L’ancien journaliste et Homme d’affaires Hamed BAKAYOKO se voit désormais à la tête de la Côte d’ivoire.
Hamed Bakayoko entre véritablement en politique comme acteur en Mars 2003. C’est à la suite de la signature des accords de Marcoussis. Lui qui est très proche de Guillaume Soro va bénéficier de son soutien pour entrer dans le gouvernement de coalition imposé Laurent GBAGBO. Hamed Bakayoko occupe la fonction de ministre des Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication (NTIC). De 2003 à 2011 il va occuper ce poste et apprendre à maîtriser les rouages du pouvoir de l’intérieur. En 2011, quand Ouattara réussi à faire arrêter Gbagbo, il va demander à Hamed Bakayoko d’assurer sa garde personnelle.
Il faut dire qu’il connaît Ouattara depuis qu’il est Premier Ministre de Ouphouet Boigny dans les années 90. A cette époque il vient de quitter le Mouvement des Etudiants et Elèves de Côte d’Ivoire (MEECI) et il créé un mouvement de jeunes pour soutenir le Président Ouphouet. Dans la foulée, il créé le journal LE PATRIOTE qui sera à la solde du vieux président. Mais le vieux n’est pas sensible aux appels de pied de Hamed BAKAYOKO. C’est alors que « Hambak » comme les ivoiriens l’appelle, va mettre son média au service du Premier Ministre Ouattara. Entre temps, Bédié devient Chef de l’Etat et dans la lutte qui l’opposera à Ouattara, le journal de Bakayoko servira de pistolet pour le camp Ouattara. Le Président Bédié va envoyer Hamed Bakayoko à la MACA pour un séjour de quatre mois et seize jours. Au sortir de là, il va être récompensé par l’épouse de Ouattara qui va investir dans ses projets de média. Il va créer Radio Nostalgie et même le Groupe de média Nostalgie Afrique.
Quand son parrain prend le pouvoir en 2011, il est fait ministre de l’intérieur, puis en 2017, il prend le poste de ministre de la défense. Mais déjà, il est en opposition avec GON Coulibaly qui semble le plus choyé de Ouattara. Et lorsque le parrain annonce qu’il ne sera plus candidat, BAKAYOKO se voyait déjà à Yamoussoukro. Et il ne fallait pas que GON COULIBALY constitue un obstacle. Avec cette nomination, « Hambak » est beaucoup plus proche du sésame. Ce d’autant plus qu’il s’est durement préparé pour la fonction. En prélude à son accession à la magistrature suprême, BAKAYOKO s’est fait porter de force à la tête de la Grande loge franc maçonnique de Côte d’Ivoire. Le prochain défi sera de convaincre Ouattara de faire de lui son candidat. Or, Ouattara ne veut pas de lui à cette fonction parce qu’il ne sera pas la marionnette que le parrain souhaite avoir pour diriger par procuration. Le jeu reste ouvert.
Stéphane NZESSEU
L’émoi créé par l’assassinat d’un soldat de la gendarmerie nationale au sein de l’agence Finex de Douala a rapidement fait déplacé le débat pour le calfeutrer autour de la question de la gratuité des toilettes dans les agences de voyages. Or, quand on se souvient de la scène qui a conduit au meurtre, on voit très bien que c’est une question de petite monnaie qui a mis le feu aux poudres.
Quand on regarde la vidéo qui a conduit au meurtre du jeune maréchal de logis, on voit très bien qu’il était disposé à payer les 100 fcfa. Il n’a pas contesté ce paiement. Au contraire ! Le problème vient de ce qu’il n’a pas de petite monnaie. Il n’a pas de pièce de 100 fcfa sur lui. A partir de là, vont s’enchaîner les évènements qui vont entraîner son assassinat dans les locaux de Finex Douala. De ce point de vue, les décisions que viennent de prendre le ministre des transports obligeant la gratuité de l’usage des toilettes dans les agences de transports ne résout que très partiellement le problème.
S’il n’y a pas de petite monnaie disponible, qu’on ne soit pas surpris dans les jours à venir d’assister à d’autres scènes comme celles de Finex Voyages. D’ailleurs nous n’en sommes pas très loin. Qui n’a jamais vu ces accrochages entre conducteur de taxi de ville et passagers au sujet de la monnaie à rembourser. Ou encore, quand le passager une fois à destination tend un billet de 1.000 fcfa ou de 2.000 fcfa au chauffeur. C’est au milieu des éclats de voix et des injures que les deux se séparent souvent. Dieu merci, leur niveau de retenu ne les a pas encore amenés aux coup de poings. Qui ne connaît pas le calvaire qu’il y a à Yaoundé, quand il faut prendre les transports sur une distance de 100 fcfa alors qu’on n’a qu’un billet de 500 fcfa en main. On peut sécher longtemps au soleil.
