La fête du mouton va se célébrer au Cameroun comme dans le monde, dans un contexte particulier. Celui de la crise à corona virus qui continue de sévir avec virulence dans certains coins du monde. C’est dans le respect d’un certains nombres de mesures barrières. C’est le cas de rappeler dans l’essentiel des pays musulmans les mosquées n’ont pas encore vraiment rouvert les portes. C’est au compte-goutte que les autorités de ces pays acceptent d’ouvrir les lieux de prière. Mais la fête aura bel et bien lieu.
C'est la plus célèbre fête de la religion musulmane, et elle mêle une grande prière et des sacrifices traditionnels de moutons qui ont lieu dans le monde entier. La "fête du sacrifice" est surnommée ainsi car comme le veut la tradition, la prière du début de l'Aïd précède le sacrifice d'un animal, un mouton la plupart du temps. Après la prière, la célébration se déroule sur quatre jours.
Que signifie l'Aïd el-Kébir ?
Dans la tradition musulmane, l’Aïd el-Kébir commémore la soumission d’Ibrahim à son Dieu (Abraham dans la Bible), qui doit servir de modèle à tous les croyants. Selon le Coran, ce prophète a reçu dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils, Ismaël. Celui-ci, élevé dans la foi, accepte d’être immolé par son père. Le Diable s’interpose et essaie de convaincre les protagonistes de ne pas pratiquer le sacrifice, mais Ibrahim jette sept cailloux sur Satan. Le père se saisit d’un couteau et le pose sur la gorge d’Ismaël. Mais il ne parvient pas à l’enfoncer. Lorsqu’il parvient enfin à couper le cou, il constate que l’ange Jibril (Gabriel) a disposé un mouton à la place de son fils et que celui-ci se tient debout, indemne, à côté de lui.
Pour les musulmans, la foi d’Ibrahim, mise à l’épreuve par Dieu, a été récompensée par la survie de son fils. L’Aïd el-Kébir demeure une fête célébrant la foi et la miséricorde. Cet épisode du Coran correspond à un récit de la Bible : celui du sacrifice par Abraham de son fils. Celui-ci est interrompu par l’arrivée d’un ange qui lui annonce que Dieu est satisfait de sa foi. Un bélier est sacrifié à la place du jeune homme.
L'Aïd est l'une des célébrations les plus importantes de la religion musulmane, avec le ramadan. Dans l'Islam, l'Aïd clôture pour des millions de croyants le Hajj, la période des pèlerinages qui a commencé deux jours plus tôt. Chaque année, les musulmans se rendent sur les lieux saints de leur religion à La Mecque, en Arabie Saoudite. Marqueur de la date de fin du Hajj, le pèlerinage à la Mecque est l'un des cinq piliers de l'Islam. L’Aïd el-Kébir célèbre l'achèvement de ces pèlerinages et représente un moment fort de la vie spirituelle et sociale.
Selon une brève publiée par la CRTV, la commission nationale du croissant lunaire annonce que cette grande fête se célébrera au Cameroun le vendredi 31 juillet 2020. Ce sera une journée fériée, car comptabilisée parmi les fêtes religieuses dans notre pays.
Stéphane NZESSEU
Le Chef de l’Etat a signé ce 20 juillet 2020, un décret qui habilite le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire et le Ministre des Transports à signer avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), un accord de coopération d’un montant de 02 millions d’euros, soit environ 1,312 milliard de FCFA pour le financement de l’assistance technique chargée de réaliser l’avant-projet détaillé et étude d’impact environnemental et social du Projet de réfection de la ligne ferroviaire Belabo – Ngaoundéré.
