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Dérives médiatiques : La mise en garde du Gouvernement

mardi, 14 juillet 2020 11:44 Nicole Ricci Minyem

Lors d’une communication faite ce Lundi dans la salle auditorium du département ministériel dont il a la charge, René Emmanuel Sadi est revenu sur les dérives médiatiques de plus en plus récurrentes dans l'espace public national, notamment, sur le constat d'une propension à la désinformation systématique de l'opinion, menée par certains médias classiques et à travers les réseaux sociaux

 

Le cas du Covid – 19

Selon René Emmanuel Sadi, « De nombreux contempteurs et autres censeurs auto-investis ont, sous divers profils, écumé toutes sortes de médias, pour mettre en cause et discréditer la stratégie nationale de riposte contre cette pandémie.

Certains parmi ces esprits mal avisés ont ainsi tenté de contester les statistiques diffusées par le Ministère de la Santé Publique sur l’état de la pandémie, décrier les mesures de prévention édictées par le Gouvernement et recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé, sévèrement critiqué les mesures d’assouplissement prises par le Gouvernement en vue de la prise en compte des impératifs économiques, invalidé sans aucun argument valable le protocole de prise en charge thérapeutique retenu par les autorités sanitaires, douté des compétences des personnels de santé ou encore, organisé de véritables croisades médiatiques contre le décision prise par le Chef de l’Etat, de faire reprendre les cours et d’assurer l’organisation des examens dans les établissements primaires, secondaires et d’enseignement supérieur.

Pourtant, aujourd’hui, cinq mois après le début de la mise en œuvre de la réponse du Cameroun à la pandémie du coronavirus, il y a lieu de constater l’efficacité de la stratégie de riposte, s’agissant notamment de la pratique des tests massifs au sein des communautés et de la décentralisation de la prise en charge des cas déclarés, des résultats de la thérapie usitée au regard du nombre de personnes guéries, ainsi que des données encourageantes enregistrées en matière de prévention et des efforts soutenus pour une prise de conscience accrue de la dangerosité de la pandémie et de la nécessité de l’implication de tous pour la vaincre ».

Situation sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest

« La frénésie manipulatrice et déformatrice dans le traitement médiatique se ressent beaucoup plus à ce niveau. D’aucuns ont délibérément opté de dénaturer les faits, selon les circonstances dans lesquelles ces faits se présentent, et ceci à des fins inavouées.

C’est ainsi que, de manière systématique, des bandes armées, des assassins, des pilleurs et des violeurs impénitents et totalement déshumanisés sont présentés par certains acteurs médiatiques comme des anges innocents, victimes de la tyrannie du Gouvernement et de nos Forces de Défense et de Sécurité.

De la même façon, les nombreuses exactions commises par les bandes armées dans ces régions sont occultées, cependant que l’Armée camerounaise, pourtant légitimement engagée dans un combat pour la préservation de notre intégrité territoriale et la sécurité des biens et des personnes, est constamment conspuée, diabolisée et stigmatisée.

Qui plus est, au moment où le Chef de l’Etat a, à la satisfaction de toute la communauté nationale et internationale, organisé le Grand Dialogue National en vue du retour définitif à la vie normale dans les régions perturbées, et que les recommandations de ces assises historiques prennent progressivement corps, à travers des actes concrets, certains acteurs médiatiques du reste coutumiers du fait, n’ont de cesse de relativiser, voire de nier ces évolutions positives, en attisant le feu à tout bout de champ par des allégations mensongères, d’une nocuité fortement dommageable à la stabilité de la nation.

Le Gouvernement, par ma voix, saisit cette occasion, pour affirmer, une fois de plus, que l’offre de paix adressée par le Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya aux groupes armées et rebelles sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en vue de l’arrêt des hostilités qu’ils ne cessent d’entretenir, demeure plus que jamais de mise.

Nous en voulons pour preuve, les dernières statistiques en évolution constante à la date du 12 juillet 2020, fournies par le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR), qui font état de 164 ex-sécessionnistes ayant choisi de se rendre au centre régional du CNDDR du Nord-ouest à Bamenda, 130 au centre régional du CNDDR du Sud-ouest à Buéa, auxquels s’ajoutent 186 repentis de boko-haram, dont 44 dans la même journée la semaine dernière, au centre de transit de Méri dans la région de l’Extrême-Nord, soit un total de 483 redditions depuis le début de cette opération…

Les centres CNDDR ne sont, ni des prisons déguisées, ni des pièges masqués, faits pour attirer des membres de groupes armés, et encore moins une branche de l’Armée où ces ex-combattants subiraient toutes sortes de sévices.