Dans les marchés et autres lieux d 'e transactions commerciales, ces questions de disponibilité de pièces de monnaie causent énormément d’accrochages. Mais on n’a pas encore connu de mort d’homme dans ces lieux là pour cela. Serait-ce quand on y arrivera que les autorités, dans l’éternelle réactivité, songeront à une solution qui malheureusement viendra un peu trop tard.
Stéphane NZESSEU
C’est 125 kilowatts crête de plus injecté dans le réseau de consommation de l’électricité dans la ville de Lomié et ses environs. Cette installation est construite sur une superficie de près de 2.000 m2, et pourvue de 386 panneaux solaires. Une véritable bouffée d’énergie pour les populations de la région de l’Est Cameroun.
La région de l’Est est régulièrement considéré comme le parent pauvre du développement dans notre pays. Elle est parmi les dernières au Cameroun quand on considère le niveau des infrastructures de développement. Au nombre desquels on inclut la fourniture en énergie électrique. C’est pour diminuer ce déficit que le distributeur de l’énergie électrique au Cameroun, ENEO, vient de mettre en service une centrale de production hybride de l’énergie électrique. Une production d’une part depuis le dispositif de 386 panneaux solaires question de capter les rayons du soleil qui seront transformés en énergie pour les ménages. Et d’autres part, un système de production thermique qui permettra de soutenir la production à base du solaire. En résumé, la ville de Lomié sera alimentée par le solaire en journée et par le thermique pendant la nuit. « Les économies en carburant enregistrés en journée peuvent servir en soirée, pour mieux couvrir la demande. Les 125 kw crête de solaire viennent en addition à la capacité thermique installée (qui est de 667 kw) locale pour améliorer l’offre » faisait savoir le Directeur Central de la Production d’Eneo Cameroun, Chebienka Leslie Langsi.
L’installation qui vient d’être mise en marche permet d’alimenter en continue, et en totalité, le cœur de la ville de Lomié, qui dispose d’une charge en heure de pointe de 90 à 95 kw. L’hybridation constitue pour les régions isolées, une opportunité d’accéder à l'eau potable, à des soins de santé de base, à l'éducation et à d'autres services essentiels qui dépendent fortement de l'électricité. Désormais, les pompes des forages pourront fonctionner régulièrement. C’est terminé les scènes où les habitants d’une contrée étaient obligés de se retrouver dans les domiciles des nantis qui avaient un groupe électrogène pour regarder la télévision ou tout simplement charger son téléphone. La modernité peut commencer à faire surface dans les environs de Lomié.
L’installation de Lomié est une technologie que la direction d’Eneo Cameroun est également prête à partager avec tous ceux qui voudraient contribuer à la vulgarisation de ce système de fourniture énergétique dans les coins reculés du pays. Le Directeur Général Eric Mansuy précise d’ailleurs, « nous réitérons nos appels en direction des acteurs économiques locaux à investir dans cette énergie verte, une vraie opportunité, surtout avec les coûts des infrastructures qui baissent de plus en plus. Nous pouvons désormais dupliquer notre savoir-faire partout où les moyens le permettront. Nous sommes disposés à collaborer avec les acteurs qui s’intéressent à la filière, afin d’accélérer l’accès à l’électricité dans les zones rurales au moyen de la production décentralisée. »
Stéphane NZESSEU
Les chiffres sont évoqués par le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) dans un récent rapport sur l’impact de la pandémie du coronavirus sur les entreprises. Il en ressort que plus de 13 000 licenciements ont été enregistrés depuis près de trois mois et plus de 53 000 enployés permanents mis en congés technique.
Dans sa note conjecturelle rendue publique, le GICAM révèle : « la crise du Covid-19 affecte grandement la situation de l’emploi dans les entreprises modernes au Cameroun. Au total, 46,5% des entreprises ont procédé à des mises au chômage technique, et 12,4% des licenciements de leurs personnels permanents. Ces taux atteignent 88,9% dans la branche Hébergement et restauration », peut-on lire dans le document.
Le plus grand groupement patronal du Cameroun déplore alors dans la foulée, le rallongement des délais de paiement des prestations, qui ont eu un impact néfaste sur l’activité des entreprises du pays. C’est d’ailleurs pourquoi, le groupement rapporte : « dans l’ensemble, les délais de paiement des clients ont, en moyenne, augmenté de 60 à 92,8 jours, soit 32,8 jours supplémentaires. L’évolution des délais de paiements des fournisseurs durant cette période de crise également est préoccupante. 43,6% des entreprises indiquent avoir accru les délais de paiements de leurs fournisseurs tandis que 19,4% les auraient réduits ».
L’on apprend enfin du GICAM que l’économie circulaire pâtit grandement de la crise au Covid-19. « 63,8% des entreprises ont baissé leurs approvisionnements en produits et services locaux depuis la survenance de la pandémie Covid-19. Les taux les plus élevés sont observés dans les branches Transports et auxiliaires de transport, Services financiers, Hébergement et restauration, ainsi que les Industries alimentaires. Selon la taille, les PME sont plus affectées par cette baisse des dynamiques économiques endogènes », conclue-t-il.
