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Pour éviter de répéter un scénario qui a tourné au fiasco politico – sanitaire il y’a deux semaines à Tulsa et qui avaient suscité l’inquiétude au niveau local, y compris chez ses soutiens, le président des Etats Unis a annulé le rendez vous de ce Samedi. 

 

La porte-parole du président a annoncé vendredi que le meeting prévu à Portsmouth dans le New Hampshire était reporté « d’une semaine ou deux », officiellement en raison de la menace posée par la tempête tropicale Fay. Même le gouverneur républicain de l’Etat avait dit qu’il ne serait pas venu, par précaution sanitaire, alors que les Etats-Unis ont enregistré un nouveau record de 65.000 nouveaux cas en 24h, jeudi dernier.

Les cas multipliés par deux à Tulsa

De nombreux experts s’étaient alarmés contre un meeting en intérieur, dans l’Oklahoma, le 20 juin. Donald Trump avait assuré que tout irait bien, mais plusieurs membres de son équipe qui préparaient sa venue ont été testés positifs, et des dizaines de membres du Secret service ont dû être placés en quarantaine.

Surtout, cette semaine, les autorités sanitaires de Tulsa ont indiqué que les cas de Covid avaient doublé dans la région deux semaines après le meeting (de 1.100 cas sur les deux semaines précédent le meeting à 2.500 cas sur les deux suivantes). Le directeur du département de la santé de l’Oklahoma, Bruce Dart, a déclaré mercredi que le meeting « avait vraisemblablement joué un rôle » dans la dispersion du virus.

Trump en déplacement en Floride, où les hôpitaux sont en état de siège

Donald Trump est arrivé vendredi à Miami, en Floride, qui est l’un des gros foyers actuels de l’épidémie de Covid-19 et où les hôpitaux se remplissent de malades du coronavirus. Ses déplacements ne sont pas liés à la crise sanitaire : il visitera le commandement militaire pour l’Amérique du Sud, puis participera à un événement avec des opposants vénézuéliens dans une grande église et à une rencontre avec des « soutiens » à sa réélection.

Le président américain persiste à dire, faussement, que la flambée des cas est uniquement due à un meilleur dépistage. Depuis un mois, le nombre de tests réalisés quotidiennement a augmenté de 33 %, mais le nombre de cas détectés de 167 %, selon les données du Covid Tracking Project. Vendredi, la Floride a enregistré un nouveau record avec plus de 11.000 nouveaux cas quotidiens et près de 100 morts en 24 heures.

Les deux tiers des Américains désapprouvent désormais la gestion de la pandémie par Donald Trump, selon un sondage ABC publié vendredi, contre une moitié en avril. Et les sondages pour l’élection présidentielle du 3 novembre donnent un avantage de 9 points à Joe Biden.

 

N.R.M

 

Dans une note publiée sur le compte Twitter de l’armée camerounaise, il est indiqué que la présentation des 2 présumés assassins de Florence Ayafor, vise “à rassurer l’opinion nationale et internationale de la détermination des Forces de Défense et de Sécurité, de venir à bout des bandes criminelles”.

 

La presse a pu coller les noms de ceux qui ont été cités par le Ministère de la Défense (Mindef) comme les présumés assassins de Florence Ayafor à leur visage, ce vendredi 10 juillet 2020. Il se trouve que le Mindef a procédé à la présentation des dénommés Niba Innocent et Ngouh Roger à la presse, ce jour à Yaoundé. Le fait n’étant pas coutumier, la note de l’armée rendue publique via son compte Twitter justifie la raison d’être de cette présentation. Les Forces de Défense et de Sécurité veulent par là démontrer qu’elles sont engagées à venir à bout des “bandes criminelles”. 

Il faut rappeler que Niba Innocent et Ngouh Roger les deux présumés assassins de Florence Ayafor ont été formellement identifiés, dans la vidéo présentant le meurtre de la gardienne de prison, qui a été publiée sur la toile. Le Mindef révèle que leur interpellation a été possible grâce aux renseignements fournis par des sources locales.

