Et c’est grâce à la prompte intervention des sapeurs pompiers que les flammes ont été circonscrites même si l’on déplore quelques dégâts matériels
Pour tous ceux qui ont fait un tour de ce côté ce Samedi matin, ils ont pu se rendre compte que le bâtiment principal n’a subi aucun dommage alors que les images présentes sur les réseaux sociaux laissaient présager autre chose. Aucune information n’a été donnée quant à l’origine du drame et certainement, les sapeurs pompiers après enquête, pourront ce qui est à l’origine de cet incendie même si des langues se sont déliées pour y voir une main criminelle.
Quelques témoignages recueillis sur place
Robert Teguia : « Je suis un livreur de pain et, comme je le fais chaque soir, je suis passé par Acropole pour me rassurer de ma commande de demain (Samedi) et, c’est à ce moment que, comme beaucoup de gens autour de moi, j’ai pu voir qu’il y’avait beaucoup de fumée venant de ce côté. Comme vous le savez, il n y’a que des bureaux alors, nous sommes venus voir. On a même cru que ce sont les bandits qui, après avoir détourné la sécurité, ont pu avoir accès aux coffres et, en fuyant, ils ont mis le feu… ».
Axelle : « Je vends mes chaussures après la boulangerie et, à un moment, j’ai vu les gens courir et crier qu’il y’a l’argent du Cameroun qui est entrain de brûler. Je venais aussi et c’est à ce moment que j’ai vu le feu sortir du côté gauche là bas…Les flammes étaient tellement fortes que nous sommes restés à l’écart. Impossible de savoir ce qui a déclenché les flammes mais, vous savez, il y’a des choses qui se passent tellement dans notre pays que maintenant, on va même t’expliquer et tu vas comprendre comment » ?
Marthe Zié : « Je vends le koki et les mets de feuille de manioc devant la cathédrale. Je crois que c’est 21 h20 ou 45 que j’ai commencé à voir la fumée et comme les autres femmes, nous avons accouru pour voir ce qui ne va pas. Le feu grondait et on pensait que tous les bâtiments allaient disparaître. Heureusement, les sapeurs pompiers sont arrivés et ils ont pu éteindre tout cela. Nous ne savons pas ce qui a pu causer l’incendie, peut être que les bandits qui n’ont peur de rien pensaient voler de l’argent, on ne sait pas ».
Depuis quelques mois, les incendies surviennent dans des bâtiments administratifs et l’on n’a jamais su, si ces derniers étaient déclenchés par des mains criminelles. Cette fois encore, il y’a eu plus de peur que de mal.
Nicole Ricci Minyem
On l’apprend ce samedi matin, le Sous-Préfet de l’arrondissement de Lokoundjé vient de commettre un crime. En l’état actuelle des informations disponibles, difficile de dire s’il s’agit effectivement d’un assassinat ou d’un meurtre.
La ville de Kribi est dans l’effervescence depuis ce matin. Les populations se sont réveillées avec cette triste nouvelle. Celle du décès dans des conditions troubles de la compagne du tout nouveau Sous Préfet de l’arrondissement de Lokoundjé, Mr Franck Derlin EYONO EBANGA (Il a pris fonction comme Sous Préfet le 10 juillet 2020 à Kribi).
Ce qui filtre des premières indiscrétions des membres de la famille et de certaines forces de l’ordre, c’est que c’est un malencontreux drame qui est ainsi survenu. Et que cet acte est dénué de toute préméditation ou d’une quelconque volonté de donner la mort. En fait, le jeune Sous Préfet et sa compagne ont convenu de faire un tour à Douala, visiblement pour le week-end. Alors ce matin, dans leur chambre, dans leur intimité, ils préparaient leurs valises pour ledit voyage. D’après les indiscrétions, le jeune Sous Préfet s’est mis à nettoyer son arme et c’est à ce moment que le coup de feu est parti et atteint mortellement sa copine. Il est dit que la balle a touché la jeune demoiselle entre la gorge et l’épaule. Elle va rapidement être conduite vers l’hôpital de district de Kribi où elle rend l’âme quelques temps après dans le service des urgences. C’est la consternation. Celui qui était encore, jusqu’au 09 juillet dernier 1er adjoint préfectoral auprès du Préfet de l’Océan, vient de perdre sa compagne. Quelle tristesse !
Le Préfet de l'Océan et le Procureur de la République se sont rendus sur les lieux de ce drame qui vient mettre précocement fin à l'idylle naissante entre les deux tourtereaux, qui s'apprêtaient à effectuer un voyage pour Douala. La dépouille de la jeune fille, la prénommée Lydienne, après reconnaissance de la famille en présence du Procureur et des médecins légistes, est à la morgue de l'hôpital de District de Kribi. Le Sous-Préfet Franck Derlin Eyono Ebanga est entre les mains de la gendarmerie. Une enquête est en cours.
Seulement, des questions se posent. Comment comprendre que le para militaire nettoie une arme chargée ? Qu’est ce qui explique que le cran de sûreté de cette arme soit levé ? Car il faut le savoir, une arme ne se déclenche pas tout seul. Il faut lever le cran de sûreté et appuyer sur la gâchette. Des questions et bien d’autres qui seront certainement éclaircis par les fins limiers de la gendarmerie qui sont déjà sur l’affaire.
