Banda Kani affirme que les élections régionales du 6 décembre 2020 vont permettre de consolider la dynamique de la décentralisation.
Son parti politique le Nouveau Mouvement Populaire (NMP) ne va pas prendre part aux premières élections régionales du Cameroun, qui sont programmées pour le 6 décembre 2020. Cependant André Banda Kani encourage les autres formations politiques à concourir. Parce que, pense-t-il, les régionales auront un impact positif dans la dynamique de la décentralisation.
«Nous faisons la part entre les intérêts partisans du NMP et l’intérêt du Cameroun. Et, l’intérêt général du Cameroun exige que les partis qui sont en droit de compétir à ces élections, y aillent pour consolider la dynamique de la décentralisation; ce qui conduira à boucler l’Architecture Institutionnelle de notre décentralisation qui, du point de vue du NMP, est la solution aux problèmes structurels de notre Etat. Vous comprenez donc que le NMP n’est pas pour le fédéralisme. Le NMP est pour un Etat Unitaire Décentralisé», déclare André Banda Kani dans les colonnes du journal Le Messager, édition du 22 septembre 2020 parue en kiosque.
Tout en indiquant que son parti politique ne va pas aux élections régionales pour des raisons qui lui sont propres, André Banda Kani, souligne que le processus de décentralisation a vocation à s’approfondir au fur et à mesure; et l’expérience aidant, il faut explorer toutes les perspectives offertes par la décentralisation.
«Nous sommes à la première génération du processus réel de décentralisation dans notre pays(…) Nous, au NMP, sommes dans cette dynamique d’approfondissement et d’expérimentation du processus, pour booster le plus loin possible, la gouvernance locale dans notre pays. Le NMP ne prendra pas part à ces élections parce qu’en tant que Parti Politique, elles n’ont pas d’enjeu électoral particulier pour nous mais nous encourageons d’autres partis politiques à y aller si il y va de leur intérêt», déclare-t-il.
Liliane N.
Ainsi en a décidé le Conseil d’administration de cette structure au cours d’une réunion tenue récemment. L’ancien cadre du Groupe UBA rejoint donc l’équipe de CCA-Bank en qualité de directeur général adjoint (DGA).
C’est officiel depuis quelque temps. Ibrahim Oumarou Sanda est le nouveau DGA du Crédit Communautaire d’Afrique (CCA). Le communiqué annonçant sa nomination précise tout de même : « les diligences sont en cours pour l’obtention de son agrément auprès de l’autorité monétaire nationale, conformément aux procédures règlementaires en la matière ».
Le secteur bancaire, n’est pas un domaine étrange pour le nouveau promu qui se décrit comme « résilient, orienté vers les résultats (…) et motivé avec 15 ans d’expérience en banque essentiellement sur l’analyse de crédit et des risques, la banque de financement et d’investissement ». Il est titulaire d’un NBA en finance obtenu à Butler University située à Indianapolis dans l’Indiana aux Etats-Unis.
Avant sa désignation en tant que DGA de CCA-Bank, Ibrahim Oumarou Sanda était responsable des services bancaires de gros (entreprises, institutions et secteur public) et de détail au sein du groupe bancaire UBA à Maputo au Mozambique, où il a travaillé pendant 11 ans. Il officiait au sein de Bank One Ltd, Indianapolis entre 2002 et 2003. Par la suite, il passera 04 ans à la Société générale Cameroun (SGC). Le nouveau DGA de CCA-Bank, Oumarou Sanda succède à Alexis Megudjou, nommé au poste de Directeur général de l’entreprise.
Les nouveaux promus ont désormais pour tâche, de mener à bien les activités du Crédit Communautaire d’Afrique dans son nouveau statut. L’on apprend par ailleurs qu’en 12 mois d’activité dans le secteur bancaire, CCA-Bank a réussi à maintenir une surliquidité impressionnante avec un ratio trésorerie/dépôts qui a atteint 51%. CCA-Bank dispose de 42 agences réparties sur l’étendue du triangle national. Cette jeune banque a réussi l’exploit au 31 mai 2019, de financer l’économie à hauteur de 95 428 278 095 de FCFA, indiquent des sources fiables. CCA-Bank est la quinzième structure bancaire en activité au Cameroun, depuis l’obtention de son agrément le 30 mai 2018 après 20 ans passés sous les couleurs d’une microfinance.