Il faut savoir que Florence Ayafor a été tuée à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Parmi les deux suspects, c’est Niba Innocent qui a été premièrement arrêté. Son exploitation par les enquêteurs a conduit à l’arrestation de Ngouh Roger, au lieu-dit Dombou à Bonabèri dans la ville de Douala. Le fait s’est passé dans la nuit du 24 juin 2020, apprend-on dans la note de l’armée. 

Assassinat de Florence Ayafor : Les Forces de défense et de sécurité ont arrêté les présumés meurtriers

“Au moment de son arrestation, le nommé Ngu Roger finalisait des opérations clandestines d’achat d’armes et de munitions à Douala. L’exploitation des données recueillies se poursuit, afin de retrouver dans la mesure du possible, les autres terroristes ayant participé à ce crime odieux”, peut-on lire dans la note de l’armée.

 

Liliane N. 

 

 

L’information a été rendue publique par Dieudonné Massi Gams, le président de la Commission Nationale Anti-corruption, ce 10 juillet 2020.

 

La corruption continue d’être un problème majeur au Cameroun. C’est ce que révèle les données récoltées par la Commission Nationale Anti-corruption (Conac). En conférence de presse ce vendredi 10 juillet 2020, Dieudonné Massi Gams, le président de la Conac a révélé que ce fléau a fait perdre de 2010 à 2020 au pays, plus de 1652 milliards de FCFA. On en saura sûrement davantage lors de la célébration de la 4ème  journée africaine de lutte contre la corruption, qui aura lieu le 11 juillet 2020.

Il faut rappeler que la branche camerounaise de Transparency international dans sa déclaration du 23 janvier 2020, a indiqué que le pays est classé 153e sur 180 pays, dans le cadre de l‘indice de perception de la corruption, avec une note de 25 sur 100. Cette organisation non gouvernementale (Ong) indiquait par ailleurs, que le Cameroun se classait 28ème pays parmi les plus corrompus du monde. 

Le Cameroun partageait sa position avec la République centrafricaine et les Comores. « Après sa dégringolade à la 145e place en 2016 (26/100), ce classement suggère une fois encore l’insuffisance des réformes entreprises en dépit des mécanismes d’intégrité mis en place par son gouvernement », pouvait-on lire dans la déclaration signée de Henri Njoh Manga Bell, président de Transparency Cameroun.

 

Liliane N.

 

Robert Kona le fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale salue le fait que sa formation politique est aujourd’hui représentée à l’Assemblée nationale. 

 

Robert Kona est heureux quand il voit ce que le Député Cabral Libii a accompli avec la formation politique le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), qu’il a créé. Pour cela, il n'envisage pas demander une compensation pour avoir cédé le leadership du Pcrn à l'ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. “Ma récompense est au-delà de certaines compensations parce que le parti a déjà cinq députés à l’Assemblée nationale et sept maires. C’est ça qui fait ma fierté et non une récompense”, déclare-t-il.

Robert Kona espère que son parti politique marquera le grand coup à l’élection présidentielle de 2025 avec le Député Cabral Libii. De son point de vue, l’ancien allié du parti Univers du Pr Prosper Nkou Mvondo a le potentiel nécessaire pour rempoter ladite élection.

“Nous n’avons pas assez de mairies et de nombreux municipaux pour les régionales, nous partons un peu défavorisés. S’agissant de la présidentielle de 2025, j’ose croire et je peux vous l’affirmer que notre parti passera à la tête de l’Etat par notre cher camarade Cabral Libii, qui a déjà été deux fois 3e, si je laisse de côté les municipales. A la présidentielle 2018, il était 3e ; aux législatives et municipales de février 2020, notre parti est toujours sorti 3e. C’est une preuve à suffisance qu’en 2025 il sera le président de la République par définition. Il a toutes les chances. En 2018, je n’avais pas entendu parler de lui et de nulle part il est sorti troisième. Comme qui disait : aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années”, déclare Robert Kona.

 

Liliane N.

 

Ce vendredi, 10 juillet 2020, l’Organisation non gouvernementale (ONG) vient de publier un rapport. Elle épingle une fois de plus les éléments des forces de défense camerounaise. Selon Human Rights Watch, il s’agit des abus enregistrés entre la mi-mars et fin avril 2020, qui doivent faire l’objet d’une enquête. 

