Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale trouve irresponsable, la décision de réduire la somme de 24OO FCFA, des salaires de médecins, mobilisés pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Visiblement il n’y a pas que le corps médical qui s’offusque du fait que la somme de 2400 FCFA représentant la prime de «Technicité Agent Technique», ait été réduite de leur salaire. L’homme politique par ailleurs ancien candidat de l‘élection présidentielle de 2018, a fait un tweet partagé par certains médecins, qui démontre qu’il n’épouse pas cette décision surtout en ce moment, de crise sanitaire. Le nouveau Député demande de connaître l’identité de l’auteur de cette décision.
«Dans la pandémie, je préfère penser que l'amputation dans le salaire des médecins de la prime de "Technicité Agent Technique" de 2400 frs CFA, est juste une erreur. Sinon, qui est le donneur d'ordre inconséquent et irresponsable? Nous sommes aux urgences pour des explications», a tweeté l’Honorable Cabral Libii ce lundi 27 juillet 2020.
En réponse de ce tweet du Député Cabral Libii, un internaute appelé Dominique Lobe appelle au soutien du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé. Et si le Ministre ne peut pas se montrer solidaire du corps médical, il devrait démissionner, pense l’internaute. «Consideration cela comme une erreur. Le Ministre de la santé devrait se montrer solidaire avec son corps sans jusqu’au bout. Au cas contraire, il devrait imposer sa démission. Mais au Cameroun...vous connaissez la suite....», a-t-il écrit.
Rappel
Pour le compte de ce mois de juillet 2020 qui s’achève, les médecins ont noté que la somme de 2400 FCFA représentant la prime de «Technicité Agent Technique», a été prélevée de leur salaire. Et selon certains médecins, ce prélèvement a été fait sans aucune notification au préalable.
«Quand dans tous les pays africains on fait tout pour maintenir le salaire des médecins à un niveau minimum décent voire plus, pour leur permettre de donner au mieux, quand dans tous les pays on donne des bourses d'aide à la formation continue, et des primes COVID... D'autres disent travailler plus pour gagner moins et ceci sans la moindre explication», s’exprime sous anonymat un médecin dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce jour.
Liliane N.
La journaliste Henriette Ekwe ne cautionne pas le fait qu’un Préfet menace verbalement une autorité traditionnelle.
Pour Henriette Ekwe, c’est tout simplement inconcevable de voir une autorité administrative proférer des menaces contre une autorité traditionnelle. La journaliste a réagi à la menace que Yampen Ousmanou le Préfet des Hauts-plateaux, dans la région de l’Ouest, a proférée à l’endroit de Sa Majesté Sokoudjou le roi des Bamendjou, par voie de correspondance. Henriette Ekwe dont les propos sont rapportés dans l’édition de ce 27 juillet 2020 du journal Le Messager, dit condamner fermement ce qui se passe entre Yampen Ousmanou et Sa Majesté Sokoudjou.
«L’expression citoyenne est une donnée fondamentale. Le régime de Yaoundé doit le savoir. Nous n’avons pas de leçon à recevoir des administrateurs civils pour avoir combattu pour la démocratisation et la libération de la parole au Cameroun. 30 ans après, c’est inconcevable qu’un préfet menace une autorité traditionnelle. Je proteste avec la dernière énergie contre cette méthode d’intimidation», déclare Henriette Ekwé.
Il n’y a pas que la journaliste Henriette Ekwe qui ne cautionne pas cette sortie du Préfet des Hauts-plateaux. Il y a également Mboua Massock, l’activiste et l’homme politique qui trouve que le roi des Bamendjou est une personne avec l’âme d’un upéciste. «Qu’une injonction du préfet vienne perturber notre action, cela ne nous enchante pas. Le chef Sokoudjou est un homme d’essence nationaliste, un upéciste dans l’âme dont nous avons besoins pour notre encadrement», affirme celui-ci.
Rappel
Le 24 juillet 2020, le Préfet des Hauts-Plateaux a adressé au Roi Sokoudjou, une mise en garde. Cette mise en garde est due au fait que Sa Majesté Sokoudjou a organisé en date du 18 juillet 2020, une concertation politique non déclarée, ceci en violation de la loi du 19 décembre 1990. Pour l’autorité administrative, le roi a mis en péril l’ordre public et la légalité. «Cette attitude de rébellion intolérable est incompatible avec les fonctions d’auxiliaire d’administration que vous assumez. Aussi, ai-je l’honneur de vous mettre fermement en garde qu’en cas de récidive, je prendrai toutes mes responsabilités conformément à l’article 29 du décret précité», a écrit Yampen Ousmanou.