Innocent D H
Les observateurs avertis auront certainement bien compris, c’est pour la troisième fois que le prêtre jésuite adresse une correspondance au Pr. Jacques Fame Ndongo. Dans sa récente note épistolaire, père Ludovic Lado appelle le ministre de l’Enseignement supérieur à avoir recours à la sagesse divine pour pouvoir mieux abriter l’affaire Okala Ebodè du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dont la soutenance de thèse de doctorat a été annulée à l’Université de Douala.
Concernant l’annulation de la thèse de doctorat d’Okala Ebodè, militant du MRC, le Père Ludovic Lado note un cas de figure d’injustice. De ce fait, le prêtre jésuite a décidé de rompre le silence. Il vient d’adresser une lettre au ministre de de l’Enseignement supérieur. En effet, Ludovic Lado demande au Pr. Jacques Fame Ndongo de faire attention avec l’injustice car dit-il, elle finit par conduire à des violences. L’homme d’église estime que le refus de laisser soutenir Okala Ebodè est lié à son appartenance au MRC.
C’est ainsi que le prêtre jésuite relève dans sa lettre, une multiplication des formes de violences ces derniers temps dans le pays. « Et il y en a de plus en plus dans ce pays où deux citoyens viennent de perdre la vie dans une bagarre pour 100 FCFA. Le fruit ultime de l’injustice est la violence. Si je comprends bien M. Okala Ebodè ne s’est pas admis lui-même au cycle de doctorat de l’Université de Yaoundé II, il y a quelques années (…) ».
Une situation qui amène Ludovic Lada à indiquer que la soutenance de thèse de doctorat de M. Okala Ebodè dûment programmée par les autorités académiques de l’Université de Douala pour ce 24 juillet 2020 n’a pas pu avoir lieu à cause des instructions venues des cercles de pouvoirs de Yaoundé. « Rien ne justifie une telle ingérence dans les affaires académiques, surtout quand on lit la lettre du Recteur de l’Université de Douala, le Pr. Magloire Ondoua, qui rappelle avec clarté que le dossier de thèse de l’impétrant a été régulièrement instruit et que les conditions académiques étaient réunies pour la soutenance de cette thèse », se désole-t-il.
Pour finir, le prêtre soupçonne un manque de neutralité politique dans le traitement du doctorant Okala Ebodè qui a déposé sa thèse depuis 2017. Toutefois, le Père Ludovic Lado adresse à Fame Ndongo, « j’ose espérer que le fait que l’impétrant et son directeur de thèse soient de hauts cadres du MRC, un parti qui cherche à détrôner le vôtre dans la vie politique du Cameroun, n’obstrueront pas votre jugement. Dieu n’aime pas l’injustice, et l’une des marques de la justice est l’impartialité ».
Innocent D H
La prison principale a un nouveau régisseur depuis ce mercredi soir. Le précédent a été mis à la porte 7 mois seulement après sa nomination au poste. Une décision qui a tout l’air d’une sanction.
La prison principale est celle qui est en face de la prison centrale de Kondengui. Et c’est la prison centrale qui est la plus célèbre et la plus peuplée. La prison principale de Kondengui quant à elle garde en son sein de grand terroriste et des prisonniers délicats. C’est ainsi qu’on y retrouve aujourd’hui l’essentiel des prisonniers faits pendant la crise contre BOKO HARAM dans le septentrion. C’est également dans cette pison que sont incarcérés les leaders de la crise anglophone, notamment Sisiku Ayuk Tabe et les autres. C’est aussi dans cette prison de haute sécurité qu’est curieusement enfermée le journaliste Paul CHOUTA qui n’est ni un terroriste, ni un bandit de grand chemin, mais un simple journaliste jusqu’ici soupçonné de diffamation. C’est donc le régisseur de cette autre prison qui vient d’être viré.
Le régisseur de prison Isidore ANGOULA avait été nommé en janvier 2020. Il remplace alors Patrick Serge Mbita, muté à la prison centrale d’Ebolowa dans la région du Sud. Le limoger moins de sept mois après sa nomination est donc une sanction lourde, voir une sanction disciplinaire. Pour le moment, il est difficile de savoir avec précision les raisons de la décision du ministre de la Justice. Mais il faut dire que la prison principale de Kondengui, encore appelée BM Kondengui, abrite Julius Sisiku Ayuk Tabe et ses compagnons, les leaders séparatistes, condamnés en août 2019 à la prison à vie. Or au même moment, on sait que des pourparlers ont été menés il y a quelques jours entre ces hommes et le gouvernement camerounais. Au moment de ces discussions, on a vu des communications de Sissiku Ayuk TABE circuler sur les réseaux sociaux. Est-ce pour cette raison que le régisseur perd sa place ? Simplement parce qu’il n’a pas pu contrôler les communications du leader de l’ambazonie ? Aussi, on a noté depuis quelques jours, des difficultés pour cette prison à faire sortir les prisonniers qui devaient se rendre au palais de justice. On sait à cet effet que pour ses dernières comparutions Paul Chouta n’a pas pu se présenter à temps devant le juge, ce à plusieurs reprises. Ou alors il y a des raisons autres qui ne nous ont pas encore parvenues.