Innocent D H
La mise en cohérence du projet de règlement portant création, organisation et fonctionnement de la brigade mixte inter-Etats de la Cemac au cœur des travaux à la direction générale des Douanes du Cameroun. Cette réunion a permis d’enregistrer des propositions « pertinentes » pour la diversification et la sécurisation des activités économiques au sein de la Communauté économique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) constituée du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, et la Guinée équatoriale.
Parmi les propositions pertinentes enregistrées au cours des travaux, il y a la clarification du statut juridique des personnels de cette brigade ; leur mode d’intervention en lien avec les exigences de facilitation ; le contrôle et le suivi-évaluation des activités de la brigade ; la promotion de l’intégration par la facilitation des transports et du transit des marchandises ; la promotion de la libre circulation des personnes ; la dotation des équipes en outils modernes de contrôles non intrusifs (scanners, détecteurs de métaux, etc.) et l’actualisation des corridors d’intégration Inter-Etats en zone Cemac.
La Douane Camerounaise informe que « la réflexion se poursuit ». Et en attendant l’aboutissement de ce noble projet, la Commission de la Communauté économique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale estime à 3% les échanges intracommunautaires dans la sous-région. La Cemac s’appuie sur de nombreux obstacles physiques et règlementaires à la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.
Un choix s’impose aux Etats membres de la Cemac. C’est celui de s’unir pour donner des perspectives prometteuses à la diversification des activités économiques, à en croire la Commission de cette institution. Ainsi, la communauté se donne pour ambition de devenir à l’horizon 2035 un espace économique intégré, émergent où règnent la sécurité et la bonne gouvernance, apprend-on de sources officielles.
Innocent D H
Une assurance donnée par Adolphe Lele Lafrique - Gouverneur de la Région du Nord Ouest dans un communiqué qui vient d’être rendu public, alors que les spécialistes des fakes news, complices des partis politiques véreux ont mis en circulation une vidéo qui date de 2017.
« Contrairement aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux et ailleurs, il n'y a eu aucun rassemblement public à la Place de Bamenda, ni ailleurs ce 22 Septembre 2020… ».
Adolphe Lele Lafrique précise que « Ces images sont vieilles et sont utilisées par certains individus aux agendas cachés, visant à manipuler l’opinion… ».
Selon nos confrères de « afp », la vidéo utilisée par les pyromanes, avides du sang des Camerounais avait été tournée lorsque les mouvements séparatistes avaient le vent en poupe dans cette région.
D’ailleurs, même le commentateur de ladite vidéo loue le « courage des ambazoniens » qui défilaient, le poing levé devant les éléments des Forces de Maintien de l’Ordre qui se contentaient d’éviter les débordements.
Adeptes du fake et de la manipulation
Conscients de l’échec de leur révolution, les initiateurs de la marche de ce Mardi ont choisi de lancer à leurs militants et sympathisants, un message qu’ils espéraient fédérateurs de leur sombre dessein : « Les populations du Nord Ouest ont été réceptifs à notre mot d’ordre insurrectionnel et ils ont décidé du départ de Paul Biya, défilant devant des hommes en tenue débordés…Alors, Yaoundé – Douala - Bafoussam et autres grandes villes du Cameroun, levez vous et suivez cet exemple ».
C’est simplement malheureux
Tout au long de cette journée et même avant, les Camerounais ont démontré qu’ils sont de ‘plus en plus matures. Ils ne veulent plus se laisser berner par un politicien véreux en mal de sensation.
Un politicien totalement invisibles alors que les individus facilement manipulables ont répondu à cet appel qui les invitait « à chasser » le Président de la République.
Ni lui, ni aucun de ses plus proches collaborateurs n’ont été aperçus nulle part. Aucun mot, rien, silence total, juste de la bouffonnerie sur les réseaux sociaux et dans les médias qui leur servent de relai.
L’échec cuisant de ce Mardi et l’utilisation des fake pour exister ne sont – ils pas les signes qui devraient inciter à une prise de conscience de tous ?
La réponse est toute trouvée. Et, elle est affirmative. Le Cameroun ne mérite pas d’être dirigé par des mythomanes – pyromanes, prompts à aller quérir de l’aide en dehors des frontières territoriales, juste parce qu’il faut aujourd’hui, présenter le système qui leur a tout donné et même au-delà sous un visage sombre.
