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Après des dénonciations musclées d’il y a quelques jours autour des malversations financières et des trafics autour de la gestion des dons, des fonds et même de la maladie en elle-même, l’honorable Jean Michel NINTCHEU remet une couche en indexant cette fois ci l’hôpital de YASSA dans la ville de Douala.

 

S’exprimant sur les antennes de Canal 2 International, le représentant du peuple à l’Assemblée Nationale fait rappeler que les chiffres annoncés de cas de malades touchés par la COVID 19 sont faux. Il prend l’exemple de l’hôpital de YASSA (un centre agréé COVID) où, selon ses sources, sur plus de 150 cas annoncés de personnes détectées, dans la réalité il n’y a pas eu plus de 10 personnes malades de Covid dans ce centre de santé agréé. Des cas de falsifications des données comme celui-là, il y en a dans tous les centres de santé.

 

Il nous a été rapporté plusieurs situations conflictuelles e la même nature dans plusieurs centres de santé sur le territoire camerounais. Des patients qui arrivaient à l’hôpital déjà mal en point du fait de certaines pathologies qui existaient bien avant la survenue de la Covid, à l’heure de leur décès dans les hôpitaux, les patrons desdits centre hospitalier ont voulu les comptabiliser parmi les décédés de suite de Covid 19. Dans certains cas, c’était grâce à la vigilance des parents et proches de ces patients que les services d’inhumation expresse n’ont pas emmener les dépouilles. On a assisté en mondio vision dans plusieurs centres de santé dans la ville de Douala à des cas où des familles s’enfuyaient avec la dépouille de l’un des leurs qui l’hôpital soupçonnait d’être décédé de suite de la Covid 19. Or il n’en était rien.  

 

Manifestement, le combat de l’honorable Jean Michel NINTCHEU porte du fruit. Car, au terme de ses sorties, le ministre de la santé s’est vu dans l’obligation d’éclairer comme il le pouvait l’opinion publique. Au rang de ces malversations, l’épisode du riz de ORCA vient simplement témoigner de la profondeur du système de fraude mis en place par les autorités cleptomanes de la République. Ce n’est qu’un symptôme du malaise de gouvernance qui touche aujourd’hui même le monde de la santé. Dans un tel climat de fraude et de malversation, c’est l’image des acteurs de la santé qui se trouve ainsi écornée et partant, l’image de l’hôpital au Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

Face à la furie des médias et des articles de presse consécutifs à sa sortie il y a quelques heures faisant savoir que le riz offert par l’entreprise ORCA a déjà été distribué en catimini, le ministre de la santé monte au créneau et produit un communiqué explicatif et s’est fait inviter sur le plateau du 20h30 de la CRTV pour dire aux camerounais où est passé le riz de ORCA.

 

Manaouda multiplie les explications depuis quelques heures pour justifier de la disparition des sacs de riz offert par l’entreprise ORCA dans le cadre du soutien aux populations dans le cadre de la lutte contre la COVID. Dans un premier temps, monsieur le ministre fait un post sur Twitter où il nous apprend que « pour que cela soit claire pour tous, les 4.000 sacs de riz de ORCA ont été entièrement répartis et acheminés depuis le 29 Avril 2020, aux 10 Gouverneurs de région, avec toutes les décharges nécessaires. » Comme quoi, ce n’est plus au niveau du ministre qu’on devrait poser la question de ce que sont devenus ces sacs, mais aux gouverneurs des régions du Cameroun. Effectivement, on peut voir des fiches de répartitions des dons reçus par le ministère de la santé aux dix régions du pays.

 

Dans le communiqué qui va suivre, le ministre va aller plus loin. Il nous apprend que le 29 Avril dernier, ses homologues de l’administration territoriale, de la promotion de la femme et de la famille, des affaires sociales et lui de la santé se sont réunis pour décider de la répartition des dons en nature reçus à la faveur de la lutte contre la COVID. « Au terme des échanges, lesdits membres du gouvernement ont convenu de procéder à une répartition par région en prenant en compte les critères de densité populationnelle et d’indigence des potentiels bénéficiaires. » Dixit le communiqué rendu public par le ministre de la santé. Selon ce même communiqué, l’acheminement des colis s’est effectué le 1er Mai 2020. « Il reste entendu que la mise à disposition de ces colis, devra se faire prioritairement au profit des personnes socialement vulnérables, préalablement identifiées par les services techniques régionaux compétents ».