Liliane N.
Depuis son bras de fer engagé contre le Délégué Général à la Sureté Nationale, le patron du Groupe l’Anecdote fait l’objet de toutes les rumeurs. Même si des éléments tendant à prouver que Jean Pierre Amougou Belinga est poursuivi par la justice, rien de concret ne nous conforte dans l’idée qu’il est sous surveillance avec interdiction de sortir du territoire camerounais.
Ces derniers jours, le magnat des médias est sous les feux des projecteurs. Jean Pierre Amougou Belinga a été au cœur d’une série de révélations incendiaires, dévoilées à l’opinion par un certain Bachirou (un ancien partenaire de travail de celui-ci). Des révélations qui font état de chantage à l’endroit de ministres de la République, de manipulation avec des stratagèmes qui consistaient à utiliser la voix du chef de l’Etat ou à poser des tracking sur les véhicules des hauts responsables de l’administration publique. En plus de ces révélations, des informations puisées à bonnes sources font état de ce que les dossiers de détournements de fonds à la Campost ont été rouvert au TCS (tribunal Criminel Spécial).
Certaines personnes introduites ont attiré notre attention en ne négligeant pas les liens qu’il pourrait y avoir ente l’incendie de l’annexe de la trésorerie nationale et la volonté pour les acteurs impliqués dans la chaine de ces détournements de consumer certaines preuves. N’oublions pas que l’actuel ministre des finances et patron de la trésorerie nationale est un grand ami de longue date de Mr Amougou Belinga. De plus, plusieurs membres du gouvernement sont concernés par le dossier. Il pourrait éventuellement y avoir des liens, mais il ne s’agit là que de conjectures.
Des consignes auraient été données à tous les postes de frontières terrestres et aériennes pour empêcher Amougou Belinga de sortir du pays et de s’assurer qu’il soit à la disposition de la justice. Mais une question demeure, dans un contexte politique comme celui du Cameroun actuel, en tenant compte du réseau d’influence que s’est bâti cet homme dans le sérail, qui aurait intérêt à le voir derrière les barreaux ? De notre point de vue, il serait plutôt un atout pour le camp qui réussira à l’avoir de son côté dans la lutte pour la succession au trône. A moins qu’il ne s’agisse que de manœuvres d’intimidations pour le faire chanter à son tour et s’assurer de sa fidélité le moment venu. Rien n’est certain…
Stéphane NZESSEU
Invité ce dimanche soir sur les antennes d’Equinoxe TV, le député SDF à l’Assemblée Nationale, l’honorable Jean Michel NINTCHEU s’est exprimé sur l’activisme des députés du PCRN au sein de l’Assemblée Nationale.
Membre de la chambre basse du parlement camerounais depuis 15 ans, l’honorable Jean Michel NINTCHEU a rappelé son expérience politique et l’expérience des joutes au sein de la chambre basse. Dans l’élan de ces explications, il fera savoir qu’il est impossible de changer quoi que ce soit au sein de l’Assemblée Nationale. Le député nous apprend que les textes qui arrivent à ‘Assemblée ne peuvent pas être modifiée même d’une virgule. Pour illustrer cela, il raconte une anecdote mettant en scène le feu député Mbah NDAM. « Un jour nous recevons un texte à examiner. Parmi les nombreux amendements, il y a un que pose le feu Mbah NDAM au sujet de la traduction du texte en anglais. Il a fait savoir que le texte traduit en anglais n’est pas bien dit. Et que tel que c’était dit, ça ne traduisait pas réellement l’esprit du contenu. Alors, il s’est ouvert une discussion sur cette contribution à la traduction pendant des heures. Et pour finir, on a gardé la mauvaise traduction du texte ». Une anecdote qui montre très bien combien il est difficile de modifier quoi que ce soit au sein du parlement.
