La commune d’Ebolowa II sera bientôt doter de deux bâtiments flambant neufs pour les services de l’hôtel de ville. La convention de financement des travaux a été signée ce mercredi, 29 juillet 2020 entre le Fonds spécial d’Equipement et d’Intervention intercommunale (FEICOM) et la mairie.
La commune d’Ebolowa II veut inscrire son nom en lettres d’or dans le registre de la modernité. Une modernité infrastructurelle marquée par la construction imminente d’un nouvel hôtel de ville. L’un des bâtiments qui sera R+4 va comporter des bureaux et une salle de conférence de 400 places. En ce qui concerne le second, qui sera R+1, il va abriter une salle de fêtes et un restaurant.
Un projet qui traduit la volonté de réaliser une promesse politique, à en croire le maire de la commune d’Ebolowa II. C’est dans cette démarche que le premier magistrat municipal de cette ville, André Thomas confie : « Nous avons pris des engagements auprès des populations. Le premier étant cet hôtel de ville. Et beaucoup d’autres choses que vous avez pu voir. C’est ce qui nous anime, le bien des populations ».
Le coût global des travaux de construction de ce nouvel hôtel de ville, est estimé à plus de 700 millions de nos francs. C’est du moins l’information qui a pu filtré à l’issue de la signature de la convention de financement y afférente entre le FEICOM et la mairie.
De son côté, le Directeur général du FEICOM, Camille Akoa, le maire de la commune d’Ebolowa II doit être rigoureux dans le suivi dans le processus de réalisation du projet. « En votre qualité de maitre d’ouvrage soyez rigoureux. Donnez des consignes claires et concises à votre commission interne de passation des marchés pour qu’elle ne vous propose que des entreprises compétentes dotées d’un savoir-faire », souligne le DG.
Innocent D H
Invité sur les antennes de Radio Balafon ce matin, le cadre du MRC a chargé l’homme politique Djeukam Tchameni. Pour Albert Dzongang le leader du « C3 » (Cadre Citoyen et de Concertation) est un manipulateur à la solde de Paul BIYA.
Albert Dzongang n’y est pas allé par quatre chemin. Il est péremptoire. « Djeukam Tchameni n’est pas un opposant ». Ceci pour la simple raison que selon le leader du MRC, être un opposant c’est être une personne qui estime que le pouvoir en place ne fait pas ce qu’il faut faire, et qu’il doit céder la place. « Il n’existe pas d’opposition modérée. » Selon Albert Dzongang Djeukam Tchameni et les autres qui l’ont suivi à Bamendjou sont des gens qui estiment qu’après le départ de Paul BIYA, ce n’est pas Kamto qui devrait prendre la tête de l’Etat. Ils préparent une transition politique pour remplacer Paul BIYA. Or, ils souhaitent que ce soit eux qui gèrent cette transition politique après Paul BIYA. Sauf qu’ils ne s’accordent pas eux-mêmes sur qui parmi eux succédera au Chef de l’Etat actuel.
« Djeukam Tchameni est de nationalité américaine »
Albert Dzongang annonce dans son développement que Djeukam Tchameni qu’il considère comme un adversaire du Cameroun, est de nationalité américaine. De ce point de vue, il n’a pas la légitimité nécessaire pour mener les actions politiques qu’il initie en ce moment. D’ailleurs, Albert Dzongang fait savoir que cette rencontre avait pour objectif voilé d’ « amadouer » le Roi des Bamendjou pour savoir son point de vue quant aux opérations de successions de Paul BIYA. Et c’est face à l’échec de leur opération que le Préfet du Haut Nkam a pris sur lui de faire des menaces au Roi Sokoudjou. Pour Mr Dzongang, il n’en est pas à son coup de maître dans de telles opérations. Le cadre du MRC estime que même pendant les années de braise, alors que Djeukam Tchameni était le porte-parole de la coalition qui avait porté à sa tête Ni John Fru Ndi, il jouait déjà un double jeu. Albert Dzongang va plus loin en accusant le leader du mouvement « C3 » d’avoir tenté de l’assassiner à cette époque.