Ce que le ministre nous donne de retenir, c’est ce que depuis le 1er Mai, les gouverneurs sont en possession des sacs de riz de ORCA. Mais une chose reste intrigante, dans un environnement où tout était médiatisé et où le minsanté communiquait encore jour après jour sur tout ce qui était fait autour de la COVID, qu’est ce qui a pu justifier que cette action précisément ce soit faite en catimini ?

 

Stéphane NZESSEU

L’information a été rendue publique à la première session de l'année 2020, du comité ad hoc d'orientation et de suivi de l’accord bilatéral Cameroun-Italie sur l'annulation de la dette du Cameroun vis-à-vis de l'Italie.

C’est une bonne nouvelle pour le Cameroun. 12 milliards de FCFA sont enlevés dans la dette du Cameroun par l‘Italie. Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics qui relaie l’information, rapporte qu’Alamine Ousman Mey le Ministre des Finances (Minfi) a indiqué que cette action entre «dans un processus global d’annulation de la dette du Cameroun vis-à-vis de l’Italie allant de 2006 à 2042, de près de 99 milliards de FCFA».

Co-présidant la première session de l'année 2020, du comité ad hoc d'orientation et de suivi de l’accord bilatéral Cameroun-Italie sur l'annulation de la dette du Cameroun vis-à-vis de l'Italie, le 21 juillet 2020, le Minfi et Marco Romiti l’Ambassadeur d’Italie dans notre pays, ont parlé du programme d’affectation de ces 12 milliards de FCFA. 

Selon Alamine Ousman Mey, de la période allant de 2020-2021, les 12 milliards de FCFA vont servir au développement des régions défavorisées du pays. Ces régions sont l'Extrême-Nord, le Nord, l'Adamaoua et l'Est. Il y a aussi les régions anglophones baptisées zones économiquement sinistrées, qui bénéficieront de cet argent.

L’Ambassadeur d’Italie au Cameroun pour sa part a fait savoir que, ces ressources vont financer les secteurs de la santé, de l'éducation de base, le développement rural ainsi que celui des filières agro-industrielles. De façon précise il sera question «de construire des écoles et de les équiper en tables-bancs, bureaux de maîtres. Elles seront également constituées de blocs latrines, administratifs, forages à énergie solaire, logements d’astreintes et autres clôtures. Concernant la santé, des kits centre de santé intégré seront réalisés avec des bâtiments, logements d’astreinte, forages à énergie avec château d’eau et groupe électrogène ainsi que des équipements médicaux. Pour ce qui est du développement rural, un accent sera mis sur des projets importants».

Liliane N.

 

 

Des examens médicaux s'effectuent pour savoir comment séparer les bébés Elisabeth et Mary qui partagent entre autres un même rectum.

La situation est pesante pour les parents des bébés siamois Elisabeth et Mary. Elles sont arrivées au monde depuis une quinzaine de jours. Elles se trouvent actuellement à l’hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Le corps médical révèle qu’Elisabeth et Mary partagent un seul anus, un seul vagin et un seul rectum. Cependant selon leur point de vue, rien n’est perdu. Il y a de l’espoir. Des examens médicaux se poursuivent en vue de la définition de l’intervention à pratiquer pour réussir à les séparer. Les parents de ces siamoises font partie des déplacés internes de la crise anglophone. Ils ont fui la ville de Bamenda située dans la région du Nord-ouest, à cause des violences. Ils sont dans la capitales depuis deux années déjà. Le père est sans emploi à cause de la pandémie du Coronavirus, qui a fait perdre le travail à plusieurs camerounais. 

Les ex-siamoises Eyenga et Bissie

Il faut rappeler que Mary et Elisabeth ne sont pas les premiers bébés siamois nés au Cameroun. L’année dernière, il y a eu les jumelles Eyenga et Bissie, dont la prise en charge assurée par l’Etat à travers le Ministère de la Santé et le Ministère des Finances, a conduit à leur séparation. Elles ont vu le jour le 06 novembre 2018 dans un centre de santé à Ayos, dans la région du Centre. Elles sont sorties du ventre de leur mère en étant collées par le foie et l’abdomen. Elles ont été transférées à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé pour une meilleure prise en charge, le 12 novembre 2018. 

