Rowan James Laxton, le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun a salué les mesures prises par le pays, pour un retour de la paix dans les régions en crise.
A la sortie du Palais de l’Unité, Rowan James Laxton le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun a révélé le menu de l’entretien, qu’il a eu avec Paul Biya le Président de la République, le jeudi 23 juillet 2020. Le Chef de l’Etat et son hôte ont accordé une attention particulière à la situation sécuritaire dans les régions de l’Extrême-Nord perturbé depuis des années par la secte terroriste Boko Haram et le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays en proie à une crise sociopolitique qui a débuté depuis la fin de l’année 2016.
«Nous avons parlé de la situation sécuritaire en particulier à l’Extrême-Nord, où Boko Haram et l’Etat islamique sont toujours actifs. Mais aussi dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, j’ai salué les mesures prises par le gouvernement, j’ai exhorté également chacun à aller plus loin, pour rétablir une paix et une prospérité durable», a déclaré Rowan James Laxton.
En plus de la situation sécuritaire, Paul Biya et le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun ont parlé de la coopération économique entre leur deux pays. «Nous avons parlé de l’économie et de la manière dont les entreprises britanniques, peuvent aider à réaliser la vision du président pour 2030. Pour finir, nous avons également discuté d’un certain nombre de défis mondiaux dans lequel le Royaume – Uni et le Cameroun travaillent ensemble. Par exemple dans le Commonwealth et sur le changement climatique», a fait savoir l’hôte du Chef de l’Etat.
Le sujet ne pouvant pas manquer au menu de cette audience, Paul Biya et Rowan James Laxton ont échangé sur la crise sanitaire mondiale actuelle: la pandémie du Coronavirus. Le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun s’est voulu peu disert sur ce point.
Liliane N.
En plus du Tchoukourdaye utilisé dans la fabrication des engins explosifs improvisés, la Douane affirme avoir également saisi un solvant extrêmement dangereux et volatil.
La Douane a fait un rapport de ses opérations de saisie menées dans la période allant du mois de mars 2020 à juin dernier. Il en ressort que l’opération « Halte au commerce illicite » (Halcomi III) a mis la main sur 300 litres de Tchoukourdaye. Il s’agit d’un produit dangereux et qui est utilisé pour fabriquer des engins explosifs improvisés (Eei). C’est donc une prise importante, quand on sait que les autorités sécuritaires ont attiré l’attention de leurs collaborateurs sur la circulation des Eei et d’autres produits illicites. Le 24 juin 2020, Landry Galax Etoga le Secrétaire d’Etat (Sed) à la Défense chargé de la gendarmerie a adressé aux hauts responsables des Forces de défense et de sécurité, un message dont la substance est un appel à la vigilance et à un renforcement des mesures sécuritaires.
La Douane n’a pas que saisi le Tchoukourdaye. Elle a également mis la main sur 250 litres de dichlorométhane, un dérivé deux fois chloré du méthane, employé pour le décapage des peintures sur les pièces en bois ou en métal. Les experts le présentent comme un solvant extrêmement dangereux et volatil. Halcomi III a également permis de mettre le grappin sur plus de cinq tonnes d’emballage plastiques non biodégradables, 70 écrans plasma, 66 000 litres de produits pétroliers, 35 véhicules, 60 000 tiges de cigarettes, plus de 800 cartons de produits cosmétique. Il y a aussi eu 2 600 palettes de bières en canettes, 3 080 bidons de vins de 5 litres chacun, plus de 600 cartons de vin rouge, 12 000 sachets de vins dépourvus de certificat de conformité.
Ces produits sont issus de la contrebande. Un phénomène qui fait perdre environ 200 milliards de FCFA au Cameroun chaque année, selon une récente étude du Groupement inter-patronal du Cameroun.
Liliane N.
Le ministre camerounais des Finances rappelle la soutenabilité de la dette du Cameroun qui s’élève à hauteur de 8 826 milliards de francs CFA. Il s’agit ainsi de la réplique de Louis-Paul Motaze, à la suite d’un article publié récemment par Jeune Afrique, et dans lequel les auteurs ont qualifié le Cameroun « d’Etat stationnaire ».