Des déclarations qui tendent à discréditer les actions initiées par le Cadre Citoyen de Concertation en cours. Or, d’après certains cadres de ce mouvement avec qui nous avons eu ‘occasion de discuter, le MRC fait partie des mouvements politiques avec qui ils sont en discussion pour que le parti rejoigne officiellement la plateforme. A écouter Albert Dzongang ce matin, le MRC est loin, mais alors très loin de faire partie de ce mouvement de concertation. Bien qu’en politique, il n’y ait pas de position définitive.
Stéphane NZESSEU
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena rappelle que les agences de voyage de transport interurbain n’ont aucun droit de mettre en place des toilettes publiques payantes.
En date du mercredi 29 juillet 2020, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (Mintransport) a sorti un communiqué radio-presse, dans lequel il rappelle les dispositions de la loi quant à la gestion des toilettes publiques dans les agences de voyage de transport interurbain. En se basant donc sur l’arrêté N°039 qui fixe les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport interurbain de voyageurs, le Mintransport souligne qu’il n’est donné aucun droit aux agences de rendre payantes les toilettes publiques. Les toilettes sont gratuites pour la clientèle et le personnel de la société.
Plus encore, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena précise dans son communiqué qu’«en tout état de cause, rien n’habilite les gestionnaires de terminaux à mettre en place des toilettes publiques payantes au sein des agences de voyages interurbains, prérogatives qui du reste est de la compétences des Collectivités territoriales décentralisées (Ctd Ndlr)». De ce fait, le ministre appelle au respect de la règlementation en vigueur.
Les faits
Il convient de rappeler que ce communique du Ministre des Transports fait suite à l’agression d’un gendarme en civil à l’agence de Douala de Finexs voyage. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux montre le gendarme en question tabassé par des badauds. Les faits se sont produits le 22 juillet 2020. Le gendarme qui a été battu à mort manquait de petite monnaie pour régler les frais d’usage des toilettes de Finexs. Ces frais au passage s’élevant à la somme de 100FCFA. Un autre gendarme qui l’accompagne lui aussi battu, a été interné dans une formation sanitaire de la ville.
La position du Ministre des Transports
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena tout en informant l’opinion de ce qu’il y a eu agression sur un élément des Forces de défense et de sécurité, dit attendre les résultats de l’enquête en cours, qui doit en fait, établir avec précision «les causes de ce malheureux drame».
Liliane N.
Son promoteur vient de publier une note ce 29 juillet 2020 qui s’intéresse aux concours d’entrée dans les grandes écoles, ainsi que ceux de recrutement direct dans la fonction publique camerounaise. En effet, Guibaï Gatama indique que le Mouvement 10 millions de Nordistes vérifiera le respect des « règles applicables ».
Dans sa sortie, le promoteur du Mouvement 10 millions de Nordistes s’appuie sur le cadre législatif camerounais existant, qui exige des nombres de places précises aux candidats originaires des régions septentrionales du pays dans les concours concernant les grandes écoles du pays, ainsi que ceux de recrutement direct dans la fonction publique. Dans ce sillage, le Mouvement annonce la mise sur pied d’une Unité de veille et d’alertes.
« Le Mouvement engage en priorité cette unité de veille et d’alerte dont les mécanismes sont expliqués dans les cadres appropriés, à mettre en œuvre les actions destinées à assurer le respect des dispositions légales et réglementaires relatives aux concours administratifs, notamment les recrutements dans les grandes écoles (Enam, Ens, Emia, Iric, Police, Eaux et Forêts etc.). Car en application du décret N°82/407 du 07 septembre 1992 et de la décision N°0015/Minfopra/Cab/ d’août 1992, 30% des places sont réservées aux candidats originaires des régions septentrionales du pays », fait savoir Guibaï Gatama.
Pour la matérialisation de cette veille, le « Mouvement 10 millions de Nordistes » lance un appel à endroit des Nordistes à scruter, analyser et analyser et s’assurer que les résultats de tous les concours et admissions directes organisées par la Fonction publique respectent se fassent dans le respect des textes de la République en vigueur.