Le Pr Fru Angwafo III, Directeur de cette formation sanitaire maîtrisant leur cas, a déclaré « elles avaient ce qu’on appelle une omphalite. Nous avons soigné cela et au fur et à mesure, d’autres problèmes de santé dont des infections virales ont fait leur apparition. Au cours de cette hospitalisation, nous avons fait ce qui est nécessaire pour leur santé… Nous pensons pour ce cas précis, que la séparation vaut la peine. Le foie étant fusionné partiellement, la séparation est possible ».

Les plateaux techniques de nos hôpitaux ne pouvant pas rassurer d’une opération de séparation réussie, Eyenga et Bissie bénéficiant de ce fait, d’une évacuation sanitaire ont finalement été suivi à Hospices civils de Lyon en France.

Liliane N.

 

Les élèves des classes de Terminale de l’Enseignement secondaire général font face depuis mardi, 21 juillet 2020 aux épreuves du Baccalauréat. Un premier jour marqué par l’enregistrement d’un premier cas de Covid-19 à Bafoussam dans la région de l’Ouest du Cameroun. Plus de peur que de mal, le patient concerné a été immédiatement pris en charge. 

 

A en croire l’information relayée par la chaîne de télévision nationale ce 21 juillet 2020 au journal de 20 heures 30, un candidat au baccalauréat au lycée bilingue de Bafoussam a été testé positif au coronavirus. Un premier cas de Covid-19 enregistré sur l’ensemble du triangle national au cours d’un examen scolaire. Le patient a été immédiatement pris en charge, selon les assurances faites par des sources au ministère de la Santé publique et celui des Enseignements secondaires.

Un cas de Covid-19 enregistré alors que l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a tout mis en œuvre pour assurer la santé des élèves pendant cette période cruciale. Il s’agit notamment, de la mise à disposition de packs de gels hydro alcooliques, des masques, savons et thermoflashs.

Une autre mesure qui reste de mise tout au long de ces examens, c’est la distanciation sociale. Les candidats composent 24 par salle de classe et 1 par banc. L’aspect sécuritaire n’est pas négligé, car elle est assurée par les éléments de la Sûreté nationale. Il est question d’éviter que les élèves deviennent une cible parfaite des terroristes. Au moins deux agents de sécurité sont postés dans les centres d’examens, apprend-on. Outre la vérification du contenu des colis dans l’enceinte de l’école, la vérification des salles de classe avant l’arrivée des élèves, ces agents de sécurité ont également pour mission, de procéder à la fouille systématique de personnes souhaitant avoir accès à l’établissement. L’objectif étant, la recherche d’armes blanches (couteaux, fils électriques, batteries de motos ou de véhicules, morceaux de ferraille entre autres).

En rappel, pour cette session du Baccalauréat, ce sont au total 119.462 candidats qui vont à l’assaut du précieux Sésame donnant accès à l’Enseignement supérieur.

Innocent D H

 

 

Dans son bulletin interne du 16 juillet 2020, la plateforme portuaire fait la part belle au projet de construction d’un terminal minéralier. Il est question pour le Port autonome de Kribi (PAK) à travers ce dispositif futuriste d’assurer la mise valeur des ressources minières dont regorge le Cameroun et la sous-région.

 

Selon les indications faites par le chef de la cellule de l’ingénierie financière au PAK, Yves Melingui : « il a été envisagé un schéma en Build-Operate-Transfert (BOT) qui inclut le financement, la construction et l’exploitation du terminal par des partenaires privés avant sa rétrocession à la partie publique ». Il précise par ailleurs que ce financement intégral par le privé est possible dans le cas d’espèce. Le terminal minéralier s’inscrirait dans le cadre d’un projet logistique et industriel intégré ainsi qu’un modèle économique d’ensemble incluant la mine et le transport routier ou ferroviaire.  

La construction d’un terminal minéralier est plus que jamais envisagée dans la mesure où, la vocation principale du Port autonome de Kribi est de permettre la mise en valeur des nombreuses ressources minières dont regorgent le pays et la sous-région Cemac dans son ensemble (Nord-Gabon, Nord-Congo), confie la même source. 

