C’est désormais un nouveau spectacle dans les hôpitaux de la ville de Yaoundé. Depuis la forte progression de la Covid-19 et la mise en œuvre des nombreuses mesures gouvernementales, les malades d’autres pathologies désertent les cabinets médicaux et services d’urgence par peur de contracter la maladie.
Des informations puisées à bonne source, à Yaoundé la capitale du Cameroun, nombreux sont les patients qui hésitent de plus en plus de se rendre dans les formations sanitaires même pour une simple consultation médicale.
C’est le cas à Biyem-Assi lundi dernier, dans l’hôpital de district de la ville où le 22 juin dernier, moins de 100 personnes sont venues pour se faire consulter par des spécialistes des pathologies autres que le coronavirus.
Pour cause, la peur de contracter la Covid-19 est plus que jamais dans l’air, même les dispositifs de lavage des mains et de désinfection ne suffisent plus pour les convaincre. Selon Agnès Bitjick, « n’eut été la rupture de stocks de médicaments, je ne serais pas venu à ce rendez-vous avec mon gynécologue ».
Une situation qui inquiète le corps médical car, qu’il s’agisse des soins dentaires, de la médecine générale ou de la maternité, les patients sont rares. « C’est une situation embarrassante et préoccupante. Car lorsqu’ils finissent par venir à l’hôpital, c’est dans un état critique d’une maladie dont les soins sont disponibles », souligne Dr Albertine Nguine, cardiologue, surtout à propos des malades chroniques.
Il faut constater que pourtant, le Gouvernement camerounais a mis en place de nouveaux sites de prise en charge efficace des malades de la Covid-19. Des pavillons ont même été restaurés pour la préservation de la santé des patients atteints d’autres pathologies.
Dans la ville de Yaoundé, des centres spécialisés sont désormais opérationnels et comptent un total de 1800 lits disponibles. On peut s’en apercevoir avec 650 lits dans les logements sociaux de Yassa, 550 à ceux d’Olembe, 600 au stade militaire et 274 au lieu-dit ancien Orca.
Le Ministère de la Santé demande aux femmes de reprendre le chemin des consultations prénatales
Innocent D H
Les pensions des agents publics camerounais à la retraite revalorisées de l’ordre de 20%. C’est la substance d’un décret signé du Président de la République Paul Biya. La lecture de cet important texte a été faite au journal de 17 heures sur le poste national de la Crtv, ce mercredi 08 juillet 2020.
« Les pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès en vigueur au 31 mars 2020 sont revalorisées d’un coefficient de 20% pour compter du 01er août 2020 », précise le décret datant du 08 juillet signé du Président de la République du Cameroun, Paul Biya. Il s’agit ainsi d’une bonne nouvelle, mieux un grand évènement pour les pensionnaires qui se plaignent de ne pas recevoir grand-chose pendant leur retraite.
Le Chef de l’Etat montre une fois encore à travers cet acte sa volonté de lutter contre la pauvreté, qu’il est toujours attentif aux soucis de ses compatriotes. La preuve, cette revalorisation du coefficient des pensions des retraités permettra aux bénéficiaires de passer de meilleurs jours après une carrière bien remplie. Il exprime par cette décision sa reconnaissance à l’endroit de ces agents publics qui ont tout donné pour la bonne marche des institutions de la République quand ils étaient encore en activité.
Dans son souci permanent de renforcer la sécurité sociale des travailleurs camerounais, le 21 janvier 2016, Paul Biya avait déjà pris un décret consacrant la revalorisation à hauteur de 55,55% des allocations familiales induisant l’application immédiate dans les mêmes taux des allocations parentales et de maternité.
De nombreux camerounais saluent cette mesure présidentielle notamment sur la toile. Toutefois, certains observateurs souhaitent la liquidation préalable de certains droits des retraités jusque-là bloqués. « Il faut déjà que le peu qui leur était dû leur soit payé. Si non revaloriser même à 100% et les payer dans 10 ou 20 ans après qu’ils sont ou presque morts ne servirait que l’effet d’annonce », propose un internaute.