On se souvient que c’est le 6 mars 2020 à Yaoundé, dans la capitale camerounaise, qu’a eu lieu l’atelier de validation de l’étude de faisabilité et d’avant-projet sommaire du projet de réhabilitation de la ligne de chemin de fer de 330 Km, qui relie les villes de Belabo, à l’Est du pays, et Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua. Des travaux réalisés par le groupe espagnol Typsa. Des études financées par un don de l’UE, d’un montant d’un peu plus de 360 millions FCFA, via la facilité de coopération technique, un instrument financier qui permet la maturation des projets en blending (mix prêt-subvention). En attendant plus de précision sur la destination réelle de la somme d’argent que va recevoir le Cameroun de la Banque Européenne d’Investissement, on peut constater que l’essentiel des travaux permettant le démarrage effectif des travaux sur le terrain ont déjà été réalisés. Au sortir de ces travaux qui s’étaient tenus au MONT FEBE de Yaoundé, le ministre Jean Ernest Ngalle BIBEHE qui présidait les travaux a déclaré « Le renouvellement de la ligne Belabo – Ngaoundéré, vise à répondre à un besoin réel de transport de marchandises et de voyageurs, tel que prévu dans les perspectives de trafic »
La réhabilitation de la ligne ferroviaire Belabo-Ngaoundéré va coûter un peu plus de 100 milliards FCFA au contribuable camerounais. Plus de 58 milliards FCFA ont déjà été mobilisés auprès de la Banque Européenne d’investissements (43 milliards FCFA) et l’Union européenne (15,5 milliards FCFA). Le reste de l’enveloppe pourrait provenir de l’Agence française de développement (AFD), avec laquelle le gouvernement camerounais est en négociation. C’est dans la suite logique de ces accords de financement que le Cameroun est encore allé chercher 1 milliard de FCFA dans les caisses de la Banque Européenne d’Investissement. Ce qui permettra qu’on mène les études nécessaires pour éviter que cette réfection ne crée des dommages aux populations qui vivent le long du tronçon.
Stéphane NZESSEU
Celui qui se réclame être le Secrétaire Générale de l’UPC depuis le 30 septembre 2012, vient d’annoncer la prochaine tenue du Congrès statutaire et légitime de l’UPC. Congrès au cours duquel il compte remettre en jeu son mandat.
L’Union des Populations du Cameroun est en proie à plusieurs dissensions et divisions qui continuent de survivre à l’échec des dernières élections locales. Au milieu de ces cafouillages, que même le Conseil Constitutionnel du Cameroun n’a pas pu trancher, (Puisqu’en annulant les listes des deux parties pendant le contentieux préélectoral, reconnaît implicitement que les deux parties sont légales) Robert Bapooh LIPOT veut montrer qu’il tient le gouvernail et que c’est lui qui est légitime à conduire la barque UPC. Dans une communication parvenue à la rédaction de ACP, l’homme politique précise qu’il est le seul et unique patron politique de l’UPC et qu’il organisera en 2021 un Congrès au cours duquel il mettra en jeu son mandat. Dans cette communication, Bapooh LIPOT justifie le choix de la branche qu’il dirige à faire copain copain avec le gouvernement.
Robert Bapooh LIPOT dit : « Je voudrais rassurer le Peuple Camerounais sur un fait majeur : le 30 septembre 2012, au Palais de Congrès de YAOUNDE, J'ai été élu Secrétaire Général de l'Union des Populations du Cameroun dans un Congrès statutaire dont la Légalité et la Légitimité n'ont jamais été contestées. À ce titre j'assumerai toujours mes fonctions jusqu'à ce que les militantes et militants de l'UPC dans un autre Congrès Statutaire et Légal, me retirent cette confiance. Je ne céderai jamais aux chantages des dissidents qui, en réalité sont toujours à la manœuvre pour déstabiliser l'UPC depuis le choix d'Augustin Frédéric KODOCK d'installer l'Action Politique du Parti Historique dans les Institutions Républicaines, tournant pour ainsi dire le dos aux options révolutionnaires anachroniques qui constituent la boussole des dissidents débonnaires qui s'attèlent à tromper la justice aujourd'hui en disant que je n'ai jamais été élu dans un Congrès par les militants de l'UPC. Or, les faits sont là. Devant les militants et sympathisants de l'UPC J'ai reçu un Mandat et la Confiance de mon Parti que je sers dans la Loyauté et Fidélité aux Idéaux des Pères Fondateurs de notre Parti. Permettez-moi d'ailleurs, d'inviter ces dissidents à venir prendre Légalement et Légitimement ma place lors du prochain Congrès Légal et Statutaire de l'UPC qui se tiendra en 2021. En attendant, je demande aux militants et sympathisants de l'UPC de redoubler de vigilance et de fermeté. Car nous savons très bien que ces dissidents qui se sont toujours opposés à l'héritage Politique d'Augustin Frédéric KODOCK que j'assume fidèlement vont toujours œuvrer pour perpétuer le dilatoire face à nos actions sur le terrain qui font honneur aux Upcistes et à l'UPC sur le plan National et International. En réalité, et à l'évidence, dans un Cameroun Moderne et, au regard des enjeux et défis de notre Société, l'UPC ne peut servir de dépotoirs de marginaux invétérés, adeptes d'une prise de pouvoir par la Rue. Notre position est claire. En s'souscrivant à l'option politique d'Augustin Frédéric KODOCK, l'Union des Populations du Cameroun doit rester dans la quête du Pouvoir par voie démocratique et dans le strict respect des Institutions Républicaines et ceux qui les incarnent. Rendez-vous en 2021 au Congrès Statutaire et Légal de l'UPC. »
Stéphane NZESSEU
Il circule dans les couloirs judiciaires et même sur les réseaux sociaux, des informations de plus en plus concordantes qui font état de ce qu’un mandat d’arrêt serait en cours de préparation pour traîner devant le tribunal militaire le président du MRC et plusieurs cadres et militants du parti de la renaissance. Une rumeur qui semble tellement vraie qu’elle a provoqué une sortie du trésorier du MRC.