Stéphane NZESSEU
L’injustice est le dénominateur commun de toutes les situations et de l’essentiel des motifs de violence que nous observons aujourd’hui dans la société camerounaise. Une injustice qui se décline sur plusieurs fronts et dont la conséquence principale est le désintérêt des citoyens quant au respect des valeurs fondamentales de droits humains, mais aussi une fracture de la solidarité entre les hommes du fait de la passivité engendrée par cette injustice récurrente.
L’injustice va croissant dans notre pays. Une injustice qui puise ses origines principales de la tête de l’administration publique. L’impunité au sommet de l’Etat a créé une classe de dirigeants qui sait qu’elle ne sera jamais inquiétée pour quoi que ce soit (à moins de ne pas guetter la chaise du Roi). Une impunité qui engendre la corruption d’Etat, la corruption qui couve le trafic d’influence, encourage le népotisme, le despotisme. Cette corruption d’Etat et le trafic d’influence ambiant ont déstructuré le tissu des institutions. Les institutions devenues l’ombre d’elles-mêmes, du fait de ce que les hommes qui les incarnent ont perdu le pouvoir compris dans la charge de leurs responsabilités. Ou alors, les acteurs de ces institutions mettent leur pouvoir au service non pas des populations, mais des personnes qui tirent les ficelles dans l’ombre pour des intérêts obscurs.
Et dans cet imbroglio d’injustice, l’appareil judicaire est parmi les plus indexés. Depuis l’agent de police judiciaire jusqu’au magistrat, il devient de plus en plus difficile de recevoir la justice. Tout est vicié. Au point où, les quelques rares personnes qui essayent de faire la justice sont inquiétés. Personne ne protège ceux qui voudraient protéger les autres. La conséquence, les populations sont abandonnées à eux-mêmes. Face à cette situation, c’est sauve qui peut.
Dans cet imbroglio, on assiste à la naissance des polices privées sous la casquette d’agence de sécurité. Et ce sont une fois de plus, ceux qui tiennent les ficelles de la bourse et de la justice qui ont les moyens de s’offrir la protection de ces polices privées et même dans certains cas la police publique. Tout est vendu au plus offrant, le plus fort est le directeur de la jungle. On n’est plus loin de l’état de nature. Le capitalisme dans toute sa splendeur, ajoutée à une irresponsabilité et une passivité incompréhensible des citoyens dans la société. Chacun laisse faire tant que a ne concerne pas nos entrailles.
On n’a pas encore attend le niveau de criminalité et de violence des pays comme les Etats Unis ou l’Afrique du Sud, mais on n’en n’est pas si éloigné.
Stéphane NZESSEU
Prévu pour être présenté devant le jury déjà constitué à 11 heures ce vendredi matin, c’est quelques minutes avant son passage qu’il va être informé que des instructions venant de la primature interdisent le déroulement de cette soutenance. Une curieuse affaire.
Comme s’il fallait détourner l’attention du public de ce qui se passe au sein de l’agence Finex de Douala, et de la demande pressante des camerounais à savoir où est passé le riz de ORCA, les autorités camerounaises nous servent un nouveau plat indigeste autour de l’interdiction de la soutenance de la thèse Phd de Mr Okala Ebode, par ailleurs trésorier adjoint du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Le ministre Fame Ndongo fait le surpris et attend quelques minutes avant la soutenance d’une thèse de Doctorat dans une université d’Etat comme l’est l’université de Douala pour décider de la non tenue d’une soutenance doctorale. Initialement prévue pour avoir lieu ce vendredi 24 Juillet 2020 au Campus de l'Université de Douala, le corpus des éminents enseignants apprennent que des instructions seraient venues de la primature pour surseoir à la soutenance de cette Thèse de Doctorat. Les raisons invoquées, une trajectoire académique floue qui partirait d'une licence en Histoire, un Master en Egypte qui aurait été obtenu en 09 mois au lieu de 02 ans et d'une inscription en Thèse à la filière Sciences politiques, sans oublier qu'il ressort que les différentes phases de pré-soutenance à l'instar du passage à la commission scientifique n'auraient pas été respectées. Selon le ministère de l’enseignement supérieur.
Le ministre de l’enseignement supérieur aurait demandé à OKALA EBODE de présenter depuis des mois des équivalences de ses diplômes que seul le Minsesup a le droit de délivrer au Cameroun, ce qui n'aurait pas été fait. En attendant donc la régularisation à travers la vérification et l'équivalence des diplômes de Thierry OKALA EBODÉ, la soutenance initialement prévue ce jour reste suspendue par l’instance gardien des ordres académiques au Cameroun.
Or, comment comprendre que Mr Okala Ebode a été retenu pour cette soutenance avec un tel contentieux en cours ? Est-ce à dire que les autorités de l’université de Douala ne savent pas les règles en vigueur en la matière ? De toute façon, il y aurait une mésentente entre les deux instances, sinon par un simple mécanisme de communication, les deux institutions devaient accorder leurs violons sur cette affaire. En attendant, Okala EBODE trime.