De toutes façons, le nouveau régisseur aura la lourde tâche de ne pas commettre la même erreur que son prédécesseur. Le nouveau régisseur de la prison principale de Yaoundé-Kondengui a pour nom Ipuni Max Albert Stephane Mbody. Il était précédemment régisseur de la prison principale de Mbalmayo. Il sera secondé dans ses fonctions par Moukete Nkeutcha Yannick Lucien, précédemment chef de bureau du budget et des marchés à la direction de l'administration pénitentiaire.
Stéphane NZESSEU
Un coup de fil reçu à n’importe quelle heure, parfois précédé d’un message de réception d’une somme d’argent avec au bout fil, une personne entrain de pleurer en vous disant qu’elle s’est trompée de destinataire
« Pardon mon frère, s’il te plaît ma sœur, excuses moi de te déranger mais, je pense que je viens de t’envoyer par inadvertance, telle somme. Vous savez, lorsqu’on est troublé, on peut commettre des erreurs. Mon tel parent est gravement malade et c’est là bas que je pensais envoyer ce que vous avez reçu…Je vous en prie, renvoyez moi cet argent mais, parce que je vous ai dérangé, gardez deux – trois mille pour votre jus ».
Ou encore
« Bonjour. Comment se porte la famille ? Je viens d’envoyer un colis pour toi par Dhl, mais, tu sais ce n’est pas évident de retirer de l’argent maintenant à cause du Corona virus. Mais, comme tu es au pays, envoies telle somme dans ce numéro, il s’agit d’un tel et, il va te faciliter les transactions et, tu pourras facilement retirer ton paquet… ».
Lorsque la cible décroche le téléphone, elle a au bout de la ligne, un individu qui parle avec maturité et qui suscite confiance. On est à mille lieux de croire qu’on est entrain de tomber dans un piège.
Il se trouve malheureusement que des personnes tombent encore dans des pièges aussi grossiers ; peut être parce qu’elles ne veulent pas paraître insensibles et « contribuer à la mort d’un être humain », elles s’empressent d’entrer leur code personnel pour valider la transaction demandée.
D’autres, surtout les dames, se laissent facilement influencer. Lorsque l’arnaqueur leur pose la question de savoir si elles ont oublié un tel, membre de la famille ou ami proche, vivant en Europe ou partout ailleurs dans le globe terrestre, elles ont tôt fait de donner un nom et à ce moment, l’engrenage prend corps et après, ce sont les cris de lamentation.
Autres techniques utilisées et ce qu’il ne faut surtout pas faire
Le spam vocal : Cette arnaque pourrait se nommer “technique de l’appel en absence”. Cela consiste à appeler un numéro de téléphone en ne laissant sonner qu’une fois. Vous n’avez pas le temps de décrocher et vous avez le réflexe de rappeler le numéro du correspondant affiché. Vous tombez alors sur un numéro surtaxé. Plus vous restez en ligne, plus vous paierez cher votre appel téléphonique. L’objectif de l’escroc est donc de vous maintenir en ligne pour augmenter ses profits.
Sms gagnant : Une autre arnaque téléphonique est l’envoi d’un SMS à un numéro de téléphone. Ce message annonce le gain d’un lot et indique un numéro qu’il faut appeler ou adresser un SMS pour remporter son gain. Ce numéro est surtaxé. Le message envoyé peut également vous inciter à contacter un numéro surtaxé pour divers motifs. Voici quelques exemples :
Le faux appel d’une hotline : L’escroc se fait passer pour le service client d’une grande enseigne et vous demande des éléments confidentiels (numéro de carte ou coordonnées bancaires…). Attention, ne transmettez jamais de données confidentielles par téléphone. En effet, les “vrais” enseignes ou organismes utilisent des procédures sécurisées et ne demandent pas les informations par téléphone.
Le harcèlement téléphonique : Cela correspond à une pratique commerciale agressive pour vous forcer à acheter un bien ou un service. De plus, les horaires d’appel peuvent gêner fortement le quotidien (tôt le matin ou la nuit).
D’où proviennent ces arnaques ?
Des enquêtes ont permis de se rendre compte que parfois, certaines personnes employées par Mtn ou Orange et proches de la clientèle relèvent les numéros et, grâce aux techniques acquises par on ne sait quel biais, se lancent dans ce type d’escroquerie.
D’autres sont les promoteurs des points d’envois et transferts d’argent qui travaillent en partenariat avec des arnaqueurs. Lorsque leur coup est réussi, ils prélèvent un pourcentage au passage.
