien directeur de publication du quotidien Mutations.

L’enseignant des Sciences de l’Information et de la Communication présume que le patron du groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga et le patron de la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé se connaissent bien dans le monde impitoyable des affaires. Même si l’un d’entre eux aurait manqué de jouer franc jeu, le meilleur moyen de se faire justice ne serait pas de jeter l’autre à la vindicte populaire, pense-t-il. 

Xavier Messe observe : « d’un côté, le patron du groupe l’Anecdote est un employeur, créateur d’emplois et de richesses qu’il faut protéger et encourager. De l’autre côté, le délégué général à la Sûreté nationale est un haut cadre de la République, qui dirige les services parmi les plus sensibles du pays. Quand ces deux personnages en arrivent à offrir un spectacle des plus ubuesques à la planète avec des insultes, cela signifie que la République du Cameroun est dans la boue ». 

Face à cette situation, l’intervention du Président de la République est nécessaire, souhaite le journaliste émérite. « Si nous sommes encore dans une République dirigée avec des lois et des règles, il faut que le garant de cette République siffle la fin de la récréation. Qu’il tire les conclusions de ce spectacle hideux en prenant des décisions conséquentes. A défaut, c’est qu’il aura choisi d’appliquer les recettes de Machiavel qui recommande au Prince de saper la morale, d’instaurer les antagonismes et la division, pour mieux régner, le plus longtemps possible. C’est aussi une probable option. Mais pas la meilleure du tout », conclut Xavier Messe. 

 

Innocent D H 



Le remaniement a été dévoilé ce Lundi par Alexis Kohler – Secrétaire général de l’Elysée et, selon nos confrères de « 24 Minutes Infos », Le Drian, Le Maire, Véran et plusieurs autres ministres restent au gouvernement. Darmanin est promu à l'Intérieur, tandis que Dupond-Moretti, Bachelot et Pompili font leur entrée

 

Il s’agit d’une équipe de 16 ministres et 14 ministres délégués. Face à la pandémie du coronavirus, Jean Castex s’appuie sur une colonne vertébrale inchangée sur plusieurs portefeuilles stratégiques (Santé, Economie, Education, Affaires étrangères, Armées). Gérald Darmanin, lui succède à Christophe Castaner à l’intérieur,  tandis que la fidèle d’Emmanuel Macron, Barbara Pompili s’installe à la Transition écologique. Enfin, la surprise du chef, c’est l’arrivée de la « grande gueule » du barreau Eric Dupond – Moretti à la justice.  

Ceux qui conservent leur poste

- Bruno Le Maire (Economie, Finances et désormais Relance)

- Jean-Yves Le Drian (Europe et Affaires étrangères)

- Florence Parly (Armées)

- Olivier Véran (Solidarités et Santé)

- Jean-Michel Blanquer (Education mais aussi Jeunesse et Sports, avec Roxana Maracineanu ministre déléguée aux Sports)

- Frédérique Vidal (Enseignement supérieure, Recherche et Innovation)

- Jean-Baptiste Djebbari (ministre délégué aux Transports, contre secrétaire d’Etat précédemment)

- Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires).

 

Ceux qui changent de ministère

-Gérald Darmanin : (Intérieur, en provenance des Comptes publics)

Elisabeth Borne : (Travail, Emploi et Insertion, qui arrive de la Transition écologique)

- Julien Denormandie : (Agriculture et Alimentation, qui était en charge de la Ville et du Logement)

-Sébastien Lecornu (Outre-mer et Territoires, en provenance des Collectivités territoriales)

-Annick Girardin (Mer, un portefeuille semble-t-il réduit par rapport à l’Outre-mer)

-Marlène Schiappa (ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, après l’Egalité entre les femmes et les hommes)

-Frank Riester (ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité, en provenance de la Culture)

-Amélie de Montchalin (Transformation et Fonction publique, qui était secrétaire d’Etat aux Affaires européennes).

 

Les nouveaux

Eric Dupond – Moretti : (Justice)

Barbara Pompili : (Transition écologique)

Roseline Bachelot : (Culture).

 

La parité respectée

Comme Emmanuel Macron s’y était engagé, sur 16 ministres, on retrouve huit femmes, notamment aux ministères des Armées, du Travail et de la Transition écologique.

