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Le chanteur de bikutsi est accusé par son ex épouse de violences conjugales. C’est au travers des réseaux sociaux qu’elle révèle le calvaire qu’elle a vécu auprès de l’artiste.

 

La nommée Carole Abena n’est plus la compagne de Espo de Benz. Mais elle garde un mauvais souvenir des moments passés en compagnie de cet homme qu’elle présente comme un individu brutal et qui ne se ménageait pas pour la violenter.

« Je t’ai protégé au nom du mariage, au nom de mon engagement et pour obéir à ma famille. Je t’ai fait un fils par-dessus tout ça. Malgré tout tu jures de me détruire, te dire que tu es ingrat c’est t’insulter ? Te rappeler que tout ce que je fais là souviens toi que j’ai sacrifié tout pour ta famille et toi. Espo je ne me laisserai plus faire, le chantage est terminé. Voici en images des choses que j’ai laissé passer par conviction et par loyauté. Je ne t’ai jamais affiché sur les réseaux sociaux, je t’ai toujours défendu même si a n’allait pas… »

Un témoignage qui ne démontre pas avec évidence les accusations de violences en question. Seulement, il faut à nouveau parcourir les autres publications qui précèdent celle faite ce mardi matin par l’ex compagne pour comprendre la profondeur du mal. D’abord les images qui accompagnent cette publication.

Lorsqu’on jette un coup d’œil sur les images en questions, c'est stupéfiant ! On peut voir des parties du visage amoché, des plaques sur les jambes et autours des yeux, sans oublier les cernes sur les contours des yeux. Il apparaît clairement qu’il est souvent arrivé que cette femme subisse des violences. De plus, on voit une image où cette dernière est couchée dans un lit d’hôpital, le cou dans une prothèse.

Carole Abena avait en son temps refusé, comme c’est le cas de nombreuses femmes, de montrer aux yeux du monde les drames qu’elle vivait entre les mains de l’artiste ESPO DE BENZ. Comme des millions de femmes, elle a voulu protéger la carrière de son ancien époux. Et elle se trouve aujourd’hui dans une posture où sa vie serait en danger. Dos au mur, elle souhaite prendre l’opinion publique à témoin. Elle brise le silence et accuse. Pour l’instant, cette accusation se déroule sur la scène médiatique. Il est possible que les tribunaux se saisissent de l’affaire dans les prochaines semaines.

 

Stéphane NZESSEU

Paul Eric Kingue le Maire de Djombe-Penja par ailleurs ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto, affirme qu’il faut même dissoudre le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

Paul Eric Kingue a fait de nombreux posts sur sa page Facebook ayant un rapport avec les marches du 22 septembre 2020 initiées par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Il demande au gouvernement de procéder à la dissolution du Mrc de Maurice Kamto, dont il fut le Directeur de campagne, lors de l’élection présidentielle de 2018. Pour lui, dissoudre ce parti politique de l’opposition contribuera à résoudre le problème de haine au Cameroun.

«Je conseille le pouvoir de vite dissoudre le Mrc et frapper ses membres de 20 ans d'inéligibilité. Leur avocat ne fera rien du tout. Dissoudre le Mrc et frapper d'inéligibilité ses dirigeants résoudra 50/100 de haine, d'injures, de mépris pour la nation. J'assume», a écrit le Maire de Djombe-Penja hier 28 septembre 2020.

Evoquant les marches du 22 septembre dernier, l’ancien Directeur de campagne fait remarquer que les proches collaborateurs de Maurice Kamto ne sont pas descendus dans la rue. «Chez les talibans personne ne demande: pourquoi Penda n'a pas marché, Ndoki, Njamen..Pour eux kamto a tjours raison. Fanatisme beat», a écrit Paul Eric Kingue.

Paul Eric Kingue affirme que Maurice Kamto n’est pas capable de garder ses collaborateurs unis.

«Un leader politique incapable de garder la cohésion avec les siens autour de lui, est un roublard..Demandez à Ndoki, Njamen ,Pek,etc..»

Liliane N.

Les médecins de la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun souhaitent que le gouvernement accepte un pratique d’avortement sécurisé, qui se fera par un personnel qualifié, formé et habilité dans un environnement adéquat.

Avant toute chose, il convient de rappeler qu’au Cameroun, le Code pénal en son article 339 autorise l’interruption volontaire de grossesse (Ivg), pour des faits accomplis par une personne habilitée et justifiés par la nécessité de sauver la mère d’un péril grave pour sa santé; en cas de grossesse issue d’un viol, d’avortement médicalisé». L’Ivg fait dans ces cas-là ne sont pas considérés comme une infraction.