Le Pr Alain Fogue a lui aussi entendu parler de cette rumeur. Et s’il décide d’en parler ouvertement, c’est dire qu’il accorde un certain crédit à ce qui est annoncé. Dans une sortie plutôt laconique, le trésorier du MRC fait savoir : « Aux dernières nouvelles le clan du gré et des défenseurs de l'idée de la poursuite de la guerre dans le NOSO et des fraudes électorales préparent une nouvelle cabale judiciaire au tribunal militaire contre le Président Élu, certains de ses alliés, cadres et militants du MRC. Les convocations seraient en route. Il faut dire aux auteurs de ces petits arrangements que le moral du Président Élu et des autres personnes visées est haut. »
En l’état actuel des évènements, il est difficile de savoir avec précision ce qui peut être reproché en ce moment à Maurice Kamto et aux militants du MRC. Les derniers actes du parti étaient en rapport avec les collectes de dons pour le soutien des populations dans le cadre de la lutte contre la Covid 19. Or, on n’a pas le souvenir qu’à cette époque, il y ait eu des actes de terrorismes perpétrés par le président du MRC, des cadres du parti ou certains militants qui se sont adonnés à cœur joie à la distribution des gels hydro alcooliques et des masques barrières.
Qu’est ce qui peut donc justifier cette autre annonce de mise aux arrêts de Maurice Kamto qui se fait de plus en plus persistante ? Est-ce pour les exactions de certains camerounais dans certaines représentations diplomatiques à l’étranger comme il y en a eu ces derniers temps ? Là encore, il faudra rappeler aux agents de l’Etat que la loi est claire à ce sujet : la responsabilité pénale est individuelle. Difficile donc de savoir ce qui sera reproché cette fois aux membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. C’est peut-être ce qui fait dire au trésorier du MRC qu’il s’agit d’une cabale de certaines personnes qui ne veulent pas que soit éventré le plan de transmission du pouvoir par le « gré à gré ». De toutes façons, les jours à venir s’annoncent particulières.
Stéphane NZESSEU
C’était la principale information communiquée par Lilian Maurice Koulou Engoulou, le président de l’Observatoire du développement sociétal, en conférence de presse donné le 20 juillet 2020 à Yaoundé.
Une plainte sera déposée contre Innocent Niba et Roger Ngouh présentés par le Ministère de la Défense comme les présumés assassins de la gardienne de prison Florence Ayafor. L’Observatoire du développement sociétal (Obs) qui sera l’auteur de cette plainte, en conférence de presse a tenu à saluer la bravoure de l’armée ayant conduit à l’arrestation des deux individus formellement identifiés comme ceux apparaissant sur la vidéo du meurtre de Florence Ayafor.
Aussi l’Obs demande aux acteurs politiques nationaux et internationaux de même que les leaders d’opinion à «reconnaître à travers cette arrestation, le professionnalisme qui a toujours caractérisé l’armée camerounaise. Professionnalisme qui a permis de réaliser la détermination du Gouvernement à retrouver ces criminels en vue de les conduire devant la justice».