A la suite des inquiétudes exprimées par certains dans le journal Jeune Afrique sur le niveau d’endettement du Cameroun, le ministre des Finances réitère plutôt la soutenabilité de la dette du pays. Partant des chiffres actuels qui affichent cette dette à 8 826 milliards de FCFA, soit 40% du Produit intérieur Brut (PIB), Louis-Paul Motaze argue : « le taux d’endettement du Cameroun reste largement en deçà d’endettement de 70% fixé par les critères de convergence en vigueur pour la zone Cemac ».
Le ministre des Finances fait également savoir : « le Cameroun honore régulièrement les échéances de sa dette en dépit d’un contexte de marasme économique mondial couplé à un environnement national complexe où les autorités font face à d’importants défis sanitaires et sécuritaires ».
En juillet 2019, devant le Parlement au cours de la présentation du projet de budget 2020 initial de l’Etat, en prélude tout premier débat d’orientation budgétaire de l’histoire des Finances publiques au Cameroun, Louis-Paul Motaze s’était déjà expliqué sur la célérité avec laquelle, le pays s’est endetté ces dernières années. Il soulignait en effet, « le risque de surendettement élevé se justifie par le dépassement, depuis l’année 2018, des deux ratios de liquidité que sont le ratio service de la dette sur recettes d’exportations, d’une part, et le ratio service de la dette sur recettes publiques, d’autre part. Ce qui indique qu’à partir de 2018, et jusqu’en 2026, le trésor public rencontrera d’énorme difficultés pour honorer ses engagements, notamment le règlement du service de la dette à bonne date ».
Lors du débat d’orientation budgétaire de l’exercice 2021 tenu il y a quelques semaines, le ministre a été également amené par les élus de la République à expliquer le niveau d’endette croissant du Cameroun. De l’intervention du membre du Gouvernement, l’on retient, « le pays devra plutôt investir dans des projets qui permettent d’engranger des bénéfices en vue des remboursements ».
Innocent D H
L’agence de Douala de Finexs est scellée pour des besoins d’enquête.
Tout n’a pas encore été tiré au clair, dans les évènements malheureux survenus à l’agence de voyage Finexs de Douala, entre minuit et 3 heures de ce jeudi 23 juillet 2020. Les événements dont il est question portent sur l’agression de deux gendarmes en civils. Agression au cours de laquelle, l’un Armel Lipembe a perdu la vie et l’autre interné et étant dans un état critique se bat contre la mort.
Dans son édition du journal de la mi-journée de ce 23 juillet 2020, Equinoxe Radio rapporte que l’agence a été mise sous scellée aujourd’hui. La raison étant que la gendarmerie a ouvert une enquête devant élucider les contours de cet évènement et permettre de mettre la main sur les auteurs de cette agression qui a viré au drame.
Pour revenir au fait, le Maréchal des logis Armel Lipembe mortellement agressé était en civil au moment de sfaits. Il revenait d’une mission à Buea et devait se rendre à Yaoundé. Il s’est rendu dans les toilettes de l’agence. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu payer. La vidéo qui a circulé sur la toile montre qu’il a été pris à part par des badauds. Ils l’ont battu avec des objets à leur portée. Son collègue Armel Lipembe, qui officiait à la Direction technique et logistique de la Gendarmerie Nationale aussi roué de coups par ces badauds, est décédé quelques instants après. Selon Radio Equinoxe, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital de la Garnison Militaire de Bonanjo.
Liliane N.
Les prémices du projet de Loi de Finances qui sera soumis à l’examen du Parlement lors de la session de Décembre prochain ont été définies lors d’un séminaire de deux jours, organisé par le ministère des Finances dans l’une des salles des conférences du Palais des Congrès de Yaoundé
Les prioritaires de 2021
Dans son propos de circonstance, Louis Paul Motaze – ministre des Finances, a défini à l’endroit des participants que « Le budget 2021 doit s’inscrire dans la logique d'une mise en œuvre progressive des exigences de l’heure, tout en veillant à la soutenabilité budgétaire globale de l’Etat… ».
Et, a ajouté que pour atteindre ces objectifs, « la sincérité budgétaire et les politiques volontaristes doivent être observées, pour que les choix opérés portent exclusivement sur les priorités qui s'imposent actuellement à l'Etat du Cameroun… ».