Ce pays, Afrique en miniature mérite d’avoir à sa tête, un Président de la République noble, digne ; qui sait en toute sagesse, opposer une fin de non recevoir, même à ceux qui interviennent sous la casquette de partenaires bilatéraux et multilatéraux, quelque soit les menaces dont il fait l’objet, pourvu que le bien être des Camerounais soit préservé.
Nicole Ricci Minyem
Le Pr Jacques Fame Ndongo convie Maurice Kamto à un débat pour confronter les faits, les visions, programmes et idées de leur parti politique.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) est prêt à affronter le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans le cadre d’un débat en mondovision. Dans la nouvelle déclaration qu’il a intitulée «le désordre ne passera pas» et qu’il l’a rédigé en sa qualité de Secrétaire à la Communication, le Pr Jacques Fame Ndongo condamne pour une énième fois les marches initiées par Maurice Kamto et qui ont débuté ce 22 septembre 2020. Indiquant que tout se construit autour d’un débat, le cadre du parti au pouvoir a convié le Pr Maurice Kamto à un échange qui se fera en mondovision.
«Le Rdpc invite le Mrc à un débat en mondovision : Chiffres contre chiffres, faits contre faits, idées contre idées, programme contre programme, stratégie contre stratégie Vision contre Vision…Le débat c’est la force des idées et la force des arguments. La rue c’est la provocation », souligne-t-il.
Revenant sur l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 remportée par Paul Biya candidat investi par le Rdpc, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que les revendications du Mrc n’ont pas lieu d’être. «La mystification et les intimidations du Mrc n’auront pas raison du peuple camerounais, libre, souverain et maitre de son destin. Le 7 octobre 2018 ce peuple a porté son choix, en toute liberté, sur le Président Paul Biya le candidat crédité «de la force de l’expérience» poursuit-il.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo le Mrc en choisissant la rue fait dans la provocation. «La rue, c’est la farce du brouhaha pour ceux qui arborent les élections transparentes», a-t-il écrit.
Liliane N.
Alors qu’ils semblaient très engagés à déloger le Chef de l’Etat et installer le sieur Kamto comme Président de la République, ils ont été interpellés par les Forces de Maintien de l’Ordre qui leur ont inculqué quelques leçons de civisme.
Obligés de poser leurs fessiers sur le sol, ils ont répété à tue tête les emblèmes nationaux, le nom du Président de la République et sur ce dernier point, ils ont été invités à entonner une chanson populaire « Paul Biya – Paul Biya, notre Président - Père de la Nation … ».
Ridicule ?
D’aucuns le penseraient assurément ; mais pas dans le sens premier de ce mot. Ce qui est burlesque dans cette histoire, ce sont des supposés adultes qui abandonnent ce qui fondent leur existence, une matrone qui abandonne ses enfants pour suivre un vendeur d’illusions.
Un homme d’âge mûr, ce qui en principe devrait être synonyme de sagesse choisit de battre le pavé et, lorsqu’il est appréhendé, se montre incapable de répéter ses propos et reconnaît, sans qu’on ne l’y ait véritablement poussé que S.E Paul Biya est son Président de la République.
Pour qui et pourquoi se battent – ils ? Ils bafouent et sont incapables de prononcer le moindre propos cohérent, tout simplement parce que ce sont des individus sans conviction, qui se laissent entraîner par le vent et agissent parce qu’on leur a fait croire que le pouvoir au Cameroun est une affaire d’ethnie et que c’est à leur tour. Voilà ce qui est ridicule.
Quelle image ?
Pour leurs conjoints ; Pour leurs enfants qui vont devenir des objets de moquerie parce que leurs parents, au lieu de leur montrer comment se battre dans la vie pour devenir des modèles et fuir l’assistanat permanent, ont préféré croire aux boniments d’un piètre politicien.
Pendant ce temps,
Les autres habitants de la ville aux sept collines, vaquent tranquillement à leurs occupations ; d’ailleurs, c’est beaucoup plus le Salon de l’Action Gouvernementale qui intéressent certains ; Alors que les candidats aux prochaines élections régionales s’empressent soit de compléter les dossiers, soit de déposer les noms de candidats puisque le date line tombe ce Mardi.
Un tour à Odza – siège du mouvement pour la renaissance du Cameroun, rien à signaler. Même le gardien est absent et les riverains vaquent tranquillement à leurs occupations.
