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Le but de ces deux semaines de cours de remise à niveau est de pouvoir jauger le niveau réel des enfants.

Les élèves doivent avoir deux semaines de cours de remise à niveau dès la rentrée scolaire prochaine. Pauline Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a déjà donné cette instruction aux différents chefs d’établissements scolaires. Elle l’a fait lorsqu’elle procédait au lancement solennel de la rentrée pédagogique au Lycée bilingue technique de Nkolbisson à Yaoundé.

S’exprimant sur la question sur les antennes de la Crtv, le Pr Catherine Awoundja Epse Nsata a déclaré : «je demande aux enseignants de se mettre résolument au travail dès la rentrée et de se dire que ces enfants viennent de passer beaucoup de temps à la maison, et qu’il va falloir une remise à niveau pendant tout au moins deux semaines. Pendant cette période, ils vont procéder aux activités d’intégration qui leur permettent de jauger le niveau réel de ces enfants. Ils vont ainsi consolider les acquis».

Il convient de rappeler que c’est depuis le 17 mars 2020, que de nombreux enfants ont été contraints de rester à la maison à cause de la pandémie du Coronavirus. Parmi les mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre la Covid-19, Joseph Dion Ngute et ses collaborateurs avaient opté pour l’arrêt momentané des cours. Et à la date du 1er juin 2020, seuls les candidats aux examens officiels avaient été autorisés à reprendre les classes, pour pouvoir préparer lesdits examens, qui se sont déroulés entre juillet et août.

La décision de faire des cours de remise à niveau aux élèves durant deux semaines dans le contexte sus brièvement présenté, semble donc justifiée.

Liliane N.

Alors que l’actualité politique au Cameroun était focalisée en septembre dernier sur les marches dites « pacifiques » du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le journaliste sportif a opté partager une chronique sur Facebook. Dans cette tribune, Martin Camus Mimb indique que chaque camerounais devrait adopter des opinions politiques sans pour autant être en confrontation avec celui qui a des convictions contraires.

 

Dans cette chronique, Martin Camus Mimb est sans équivoque à propos de la démocratie au Cameroun. « Evidemment, je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai toujours pour que vous pussiez le dire. Tous implorons la démocratie, mais personne n’aime la démocratie. C’est-à-dire, la possibilité pour l’autre d’exprimer son opinion, sans que je ne trouve qu’il mérite la guillotine », constate le journaliste sportif. Il observe ensuite à travers cette métaphore, « Au lycée, tous nous avons fait des observations. THESE-ANTITHESE-SYNTHESE. On se vantait même d’avoir maîtrisé l’exercice avec des notes remarquables. Mais dans la vie, personne ne veut accepter la logique qui l’a aidé à avoir des diplômes avec lesquels il se vante. Il faut désormais être thèse ou antithèse. Et quand tu leur propose la synthèse, ils disent de toi que tu es équilibriste, lâche et tutti quanti. Non ! ».

Au-delà de cette analyse de la pratique démocratique au Cameroun, Martin Camus Mimb ne manque pas d’exprimer son admiration sur l’ambiance politique de son pays. « Contrairement à d’autres, j’adore plus que tout, l’ambiance politique de mon pays. Je vois les politiciens de thèse, les politiciens d’antithèse. Le seul problème pour les deux groupes, c’est qu’ils refusent les politiciens de synthèses. Ils refusent d’accepter qu’on puisse se tromper sur deux voies, et on indique la troisième. Ils mettent en pratique à la perfection, la fameuse théorie « celui qui n’est pas avec nous, est contre nous (…). Eh bien, il y a des gens qui ne sont pas avec nous, sans être contre vous », déclare le chroniqueur.

Et les minorités ?

Martin Camus Mimb pense que même dans les grandes démocraties du monde, il y a au moins deux blocs qui s’affrontent, « la gauche et la droite pour l’Europe, les démocrates et les républicains pour les américains, il y a des troisième, quatrième et même cinquième voix qui ne sont pas avec eux. La minorité n’est pas synonyme d’extermination, mais de différence ».