Actuellement, la construction de cette plateforme est à sa deuxième phase. Les travaux réalisés par la Société chinoise CHEC consistent au prolongement du mur de quai de 715 mètres, au rallongement de la digue de protection de 675 mètres, et à l’aménagement de la chaussée portuaire couvrant une superficie globale d’environ 37 hectares.  Ces travaux sont financés d’un coût prévisionnel de plus de 400 milliards de FCFA par un prêt d’Eximbank China.

Au cours de l’année 2019, le Port autonome de Kribi a versé 60 milliards de FCFA dans les caisses du trésor public. L’information était rendue disponible à l’issue de la réunion tenue le 16 avril 2020 par vidéoconférence entre Patrice Melom, le Directeur général du PAK et les autres membres de la communauté portuaire. Une progression d’environ 33% enregistrée par rapport à 2018, année de sa première mise en exploitation au cours de laquelle le Port a reversé 40 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat.

Innocent D H

Dans une lettre ouverte, l’homme qui n’a pas voulu que son identité soit révélée a appelé David Eboutou au secours, afin que ce dernier publie sa complainte dans l’espoir d’attirer l’attention des principaux responsables de cette entreprise para publique.

 

« Bonjour grand frère! Je souhaiterais attirer l’attention du DG et du PCA de l'ART sur ma situation.

En effet, David je suis inspecteur des Postes et Télécommunications depuis 2013 et spécialisé en management des télécommunications (régulation, communication etc.. sont nos bases). 

La première entreprise à m'accueillir comme stagiaire, fut l'ART en 2014. J’y ai été stagiaire de 2014 à 2017 respectivement à la DSP sous la supervision de Christelle Ananga Messina, à la DT pendant près de deux ans découpés en deux périodes de 6 mois (sous la supervision de Mr Ntoko Joseph et Mr Yebga Joseph à la sous direction des Normes et Agréments) puis à la DGF (Direction de la Gestion des Fréquences) pendant 3 mois en 2017 lorsque l'ancien DG est débarqué. Ce qui fait 4 ans de stages je vous assure et les documents en ma possession l'attestent. 

Je suis jusqu'à présent victime, comme beaucoup d'autres stagiaires d'oubli et de marginalisation au profit d'une poignée de fils de nantis. De 2014 à 2017, j'ai vu recruter trois bonnes vagues sous mes yeux et bon nombre d'entre eux ne savait pas de quoi parle l'Agence de Régulation des Télécommunications, puisque dans les couloirs, je passais le temps à leur donner des éclaircis. 

Depuis la nomination du nouveau DG, j'ai essayé à travers des correspondances de lui expliquer cet état de choses mais visiblement,  il n'est pas très différent. J’ai fait pareil pour l'actuelle PCA mais apparemment c'est devenu son business à ciel ouvert. 

Comment expliquer qu'un jeune, formé dans le domaine et nanti d'une expérience de quatre ans dans une boîte, se fasse autant marginaliser? On préfère recruter des historiens, thérapeutes au détriment des méritants sous le fallacieux prétexte que papa est au comité central. 

Vous êtes la voix des sans voix, j'ai des références qui attestent de mon ancienneté dans cette maison et actuellement, tout semble encore difficile quand on est pauvre!  Même lorsque mes périodes de stages arrivaient à terme, les chefs me retenaient car peu étaient des stagiaires en qui on faisait confiance.

En quatre ans, j'ai participé à toutes leurs activités sportives et culturelles tel un vrai employé. J'ai même approché le DG qui m'a repoussé à Djoungolo, tel un malpropre. L’actuelle PCA a une de mes correspondances dans ses tiroirs et dont j'ai la décharge.

Grand frère merci de publier cette plainte. J’ai toutes les références sur mon séjour de ce côté-là ».

 

N.R.M

 

Le laboratoire britannique Synairgen a fait des essais clinique avec le médicament baptisé SNG001 qui, de leur avis, peut réduire à 79%, le l’évolution de la maladie dans l’organisme.   

 

Le traitement, dévoilé il y a quelques heures, a démontré que lorsqu'il est inhalé par le patient, utilise des interférons bêta, une protéine naturelle qui intervient dans la réponse de l’organisme contre les virus.

Un échantillon de 101 patients seulement

L’étude, selon nos confrères de « 24 Minutes Fr », a été réalisée sur un échantillon relativement réduit de patients (101) et n’a fait l’objet d’aucune une évaluation par un comité de lecture, mais elle pourrait révolutionner la manière dont le Covid-19 est traité. Selon le directeur général de Synairgen, Richard Marsden, il pourrait s’agir d’une « avancée majeure ».