Innocent D H
Premier ministre ivoirien et candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre 2020, le poulain d’Alassane Dramane Ouattara s’en est allé ce Mercredi, après le conseil de ministres à l’âge 61 ans, a annoncé le secrétaire général de la présidence Patrick Achi à la télévision publique.
« J’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, chef du gouvernement, nous a quittés en ce début d’après-midi après avoir pris part au conseil des ministres », a déclaré Patrick Achi, lisant un communiqué du président Alassane Ouattara. Amadou Gon Coulibaly était revenu jeudi dernier de France après deux mois d’hospitalisation pour des problèmes cardiaques.
« Je rends hommage à mon jeune frère, mon fils Amadou Gon Coulibaly qui a été pendant 30 ans mon plus proche collaborateur. Je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement, et d’amour pour la patrie », a déclaré le président dans son communiqué.
« Il a incarné cette jeune génération de cadres ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la Nation. Avec la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation », a conclu le président.
Deux mois en France
Greffé du cœur en 2012, Amadou Gon Coulibaly avait été accueilli en grande pompe à Abidjan à son retour de France jeudi dernier : « Je suis de retour pour prendre ma place aux côtés du président (Alassane Ouattara), pour continuer l’œuvre de développement et de construction de notre pays la Côte d’Ivoire », avait-il dit, très souriant.
Officiellement, le Premier ministre était parti le 2 mai pour un « contrôle » en France malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie de coronavirus. Il avait finalement dû se faire poser un stent, mais assuré être « de retour en forme » alors que son absence prolongée avait mis le feu aux réseaux sociaux.
Amadou Gon Coulibaly, premier ministre depuis 2017, et membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix a été adoubé par les principaux cadres du RHDP lors d’un conseil politique du parti qui s’est tenu jeudi 12 mars 2020, jusqu’à très tard dans la soirée.
Né le 10 Février 1959, l’homme d’Etat ivoirien a également été maire de Korhogo et ministre sans interruption d'octobre 2002 en février 2010 et il est revenu en décembre 2010.
N.R.M
Le Ministère de la Santé dirigé par le Dr Malachie Manaouda indique que les hôpitaux, ont pris des dispositions pour assurer le respect des mesures barrières par le personnel de la santé.
Il est revenu au Ministère de la Santé, que de plus en plus de femmes même enceintes fuient les hôpitaux du fait de la présence de la pandémie du Coronavirus. Lors du point de presse du 8 juillet 2020 portant sur la situation épidémiologique du Cameroun, le Ministère du Dr Malachie Manaouda a ouvert une brèche sur les impacts sanitaires de cette pandémie. Il demande aux femmes surtout celles qui portent un bébé de ne pas fuir les formations sanitaires.
“La grossesse qui est une période singulière, normalement heureuse pour les futures mères, est actuellement troublée par la peur, l’anxiété et l’incertitude. Je lance donc un appel à toutes les mamans et futures mamans, à toutes les familles, pour reprendre le chemin des consultations prénatales, le chemin du suivi périnatal des enfants, notamment les vaccinations de routine et les campagnes de vaccination”, peut-on lire dans le point de presse du Dr Malachie Manaouda.
Le Ministère de la Santé fait savoir qu’en tenant compte des craintes des femmes et des patients, des mesures ont été prises pour que le respect des mesures barrières par le personnel de santé soit effectif et pour assurer la sécurité de la mère et de l’enfant.
“...Maintenant plus que jamais, nous devons soutenir et accompagner la femme enceinte durant la grossesse, pendant et après l’accouchement. Et aussi les mamans doivent continuer d’allaiter leurs bébés, tout en respectant les mesures barrières et les consignes données par le personnel soignant”, peut-on lire dans le point de presse du Dr Malachie Manaouda.