« Faites de la politique, exprimez vos opinions, mais sachez aussi qu’il y a des minorités silencieuses, qui applaudissent dans l’ombre, leur clairvoyance que les majorités refusent de voir (…) ainsi va la démocratie », conclut Camus Mimb.

Innocent D H

Le camerounais a été nommé à ce poste le 21 septembre dernier. A en croire, notre confrère Mutations dans sa parution du mercredi, 23 septembre 2020, il s’agit pour Martin Ntom Etongue d’un retour aux affaires.

 

L’image du Cameroun rayonne une fois encore dans les grandes instances sportives à l’échelle planétaire. Martin Ntom Etongue est le nouveau directeur exécutif de la Confédération africaine de Football dans la zone de l’Union des Fédérations de Football d’Afrique centrale (UNIFAC). Le camerounais retourne ainsi aux affaires quand on sait qu’il a occupé par le passé, les fonctions de secrétaire du Comité de normalisation de la Fecafoot (Fédération camerounaise de Football) sous l’ère Dieudonné Happi.

Missions

Le nouveau directeur exécutif de la CAF zone Afrique centrale aura pour principales missions, « d’œuvrer pour la mise en place d’une forte compétition sous régionale, mais aussi pour la croissance du football dans les 07 pays que compte la zone UNIFAC à savoir : le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, sans oublier le Sao Tome et Pincipe ».

Martin Ntom Etongue devra travailler de concert avec Gusta Dongu Edu, président en exercice de l’UNIFAC. Ils auront en commun la noble tâche d’œuvrer au développement du football jeune et féminin dans cette sous-région.

En rappel, Martin Ntom Etongue a été démis de ses fonctions le 24 octobre 2018, avant même l’expiration du mandat du Comité de normalisation de la Fecafoot. Toutefois, par la suite, il a été nommé au poste de conseiller de Me Dieudonné Happi au sein de l’instance faîtière de football camerounais.

Innocent D H

L’épouse du premier Président de la République du Cameroun s’est voulue précise par rapport au combat qu’elle mène depuis la disparition de son illustre époux.

 

Une information relayée par nos confrères du Messager  : « Mme Ahidjo n’a eu depuis la disparition du Président Ahidjo qu’un seul combat : obtenir la réhabilitation de la mémoire du président Ahidjo et le rapatriement de sa dépouille sur la terre de ses ancêtres… ».

L’ex première Dame affirme clairement que : « Tout éventuel appel n’ayant pas trait à la réhabilitation du Président Ahidjo ou au rapatriement de sa dépouille et n’étant pas explicitement émis par Mme Ahidjo doit être considéré comme étant désavoué par elle…».

Des propos qui viennent corroborer ceux tenus par Aminatou Ahidjo, Fille cadette du Feu Chef de l’Etat, qui avait gentiment mais fermement invité Alice Nkom, à trouver un autre prétexte pour justifier ces sous entendus de mauvais goûts, dont l’objectif premier vise à présenter à la face du monde, une image peu avenante du couple présidentiel, Paul et Chantal Biya.

Désavœu : Aminatou Ahidjo invite poliment Alice Nkom à s’occuper de ses affaires

Agissement malsain et sournois

Sinon, comment définir autrement la sortie de l’avocate inscrite au Barreau du Cameroun, alors que la personne la mieux indiquée pour parler des choses de la maman lui avait demandé d’arrêter ce jeu.