Seulement les médecins de la Société des gynécologues et obstétriciens  du Cameroun veulent qu’au-delà des cas sus présentés, que le gouvernement admette la pratique de l’avortement sécurisé. Ce plaidoyer, ils le portent à cause du fait qu’ils reçoivent par jour, des cas de complication dû à des avortements non sécurisés. Depuis bientôt deux ans, ils portent ce plaidoyer à travers le projet Advocacy for Comprehensive Abortion Care (Acac). Cette pratique renvoie à un avortement fait par un personnel qualifié, formé et habilité dans un environnement adéquat.  

Il faut préciser qu’en mars 2018, le Ministère de la Santé a publié un document sur les normes et les standards en matière de santé de reproduction au Cameroun. Le chapitre consacré à l’avortement thérapeutique rappelle ce qui rentre dans cette catégorie. En plus du cadre défini par la loi, ce document indique que cette pratique est réalisée sous certaines conditions. Au cas où la mère souffre d’un cancer du sein, de l’ovaire ou du col de l’utérus. Pareil pour toute femme sous chimiothérapie, radiothérapie ou tout traitement anticancéreux. La pratique est également recommandée en cas de pathologies médicales graves, de viol ou de troubles psychiatriques. Du point de vue de l’enfant, ce document indique la condition d’une malformation embryonnaire avec des conséquences graves sur l’état de la mère, ainsi que des infections congénitales graves.

Il faut préciser que le Code pénal a défini les sanctions à appliquer aux personnes qui feront des avortements en dehors des cadres autorisés par la loi. « Est puni d’un emprisonnement de 15 jours à un an et d’une amende de 5000 F à 200 000F ou de l’une de ces deux peines seulement la femme qui se procure l’avortement à elle-même ou qui y consent ».

Liliane N.

Patrice Ebemby Mboma le père de Lydienne Taba déclare saisir le Président de la République pour lui faire part des attitudes curieuses, qu’il observe dans le déroulement de l’enquête en rapport avec le décès de sa fille.

Patrice Ebemby Mboma le père de Lydienne Taba ne cache pas son étonnement face à des attitudes qu’il qualifie de «curieuses» dans le déroulement de l’enquête avec l’affaire de sa défunte fille. Ces attitudes qui le poussent a adressé une lettre ouverte au Président de la République concernent entre autres la reconstitution des faits, la disparition du gardien voisin de la résidence de l’ancien Sous-préfet de Lokoundje, le fait que le matelas ayant recueilli le sang de sa fille n’ait pas été mis sous scellé, aucun statut légal de détention de l’autorité suspectée.

«La reconstitution des faits a été faite en empêchant aux membres de la famille de la défunte de poser des questions et surtout sans qu’il ne soit permis aux journalistes d’y accéder. Le rapport de reconstitution des faits n’a jamais été mis à la disposition de la famille ni n’a été portée à la connaissance des avocats du Collectif Fousse qui se sont bénévolement constitués. Le gardien voisin  de la résidence du Sous-préfet qui avait entendu la détonation de l’arme à feu est jusqu’à date de ce jour, porté disparu sans qu’on ne puisse savoir pourquoi. Le matelas qui est l’objet ayant recueilli tout le sang de la victime à l’exclusion de tout autre objet n’a pas été mis sous scellé alors que cela aurait été l’élément principal à sauvegarder. A la date de ce jour, aucun statut légal de détention n’est retrouvé dans le dispositif pénal camerounais quant au sort du Sous-préfet depuis la survenance de cet horrible acte…», peut-on lire dans la lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat.

Les doléances

Patrice Ebemby Mboma dit avoir des doutes sur le fait que la justice sera rendue dans l’affaire relative au meurtre de sa fille. Il demande par ailleurs au Président de la République d’ordonner qu’il y ait de nouveau une reconstitution des faits, cette fois-ci en présence de leurs conseils, que la famille soit entendue sur la plainte déposée par leurs avocats, que soient mis sous scellés le matelas et la douille qui a ôté la vie à leur fille. Aussi, il demande que les menaces proférées contre leurs conseils cessent.

Liliane N.   

C’est à la faveur de la session de plein droit du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) débutée ce dimanche 27 septembre 2020 à Yaoundé. Il s’agit ainsi d’une étape « cruciale et déterminante » dans la préparation des régionales pour la structure e charge de l’organisation matérielle des consultations électorales et référendaires au Cameroun.

 

Selon les explications d’Enow Abrams Egbe, président du Conseil électoral d’Elecam, ces travaux « devront déboucher dans quelques jours, sur la publication des listes de candidats acceptés et/ou rejetés ». Du fait de la portée du scrutin annoncé, le président du Conseil électoral prescrit aux membres du Conseil d’adopter « une approche de flexibilité sur la prise en compte de composantes sociologiques et du genre », conformément à l’esprit de l’article 151 du code électoral camerounais.  