Ces dernières sont :
La mise en œuvre du plan global de riposte contre la Covid-19
- La prise en charge de la sécurité sur l’étendue du territoire national et de la reconstruction des régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, gravement affectées par l'insécurité
- Le renforce ment de la décentralisation, à travers le relèvement de l’autonomie et des ressources affectées aux Collectivités Territoriales Décentralisées
- La finalisation de certains grands programmes gouvernementaux en cours, à l’instar du Planut, du Plan Triennal Spécial Jeunes et des préparatifs du Chan 2021 et de la Can 2022
- La mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle - Le service de la dette intérieure et extérieure dont il faut respecter les échéances de paiement.
D’autres détails ont été donnés, en ce qui concerne notamment la politique économique
Sur ce chapitre, les participants ont travaillé pour l’implémentation d’une politique d'import-substitution et le label « Made in Cameroon ». Ils doivent d’ores et déjà être rigoureusement mis en œuvre par des actions concrètes qui favorisent la production locale à grande échelle des produits qui grèvent la balance commerciale, et génèrent d'importantes dépenses fiscales parfois improductives.
Ou encore l’endettement
A ce propos, le Minfi a invité les uns et les autres à mener les réflexions afin que « Le respect des délais dans le règlement du service de la dette reste prioritaire. Ainsi, la recherche de financement portera essentiellement sur la mobilisation des financements concessionnels et à moindre coût au profit des projets rentables, dont les effets induits devront contribuer à faciliter le remboursement de la dette contractée ».
Il faut relever que le séminaire qui s’est achevé ce Mercredi, a été organisé au lendemain de la deuxième édition du Débat d'Orientation Budgétaire, qui s'est tenu au cours de la dernière session parlementaire.
Il intervient également au lendemain de la signature par le Chef de l'Etat de la Circulaire qui fixe les orientations globales de la politique budgétaire, ainsi que les dispositions pratiques pour l'élaboration du Budget de l'exercice 2021.
Nicole Ricci Minyem
C’est l’une des figures marquantes de la lutte contre l’apartheid qui s’en va rejoindre dans l’au-delà, son compagnon de lutte Nelson Mandela.
C’est par un Tweet de Cyril Ramaphosa – président sud – africain que l’information a été rendue publique ce Jeudi.
Hospitalisé le 14 Juillet dernier dans un hôpital de Pretoria pour des douleurs abdominales, son décès marque la fin d’une génération et place notre avenir dans nos mains… ».
En lui rendant hommage, Desmond Tutu – Prix Nobel de la paix a affirmé qu’ « Andrew Mlangeni était le dernier monument d’une génération courageuse de Sud – Africains qui ont renoncé à leur liberté, leur carrière, leur vie de famille et leur santé pour que nous soyons tous libre…
Il revient maintenant aux plus jeunes de reprendre le bâton de témoin qu’ils ont tenu et de terminer le chemin ».
« J’ai appris avec une profonde tristesse, le décès dans la nuit de Mardi à Mercredi d’Andrew Mlangeni.
Dernier survivant du procès de Rivonia, Andrew Mlangeni est mort à l’âge de 95 ans et, l’on se souvient que tout comme Madiba, il a passé vingt-six années derrière les barreaux après avoir été condamné à la prison à vie aux côtés de son mentor.
Dans le même registre, la formation anti – apartheid du Congrès National Africain (ANC) a déclaré qu’Andrew Mlangeni est « l’un de ces combattants les plus remarquables qui considérait que la liberté du peuple était plus importante que sa propre vie… ».
Vingt-six ans derrière les barreaux
Andrew Mlangeni était le dernier survivant du procès de Rivonia (1963-1964), au cours duquel plusieurs membres éminents de la formation anti-apartheid du Congrès national africain, dont Nelson Mandela, avaient été condamnés à la prison à vie.
Ce procès est entré dans l’histoire car Nelson Mandela, devenu trente ans plus tard, en 1994, le premier président noir de l’Afrique du Sud, en avait fait une tribune politique, attirant les regards du monde entier sur sa cause. Andrew Mlangeni a finalement passé vingt-six ans derrière les barreaux.
Le régime raciste de l’apartheid, contre lequel l’ANC s’est battu, est officiellement tombé en 1994, mais les disparités entre la majorité noire et les Blancs restent aujourd’hui encore criantes en Afrique du Sud.
En 2018, Andrew Mlangeni avait foulé le tapis rouge du Festival de Cannes avec l’équipe d’un documentaire consacré au procès de Rivonia, Le Procès contre Mandela et les autres. Un autre condamné du procès de Rivonia, Denis Goldberg, s’est éteint à l’âge de 87 ans, en avril dernier.