Dans l’optique de tourner en dérision Aminatou Ahidjo, Alice Nkom a cru bon de renchérir après la lettre ouverte écrite à l’intention de la Première Dame du Cameroun :   « Si Aminatou Ahidjo réagit, cela me laisse à 37 degré. Je n’ai pas à m’en faire. Si c’était Babette Ahidjo, sa sœur ainée qui réagissait, je me serais inquiété parce qu’elle est médecin et c’est elle qui est au chevet de sa maman depuis longtemps…

Pour la gouverne de ceux qui s’en indignent, qu’ils sachent que je suis en contact permanent presque quotidien avec madame Germaine Ahidjo ; c’est ma tantine et je me prépare même à aller lui rendre visite ces jours-ci. J’ai calé ce voyage depuis mais avec la situation sanitaire à Covid-19, Babette m’a dit : attendons un peu d’ici octobre pour voir comment ça évolue…».

Quel autre argument va t –elle trouver maintenant, pour justifier son implication dans une affaire familiale, étant donné que sa « Tantine » l’a désavoué en public ?

Peut – être dira t- elle que ces mots ne sont pas ceux écrits par madame Germaine Ahidjo en personne et que le seul avis qu’elle prendra en compte, est celui de Babette Ahidjo, étant donné qu’elle est médecin ?

Voilà le comportement affiché par ceux qui ne savent plus avoir honte.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Dix affaires étaient en délibéré ce Mercredi, à la Chambre Administrative de la Cour Suprême en sections réunies. Bien qu’il y’ait aucune chance que les attentes des uns et des autres soient comblées, les décisions finales seront connues dans les prochaines heures   

 

1- Affaire: Nyambio Emmanuel (RDPC)

Elections Cameroon (ELECAM)

Etat du Cameroun (MINDDEVEL)

Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN)

- Le PCRN est défendeur

Résumé de l’affaire :

Au lendemain du scrutin du 09 Février 2020, Emmanuel Nyambio a introduit auprès du Tribunal Administratif de Douala, une requête aux fins d’annulation des élections dans la circonscription électorale de Nkondjock, au motif que les actes posés par certaines personnes dont quelques-unes du PCRN et d’autres du RDPC notamment la continuation de la campagne et autres ont influés sur la sincérité du scrutin et a été débouté de son action comme non fondée. Ainsi, il a relevé appel de ladite décision.

Il produit pour soutenir sa demande :

- Un procès-verbal d’enquête et de renseignement administratif

- Un procès-verbal d’audition des témoins

- Une lettre du sous-préfet enjoignant le commandant de brigade d’ouvrir une enquête

Il convient de remarquer que ces pièces ont été fabriquées pour les besoins de la cause et méritent tout simplement d’être rejetées car les lettres administratives ne peuvent se retrouvées entre les mains d’un tiers.

2- Affaire : Atifi Ferdinand (PCRN Kaikai)

Le PCRN est appelant

Résumé de l’affaire :

Après les élections du 09 Février dernier, Atifi Ferdinand, candidat PCRN dans la circonscription de Kaikai a introduit par devant le Tribunal Administratif de l’Extrême Nord à Maroua, une requête aux fins d’annulation des élections dans ladite circonscription pour manquement des missions légales par la commission communale de supervision en ce que

- un nombre important de procès-verbaux des commissions locales de vote ont été simplement annulés et pourtant ces procès-verbaux auraient pu être rectifiés,

- et mauvais décompte des voix pour s’abstenir de partager les sièges de conseillers municipaux en ce que le RDPC a obtenu la majorité absolue par favoritisme. Il a été débouté de son action par ledit Tribunal comme non justifié.

3- Affaire Ngwe Biyong Emmanuel

Elections Cameroon (ELECAM)

Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN)

Le PCRN est intimé (défendeur)

Résumé de l’affaire :

Ngwe Biyong a introduit par devant le Tribunal Administratif de Yaoundé, au lendemain du scrutin du 09 février 2020 une requête aux fins d’annulation des élections dans la commune de Makak mais sa requête a été déclarée irrecevable pour forclusion. Qu’il s’est entêté et a relevé appel de ladite décision.