 

C’est un rapport dans lequel, l’ONG de défense des droits humains accuse les soldats du 42ème bataillon d’infanterie motorisée d’avoir forcé des civils à assurer les gardes de nuit pour prévenir les attaques du groupe armé islamiste Boko Haram, notamment dans la localité de Mozogo, région de l’Extrême-Nord du Cameroun. 

A en croire la teneur de ce rapport, les faits remontent entre mi-mars et fin avril 2020. Pendant cette période, « des soldats ont roué de coups ou menacé ceux qui refusaient de s’acquitter de cette tâche. Cependant, les habitants continuent de vivre dans la crainte que les passages à tabac ne reprennent, tandis que le travail forcé et les menaces se poursuivent », rapporte Human Rights Watch. L’ONG ajoute qu’entre avril et mai 2020, elle s’est entretenue par téléphone avec 15 personnes ayant subies les contraintes par l’armée d’effectuer ces tâches. 

Dans son rapport, l’Organisation poursuit, « Human Rights Watch s’est également entretenu avec 12 témoins résidant à Mozogo qui n’ont pas été soumis à ces travaux forcés, quatre victimes et témoins d’autres violations présumées par des militaires, et quatre représentants d’organisations locales de défense des droits humains ». 

Les « Habitants de Mozogo, l’unité militaire basée à Mozogo, le 42ème bataillon d’infanterie motorisée (BIM) a établi avec les autorités locales des listes d’environ 90 hommes et au moins un garçon qui devaient assurer les gardes de nuit. Elles ont été affichées dans des lieux publics. Les soldats ont identifié au moins 12 sites à Mozogo et à proximité comme postes de garde nocturnes, affectant neuf civils par site. Les récalcitrants ont été traqués dans leurs quartiers et menacés de mort et de violences. Certains ont été roués de coups publiquement », relève aussi Human Rights Watch. 

 

Innocent D H 

 

Georges Dougueli journaliste à Jeune Afrique n’a pas digéré des commentaires que le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, a laissé sur l’une de ses publications faites sur sa page Facebook.

 

Le 8 juillet 2020, le journaliste de Jeune Afrique Georges Dougueli a publié sur sa page Facebook, un texte dans lequel, il parlait de la «suspecte» générosité des «nouveaux milliardaires en CFA». Ce texte semble viser Jean-Pierre Amougou Belinga le président directeur général du groupe L’anecdote. Jean De Dieu Momo le Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice a réagi à la publication du journaliste de Jeune Afrique. Il a à plusieurs reprises posté le commentaire qui suit, auquel George Dougueli a apposé une menace d’un article à charge contre le farouche opposant du régime devenu aujourd’hui partisan. 

« (…) l’auteur de ce post est un Insensé chronique qui prend tout ce que dit Anatole France dans son texte pour parole d’évangile. En fait c’est ainsi qu’ils ont évangélisé certains naïfs africains qu’éblouissent quelques vers et un français bien ajusté. Pauvre africain délavé et formaté ignorant de son propre décapage culturel et pensant être devenu blanc en singeant ce dernier», peut-on lire dans le commentaire du Mindel.

Georges Dougueli menace Jean De Dieu Momo, de creuser dans un rapport qui date de 2018 dans lequel son nom serait mentionné. Ce rapport, apprend-on de celui qui dans la rédaction de Jeune Afrique est le spécialiste du Cameroun et du Gabon, parle de l’action internationale des collectivités au Cameroun. 

« Si c'est dit par vous, gardien incorruptible du temple de l'africanité, on ne peut que vous croire. Laissez-moi rire. Vous cacher lâchement derrière un titre traditionnel de noblesse acheté ne suffira jamais à faire de vous un africain authentique. Imposture en ville imposture au village. Aucun décret complaisant ne fera d'un avocat raté un homme politique de talent. Vous ne le savez que trop bien. Puisque que vous en êtes réduit à chercher la bagarre sur les RS pour tenter de meubler le vide sidéral de votre existence…», a écrit Georges Dougueli.