Et la dernière catégorie se trouve dans les prisons, surtout kodengui et new bell. Ce sont des escrocs qui ont développé cette technique d’arnaque et, avec des complicités extérieures, ils peuvent se faire ainsi de l’argent et alléger les conditions de vie dans ces maisons de détention.
Que faire ?
En attendant que les organes en charge de réguler ce secteur ne prennent leur responsabilités avec des résultats plus probants, il est conseillé :
- De raccrocher lorsque le correspondant au bout du fil engage un tel sujet, surtout lorsque vous ne le connaissez pas
- De l’inviter dans une agence de téléphonie mobile pour qu’il puisse retirer l’argent qu’il dit avoir envoyé dans votre compte, quelque soit la ville dans laquelle il se trouve
- De ne surtout pas entrer son code après avoir reçu le coup de fil d’un inconnu vous annonçant l’apocalypse.
- De saisir les autorités compétentes et leur donner le numéro de l’individu qui vous a appelé
- De l’afficher sur les réseaux sociaux afin de protéger d’éventuelles victimes…
Nicole Ricci Minyem
Maurice Kamto regrette le fait que la famille de Salif Adari Nyama trouvé mort dans le domicile du Sous-préfet de Deuk n’ait reàu jusqu’ici, aucune information.
Ca fait déjà un mois que Salif Adari Nyama est mort et rendu à ce jour, les circonstances de son décès n’ont toujours pas été élucidées. Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a produit un communiqué, dans lequel, il dénonce un manque d’informations pouvant permettre de comprendre ce qui s’est passé avec le confrère, retrouvé mort au domicile du Sous-préfet de l’arrondissement de Deuk, près de Bafia dans le département du Mbam et Inoubou, dans la région du Centre.
Maurice Kamto qui précise que Salif Adari Nyama était un militant du Mrc son parti politique, note que plus d’un mois après la survenue de cette tragédie, les enquêtes n’avancent pas. Elles sont au point mort. Notant que cela ne fait que rajouter la peine de la famille du défunt, l’homme politique demande aux autorités d’aller au plus vite pour que lumière soit faite sur cette affaire, et que les responsables soient traduits devant la justice, pour répondre de leurs actes.
«J’en appelle les autorités compétentes pour qu’elles agissent avec célérité et transparence dans l’enquête, afin que toute la lumière soit faite sur cet assassinat, que le(s) coupable(s) soi(en)t traduit(s) en justice et puni(s) conformément à la loi», écrit l’ancien candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018.
Mandela Center International
Hier mercredi 29 juillet 2020, l’Organisation non gouvernementale Mandela Center International a aussi sorti un communiqué, dans lequel, il accuse les autorités de Bafia de vouloir étouffer l’affaire Salif Adari Nyama. Dans ledit communiqué, l’Ong dit entre autres qu’elle «exige, avec fermeté, du Gouvernement camerounais, une Autopsie médico-légale immédiate par un médecin légiste en présence des ayants droit du défunt journaliste».
Liliane N.
C’est la substance d’une lettre adressée à ses compatriotes ressortissants des régions du Nord du Cameroun. L’homme d’affaire est ferme, le temps où on se moquait des populations du Grand Nord est révolu. Mohamadou BAYERO FADIL appelle les ressortissants de cette partie du Cameroun à se mettre ensemble, à fédérer leurs forces pour peser de tout leur poids sur le fonctionnement du pays.
L’enjeu, BAYERO FADIL le dit dès l’entame de son courrier, c’est le changement prochain à la tête du pouvoir de Yaoundé. Les militants RDPC et autres ressortissants du Grand Nord doivent se positionner pour gagner leur part du gâteau dans les luttes qui sont déjà en cours. « Si je m’adresse à vous en ce jour, c’est pour vous inviter à prendre ensemble conscience qu’un Cameroun nouveau est en train de se dessiner avec la décentralisation, véritable moteur et instigateur du développement local. Ce Cameroun que l’on souhaite inclusif, se construira avec celles des communautés qui auront su, par leur dynamisme et leur capacité à faire entendre et raisonner leur voix, se montrer utile à la construction de cet édifice. »
Dans cette période, BAYERO FADIL est conscient que la bataille est rude. Et qu’ils sont nombreux qui veulent la part du lion dans cette phase de transition à la tête du pouvoir. Il illustre bien cet idée en faisant savoir dans sa lettre que « le besoin d’exister des uns, peut être freiné par le désir empreint de revanche des autres à affirmer leur existence ». En des termes simples, les autres ne sont pas prêts à lâcher ce qu’ils ont déjà.