A Elecam, il est indiqué que les dossiers examinés par le Conseil électoral ont été déposés dans les 58 démembrements départementaux. Par ailleurs, les membres du Conseil électoral devront « assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité du scrutin », fait-on savoir.

« Les résultats de cet examen seront publiés au plus tard le 07 octobre prochain », soit « 60 jours au moins avant la date du scrutin », précise pour sa part le Directeur général (DG) d’Elecam, Eric Essousse.

Seront dévoilés à l’issue de ce processus d’examen des dossiers de candidature : le nombre exact d’électeurs qui constituent les collèges électoraux, le nombre de candidats aspirant aux fonctions de conseillers régionaux, mais également le nombre de formations politiques en lice. Environ 10 partis politiques ont soumis des dossiers de candidature auprès du Conseil électoral, relève une première évaluation faite les équipes d’Elecam. Le nombre d’électeurs se situerait autour de 24 000, apprend-on de celles-ci.

Innocent D H

 

C’est ce que révèle la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale du Gabon dans sa note de conjoncture du mois de septembre. En effet, dans ce document, il apparaît que l’entreprise camerounaise Express Union fait partie des 04 établissements de microfinance (EMF) les plus importants du pays. 

 

Selon la note publiée par la Direction générale de l’Economie et de la politique fiscale gabonaise, Express Union est classé respectivement derrière trois EMF gabonais. Il s’agit tour à tour de : Financière africaine de Micro-Projets (Finam), Loxia, filiale de BGFIBank, ainsi que de Epargne et Développement du Gabon (EDG). Ces 04 principaux établissements évoqués et Express Union regroupent à eux seuls 95% des clients du secteur, apprend-on. L’entreprise camerounaise avec ses pairs ont enregistré dans le secteur, une croissance de 17,9% au premier semestre de l’année 2020.  La direction générale de l’Economie indique également que la clientèle du secteur est passée de 193 790 à 228 470 usagers. Constituent la cible des EMF, les particuliers salariés ou justifiant d’un revenu permanent et régulier notamment, les PME/PMI, les commerçants et artisans, les retraités et les étudiants boursiers.

S’agissant des fonds propres des EMF au Gabon, ils ont connu une augmentation de 41,8% à 11,34 milliards de FCFA, suite au respect par les établissements de microfinance de la limite du capital social minimum exigé par la réglementation fixée à 300 millions de FCFA. Ainsi, l’analyse des indicateurs d’intermédiation laisse découvrir une hausse d’activité, traduisant une amélioration de l’inclusion financière. En effet, au Gabon, les dépôts collectés sont élevés à 60,1 milliards de FCFA, soit une hausse de 61,5% enregistrée, comparativement à 37,2 milliards de FCFA collectés en 2019. A l’analyse par type de dépôts, il se dégage une prépondérance d’environ 75% de l’encours total. L’on note également que les crédits à la clientèle se sont consolidés de 59,3% à 51,7 milliards de FCFA. Consolidation rendue possible grâce au relèvement du taux de bancarisation, mais aussi aux efforts d’accompagnement des besoins d’exploitation des PME.

Innocent D H

Depuis les premières heures de ce lundi matin, l’esplanade du Boulevard du 20 Mai de Yaoundé est transformée en un très grand marché. Selon la délégation régionale du ministère du Commerce, c’est une initiative du ministre Luc Magloire Mbarga Atangana.

 

La raison est toute simple. Pour mettre en œuvre la politique de lutte contre la vie chère et en vue de faciliter la tâche aux parents d’élèves à la faveur de cette rentrée scolaire 2020 / 2021, la délégation régionale du ministère du commerce pour le Centre décide de mettre sur pied son propre marché. L’opération est baptisée « rentrée commerciale 2020 ». Elle s’est ouverte ce matin et compte aller jusqu’au vendredi 09 octobre. Soit deux semaines d’activités commerciales pour les populations de Yaoundé.

Le ministère du Commerce par la délégation régionale du Centre a pris soin de sélectionner des entreprises qui présentent depuis ce matin leurs produits sur cette place. Rien ne filtre encore sur les conditions qui ont prédestinées au choix des entreprises que se trouvent sur place. On y retrouve un peu de tout.

Bien que la rentrée soit le prétexte, ce ne sont pas les manuels scolaires qui sont les plus nombreux au Boulevard du 20 Mai. On retrouve également les vendeurs de vivre frais et d’autres denrées alimentaires. Mais aussi, les petits exposants des produits issus de la petite transformation locale. Un véritable fourretout. Un marché en somme.