Le journaliste de Jeune Afrique qui ne s’est pas arrêté à la réponse sus rapportée, a ajouté «Fo'o Dzakeutonpoug Puisque vous souhaitez absolument attirer mon attention, vous finirez par l'avoir. Quand j'aurai un peu de temps à griller, j'irai farfouiller dans un rapport qui m'est parvenu sur l'action internationale des collectivités françaises au Cameroun. Rapport écrit en 2018 par Yannick Lechevallier.

La ville de Nantes devait engager un partenariat avec la ville de Dschang qui devrait se concrétiser prochainement dans le cadre d'une convention de jumelage, portant sur le secteur touristique (création d'un office de tourisme à Dschang, projet d'aménagement du lac municipal) et culturel (création d'un musée des chefferies traditionnelles de l'Ouest).

Vous avez fait une mission en France avec le maire de Dschang, je crois... Quand j'aurai un peu de temps à vous consacrer, j'irai fouiller là-dedans. On verra à quel point l'Africain authentique que vous prétendez être correspond au citoyen honnête méritant de poser son séant sur un maroquin de la République. Vous ne perdez rien pour attendre».

 

Ci-dessous le texte du journaliste George Dougueli qui a fait réagi le Mindel

LA SUSPECTE « GENEROSITE » DES NOUVEAUX MILLIARDAIRES EN CFA

Il parait qu’un nouveau milliardaire se plait à rappeler sa « générosité » à ses obligés, non sans une dose adulte de mépris et un zeste de chantage. Voitures, maisons, terrains, argent ... Il tient bien sa comptabilité et "tient" ses amis par la barbichette. Oh, Attention ! Il n’est pas question ici de plaindre ses "victimes", ces hommes d’argent déguisés en ministres/haut-fonctionnaires véreux et voraces. Ils méritent notre dégoût. Sans doute. En revanche, il n'est pas sûr que notre nouveau milliardaire vaille mieux, même s’il croit que la main qui donne est forcément supérieure à celle qui reçoit. Il parait qu’il construit une bibliothèque ? Un auteur devrait y trouver sa place : Anatole France. Le "généreux" milliardaire aurait alors le loisir de lire et de méditer le dialogue de Monsieur Bergeret avec sa fille Pauline :

« Bergeret dit à sa fille :

— Je viens de commettre une mauvaise action : je viens de faire l’aumône. En donnant deux sous à Clopinel, j’ai goûté la joie honteuse d’humilier mon semblable, j’ai consenti le pacte odieux qui assure au fort sa puissance et au faible sa faiblesse, j’ai scellé de mon sceau l’antique iniquité, j’ai contribué à ce que cet homme n’eût qu’une moitié d’âme.

— Tu as fait tout cela, papa ? demanda Pauline incrédule.

— Presque tout cela, répondit M. Bergeret. J’ai vendu à mon frère Clopinel de la fraternité à faux poids. Je me suis humilié en l’humiliant. Car l’aumône avilit également celui qui la reçoit et celui qui la fait. J’ai mal agi. »

A l’évidence, Monsieur Bergeret n’est pas Camerounais.

*Monsieur Bergeret à Paris, publié en 1901

 

Liliane N.

 

Que s’est-il réellement passé ce matin devant les bureaux de EDC à Yaoundé ? Alors que ces camerounais souhaitaient juste exprimer leur mécontentement à la suite de leur licenciement abusif de l'entreprise, les forces de police sont venus brutalement les embarqués. Et au cours de cette intervention d’une violence qui n'était vraiment pas nécessaire, le manifestant nommé Bouyoum est maintenant entre la vie et la mort.

 

Mr Bouyoum était avec Jean Yves Ngono Misso et d’autres, devant les bureaux de EDC pour revendiquer que leurs soient verser les droits consécutifs à leur licenciement abusif. Il faut rappeler que la tête de file de cette manifestation est l’ingénieur Jean Yves Ngono Misso, syndicaliste et ancien délégué du personnel au sein de l’entreprise.

Le président du Syndicat National des Travailleurs du Secteur de Développement des Ouvrages de Production de Transport et de Régulation de l'Electricité (SYNDOPTRE) écume les médias et les couloirs de EDC depuis des mois pour revendiquer ce qui lui revient de droit. Lui et ses autres collaborateurs avaient décidé de passer à l’acte en initiant des sittings devant les bureaux de l’entreprise de production de l'électricité au Cameroun.