La présence des Forces de Maintien de l’Ordre ne les gênait pas outre mesure et même lorsqu’ils étaient invités à se plier à quelques contrôles, ils s’y pliaient bien volontiers, en se lançant quelques piques dans lesquels ressortaient pratiquement le même message : « Un homme qui n’a rien fait pour personne lorsqu’il était au gouvernement, dont on entend seulement parler des milliards qu’il possède, on doit laisser notre gagne pain pour l’installer au pouvoir ? Il est pire que le Président Paul Biya… ».
Nicole Ricci Minyem
La marche dans la ville de Bafoussam s’est passée sans heurts.
Les manifestants qui sont descendus dans la rue ce matin de 22 septembre 2020 à Bafoussam dans la région de l’Ouest, n’ont pas demandé le départ du pouvoir de Paul Biya le Président de la République élu à 71%, lors de la dernière élection présidentielle de 2018. Ils ont marché pour demander la fin des violences, dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. La manifestation de ce côté s’est passée sans heurts. Et la police présente sur les lieux, a encadré les manifestants. «Nous sommes des citoyens camerounais. La démocratie ce n’est pas la guerre. Nous sommes camerounais et nous avons nos droits… La démocratie n’est pas obtenue par la guerre», scandait-il.
Certains manifestants qui ont participé à la marche ont trouvé qu’elle était plutôt républicaine. Il s’est agi pour eux de demander au Chef de l’Etat de multiplier les efforts pour un retour de la paix dans les deux régions anglophones suscités. Il n’y a pas eu de slogan «Biya must go». Mais des messages pour témoigner leur soutien aux populations anglophones dont le quotidien est mis en mal par les groupes séparatistes qui réclament la sécession du Cameroun. «L’essentiel des messages brandi était à portée républicaine », a écrit un habitant de Bafang sur Facebook.
Liliane N.
Le pays dirigé par Paul Biya – Président de la République, a fait sien le thème de commémoration de cette année, « Façonner la paix ensemble » et a profité de cette occasion pour promouvoir et renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Des qualités sur lesquelles Mounouna Foutsou – ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique est revenu ce Lundi, lors de la cérémonie protocolaire organisée dans la capitale politique Camerounaise.
Il donnait ainsi le las, aux activités organisées sur l’ensemble du triangle national et qui convergeaient vers le même but : le réarmement moral des populations au regard du contexte socio – économique, sécuritaire et sanitaire qu’il traverse.
En prononçant son allocution ce Lundi, le membre du Gouvernement a rappelé aux Jeunes que « Quelque soit les divergences d’opinion, ils doivent intégrer dans leur esprit qu’ils ne sont pas des ennemis, car c’est de l’abondance des idées que peut jaillir la vérité… ».
Selon Mounouna Foutsou, « Malgré les crises sécuritaire et sanitaire que traverse le Cameroun, c’est en se faisant apôtre de la Paix, soucieux du bien être de l’autre que les Camerounais, en l’occurrence les Jeunes pourront faire face et vaincre ces ennemis… ».
Le Gouvernement impulse l’action
Toutefois, il revient à chaque citoyen de travailler pour la culture et la préservation de la paix au Cameroun, car, pour René Manguele – Enseignant à l’Ucac « Lorsqu’on a un pays à construire, on se ferme hermétiquement aux messages de haine, de destruction, de malveillance…
Le Gouvernement, qu’on ne se trompe pas, est incapable de tout faire et tout seul ; Chaque Camerounais, partout où il se trouve, a l’impérieux devoir de semer les graines de la paix afin que nous ayons le pays de nos rêves… ».
Paix et Lutte contre l’Insécurité dans les Régions en crise
Contrairement à ce qui est dit par une certaine catégorie de politicien en mal de sensations, la quiétude revient peu à peu, notamment au Nord et au Sud – Ouest. Un résultat qui a été rendu possible grâce à la symphonie que les Forces de Défense et de Sécurité ont su créer avec les populations.