Guibaï Gatama précise par ailleurs que l’unité de veille s’intéressera également aux nominations dans les administrations et entreprises publiques afin de vérifier la représentation des Nordistes. De quoi permettre au directeur de publication de l’œil du Sahel au nom du Mouvement, de rappeler le slogan, « Notre voix compte, ensemble nous sommes forts ! ».
Innocent D H
Cyrille Eloundou a eu un malaise alors qu’il composait lors de l’épreuve de statistiques du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs de l’Enseignement Maternel et Primaire.
Le drame est relayé dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce 29 juillet 2020. L’élève Cyrille Eloundou qui passait les épreuves du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs de l’Enseignement Maternel et Primaire (Capiemp), est décédé en pleine composition. Le drame remonte à la journée du 22 juillet 2020 et il s’est produit dans la ville de Bertoua.
«Nous étions en train de composer en statistiques, il a subitement eu un malaise. Les surveillants et les autres responsables, notamment ceux de l’infirmerie, ont volé à son secours et ont voulu le conduire à l’hôpital. C’était trop tard, il était déjà mort», témoigne dans l’une des candidates du Capiemp sessio 2020 Alice Mengué. Elle partageait la même salle avec la victime.
La dépouille de Cyrille Eloundou a été conduite à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua. Il n’a pas pu achever l’examen qui a pris fin le 23 juillet dernier.
Liliane N.
Si l’on s’en tient à une courte vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, publiée le 26 juillet dernier, la fille du Président de la République du Cameroun annonce son entrée dans le monde musical du rap. Dans la vidéo qui dure 15 secondes, Brenda Biya chante en l’une des langues officielles du Cameroun, principalement l’anglais.
Sur un beat du Hip-hop, la fille du Président accompagne sa vidéo d’un message sur Facebook : « quand je rappe, vous êtes prêts partageons. EP Track 1 EP est un format musical plus long que le single et comporte généralement 4 titres ». Des signes qui ne trompent pas, Brenda Biya produirait dans un futur proche un album de quatre titres. Il s’agit bien évidemment du Hip-hop, un genre musical propre à la jeunesse urbaine, principalement les groupes les plus défavorisés.
A en croire de nombreux observateurs, l’entrée de la fille de Paul et Chantal Biya dans le paysage de la chanson intervient après l’ouverture de son magasin de vente des perruques à Los Angeles, un quartier chic et de renom des Etats-Unis.
Sous un autre angle, certaines sources voient dans la sortie probable de cette chanson, un pied de nez aux détracteurs de Paul Biya qui ont par le passé pris le plaisir sur de nombreuses vidéos de Brenda qui laissaient croire que celle-ci souffre dans sa chair. Pour d’autres, il s’agit simplement des mises en scène savamment orchestrées pour distraire un peuple adepte de petite frasque en provenance d’Etoudi, le Palais du peuple camerounais.
En juin dernier, la fille du couple présidentiel était au centre des débats sur les réseaux sociaux. Certaines vidéos qui circulaient sur la toile la faisait découvrir dans postures inhabituelles accompagnées des discours curieux et parfois des scènes agitées. Un comportement nouveau à la suite d’une interdiction de sortir ou de se déplacer hors du Palais de l’Unité imposée à Brenda par sa maman. Une situation que la fille du Président n’arrivait plus à supporter, d’où son désir d’aller se faire soigner en Europe. Quelques semaines avant, la jeune demoiselle informait déjà ses followers via Instagram, qu’elle est atteinte de Basedow. Une maladie de thyroïde qui expose le patient à des dépressions plus ou moins longues, à la nervosité, à une fragilité cardio-vasculaires, et à une forte pression oculaire qui provoque un grossissement des yeux, a-t-on appris.
Innocent D H
Ce chiffre est avancé par le Tribunal criminel spécial, la juridiction qui se charge des affaires relatives à des détournements de deniers publics.