La moyenne d’âge : 52,3 ans

Sur les 16 ministres, la moyenne d’âge ne bouge presque pas, à 52,3 ans contre 52,95 ans pour le gouvernement précédent. Le doyen reste Jean-Yves Le Drian (73 ans), et Sébastien Lecornu est encore le benjamin (34 ans), devant les autres trentenaires Amélie de Montchalin (35 ans), Gérald Darmanin (37 ans) Julien Denormandie (39 ans).

L’équilibre politique : Un gouvernement qui penche à droite  

Le gouvernement Castex s’appuie sur dix ministres LREM (contre huit précédemment), quatre étiquetés à gauche (contre six), une représentante de la droite et une du MoDem (inchangé). Les secrétaires d’Etat vont  suivront dans la semaine.

 

N.R.M

 

Toutefois, l’information relayée à travers les réseaux sociaux et reprises par certains médias, faisant état de négociations avec des sécessionnistes en instance de jugement n’est pas conforme à la réalité des faits

 

Dans un communiqué rendu public ce Lundi, René Emmanuel Sadi, ministre de la communication explique

« Le Gouvernement reste disponible à rechercher des solutions pacifiques à la crise dans les régions du Nord – Ouest et du Sud Ouest, notamment par le dialogue. Il est par conséquent ouvert aux différents contacts, initiatives et propositions allant dans ce sens, dans le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Cameroun.

Le Gouvernement lance à nouveau un appel aux groupes armés pour qu’ils cessent les atrocités contre les populations civiles ainsi que la destruction des infrastructures de développement et répondent favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat, S. E Paul Biya.

Les Forces de Défense et de Sécurité, dans le respect des lois et règlements de ka République, continueront quant à elles à accomplir, avec professionnalisme, leur devoir de protection des citoyens et de leurs biens ».

L’origine de la fausse information

Selon Olivier Temeu, l’histoire commence dans la soirée du 02 juillet 2020

« Le régisseur de la prison centrale est alerté d'un cas suspect de Covid-19  dans un quartier où logent certains détenus poursuivis dans le cadre de la crise des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Après vérification avec le personnel sanitaire de la prison, il se trouve que le cas suspect est régulièrement en contact avec les leaders sécessionnistes condamnés à vie car, régulièrement utilisé par ceux-ci dans leurs chambres pour des tâches de ménage.

C'est alors que le personnel soignant de la prison propose au régisseur de faire appel au renfort des équipes spécialisées de prise en charge de Covid-19 de l'hôpital central pour des tests rapides et prise en charge éventuelle.

L'équipe de l'hôpital central arrive sur les lieux quelques temps après en compagnie d'autres autorités prévenues également. La présence desdites autorités a pour but de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un énième subterfuge manigancé par ces leaders sécessionnistes pour tenter de respirer un air de liberté dans le cadre d'une hospitalisation dans les hôpitaux de la ville.

C'est ainsi que l'un des avocats d'Ayuk Tabe, mis au courant de la situation, concocte le stratagème qui a été servi hier à l'opinion. Il propose à son client de simuler les symptômes de Covid-19, question de faire focaliser l'attention sur lui et non sur le cas suspect initialement découvert.

La ruse semble faire son effet. Les autorités sur place, mises au courant qu'Ayuk Tabe présenterait également les symptômes de Covid-19, demandent à le rencontrer en respectant les mesures de distanciation.

Son avocat est présent et évoque alors la question des mesures d'assouplissement des conditions de détention  et le cessez le feu recommandé par l'ONU pour des raisons de pandémie de Covid-19.

Les autorités l'invitent à constater que le Chef de l'Etat a déjà suivi ces recommandations en graciant plusieurs détenus. S'agissant du cessez le feu les mêmes autorités lui répondent que les Forces de Sécurité présentes dans les régions en crise assurent la sécurité des populations face aux exactions des terroristes sécessionnistes.

L'avocat d'Ayuk tente d'insister avec l'appui de son client, c'est peine perdue. Les autorités finissent par couper court en lui disant que tel n'est pas l'objet de leur visite, laquelle se situe exclusivement dans un cadre sanitaire.

L'un des personnels de l'équipe médicale qui a prélevé Ayuk Tabe quelques minutes auparavant arrive sur ces entrefaites avec son résultat négatif au Covid-19, confirmé par l'un des tests rapides offerts en don par le Chef de l'Etat.