Est-ce vraiment la solution ?

On se demande bien si c’est intelligent de créer un marché au centre de la ville de Yaoundé pour aider tous les parents de la région du Centre. Le ministère du Commerce est pourtant l’organe compétent pour veiller sur les prix des marchandises sur les marchés.

Comment n’avoir pas pensé à une véritable politique qui oblige toutes les surfaces sur la région du centre à vendre certains articles à des prix homologués en promettant quelques contreparties administratives aux surfaces qui respecteront et des sanctions contre celles qui n’accepteront pas. Comment vont faire les parents qui habitent Mbalmayo qui dépend de la région du Centre pour bénéficier de ce marché installé en pleine poste Centrale de Yaoundé ?

On parle de Mbalmayo, mais on pourrait penser aux habitants d’Obala, d’Eseka, de Bafia et autres qui sont des ressortissants de la région du centre et qui ont eux aussi des rentrées à préparer. Cette stratégie a tout l'air d'une stratégie discriminatoire que met ainsi en place le ministère du Commerce. On peut faire autrement pour aider effectivement tous les parents de la région du Centre.

 

Stéphane NZESSEU

Il a choisi de rompre le silence. Le seul enseignant accusé dans cette affaire de fuite des épreuves aux examens de fin d’année 2020, NOUTHE Romanic plaide l’indulgence de la justice.

  

Ils étaient 05 jeunes camerounais arrêtés dans le cadre de cette affaire de fuite des épreuves. Ils ont été interpellés dans plusieurs villes du Cameroun. Mais l’attention du public camerounais avait été retenu uniquement par le petit élève de terminale Kevin Gassam. Un mouvement de revendication a pu obtenir la libération du jeune et de trois autres pour qu’ils puissent comparaître libre. Mais la même grâce n’a pas été accordé au seul enseignant qui se retrouvait parmi les cinq.

Dans une lettre que vient de relayer Boris Bertolt, le jeune professeur d’enseignement technique appelle à la justice et se demande pourquoi il ne bénéficie pas de la même mesure de libération que les autres personnes arrêtées avec lui. Dans cette lettre, il profite pour préciser les circonstances dans lesquelles lui il va tomber sur l’épreuve qui lui vaut des mois d’emprisonnement aujourd’hui.

Le jeune professeur NOUTHE Romanic demande l’indulgence de la justice camerounaise à son égard.

 

L’intégralité de sa lettre :

« Je suis NOUTHÉ ROMANIC, professeur des collèges de l'enseignement technique (PCET) promotion Enset Kumba novembre 2018. Je suis le seul enseignant accusé parmi les 5 personnes dans l'affaire des fraudes et complicités de fraudes au baccalauréat 2020. Je suis professeur de gestion Immobilière, j'enseigne au CETIC de Mankwa dans l'arrondissement de Melong.

Je dispense les cours de maçonnerie car je fais partir du département de maçonnerie. J'ai reçu à la veille des examens du baccalauréat le recto de l'épreuve de physique par le biais d'une élève que j'ai transféré à mon tour dans un groupe d'étude donc je suis administrateur. Je n'enseigne pas dans l’enseignement général ni au second cycle et je ne pouvais pas imaginer que cette épreuve était l'épreuve qui avait fuité surtout qu’a cette période plusieurs épreuves défilaient sur les réseaux sociaux. Je suis à présent le seul détenu dans cette affaire présente à la prison centrale de Kondengui puisque d'autres ont bénéficié d'une libération provisoire qui m'a été refusé jusqu'à présent.

J'aimerais être à mon lieu de service cette rentrée du 05 octobre svp, j'implore la clémence de madame le ministre des Enseignements secondaires, des procureurs, juges et syndicats des enseignants. »

 

Stéphane NZESSEU

La démarche est pourtant normale mais dans le contexte camerounais, c’est intriguant ; Car rarement on a vu un ministre de la République encore en fonction postuler pour une fonction, qui plus est pour un poste d’enseignant d’université du Cameroun.

 

Le capital de Manaouda Malachie

Malachie Manaouda est titulaire d’un Doctor of Philosophy (PhD) qu’il a obtenu avec mention honorable. L’actuel ministre de la santé a fait un tour à l’École nationale d’administration et de la magistrature du Cameroun (Major de sa promotion - Enam). La plus prestigieuse école de formation des administrateurs du Cameroun.