Avec 10 années d’existence, le Tribunal criminel spécial (Tcs) a réussi à récupérer la somme de 9 milliards de FCFA, des détournements de deniers publics. Pour la juridiction qui gère les cas de vol des fonds publics, c’est un bilan qui paraît satisfaisant. La somme avancée comme ayant été récupérée s’étend de l’année 2002 au mois de juillet 2020. Dans son rapport rendu public le 28 juillet 2020, le Tcs rapporte que la récupération de cet argent a été possible grâce aux enquêtes et aux opérations menées par lui.
Il convient de noter que le Tcs qui a vu le jour au début des années 2020, ne gère pas uniquement les infractions de détournements de deniers publics, mais il y en a aussi qui sont connexes, prévues par le Code pénal et les conventions internationales ratifiées par le Cameroun, telles que la corruption, le blanchiment des capitaux etc.
La corruption faisant donc partie aussi des affaires sur lesquelles le Tcs porte son attention, il faut rappeler que le pays a perdu à cause de ce fléau 1652 milliards de FCFA, en10 années. Le Révérend Dieudonné Massi Gams le président de la Commission nationale anti-corruption l’a fait savoir à la veille de la célébration de la 4e Journée africaine de lutte contre la corruption.
Liliane N.
Selon Mathieu Youbi le promoteur du groupe «Le Cameroun C’est Le Cameroun», indique que Facebook a fait cette suppression à la demande du gouvernement de notre pays.
Facebook vient de supprimer de son réseau social le groupe camerounais dénommé «Le Cameroun C’est Le Cameroun», dont le promoteur est Mathieu Youbi. Le motif justifiant la suppression de ce groupe porte sur la diffusion des propos haineux qu’on y retrouve. Mathieu Youbi sur sa page Facebook fait savoir que la décision a été prise par le réseau de Mark Zukerberg à la demande du gouvernement du Cameroun.
«Facebook m'informe qu'à la demande du gouvernement camerounais, ils vont devoir fermer TEMPORAIREMENT mon forum LCCLC qui selon eux " salit l'image du Cameroun et porte atteinte aux efforts de modernisation de l'Etat en construction". De nombreux activistes pro changement se verront bloqués de Facebook dans les jours qui viennent», peut-on lire dans le post de celui qui est aussi militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Pour Mathieu Youbi cette décision de Facebook est tout simplement une atteinte à la liberté d’expression. Rappelant qu’une équipe du réseau social de Mark Zukerberg a séjourné au pays, il dit comprendre aujourd’hui, pourquoi est-ce que cela s’est passé. «On comprend pourquoi une équipe de Facebook a séjourné au Cameroun au frais du contribuable. Je ne vais pas me plaindre car j'ai intégré que le régime a fait ce qu'il fait de mieux et qui est son bilan: La répression», ajoute-t-il.
Tribalisme et Haine
Il convient de rappeler qu’après examen et adoption au Parlement, Paul Biya a décidé de promulguer la loi portant modification de l’article 241 du Code pénal. L’amendement intègre l’outrage à la tribu, c’est-à-dire, toute tendance ou expressions qui visent à dénigrer ou à rejeter certaines composantes socioculturelles sous la base de leur appartenance à telle ou telle tribu.
Face aux députés, Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a souligné que la montée du tribalisme dans l’espace public, surtout au niveau des réseaux sociaux, pourrait compromettre la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. « Nous utilisons des mots qui vont au-delà de notre propre entendement pouvant heurter certains esprits sensibles. Ils constituent des troubles à l’ordre public », avait-il déclaré.
Liliane N.
Jusqu’aujourd’hui, les noms par lesquels on nomme nos grandes universités ne renvoient à rien de fondamental. Au plus, les universités continuent de porter les noms de la situation géographique dans laquelle elles sont situées. Un rattachement territorial qui met en exergue la segmentation administrative. Avec ça comment s’étonner que nos universités n’aient aucune âme ?