Confus mais pas découragés, Ayuk Tabe et son avocat construisent donc une déclaration en alléguant une rencontre de négociation avec de émissaires prétendument attribués au Gouvernement. L'avocat publie la dite déclaration sur la page virtuelle de Sisiku Ayuk Tabe, et envoie un message à des correspondants de l'Agence France Presse (AFP) et de Jeune Afrique.

Ces deux organes de presse s'empressent de publier l'information sans vérification préalable. La déclaration fait le tour de la toile, les réseaux sécessionnistes montent au créneau et en profitent pour marteler qu'ils ne reconnaissent plus Ayuk Tabe comme leur leader. 

Résultat des courses,  La tentative de manipulation de l'opinion nationale et internationale est mise à nu et a échoué à la faveur des recoupements de cette information. La vérité finit par rejaillir.  Les réseaux sécessionnistes sont interloqués, le triomphalisme n'a duré qu'un bref instant.

L'avocat d'Ayuk Tabe interpellé pour convaincre de la crédibilité de ses déclarations se faufile. L'AFP et Jeune Afrique embarrassés pour leur crédibilité ainsi mise à mal ne savent plus comment rétropédaler. Ils ont été embarqués dans un tourbillon mensonger et manipulateur par un avocat, celui de Sisiku Julius AyukTabe ».  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

C’est au cours d’une formation de deux jours, qui s’ouvrent ce jour dans la capitale politique Camerounaise et qui a pour objectif principal de renforcer leurs capacités ainsi que celles des démographes/statisticiens sur les techniques de production et de diffusion des encarts statistiques sur le genre.

 

De manière plus pratique, les participants à ce programme seront entre autres invités à : 

S’approprier les outils de production et de diffusion des données statistiques

Intégrer l’usage des données désagrégées, ainsi que les techniques de data visualisation dans leur travail quotidien

S’outiller aux bonnes pratiques en matière de vulgarisation des données statiques sur le genre et les ODD

Renforcer les rapports et susciter des échanges techniques entre eux.  

Sessions de formation

Il y en a cinq et toutes seront animées simultanément par le Réseau Gender Data Journalist Network, le Bucrep, Onu Femmes et ADISI Cameroun et vont porter sur des modules tels que :

Why gender data journalism is not magic - Production et utilisation des données statistiques sur le genre au Cameroun – Nécessité de partager les informations en utilisant l'approche genre et les données statistiques - Collecter, traiter et analyser les données statistiques officielles et les Opens Data - Comment les données sont présentées à la télévision, à la radio et dans les journaux ? - Techniques et outils de production des encarts statistique - Comment améliorer les techniques de diffusion des données statistiques ?

Contexte

L’accès et la diffusion des données statistiques sur le genre par les journalistes et autres spécialistes de la communication constituent un défi majeur auquel sont confrontés de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne. Pour y faire face, l’entité des Nations Unies pour l’égalité de sexe (Onu-femmes) a mis sur pied en 2019 le programme Making Every Women and Girls Count.

Ce programme a pour objectif de favoriser l’introduction et la diffusion des données de genre auprès des populations et des décideurs en particulier.

Au Cameroun, l’une des missions dudit programme est de mettre en relation, les producteurs et utilisateurs des données statistiques, afin de réduire les difficultés que les uns et les autres rencontrent sur le terrain.

Chez les professionnels de la presse et des médias, les difficultés se traduisent par la mauvaise ou le manque d’utilisation des données statistiques, ainsi que les difficultés d’accès à ces données, la faible utilisation des illustrations appropriées dans les différents reportages, le non maîtrise du langage statistique et scientifique, entre autres.

Les statisticiens, pour leur part, ont des difficultés avec les techniques de diffusion des données collectées auprès du grand public.

Afin de s’accorder sur une stratégie commune de diffusion et vulgarisation des données statistiques sur le genre, le Gender Data Journalists Network et le Bureau central de recensement et les études de la population (BUCREP), avec le soutien du programme Women Count, ont initié le présent atelier.

Résultats attendus

Les journalistes et des statisticiens pourront désormais maîtriser et intégrer les encarts statistiques dans leur travail

Les journalistes vont dès à présent maîtriser les techniques de manipulation des data sur le genre et les ODD de même qu’intégrer l’usage des données désagrégées.

Par ailleurs, ils seront plus aptes à les rendre visibles dans leur travail quotidien grâce aux techniques de data visualisation.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01