N.R.M
Le don a été réceptionné le 22 juillet 2020 à Yaoundé par le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante). Dans le même temps, Manaouda Malachie a reçu un don d’une valeur de 27 millions de FCFA remis par l’Agence coréenne Koica, ainsi que celui offert par le laboratoire pharmaceutique Tabard SPRL.
Les gestes de cœur des amis et partenaires du Cameroun ne cesse de se multiplier dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le Minsante, Manaouda Malachie accompagné du secrétaire d’Etat à la Santé, Alim Hayatou, a présidé ce mercredi à Yaoundé, la cérémonie de réception d’un don de 80 mille masques faciaux offerts par le Groupe français CMA CGM (Compagnie maritime d’affrètement et amateur de porte-conteneurs français). Une cérémonie qui a aussi connu la présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou.
D’autres dons qui ne sont pas aussi passés inaperçus. L’agence coréenne de coopération internationale Koica a remis du matériel médical d’une valeur de 27 230 630 francs CFCA. Dans les détails, il s’agit de 860 combinaisons de protection médicale et couvre-chaussures, 2000 écrans faciaux médicaux et 2100 masques nasaux fabriqués localement.
Un autre don et non des moindres, c’est enfin celui offert par le laboratoire pharmaceutique Tabard SPRL basé à Douala. Le laboratoire a remis 50 000 comprimés de 100mg de chloroquine phosphate au ministre de la Santé publique.
Des contributions qui vont à coup sûr permettre au Cameroun de continuer sa riposte contre la Covid-19. Pour ce qui est de la gestion des fonds contre le coronavirus, le Minsante a récemment fait le compte rendu de l’utilisation des fonds récoltés. Manaouda Malachie précise que 22 milliards de FCFA, c’est le montant total des dépenses faites dans le cadre de la lutte contre cette pandémie au Cameroun. Une somme utilisée comme suit : dans le compte du trésor public, plus de 19 milliards de FCFA y ont été puisés ; 02 milliards ont été pris dans le compte Bgfi et plus de 150 millions de FCFA dans le compte de Uba Bannk.
Innocent D H
Le politiste félicite les récentes actions du députés SDF. Et sans prononcer le nom de l’honorable Nourane Fotsing, il laisse clairement entendre qu’entre Jean Michel NINTCHEU et NOURANE FOSTER, c’est le jour et la nuit.
Même s’ils ne sont pas de la même génération, ils sont tout de même tous les deux investis du même mandat républicain. Tous les deux sont députés de la Nation. Et en tant que tel, il est normal d’apprécier les actes, les attitudes, mais aussi les altitudes que sont capables de prendre l’un et l’autre ; Des appréciations qui se font à l’aune de l’intérêt général et du sceau républicain qui devrait animer ceux qui sont ce qu’ils sont parce qu’un jour, le peuple camerounais a décidé de leur déléguer son pouvoir. Jouissant de ce mandat de représentation et de défense des intérêts de la population, alors que l’un travaille à mettre à mal le système de corruption qui sévit même au milieu de la douleur des citoyens, l’autre choisi de rester dans la jouissance des prérogatives à elle, dévolues.
Dans l’expression de son appréciation légitime, Njoya Moussa fait savoir qu’ « avec l'action de l'honorable Nintcheu Jean Michel dans le cadre de la gestion des fonds de lutte contre la Covid 19, d'aucuns comprennent enfin ce que veulent dire l'efficience et la compétence d'un député de la nation ! Un vrai député, ce ne sont pas des centaines de selfies, la recherche permanente du buzz, des photos suggestives, des prises de paroles génériques et répétitives juste pour la forme, ou manger et boire avec les hommes de médias ! Car derrière toute cette communication à outrance se cache une légèreté éolienne et une vacuité abyssale ! Comme disait quelqu'un : l'agitation n'est pas un signe de vitalité ! » Pas besoin de lire entre les lignes pour deviner de qui parle ici le trépignant universitaire, Njoya Moussa. Le contraste est saisissant.