Trouver des noms de baptêmes à nos universités, c’est l’exercice que s’est donné depuis ce mardi le Dr Sosthène Medard Lipot, secrétaire national à la communication du MRC. Il a été suivi dans cette action par un autre camerounais, un autre enseignant, Armand Noutack II. Dans ce champ de propositions, nous avons jugé intéressant celle faite par Mr Noutack. Dans la démarche de ce dernier, il est question de donner des noms de ces camerounais qui auront marqués l’histoire du Cameroun par leurs actes de bravoure ou de mérite. C’est bien ce qui est fait à chaque fois qu’une promotion de formation dans une grande école est promue (EMIA, ENAM…).
Armand Noutack II ouvre sa proposition en faisant remarquer que ceci se ferait naturellement si nous étions une véritable Nation Camerounaise.
Université Élie Ladé de Yaoundé II (en hommage à ce policier originaire de l'extrême Nord qui a sacrifié sa vie il y a 3 ans en empêchant une demoiselle bourrée d'explosifs d'atteindre le marché de Mora où elle aurait fait un carnage, Élie Ladé est une preuve vivante de bravoure, de Patriotisme, d'humanisme)
Université Bernard Fonlon de Maroua, (célèbre universitaire, originaire du Nord-ouest, c'est grâce à lui que nous avons la version anglaise de l'hymne national).
Université Osendé Afana de Ngaounderé, (originaire du centre, seul docteur ayant choisi de se battre pour l'indépendance du Cameroun alors qu'il aurait tout eu s'il était "resté calme" !)
Université Pouémi de Yaoundé I, (le plus grand économiste Camerounais de tous les temps !) On se souvient de sa célèbre définition du FMI : Fonds de Misère Instantané.
Université Eldridge Mohammadou de Kumba, (Eldridge Mohammadou est l'historien le plus prolifique du Cameroun né le 15 janvier 1934 à Garoua, d’un père anglais et d’une mère peule, et décédé le 18 février 2004 à Maiduguri, c'est un historien camerounais, spécialiste de l'histoire du Cameroun et des traditions orales des populations du Nord et du Centre, particulièrement des Peuls.) Allez consulter sa bibliographie sur Google, c'était un intellectuel hors pair !
Université Nkal Mentsouga (1850-1916) de Bamenda. (D''origine `'Omvang Ngomeya'',Nkal Mentsouga est l'une des grandes figures historiques de la période précoloniale et coloniale qui a marqué l'histoire de l'Est-Cameroun. Ce nom désigne le grand chef Omvang qui a résisté aux Allemands et en même temps le nom de son village Nkal Mentsouga=Nguelemendouka .)
Université Douala Manga Bell de Dschang, (l'homme qui s'est opposé aux Allemands alors qu'il pouvait tout avoir en collaborant simplement).
Université Kuva Likenye d'Ebolowa (Chief Kuva Likenye est un chef Bakweri, né entre 1805 et 1815, héros de la résistance contre la colonisation allemande il va mourir en exil en 1895.
Université Martin Paul Samba de Bertoua. (L’homme qui s'est opposé aux Allemands alors qu'il pouvait tout avoir en collaborant simplement).
Université Um Nyobe de Buéa ! (Um qu'on ne présente plus, Um l'incorruptible, l'homme qui a tout sacrifié pour l'indépendance du Cameroun)
Un projet qui pourrait s’étendre à la nomination de nos lycées, des stades, des bâtiments publics, des rues et même des écoles primaires. Le Cameroun regorge d’un vivier de noms qu’on puisse utiliser pour tous ces lieux dans la nation. Les avantages d’une telle stratégie sont incommensurables sur la réconciliation des camerounais avec le Cameroun. Et Armand Noutack de se demander « qu'entend t-on par lycée classique ? Lycée bilingue ? Lycée de Ngouache ? Lycée de Nkolmesseng ? Lycée moderne ? Nous n'avons pas honte ? »
Tout rebaptiser ! Pourquoi pas !!!
Stéphane NZESSEU
L’ancien Lion indomptable Idrissou Mohamadou affirme être même menacé parce qu’il conserve la nationalité camerounaise.