4- Affaire Gwodog BELL Simon C/ Elecam et RDPC

Le PCRN est appelant

Résumé de l’affaire :

Gwodog Bell Simon a introduit au lendemain du scrutin du 09 février 2020, une requête aux fins d’annulation des élections dans la commune de Bondjock pour violation de des articles 46 et 78 du code électoral. Malgré les pièces produites, le Tribunal Administratif du centre a rejeté cette action comme non fondée. Ainsi, il a interjeté appel pour les mêmes motifs en produisant les mêmes pièces

5- Affaire Djobanti Moueslas (RDPC) C/ Elecam Etat du Cameroun PCRN

Le PCRN est intimé (défendeur)

Résumé de l’affaire :

Djobanti a interjeté appel, afin de voir la chambre administrative annuler le jugement du Tribunal administratif de Douala et partant l’annulation des élections municipales dans la commune de Massock Song Loulou, pour dit-il violation grave des dispositions des articles 54, 56, 57, 61, 113, et 115 du code électoral.

De son avis, bon nombre de procès-verbaux n’auraient pas dus être annulés malgré qu’ils comportent plusieurs irrégularités. Que cette annulation avait pour intention de nuire à l’expression du suffrage universel mais que tous les partis en lice ont bel bien concouru dans le strict respect de la règlementation en vigueur.

6- Affaire Nguime Ekollo Frédéric (RDPC) C/ Elecam et Etat du Cameroun PCRN

Le PCRN est défendeur

N’ayant reçu communication de la convocation de ladite affaire, le Pcrn dit avoir produit leur mémoire en défense dans les délais et formes de la loi

Résumé de l’affaire :

Nguime Ekollo a interjeté appel pour se voir annuler le jugement du Tribunal Administratif de Douala qui l’avait débouté de son action comme non fondée et partant sollicite l’annulation des élections dans la circonscription de Dibombari.

Il évoque au soutien de sa demande qu’un certain nombre de candidats avait procédé à des faits de corruption et de votes multiples pour pouvoir gagner les élections dans ladite circonscription.

Que selon lui ces faits ont été avérés et produit pour les besoins de la cause des prises de vues inexploitables qui ne renseignent en rien, un procès-verbal d’audition de témoin et dossier médical d’un certain Moudwe, dit-il, bastonné pour avoir refusé l’offre de corruption

7- Affaire Ndjom Emmanuel Roger (PCRN) C/ ELECAM et Etat du Cameroun

Le PCRN est appelant n’a pas eu la charge du dossier

8- Affaire Ngo Ntock épouse Nyemb pauline (PCRN) C/ ELECAM et RDPC Etat du Cameroun

LE PCRN est appelant n’a pas eu la charge du dossier.

9- Affaire Ibrahima (RDPC) C/ UNDP, ELECAM, FSNC, PCRN.

Le PCRN est défendeur n’a pas eu la charge du dossier

10- Affaire Dzangue Tiomle Hervé Rostand (PCRN) c/ Etat du Cameroun, RDPC. Le PCRN est appelant.

 

N.R.M

 

Le nommé Elombat Nfokok Raoul était il y a encore quelques jours membre du PCRN de Cabral Libii. Il vient d’être parachuté candidat du RDPC pour les régionales en lieu et place de la présidente de la section OFRDPC de la localité qui cumule 30 ans de militantisme.

 

C’est une situation qui crée des émules dans les rangs des militants RDPC de l’arrondissement de Santchou. Une décision venue du comité central qui est en voie de mettre à mal la tranquillité des populations de cette contrée située dans le département de la Menoua (région de l’Ouest Cameroun). Les militants et non militants du RDPC, les chefs de village, toutes les populations du coin sont contre la désignation du nommé Elombat Nfokok Raoul comme candidat pour les régionales au nom de leur commune. Et pour cause…

En 2018, ce jeune homme a ouvertement battu campagne contre Paul BIYA et pour le compte du candidat Cabral Libii alors que ce dernier était encore porté par le parti Univers. Entre temps, il a migré avec son leader vers le parti PCRN. Les militants traditionnels du RDPC ne comprennent pas comment l’alchimie s’est produite pour qu’une personne qui n’est pas militant du RDPC se retrouve sur les listes de ce parti pour candidater pour les régionales. Or, à côté, il existe des personnes habiletés et dont le militantisme ne souffre d’aucune contestation.