L’honorable NINTCHEU fait remarqué au trio de journalistes qui l’interviewe que les députés du PCRN au parlement sont des néophytes politiques. Vu qu’ils n’ont passés que trois mois au parlement jusqu’ici, ils auront le temps de comprendre comment les choses fonctionnent au sein de l’hémicycle. Et plus précisément, ils se rendront compte qu’aucun changement n’est possible à partir du parlement en l‘état actuelle de sa configuration. Si l’on s’en tient à ses déclarations, Nourane Fotsing, Cabral Libii, et tous les représentants du PCRN au sein de l’Assemblée ne seront que des figurants sans impact réel sur les décisions qui y seront prises. L’exemple de ce que dit l’honorable NINTCHEU s’est vu au cours des discussions autour de la loi sur les associations culturelles. Malgré les discours fort éloquents de Cabral Libii et autres, la loi est passée sans égratignure.
D’ailleurs, il souligne que même les députés RDPC n’ont jamais réussi à faire passer une proposition de loi au sein du parlement. Un postulat qui confirme l’hypothèse selon laquelle, au Cameroun c’est l’exécutif qui légifère. La dictature de l'exécutif en somme.
Stéphane NZESSEU
C’est l’indignation totale dans la classe politique camerounaise. Après la sortie épistolaire du préfet des Hauts Plateaux, tançant le Chef des Bamendjou, le Roi Jean Rameau SOKOUDJOU. L’accusant d’avoir organisé une réunion politique sans autorisation préalable de l’administration. Dans sa réponse, Hilaire KAMGA rappelle au Préfet que « l’intimidation ne saurait être un mode de gouvernance publique ».
Dans son courrier, le dépositaire de la vision de l’offre orange rappelle le Préfet à l’ordre et l’invite à plus de lucidité. Il fustige la condescendance du représentant du Chef de l’Etat dans les Hauts Plateaux. « Les mots utilisés dans votre courrier, dont le caractère humiliant indique à suffisance votre posture dédaigneuse à l’endroit de l’un des rares Sages que le Cameroun a encore le privilège de disposer, sont non seulement choquants mais aussi révélateurs de votre intention clairement exprimée de faire mains basses sur nos libertés. Vous n’hésitez pas à écrire « vous avez mis en péril l’ordre public et la légalité », « attitude de rébellion intolérable » … pour conclure sur des menaces.
Mais, Monsieur le Préfet, je voudrais humblement m’enquérir sur les motivations de votre incendiaire missive ; Je ne me permettrai pas de dire : « mais de quoi parles monsieur le Préfet ? » »
De quoi se plaint-il vraiment ?
« Je dois ici indiquer que non seulement je suis petit fils de cette communauté, mais j’ai été de ces citoyens que le Roi Sokoudjou, malgré le poids de sa charge Royale, a bien voulu honorer ce 18 juillet 2020 à travers une réception et des riches conseils. J’ai donc participé à cette AUDIENCE privée au cours de laquelle nous avons échangé, dans l’enceinte de la Chefferie, de la question de paix au Cameroun en général et dans le NOSO en particulier.
Si c’est de la même audience que vous parlez dans la correspondance suscitée, alors j’aurai des soucis sérieux sur votre maîtrise de la loi de 1990 à laquelle vous faites allusion et insinuant que le Roi aurait violé certaines de ses dispositions pertinentes concernant la déclaration préalable pour les réunions publiques. Par quelle alchimie réussissez-vous à transformer en REUNION PUBLIQUE une audience, accordée par un roi? L’un des salons du Roi de Bamendjou est-il devenu un lieu OUVERT AU PUBLIC ? La Chefferie qui est une enceinte privée (comme la présidence de la République) est-elle devenue un lieu OUVERT au Public ? De quel texte tirez-vous la disposition selon laquelle une audience accordée par un Chef dans sa Chefferie est une réunion publique ?
Il convient de rappeler que le citoyen Camerounais en la matière (Libertés de réunion) est bien protégé par la législation nationale et internationale, et même par la jurisprudence constante. Je vous suggère à cet effet, une relecture de la Jurisprudence Yvonne Akoa, ou même celle récente la « Jurisprudence Jean Bosco Talla », dans laquelle le juge Camerounais a non seulement clarifié la notion de réunion publique, mais a condamné de manière ferme les autorités administratives s’étant livrées à des actes d’interdiction fantaisistes de réunions publiques.
Monsieur le Préfet, en considérant que c’était juste un malentendu et que votre correspondance sera rapportée, je voudrais vous prier de noter que nos libertés ont été acquises de hautes luttes, beaucoup de mes camarades y ayant laissé leurs vies dans ce combat. Nous ne sommes donc pas prêts à faire la moindre concession sur ces espaces de libertés, car un Etat de droit se gère dans le respect du droit et l’autorité administrative n’a pas compétence à créer le droit, mais à l’appliquer.