Il faut rappeler qu’une enquête réalisée le mois dernier, a révélé que de façon générale, le taux de fréquentation dans les hôpitaux publics a chuté de 50%, du fait de la pandémie du Coronavirus. La plateforme Data Cameroon a indiqué que dans le secteur de la pédiatrie, on est passé de 250 enfants vaccinés à 110.
Liliane N.
Ce sont les prévisions faites par la Banque Africaine de Développement dans le supplément aux « Perspectives économiques en Afrique 2020 ».
Dans le rapport publié ce Mardi, il est relevé que ces objectifs peuvent être atteints « si les gouvernements parviennent à juguler la propagation de la pandémie de Covid-19 alors que dans le 30 Janvier dernier, la croissance de l'Afrique prévoyait 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020.
Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque africaine de développement, affirme que : « pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l'activité économique et la préservation de la santé des populations…
Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs ».
La propagation du coronavirus en Afrique dépend en grande partie du degré de préparation des pays, de leur capacité à isoler les patients infectés du reste de la population et à les traiter, indique le rapport, qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.
Le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique en Afrique et ancien gouverneur de la Banque centrale du Kenya, Njuguna Ndung'u, a décrit le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 comme « un outil de politique très important et utile pour les pays africains et qui arrive à point nommé, en ajoutant qu’il « Il sera utile maintenant et à l'avenir. Il nous donne d'importantes stratégies à court, moyen et long terme parce que des crises comme le Covid -19, présentent une bonne opportunité pour des réformes innovantes dans les pays ».
Le supplément souligne que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines et les moyens de subsistance des populations.
Le continent demeure également vulnérable à d’autres menaces, comme les nuées de criquets en Afrique de l’Est, ou encore les évènements climatiques extrêmes.
Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.
Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que « le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l'Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de Covid -19.
Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d'Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d'emplois sur le point de disparaître. Les décideurs politiques doivent agir rapidement pour atténuer l'impact de la crise sur les groupes vulnérables grâce à des mesures de protection sociale bien ciblées ».
Nécessité de mesures d’intervention urgentes
La Banque appelle à des mesures d’interventions urgentes pour atténuer l’impact de la pandémie : « dans toute l’Afrique, les interventions doivent être parfaitement articulées et comprendre plusieurs volets : non seulement des mesures de santé publique pour contenir la propagation du virus et réduire le nombre de décès, mais aussi des mesures de politique monétaire pour atténuer les effets de l’insuffisance de liquidités et les risques d’insolvabilité, ainsi que des mesures budgétaires pour limiter les impacts économiques de la pandémie sur les moyens de subsistance et pour aider les entreprises ».
L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.
Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %).
Selon Morsy, le supplément prévoit que dans le pire des cas, 49 millions d'Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l'extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie…
N.R.M
Martial Tchami est soupçonné d’avoir assassiné son voisin de treize (13) coups de couteaux avant de prendre la fuite espérant ainsi échapper à la justice.
Malheureusement pour lui, cette échappée aura été de courte durée. Il a été rattrapé ce mercredi par les enquêteurs qui depuis le début de sa cavale, l’ont pisté et, il a été ramené vers la ville de Soa, lieu dans lequel le crime a été commis.
Dès sa descente du véhicule, le bourreau de Fabrice Mbom, la victime âgée de 21 ans a échappé de peu à la vindicte populaire, face à une population enragée qui voulait à tous les prix en découdre avec lui, et lui réserver le même sort que celui qu’il avait appliqué au jeune homme assassiné le 05 Juillet dernier.