Stéphane NZESSEU
Ils sont de plus en plus nombreux les groupes de jeunes hommes et femmes qui s’engagent dans le conflit qui sévit en ce moment dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Ce n’est plus la cause nationaliste qui les anime (si un jour cette cause a jamais été le moteur de cette crise), mais l’appât du gain financier qu’ils tirent de la situation actuelle.
Des images circulent actuellement sur la toile, présentant de jeunes camerounais, dans la vingtaine, se baigner dans d’énormes sommes d’argent. L’un d’eux au téléphone, l’autre ramassant les billets de banque à profusion pour les verser sur la tête d’un autre assis au milieu des coupures de dix milles, deux milles et autres. Comme eux, ils sont plusieurs dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest à se frotter les mains en ce moment de ce que leur rapporte cette crise au jour le jour. Des centaines de milliers de francs CFA.
La technique est simple. Le groupe se forme. Le chef est très souvent un personnage parmi les plus âgés, ou alors une personne qui a su faire la démonstration de la plus grande cruauté ou encore, celui qui a le plus grand nombre d’écorces et qui se prévaut d’une plus grande puissance mystique susceptible d’assurer protection au reste de la bande. La deuxième étape consiste à se fixer une base. Ici les stratégies peuvent varier. Quand il s’agit d’une bande très organisée, elle se choisi un site au milieu de la brousse, dans les grands espaces dont regorge les plaine et collines du Nord Ouest. Par des moyens complexes, ils réussissent à se procurer des armes de fabrication locale dans un premier temps, pour par la suite (quand ils grandissent en moyen) s’acheter les armes auprès des commerçants d’armes qui circulent dans la région et du fait de ramifications internationales alimentent le marché du grand banditisme dans la contrée. Une fois, la base implantée, ils pensent les premiers kidnappings. Et très souvent ça commence par les privés qui ont quelques ressources financières. Par la suite, ils kidnappent des personnalités. Et le graal c’est bien sûr lorsqu’ils parviennent à mettre la main sur un soldat ou une autorité dans la région.
La rançon est toujours à la tête et à la valeur de la personne kidnappée. Quand il s’agit de soldats, d’une autorité ou d’un étranger, les enchères flambent. Certes il y a énormément d’opération commando de sauvetage, mais très souvent pour ne pas risquer la vie des leurs, certains préfèrent payer. Et plus le groupe est violent, plus il se « fait respecter ». C’est ainsi que les jeunes gens saisissent l’occasion d’une crise nationaliste pour se frotter les mains. Et la crise perdure.
Stéphane NZESSEU
Ils profitent de cette triste occasion pour décrier les manquements d’une société qui de plus en plus semble en manque de repère et qui laisse entrevoir une violence dont les fondements restent imperceptibles
Armel Limpembe était un Maréchal de Logis de la gendarmerie nationale, plus précisément en service à la direction technique et logistique.
L’Honorable Cabral Libii – Président du Pcrn
J'ai appris avec effroi et consternation la mort d'un compatriote, jeune gendarme suite à une altercation inexplicable et inexcusable. À en croire les informations et les images virales qui circulent sur la toile, les faits se seraient déroulés à Douala dans une agence de voyage ayant pignon sur rue, au motif d'une insignifiante somme d'argent représentant les frais d'utilisation des toilettes dites publiques. Je condamne fermement les faits ayant conduit à ce drame et demande aux autorités compétentes de mener sans délais les enquêtes pour informer l'opinion des circonstances exactes de ce scandale pour dire le moins et engager contre les coupables des poursuites judiciaires nécessaires. De même, il urge pour les responsables en charge du ministère des transports de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour éviter aux passagers toutes sortes de tracasseries et de désagréments observés dans les compagnies de transport. Quel que soit le bout par lequel l'on considère la chose, c'est intolérable. Je joins enfin ma voix à celle de toute la grande famille du PCRN pour exprimer à celles biologique et de nos forces de défenses notre profonde compassion émue et l'expression de nos condoléances attristées.·
Honorable François Biba « Le drame d’une société perdue »
Depuis quelques heures circulent sur les réseaux sociaux une vidéo témoin de l'assassinat d'un jeune et vaillant gendarme camerounais. Il décède à cause de 100 FCFA, car il voulait se mettre à l'aise dans les toilettes de l'agence de voyage Finexs à Douala. Drame qui soulève l'épineux et éternel problème du transport routier au Cameroun. Secteur qui connaît une croissance exponentielle. De ce fait y règne une anarchie totale. La création anarchique et informelle des professions auxiliaires au transport routier, le peu de contrôle des compagnies de transport routier. Nous voulons pour preuve récente le non respect de la distanciation sociale (quoique très brève) qui avait été demandée dans les transports publics mais qui n'était pas respecté par de nombreuses agences. Conséquences de cette absence de contrôle: des dommages, des accidents et aujourd'hui le décès d'un jeune compatriote. Nous ne voulons pas cracher sur les efforts faits par le gouvernement. Mais les moyens pour les accompagner, assurer et garantir leur application sont restés vains et même inexistants.