Au cours des derniers mois, il a été donné de voir les Forces de Défense et de Sécurité, s’adonner à d’autres activités que celles qui leur incombaient en premier lieu ; notamment Construire les écoles, les hôpitaux, les ponts et autres édifices ; Dispenser des soins, enseigner, faire des dons…
Il est loisible de revenir sur quelques images fortes de la semence de Paix « mise en terre » par les Soldats Camerounais ; Par exemple le témoignage de cette jeune dame qui, prête à accoucher mais forcée de s’enfuir devant les terroristes, a été sauvée de justesse par un jeune élément du Bataillon d’Intervention Rapide à qui elle avait même donné le nom de son fils ;
Ou encore, ces câlins offerts par les filles d’un dangereux criminel, aux hommes de l’armée qui ont su leur montrer de la tendresse alors qu’elles étaient convaincues qu’à cause des actions de leurs parents, elles étaient de fait coupables…
Que dire du pardon accordé par le Peuple Camerounais, à l’aube du Grand Dialogue National, à ces ex ambazoniens qui ont su recevoir la main tendue qui leur était présentée, effaçant ainsi toutes les atrocités qu’ils avaient commises ?
Des exemples comme ceux là sont incomptables et il y’a moyen de vivre dans ce climat de Paix, si chacun accepte de taire ses ambitions personnelles et pense à l’intérêt collectif.
Paix et Lutte contre le Covid 19
C’est cet aspect qu’Antonio Guterres - Secrétaire général de l’Onu a tenu à relever dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Paix cette année.
Dans son message, le représentant du Système des Nations Unies a insisté sur le fait qu’il est important de « Célébrer la Journée internationale de la paix en partageant la compassion, la gentillesse et l'espoir face à la pandémie… » ;
Car, « La furie avec laquelle s’abat le virus montre bien que se faire la guerre est une folie…En ces temps difficiles, alors que nous luttons pour vaincre la pandémie de COVID-19, la voix de chacun est plus importante que jamais surtout en ces temps difficiles de distanciation physique…
Cette Journée internationale de la paix est dès lors consacrée à favoriser le dialogue et l'expression de toutes les idées. Le monde est invité à s'unir et à partager ses réflexions sur la façon de traverser cette tempête, de guérir notre planète et de la transformer pour le mieux ».
Une position à laquelle le Cameroun souscrit entièrement, selon Mounouna Foutsou – ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique.
Nicole Ricci Minyem
Alors que certains mouvements politiques appellent les camerounais à braver l’autorité de l’Etat, ils sont très nombreux ceux qui restent lucides et font le choix de la paix et de la sérénité nécessaire à la création d’une société prospère.
Quartier Bonapriso à Douala, alors que nous sillonnons les artères de la ville, nous rencontrons des habitants du coin qui sortent de leur concession pour se rendre dans une grande surface du coin. Ils ont quelques courses à faire. A la question de savoir s’ils se sentent concernés par ces appels à manifestations, ils sont clairs « nous sommes tous camerounais et nous savons combien les choses sont difficiles dans notre pays. Mais ce n’est pas difficile dans quel pays ? Mr le journaliste, il vous suffit d’allumer votre petit écran pour constater qu’en France, aux Etats Unis et dans plusieurs pays que nous apprécions, ils crient à l’injustice sociale, et font des protestations tous les jours. Mais est-ce pour autant qu’ils demandent le départ de leurs présidents ? […] moi j’observe ces choses et je préfère rester chez moi. »
Quelques mètres plus loin, nous rencontrons une dame qui revient du même supermarché, avec quelques vivres dans son paquet. Elle se nomme Victorine Ekedi. A la question de savoir ce qu’elle pense des évènements en cours, « vous savez, les politiciens ont parfois des enjeux que le commun des camerounais ne connaissent pas. On les voit en journée faire semblant de s’opposer et pourtant dans la nuit ils sont prêts à pactiser avec ceux qu’ils critiquent. Moi je préfère rester chez moi et m’occuper de ma petite famille. »
Durant notre petite marche, nous allons rencontrer de très nombreux citoyens restés à la maison ce jour. Ils ont décidé de respecter les consignes données par le gouvernement. Pour la plupart, ils ont préféré prendre un congé au lieu de service pour ne pas participer même furtivement aux manifestations organisées par le MRC. Des enfants qui jouent dans les cours des maisons, les ruelles de certains secteurs de New Bell connaissent la ferveur des jours ordinaires. On peut apercevoir des femmes qui plateau sur la tête font le tour du secteur pour proposer des friandises. C’est le calme absolu. Pour eux, il est hors de question de mettre à mal les institutions de la République. La paix et la sécurité avant tout.