Idrissou Mohamadou était l’invité de la dernière édition du programme «Autant le dire», diffusé sur Naja TV, une chaîne de télévision en ligne. Au cours dudit programme présenté par le journaliste Jean Bruno Tagne, l’ancien Lion indomptable s’est exprimé sur la question de la double nationalité. Tout en indiquant qu’il est le seul joueur camerounais à avoir conservé sa nationalité, il a cité les noms de joueurs et anciennes gloires du football du pays qui ont acquis une autre.
«J’ai gardé mon passeport parce que je suis fier d’être camerounais. Je suis le seul joueur qui a un seul passeport camerounais. Roger Milla est français, Samuel Eto’o est espagnol, Geremi est espagnol, Kameni est français, Chedjou est français, même Rigobert Song est français. Ils sont tous français, mais moi je n’ai que mon passeport Camerounais. On me manque de respect en disant qu’on va me rapatrier au Cameroun. Et même si on me rapatrie au Cameroun, je vais souffrir ?», a-t-il déclaré face à Jean Bruno Tagne.
Ses déboires en Autriche
Comme on pouvait s’y attendre, Idrissou Mohamadou est revenu sur ses déboires en Autriche, son lieu de résidence depuis 2018. On se rappelle que l‘année dernière, l’ancien Lion indomptable a failli être expulsé de ce pays. Les informations relayées par bon nombre de sites internet d’informations indiquaient qu’il avait été placé Mo Idrissou dans un centre de détention notamment celui de Vordernberg.
Le patron du DSV Leoben, le club de quatrième division locale dont l’ex-Lion Indomptable portait les couleurs au moment des faits, avait expliqué qu’apparemment, quelque chose n’allait pas avec ses papiers, explique au Kronenzeitung Edi Lieber. «Il semble qu’il ne les ait pas réunis. Cela doit avoir quelque chose à voir avec son passé», avait-il déclaré.
Sur cette histoire donc, Idrissou Mohamadou précise que tout cela était dû au fait qu’il a gardé sa nationalité camerounaise.
Liliane N.
L’accord y afférent a été signé le 20 juillet dernier par le ministre camerounais en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et la Banque africaine de développement (BAD). 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de FCFA, c’est le montant de la dette accordée au Cameroun. De l’argent destiné au financement du Programme d’appui budgétaire en réponse à la crise du coronavirus.
Pour une lutte efficace contre les effets néfastes du coronavirus, la BAD s’est résolu à voler financièrement au secours des pays africains. C’est ainsi qu’à travers son guichet du Fonds africain de développement (FAD), elle a accordé en juin dernier à l’ensemble des 06 pays membres de la Cemac, une dette de 6,3 milliards de FCFA. En ce qui concerne précisément le Cameroun, le pays vient de bénéficier d’un nouvel appui qui se chiffre à 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de FCFA. Le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey procédait récemment à la signature de cet accord de prêt avec la BAD.
Selon les explications du ministre, le programme en cours va permettre d’atténuer les effets socioéconomiques néfastes de la pandémie sur les ménages et entreprises. Un plan qui rentre en droite ligne de la Stratégie nationale de riposte à la crise sanitaire devenue également une crise économique. L’on apprend que ces différents prêts consentis par l’institution bancaire au profit du Cameroun ont été prévus dans la loi des finances rectificatives 2020.
Un appui qui n’est donc pas sans importance pour le Cameroun, surtout quand on sait que les chiffres officiels font état de 90% des entreprises négativement impactées par le choc de la pandémie. Pour ce qui est des ménages, ce sont 74% qui déclarent avoir subi une baisse de leurs revenus.
Indiquons que dans une étude réalisée entre mai et juin 2020, le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) projette une perte annuelle de chiffres d’affaires des entreprises camerounaises pouvant atteindre 3 139 milliards de FCFA en 2020. Une situation qui pourrait entraîner une baisse considérable de leur capacité contributive aux recettes fiscales de l’Etat.
Innocent D H
Le Directeur des Ressources humaines du Ministère de la Santé publique tranche cette interrogation. A propos de l’amputation de 2 400 FCFA du solde mensuel des médecins fonctionnaires, Emile Ella Ngbwa fait savoir qu’il s’agit de la suspension d’une prime en double que percevaient les soldats de la Santé depuis 2002.