La Loi du 23 Juillet régissant les professions de transporteur routier et auxiliaire des transports routiers s'est contentée de définir la profession et d'établir les conditions d'accès à la profession (licence,...).
1) Qu'en est-il de la sécurité des usagers?
2) Qu'en est-il des conditions de transport et de voyage?
3) Qu'en est-il des règles d'hygiène et de salubrité dans les agences et dans les véhicules?
4) Qu'en est-il des frais de transport laissés à la libre appréciation des agences?
En mars 2010, à été élaborée la Stratégie Sectorielle des Transports qui présente la « vision pour le secteur des transports » à l'horizon 2035. Document qui est enfoui dans les tiroirs. Malheureusement peut-être, aura-t-il fallu attendre la mort odieuse d'un compatriote pour faire bouger les lignes. Encore que nous n'en sommes pas certains. Néanmoins, nous tenons à interpeller le ministre en charge des transports, le gouvernement, à prendre les mesures nécessaires visant à la sécurité, au bien-être des passagers et à l'encadrement efficace du secteur du transport routier au Cameroun.
Toutes nos condoléances à la famille si durement éprouvée.
Honorable Bienvenu Ndjip
Qu'il le soit permis d'exprimer mon indignation et ma désolation face à ce drame survenu dans une agence de voyage réputée, à la suite de mon Président leader Cabral Libii. Rien ne justifie dans le monde qui est le nôtre, un tel déferlement de violence et de barbarie. Ce jeune gendarme décédé si brutalement, était sans doute l'espoir d'une famille, une ressource importante pour notre pays. Que les auteurs de cet acte ignoble soient sévèrement sanctionnés après une enquête des plus approfondies.
À ses familles biologique et professionnelle, j'adresse mes plus sincères condoléances, je profite pour appeler tous mes compatriotes à ne pas verser dans l'amalgame et la manipulation.
Que Dieu bénisse le Cameroun
Honorable Marinette Yetna – Député Rdpc
Ce jeune homme de la gendarmerie nationale ne reverra plus ses amis, frère d'armes et famille. Les gardiens d'une agence de voyage Finexs à Douala ont décidé de lui prendre sa vie. Rendu dans cette agence où il devait faire le déplacement pour Yaoundé, il a eu le malheur d'aller au petit coin et à la sortie de ne pas avoir de pièce de monnaie (100fcfa) pour cela, il sera battu sans complexe avant d'être conduit plu tard à l'hôpital de la garnison militaire où il rendra l'âme. Je voudrais ici rendre un vibrant hommage à ce jeune gendarme gardien de la paix, de stabilité et cohésion nationale qui a été froidement et lâchement assassiné.
Aussi, je voudrais faire un appel à tous les camerounais à plus de tolérance, les inviter au dialogue et à l'esprit de fraternité. Que l'on essaie plus souvent de faire paix et non la guerre, de partager les valeurs morales qui participent à la construction et non à la destruction. Je ne saurai finir sans dénoncer ce qui est devenu comme une banalité dans nos agences de transport: faire payer l'usage des toilettes par les clients.
Messieurs les promoteurs sachez que dans la mise en route d'un siège ou d'une entreprise, les toilettes sont à usage publique (pour vos clients) et ne saurait faire l'objet d'un coût particulier. La recherche du gain à tous les prix ne devrait pas vous faire oublier la nature de l'homme qui doit-être au centre de votre préoccupation, vous le dites vous-même « le client est roi », comment pouvez vous refuser des toilettes à vos roi?
Est ce que les toilettes de vos agences de voyages devraient être payantes ? Que le Ministère du transport en tire les conséquences pour imposer la gratuité absolue des toilettes dans toutes les agences de voyages.
Nicole Ricci Minyem
Dr Georges Alain Etoundi Mballa en a fait l’annonce récemment au cours du point de presse quotidien sur l’évolution de la maladie au Cameroun. Il s’agit en effet, d’une nouvelle phase pilote de dépistage de la maladie dans le cadre du prolongement de l’opération des 3T lancée par le ministère de la Santé publique.
L’opération des 3T pilotée par le ministère de la Santé publique à savoir : traquer, tester et traiter est une nouvelle approche dans le combat du Cameroun contre la pandémie du coronavirus. Outre les centres fixes de dépistage, « la caravane mobile des 3T » sera bientôt lancée dans la ville de Yaoundé.
Cette stratégie mobile de dépistage va se décliner en trois phases que sont : la sensibilisation, la sélection des sites, l’implémentation et suivi-évaluation. Les cibles sont, les entreprises, marchés et institutions universitaires. « La caravane mobile permettra d’être encore plus proche des communautés, en offrant la possibilité à tous, de connaître leur statut Covid-19 afin de protéger les personnes vulnérables, et surtout de limiter la propagation de la maladie », explique le Dr. Georges Alain Etoundi Mballa.
