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L’artiste gospel Morvane B vient de mettre à la disposition des mélomanes, un single intitulé « Gloire à l’Agneau »

 

Avec un refrain si simple, facile à retenir et à interpréter, c’est sûr, cette chanson figurera rapidement dans les playlists des églises et communautés de foi. Le single Gloire à l’Agneau est une belle mélodie offerte au Roi des rois.

 

C’est une musique qui s’adresse à tues les personnes qui veulent voir la gloire de Dieu agir dans leurs vies. Ces personnes qui vivent des évènements difficiles, qui passent par des temps d’adversité. Elle s’adresse à toute personne qui face à ses peines a longtemps essayé par ses propres moyens ou à fait recours à des aides qui ma foi, n’ont rien apporté de concret comme résultat positif. Dans le film de cette chanson, l’artiste met en scène une famille dont la maman est visiblement souffrante. Atteinte d’une maladie comme plusieurs d’entre nous le sont très souvent ou encore dans les derniers jours de parturition. L’histoire montrera comment elle sera conduite vers un centre de soin. Mais au même moment, ses enfants plient le genou et appellent le nom de Jésus. Et grâce à Dieu, elle va se relever et mieux se porter. Celle qui était enceinte enfantera. Une image, une caricature de ce qui serait la quotidien d’un mélomane. Au-delà de la fiction, il reste la vérité de ce que par l’invocation et même l’évocation du nom de Jésus, des choses extraordinaires se produisent. A la mention de son nom, es situations de tristesse, de peine et de douleur se transforment en des moments de joie.

 

La belle et ravissante Morvane B nous invite à savoir donner gloire et honneur à l’Agneau de Dieu, Jésus Christ. Dans un rythme cadencé, pas très enlevé, mais suffisamment mouvementé pour nous faire en même temps danser et penser, le single « Gloire à l’Agneau » est un véritable régal musical. De plus, avec le vidéogramme disponible depuis ce lundi sur Youtube et sur d’autres plates formes, les mélomanes pourront joindre l’utile du message divin, à l’agréable des plans magnifiques des captures de la nature et de la joie de ceux qui donnent « force, puissance, honneur et louange à l’Agneau immolé, à l’Agneau victorieux ». Pourquoi pas simplement dire en chœur « Gloire à l’Agneau. »

Magnifique !

 

Stéphane NZESSEU

Les personnes auditionnées sont pour l’essentiel, des plaignantes, des accusés, des membres du Cercle des ceintures noires et plusieurs autres témoins.

Durant une semaine d’investigation, Michel Dissake, inspecteur général des services du Ministère des Sports et de l’Education physique et les membres de son équipe, ont entendu 50 personnes dans le cadre de l’enquête prescrite par le Ministre Narcisse Mouelle Kombi pour voir clair dans les accusations de scandale sexuel dans lesquels les responsables de la Fédération camerounaise de Karaté sont indexés. Parmi les personnes qui ont donc été entendus, on retrouve les plaignantes notamment les femmes Karatéka, les accusés, les membres du Cercle des ceintures noires et des témoins.

Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics rapporte dans son édition parue en kiosque ce mardi 28 juillet 2020, que lors des auditions, l’équipe de Michel Dissake a été confrontée à des zones d’ombre. Il y a eu des contradictions dans les témoignages. Cependant, l’exploitation des éléments physiques, numériques et sonores remis à la commission d’enquête permettra de tirer tout au clair. «Sur la base de ce rapport final et conformément aux textes de la Fekada, des sanctions peuvent être prises à l’endroit des coupables. En fonction de ce dernier, le Ministre des Sports et de l’Education Physique peut également prendre des mesures au-dessus de celles prévues par le règlement intérieur de cette association», précise Cameroon tribune.

Il faut rappeler que le scandale sexuel qui fait l’objet d’une enquête aujourd’hui, a été révélé par le rapport du cercle des Ceintures noires de Karaté du Centre. Ledit rapport a porté sur «les violences sexuelles dans le Karaté». Et il a été rendu public le 7 juillet 2020.

Liliane N.