Il n’est pas e seul à s’inquiéter pour cette frange de députés de la Nation qui verse dans le BUZZ à tout prix et dans les communications stériles. Les camerounais qui hier encore étaient bercés par l’illusion d’un véritable changement de comportement de leurs représentants ont bien là de nouveaux comportements, mais dans le sens du matuvuisme et de la propagande pour la propagande. Ils savent très bien qui fait le job et qui est en villégiature. D’un autre côté, on peut se dire que c’est l’effet de la nouveauté de la fonction. Quand on sait qu’il ne s’est écoulé que quelques mois seulement depuis leur arrivée à ces fonctions de représentation. Et qu’ils auront le temps d’apprendre des aînées comme Jean Michel NINTCHEU. Si seulement ils accordent un peu d’hospitalité à l’humilité.
Stéphane NZESSEU
Le Dr Malachie Manaouada le Ministre de la Santé a fait un compte rendu de l’utilisation des Fonds récoltés pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Près de 22 milliards de FCFA, c’est le montant total des dépenses faites à ce jour dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Suite aux accusations de détournement de ces Fonds portées entre autres par l’Honorable Jean Minchel Nintcheu du Social democratic front et la polémique en cours en relation avec le don de sacs de riz d’Orca, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a cru opportun de faire le point sur la gestion financière de la pandémie. En détail la somme de près de 22 milliards de FCFA a été utilisée comme suit: selon le Ministre de la Santé, dans le compte du Trésor public, plus de 19 milliards FCFA y ont été puisés. 2 milliards ont été pris dans le compte Bgfi et plus de 150 millions Fcfa dans le compte de Uba Bank.
Dépenses
Toujours selon le Dr Malachie Manaouda, 4 milliards de FCFA ont servi à la construction et l’équipement de 12 centres d’isolement, soit un dans chaque région et deux dans les aéroports de Douala et Yaoundé. 2 milliards Fcfa ont été transférés dans les régions, aux gouverneurs et aux délégués régionaux de la Santé publique, pour la prise charge des malades. Il y a eu 1 milliard de FCFA pour les tests de dépistage au Coronavirus. 11 milliards Fcfa ont servi pour l’achat du matériel médical et plus de 800 millions Fcfa pour assurer les mises en quarantaine.
En s’exprimant sur les antennes de la Crtv, le Dr Manaouda Malachie a précisé que toutes les dépenses ont été faites dans le respect des procédures de passation des marchés. Ces procédures sont passées par le Ministère des Finances pour le déblocage des fonds.
Certains camerounais comme la journaliste Olive Atangana, pensent que ces polémiques susmentionnées sont tout simplement superficielles. “Le débat sur le riz est faux, superficiel. Il n’a pas lieu d’être car éloigne des questions réelles sur la qualité de la dépense dans la gestion du Coronavirus au Cmr, les chiffres et stratégies de la pandémie; éloigne de la pénurie d’insuline dep8 quelques semaines”, a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Liliane N.
Le célèbre youtubeur est désormais dans la ligne de mire de l’ordre des avocats du Cameroun. Une plainte est en préparation contre Steve Fah qui devra répondre devant la justice dans les prochains jours.
Le bâtonnier de l’ordre vient de signer une décision portant mandat donné à une équipe de défense du barreau du Cameroun, contre Steve FAH, Cerix et toutes autre personne ayant porté atteinte aux intérêts de l’institution ordinale. Le Bâtonnier Me TCHAKOUNTE PATIE décide de donner mandat spécial aux avocats dont les noms sont cités dans la décision, de concevoir et de mettre en œuvre au nom du Barreau du Cameroun, toutes procédures appropriées contre Steve Fah, Cerix et toute autre personne ayant porté atteinte aux intérêts de l’Institution ordinale.
De quoi s’agit-il ?
Il est question des publicités régulières faites par le youtubeur au Cabinet Cerix Sarl. Un cabinet qui offre des conseils juridiques en ligne. Une activité que l’ordre des avocats juge illégale sur le territoire camerounais. Car il faut reconnaître que c’est une belle concurrence que ce service fera au métier d’avocat au Cameroun. Joint ce matin par téléphone, Me Tankeu Jean, qui fait partie des avocats choisi par le président de l’ordre pour diligenter cette affaire nous a fait savoir que les avocats désignés vont se réunir dans les prochaines heures pour s’accorder sur les différentes stratégies à adopter pour mener cette procédure. Il nous a dit que d’ici la semaine prochaine, Mr Steve FAh et tous les concernés seront fixés sur la procédure engagée contre eux. Et que rien n’exclut que ce soit au Civil comme au pénal que ces personnes soient poursuivies.