L’Obs n’a pas manqué d’exprimer son étonnement dû au silence des Organisations non gouvernementales et des partenaires du Cameroun, après l’arrestation des présumés assassins de Florence Ayafor. Lilian Maurice Koulou Engoulou estime que ces partenaires devraient reconnaître «la volonté manifeste du Président de la République à maintenir un Etat de droit au Cameroun. Ce, à travers ses instructions fermes aux différents échelons de l’administration civile et militaire de toujours accomplir avec professionnalisme et patriotisme leur mission de réalisation de la volonté générale, de la protection civile et d’accompagnement des initiatives de développement».
L’Obs a également mis en garde tous ceux qui souhaiteront déstabiliser le pays par des actes “répréhensibles ou criminels et ayant pour but de semer le désordre au sein des populations. De même contre ceux qui voudront porter atteinte à l’action du Gouvernement pour maintenir la paix, la cohésion nationale et garantir l’intégrité territoriale».
Liliane N.
Le militant du MRC vivant en Allemagne a choisi l’ironie, une forme d’autodérision pour faire parler Jacques Fame Ndongo. Le professeur dans cette lettre parle de sa propre personne et tourne en dérision son travail de ministre de l’enseignement supérieur.
Dès les premières phrases, Wilfried Ekanga est tranchant. « C'est normal ! Dans un pays sans industries où nous cultivons les tracteurs, où nous enseignons à nos étudiants que 32 = 500 et que Casper est déjà dans l'avion, nous avons constaté sans surprise qu'au classement international de Shanghai, aucune université publique du Cameroun ne figure dans le Top 100 africain.
Du coup, je n'ai rien à faire de mes journées. Je ne sais même pas pourquoi je suis ministre, ni ce que cela signifie. Je pense qu'on m'a nommé pour que je puisse me vanter dans mon quartier et que je me paye une villa 18 fois plus chère que mon salaire - Comme tous les autres malfr... pardon ministres patriotes.
De temps en temps, je peux aussi prendre des poses daltoniennes pour accueillir His Excellency Casper lorsqu'il descend d'un avion que nous avons loué avec l'argent de Monique Koumatekel - Car nous n'avons pas de compagnie aérienne.
Je précise à cet effet que je n'ai pas vu Casper depuis le début du Coronavirus. J'ignore moi-même où il se trouve. Peut-être sont-ils en concertation familiale : de Covid-39 à Covid-19. Je ne sais pas. Le président de la République Christophe Gilhou n'a rien voulu me dire.
Et parfois justement, je réponds à Kamto. Ça me permet de me remettre en scène, vu qu'à part ça, personne ne sait que j'existe et je tombe vite aux oubliettes. Ce n'est pas une surprise : je suis vide comme notre programme politique et je n'ai rien à proposer. Alors, je remercie Casp... pardon le Seigneur à chaque fois que le patron du MRC fait une sortie. Mis à part ça je ne sers à rien, comme vous avez pu le constater depuis un moment déjà. D'ailleurs j'avoue qu'à chaque fois que je lui réponds, en me relisant, je ne sais plus moi-même ce que je voulais dire. »
Wilfried Ekanga estime que le Professeur de lettre et de communication estime à chaque fois que Maurice Kamto ne sert à rien, mais est le premier qui à chaque sortie du Président du MRC, décide de faire une sortie épistolaire pour dénigrer Maurice Kamto et son mouvement politique.
Stéphane NZESSEU
Muni d’un permis de communiquer en cours de validité a été une fois de plus interdit d’entrer en contact avec les militants en prison et particulièrement avec le 1er Vice-Président du MRC, Mamadou MOTA. Les portes de la prison centrale de Kondengui lui ont été fermées au nez.