Par ailleurs, le Roi Sokoudjou, n’est pas un Chef comme les autres ; c’est un monument pour ce pays, qui a payé un prix fort dans la lutte pour l’affirmation du Moi camerounais. En près de 70 années de règne, il a su insuffler à plusieurs générations le sens de la république, de la justice, du bien commun et surtout de l’engagement citoyen. Bien que nul ne soit au-dessus de la loi, il est peu indiqué d’adresser de telles menaces à une telle sommité porteur de valeurs aussi nobles. »
Par Stéphane NZESSEU
Parmi ces camerounais classés par Jeune Afrique dans le top 100 des africains les plus influents, figure entre autres Vera Songwe la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies.
Les camerounais sont bel et bien présents dans le top 100 des africains les plus influents. En tête de file de nos compatriotes, arrive Vera Songwe, la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies. Il convient de noter qu’au niveau continental, elle occupe la 21ème position. Elle est suivie par John Nkengasong qui est virologue et Secrétaire Exécutif de Africa CDC. Il est classé 33ème dans le top des 100. Jeune Afrique cite également Baba Ahmadou Danpullo, l’homme d'affaires toujours présenté comme la première fortune d'Afrique francophone. Il est à la 49ème place du classement continental.
Paul Kammogne Fokam le président directeur général d’Afriland first bank suit l’homme d’affaire Baba Danpullo. Il occupe la 55ème place du classement continental. Il y a aussi le consultant Acha Leke, que Jeune Afrique classe 60ème africain influent. L’entrepreneure Rebecca Enonchong fondatrice d'Apps Tech est à la 87ème. L’universitaire Achille Mbembe est à la 93ème et le styliste Imane Ayissi contre toute attente est à la 99ème place du classement.
Critères
Les critères sur lesquels Jeune Afrique s’est basé pour faire ce classement sont structurés en trois grandes catégories. Il y a l’influence proprement dite. Cette influence doit être mesurée sur la capacité qu’a la personne à peser sur des décisions politiques. Il convient de noter que du fait dudit critère, les chefs d’État et de gouvernement ont été exclus. Selon Jeune Afrique, la raison étant qu’ils influencent forcément du fait de leur fonction. L’autre critère est la capacité à peser sur les décisions économiques, ou bien à modeler l’opinion publique. Jeune Afrique regarde aussi la notoriété, qui est mesurée par l’exposition médiatique et la popularité sur les réseaux sociaux. Et enfin la trajectoire, la dynamique du parcours de chacun.
Le tout premier du classement des 100 africains les plus influents est l’éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé. Le classement en question a été publié dans le numéro 3091 du journal panafricain.
Liliane N.
Le journaliste, ancien correspondant au Cameroun de Radio Vatican et de la Voix de l’Amérique a fait un direct sur son compte Facebook il y a quelques jours. Dans cette publication, celui qui a désormais la nationalité italienne affirme sans filtre que c’est parce qu’il a été approché par certains pontes du régime afin d’appartenir à des réseaux obscurs, et qu’il ait refusé, que des acteurs de ces réseaux ont décidé de lui nuire. Pour sauver sa vie et celle de sa famille, il a dû quitter le pays en catimini.
Jean Claude Mbede depuis l’Italie expose et dit les noms des personnes qui ont tout fait, et qui continuent de manœuvrer dans l’ombre pour lui ôter la vie. En tête de ces personnes, le pape des médias, Jean Pierre Amougou Belinga. Selon le journaliste, lorsque Amougou Belinga le contacte dans les années 2000, il lui passe au téléphone le Directeur Général de la CNPS, l’actuel ministre des finances, Louis Paul MOTAZE. Ce dernier le reçoit dans son bureau au 11e étage à l’immeuble de la CNPS et lui fait la proposition de se laisser initier dans les réseaux. Jean Claude Mbede est réticent, et demande à réfléchir. Comme argent de « taxi », le DG de l’époque lui remet la somme de 1 million de fcfa. Il va jouer au dilatoire et ne va jamais accepter de faire partie du club. D’après lui, c’est à ce moment que commence ses ennuis avec Amougou belinga et le club des pouvoiristes de Yaoundé.