Les médecins fonctionnaires du Cameroun viennent de saisir le Chef de l’Etat, Paul Biya à travers une correspondance. Dans leur note épistolaire publiée ce mardi, 28 juillet par nos confrères du journal Le Jour, ils dénoncent l’amputation de la prime de 2 400 FCFA dont ils jouissaient et réclament dans la foulée, la revalorisation des salaires.

 

Voilà une pilule qui semble très amère et difficile à avaler par les médecins fonctionnaires camerounais. Dans leurs bulletins de solde, ils disent être surpris de constater sans information préalable, l’amputation de 2 400 FCFA, une prime dont ils bénéficiaient par le passé. Un fait qu’il dénoncent tout en attirant l’attention de la plus haute autorité de la République, d’où la lettre adressée au Président Paul Biya. « Alors que nous sommes encore plongés dans la bataille contre la Covid-19 dans laquelle plusieurs de nos confrères ont perdu la vie, nous sommes stupéfaits par le moment choisi pour nous ponctionner notre salaire qui est l’un des plus faibles comparé aux autres pays africains de même niveau économique ». En clair, les médecins fonctionnaires revendiquent la restitution du montant emputé.

L’occasion faisant le laron, ces praticiens de la médecine moderne réclament aussi une revalorisation salariale. Revalorisation qui devrait être selon eux, « à la hauteur de nos longues années d’étude, de la complexité de notre mission et des efforts parfois surhumains que nous réalisons pour tenir bon face à cette crise sanitaire sans précédent ». 

Les professionnels de la santé attirent l’attention du Président sur le fait que leur traitement est l’un des plus faibles par rapport à ceux des pays au niveau de développement comparable. Ils indiquent par ailleurs que depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, plusieurs pays du monde ont procédé à une revalorisation salariale pour encourager les professionnels de santé.

Les médecins fonctionnaires se demandent « pourquoi le Cameroun s’illustre plutôt par la persécution et la faible considération des soldats de la Santé ? ». De sources officielles, un médecin généraliste en début de carrière est classé en catégorie A2 indice 650 gagne 247 704 FCFA. Les médecins spécialistes quant à eux en fin de carrière perçoivent 250 000 FCFA de salaire.

Innocent D H

De 2012 à 2017 ils sont plus de 2.500 camerounais qui ont travaillés dans les chantiers de construction du barrage de Lom Pangar. Durant les travaux, ils sont nombreux les citoyens camerounais qui ont perdu la vie. Le drame c’est qu’ils n’ont jamais été indemnisés. Pire, trois ans plus tard, leurs ayant droits continuent de raser le mur des bureaux du projet espérant recevoir les droits de leurs parents décédés sur le front du développement du pays.

 

Ceux qui sont officiellement comptabilisés comme étant décédés dans l’exercice de leurs fonctions, sont 40 travailleurs. La première chose à dénoncer c’est qu’au regard des informations à notre disposition, ces accidents n’ont jamais été déclarés à la CNPS, encore moins à l’inspection du travail. Au grand désarroi des familles qui se sentent ainsi, doublement assassinées. De plus, après le décès de leurs parents, les familles et les ayants droits de ceux-ci n’ont encore rien reçu.

A titre d’illustration, nous citons le cas de Mr BOUKESSONG Daniel. Cet employé dans les chantiers de construction du barrage de Lom Pangar avait été écrasé à une heure du matin par un engin. Jusqu’à ce que nous mettons cet article sous presse, sa famille n'a pas encore été indemnisée malgré les réclamations datant de plus de 03n ans. Nous pouvons également parler du cas de Mr NDINGA Patrice Daniel, un chauffeur qui est mort à la suite d’un accident de circulation à DENG DENG en 2016 (en plein service) et ses ayant droits pleurent depuis toutes ces années sans indemnisations.