Dans une interview accordée à nos confrères d’Echos Santé, le Directeur des Ressources humaines au Ministère de la Santé publique (Minsante) est sans équivoque. Selon le responsable, l’Etat vient de mettre fin au trop-perçu dans les salaires des médecins fonctionnaires. En effet, le service de la solde a retiré le double emploi de la prime de technicité agent technique que recevaient les médecins fonctionnaires depuis 18 ans, explique Emile Ella Ngbwa. Depuis 2002, chaque médecin fonctionnaire a empoché un trop-perçu de 518 400 FCFA, apprend-on par la même source.
Une situation que reconnait le Syndicat national des personnels des établissements et entreprises du secteur de la santé du Cameroun (CAP-Santé). Sur le site d’Echos Santé, le président de la structure, Sylvain Nga Onana explique, « le décret de 2002 a supprimé cette prime de technicité (2 400 FCFA) pour créer trois primes (technicité corps-santé, santé publique, astreinte), dont la somme totale des trois dépasse 40 000 FCFA. Disons qu’il y avait un doublon dans les salaires. Si l’Etat doit appliquer la règle, on devait faire un redressement à tous les fonctionnaires qui en bénéficiaient. Ce qui ne se fera pas. Chacun peut consulter son bulletin de solde et se rendra compte qu’il percevait deux primes de technicité ».
A titre de rappel, les médecins fonctionnaires viennent d’adresser au Chef de l’Etat, une lettre de protestation. Dans leur correspondance, ils disent n’avoir pas été informé que leurs salaires seront revus à la baisse. De ce fait, ils revendiquent la restitution du montant emputé tout en réclamant une revalorisation salariale. Les soldats de la santé estiment que depuis le déclenchement de la pandémie du coronavirus, plusieurs pays du monde ont procédé à une augmentation des salaires pour encourager les professionnels du secteur de la santé qui sont première ligne de la lutte, mais pas le Cameroun.
Innocent D H
La tension sino-américaine, déjà alimentée par la guerre commerciale et les accusations mutuelles sur l’origine du Covid-19, est montée d’un cran ces dernières semaines
Ce Lundi, selon nos confrères de 24 Minutes « La Chine s’est emparé du consulat des Etats – Unis à Chengdu, après avoir ordonné sa fermeture, une réponse du gouvernement communiste à la fermeture de son consulat à Houston… ».
Une étape a-t-elle été franchie dans l’escalade de tensions ?
Mike Pompeo a justifié la fermeture du consulat chinois à Houston, dans le Texas, en dénonçant jeudi une « plaque tournante de l’espionnage et du vol de propriété intellectuelle ». Le secrétaire d’Etat américain a également appelé « le monde libre » à « triompher » de la « nouvelle tyrannie » incarnée selon lui par la Chine communiste. En représailles, Pékin a accusé certains employés américains du consulat de Chengdu de « mettre en danger la sécurité et les intérêts chinois ».
« Fermer un consulat est un geste diplomatique relativement fort, au-dessus de l’expulsion de diplomates. On est montés encore d’un cran dans les tensions entre les deux pays, même s’il n’y a pas de conséquences directes, on reste surtout dans la symbolique », relativise Jean-Vincent Brisset, directeur de recherches à l’Iris. La réaction chinoise semble relativement mesurée.
Outre leur ambassade à Pékin, les Etats-Unis comptent toujours quatre consulats en Chine continentale (Canton, Shanghai, Shenyang, Wuhan) ainsi qu’un à Hong Kong. Une fermeture diplomatique sur ce territoire autonome, demandé par certains nationalistes chinois, aurait alimenté bien davantage l’escalade de tensions.
Comment expliquer ces tensions ?
Ces actions diplomatiques interviennent dans un contexte déjà délicat. Les relations entre les deux géants sont régulièrement affectées par les différends commerciaux ou les tensions militaires en mer de Chine méridionale. Mais le ton est monté d’un cran ces derniers mois avec les accusations mutuelles sur l’origine du Covid -19 et la mise en place par Pékin d’une loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong.