Jean Claude Mbede raconte également son passage éclair au sein de STV. A ce niveau il est péremptoire, Mactar Silla l’a mis de côté parce qu’il n’appartenait pas au clan. Et d’autres journalistes qu’il cite dans son direct ont participé à vouloir l’y entraîner en lui tenant des propos du genre « si tu n’y participe pas, tu vas mourir pauvre ». Il va d’ailleurs en quittant STV, rédiger une lettre pour dire les raisons de son départ de STV. Il précise dans cette lettre qui est disponible sur la toile que c’est parce qu’il a refusé d’être homosexuel qu’il a été écarté.
Le deuxième acte de cette pression de mafiosi sur le journaliste, c’est à l’heure de la création de sa radio, Radio Liberté. Avec Eric OYONO EVA, ancien Directeur de SKY ONE Radio, il va monter le dossier technique à déposer au ministère de la communication. Là-bas, on va lui rappeler l’embargos sur ses projets et son évolution au Cameroun. Il va se rapprocher d’un ministre des sports alors Proviseur du Lycée Leclerc, qui va prendre le devant pour dire à la société de la nuit qu’il est en réalité le boss de la radio et que le journaliste c’est « son bon petit ». Aussi, le ministre prend l’engagement devant la société en question que le « bon petit » va rentrer dans les rangs très rapidement. Mais une fois la radio ouverte, Jean Claude Mbede va recevoir la visite de « quatre patriarche betis » qui vont lui dire, « pour réussir, il faut un sacrifice humain ». C’est alors qu’il comprendra que le clan est décidé à le faire plier. Face à ses réticences, on va lui envoyer plus tard des anti-gangs pour lui servir un mandat d’amené (sans qu’il y ait une plainte connue à l’avance). Il va échapper à ces gens et se réfugier chez une amie avocate et dont l’ascendant était situé au sein de la Cour Suprême. C’est pendant les péripéties autour de cette arrestation qu’il ira voir Amadou Valmoulke qui va lui offrir 5 millions de fcfa de sa poche. Ce qui va lui permettre de s’organiser pour quitter rapidement le Cameroun.
Stéphane NZESSEU
L’annonce se fait de plus en plus intense ces dernières semaines. Un remaniement ministériel est imminent. Plusieurs fois reporté, le dernier devait être disponible depuis le lendemain des municipales et législatives de février 2020. Le départ de Paul BIYA pour Mvomeka’a ce samedi fait trembler dans le sérail.
Dans les couloirs du pouvoir, il est de notoriété que chaque fois que le Chef de l’Etat à certaines grandes décisions à prendre, il se retire dans son ranch dans son village Mvomeka’a. Pour de multiples raisons, il a besoin de s’éloigner des bureaux d’Etoudi afin de ficeler les derniers détails des décisions à prendre. Or il est su que dans les jours qui arrivent, il y a deux grands évènements qui pointent. Le plus certain, c’est le Conseil Supérieur de la Magistrature du Cameroun. Convoqué pour le 06 Août prochain, le patron du Conseil supérieur de la Magistrature qui est le Chef de l’Etat doit prendre d’importantes décisions. C’est l’occasion de renouveler la classe de la magistrature camerounaise, plusieurs seront affectés et de nombreux magistrats seront sanctionnés.
Mais ce que personne ne sait jusqu’à cette heure, c’est de savoir si le remaniement du gouvernement interviendra avant ou après le Conseil Supérieur de la Magistrature. Dans les couloirs de la justice et du pouvoir, ce n’est pas la grande sérénité. Les rapports de forces entre différents clans et différents cercles philosophiques se jouent très serrées. Les luttent de positionnement sont en cours. Et c’est celui qui aura la confiance du Chef de l’Etat qui remportera le gros lot. Pour l’une des équipes dont le chef de file semble être le ministre d’Etat Secrétaire Général à la Présidence de la République, un grand balayage est nécessaire. Un balayage qui pourrait emporter le ministre de la Justice actuel et Vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Qui lui aussi serait à la tête d’un courant qui a contribué à mettre derrière les barreaux des personnalités qui constituaient des facteurs gênants pour son accession à la tête de l’Etat en vue du remplacement du Chef de l’Etat actuel en cas de vacances et de transition.
Le remaniement actuel a également comme enjeux, le positionnement des pions du Chef de l’Etat en vue d’un gré à gré. En effet, Paul BIYA qui a reporté le projet de loi de modification de la forme de l’administration de l’Etat en introduisant les fonctions de vice-président de la République. Maintenant, il lui faut trouver une autre parade pour positionner les personnalités qu’il veut introduire dans la gestion de l’Etat.