Ces centres sont aux contraire des lieux d’accueil de nos jeunes compatriotes naguère égarer, mais qui, ayant pris conscience de la nécessité de tourner le dos à la perdition on choisit de retrouver la voie de la sagesse au sein de la communauté républicaine, en acceptant l’offre de paix et de pardon faite par le Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya… ».  

Prudence – Discernement – Vigilance

Pour le ministre de la Communication, ce sont des qualités dont il faut faire preuve afin de ne pas se laisser prendre « au jeu macabre de ceux qui dans l’ombre, tissent la toile de cette ignoble duperie. Cette vigilance est d’autant plus impérative que, de manière visible, les cibles privilégiées de cette entreprise de destruction englobent l’Etat de droit, les Institutions de la République et ceux qui les incarnent, avec au bout du compte, la mise en péril de la paix et de la stabilité du Cameroun ».

Les mises au point

Liberté de la presse et Usage des réseaux sociaux

René Emmanuel Sadi a tenu à faire remarquer que : Celle – ci n’a jamais été nulle part où elle aura prospéré à travers le monde, synonyme de libertinage ou de prétexte au désordre, à la cacophonie ou à l’anarchie.

C’est dire que la vocation de la liberté de la presse, qui est l’un des piliers fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit, ne saurait servir à bâtir des zones de non-droit et de délitement du tissu social…

Au Cameroun, la liberté de la presse est garantie et organisée dans le cadre de la loi du 19 décembre 1990 relative à la communication sociale, modifiée et complétée par celle du 04 janvier 1996 abrogeant notamment la censure administrative sur les organes de presse.

L’ensemble de cet arsenal juridique consacre un véritable champ de libertés, pour l’expression des idées et des opinions à travers tous les médias exerçant d’une manière ou d’une autre sur le territoire national.

L’environnement juridique ainsi créé, met en place un système de libertés, qui exige en retour que chaque acteur médiatique et d’une manière générale, tous ceux qui choisissent de s’exprimer dans l’espace public à travers les médias, aient à se conformer non seulement aux règles éthiques et déontologiques qui gouvernent l’exercice de cette profession, mais aussi, qu’ils se soumettent au primat des valeurs fondamentales en vigueur au sein de la République...

Il est donc de la responsabilité des professionnels des médias désormais nantis de ces outils de liberté, de garder à l’esprit à l’esprit qu’ils tiennent entre leurs mains des instruments stratégiques pour la vie de la nation…

Le journaliste n’est ni un aventurier, ni un tireur à gages, ni un factotum à la solde d'idéologies honteuses et nocives. Le journaliste doit demeurer cet historien du présent, dont la seule première matière réside dans le caractère factuel du traitement qu'il fait de l'actualité et des situations qui l'entourent avec, à chaque fois, une considération scrupuleuse des impératifs qui fondent la société et des valeurs structurantes de sa communauté. 

Mal exploité, abusé et dénaturé, à l’instar de ce que nous observons avec désolation ces derniers temps dans notre pays, l’usage de cette liberté peut aussi bien déconstruire, voire détruire.

Notre presse se doit par conséquent de se regarder en face, si elle ne veut pas courir le risque de passer à côté de l’enjeu d’édification de ce Cameroun stable et prospère dont elle a elle-même grand besoin, au moins autant que le peuple camerounais tout entier.

Au sujet de l’usage pernicieux des réseaux sociaux devenus de véritables fourre-tout déviants et déconcertants, l’on doit malheureusement se rendre à l’évidence de leur regrettable

Le Gouvernement en appelle dès lors à la prise de conscience de tous et de chacun, pour se recentrer sur les idéaux de départ de ces formidables outils de communication rendus accessibles à tous, et démocratisés grâce à l'expansion de l'internet, autant qu'il condamne fermement les déviances grandissantes constatées dans l'usage de ces mêmes réseaux sociaux. En tout état de cause, le journalisme, le vrai et le bon journalisme, doit rester noble par excellence ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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