 

A côté de cette quarantaine de travailleurs décédés, on dénombre également ceux-là qui ne sont pas sortis indemnes de leurs accidents de travail. A ce sujet, l’un des cas les plus pathétiques est celui de Mr BOUYOM Francis Douglas. Ce jeune camerounais était un soudeur industriel à Lom Pangar. En février 2012, il va être électrocuté par une décharge électrique de 380 volts. Après près de 03 semaines passées dans de coma à l'hôpital général de Yaoundé, il s'en est sorti avec une incontinence urinaire totale, une perte totale d'érection ayant conduit au départ de son épouse et des troubles psychiques chroniques à répétitions. Après des tractations du syndicat SYNTDOPTRE à EDC et à la CNPS sous la pression de la banque mondiale. Les deux entreprises auraient dû à ce travailleur au jour d’aujourd’hui, une rente depuis 2018. Ce qui n’est pas fait. Il porte désormais des couches pour adultes, ce qui l’oblige à avoir des dépenses journalières très importantes. Puisque ces couches coûtent 1.400 fcfa l’unité. On peut ajouter le cas de Mr ABONDO LASTANE Hervé. Un maçon au barrage de Lom pangar, qui en 2012 a reçu un projectile sur l'œil gauche et ne disposant pas d'EPI, il a perdu son œil. Depuis lors, il n’a reçu aucune indemnisation et les patrons de l’entreprise chinoise qui construit le barrage avaient versé du KITOKO dans son œil lors de la survenue de cet incident malheureux en 2013. En plus de ces cas, il y a bien d’autres camerounais qui sont abandonnés à eux-mêmes aujourd’hui par EDC et l’Etat du Cameroun.

Il y en a d’autres. Mais à cette liste, on souhaite ajouter le nom de Mr BOUYOM Francis qui se trouve en ce moment dans le coma, suite aux violences exercées sur lui par les forces de police à l’occasion de la manifestation pacifique du 10 juillet dernier devant les bureaux de EDC à Yaoundé.

 

Stéphane NZESSEU

La thèse en question porte sur «la présentation des vœux au Chef de l'État du Cameroun, 1982-2018 ».

Selon le planning de l’Université de Douala, c’est le mercredi 29 juillet 2020 que l‘étudiant Nlep Biyiha Paul Eric va soutenir sur une thèse intitulée «la présentation des vœux au Chef de l'État du Cameroun, 1982-2018». L’intitulé de ce travail de recherche qui sera soumis à appréciation demain dans la salle des actes du Rectorat de l’Université suscite la polémique sur la toile.

Paul Mahel l’ancien Directeur de campagne d’Akere Muna s’étonne du choix porté sur ce thème pour un travail devant aboutir à l’obtention d’un Doctorat. «Hier c'étaient les silences présidentiels. Aujourd'hui c'est la présentation des vœux.  Demain sans doute on aura le défilé du 20 mai et la réception au palais. À cette allure nous allons tous avoir le Doctorat ici au pays », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Sa publication ayant attiré l’attention de certains internautes. S’il y en a qui ne trouvent pas de problème sur le choix de ce thème, il y en a aussi qui partagent la position de l’ancien journaliste de la chaîne Vox africa. «Il y'a eu le doctorat sur les silences du président. Il y'aura un doctorat sur la présentation des voeux de et à Paul Biya ! Owéée! Tout va bien!», a écrit sur son compte Twitter, la journaliste Annie Payep.

La pertinence du sujet

Toutefois, d’autres internautes pensent que le sujet pourrait bien être pertinent tout dépend de la démarche adoptée par le candidat chercheur. «Ce n'est pas le titre qui valide où invalide une thèse, c'est la démarche scientifique qui y est utilisée. Donc sans en connaître le contenu, difficile de critiquer», affirme Paul Guerin Nguimouth Fils. «Je ne vois pas où est le problème. La présentation des vœux au chef de l'État peut bien faire l'objet d'étude scientifique. Il faut vraiment qu'on édifie la communauté scientifique sur cette pratique qu'elle plaise à certains ou pas. Le problème qui pourrait se poser sur son auteur se situerait sur sa partialité ou son impartialité ou sa neutralité afin d'édifier le public sur tous les contours de ce sujet», déclare l’internaute Nicos Nicos.