Stéphane NZESSEU
Les populations de la cité capitale du Nord qui ont à l’unisson tourné le dos aux appels à manifester émis par les militants du MRC pour ce mardi. Elles vaquent normalement à leurs occupations. Cas pratiques dans les rues, espaces marchands et les services publics de la ville, les activités vont bon train.
A Garoua dans la région du Nord jusqu’à cette mi-journée, aucune manifestation n’est enregistrée dans cette partie du pays. Dans les espaces marchands de la ville où nous nous sommes rendus, le marché bat son plein, commerçants et clients ont le cœur dans les affaires. Les maîtres des lieux ont prêté une sourde oreille aux appels à manifester lancés par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) pour ce mardi 22 septembre 2020. Au Grand marché de Garoua par exemple, nous avons interrogé Kader, vendeur de tissus qui explique pourquoi, il a tourné le dos aux marches dites « pacifiques » du parti de Maurice Kamto. « Moi, je suis venu très tôt ce matin au marché comme d’habitude. J’ai quand même depuis quelques jours entendu parler de marches que le MRC veut organiser. Pour moi, ça n’a pas d’importance car je ne comprends pas comment les gens peuvent chercher la guerre dans ce pays alors que la paix n’a pas de prix ». Pour ce commerçant, chacun doit mener ses activités en toute quiétude pour construire le Cameroun. « Ce qui est important pour nous ce n’est pas toujours de critiquer le système comme fais actuellement le MRC. Moi je n’ai pas de problème, si je parviens à mener mon activité, c’est tout. La politique c’est pas ma chose. La rentrée est proche je profite pour livrer les tissus aux parents qui veulent confectionner des tenues à leurs enfants », ajoute-t-il.
Rues et services publics
Dans les rues, les populations se déplacent comme de coutume. Certes l’on a pu observer la présence des forces de maintien de l’ordre et de sécurité surtout au niveau des grands carrefours, mais visiblement pas de panique, elles veillent tout simplement au grain assurant ainsi la protection des personnes et de leurs biens conformément à leurs missions quotidiennes.
Au niveau des services publics, l’ambiance est aussi celle des jours ordinaires. Les agents en poste sont à pieds d’œuvre pour rendre service aux usagers. Il faut mentionner que surtout dans les administrations publiques notamment à la sous-préfecture de Garoua Ier, les locaux sont pris d’assaut par les candidats aux concours administratifs et d’entrée dans les grandes écoles. Ceux-ci s’activent à faire légaliser les documents pour la constitution de leur dossier. « Je suis venu retirer mon attestation de présentation de l’orginal du diplôme pour le concours d’aide-soignant lancé par le ministère de la Santé publique. Je suis en train de préparer mon avenir, les gens du MRC qui ont souhaité marcher, je ne suis pas d’accord car ils veulent déstabiliser le pays, c’est pas sérieux », nous confie le jeune Netor Badawe rencontré sur les lieux.
De manière globale, dans la cité capitale de la région du Nord à Garoua, aucune marche n’a été observée jusqu’ici en cette journée du 22 septembre 2020. Ainsi, l’on comprend aisément que le Nord n’a aucune ambition de cautionner les démarches insurrectionnelles visant à déstabiliser les institutions républicaines. Les populations de cette partie du pays appellent depuis quelques jours à la préservation de la paix, du vivre ensemble et de la cohésion sociale gages d’un développement harmonieux du Cameroun.
Innocent D H
A quelques heures de l’insurrection organisée contre le Cameroun et l’Institution qui en est le garant, le président du mrc a appelé Robert Amsterdam afin d'assurer sa défense ainsi que celle de ses militants qui pourraient tomber sous le coup de la Loi tel que prévue par la Constitution Camerounaise.
L’avocat canadien, membre de la firme Amsterdam and Partners LLp, investit dont on ne sait quel pouvoir, a estimé qu’il lui revenait le droit de rédiger une lettre et l’adresser au Président de la République du Cameroun, afin de « l’avertir que dans le cadre de la défense de leur client, Kamto Maurice, des violations des droits de l’homme aura des conséquences, y compris potentiellement des sanctions individuelles… ».