Le porte-parole du président Maurice Kamto précise dans un communiqué les circonstances de cette visite atypique qui s’est limité aux portes de la prison centrale de Kondengui. « L'Administration pénitentiaire va se montrer insensible à l'autorisation et la permission de communiquer accordée par le juge,' et refuser fermement de permettre au Président Élu de communiquer ou d'approcher le 1er Vice-président National MOTA. C'est par l'entrebâillement du portail d'accès du pénitencier que le Président élu, profitant du convoiement des différents colis apportés par lui aux détenus politiques, va de loin pouvoir faire un signe d'encouragement et de soutien de la main à monsieur MOTA qui va lui répondre joyeusement à lui et à ses deux accompagnateurs avant que la lourde porte ne se referme sinistrement. »
Et selon Olivier Bibou Nissack c’est une attitude récurrente de l’administration pénitentiaire qui trouve un malin plaisir à systématiquement refuser au président du MRC de rencontrer et d’apporter un soutien moral à ses militants encore incarcérés dans les prisons du Cameroun. « Il faut noter que cette visite est la énième initiée par le Président Élu Maurice KAMTO avec systématiquement la même fin de non-recevoir indépendamment des prétextes allégués par l'Administration pénitentiaire, en l'occurrence des "raisons sanitaires". Or la curiosité ici vient de ce qu'aucune note visible et affichée à l'accueil ne mentionne formellement ladite interdiction. En outre, il semble visiblement que cette "interdiction de communiquer" ne vaut pas pour tout le monde. Interrogé par le Président Élu sur ne serait-ce que la note administrative formalisant cette "interdiction de communiquer", le personnel carcéral s'est réfugié derrière les "instructions reçues... jusqu'à nouvel ordre". Qui plus est, le parquet qui est principalement sinon exclusivement seul compétent en la matière n'a pourtant émis aucune décision de la sorte. Le cas échéant, il est évident que le même parquet ne pourrait, par ses juges, continuer de procéder à la délivrance des permis de communiquer comme il continue de le faire quotidiennement. »
En plus du Président Maurice Kamto et de Olivier Bibou Nissack, il y avait également dans la délégation le trésorier du parti, le professeur Alain Fogue Tedom. Un refus qui amène à se poser un certain nombre de questions : « À qui peut-on faire croire qu'il est impossible d'assurer les visites aux détenus en respectant les gestes barrières ? Ces autres civils vus en train d'avoir accès à la prison avant et après le départ du Président Élu sont-ils des Camerounais spéciaux ? »
Stéphane NZESSEU
Les femmes qui seront opérées sont originaires de la région de l’Adamaoua.
44 femmes du septentrion vont subir une opération chirurgicale, qui doit les permettre d’être guéries de la fistule obstétricale. Il convient de souligner que cette maladie apparaît après une grossesse compliquée et mal suivie. Elle indispose autant la malade que son entourage du fait de la forte odeur d’urine et d’excrément qui dégage.
Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics qui relaie cette information, dans sa parution de ce mardi 21 juillet 2020, rapporte que l’opération qui redonnera de l’espoir aux femmes sélectionnées, aura lieu dans 5 mois. Il est prévu qu’elle se tienne avant la fin de cette année 2020. «D’après la plateforme de coordination mise sur pied, une réponse multisectorielle et pluridisciplinaire s’avère nécessaire pour éliminer cette pathologie. Pour y parvenir il faudra impliquer les relais communautaires dans la recherche de nouveaux cas. Ceci en mettant à leur disposition des moyens tout en insistant sur la sensibilisation à travers les supports médiatiques», peut-on lire dans les colonnes de Cameroon Tribune.
L’opération chirurgicale se fera avec la participation de l’hôpital protestant de Ngaoundéré. Selon Cameroon tribune, le Centre de réparation des fistules obstétricales de l’Hôpital protestant de Ngaoundéré a à son actif rendu à ce jour, 600 femmes ayant bénéficié d’un suivi préopératoire et postopératoire.
Liliane N.
La toute nouvelle PCA de l’ART vient d’être pris dans des opérations de vente de place au sein de l’administration qu’elle est censée rendre performante. Celle qui depuis quelques décennies se battait pour que des femmes soient davantage admis à des postes de responsabilités vient de jeter du discrédit sur cette initiative pourtant noble.
Crée en 2006, l’organisation de la société civile dénommée More Women inpolitics mène des actions de sensibilisation de la gente féminine question de les encourager à s’investir en politique. Avec un succès plutôt relatif, elle a pu intéresser plusieurs camerounaises à s’engager en politique. Le Pr Justine Diffo a régulièrement parcouru le Cameroun de long en large pour rencontrer les femmes de tous les horizons pour tenir ce discours courageux à ces dames et jeunes dames, faisant naître en elles cet engagement politique qui nous donne de voir sur la scène politique des femmes députées comme Nourane Fotsing et d’autres. Une œuvre salutaire, et que tous les camerounais ont applaudis des deux mains.