Pour assurer le plein succès de cette opération en vue, les populations de la ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun, sont invitées à saisir l’opportunité au combien nécessaire. D’où l’appel du Dr. Etoundi Mballa, « nous encourageons donc, tous ceux qui n’ont pas encore effectué le dépistage du Covid-19, à saisir l’opportunité du passage des « caravanes mobiles des 3T », pour se faire tester. De plus, nous invitons les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) et les entreprises à sensibiliser davantage les uns et les autres pour la réussite de cette opération ».
Selon les informations fournies par le ministre de la Santé publique, Dr. Manaouda Malachie, en date du 23 juillet 2020, le Cameroun enregistre au total 16 708 cas confirmés. 14 539 patients ont recouvré la santé. 385 personnes sont décédées. Le pays comptabilise ainsi, 1 784 cas actifs, 409 malades hospitalisés dont 30 sous oxygène. Le ministre informe aussi sur son compte twitter que 145 000 tests ont été effectués dans le pays.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public ce Jeudi, Edmond Felix Etoundi Pierre – président directeur général de cette agence de voyage tout en présentant ses « sincères et vives condoléances les plus attristées » à tous
Il revient préalablement sur les faits
« Dans la nuit de Mercredi 22 Juillet, entre 21 et 21h 30, deux messieurs se sont présentés aux portes de nos toilettes logées au fond de notre agence Douala – Akwa (Douche) avec les manifestations des besoins pressants.
Face à cette urgence physiologique naturelle, les portes à commandes automatiques leurs sont ouvertes à partir d’un bouton à cet effet par notre agent en poste, sans acquittement préalable des frais exigibles de 100 frs.
Une fois le besoin assouvi, et hors des toilettes, ils opposeront une fin de non – recevoir aux demandes d’honorer leur engagement d’abord l’intérieur, puis à l’extérieur par l’agent en poste.
S’en suivront alors les échanges verbaux qui deviendront houleux par la suite avant de dégénérer et d’échauffourées entre les deux individus d’une part et d’autre part, par les agents préposés à l’entretien de nos toilettes.
Dans cette confusion, un des jeunes agents d’hygiène va se servir d’un morceau de bois avec lequel il va asséner un coup à l’un des individus qui malheureusement perdra connaissance sur le coup, avant de succomber des suites des blessures ainsi que donne à voir la vidéo de nos propres caméras de surveillance.
Durant tout le déroulement de cet événement douloureux, aucune des parties : Ni les jeunes proposés à l’entretien des toilettes, ni les deux jeunes individus n’ont cru bon devoir saisir le responsable assurant la permanence à l’agence à cette heure tardive où l’activité est close et donc, la maturité aurait permis d’éviter ce drame qui nous attriste profondément… ».
Toilettes gratuites ou payantes dans une agence de transport en commun ? Que dit la loi ?
Dans le Décret n° 2004/0607/PM du 17 mars 2004 portant fixation des conditions d’accès aux professions de transporteur routier et d’auxiliaire des transports routiers, qui énonce en son Article 14 :
(1)Tout demandeur d’une autorisation d’exercice d’une activité d’auxiliaire des transports routiers doit présenter un dossier comprenant :
(...)
- un plan d’aménagement des installations comprenant : un parking pour les véhicules en attente de chargement, un Hall d’embarquement, un ou plusieurs guichets, une salle d’attente pour les voyageurs, une salle de repos pour les conducteurs, des bureaux administratifs, des toilettes publiques, un clôture, une guérite de contrôle de sécurité, un point d’eau (...).
Il apparaît dès lors évident que tenir des toilettes publiques est une exigence à la fois de salubrité et de santé publiques non seulement pour les voyageurs mais aussi pour tous ceux qui les accompagneraient ou pourraient se retrouver dans l'Agence pour une raison ou une autre ; d'où l'option pour le concept de Toilettes publiques par le Décret.
Nicole Ricci Minyem
Ils sont de plus en plus nombreux, les ex combattants séparatistes qui abandonnent les armes après avoir pris conscience d’avoir été leurrés pour trouver refuge dans des camps de spéciaux de désarmement, démobilisation et réintégration mis en place par l’Etat du Cameroun
Le soulagement est perceptible
Et, on le ressent à travers l’émotion qui transparaît dans la voix de ces Camerounais qui, comme les enfants prodigues, avaient abandonné la maison paternelle, pour répondre aux clairons de la discorde, de la violence gratuite, de la haine contre leur Nation, leur Patrie, cette terre chérie qui les a vu naître.
Leur bonheur est perceptible dans ce reportage réalisé par nos confrères de France 24, car, ils savent que désormais, ils sont en sécurité et ont la chance de reconstruire leur vie et certainement soigner les démons qui pourraient les hanter à cause du sang innocemment versé.
Mais, ils ont décidé de faire amende honorable et disent regretter d’avoir écouté la voix des vendeurs d’illusions, des pourfendeurs du patriotisme qui n’avaient aucun autre objectif que la quête du gain personnel.
« Au départ, quand j'ai rejoint, j'ai cru en cela à cause des promesses que nous entendions dans nos quartiers
Que les personnes qui sont à l'étranger étaient prêtes à financer à tous les niveaux notre lutte pour reprendre notre patrie, le Nord Ouest et le Sud Ouest nous avons réalisé plus tard que la plupart d'entre eux agissaient en raison de leur intérêt égoïste. Comme par exemple Harceler les gens dans nos quartiers, rendant leur vie inconfortable et peu sûres. Ce n’est pas ce qui était convenu.