Les deux Etats ont pris en outre des sanctions réciproques au sujet du Xinjiang, les Etats-Unis accusant Pékin de violer les droits des musulmans ouïghours dans cette région du nord – ouest de la Chine.
« En réalité, Donald Trump et Xi Jinping veulent montrer à leur propre population qu’ils sont forts car les deux dirigeants sont en difficulté, c’est une vieille astuce politique », assure Jean-Vincent Brisset. « Le président américain, très critiqué sur sa gestion de la crise épidémique, est en campagne pour sa réélection.
Mais le dirigeant chinois connaît lui aussi des problèmes d’opposition, comme l’illustre le maintien de sa grande campagne anti - corruption lancée il y a cinq ans pour éliminer ses ennemis et qui est toujours active », ajoute le spécialiste.
Jusqu’où peuvent aller les tensions ?
Pour le chercheur, ces tensions entre les deux géants sont inhérentes à leur statut. C’est le vieux concept de piège de Thucydide : la rivalité entre une puissance émergente qui rêve d’hégémonie et une puissance dominante qui entend bien le rester. « La concurrence entre les deux premiers de la classe a toujours existé, et les deux pays ont besoin de cette rivalité pour faire la course en tête », développe Jean-Vincent Brisset.
N.R.M
Après avoir reçu un rappel à l’ordre de Minette Libom Li Likeng – ministre des Postes et Télécommunications, la nouvelle Pca réfute toutes les accusations de marchandage portées contre elle.
La promotrice de More Women in Politics, dans une lettre ouverte adressée à son ministre de tutelle, dit « travailler dans le strict respect de ses compétences et selon les règles de la gouvernance ».
Retour sur quelques points mentionnés dans la correspondance
« Faire de l’ART d’ici 2025, une institution robuste et compétitive par la qualité de sa gouvernance, soutenus par des procédures optimales et des indicateurs de performance au service de la croissance économique du Cameroun…Je ne me suis pas écartée de cette démarche… ».
Convocation d’un conseil d’administration extraordinaire, mais auparavant, il est impératif de :
« Poursuivre avec la mise en conformité du cadre organique de l’ART avec la réglementation en vigueur et, en vue d’améliorer les performances managériales et gouvernancières de cette institution, trois comités ad hoc sont à pied d’œuvre…
L’élaboration de la charte de l’administrateur, du règlement intérieur du conseil d’administration…
La production d’un projet de plan stratégique de développement de l’ART, la mise en place de Manuels de procédures administratives, financières et comptables ainsi qu’un dispositif d’audit interne approprié…
Le plan de suivi des dossiers caractère réglementaire, technique et contentieux de l’ART...
Audit de la gestion et des performances de l’ART
Au-delà de l’évaluation de la gestion de l’établissement public, le conseil d’administration de l’ART a notamment le pouvoir de s’assurer du respect des règles de gouvernance et de commettre les audits afin de garantir la bonne gestion de l’établissement public…
Audit et performance de l’ART
Ce dernier vise quatre objectifs à savoir :
Assurer le suivi de la mise en œuvre de l’audit réalisé par le Consupe
Faire l’état des lieux de la gestion et des performances de l’Agence au moment de la prise de fonction de la nouvelle PCA
Identifier les points de la nouvelle gestion financière nécessaires au renforcement de sa viabilité
Identifier les mesures à mettre en œuvre pour optimiser la collecte et la gestion des ressources de l’Agence en vue d’assurer le financement, dans les meilleures conditions, du Plan Stratégique de Développement de l’ART en cours de finalisation qui sera mis en œuvre pendant la période 2021 – 2025.
Plan Stratégique
Justine Diffo Tchunkam estime qu’« il est indispensable de faire davantage pour intégrer le numérique dans le fonctionnement des services publics ainsi que l’économie… » ; Parce que « La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires… ».
Nicole Ricci Minyem