Avec la dernière actualité, mettant en scène la promotrice de More Women in Politics, dans une opération de corruption, il devient courant de se poser des questions sur la sincérité et l’intégrité de cette logique, de ce mouvement. Dans les rues de Bonanjo à Douala ce matin, le sujet est au cœur des conversations. Les camerounais qui s’arrêtent devant les kiosks à journaux ont un commentaire qui revient : « donc la femme là veut que les femmes entrent en politique pour faire ce qu’elle est en train de faire là ? La corruption ? ». Une véritable déception. Une image qui tend à dégrader l’image de toutes ces femmes qu’elle a à longueur d’année encouragée à s’investir en politique.
Les questions éthiques que posent les soupçons qui pèsent sur la nouvelle PCA de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) participent à ternir l’image des femmes qui aspirent également aux postes de responsabilités. Au sein de l’opinion publique, on se dira toujours que ces nouvelles personnes de qui on attend de nouveaux comportements vont continuer de perpétrer les mauvaises attitudes de leurs ainés administratifs et politiques. Finalement, ceci donne de croire que le vers de la corruption est tellement encré dans les esprits que chacun souhaite simplement accéder aux postes de responsabilités pour se servir et profiter de leurs fonctions pour spolier les jeunes camerounais. Chacun veut croquer sa part du gâteau national.
Stéphane NZESSEU
La Cour pénale internationale s’est déclarée incompétente pour ce dossier.
C’est par voie de correspondance que la Cour pénale internationale (Cpi) a répondu à la demande de Leonel Beteck Kome, défenseur des droits de l’Homme. Ce camerounais avait porté plainte contre Paul Biya le Président de la République en mai 2019, à la Cpi. Cette plainte tenait le Chef de l’Etat responsable de crimes commis dans les deux régions anglophones du pays à savoir: le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Mark P. Dillon, le chef de l'Unité d'information et de preuve au Bureau du Procureur de la Cpi dans sa correspondance, a fait savoir au plaignant que la juridiction internationale est incompétenc.
«Comme vous le savez peut-être, la Cour pénale internationale («la CPI »ou« la Cour ») est régie par le Statut de Rome, qui confie à la Cour une compétence et mandat très spécifiques et soigneusement définis. Une caractéristique fondamentale du Statut de Rome (articles 12 et 13) est que la Cour ne peut exercer sa compétence à l'égard des crimes internationaux que si (i) sa compétence a été acceptée par l'État sur le territoire duquel le crime a été commis, (ii) la compétence a été acceptée par l'État dont la personne accusée est ressortissante, ou (iii) la situation est renvoyée au Procureur par le Conseil de sécurité agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies», a-t-il écrit.
Liliane N.
C’est le message envoyé par les Forces de Défense et de Sécurité Camerounaise qui ont arraché des mains des kidnappeurs ambazoniens, soixante (60) personnes enlevées par cette horde de hors la loi.
Cette fois, c’est dans la localité d’Alou, (Sud Ouest) selon nos confrères de Canal 2 International que les Camerounais, ayant fait le choix de la paix, du développement participatif pour l’essor socio économique de leur pays ainsi que le bien être de tous ont brutalement été kidnappés et ce, en l’espace de 24 heures.
Un exercice que ces bandes de terroristes affectionnent particulièrement car, grâce à cela, elles rançonnent des dizaines de personnes qui parfois, sont obligées de payer de grosses sommes d’argent, si elles espèrent s’en sortir ; bien que le paiement de ces rançons ne garantit rien du tout, au regard de la morale de ces tristes individus.
Les agissements d’une armée professionnelle et républicaine
Présentes sur les lieux et engagées plus que jamais à garantir l’intégrité territoriale, les Forces de Défense et de Sécurité, ayant eu vent de ce qui se passe, ont mené des investigations. C’est grâce à ces dernières qu’elles ont réussi, quelques heures plus tard, de libérer une première vague de 25 personnes.
Un coup de maître que les ambazoniens n’ont pas voulu accepter et, comme il est de coutume, ils ont été les premiers à ouvrir le feu sur les éléments de l’Armée Camerounaise.
Obligés de riposter, bien que conscients qu’il est de leur devoir d’agir avec professionnalisme pour préserver la vie des autres victimes, les soldats Camerounais ont réussi après plusieurs heures d’échanges de coups de feu, à sauver les 35 autres personnes qui ont ainsi rejoint le cocon familial.