Martial Tchami – meurtrier raconte les faits
« Le soir là je dormais. Après ça, j’ai sursauté au lit. Je me suis levé et je suis allé toquer chez Amson. Je lui ai dit que je veux couper le voisin. Il m’a demandé de ne pas le faire. Mais je l’ai fait lorsqu'il est allé à la douche. Je lui ai donné de nombreux coups de couteaux…Lorsque je me suis rendu compte qu’il ne bougeait plus, j’ai été pris de panique et, je suis d’abord allé au chantier. Et après, je suis allé chez mon grand à qui j’ai expliqué la situation. Et le matin, mon ami m’a dit que la personne est morte, et il faut que je fuis…
On se chamaillait souvent. Un jour, je suis rentré, et on m’a dit que je l’ai agressé. Un autre jour, les policiers sont arrivés chez lui. En sortant pour aller aux toilettes, les policiers m’ont vu et ils ont dit voilà le deuxième. Et on m’a interpellé ».
Le film de son arrestation relaté par le commandant de brigade Soa
« Il est allé se cacher à Bafoussam chez son frère jumeau. Hier en fin d’après-midi, j’ai dépêché une équipe de deux collaborateurs, après avoir avisé la brigade de recherche de la ville de Bafoussam qui s’est elle aussi déployée à son niveau. Le filet tendu, nous avons procédé à des recoupements et certain qu’il s’agit bien de lui, nous avons procédé à son arrestation… ».
Les félicitations de l’autorité administrative
Cette autre arrestation, après celle du présumé assassin de la jeune étudiante quelques heures auparavant, a amené le sous-préfet de la Commune d’arrondissement de Soa à féliciter les éléments de la brigade de gendarmerie : « J’adresse mes très vives et chaleureuses félicitations à l’ensemble des forces relevant de l’arrondissement de Soa, et particulièrement de la brigade. Je me dois de saluer la diligence avec laquelle cette opération a été menée ».
Nicole Ricci Minyem
Les membres du Conseil de la magistrature suprême vont se retrouver le 06 août 2020, au Palais de l’Unité.
La décision du Président de la République a été lue hier 08 juillet 2020, sur les antennes de la Cameroon radio television (Crtv). Le Conseil de la magistrature suprême à sa demande, va se réunir le 06 août 2020, au Palais de l’unité. Ce sera l‘occasion pour ses nouveaux membres à l’instar de l’Honorable militant au Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) Ngo Issi Rolande Adèle, fait connaissance avec cette autre institution de la République.
A titre de rappel, le 15 juin 2020, Paul Biya a procédé à des nominations au sein du Conseil suprême de la magistrature. Des nominations qui ont vu de nouveaux venus audit Conseil comme le Député du Pcrn, Ngo Issi Rolande Adèle mais aussi le magistrat Abel Minko Minko. Ce dernier a été porté par le Chef de l’Etat à occuper le poste de Secrétaire permanent, en remplacement de Foumane Akame décédé en janvier 2019. Et depuis son décès, le poste était vacant.
Il faut aussi rappeler que le Conseil Supérieur de la Magistrature ne s'est pas réuni depuis au moins trois ans. La dernière réunion date du 07 juin 2017.
Liliane N.
Si l’on s'en tient aux récentes données statistiques révélées par l’Association bananière du Cameroun, la Cameroon developement corporation a exporté 301 tonnes de bananes en juin 2020. Ce qui traduit une hausse considérable par rapport au mois précédent. Dans la même veine, il s’agit d’une situation reluisante car constituant un début de la relance d’activités de cette agro-industrie en berne depuis septembre 2018.
Cette relance des activités de la CDC est une bouffée d’oxygène pour la filière banane camerounaise. Avec 301 tonnes de banane exportées au moins de juin 2020, le pays de Paul Biya enregistre un saut qualitatif de 3769 tonnes par rapport au mois de mai. L’industrie qui était deuxième employeur après l’Etat avant l’arrêt de ses activités en septembre 2018, retrouve ainsi une performance de ses années lumières.
De sources officielles, pour le mois de juin dernier, la courbe globale des exportations de la banane camerounaise est en nette progression comparativement au mois précédent. Ces exportations ont culminé à 15641 tonnes, soit 3769 tonnes de plus qu’au mois de mai dernier contre 1436 tonnes de plus par rapport à la même période en 2019.