Certaines atrocités comme couper le cou, couper la tête des militaires et les accrocher à des carrefours. Ce ne sont pas pour moi, les choses humainement acceptables. Ce n’était pas les motifs de la guerre. Elle devait se faire entre les militaires et nous et pourtant, les populations étaient beaucoup plus touchées que nous qui possédions les armes… ».
Oublier les moments de terreur
« J’ai fui les autres en 2019 et je suis sorti de la brousse. J'ai caché mon arme à la maison parce que j'avais peur d'être pris par l'armée et à la fin, un pasteur est venu me chercher et m’a remis entre les mains des soldats Camerounais et j’ai atterri ici. Dans la forêt, nous avons dormi sous la pluie mais ici, nous sommes logés gratuitement, bref tout est à notre portée. Et, c’est un bonheur que je ne saurais exprimer avec les mots. Je sais que désormais, je n‘ai plus rien à craindre… ».
« Quand j’étais en forêt, avant de sortir, je devais m’assurer au préalable qu’il n’y’avait aucun soldat pour m’attaquer. Je devais me déplacer comme un rat pris en chasse. Mais, le peu de temps que j’ai passé ici, depuis que j’ai déposé les armes m’a fait pensé à une vie meilleure. Je sais aujourd’hui faire la différence entre le bien et le mal... ».
Parmi les personnes trompées par ces individus assoiffés du sang des innocents Camerounais, se trouvent aussi des jeunes filles. Elles n’ont pas été épargnées par les affres de cette lutte qui leur a été imposée depuis un peu plus de trois et, à travers les témoignages données sous anonymat de quelques unes, elles déclarent que si « elles refusaient de se plier aux exigences des terroristes, c’était la mort assurée ».
Elles sont nombreuses qui ont des bébés et autres enfants en bas âge car, leur travail auprès des ambazoniens consistaient à préparer les repas, faire des enfants, mais parfois prendre les armes pour semer la terreur au sein de la population civile, ou comme appât sexuel.
Réinsertion socio économique assurée
Dans les camps entièrement gardés et protégés par les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, les ex combattants se montrent insouciants, heureux de savoir qu’aucune charge ne sera retenue contre eux.
Après les cours d’éducation à la citoyenneté qui leur inculqué et qui les renseignent à suffisance sur l’importance des emblèmes nationaux que sont le drapeau (Vert –Rouge – Jaune), l’hymne national et la devise : Paix – Travail – Patrie, ils se rendent dans les différents ateliers où ils apprennent aussi les métiers pratiques : l’élevage - l’agriculture - la pêche – l’apprentissage des NTIC…
Ils sont accompagnés par les éléments des Forces de Défense et de Sécurité mais aussi par des partenaires qui accompagnent les actions de l’Etat Camerounais.
Apprendre à pardonner et à oublier
Certes, les séquelles sont inimaginables pour les victimes car, le chemin du pardon est certainement long mais aussi, pour ces compatriotes qui, sans parfois le vouloir, sans véritable choix, ont pris les armes contre leurs frères, leurs sœurs, leurs parents, et ont malheureusement fait le jeu des ennemis du Cameroun, n’ayant aucun autre programme politique que « Biya must go » et, pour atteindre leurs objectifs, ils ne s’embarrassent pas des sentiments et, ils le démontrent depuis bientôt quatre ans, s’il faut pour cela verser des centaines de litre du sang des innocents, ils n’hésitent pas.
Fort heureusement, la conscience continue de dicter sa loi et, la victoire est certainement proche ; il suffit juste de marcher main dans la main, en regardant vers la même direction.
Nicole Ricci Minyem
D’après des enquêtes successives menées par plusieurs institutions de contrôle de l’Etat du Cameroun auprès de EDC, il s’avère que plusieurs employés exercent dans cette entreprise avec des faux diplômes. Parmi lesquels des directeurs de l’administration de EDC.
En 2015 un comité de vérification de l'authenticité des diplômes de 346 personnels est mis sur pieds par le DG à la demande du conseil d'administration, rendu au mois de mars 2018, 330 vérifications étaient déjà effectives, parmi, 7 diplômes avaient été déclaré faux par les institutions émettrices. Cependant, 174 étaient toujours en cours d'authentification. Plus de 150 recrutements sur la base des diplômes étrangers manquaient d'équivalences en violation de la réglementation en vigueur au Cameroun et statut du personnel de EDC. Une mission de contrôle sur le personnel du Consupe dépêchée à EDC en 2010 avait déjà décelée plusieurs cas de faux diplômes. Le DG de EDC n'a jamais appliqué les résolutions de ladite mission à date. La mission de contrôle et de vérification spéciale du Consupe à EDC depuis avril 2019, vient de déceler plus de 70 cas de faux diplômes à EDC, y compris des directeurs. Le DG laxiste continue toujours de payer ceux-ci malgré l'insistance du conseil d'administration de procéder à leur licenciement et sans préjudice des poursuites judiciaires.