L’autorité administrative rassure
Après ce coup de maître, Kah Fabian Ambang - Sous Préfet d’Alou a tenu à réconforter les populations, en leur promettant que l’Etat régalien reprendra son droit dans ce département. Il a profité de cette occasion pour les inviter à plus de collaboration, avec les Forces de Défense et de Sécurité car, « c’est ensembles que nous parviendrons à bouter hors de notre département, les bandes armées… ».
Il faut relever que depuis le début de la crise sécuritaire dans les deux régions dites anglophones au Cameroun, cette circonscription administrative enregistre le plus grand taux d’exactions commises par des groupes terroristes. Ces derniers jours, ceux – ci ont décidé de prendre pour cible, les arrondissements d’Alou et de Ndabane, créant ainsi une psychose au sein de la population.
Hommes, femmes, enfants nul n’échappe à la soif de sang de ces êtres considérés comme des « Victimes d’une armée peu professionnelle et commettant des exactions » par certains organismes qui gardent curieusement muettes face à des actes comme celui de ces dernières heures.
Silence total des « défenseurs des droits de l’Homme »
Aucun ne monte au créneau, pour dénoncer et revendiquer les Droits des personnes kidnappées, traumatisées et assassinées par les ambazoniens.
Il n’est fait mention nulle part, des témoignages recueillis par les représentants de ces Ong auprès des personnes sauvées des griffes des ces terroristes, par l’Armée Camerounaise qui n’hésite pas à s’exposer aux balles, pour sauver la vie de leurs concitoyens.
Fort heureusement, chaque soldat Camerounais sait pouvoir compter sur la reconnaissance, les prières et les pensées positives de tous ceux qui reconnaissent le sacrifice consenti au quotidien et, ce ne sont pas les 60 personnes libérées ce Lundi, qui pourront dire le contraire.
Nicole Ricci Minyem
L’horreur s’est déroulée dans la nuit de Dimanche à Lundi, à Camp Caro, quartier situé en plein centre ville de la capitale régionale du Nord Cameroun. La défunte laisse deux enfants, respectivement âgés de trois et six ans.
Selon nos confrères de Canal 2 International, c’est ce Lundi matin que le corps de la dame a été découvert par un petit enfant, qui a donné l’alerte.
Boubakari Hamadou – Voisin de la victime : « Je dormais et, c’est l’une de mes voisines qui est venue me voir, disant qu’elle a commissionné l’un de ses enfants chez la défunte. L’enfant a dit à sa maman qu’elle a vu les pieds dans la cuisine et beaucoup d’affaires au salon. Elle ne laisse jamais ses choses dehors. C’est comme cela que j’ai appelé son mari ; malheureusement, je ne l’ai pas eu au téléphone. J’ai eu son oncle qui est aussi notre voisin et lui et moi, nous nous sommes dirigés vers le domicile de la dame et avons découvert son cadavre et ses deux petits enfants étaient dehors ».
La posture du corps laisse croire que la jeune dame aura subi des sévices sexuels avant d’être étranglée par de sinistres individus qui, ont profité des grandes trombes d’eau qui s’abattaient dans la ville la veille, pour commettre leur funeste projet.
Autre témoignage
Abdouraman Mohamadou - Lawan de Foulbere 5 : « Aux environs de 7heures et plus, j’ai été alerté par les membres du comité de vigilance qui m’ont dit qu’il y a eu un cambriolage et un meurtre dans mon secteur. Rendu sur place, j’ai appelé les autorités ».
Et, ce sont les cris de lamentations qui ont accueilli le chef de quartier, les éléments de la gendarmerie nationale et le substitut du procureur de la république, descendus sur les lieux du crime.
Une enquête a été ouverte après les premières constatations et, les populations qui font entièrement confiance aux forces de maintien de l’ordre ainsi qu’à la gendarmerie nationale, espèrent que la cavale de ces individus sans foi ni lois, va prendre fin au cours des prochaines heures.
Les proches de Rougaya ont procédé à son inhumation, comme le veut la tradition musulmane et, ses enfants, qui ne comprennent certainement pas ce qui leur arrive, sont désormais à la charge des autres membres de la famille qui, on l’espère vont les élever dans le souvenir de leur maman, partie très tôt.