D’un autre côté, les manifestants dénoncent les malversations financières autour des projets de construction de barrages en cours au Cameroun depuis de nombreuses années. Et au centre des dénonciations, les griefs dans la gestion du chantier de construction du barrage de Lom Pangar. Un barrage qui cause des drames environnementaux aujourd'hui pour les villages riverains, symptômes des ratés dans sa construction.

C'est dans cet élan qu’ils vont être brutalisés par la police ce matin. Avec l’un des leurs qui est aujourd’hui entre la vie et la mort. Il s’agit d’un certain Bouyoum. Il fait partie avec Yves Ngono des syndicalistes de EDC qui avaient été licenciés abusivement par le directeur général de EDC, Théodore Nsangou parce qu’ils dénoncent les détournements et la mauvaise gestion des projets de barrage.

Ce matin ils ont démarré une manifestation pacifique contre leur licenciement abusif sans respect des droits des travailleurs. Malheureusement pour eux, le DG de EDC, Theodore Nsangou a fait appeler les forces de maintien de l'ordre qui les a brutalement embarqués au point que Mr Bouyoum et d'autres ont été admis au service des urgences chirurgicales. En espérant que la prise en charge dont il fait l'objet en ce moment lui sauve la vie, il serait intéressant de questionner le comportement de certains de nos forces de l'ordre quand il est question d’interdire ou d'empêcher une manifestation pacifique.


Stéphane NZESSEU

 

Dans une correspondance faite à Yaoundé en date du 09 juillet 2020, le député à l’Assemblée nationale porte à l’attention du ministre camerounais en charge de la Défense, la montée de l’insécurité dans le département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Célestin Tabouli révèle que les populations de plusieurs localités dans cette unité administrative subissent ces derniers temps des attaques à mains armées des bandits de grands chemins.  

 

« J’ai l’honneur de porter à votre haute attention que les arrondissements de Datchéka, Kalfou, Kar-Hay et Tchatibali dans le département du Mayo-Danay, sont ces derniers temps victimes d’attaques à mains armées par une bande de bandits qui sèment la désolation dans de nombreuses familles », adresse l’honorable Célestin Tabouli au ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la défense, Joseph Béti Assomo. 

L’élu du peuple informe que ces hors la loi, ciblent dans la nuit des citoyens quelque peu fortunés. Ils ont pris l’habitude de s’introduire avec effraction dans leurs domiciles et les dépouillent de leurs biens. 

« La dernière victime en date est le commerçant Bagamla dit « La Santé » de Doukoula qui a reçu la visite de onze (11) brigands armés en cette nuit du 09 juillet 2020 qui, en plus de coups de machette qui lui ont asséné, ont emporté une somme de quatre millions (4.000.000) de nos francs d’après les témoignages recueillis sur les lieux », raconte le député à l’Assemblée nationale.  

Cette menace imposée par l’insécurité galopante dans ces zones du département du Mayo-Danay fait ainsi perdre le sommeil aux populations qui, pour certains sont engagés dans des petits commerces pour subvenir aux petits besoins de leurs familles. 

En guise de proposition de solution, l’honorable Célestin Tabouli souhaite qu’il soit « déployé dans les différents chefs-lieux de ces quatre arrondissements, des unités du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) pour la sécurisation de cette partie du pays ». 

 

Innocent D H  

 

Les deux hommes, élites bétis, sont en froid depuis quelques semaines. Après une période de guerre froide, le PDG du groupe l’Anecdote a décidé d’ouvrir les hostilités en menant une guerre ouverte médiatique contre le patron de la police camerounaise. Au centre de la discorde, il serait question du mauvais partage d’un montant de 15 milliards de FCFA.


Ces derniers jours nous ont servi un feuilleton digne des films de la mafia sicilienne. Le patron de média le plus en vue du moment, Jean Pierre Amougou Belinga est en colère. Dans un premier temps, il a laissé croire que cette colère serait juste du fait de la jalousie de certains de ses frères bétis. Pour par la suite percer l'abcès et s’en prendre ouvertement au Délégué Général à la Sûreté Nationale.