Par ailleurs, les populations ne se reconnaissent pas en cette personne qui réside permanemment à Douala. Or la volonté politique derrière les régionales c’est de confier l’administration territoriale aux habitants desdits territoires. Il devient donc incongru qu’un jeune homme qui vie à Douala devienne le représentant de toute une commune comme celle de Santchou au sein de l’exécutif régional pour la région de l’Ouest. Ce qui est davantage offensant dans cette démarche, c’est quand on se rend compte que les responsables du RDPC ont écarté madame Assoua née Nkeing Marie Colette (présidente de la section OFRDPC depuis 30 ans) pour mettre à sa place celui qui défendait il y a encore quelques jours, les couleurs de Cabral Libii.

Comment comprendre que des personnes inconnues d’une communauté viennent à représenter ces communautés au sein du Conseil Régional ? Comment une personne bénéficiera-t-il des votes des conseillers municipaux contre lesquels il a travaillé au cours des dernières échéances électorales ? Une véritable incongruité.

 

Stéphane NZESSEU

Dans un communiqué – Radio – Presse publié ce Mercredi, le ministère de la Défense a tenu à rétablir la vérité des faits, alors que les spécialistes des fake avaient une fois de plus démontré leur talent.

 

« Depuis quelques temps, le professeur Fogue Tedom Alain est régulièrement présenté dans les réseaux sociaux – Facebook et Watsapp) comme Enseignant permanent à l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) de Yaoundé… » ;

Usurpation de titre

C’est de cela qu’il s’agit, selon le ministère de la Défense qui « informe le public que Fogue Tedom Alain ne fait plus partie du corps enseignant de  l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre depuis l’année académique 2009/2010…

Il avait été associé au corps enseignant du Cours Supérieur Interarmées de Défense (CSID) devenu plus tard ESIG alors qu’il était jeune docteur chargé de cours assistant à l’Université de Yaoundé II…

Il y a donc fort longtemps qu’il ne collabore plus, ni de près, ni de loin, avec le Commandement et le Corps Enseignant de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre (ESIG) de Yaoundé ».

Leaders de l’opposition en Afrique – Exemples du Cameroun et de la Côte d’Ivoire : Deux hommes, Deux destins

A qui profitaient de telles allégations ?

Au regard du contexte politique qui prévaut actuellement au Cameroun et vu le comportement des responsables du parti politique dans lequel milite Alain FogueTedom, on est très vite tenté de dire que de telles assertions ne peuvent que lui être profitable.

On a encore en mémoire, la sinistre comédie montée il y a quelques mois, alors que le leader du mrc et bon nombre de ses lieutenants étaient en tournée dans la région du Nord.

Dans une démonstration de force burlesque, l’homme que les militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun considère comme spécialiste des questions de guerre, et qui plus est, dispense des cours en tant qu’enseignant à l’Ecole de Guerre de Yaoundé a contribué à ternir l’image d’un vaillant élément de la Gendarmerie Nationale, en tentant de lui imputer un crime qu’il n’a jamais commis.

Alain Fogue Tedom a-t-il une seule fois démenti ces affirmations ?

SI cela avait été le cas, le Capitaine de Frégate Atonfack Guemo Cyrille Serge – Chef de Division de la Communication au ministère de la Défense n’aurait pas trouvé opportun de rédiger ce communiqué afin de rétablir la vérité.