Ces éléments sont documentés, et ces documents sont à la disposition du DG ainsi que du Conseil d’Administration de la société. D’après certaines sources bien introduites, le Chef de l’ETAT est déjà informé de la situation. Il attendrait que le G de EDC prenne ses responsabilités et démissionne ceux qui doivent l’être. Cette situation trahit malheureusement le climat de copinage et de clientélisme qui anime la boîte que manage Théodore Nsangou. Un besoin de cascher s’impose non seulement pur permettre aux personnes compétentes d’occuper les différentes fonctions de l’entreprise, mais aussi pour la bonne santé technique et financière de l’entreprise. Beaucoup reste à faire.
Si l’on s’en tient aux observations faites par l’expert Jean Yves Ngono Misso, avec un tel nombre de travailleurs peu qualifié, EDC fonce droit vers sa perdition. Les indicateurs jusqu’ici restent les barrages en cours de construction qui s’avèrent être pour l’essentiel, de purs éléphants blancs. La complaisance du DG de EDC sur ces cas de faux diplômes ne cache telle pas une surprise désagréable ? Seule la suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU
Ainsi s’exprimait le ministre camerounais de la Santé publique mercredi, 22 juillet dernier au journal de 20 heures 30 sur les antennes de la Crtv télé. Dr. Manaouda Malachie rappelle l’engagement du Gouvernement à soutenir les efforts de la médecine traditionnelle dans la lutte contre le coronavirus. Ainsi, le Conseil scientifique travaille avec des chercheurs camerounais pour la validation des médicaments traditionnels, a-t-on appris.
Selon les explications faites par le ministre de la Santé publique, Dr. Manaouda Malachie, le Gouvernement camerounais met à contribution la médecine traditionnelle dans la riposte contre la Covid-19. « Nous entamons la quatrième phase de la maladie. Effectivement, nous comptons sur les médicaments traditionnels améliorés pour résoudre la pandémie du coronavirus. Nous avons soumis cette question au conseil scientifique qui a fait des recommandations », a déclaré le ministre.
Facilitation des procédures
Le membre du Gouvernement soutient en outre : « nous avons tenus dernièrement une réunion avec les acteurs y compris des chercheurs concernés pour leur dire que nous n’allons pas suivre les procédures compliquées pour pouvoir valider leurs médicaments ».
Le ministre camerounais en charge de la Santé publique a relevé que le Conseil scientifique procède à la vérification de trois choses, à savoir : la toxicité, s’assure si le médicament n’a pas de métaux lourds toxiques pour l’organisme humain, et vérifie enfin l’efficacité du produit. C’est pourquoi, le Dr. Manaouda Malachie a tenu à clarifier : « nous voulons simplement vérifier certaines choses, pour les accompagner vers l’homologation du produit ».
Dans cette mouvance, le patron de la Santé souligne la démarche du Cameroun en vue d’assurer l’homologation des médicaments traditionnels. « Nous avons mis en place en avril dernier, une commission chargée d’homologation des médicaments traditionnels améliorés. Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas encore reçu les dossiers d’homologations de ceux qui sont promoteurs de ces produits. Nous avons mis en place une équipe qui les accompagne s’ils ont des difficultés à monter ces dossiers. Nous pensons que l’Afrique a son mot à dire dans cette pandémie », indique Dr. Manaouda Malachie.
Innocent D H
Durant les heures de gloire de la maladie à corona virus, le gouvernement avait mis un accent au respect des mesures barrières dont l’interdiction des surcharges dans les taxis de ville et les transports interurbains.
Carrefour Nelson Mandela ce matin (nom de re-baptême du célèbre carrefour ELF à Douala), il est bientôt huit heures, et c’est une heure de pointe pour les transporteurs. Car ils sont nombreux les citoyens qui sortent vaquer à leurs occupations. Bonanjo, Bonapriso, Bali, Rond-Point Deido, sont les principales destinations demandées par les passagers. Devant cette grande affluence, les conducteurs de taxis décident de faire de la surcharge. Deux passagers sur le siège passager avant et dans certains cas, ils sont plus de trois clients sur la banquette arrière. Sans sourciller, les taximen admettent des passagers au-delà des prescriptions de sécurité. Et même au niveau de l’obligation de port de masque par les occupants de leurs véhicules, ils ont baissé la garde.
Mr Mefire Ousmanou est le conducteur du taxi qui va nous transporter pour le Rond point Deido à cette heure de la matinée. A la question de savoir le pourquoi de cet état de chose, le monsieur d’âge mur va nous donner des réponses diverses. D’abord « on est obligé de porter toutes ces personnes le matin. Sinon beaucoup seront en retard. Vous-même vous voyez qu’il a un peu plu ce matin. Ce qui fait que ils sont nombreux à attendre le taxi. » Tantôt c’est « n’oubliez pas que pendant la COVD on a travaillé à perte pour le bien de tous. Maintenant on souhaite un peu récupérer ce qu’on a perdu. » Des raisons qui ne tiennent pas. De plus, il ne s’agit pas d’un phénomène constaté uniquement ce matin. Voici plus de deux semaines que ces conducteurs ont décidés de reprendre les anciennes habitues à bord de leurs véhicules.