Se croyant certainement revenu à l’époque coloniale, c’est avec un ton impérieux qu’il a poursuivi cette missive, en affirmant qu’il usera de toutes les méthodes de Droit lorsque le moment sera venu d’assurer la défense de ses clients, à l’issue des évènements de ce 22 Septembre
« Nous nous attendons à ce que ces rassemblements pacifiques, dans l’exercice des droits nationaux et internationaux garantis de liberté d’expression et de réunion, soient autorisés et protégés…
Nous vous informons également de notre intention de demander des comptes aux autorités de la République du Cameroun pour toute violation éventuelle des droits de l’homme, des droits civils et de la sécurité physique du Professeur Kamto, des membres du mrc, et de tous les participants aux manifestations pacifiques et aux activités de l’opposition le 22 Septembre et ultérieurement… ».
Menaces envers les autorités Camerounaises
Si nous avons connaissance de violations des droits de l’homme commises par des autorités ou en leur nom, nous avons l’intention, de concert avec les autres conseils, de porter plainte auprès des instances juridictionnelles appropriées au niveau national, régional ou international…
En outre, nous sommes prêts à plaider en faveur de l’imposition de sanctions économiques et autres, contre les responsables qui violeront droits fondamentaux de M. Kamto… ».
Il est important de rappeler certains points
Kamto Maurice n’est pas le Président de la République du Cameroun ; Il n’est pas le vainqueur des élections présidentielles d’Octobre 2018.
Kamto et sa bande ne peuvent passer outre la volonté de tout un Peuple et appeler des partenaires dont on n’a pas entendu le moindre son de cloche, alors que son porte parole a annoncé dans les médias que l’objectif de la marche du 22 Septembre visait « le chassement du Président de la République Paul Biya du pouvoir ».
C’est lamentable qu’un individu, prêt à tout pour s’imposer au pouvoir fasse appel aux avocats internationaux, d’abord Eric Dupond – Moretti et aujourd’hui Robert Amsterdam pour le représenter, alors que le Cameroun a des Avocats et autres Hommes de Loi de haut vol, qui entendent défendre le Vert – Rouge – Jaune nationale contre toute ingérence qui ira à l’encontre des intérêts du Cameroun.
En se mettant en marge du système électoral, Kamto Maurice a pris une décision dont il doit assumer les conséquences. Le Peuple Camerounais ne veut en aucune manière vivre ce qui s’est passé en Lybie, en Côte d’Ivoire et dans bien d’autres pays où la soif du pouvoir d’un individu a drainé le sang.
Mal ou bien élu, S. E Paul Biya est le seul Président de la République du Cameroun et, la position de ses concitoyens est claire, elle s’est faite entendre après l’annonce de cette insurrection : Nous n’en voulons pas. La seule voie pour accéder au Pouvoir reste les urnes. Le sieur Kamto doit se le tenir pour dit.
Dieudonné Esommba « KAMTO EST UN FOU »
Nicole Ricci Minyem
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Comité central craint des débordements qui peuvent survenir lors des marches initiées par Maurice Kamto.
Dans une vidéo qui circule sur la toile depuis hier 21 septembre 2020, Grégoire Owona ne cache pas sa préoccupation quant aux débordements, qui pourraient occasionner des dégâts. Le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais appelle ses compatriotes à la réflexion, en se posant des questions essentielles, notamment : qui se chargera de payer la note des dégâts que pourront causer les nouvelles marches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
«Nous avons vu ailleurs, des marches dites pacifiques s’achever dans des débordements violents. Lorsque les manifestants ont tout brulé, lorsque les manifestants ont tout cassé, qui va payer, qui va réparer, qui va assumer ?», déclare Grégoire Owona.
A titre de rappel, dans une publication faite sur sa page Facebook le 20 septembre 2020, le Ministre Grégoire Owona recommandait aux populations de poursuivre normalement leurs activités.
« Vaquons comme d’habitude à nos diverses occupations, c’est ainsi que nous allons faire notre bonheur et celui du Cameroun pour que la postérité à son tour puisse profiter demain d’institutions fortes et d’infrastructures viables », avait-il écrit.
Liliane N.
Ndokoti et Ange Raphaël à Douala sont les points où les populations se donnent plus de zèle. Des marcheurs se permettent d’injurier les forces de l’ordre et vont jusqu’à vouloir défier leur autorité.