L’étude menée avec l’université de Southampton conclut que les patients traités avec ce médicament ont 79 % de chances de moins que ceux qui ont reçu un placebo de développer des formes sévères de la maladie, c’est-à-dire nécessitant d’être placé sous respirateur, ou d’en mourir.

Les patients traités avec le SNG001 ont plus de deux fois plus de chances de guérir par rapport à ceux qui ont reçu un placebo. Trois des patients (6 %) traités avec le placebo sont morts, tandis qu’aucun décès n’est à déplorer parmi ceux qui ont été traités avec le SNG001.

Débat entre scientifique sur les résultats

« Les résultats confirment notre conviction que l’interféron bêta (…) présente un potentiel énorme comme traitement par inhalation pour restaurer la réponse immunitaire des poumons, en accélérant la récupération et en contrant l’impact du virus SARS-CoV-2 », a déclaré dans un communiqué Tom Wilkinson, professeur de médecine respiratoire qui a dirigé l’essai.

Le professeur Stephen Holgate, co-fondateur de Synairgen, a quant à lui souligné que ce traitement « restaure la capacité des poumons à neutraliser le virus ou toute mutation du virus ou co-infection avec un autre virus respiratoire tel que la grippe, comme cela pourrait se produire en cas de résurgence du Covid-19 en hiver ».

Un médicament, la dexaméthasone, a fait ses preuves

« Ces résultats semblent très impressionnants » et bien que l’étude ne porte que sur un petit nombre de patients, ils pourraient « changer la donne », a commenté le professeur Naveed Sattar, de l’université de Glasgow. Steve Goodacre, professeur de médecine d’urgence à l’université de Sheffield, estime quant à lui que ces résultats ne sont « pas interprétables » en l’état, expliquant avoir « besoin des détails complets, et peut-être plus importants, du protocole de l’essai ».

Jusqu’alors seul un médicament, la dexaméthasone, a prouvé qu’il pouvait sauver des malades du Covid-19. Un autre traitement, l’antiviral remdesivir, permet de réduire la durée d’hospitalisation mais pas la mortalité.

 

N.R.M

 
 
 

Telle est l’introduction de la correspondance que Samuel Billong - président du « Mouvement Réformateur » a adressée à Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale alors que ce dernier magnifiait les actions menées par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la République. 

 

Si pour le Minat, l’engagement présidentiel visant la riposte du Covid 19 a été mené avec prudence et efficacité, le leader du MR estime qu’il est « inopportun actuellement de célébrer une quelconque victoire alors que le Cameroun a perdu des centaines de  personnes et au moment où la pandémie continue de tuer des compatriotes y compris dans le corps médical…

Résultat peu honorable du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire

Dans sa lettre ouverte, Samuel Billong estime que comparativement aux pays comme la Côte d’ivoire et le Ghana qui sont sur les plans de la démographie, de la culture, du niveau de développement...quasiment au même niveau que le Cameroun, les « résultats ne sont pas si élogieux… ».

En date du 07 Juillet 2020

Pays

Nombre de morts

Taux de létalité  

Pourcentage de décès pour dix mille habitants

Cameroun

359

2,41%

1,43%

Côte d’Ivoire

76

0,68%

0,3%

Ghana

129

0,59%

0,43%


Comparaison avec les pays du Nord

Selon le leader du MR, « elle est tous simplement malheureuse et trompeuse. L’écart entre nos résultats  et les leurs n’a rien avoir avec la gestion de la pandémie. Il est dû à la différence des structures démographiques avec une espérance de vie en bonne santé de l’ordre de 50 ans pour le Cameroun et d’environ 72 ans pour les pays du nord. Ces derniers ayant par ailleurs une importante tranche du 3ème âge de personnes à la santé fragile entre 72 ans et 82 ans en moyenne ».

Au-delà de l’utilisation de l’image du Chef de l’Etat, le président du « Mouvement Réformateur » pense qu’il y’a lieu de se poser un certain nombre de questions, notamment sur :

« La contribution du ministère de l’Administration Territoriale dans le suivi de l’application des mesures de la riposte gouvernementale au COVID19.