Cette reprise d’activités de la CDC est certes à mettre à l’actif de cette progression, mais elle provient surtout de la bonne performance de la PHP, filiale locale de la compagnie fruitière de Marseille. En juin dernier, le leader du marché camerounais a exporté 13952 tonnes de bananes, ce qui équivaut à une augmentation 3157 tonnes par rapport au précédent mois.
Boh Plantations (BPL) a quant à lui vu ses exportations passer de 1077 tonnes au mois de mai, pour atteindre 1388 tonnes, pour une progression de 311 tonnes.
Rappelons que la cessation d’activité de la CDC pendant 18 mois était due à la crise sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest où les plantations de cette agro-industrie sont installées en grande partie. Entre pillage de ses plantations, bureaux et unités de transformation, blessures et assassinats de ses employés par les rebelles séparatistes, les capacités de production et de commercialisation de la CDC ont pris un sérieux coup.
Innocent D H
Les travaux se tiennent depuis quelques heures au palais des Congrès de Yaoundé autour du thème : Diaspora : Atout gagnant pour le Cameroun.
Trois exposés ont été prévus afin d’édifier les élus de la Nation
Le premier : Comment s’y prendre pour tirer le minimum de sa diaspora ? », est présenté par le Dr Forzein - Ministre plénipotentiaire.
La deuxième présentation: «Diaspora, un atout pour la coopération transfrontalière», est faite par le Dr Christian Pout - Ministre plénipotentiaire, président du Think Tank Ceides.
Serge Gervais Ondoua - Directeur de la Coopération décentralisée et des partenariats au Ministère de la Décentralisation et du Développement Local, s’est appesanti sur le «Bilan de la coopération décentralisée».
Au programme ce Mercredi, au-delà des présentations sus citées et des allocutions, la prise de parole de l’honorable Mpon François Xavier a permis de faire un zoom sur le plan d’action du Réseau des Parlementaires Diaspora-Coopération Décentralisée et Transfrontalière (REP-COD).
Forte présence des membres du gouvernement
Présidés par l’honorable Datouo Theodore, Vice-président de la chambre basse du parlement Camerounais et représentant personnel du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, cette rencontre a notamment connu la présence de Mounouna Foutsou : ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique - Ngalle Bibehe Jean Ernest Massena : ministre des Transports – Luc Magloire Mbarga Atangana - ministre du Commerce – René Emmanuel Sadi : ministre de la Communication – Célestine Ketcha Courtès : ministre de l’Habitat et du Développement Urbain – Issa Tchiroma Bakary : ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle…
Tous ont pris part, auprès des élus du peuple, aux différentes activités de la Journée d’information des Parlementaires sur la problématique de la diaspora camerounaise.
Il faut souligner que le Réseau parlementaire dédié à la diaspora et coordonné par l’honorable Louis Henri Ngantcha a été créé il y a deux mois, par le président de l’Assemblée Nationale Cavaye Yeguié Djibril.
Ancien Maire de la Commune de Loum dans la Région du Littoral, le coordonnateur de ce réseau a vécu pendant 33 ans en France avant son retour au bercail. Il est dès lors au fait de la réalité et des difficultés rencontrées par les Camerounais de la diaspora et est donc à même, de mener auprès des autorités, des plaidoyers afin que cette diaspora participe au rayonnement du pays partout où elle se trouve.
Autre programme des députes ce jour
Les travaux du Réseau de Parlementaires pour la promotion de l’Economie Sociale et Solidaire
Les assises du Réseau Parlementaire pour la Promotion des Assurances.
Nicole Ricci Minyem
Selon une source sécuritaire, les deux pêcheurs camerounais ont été « copieusement fouettés jusqu’à ce que mort s’en suive ». Ce malheureux incident s’est produit précisément le 02 juillet dernier à Boua. Depuis quelques jours, les pêcheurs camerounais dans cette zone ont perdu la quiétude car régulièrement pris en otage par les terroristes de la secte Boko Haram.