Stéphane NZESSEU
Forbi Enoh Fritz le Sous-préfet de l’arrondissement de Balikumbat note que depuis le retrait des troupes du Bataillon d’intervention rapide de sa circonscription administrative, les séparatistes y ont multiplié des attaques.
Pour Forbi Enoh Fritz le Sous-préfet de Balikumbat, les troupes du Bataillon d’intervention rapide (Bir) doivent urgemment revenir dans sa circonscription administrative. Le quotidien Le Messager dans sa parution de ce lundi 27 juillet 2020, rapporte que l’autorité administrative ne fait que multiplier des correspondances administratives, dont l’objet porte sur le retour du Bir à Balikumbat. «J’ai écrit au préfet de Ndop, lui, il a même appelé le gouverneur de la région du Nord-Ouest mais nous n’avons aucune réponse. Il faut faire revenir les éléments du BIR sinon ce sera la catastrophe», déclare Forbi Enoh Fritz dans les colonnes de Le Messager.
Le Sous-préfet pense que le gouvernement commet une erreur en laissant Balikumbat sans la présence du Bir. Parce que les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie en profitent pour mener des attaques. D’ailleurs la dernière dont on parle, remonte à la nuit du mercredi 24 Juillet au Jeudi 25 Juillet 2020. Les Ambazoniens sortis de brousse, ont attaqué les populations de Balikumbat, dans le département du Ngo-Ketunjia, région du Nord-Ouest. Arrivés en pleine nuit, des sources rapportent qu’ils ont égorgé à coup d’épée 6 personnes. Il y a eu d’autres personnes blessées et qui se trouvent à l’heure actuelle, dans des états inquiétants.
«Il ne fallait pas faire partir les éléments du BIR d’un coup ainsi. Sur place, on a juste quelques hommes de la gendarmerie et de la police. Mais les Ambazoniens sont des gens lourdement armés, ils n’ont pas peur de la police. De plus, la police est en sous-effectif», déclare Forbi Enoh Fritz.
Liliane N.
L’injonction a été donnée ce Dimanche par le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guomo – Chef de Division de la Communication au ministère de la Défense, alors que deux images circulent sur les réseaux sociaux
« Deux photographies rapprochées faisant état d'un personnel de la Gendarmerie Nationale qui serait Gendarme en journée et « amba boy » en soirée circulent sur les réseaux sociaux.
La Gendarmerie Nationale dément formellement ces allégations grotesques, dénuées de tout fondement.
La photographie dont il est question date de 2015. Elle a été réalisée à Libongo, Région de l'Est, de retour d'une opération de battue engagée contre des braconniers qui décimaient les éléphants dans la réserve de la Lobeke.
Agrandie, la photographie en question laisse clairement apparaître un véhicule de service à l'arrière de nos valeureux pandores.
Le Ministère de la Défense condamne fermement ce montage photographique éhonté ... qui participe certainement d'une machination ourdie par des esprits vicieux et mal intentionnés, contempteurs de la République le jour, complices de terroristes la nuit ».
Manipulation permanente
Depuis l’avènement des réseaux sociaux mais plus particulièrement au lendemain des élections présidentielles d’Octobre 2018, certains individus ont trouvé un « emploi à plein temps » et, tout porte à croire que les salaires qu’ils perçoivent des manipulateurs, des pyromanes assoiffés de sang a comme contre partie, la production des fake news.
Au fil du temps, ils sont passés maîtres dans l’art du montage des images et, leur principale cible est l’Armée Camerounaise à qui ils imputent des crimes atroces qu’ils publient sur les réseaux sociaux, afin de susciter la colère des internautes.
Selon certains analystes politiques, « les adeptes de ces pratiques de la désinformation trouvent un point d’ancrage dans les communiqués et rapports rédigés par certains organismes qui évitent au maximum de parler des exactions commises par les terroristes qui attaquent le Cameroun de toute part : Nord et Sud Ouest – Est – Extrême Nord pour ne citer que ces exemples et se focalisent sur les écarts de quelques soldats pris de manière éparse ».