Rappel

Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois où une thèse de soutenance de Doctorat porte sur le Président de la République. Avant Nlep Biyiha Paul Eric, il y a eu le journaliste en service à la Crtv François Marc Modzom qui a soutenu en 2015 sur «les silences présidentiels. Analyse des dispositifs et du traitement médiatique de la communication politique de Paul Biya, Président de la République du Cameroun ». On se rappelle que le journaliste s’en était sorti avec la mention Très honorable.

Liliane N.

 

   

L’équipe, conduite par Samuel Billong - président de cette formation politique a pris part à une causerie éducative organisée Samedi dernier, par la fédération départementale du Wouri

 

De nombreux point ont été abordés, au cours de l’allocution qu’il prononcé devant ses camarades, à l’instar  

 

Des  objectifs poursuivis

 

 « Barack Obama, le premier président noir des Etats unis d’Amérique a dit que l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions. C’était en juillet 2009 au Ghana. Deux ans avant cet illustre fils de l’Afrique, nous l’avions pensé en faisant de la réforme des institutions notre principal défi avec la création du Mouvement Réformateur.

 

Le Mouvement Réformateur reprend sa marche en avant après un moment d’arrêt. Regardez comment le pays fonctionne jusqu’aujourd’hui. Regardez aussi notre programme politique, lisez nos cent et une idées réformatrices, vous trouverez sans aucun doute que nos idées sont autant de réponses aux problèmes de notre pays…

 

C’est la meilleure chose qui puisse arriver à notre pays en ce moment car nous sommes le parti qui œuvre pour l’unité du pays, pour la liberté et le bien-être de nos compatriotes. C’est cela notre devise ».

 

De la prestation des parlementaires Camerounais

 

« Beaucoup s’étonnent que le parlement ne produise pas les lois sans voir que dans l’organisation actuelle du parlement, celui-ci n’a qu’environ six semaines de travail effectif par an, même si les députés touchent douze mois de salaires et les autres avantages que nous connaissons tous.

 

Donc en six semaines, les parlementaires ont à peine le temps pour examiner les textes soumis à leur validation par le Gouvernement.

 

J’ai bien dit validation, pas examen parce qu’en six semaines, vous ne pouvez pas avoir le temps d’examiner les textes. Ainsi, lorsqu’un ministre décide de faire passer un texte parfois sans pertinence comme nous l’avons vu avec les artistes, celui-ci passent comme une lettre à la poste... ».

 

Des pourparlers entre le Gouvernement Camerounais et les sécessionnistes

 

« Nous apportons notre soutien sans aucune réserve à ces négociations qui évidemment doivent s’étendre à tous les enfants des régions en crise. Le grand Dialogue a été un échec et ceux qui parlent aujourd’hui encore de l’application des résolutions du Grand Dialogue ne veulent pas la paix… 

 

S’agissant particulièrement de l’unité du pays gravement menacée par la guerre dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, je voudrais exhorter les camerounaise et les camerounais à se parler en mettant tout dans la balance pour que le pays retrouve l’unité et la paix ».

 

De la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales  

 

« Le Cameroun est aujourd’hui au bord du déchirement parce que des camerounais d’un côté comme de l’autre,  ont pensé qu’ils pouvaient s’affranchir du strict respect de la constitution et des institutions républicaines… Nous sommes là pour l’unité, la liberté et le progrès. Pas pour que quelqu’un deviennent président et le reste éternellement… ».  

 

Ce discours a visiblement convaincu les personnes invitées à cette causerie éducative car à la fin, nombreux sont ceux qui ont adhéré et se sont acquittés de leurs frais d’inscription.

 

 

Nicole Ricci Minyem  

Dans cet entretien, le Premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS) dit qu’il n’a pu supporter qu’une injustice soit commise et c’est son intervention qui a suscité le courroux d’un haut gradé de l’Armée Camerounaise

 

-         Merci monsieur Serge espoir Matomba de répondre à nos questions. Alors, qu’est ce qui s’est passé pour que vous soyez interpellé ?