D’où cet appel à l’unité, emballé dans un vocabulaire doré d’une pincée de violence. Ce qui témoigne de l’état d’esprit dans lequel se trouve l’homme qui porte la revendication aujourd’hui :
« En ce qui nous concerne, en tant que filles et fils du Grand Nord Cameroun, l’époque du suivi moutonnier est révolue, car nous connaissons désormais nos valeurs et savons très bien, comment les promouvoir, à condition de le vouloir. Si hier encore, les ressortissants du Grand Nord servaient de bouche trous, ironisés et moqués comme des followers passifs, aujourd’hui, à l’heure du vivre ensemble, le moment est venu d’unir nos forces, afin d’obtenir la place et l’estime qui nous reviennent. Dans la vie, il y’a un temps pour toute chose, et cela ne sert à rien de jouer les trouble-fête, les agitateurs, alors que le contexte en appelle, je dirais même, exige la démonstration de puissance. Oui de cette puissance qui nous caractérise quand nous sommes ensemble, unis comme un seul homme, et mobilisés vers l’atteinte d’un idéal : celui de travailler pour le bien-être de nos ressortissants et partant, de toutes les camerounaises et camerounais. »
Mohamadou BAYERO FADIL poursuit en insistant sur le fait qu’il faut ravaler ses égos surdimensionnés pour bâtir une unité qui fasse le poids face à l’adversité à venir. Il met encore en avant le faible nombre des ressortissants du septentrion dans les administrations et dans les institutions de l’Etat et pourtant, c’est la partie du Cameroun la plus peuplée, et qui participe à un niveau important à la construction du PIB national.
« Mesdames et Messieurs, chers frères et sœurs ressortissants du Grand Nord, ne nous leurrons pas, il n’est point de développement possible dans la dispersion et l’agitation qui nous ont très souvent caractérisés, alimenté par des égos surdimensionnés adossés parfois sur des querelles de cochets, dénuées de toute pertinence.
Autant être tout de suite franc, si tous les ressortissants du Grand Nord, sans distinction de chapelle, ne peuvent pas constituer une nouvelle et Grande force transpartisane et agissante, seule capable d’entretenir, de nourrir et de garantir le plein épanouissement de sa communauté et de toute la République, autant mieux suivre la musique tout simplement.
Mesdames et Messieurs, chers frères et sœurs ressortissants du Grand Nord, les chiffres sont là, ceux de nos ressortissants présents dans les administrations et institutions diverses. Ils témoignent éloquemment du potentiel que nous recelons et qui ne demande qu’à être capitalisé, dans un cadre inclusif global et inédit, adapté aux nombreux défis du Cameroun nouveau qui prend progressivement corps. »
Stéphane NZESSEU
Dans un courrier adressé au ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, les jeunes de l’arrondissement de Foumbot disent leurs colères, et dénoncent les malversations financières de l’ancien délégué d’arrondissement de la jeunesse et de l’éducation Civique de Foumbot, Mme FOBASSO PEGALEPO Martine.
Affectée depuis quelques temps maintenant à la tête du Centre Multifonction de la Jeunesse de Foumbot, Mme FOBASSO PEGALEPO Martine a du mal à se séparer de ses anciennes responsabilités de délégué d’arrondissement de la jeunesse et de l’éducation civique de Foumbot. Depuis sa nouvelle position, elle continue, selon les jeunes qui se plaignent, de poser des actes qui nuisent à l’épanouissement de la jeunesse au sein de l’arrondissement de Foumbot.
Le premier grief qui lui est reproché, c’est son refus de nommer un intérimaire au CMPJ. « Le refus de désigner un intérimaire au CMPJ parmi les cadres de cette structure, malgré la correspondance que lui avait adressée le Délégué Régional de le faire pour la continuité du service. Ce refus était dû à l'engagement des missions de cette structure avec la complicité de l’ancien chef Centre déjà admis en stage en 2019 ». Aussi, les jeunes de Foumbot questionnent la destination de certains fonds. « Le détournement des fonds destinés à l'achat des semences (haricot) à hauteur de quatre-vingt mille francs CFA (80.000fcfa) au lieu d'un sac de haricot elle a acheté deux (2) sceaux à raison de cinq mille francs (5.000 fcfa) le sceau, jusqu à ce jour les jeunes du village pionnier de Njibot à foumbot sont en difficultés par rapport à ces semences. Il en est de même d'un détournement de deux camions(canter) de bois destinés à la vente pour le fonctionnement du village pionner estimés à une valeur de deux cents mille francs CFA (200.000 frs CFA) alors que les jeunes attendaient ces sous pour le bon fonctionnement de leurs activités. »
Selon ces jeunes gens, la dame est allée jusqu’à faire bénéficier des financements destinés aux jeunes de Foumbot à un camerounais du même patronyme qu’elle, mais vivant dans le département des Bamboutos. « Dans le cadre du PTS-jeunes Dame FOBASSO PEGALEPO Martine a pesé de tout son poids pour faire bénéficier d'un financement à hauteur d’un million francs CFA (1.000.000 fcfa) le nommé PEGALEPO alors que celui-ci n'est pas domicilié dans l'arrondissement de Foumbot plutôt dans les Bamboutos ». Ils ajoutent : « Le refus de céder le bureau à monsieur Nloh Essebiom, nouveau Délégué de la Jeunesse et de l'éducation civique de Foumbot malgré que celui-ci ait déjà pris service chez la sous- préfecture menant ainsi un bras de fer contre le sous-préfet ». Les jeunes de Foumbot espèrent que le ministre Mounouna Foutsou prendra des décisions de nature à faire revenir à de meilleurs sentiments Mme FOBASSO Martine.