Djibrine Massari et Mahamat Adjit sont les deux pêcheurs camerounais qui ont eu la mort le 02 juillet dernier dans les eaux territoriales nigérianes du Lac Tchad. L’on apprend que les membres de Boko Haram les « ont copieusement fouettés jusqu’à ce mort s’en suive ». Cette zone de Boua, depuis qu’elle est passée sous contrôle de la secte, avait été interdite d’accès aux pêcheurs par les terroristes. Arrêtés pour « activité illégale », ils n’ont pas été tués par fusillade, mais par bastonnade. Des pêcheurs sont allés le 04 juillet 2020 récupérer les dépouilles de leurs collègues, mais ceux-ci se sont vus opposer une fin de non-recevoir, renseigne la même source sécuritaire.
Dans ces eaux nigérianes du Lac Tchad, quelques jours avant, c’était huit pêcheurs qui étaient pris en otage. Depuis lors, quatre ont été relâchés, et quatre autres, originaires du village Golmo Kotoko, sont toujours entre les mains des terroristes.
La zone du Lac Tchad est une vaste étendue d’eau et marécages, truffée d'îlots qui ont toujours servi de repaires et de camps d’entraînement à Boko Haram qui n’ont cessé de multiplier des attaques meurtrières et des enlèvements dans les quatre pays riverains : Tchad, Niger, Nigéria et Cameroun.
Rappelons que depuis 2015, les pays de la région luttent contre ce groupe terroriste au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée autour du Lac Tchad avec l’aide considérable des comités de vigilance composés d’habitants.
Innocent D H
Son Excellence Nicolas Nzoyoum réfute catégoriquement ces allégations.
Une réaction faite par nos confrères d’Afrik-Inform.com lui est attribuée et à travers celle-ci, le diplomate se dit amusé après avoir écouté la conversation téléphonique présente sur les réseaux sociaux depuis quelques heures, dans laquelle un patron de presse Camerounais lui parle de manière discourtoise, grossière et sans aucune classe, après l’avoir accusé d’avoir perçu des pots de vin
« J'ai souri en découvrant cet échange sur les réseaux sociaux. C'est triste que des personnalités arrivent à ce jeu. Réécoutez bien, dans l'échange il dit avoir remis de l'argent au ministre de finance de la RCA et à M. Joël Kwemo qui a dirigé son entreprise Vision4 ici en RCA avant d'être limogé.
M. Kwemo est en ce moment conseiller à la présidence de la république de RCA, rien avoir avec Alain Kwemo qui a publié sur Facebook cette nuit. Je n'ai rien à voir avec ces montants allégués. Remarquez que dans l'audio il ne m'a pas laissé parler.
Ce monsieur reste offusqué du fait que je n'étais pas venu à l'ouverture de son entreprise ici. En réalité je n'avais pas reçus d'invitation. Je suis le représentant du Cameroun en RCA, donc une personne occupée. Je ne cours pas vers des événements. Concernant l'histoire du jet Privé; oui une fois ici, puisque je l'avais reçu à mon domicile, mon épouse devait se rendre au Cameroun et je lui ai demandé s'il était possible de la laisser à Yaoundé. Le reste est l'expression de l'aigreur ayant des fondements que j'ignore».
Les grandes lignes de cet audio
A travers les échanges attribués aux deux hommes, il est question de voyage dans un jet privé, d’un don de plusieurs millions de FCFA fait à plusieurs reprises au couple Nzoyoum, plus précisément de la somme de 400 millions Francs CFA qu'auraient perçus l'Ambassadeur, en complicité avec un certain Kwemo, des déjeuners organisés dans la résidence de l’ambassadeur du Cameroun en République Centrafricaine…
L’audio devenu viral sur les réseaux sociaux émane t-il d’Adobe Audition ou s’agit-il du reflet d’une sordide réalité ?
Les commentaires vont bon train sur différentes plate formes, ce d’autant plus que ce patron de presse semble avoir suscité l’inimitié de ses « amis », qui l’accusent d’utiliser ses médias « comme des boîtes de règlement de comptes ».