Autre curiosité, les gendarmes et les policiers qui se déployaient dans les rues pour traquer les taxis en situation de surcharge, ou encore les citoyens qui n’arboraient pas de cache nez, cette police, elle également a baissé les bras. C’est la désinvolture totale. Les transporteurs et les gardiens de l’ordre public se comportent comme si la COVID avait complètement disparu de la ville. Or, le nombre de cas dans le pays ne fais que croitre. Ce comportement met la ville de Douala en danger permanent. Attention Attention !!!
Stéphane NZESSEU
Mahamadou Issoufou, Président du Niger, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a convoqué ce jeudi, un somment extraordinaire. Cette conclave aura pour toile de fond, la situation sociopolitique au Mali.
« Nous avons décidé de faire un compte rendu à l’ensemble des chefs d’Etat de la Cedeao dans le cadre d’un sommet extraordinaire qui est convoqué pour le lundi 27 juillet 2020 », a déclaré Mahamadou Issoufou à la presse. Selon le président en exercice de la CEDEAO, « des mesures fortes pour accompagner le Mali » seront prises lors de ce sommet qui va se tenir en visioconférence.
De sources concordantes, l’arrivée de cinq chefs d’Etat dans la capitale malienne ce jeudi, donnait de l’espoir pour un dénouement de la crise. Cependant, contre toute attente, le mouvement de contestation continue de réclamer la démission du Président Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir depuis 2003. Dans la foulée, pour essayer de calmer les ardeurs contradictoires, IBK a procédé à la dissolution de la Cour constitutionnelle et a proposé un gouvernement d’union nationale.
Les cinq chefs d’Etats oust-africains arrivés à Bamako pour tenter une médiation sont : Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal, Hahamadou Issoufou du Niger, Muhammadu Buhari du Nigéria et Nana Akufo-Ado du Ghana. Selon l’Imam malien Mahmoud Dicko, leader de la contestation, ces efforts de médiation n’ont pas permis de faire bouger les lignes. Après une rencontre d’une trentaine de minutes entre les dirigeants de la contestation, dont ceux du mouvement M5-RFP, et les présidents ouest-africains réunis, l’influent chef religieux a déclaré à la presse, « rien n’a bougé pour le moment, on ne nous a rien dit que je puisse comprendre ». « Si vraiment c’est à cause de cela qu’ils se sont réunis, je pense que rien n’a été fait pour le moment », a ajouté l’imam Mahmoud Dicko.
La convocation d’un sommet extraordinaire par la Cedeao sur la situation socio-politique malienne pour le 27 juillet prochain n’est donc pas fortuite. Il sera donc question pour les Etats membres de la Communauté de tenter une fois de plus de trouver des voies moyennes pour une sortie définitive de la crise au Mali.
Innocent D H
Ces partis politiques de l’opposition ont adressé au président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, une motion de soutien.
L’élection présidentielle de 2025 préoccupe déjà certains partis politiques de l’opposition. Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics rapporte qu’il y a 11 partis de l’opposition qui viennent de rendre public leur désir de voir Paul Biya se présenter à cette élection. Il convient de souligner que les partis en question sont peu ou voire pas connus de la scène politique. Pour matérialiser leur voeu, ils ont adressé une motion de soutien au Chef de l’Etat.
Dans cette motion de soutien intitulée «Soutien au Chef de l’Etat : L’appel des présidents des partis politiques de la majorité présidentielle», on peut lire ce qui suit: «appelons les Camerounais à respecter le pouvoir discrétionnaire de notre actuel Président et prochain candidat par ailleurs, Son excellence Paul Biya, par ailleurs seul Président véritablement élu dans le choix de ses collaborateurs à tous les niveaux et sur tous les plans (civil et militaire) Dieu Tout-Puissant étant son inspirateur».
Ces 11 formations politiques de l’opposition indiquent que Paul Biya sera élu en 2025. Elles affirment qu’il fait preuve d’un «esprit d’ouverture démocratique ». Cela se vérifiant par le nombre de partis qu’on trouve au Cameroun. Elles condamnent « avec fermeté l’instrumentalisation du peuple camerounais avec cette affaire de « gré à gré » qui en fait ne consiste qu’à semer la confusion dans l’esprit des Camerounais avec en toile de fond la préparation d’une insurrection populaire ». Par ailleurs, elles regardent aussi d’un mauvais oeil, « certains médias » et les réseaux sociaux coupables à leurs yeux, parce qu’ils tentent de « peindre le Cameroun en noir ainsi que ses dirigeants ».
Les noms des signataires de la motion susmentionnée
Mvogo Léopold Marc (MDD), Eyenga veuve Ayissi Ntsama (DAC), Signone Germaine veuve Abe (PUR), Malanga Guy Roger (FPC), Ndameda Annicette Celine Vanessa (POUC), Nlengui (URC), Kangueked Asabe Adam (CNDP), Matip Libam Henri (MPC), Dembelle Tombi Ponce (USD), Polock Mabe (RFN), Benoît Essomba (UBC).
Liliane N.