 

Mon interpellation était un vaste malentendu. Tout est parti d'un conflit à la garnison militaire autour d'un corps disputé par deux familles qu'un camp a voulu faire sceller par le tribunal. Celui-ci s'étant déclaré incompétent en la matière, l'autre camp a voulu retirer son corps .Le colonel présent pendant cette action à demandé un document de levée de scellés.  Je lui ai demandé s'il en avait reçu un pour le sceller. Il n'a pas digéré  cette observation et a tout de suite instruit à ses éléments de se saisir de moi.

 

-         C’est tout simplement cela ?

 

Une injustice était en train de se commettre devant moi par un colonel. Nous devons développer certaines valeurs et les promouvoir.

 

-         C’est quand même curieux. On a envie de vous poser la question de savoir si vous arboriez un masque qui vous rendait méconnaissable ?

 

Ce que je vais déplorer, c'est que nous ne devons pas marcher avec des étiquettes sur nos fronts  pour pouvoir être traité de la meilleure façon ou bénéficier d'un traitement spécial. Tout citoyen doit être traité de la meilleure des façons indépendamment de son rang social.

-         Les Camerounais se plaignent de plus en plus du comportement de certains hommes en tenue qui semblent croire que le fait d’en arborer une leur donne tous les droits

 

Je défends le Camerounais et le Camerounais est monsieur tout le monde. Il ne faut pas croire que parce qu'on est policier, gendarme ou militaire, on perd ses droits ou qu'on en a plus. Toutes nos forces de défense ou répressive doivent avoir beaucoup de retenue face aux citoyens.

 

Parlant d'intimidation, vous savez, je ne suis pas un homme qu'on intimide. Je respecte les lois, je les applique.

 

 

-         Votre version ne cadre pas avec ce qui a été relaté sur les réseaux sociaux

 

J'ai dû entendre pas mal de choses. J'ai même dû entendre qu'on a envoyé Interpol m'arrêter. Nous sommes un parti organisé, structuré. Le bureau de presse de notre parti a commis un communiqué pour restituer les faits. Je n'entretiens pas les supputations.

 

-         Merci d’avoir répondu à nos questions.  

 

 

Nicole Ricci Minyem

Le contrat de concession entre le Port autonome de Kribi et Kribi Multipurpose Terminal du groupe philippin ICTS a été signé ce lundi 27 juillet 2020. Se matérialise ainsi dans sa plénitude, l’instruction présidentielle transmise au Directeur général (DG), Patrice Melom le 09 février 2018 par correspondance du secrétaire général de la présidence de la République (SGPR).

 

Dans cette correspondance, le SGPR répercutait au DG du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom le message du Chef de l’Etat dont l’instruction essentielle est la suivante : « lancer sans délai un nouvel appel d’offres international pour la sélection d’un opérateur devant assurer l’exploitation du terminal polyvalent ». Une décision présidentielle faisant suite à l’échec du groupement Necotans/kpmo, premier adjudicataire provisoire de l’exploitation du Terminal polyvalent du Port autonome de Kribi.

C’est ainsi qu’un appel public international à manifestation d’intérêt pour la mise en concession des activités de développement, d’exploitation et de maintenance du Terminal Polyvalent a été lancé suivant la procédure de mise en concession élaborée en référence au cadre réglementaire tel que prévu par l’arreté N°00586/MINT du 15 octobre 2002 du ministère des Transports portant définition du cadre du régime de transfert des activités portuaires à caractère industriel et commercial. Le processus qui a suivi son cours, a abouti à la pré qualification du philippin International Container Terminal Services (ICTSI).

La signature ce 27 juillet du contrat entre la partie camerounaise et le concessionnaire est la phase ultime d’une suite logique qui ouvre une nouvelle ère sur le PAK.  Dans ses termes, le contrat prévoit, « une obligation de résultat et non pas une simple obligation de diligence ou de moyens ». Une obligation qui se rapporte à la productivité, aux indicateurs de performance, de volumes de trafic, de cadence de manutention, de taux d’occupation etc. Selon les explications du DG du PAK, Patrice Melom, « la concession permet de tirer profit de l’efficacité de gestion de l’économie privée d’entreprise. Elle s’oppose donc à la régie, mode de gestion directe par l’administration ».