Au-delà d’une communication propagandiste, quelle a été en définitive la part de chacun des départements ministériels concernés dans le mauvais résultat du pays tel qu’il ressort des statistiques ci-dessus » ?

Le leader du MR a en outre relevé des comportements qui, selon lui ont entraîné la propagation du virus sur le territoire national, à l’instar « du non respect des mesures barrières, le refus de se faire détecter ou encore, l’insuffisance dans la maîtrise de la circulation en zone Cemac… ».  

Pour lui, la contenance de la crise sanitaire au Cameroun est le seul mérite du corps médical qui « a été effectivement à la tâche, souvent sans les protections idoines mais, jusqu’au sacrifice suprême, beaucoup ayant laissé leur vie, ayant exposé directement leur famille pour nous sauver du Coronavirus… ».

Autre fait relevé dans le courrier adressé au Minat

Le  « bilan de la longévité du Chef de l’Etat Camerounais à la tête de ce pays, en plus de son passage dans la haute administration. Pour le leader de cette formation politique, il s’agit à ce « niveau d’un cas d’école…par exemple parce qu’après la modification constitutionnelle de 2008 ayant laissé sur le carreau des dizaines de jeunes qui s’y opposaient de manière préventive, un groupe de citoyens a depuis lors, le sentiment d’une certaine supériorité sur le peuple ou une partie de la Nation. C’est ce qui a entraîné les revendications corporatistes dans les régions du Nord et du Sud Ouest… ».

Il est important de préparer les prochaines victoires.

Pour Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur, afin de faire face aux pandémies futures, il est convient aujourd’hui de « Sortir de la propagande et préparer les victoires futures du Cameroun, par l’amélioration des conditions de travail des professionnels de la santé, en leur offrant une rémunération à la hauteur de leurs immenses sacrifices, en investissant effectivement pour la santé pour tous et en faisant de la préservation de la vie un impératif au- delà de tout ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Selon la direction de la communication de la Chambre Basse du parlement Camerounais, l’élu du Mayo Louti dans le Nord a succombé suite à un accident de circulation survenu ce Mercredi entre Ngaoundéré et Garoua.  

 

L’homme qui a été porté par ses concitoyens à la tête de ce département militait sous les couleurs du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et, l’une de ses dernières sorties officielles a été la remise des kits de santé aux populations de cette unité administrative dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.

Interviewé par certains confrères de la presse locale, l’honorable Harouna Abdoulaye Bougue à l’issue de ces descentes sur le terrain, avait affirmé que : « Le gouvernement en adoptant les différentes  mesures barrière, a pris ses responsabilités car il est garant de la santé des populations ; Toutefois, ces mesures doivent être accompagnées par les populations elles-mêmes qui doivent comprendre l’opportunité de les respecter car, elles sont moins  contraignantes que celles qu’on observe de par le monde entier. Respectons-les et le Covid-19 ne se répandra pas ».

Un conseil que le jeune élu s’est attelé à faire respecter car, pour sa première législature, le « bleu » avait placé son mandat sous le signe de « de la concrétisation des attentes de toutes les populations mais surtout de la jeunesse du Mayo-Louti ».

Ses priorités tenaient à deux points qui pour lui étaient essentiels : « Au niveau local, améliorer les conditions de vie des populations du Mayo-Louti en réalisant des actions sociales prioritaires. Au niveau national, défendre des lois qui mettent en avant la jeunesse car rien de grand ne peut se construire sans la jeunesse. C’est le socle même du développement de notre département, de notre nation ».

Des ambitions qui ne pourront plus jamais être réalisées car, au détour d’une route, la faucheuse a mis fin à la vie du jeune député dont les positions étaient parfois très tranchées, concernant certains faits de l’actualité, en rapport notamment avec ce qu’il considérait comme « une récupération politicienne de la crise sanitaire par certains leaders politiques ».

Selon la cellule de communication de l’Assemblée Nationale, l’honorable Harouna Abdoulaye Bougue sera inhumé selon la tradition musulmane et, c’est au cours de la prochaine session qu’un hommage parlementaire lui sera rendu.

Toutefois, certaines délégations ont été constituées et, ces dernières, constitués par ses collègues députés sont déjà en route afin d’ « assister la famille si durement éprouvée, ainsi que la grande famille de ceux qui l’ont élu, en plus des camarades du parti… ».

 

Nicole Ricci

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01