Carrefour Ndokoti, plusieurs camerounais sont massés dans les encablures du marché qui jouxte le célèbre carrefour. Difficile de distinguer ceux qui y sont pour la pratique de leurs activités commerciales de ceux qui sont là pour manifester et appeler aux actes inconstitutionnels et anti républicains. Les premiers (les commerçants) ne demandent qu’à continuer à chercher la pitance quotidienne pour leurs progénitures, ce que « les marcheurs » sont en train d’entraver par leurs actions. Les forces de maintien de l’ordre, du fait de la responsabilité qui leur incombe de protéger les personnes et leurs biens, se sont vu dans l’obligation de dispersé la foule afin de permettre aux commerçants qui ont choisi de continuer de mener leurs activités de pouvoir le faire en toute quiétude, sans craindre que dans la foule et du fait des regroupements, il ne leur soit volé une partie de leurs marchandises.
C’est alors que sur ces entrefaites, certains marcheurs qui pourtant discutaient librement quelques instants plutôt avec les policiers qui leurs demandaient de libérer la voie publique pour non seulement permettre aux véhicules de circuler, mais aussi permettre aux autres commerçants venus faire leurs affaires de ne pas se mettre en danger, c’est alors que ces marcheurs belliqueux se mettent à proférer des injures et des paroles dégradantes à l’endroit de certains policiers en face d’eux. Des paroles que les policiers encaissent avec un brin de sourire en coin. Difficile de comprendre pourquoi certains de ces militants du MRC veulent à tout prix provoquer les forces de l’ordre. Peut-être cherchent-ils un prétexte, une occasion pour déclencher de nouvelles hostilités et tout mettre sur le dos des forces de l’ordre.
Manifestement, ça ne suffit pas à ces camerounais d’avoir pu marcher comme ils l’ont fait, librement dans les artères de la ville de Douala. Les FMO, contrairement à ce que disait la propagande de ce mouvement politique, a effectivement encadrer cette marche. Bien qu’elle n’ait reçu aucune autorisation légale. Les marcheurs ont évolué librement et sans heurt dans les rues de la capitale économique. La police et la gendarmerie s’est attelé à disposer dans les principaux carrefours de la ville des agents prêts à intervenir en cas de désordre.
Stéphane NZESSEU
Comme on le pressentait, c’est par l ville de Douala que les tensions commencent. Les premiers manifestants dispersés autour de 10 heures à Ndokoti.
Les militants et sympathisants du MRC ont décidé de braver les multiples interdictions des autorités ce mardi 22 septembre 2020. Ils sont quelques dizaines à s’être mis en marche dans les rues de la ville. Dans un premier temps, en tout début de journée, c’était de manière éparse que les uns et les autres se déplaçaient dans la ville. Puisque jusqu’à 7 heures ce matin, il n’y avait pas encore de consigne claire sur les itinéraires dans la ville de Douala. C’est peu après 7 heures que l’activiste du MRC Kand Owalski va poster sur ses comptes Facebook, les différents itinéraires prévues dans la ville de Douala. Mais déjà, les uns et les autres s’étaient donné pour consigne de se rendre au carrefour Ndokoti. A partir de ce point ils poursuivront la marche pour une destination peu connue encore.
C’est donc dans cet élan que plusieurs d’entre ces jeunes camerounais se sont mis en marche vers Ndokoti. Et alors qu’on commençait à observer un certain regroupement à ce carrefour, les forces de l’ordre sont entrer en jeu pour disperser les groupes et les attroupements qui commencent à se former. Les forces de police qui jusque-là étaient aux côtés des manifestants, encadrant la marche et protégeant les biens et les personnes, ces derniers se sont vu dans l’obligation de lancer des gaz lacrymogènes et quelques jets d’eau pour ne pas laisser s’amasser à ce carrefour un trop grand nombre de personnes.
Les marcheurs ont un seul mot à la bouche : « Paul BIYA doit partir ». Ils ne disent rien d’autres. On a difficilement entendu au cours de leurs marches jusqu’ici, parler de révision du code électoral, ou encore de la crise et de l’impossibilité de tenir une élection dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Comme si ces marcheurs avaient un agenda différent de celui annoncé par les responsables du MRC. Comme si les marcheurs avaient des intentions aux antipodes de celles émises par les cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Et si c’est vraiment le cas, rien ne peut donc garantir qu’ils resteront dans l’attitude pacifique tel qu’annoncée par les patrons du parti de Alain FOGUE et Maurice Kamto. De toute évidence, les forces de l’ordre sont sur le qui-vive et ils protégeront les citoyens et leurs biens durant toute cette journée et même après.
Stéphane NZESSEU