Quel est le but recherché par Alain Fogue en taisant la véracité des faits ? Son silence visait à terme quel résultat, lorsqu’on sait que depuis la clôture des élections d’Octobre 2018, la formation politique dans laquelle il appartient multiplie des actes de provocation vis-à-vis des Institutions du Cameroun ?

Le Cameroun est un havre de Paix : Et aucune insurrection ne saura prospérer

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Les obsèques du défunt Préfet du département du Mfoundi débutent ce jeudi 24 septembre 2020.

 

La Nation camerounaise est reconnaissante envers Jean-Claude Tsila le défunt Préfet du département du Mfoundi. De ce fait, la Présidence de la République a décidé de l’élever à la dignité de «Grand cordon du mérite camerounais». Une lettre signée par Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet Civil a été adressée à Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre.

Les obsèques officielles de Jean-Claude Tsila vont débuter ce jeudi 24 septembre 2020. La levée de corps va se passer à l’hôpital général de Yaoundé. Elle sera suivie d’une messe à la Cathédrale Notre Dame des Victoires. La veillée aura lieu en soirée dans sa résidence de fonction qui se trouve au quartier Bastos. Le cortège funèbre va prendra la route le vendredi 25 septembre 2020 pour son village et le samedi 26 se sera son inhumation au cours de laquelle, il sera élevée à la dignité de «Grand cordon du mérite camerounais».

A titre de rappel, Jean Claude Tsila est décédé le 12 août 2020 des suites de maladie, à l’âge de 63 ans. Il a occupé pendant dix années, le poste de Préfet du département du Mfoundi, qui était assumé avant sa nomination par Joseph Beti Assomo l’actuel Ministre de la Défense.

On retient de Jean Claude Tsila, sa lutte contre le désordre urbain, à l’exemple des sauveteurs de la Poste Centrale de Yaoundé, ou encore les conflits entre la Police municipale et les conducteurs de motos-taxis.  

 

Liliane N.

Jean Claude Fouda Mbede fait partie depuis quelques jours du club très restreint, des enseignants de journalisme et communication institutionnelle de l'Université parmi les plus anciennes du Monde, l'Université de Parme. Il a donné son premier cours magistral ce lundi 21 septembre.

 

L’Université de Parme est l’une des plus anciennes universités du monde, fondée au 10ème siècle. Elle est organisée dans neuf départements. En 2020, l'Université de Parme a environ 30 000 étudiants. La première institution d’enseignement a été fondée en l’an 962 par décret impérial d'Othon Ier comme école pour les notaires (« potestatem elegendi sive ordinands Sibi de notaris »). Les facultés de droit et de la médecine ont été ajoutés au 13ème siècle. Ouvert comme université en 1412 par Niccolò III d’Este, au cours des cent prochaines années, il a souvent été rouverte et fermée. Une belle histoire et une évolution constante au fil du temps qui fait de l’Université de Parme, non seulement l’une des plus anciennes au monde, mais surtout une des plus renommées. C’est toujours un privilège que de compter au milieu de ceux qui sont chargés de dispenser le savoir aux étudiants du monde dans cette université, un camerounais. Jean Claude Fouda Mbede.

 

L’université de Parme en Italie a engagé le journaliste Italo camerounais Jean Claude Mbede Fouda comme enseignant titulaire de journalisme et communication institutionnelle, en 2ème année de Master II de la faculté de communication multimédiale et de culture éditoriale. Le premier cours a eu lieu ce lundi 21 septembre 2020, devant une centaine d’étudiants en amphi ou connectés à travers la plateforme Teams. Les 93 étudiants de 2ème Année du Master II, m’ont accueilli depuis lundi comme nouveau Professeur des Techniques et Mécanismes du Journalisme et de la Communication institutionnelle à l’échelle internationale, à la Faculté des Sciences Humaines (Master II) en Communication Multimediale et Culture Éditoriale, UNIVERSITÀ di PARMA.