Martin Mbarga Nguele a été le centre d’un lynchage médiatique sur les antennes de la télévision de Jean Pierre Amougou Belinga. Alors que ce n’est pas une émission interactive, les téléspectateurs vont être surpris d'entendre des gens appeler de partout durant l'émission CLUB D'ÉLITE de dimanche dernier. Seront brocardés, l’épouse ou la compagne de Martin Mbarga Nguele dont on va dire sur les antennes de télévisions qu'il ne l'a pas épousé depuis 40 ans de vie commune.

Et même que celle-ci se serait à plusieurs reprises moquées de la première dame, Mme Chantal BIYA. Pour le DGSN, les appelants exceptionnels du jour ont tous le même discours. On dirait des tirs bien coordonnés.

La suite de la guerre, c'est le début de la réplique du DGSN. Dans un premier temps, il rappelle les 13 policiers affectés à la protection du Groupe l’Anecdote. Dans un second temps, ce sont des écoutes téléphoniques du PDG qui sont servis au grand public. Comme pour lui adresser le message de ce qu’il est à la merci de la police et que celle-ci est entièrement au fait de ses conversations et de ses affaires.

Une alerte qui a fait comprendre au patron du Groupe l'Anecdote qu'il était temps de baisser la garde ou de changer de stratégie. Comme si a ne suffisait pas, des informations sur l’identification de Mr Amougou Belinga dont seule la police pouvait détenir un exemplaire à commencer à circuler sur les réseaux sociaux. La guerre est ouverte entre les deux hommes. Et selon certaines sources, d’autres dignitaires bétis ont rapidement commencé des médiations entre les deux hommes. Mais dans l’affaire, il est davantage demandé au patron de l’Anecdote de faire profil bas. Se résignera-t-il, la suite nous le dira.

 

 

Stéphane NZESSEU

 

Ces conditions sont contenues dans une lettre commune adressée autorités camerounaises par les personnes incarcérées à la prison centrale de Kondengui dans le cadre de la crise anglophone. Sous la bannière de Sisiku Ayuk Tabe, ils exigent entre autres le retour des militaires dans les casernes avant de consentir au dépôt des armes. 

 

Pour une sortie de crise à travers un cessez-le-feu, les prisonniers de la prison centrale de Kondengui arrêtés dans le cadre de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun posent quatre conditions. 

Il s’agit dans les détails : du retour des militaires dans les casernes ; de la libération de toutes les personnes arrêtées durant la crise ; de l’autorisation à tous les camerounais originaires des deux régions anglophones de revenir au pays sans risque de poursuites ; l’organisation d’un dialogue entre l’Etat et les partisans de la sécession hors de nos frontières sous la médiation internationale. 

Ces conditions préalables ont été exprimées dans une pétition signée en date du 08 juillet 2020 par l’ensemble des détenus anglophones de la prison centrale de Kondengui, apprend-on. 

Cette lettre tombe quelques jours après une information devenue virale sur les réseaux sociaux sur une supposée négociation tenue le 02 juillet à Yaoundé entre l’Etat et les partisans de la sécession pour un retour de la paix dans la partie anglophone du pays. 

Une information démentie le 06 juillet à travers un communiqué signé du ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement. Le communiqué du Gouvernement a précisé que l’information diffusée « n’est pas conforme à la réalité ».

Le Gouvernement a néanmoins réaffirmé sa disponibilité à « rechercher des solutions pacifiques à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, notamment par le dialogue. Il est par conséquent ouvert aux différents contacts, initiatives et propositions allant dans ce sens, dans le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Cameroun ». 

Le Gouvernement du Cameroun a également saisi l’opportunité pour lancer un nouvel appel aux groupes armés en faveur de la cessation des atrocités contre les populations civiles ainsi que la destruction des infrastructures de développement et pour qu’ils répondent favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat, Paul Biya. 

« Les forces de défense et de sécurité, dans le respect des lois et règlements de la République continueront quant à elles à accomplir avec professionnalisme, leur devoir de protection des citoyens et de leurs biens », pouvait-on lire dans le communiqué du Gouvernement. 

 

Innocent D H 



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Sunday, 05 June 2022 11:01