Quelques internautes estiment qu’ « il s’agit juste que tu aies maille à partir avec le pape des médias, pour que ses journalistes fassent ton affaire. De plus, il n’y a rien de professionnels à attendre des gens qui ont traîné leur chef et ancien collègue dans la boue alors qu’une simple conférence de presse aurait suffi à recadrer les choses, dans le strict respect de la déontologie journalistique ».
Nicole Ricci Minyem
Dans une note de nomination publiée ce 07 juillet 2020, l’homme politique vient d’être désigné pour négocier sur le retour au Cameroun des restes de la dépouille d’Ahmadou Ahidjo, l’ancien Président de la République. Le document est signé de Mouhamadou Boubakar Ousmane Mey, président de l’Association Justice Plus.
L’association Justice Plus vient de poser une fois encore le problème du rapatriement des restes d’Ahmadou Ahidjo. Elle a procédé à la désignation de Célestin Djamen, militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) chargé de tout mettre en œuvre pour le retour de la dépouille du premier Président du Cameroun.
Dans cette note de nomination signée du président de l’association, Mouhamadou Boubakar Ousmane Mey, il est énoncé que Célestin Djamen coordonnateur diplomatique du Comité de pilotage international de Justice Plus aura pour mission d’accomplir, « toutes les diligences nécessaires et mener toutes les démarches pour le rapatriement au Cameroun, des restes de Son Excellence Ahmadou Ahidjo, premier président du Cameroun ».
Justice Plus engage ainsi Célestin Djamen à « mener tout le lobbying nécessaire pour la réhabilitation des idées et de la vision du président Ahmadou Ahidjo sur le développement du Cameroun ».
Pour devoir de mémoire, rappelons que Ahmadou Babatoura Ahidjo est né le 24 août 1924 à Nassarao, près de la Garoua, la cité capitale de la région du Nord. Il a dirigé le Cameroun pendant 25 ans. Ahidjo est décédé le 30 novembre 1989 à Dakar au Sénégal. De nombreuses sources précisent que pour le pouvoir de Yaoundé, la décision de rapatriement de la dépouille de l’ancien président dépend de sa famille, or la famille du défunt exige des obsèques officielles.
En octobre 2019, l’organisation Justice Plus a adressé au Premier ministre, Chef du Gouvernement, une correspondance dans le cadre du Grand dialogue national toujours dans l’optique du rapatriement des restes d’Ahidjo. Interrogé par notre confrère l’Actualité à propos du lien entre le rapatriement de la dépouille de l’ancien président et le Grand dialogue natioanl, Mouhamadou Boubakar Ousmane Mey a déclaré, « les restes du feu président Ahmadou Ahidjo qui, aujourd’hui encore, se trouvent au cimetière de Yoff à Dakar au Sénégal, constituent depuis son décès un point de discorde majeur entre d’un côté le Chef de l’Etat actuel qui pense lui que, son prédécesseur aujourd’hui disparu ne peut avoir l’avantage d’un retour avec les honneurs d’un ancien Chef d’Etat, et ceux qui pensent que le Cameroun devait organiser des obsèques officiels en l’honneur de l’illustre disparu ».
Innocent D H
Jean Robert Wafo, le ministre de la Communication du Shadow Cabinet du Social Democratic Front indique qu’il s’agit d’un mensonge, qui vise la manipulation du public.
Le Social democratic front (Sdf) dément enfin l’allégation de corruption portée sur le chairman Ni John Fru Ndi par le Commissaire de police Albert Leopold Ebene aujourd’hui exilé. Jean Robert Wafo, le ministre de la Communication du Shadow Cabinet du Sdf a réagi sur sa page Facebook. Il trouve déjà incroyable que la somme de 500 millions de FCFA ait été transportée dans un sac par un individu. Pour lui, cette affirmation relève de l’absurde. « 500 millions FCFA en billets de 10.000 FCFA ça fait 100 kg. Y a-t-il une valise qui peut contenir 100 kg et qui est de surcroît porté par une seule personne ? Le comble de la cancritude », a-t-il écrit.