 

Après être devenu le premier africain admis à l’Ordre National des Journalistes italiens, et après avoir effectué plusieurs missions diplomatiques pour la péninsule, Jean Claude Mbede Fouda, visage heureux et glorieux de la diaspora qui honore le Cameroun entame sa carrière d’enseignant dans une des plus prestigieuses et antiques universités d’Europe. Il faut dire que c’est une belle consécration pour ce camerounais dont la qualité de journaliste avait été remis en cause ici au Cameroun alors qu’il était pourchassé par les hommes de l’ombre du régime de Yaoundé. Vivement que cette reconnaissance internationale connaisse un pendant national. Et même que ce précieux talent puisse être usitée dans les universités camerounaises pour la formation de nos jeunes frères et sœurs. Bon vent compatriote !

 

Stéphane NZESSEU

Depuis le début de la pandémie de la Covid 19, ce n’est pas la grande sérénité au sein de l’entreprise de presse basée à Douala. Après une mise en congé technique d’une bonne quantité d’employés, Canal 2 International procède voici quelques jours à des licenciements concertés avec quelques-uns dans son personnel.

 

Depuis quelques jours, l’entreprise de presse Canal 2 International appelle individuellement le personnel mis en chômage technique au début de la crise du Covid 19 pour négocier la fin de leur licenciement. Ceci, sans qu’il y ait eu au préalable une quelconque préparation, ni assistance syndicale. Les négociations se déroulent en catimini et la présence de l’inspecteur du travail ne va pas pour servir les intérêts des employés et protéger leurs droits, mais c’est l’employeur qui tire son épingle du jeu. Des discussions au sortir desquelles, les employés, mis en minorité et en difficultés par la procédure militaire usités, se voient contraints de ressortir avec de modiques sommes d’argent qui ne représentent en rien leurs droits, tels que prévoient la loi portant code de travail ou encore la convention collective. Ils sont plus d’une cinquantaine d’employés qui seraient concernés par cette situation.

Des actes qui ne laissent pas indifférents les observateurs du secteur de la presse au Cameroun et particulièrement le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC). Le SNJC qui a émis des avis dont le but est de mettre en garde ce média, mais aussi tous les autres qui pourraient se laisser aller à de telles attitudes à l’égard des journalistes protégés par ledit syndicat. Par le biais de son secrétariat général, le SNJC :

« - Prend acte de cette situation malheureuse et souhaite bon vent à ceux qui ont déjà reçu leur solde de tout compte et ont quitté Canal 2.

- Réaffirme son attachement à l'esprit de solidarité sur les bases crédibles de la lutte ouvrière.

- Rappeler que malgré le bal incessant des roublards et de délateurs à l'endroit du SNJC, aucune saisine formelle des concernes et une information exacte de la situation ne lui a été faite.

- Dénonce le mercantilisme de l'employeur qui ne cherche qu'à flouer les employés et endormir le syndicat qui aurait veillé à ce que les droits de ses membres soient respectés.

- Condamne le comportement de certains employés qui ont négocié parallèlement pour éviter a tort que l’action du SNJC ne vienne bloquer leur trajectoire égoïste.

- Réprouve l'implication de l'inspection du travail dans cette négociation de dupe où la force ouvrière n'est pas assisté.

- Exprime son soutien aux camarades qui ne se sont pas prêtés à ce jeu et leurs apporte sa solidarité dans leur lutte pour la défense de leurs droits.

- Invite ceux qui souhaitent l’accompagnement du SNJC à faire une demande formelle d'assistance syndicale.

- Appeler tous les camarades à l'esprit grégaire de savoir faire confiance au SNJC. »

 

Il faut reconnaître que la télévision Canal 2 International n’est pas la seule entreprise de presse concernée par de telles attitudes. Il y a quelques jours, la chaîne de télé Vision 4 a également mis au chômage près de 50 employés.

 Restructuration de Vision 4 : Parfait AYISSI et 41 autres employés mis à la porte

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01