Une approche différente
C’est celle adoptée depuis des mois, par la « grande muette » qui, au-delà des interviews et entretiens accordés par le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guomo – Chef de Division de la Communication au ministère de la Défense dans les médias traditionnels, a mis à la disposition du grand public, des contacts qui leur permet d’avoir des informations ainsi que des réponses à leurs interrogations
Tweeter : twitter.com/mindef_cm - Facebook : www.facebook.com/mindefcameroun/ - Youtube : Ministère de la Défense du Cameroun - Web : www.mindef-online.cm
Nicole Ricci Minyem
Et cinq ont été neutralisés par une équipe commando des Forces de Défense du Bataillon d’Intervention Rapide détachés le 25 Juillet dernier dans le cadre de l’Opération Alpha
Le violent accrochage entre la vaillante armée Camerounaise et les terroristes de cette secte obscure s’est déroulé au pied des Monts Mandara, non loin de la localité de Gouzda Vreket.
Bilan
Côté amis : Rien à signaler
Côté terroristes
- 05 terroristes neutralisés
- 04 fusils d’assaut récupérés dont 03 kalachnikov AK 47 et 01 FAL
- 06 boîtes chargeurs AK 47 avec 51 munitions de 7.62
- 06 munitions de 5.56
- 01 gilet de fabrication artisanale.
- 02 téléphones portables
- 3500 Naira
Une énième victoire
Face aux incursions quasi permanentes de ces bandits de grands chemins, les soldats Camerounais affectés dans le Septentrion veillent au grain. Les résultats plus que probants de ces derniers mois en sont la preuve palpable et, c’est le partenariat avec les populations, en l’occurrence les groupes de comité de vigilance qui permet d’engranger toutes ces victoires.
Cependant, ces derniers sont aujourd’hui incriminés
Le 10 Juillet dernier, dans l’un de ses multiples rapports incriminant les légalistes, les véritables défenseurs des droits de l’Homme, l’ong Human Rights Watch a commis un document dans lequel il accusait le 42ème Bataillon installé à l’Extrême Nord de « Forcer les civils d’assurer les gardes de nuit ».
Les rédacteurs de ces dénonciations, font croire que « Durant la période initiale de ce travail forcé, de la mi-mars à la fin avril 2020, des soldats ont roué de coups ou menacé ceux qui refusaient de s’acquitter de cette tâche… Les habitants continuent de vivre dans la crainte que les passages à tabac ne reprennent, tandis que le travail forcé et les menaces se poursuivent ».
Lewis Mudge – directeur pour l’Afrique Centrale de cette ong va plus loin, en intimant l’ordre aux autorités Camerounaises de « Cesser immédiatement de forcer les civils à exercer des fonctions de surveillance la nuit, et au contraire de les protéger par des moyens légaux…D’enquêter sur les allégations de passages à tabac, de menaces et de travail forcé, et les membres des Forces de Sécurité responsables devraient être traduits en justice ».
Pourquoi un tel acharnement ?
C’est la question qui monte immédiatement à l’esprit, chaque fois qu’on lit les écrits de cette ong. Chaque fois que dans la région du l’Extrême Nord, les membres de cette nébuleuse ont tenté de s’introduire sournoisement dans les villages, les marchés et autres agglomérations, ceux qui donnent l’alerte sont les jeunes, ayant volontairement décidé de se défendre contre les terroristes.
Ils ont toujours été vus à côté des autorités administratives, ainsi que des Forces de Défense et de Sécurité, après la mise en déroute des agresseurs et, les témoignages donnés par les uns et les autres ont chaque fois permis de comprendre que c’est la synergie d’actions qui donne la victoire aux agressés. Les membres des comités de vigilance affichent – ils cette satisfaction sous la contrainte après avoir reçu les menaces et les coups de bâton ?
Alors, d’où proviennent de telles allégations ? Ces accusations visent quel but à la fin ? Qu’est ce qui motive réellement les représentants de Human Rights Watch au Cameroun ?
Nicole Ricci Minyem
Dans sa dynamique d’enquête sur les effets induits de la Covid-19 sur les entreprises privées, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a également mené une étude pour la période couvrant les mois de mai et juin 2020. Il en ressort une anticipation d’une baisse du chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’année pour 81% des entreprises, soit une valeur pouvant atteindre 3 139 milliards de FCFA par rapport à 2019.
L’enquête menée par le Gicam révèle que cette baisse annuelle de chiffre d’affaires peut atteindre 100% dans les branches les plus exposées et 83% chez les entreprises de petite taille. Selon le Groupent inter-patronal : « en valeur absolue, la perte de chiffre d’affaires annuel pourra atteindre 3 139 milliards de FCFA par rapport à 2019 pour les entreprises du secteur moderne et induire une baisse de leur capacité contributive aux recettes de l’Etat de l’ordre de 521 milliards de FCFA ».