A en croire les experts proches du dossier, la concession constitue une technique de transfert de risques économiques et autres du concédant au concessionnaire. Des risques relatifs aux contextes politique, économique, social, juridique ou technique, mais aussi des risques relatifs à la conception et la construction des ouvrages, à l’évolution du trafic et aux conditions financières d’exécutions.

Innocent D H 

 

C’est la recommandation faite à l’issue du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenu ce lundi, 27 juillet 2020 par visioconférence. La communauté a aussi pris d’autres décisions importantes parmi lesquelles, la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les récents cas de violence ayant émaillé la vie socio-politique malienne ces derniers jours.   

 

Cette rencontre extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali a permis aux chefs d’Etats et de Gouvernement d’instruire, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale au Mali avec la participation de l’opposition et de la société civile. L’information a été donnée par Mahamadou Issoufou, le président nigérien, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO qui rapportait le communiqué final du sommet.

Outre cette principale recommandation, les Etats membres de cette institution ont décidé de la création d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités dans les violences qui ont entraîné des décès, des blessés et des dégâts au Mali les 10, 11 et 12 juillet 2020. Il y a également, la recomposition de la Cour constitutionnelle, la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée et l’instauration d’un régime de sanction contre ceux qui seront auteurs d’actes contraires au règlement de cette crise sociopolitique.

Selon Mahamadou Issoufou, les chefs d’Etats de la CEDEAO prennent l’engament commun à promouvoir la paix et la stabilité sur l’ensemble du territoire malien. C’est dans cette optique que le président nigérien précise que la communauté « sera toujours présente aux côtés du Mali ». Les décisions de ce sommet devraient être mises œuvre au plus tard le 31 juillet prochain.

Rappelons que le Mali est depuis plusieurs mois en proie à une violente crise socio-politique où les adversaires du pouvoir font parler d’eux. Ceux-ci réclament de plus en plus la démission du Président Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK au pouvoir depuis 2003.

Innocent D H

Jean Michel Nintcheu le Député du Social democratic front pense que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun même en ayant boycotté les élections législatives et municipales du 9 février 2020, continue d’être un acteur de poids politiquement parlant.

Invité au programme dominical «La vérité en face» diffusé sur la chaîne Equinoxe Tv, l’Honorable Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (Sdf) s’est exprimé entre autres sur le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le parti politique de Maurice Kamto. Il n’a pas caché son admiration face à cette formation politique qui a boycotté les élections législatives et municipales dernière, et réussit tout de même l’exploit d’être un poids lourd dans la scène politique. «Le MRC qui a boycotté les élections a aujourd'hui une grande capacité de mobilisation. Il faut le reconnaître...Le Mrc est dans une posture qui le rapproche le plus de ce que le peuple de l'opposition souhaite»,  a déclaré l’Honorable Jean Michel Ninctcheu.

LE PCRN DE CABRAL LIBII

Pour ce qui est du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), l’Honorable Jean Michel Nintcheu pense que lorsqu’ils passeront plus de temps à l’Assemblée nationale et qu’ils auront une bonne compréhension de la manière dont les choses se passent à la chambre basse du parlement, ils deviendront moins enthousiastes. «Les Députés du Pcrn ont le zèle du néophytes…Ils sont très enthousiastes. Ils n'ont fait que 3 mois au parlement et comprendront la réalité du parlement. Je suis à plus de 15 ans au parlement. Même les Députés Rdpc ne peuvent pas changer une virgule sur un texte de loi sans la volonté de la Présidence», a-t-il affirmé.

LE SDF

L’Honorable Jean Michel Nintcheu pense qu’il serait bien que le parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi se retire des institutions du pays. Pour lui, ce serait un signal fort. « Je ne suis pas le seul dans le parti [Sdf] à penser qu'à un moment Il faudra faire des sacrifices pour sauver ce pays…J'ai fait la proposition à mon parti de quitter les institutions et de laisser le RDPC avec le parlement, afin de créer un électrochoc», a déclaré le président régional du Sdf pour le Littoral. Le Député a tenu à préciser que ses positions ne sont pas celles du Chairman. Une façon de dire qu’il l’assume tout seul ses propos.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01