Assoiffé de nouveaux challenges et de connaissance, il va prendre le vol pour Paris, où il va poursuivre des études à l’Ecole nationale d’administration (Ena) de Paris. Ensuite, Malachie Manaouda va fréquenter au centre Canadien de Recherche et d’Appui à la Gouvernance des Organisations Publiques (CCRAGOP) qui est un organisme de droit canadien dont la mission est de promouvoir l’excellence de la gouvernance dans le secteur public des pays en voie de développement.

De plus, il a également un riche parcours au sein de l’administration. Une expérience qui sera certainement un plus dans les cours qu’il serait appelé à dispenser au sein des universités camerounaises. D’octobre 2003 au 31 Aout 2010, il est attaché chargé des affaires organiques à la Présidence de la République du Cameroun. Et d’Août 2010 à Septembre 2012, Manaouda Malachie est Secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture. De septembre 2012 jusqu’en juillet 2018, il est secrétaire général du Ministère de l’Eau et de l’énergie. Il n’a que 45 ans quand il est nommé ministre de la Santé publique par le Chef de l’Etat.

Manaouda pose sa candidature à l’université de Douala

Le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie, pourrait dans les prochains jours, du nombre des enseignants de l’université de Douala. En effet, en ce moment, il se tient les travaux de la 24e session de la commission consultative de recrutement des assistants (CCRA) à l’Université de Douala. Débutée en fin de semaine dernière, les travaux se poursuivent ce lundi.

Placée sous la présidence du Recteur, Professeur Magloire Ondoa, la CCRA a tenu sa première réunion le vendredi 25 septembre 2020. Les membres passent au peigne fin les dossiers d’environ 370 candidats parmi lesquels, l’actuel ministre de la Santé publique. Le membre du gouvernement postule pour un poste d’enseignant à la faculté des sciences juridiques et politiques.

Seulement, et on ne comprend pas pourquoi, une polémique enfle autour de son âge, 47 ans, et l’authenticité de son Doctorat Phd en science politique. Des polémiques qui selon le site Gazetti237, compromettent son recrutement au sein de l’université. Aux côtés de l’administrateur civil principal qui préfère ne pas répondre à la polémique, ses proches estiment que les soupçons sur le diplôme du jeune membre du gouvernement sont infondées. Selon Gazetti237, la commission va tenir trois autres sessions avant la publication de la liste des 70 candidats officiellement recrutés.

 

Stéphane NZESSEU

Depuis que le trésorier du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a été arrêté la veille du jour de la marche alors qu’il venait au domicile de Maurice Kamto s’enquérir de l’évolution de la mise en résidence surveillée du leader du MRC, personne ne sait précisément où se trouve jusqu’ici le Professeur.

 

C’est dans la nuit du 21 au 22 septembre dernier que le Pr Alain Fogue a été interpellé aux abords du domicile de Maurice Kamto à Santa Barbara à Yaoundé. Ça va faire plus de six jours maintenant que l’on est sans nouvelle du Pr Alain Fogue.

Alerté en tant que citoyen et responsable politique il s’est rendu à Santa Barbara pour s’enquérir de la situation avec des dizaines de camerounais qui considéraient qu’il s’agissait d’une énième violation des droits de Maurice Kamto. Sur place l’escouade policière a procédé à des arrestations. Alain Fogue fut parmi les militants interpellés ce soir-là. Il n’a donc pas participé aux marches du 22 septembre 2020.

L’on sait aujourd’hui que ceux des militants du MRC arrêtés ce soir du 21 septembre 2020 dans la nuit chez Maurice Kamto ont été transféré au commissariat de MOKOLO à Yaoundé où ils subissent un traitement qui interroge sur le respect des droits humains dus à tout être humain. Alain Fogue a été conduit vers une destination inconnue.

Au-delà de tout, il ne faut pas oublier que le Pr Alain Fogue est d’abord un citoyen camerounais avant d’être un responsable politique. Quelles que soient ses opinions politiques ou ses idéologiques, il n’en demeure pas moins qu’il a des droits et que ses avocats sont en droit de demander où se trouve leur client. Question d’assurer à ce dernier le droit de répondre de ses actes devant la justice au cours d’une procédure qui respecte la loi en vigueur au Cameroun.

Où est ALAIN Fogue ? Certains camerounais, les militants du MRC, ses avocats et sa famille sont aux abois, ils cherchent leur parent. L’histoire nous apprend que dans toutes les sociétés à un moment donné des hommes et des femmes se sont posées cette question: Que voulons-nous pour nous et nos enfants? Une justice qui respecte le droit.

Avec Alain Fogue, ils sont nombreux les personnes arrêtées ce 22 septembre dont les familles ne sont pas informées de leur lieu d’incarcération. Et ils continuent de chercher.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01