Le Groupent constate que la situation de l’emploi se dégrade de manière continue dans les entreprises modernes, malgré leurs efforts d’adaptation. Ce qui entraîne inévitablement des chômages techniques chez 42,6% des entreprises et à des licenciements chez 12,4%. De manière globale, l’enquête du Gicam affiche que 53 346 employés permanents était déjà au chômage technique à fin juin 2020 et 13 834 employés permanents étaient déjà licenciés.
Dans la foulée, le patronat n’oublie pas d’évoquer « des pertes d’actifs et une capacité moindre des entreprises à assurer leur rôle social et économique ». Pour cela le Gicam estime : « la récession (de −11% à 3% anticipée par le ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du territoire pourrait être bien plus importante ».
En mai dernier, le Groupement inter-patronal du Cameroun a apprécié les 19 mesures gouvernementales prises le 30 avril 2020 tout en souhaitant des mesures de relance importantes. « L’efficacité des premières mesures prises par le gouvernement ne sera effective qu’avec la mise en place de dispositifs de relance économique alliant des politiques budgétaire, monétaire et financière, ainsi que des politiques inédites de soutien aux entreprises et aux ménages », soulignait l’association constituée d’entreprises, de syndicats et de groupements professionnels.
Innocent D H
Le joyau architectural qui va accueillir des délégations de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) que le Cameroun va organiser en 2022, a désormais un nouveau nom. Appelé jusqu’ici Hôtel 70 chambres, le Chef de l’Etat, Paul Biya vient de lui attribuer la dénomination de « Ribadou ». L’on apprend aussi que l’infrastructure va bénéficier de plus de 127 millions de FCFA pour ses premiers mois de mise en exploitation.
L’hôtel 70 chambres de Garoua devra désormais porter le nom « Ribadou » hôtel. Ainsi en a décidé le Président Paul Biya. C’est ce que révèle une correspondance du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République (Sgpr), du 14 juillet dernier, adressée au ministre d’Etat en charge du Tourisme et des loisirs (Mintourl).
En effet, Ferdinand Ngoh Ngoh écrit : « J’ai l’honneur de vous informer qu’il (le président Paul Biya) vous demande de bien vouloir attribuer la dénomination « Ribadou » au nouvel hôtel 70 chambres de Garoua ». Selon les explications du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, le choix du Chef de l’Etat s’appuie sur le fait que « Ribadou ayant été la première appellation de la ville de Garoua ».
Par la même occasion, Ferdinand Ngoh Ngoh porte à la connaissance du Mintourl que le Président de la République a demandé de mettre à la disposition du nouvel hôtel, plus de 127 millions de FCFA pour ses six premiers mois d’exploitation. Le personnel à officier au Ribadou est redéployé de l’Hôtel Bénoué avec de nouveaux contrats de travail.
Précisons que l’ouvrage qui était jusqu’ici connu sous le nom, Hôtel 70 chambres de Garoua est situé au quartier Plateau et fait parti des infrastructures de la ville qui vont servir à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2022. Les travaux menés par l’entreprise portugaise Mota Engil achevés récemment ont coûté 6,5 milliards de FCFA.
Innocent D H
Il en a donné l’assurance à travers un communiqué rendu public ce Samedi
« En date du 24 Juillet 2020, vers 22 heures 40 minutes, un incendie s’est déclaré dans le bâtiment annexe de la Trésorerie Générale de Yaoundé, bâtiment annexe abritant les services de contrôle et du Traitement Informatique des Comptabilités de la circonscription financière régionale.
Grâce à l’intervention prompte des militaires de garde et des sapeurs - pompiers appelés par ces derniers, l’incendie a été maîtrisé vers 00 heures 20 minutes.
Le constat fait état de la destruction d’un certain nombre de matériels et de documents physiques. Des mesures sont entrain d’être prises pour un remplacement dès ce jour, 25 Juillet 2020, des principaux matériels et équipements ainsi que du rétablissement par les services compétents d’Eneo du circuit électrique.
Une enquête par les services compétents permettra de déterminer les causes exactes de cet incendie.
Enfin, le Ministre des Finances tient à rassurer l’opinion et plus particulièrement les usagers de la circonscription financière du Centre que toutes les dispositions sont prises pour une reprise normale des activités le Lundi 27 Juillet 2020 ».
N. R.M