De l’autre côté, l’assistante de Steve FAH que nous avons eu reste prudente. Pour elle, ils n’ont fait que diffuser une publicité d’une organisation et c’est à la suite de cela qu’ils ont appris que les avocats avaient un problème avec. Mais on a pu sentir dans l’approche de l’équipe de Steve FAH qu’ils n’ont en aucun cas voulu violer la loi. De plus on peut ajouter à leur corps défendant que les annonces publicitaires de cette entreprise jalonnent déjà les rues des différentes villes du pays à l’instar de Yaoundé et Douala. Visiblement, pour rester cohérent le Barreau devrait aller jusqu’à poursuivre les Mairies et autres régies qui ont placardées dans les rues les annonces de ce service qu’ils qualifient d’illégal. De toute évidence, les épisodes de cette série s’annoncent longs.
Stéphane NZESSEU
L’information est contenue dans une correspondance du ministre de l’Education de Base (Minedub) adressée récemment aux délégués régionaux de son département ministériel par le biais du secrétaire d’Etat à l’Education de Base. Il s’agit ainsi, d’une mesure du ministre de la Santé publique qui prend effet à compter du 23 septembre 2020 dans les écoles publiques du Cameroun.
Ce sont précisément, 339 908 jeunes filles des écoles publiques du Cameroun âgées de 09 ans qui constituent la cible du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus. A en croire les détails contenus dans la lettre du Minedub : « dans le cadre de l’introduction du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales dans le Programme élargi de Vaccination et conformément au Plan pluri annuel complet de la vaccination 2015-2020, j’ai l’honneur de vous informer que le ministre de la Santé publique va introduire le vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections liées au Papillomavirus Humain (HPV) dans le Programme élargi de Vaccination (PEV) au cours de cette campagne qui débutera le 23 septembre 2020, plusieurs stratégies vont être utilisées parmi lesquelles la stratégie école ».
Dans cette optique, la communauté éducative est invitée par le ministre en charge de l’Education de Base, à prendre des mesures nécessaires « pour la vaccination effective des jeunes filles ciblées ».
Le Cancer du col de l’utérus est présenté par les experts comme une tumeur maligne de la partie la plus basse de l’utérus, qui peut être dépistée à l’aide d’un frottis vaginal. La maladie peut être asymptomatique. Elle se caractérise dans quelques cas par des douleurs ou des saignements irréguliers pouvant disparaître. Pour ce qui est du traitement, il comprend : la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Toutefois, l’on apprend que le vaccin n’élimine pas les souches du virus qui se seraient installées avant l’injection.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus courant chez la femme dans les régions les moins développées. Par exemple en 2018, le nombre de décès des suites de cette maladie était estimé à 311 000, contre 570 000 cas à travers le monde dont 84 nouveaux cas.
Au Cameroun, d’après les chiffres du ministère de la Santé publique (Minsante), 1000 à 1200 nouveaux cas sont notifiés par an, et de nombreuses femmes décèdent des suites de ce type de cancer.
Innocent D H
Le Directeur de l’école primaire privée Kouwa n’a pas versé les frais qui devaient permettre à l’élève de 14 ans, de passer les épreuves du Certificat d’études primaires.
C’est une jeune élève dévastée, que la famille tente de consoler en ce moment. Dorothée Ngomeyo Messi n’a pas passé les épreuves du Certificat d’études primaires (Cep). La cause, ses frais d’examen ont été détournés par le Directeur de son école. Le quotidien Le Jour qui relaie cette histoire dans son édition du 23 juillet 2020 parue en kiosque, rapporte que mardi et mercredi derniers, lorsque ses camarades se rendaient dans les centres d’examen, l’élève de 14 ans, a été conduite chez sa tante, histoire de lui changer les idées.
«Les frais de scolarité dans cette école sont à hauteur de 45.000 Fcfa et les frais d’examen s’élevaient à 7.500 Fcfa. Des sommes que j’ai payées au mois de novembre. J’ai remis l’argent au Directeur en mains propres puisque c’était à lui seul qu’on remettait cet argent. je ne sais quoi dire à ma petite-fille mais j’espère là où ce Directeur est actuellement, il est heureux», déclare la grand-mère de Dorothée Ngomeyo Messi, dans les colonnes du quotidien Le Jour.