Stéphane NZESSEU
C’est dans une lettre qui fait le tour des rédactions que l’opinion publique découvre la réalité des manœuvres qui ont cours dans la préfectorale pour influencer négativement le déroulement de la démocratie dans notre pays. Les préfets et sous-préfets pèsent de tout leur poids pour choisir les dirigeants à la place des populations.
Le sous-préfet MFOPOU ALIYOU, administrateur civil principal, est en colère. Le sous-préfet de l’arrondissement de Bazou est sorti de sa réserve et a choisi de casser tous les codes qui régissent le fonctionnement de la préfectorale pour charger son patron, le préfet du NDE. Au cœur de ses dénonciations, les manœuvres opérées au cours des élections législatives et municipales de février 2020. Le sous-préfet ne cache pas son rôle malsain dans cette opération de discrimination des candidats de l’opposition. Il nous apprend :
« Lors de la période préélectorale du double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020, j’ai mis sur pied une stratégie afin de faire désarçonner l’opposition et faire de Bazou le sanctuaire du RDPC à travers une délivrance sélective des certificats de domicile. Vous avez mis les pieds dans le plat en délivrant les certificats de domicile en mes lieu et place, sous le fallacieux prétexte que vous avez reçu un appel de la Présidence de la République. Vous avez même dépêché votre deuxième adjoint à Bazou pour se substituer au Sous-préfet pourtant présent. Quel texte vous confère ce pouvoir ? »
Il poursuit en affirmant qu’« après le double scrutin législatif et municipal au cours duquel l’arrondissement de Bazou a réalisé les meilleurs résultats, vous m’avez accusé injustement d’avoir demandé à la commission communale de supervision d’inscrire dans son procès-verbal que ses travaux se sont achevés le 11 février à 4 heures du matin, afin que la session de plein droit ait lieu le deuxième mardi après la proclamation des résultats, c’est-à-dire le 25 février 2020. »
Il continue sa série de dénonciation en faisant savoir comment l’impartialité d’ELECAM a été entamée dans sa circonscription administrative. « Vous avez convoqué le Chef d’antenne ELECAM de Bazou pour la menacer et la cribler d’injures. Vous lui avez intimé l’ordre de changer la date de fin des travaux inscrite dans le procès-verbal afin que la session de plein droit se tienne le 18 février 2020, à des fins inavouées, en violation flagrante du code électoral et de l’indépendance de cette institution. »
Véritablement, si nous sommes dans un Etat de droit, ces affaires ne devraient pas restées impunies. La justice doit se saisir de ces dénonciations et punir les concernés pour ces cas patents de fraudes question de diffuser un meilleur message aux camerounais et aux partenaires de notre pays.
Stéphane NZESSEU
Le patron de Radio Balafon dans l’une des envolées dont lui seul a le secret, au cours de la matinale « Sacré Matin », discutant avec ses chroniqueurs de la situation dans l’administration territoriale au Cameroun, est arrivé à cette conclusion forte qui sonne comme le diagnostic véritable de la réalité des maux qui gangrènes le Cameroun.
Le prétexte qui conduit l’un des meilleurs entrepreneurs média camerounais à cette conclusion, c’est la lettre de l’ancien sous-préfet de Bazou adressée à son supérieur hiérarchique. Une lettre où l’administrateur civil décrit un ensemble de situations qui cache mal une série de frustration devenu son lot alors qu’il continuait d’administrer cette partie du Cameroun. Le clou de la frustration a été lors de la période électorale. Le sous-préfet dénonce les manœuvres de sa hiérarchie qui a envoyé dans ses bureaux, son premier adjoint pour venir poser des actes d’administrations en ses lieux et place. Or, fait savoir le sous-préfet, il avait déjà mis en place les mécanismes frauduleux pour s’assurer de l’impossibilité pour les candidats de l’opposition d’obtenir des certificats de domicile.
Et cette attitude du préfet à envoyer dans les services de la sous-préfecture son 1er adjoint pour réduire Mr le sous-préfet à une fonction d’assistant, est justement le point de départ des dénonciations de Cyrille BOJIKO sur les antennes de Radio Balafon ce matin. Il fait remarquer qu’effectivement, les hommes qui managent les institutions de la territoriale principalement sont sujets à d’énormes frustrations. Des frustrations qui viennent très souvent des supérieurs qui piétinent autant qu’ils le peuvent leurs collaborateurs, qui vont parfois jusqu’à paralyser dans leurs activités certains qui leurs sont inférieurs dans la hiérarchie du commandement. Des frustrations qui naissent de certains conflits d’intérêts qui n’ont parfois rien à voir avec les fonctions d’administrateur. Plusieurs de ces patrons hiérarchiques confisquent tous les avantages dus à leurs fonctions, au détriment des autres acteurs. Ceci au vu et au su des ministres de la République qui observent ces faits et ne disent rien. Ce qui a le mérite d’ajouter à la frustration déjà accumulée par les collaborateurs.