Nicole Ricci Minyem
C’est par la voix de Simeón Oyono Esono le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la Guinée équatoriale, que les efforts du Cameroun qui ont permis l’échec de la tentative du Coup d’Etat orchestré contre le Président Théodoro Obiang Nguéma Mbatsogo, en décembre 2017, ont une énième fois été salués.
C’est l’un des moments forts de la concertation qui s’est ouverte hier 20 juillet 2020 à Malabo entre les Ministres de la Défense du Cameroun et de la Guinée équatoriale. Le pays du président guinéen salue une fois de plus l’implication du pays de Paul Biya, dans la mise en déroute du Coup d’Etat, qui a failli avoir lieu en décembre 2017 sur le sol guinéen et contre son régime actuel.
«Nous exprimons notre gratitude au gouvernement camerounais pour sa collaboration sur l'échec de l'attaque mercenaire de décembre 2017 en Guinée Equatoriale. Cependant, des menaces provisoires persistent de la part de nos ennemis qui tentent de commettre des actes macabres et de provoquer des effusions de sang dans notre pays. Nous félicitons le gouvernement du Cameroun pour son implication auprès de tous ceux qui sont impliqués dans ce coup d'État frustré», a déclaré Simeón Oyono Esono le Ministre équato-guinéen de la Défense.
Sécurité transfrontalière
Il convient de rappeler que le Ministre Simeón Oyono Esono, a tenu les propos susrapportés au cours de la concertation instruite conjointement par Paul Biya et Théodoro Obiang Nguéma Mbatsogo, qui s’est ouverte hier, et à laquelle prend part Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense. Il y est accompagné par Lejeune Mbella Mbella Ministre des Relations extérieures et le Général du corps d’Armées René Claude Meka, chef d’État-major des d’armées. Ces assises qui vont prendre fin ce 21 juillet 2020, vont connaître la signature de l’accord de coopération sur les modalités de coordination et d’actions communes en matières de défense et de sécurité transfrontalière entre la République de Guinée équatoriale et la République du Cameroun.
Liliane N.
C’est l’un des principaux points approuvés par le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM) le 16 juillet dernier à Yaoundé. De l’argent à débloquer par l’institution financière pour soutenir la scolarisation de 300 000 élèves dans les écoles du secondaire qui respectent les normes indispensables à un environnement d’apprentissage propice, priorité accordée aux filles des régions défavorisées.
Le financement consenti par la Banque mondiale va précisément servir à, « l’extension de l’accès de tous à un enseignement secondaire de qualité et au renforcement des programmes de développement des compétences au Cameroun visant particulièrement les filles », souligne l’institution financière de Breton Woods. En effet, il est question de scolariser 300 000 élèves dans les établissements enseignement secondaire qui respectent les normes indispensables à un environnement propice, en accordant la priorité aux jeunes filles des régions défavorisées.
Ceci va permettre selon le directeur des opérations de la BM, Abdoulaye Seck, « d’augmenter le nombre d’élèves inscrits dans les établissements d’enseignement secondaire général visés, et de filles fréquentant ces établissements dans les régions défavorisées. Il s’agit aussi d’accroître le nombre de diplômés qui trouvent un emploi ou travaillent à leur compte à l’issue de leur formation ».
Le développement de l’enseignement secondaire et des compétences, « complétera le projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd, acronyme en anglais), en soutenant les filles scolarisées dans les régions non visées par le Swedd et en accordant une exemption des droits de scolarité aux filles les plus démunies des quatre régions couvertes », ajoute la responsable.
Indiquons que le projet est lancé à la demande de sept Etats africains. La BM avait accordé au titre du 4ème financement additionnel de ce projet le 28 mai dernier, un prêt à hauteur de 221 millions de dollars, soit plus de 221 milliards de FCFA. La quotepart du Cameroun dans ce financement se chiffre à 75 millions de dollars, soit 44 milliards de FCFA.
Le 09 avril 2019 à Washington, le Gouvernement du Cameroun et l’Association internationale de Développement (IDA), guichet concessionnel de la Banque mondiale avaient signé quatre accords de financement d’un montant de de 100,7 milliards de FCFA pour la réforme du secteur de l’éducation et le développement des filets sociaux au Cameroun. Une enveloppe qui devait servir non seulement au recrutement de 12 000 enseignants contractuels dans le primaire, mais également à la distribution gratuite des manuels scolaires aux élèves, a-t-on appris.
Innocent D H