Directeur introuvable
Le Directeur mis en cause, est introuvable. Même dans sa famille, on affirme ne pas avoir de ses nouvelles. Il est injoignable depuis trois mois déjà. «Je suis fâchée contre le Directeur. Qu’est-ce que je lui ai fait pour qu’il me fasse subir cette autre épreuve que celles qu’ont subies mes camarades de classe ? Pourquoi avoir travaillé durement durant toute l’année pour ne pas composer au final ? », s’interroge Dorothée Ngomeyo Messi.
La fondatrice de l’école primaire privée Kouwa a tenu à présenter ses excuses à la grand-mère de l’élève âgée de 14 ans. Elle a fait savoir à sa famille, que celle-ci sera admise en classe de sixième l’année prochaine au collège Kouwa. Et l’année prochaine, ses frais d’examen seront payés pour qu’elle puisse composer.
L’école privée Kouwa se trouve à Yénéyéné dans le département de la Mefou et Afamba.
Liliane N.
Le cirque auquel s’est livré quelques femmes à Bruxelles pour des raisons qui leurs sont propres a suscité moult commentaires avec parfois des relents politiques.
Oui, les femmes se dénudaient parfois. Mais lesquelles ?
Les éclairages d’Edouard Bokagné
« J'ai suivi un extrait d'une interview du Pr. Charly Gabriel Mbock, un intellectuel comme on en fait peu et un sage, sur un fait de société. Il a dit une vérité anthropologique incontestable. Dans les sociétés nègres, il advenait parfois, face à une calamité particulière - et l'horreur en est indubitablement une - que, pour exprimer leur indignation, les femmes se dénudent.
Mais il faut qu'on s'accorde. Les femmes en question représentaient toujours un segment normé de leur société. Elles représentaient, à tout le moins, un ordre initiatique reconnu par toute la société dont elles exprimaient la consternation. Ce n'étaient pas des hystériques bien au contraire, mais des dames remarquables dans leur organisation et leur expression.
Se dénuder, pour elles, en semblable situation, relevait du rituel. Elles ne le faisaient pas pour insulter, mais pour dire. Déjà, elles apparaissaient sur scène - et la scène se trouvait toujours être le territoire dont elles défendaient l'intégrité - en ordre : en rang, suivant une hiérarchie donnée qui attestait la pugnacité initiatique.
Est-ce ce qui s'est vécu à Bruxelles ? J'en doute fort.
Le dénudement était en chorus. Elles faisaient toutes la même chose, présentaient une sorte d'harmonie gestuelle qui véhiculait, par elle-même, un puissant message. Et leur société écoutait, car elles lui parlaient. Par la beauté de leur être, elles la guérissaient car elles la réconciliaient avec elle-même. La cacophonie belge, incontestablement dissonance, s'est avérée l'expression d'une inculture.
Nos initiées d'hier représentaient, dans leur vécu quotidien, des femmes honorables, bien assises dans leur société. Quand elles ne recourraient pas à cette forme extrême de communication, elles étaient socialement des réconciliatrices : des femmes posées, tendres, au comportement irréprochable. Quelle société prendrait celles qui font le plus vieux métier du monde pour s'indigner ? Et contre quoi ?
La communication ne s'arrêtait pas sur l'exhibition, mais sur le mécanisme guérisseur. Se déshabiller - surtout de manière aussi désordonnée - pour elles, n'était donc pas une fin en soi dont elles seraient fières et qu'il leur faudrait expliquer aux tiers ahuris. Le langage de leur corps était pensé par avance pour être compris pour ce qu'il était : la féminine indignation et la légitime colère. Elles s'assuraient avoir été comprises. Par conséquent, l'exhibition avait un après.
Il y a une chose que jamais - au plus grand jamais - ces femmes n'auraient faite comme l'ont faite celles de Bruxelles : se mélanger aux hommes. C'est même la plus grosse incohérence et l'imposture la plus flagrante. Quand elles sortaient pour se montrer, les femmes sortaient seules. À voir ce qui s'est vu à Bruxelles, ça ne me surprendra guère qu'à l'exhibition, ait suivi - comme il se murmure - d'épouvantables orgies de stupre.
Finalement, qui étaient ces hystériques, mélangées à leurs amants et maquereaux, hurlant des propos sinon déviants, du moins clivants ?
Personne ne me fera croire qu'il y avait-là, l'Afrique s'exprimant. Et d'abord où ? Surtout pourquoi ? Leur message - une imposture en lui-même - faisant l'apologie d'un imposteur, n'a résonné que comme la cacophonie des multiples dissonances dont le pandémonium de cette diaspora s'est revêtu.