Le ministre de la Communication du Shadow Cabinet du Sdf fait remarquer également qu’à l’époque où le Commissaire de police Albert Leopold Ebene indique que les faits se sont déroulés, l’hôtel dans lequel, les 500 millions de F sont censés avoir été donnés à Ni John Fru Ndi, cet établissement hôtelier n’avait pas encore été inauguré. « L’hôtel Djeuga Palace a été inauguré le 17 décembre 2004 soit deux mois après la tenue de la présidentielle d’octobre 2004. Que les détracteurs du SDF retournent au labo construire d’autres Fake news », a-t-il écrit.
A titre de rappel, le Commissaire de police Albert Leopold Ebene au micro de la radio Rsi, a déclaré que le Chairman Ni John Fru Ndi a reçu 500 millions de F, pour casser la candidature unique de l’opposition lors de l’élection présidentielle de 2004. Dans l’accusation qu’il a formulée, il avait indexé l’ancien Ministre de la Défense Edgar Alain Mebe Ngo’o comme étant la personne qui a remis l’argent au Chairman. Le Sdf apporte donc un démenti à toutes ces allégations.
Liliane N.
L’information a été rendue publique ce mardi, 07 juillet 2020 par une note signée de Jean Pierre Amougou Belinga, le Président Directeur général (PDG) du groupe l’Anecdote. Jean Jacques Ze a été remplacé par Jean Bruno Bidjang, son confrère de la même chaîne.
Le PDG du groupe l’Anecdote continue de faire parler de lui à travers d’interminables décisions de limogeage au sein de la chaîne de télévision privée Vision 4 émettant depuis Yaoundé, la capitale du Cameroun. Après avoir écarté Ernest Obama de la course le 18 juin dernier, Jean Pierre Amougou Belinga vient de décider de l’application des mêmes sanctions à l’endroit de Jean Jacques Ze. Celui-ci a été remplacé de son poste de Directeur adjoint de Vision 4 par Bruno Bidjang. Des sources internes à cette entreprise de presse font également indiquer que, la voiture de fonction du présentateur vedette du journal télévisé lui a été retiré.
Le limogeage de Jacques Ze n’est pas le seul mouvement opéré au sein de Vision 4 par le patron du groupe l’Anecdote. De sources crédibles, Mani Esther, la directrice des ressources humaines a également subi la foudre décisionnelle de Jean Pierre Amougou Belinga, ce 07 juillet 2020.
Ainsi, la nomination de Bruno Bidjang est accompagnée de celle de Mathieu Wamba qui devient sous-directeur en charge de l’information. A ce poste, il remplace Pie Bruno Omgba. Dans cette vague de remaniements, Salamatou Badiang devient correspondante de la chaîne Télésud au Cameroun succédant à Debeau Andebe qui, dans un récent mouvement venait d’être porté à ce poste.
En rappel, Jean Pierre Amougou Belinga à l’occasion de la visite du chantier de construction de « Deux tours jumelles » qui abriteront le futur siège du groupe l’Anecdote le 01er juillet dernier, s’est exprimé sur l’environnement sociopolitique qui prévaut, notamment sur ses « frères » Beti.
L’homme d’affaire avait alors lancé, « la plupart des difficultés que nous rencontrons, viennent de nos frères de la région du Centre. L’homme beti est foncièrement paresseux, malhonnête, sournois, cynique, méchant ». Des propos qui ont suscité dans la foulée, une chaude réaction des Betis qui avaient donné un ultimatum de 72 heures au patron de Vision 4. Se sentant « insulté en mondovision », ils ont demandé au magnat des médias de leur présenter ses excuses avant la fin de cet ultimatum sous peine de se voir traîner en justice.
Innocent D H