Le Journaliste relate des situations qui se déroulent lors des installations des sous-préfet. En décrivant les attitudes condescendantes des préfets à l’égard de leurs collaborateurs. Et parfois, des préfets qui jurent de faire partir certains sous-préfets affectés dans leurs circonscriptions, « parce qu’ils n’ont pas le droit d’être affectés en ville » selon ces préfets. Une situation vraiment déplorable où règnent trafic d’influence, surenchère politique, et même que certains sont prêts à violer la réglementation pour faire sentir le poids de leur puissance sur leurs collaborateurs.
Cyrille BOJIKO dans ses constats fait la remarque que c’est dans la fonction publique qu’i y a le plus de frustrations. Il fait savoir que les rapports entre les agents de l’Etat à divers niveaux de responsabilités sont empreints d’énormes frustrations. Ce qui a pour conséquence de plomber non seulement le climat de travail au sein des administrations, mais aussi participe à créer un environnement où les uns sont prêts à jeter des peaux de bananes aux autres, et même parfois à leurs patrons, pour assouvir le lot de leurs frustrations. D’où sa conclusion, « le Cameroun est malade de ses hommes et non de ses institutions ».
Stéphane NZESSEU
L’interpellation des deux présumés pirates du compte Facebook d’Elections cameroon a été possible grâce à l’implication des fins limiers de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication.
Deux personnes présentées comme des présumés auteurs du piratage du compte Facebook d’Elections cameroon (Elecam) sont aux arrêts. Les concernés qui répondent aux noms de Tata Wahri Derek et Félix Verdzedze ont été présentés à la presse le mercredi 29 juillet 2020. La police qui a procédé à l’interpellation des mis en cause, a bénéficié de l’implication des éléments de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic).
«Nous avons mené des perquisitions qui nous ont permis de saisir les ordinateurs et des téléphones. A partir d’une analyse, nous avons pu récupérer les éléments de preuves que les suspects ont voulu supprimer», a expliqué Prosper Djoursoubo Pagou, expert en cybersécurité à l’Antic.
A l’heure actuelle, ils sont à la Police judiciaire. Ils seront présentés au Procureur de la République. «Je fais partie de ceux qui ont tenté de récupérer le compte d’un des administrateurs de la page Facebook d’Elecam », a déclaré Tata Wahri Derek, l’un des présumés pirates.
Il convient de noter que selon l’article 68 de la loi de 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité, Tata Wahri Derek et Félix Verdzedze risquent une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans. Il faut rappeler que les 23 et 24 juin 2020, le compte Facebook officiel d’Elecam, a été victime d’un piratage à deux reprises. Les hackers avaient posté la photo de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, avec le poing droit levé et le texte en anglais: «The truth shall always prevail. Its just a matter of time» ou «la vérité doit prévaloir, c’est juste une question de temps» en français. Un message en référence à «la victoire» de la présidentielle 2018, que Kamto continue de revendiquer.
Liliane N.
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre affirme que toutes les administrations ont pris des mesures adaptées à la situation actuelle.
En sa qualité de chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a effectué une visite hier mercredi 29 juillet 2020, à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Il était question pour lui, d’aller voir au plus près le dispositif mis en place pour lutter contre les cas d’importation de la pandémie et la propagation du Coronavirus dans notre pays. Surtout que le Cameroun envisage de rouvrir ses frontières fermées depuis le mois de mars 2020, plus précisément le 17.
Parlant à la Cameroon radio television (Crtv), Joseph Dion Ngute a laissé entrevoir une décision qui va réjouir, tous ceux qui se trouvaient impactés négativement par la fermeture des frontières. «Toutes les administrations ont pris les mesures idoines pour s’assurer, d’abord que tous ceux qui voyagent seront protégés. Ensuite, j’ai vu le circuit des arrivées et il y a toutes les mesures que nous avons préconisées (la distanciation sociale, le lavage des mains, gel hydro-alcoolique). Ces mesures ont été testées avec les vols déjà arrivés et si tout le monde est discipliné, je crois que nous sommes prêts pour rouvrir nos frontières, surtout aériennes», a-t-il déclaré.
Il convient de noter que le Ministre de la Santé a instruit que des tests de dépistage au Coronavirus au résultat négatif soient demandés aux passagers. « Vols à destination du Cameroun : Test PCR négatif au COVID-19 datant de moins de trois (03) jours obligatoire pour tous les passagers à l’embarquement. Les passagers qui ne se conforment pas à cette mesure ne pourront pas être embarqués par ces compagnies aériennes. Merci », avait écrit le Ministre de la Santé qui date le 12 juillet 2020.
Liliane N.