On peut élaborer sur ce que s'est voulu ce message. D'abord il est certain que personne ne l'a entendu. Mais surtout, il s'est avéré resucée d'antiennes chimériques pour lesquelles cette société vociférante n'est qu'un greffon parasite.
La crise du NOSO qui sert de prétexte au discours de leur imposteur de leader ne l'a guère préoccupé lorsqu'il fit le tour du monde et parla à cette diaspora désordonnée.
Elle suit sa voie parallèle, les acteurs l'ignorant aussi flagramment qu'il les ignore ; lui ne les évoquant que pour se justifier une existence qu'il s'est déniée et eux ne l'évoquant justement jamais car d'existence - et donc d'utilité - il n'en a point et pour cause.
Message tronqué donc, d'acteurs apocryphes, vide de signification, dépourvu de pertinence, sans le moindre à propos. En bref, un ne rien dire et un faire pour rien : l'inutile, sans usage, l'informe et le vide. Bref : le tohu bohu.
Inculte restera le maître-mot qui qualifie ces manifestations ineptes de patriotisme. Même le drapeau brandi, quand on recourait à la symbolique des couleurs, n'était pas le bon. Pour preuve, regardez dans toutes les restitutions de l'événement par leur camp. Même les leurs ne les ont pas comprises. Ils les défendaient maladroitement, mais sans fierté. Leurs corps nus ne paraissent dans aucun de leurs sites.
Peut-être au fond n'étaient-ce que des femmes de rien faisant la seule chose que ce genre de femmes sait faire : se déshabiller.
Et cela comporte son propre message... ».
N.R.M
Leur arrestation s’est déroulée aux premières heures de cette matinée à Finexs voyages. Ils sont accusés d’avoir copieusement battus deux gendarmes et l’un est mort sur place alors que l’autre est en soins intensifs dans un hôpital de la cité économique du Cameroun.
Retour sur les faits racontés par un témoin
« En attendant le départ de leur bus pour Yaoundé, les deux gendarmes sont allés se soulager dans les toilettes de l’agence.
Sortant de là, ils n’avaient pas les pièces sur eux pour payer chacun les 100 FCFA liés à l’usage des toilettes. Ils ont demandé en vain aux vigiles de Finexs qu’on leur donne le temps d’aller faire la monnaie. Ce que ce dernier n’a pas accepté et le ton est vite monté.
Malheureusement, la situation au fur et à mesure n’a fait que s’envenimer. Les agents de gardiennage de Finexs se sont mis ensembles pour donner des coups violents à ces deux jeunes gendarmes qui pourtant, ont fait montre dès le départ des échauffourées de beaucoup de maîtrise… ».
Il faut relever que les deux gendarmes revenaient d’une mission à Buea – chef lieu de la région du Sud Ouest et, c’est l’enquête ouverte par la légion de gendarmerie du Littoral qui a conduit à l’interpellation d’une dizaine de personnes dont le chef d’agence Finexs de Douala.
Comment comprendre une telle montée de violence ?
Difficile, avant le résultat des enquêtes, de comprendre les mobiles qui ont conduit les vigiles de cette agence de voyage, pourtant prisée par des milliers de Camerounais à se livrer à de tels actes de barbarie.
Sur les commentaires lus sur les réseaux sociaux, certains ne comprennent pas que les passagers qui empruntent les bus dans les agences de voyages, soient obligés pour se mettre à l’aise, de débourser la somme de 100 frs alors qu’ils achètent déjà un ticket de voyage.
Néanmoins, c’est un fait qui a été acquis par les voyageurs car, ils se disent qu’il faut assurer une certaine hygiène des lieux et, c’est un geste qui est devenu automatique pour eux.
Mais alors, le fait de faire une doléance, comme c’est le cas avec ces deux gendarmes et plusieurs autres personnes confrontées à maintes occasions à la même situation doit – il réveiller dans l’esprit des vigiles peut être complexés, une telle violence ?
Car, ils sont plus nombreux encore, à travers leurs commentaires, qui croient que c’est « ce sentiment de dépit, de jalousie, de conscience d’avoir été incapables comme ces deux vaillants gendarmes, engagés à défendre leurs compatriotes ainsi que l’intégrité nationale du Cameroun » qui a amené les vigiles de l’agence Finexs à poser ces actes barbares.
Nicole Ricci Minyem