Engagement exprimé par l’ambassadeur de Belgique au Cameroun à la faveur d’une audience à lui accordée par le ministre des Finances (Minfi), Louis-Paul Motaze à Yaoundé il y a quelques jours. Les deux personnalités ont ainsi l’opportunité pour passer en revue l’état de la coopération bilatérale entre le Cameroun et la Belgique.
Plus qu’une parole de diplomate, il s’agit d’un engament auquel Eric Jacquemin attache vivement le plus grand prix. En effet, l’ambassadeur de Belgique au Cameroun déclare : « Je vais continuer de soutenir les investissements des entreprises belges au Cameroun ; vous savez nous opérons dans divers secteurs notamment l’énergie, la construction des routes, l’énergie solaire et l’hydraulique. Donc, il est question de maintenir et de renforcer ces liens et de faire en sorte que les entreprises belges continuent de gagner des parts de marchés dans l’intérêt bien compris de nos deux pays ».
A l’analyse des échanges commerciaux entre le Cameroun et la Belgique ces dernières années notamment pour ce qui est de l’exercice 2019, la valeur se chiffre à 284 milliards de FCFA. Le montant global des échanges commerciaux entre le Cameroun et le monde avaient pu atteindre 6 249 milliards de FCFA, à en croire des sources officielles.
Pendant l’année sus évoquée, la balance commerciale était toutefois déficitaire en défaveur du Cameroun. 26%, c’était le taux des exportations du Cameroun principalement dirigées vers la Belgique. Les importations en provenance de ce pays étranger pour le territoire camerounais étaient de l’ordre de 5,7%.
Informons également que le 24 septembre dernier, l’ambassadeur de Belgique au Cameroun était l’hôte du ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). De cette rencontre, l’on a appris que 12 000 Camerounais sont en situation régulière en Belgique tandis que 3 000 sont clandestins. Selon Eric Jacquemin, le royaume de Belgique « accorde régulièrement des subventions mises au profit de la diaspora camerounaise, gérées par l’Union européenne pour encourager le retour au Cameroun à travers le financement de certains projets ». Un protocole d’accord avait d’ailleurs été signé entre la Belgique et le Cameroun, a-t-on appris. Et les secteurs concernés sont entre autres : l’agro-industrie, les technologies de l’information et de la Communication, l’énergie, le bois et l’informatique.
Innocent D H
Des interrogations relevées par l’écrivain Camerounais, alors que le cabinet amsterdam and partners engagé par Kamto Maurice multiplie des correspondances menaçantes envers l‘Institution du Cameroun représentée par le Président de la République
Lecture panoramique du contexte
Dans la tribune publiée sur sa page facebook, Edouard Bokagné relève que :
« Récemment, un parti politique de chez-nous que des polémiqueurs (malveillants ?) traitent de "petit parti" a décidé d'empêcher toute élection si ses exigences n'étaient pas satisfaites. Des élections ayant été programmées sans qu'elles le soient, ce parti politique s'est mis en devoir d'accomplir ce programme…
Il a initié une série d'actions que bien malin serait qui dira ce qu'elles sont. Certains les disent « révolution ». On leur a même trouvé un joli petit nom : révolution des abeilles. D'autres y voient une insurrection. Moi, je ne sais pas trop. Le but de cette affaire ? Ce n'est plus perturber les élections, puisque celles-ci n'auront lieu que plusieurs mois plus tard…
Ce serait interrompre le mandat du Président de la République. Ne me demandez pas si ces choses-là tombent sous le coup de la loi. Moi, il ne me viendrait pas à l'idée de les faire. Quelqu'un a même proposé de se servir de tronçonneuses contre la police dans cette affaire. Vous avez dit révolution ?
En tout cas, c'est sûr, ces gens-là allaient avoir des comptes à rendre. Ça n'a pas tardé. Je crois d'ailleurs qu'eux-mêmes s'en doutaient un peu, puisqu'ils ont pris la précaution de se doter d'un Cabinet de Conseil. Qui fait quoi dans ces domaines, moi, j'en sais rien. Leur Cabinet s'est mis à écrire des lettres… ».
Un cabinet d'avocats sert-il à écrire des lettres ? Quelque peu dubitatif, l’écrivain s’essaie à quelques interprétations
« Ça se pourrait bien. Nous sommes dans des camerounaiseries où tout est si révolutionnaire. Vous savez que le type du parti qui voulait perturber a écrit auparavant parce que, pour perturber, faut écrire...
Et le parti qu'il voulait perturber lui a répondu en corrigeant ses fautes et en lui disant qu'il ne savait pas écrire. Est-ce pour ça qu'il est allé chercher le bon secrétaire ? Ça se pourrait bien parce que, à celui-là, le parti perturbé n'a pas répondu. Je me suis demandé ce que l'avocat-secrétaire a écrit : sur Facebook, s'il-vous-plaît.
Il disait, (l'avocat-secrétaire), qu'il avait le pouvoir d'activer les lois machins qui vous mettent sous sanctions internationales ; qu'il est très fort et que, pour cela, la République devait laisser tranquillement les autres aller marcher pour interrompre le mandat du Président de la République. C'est à ça que l'on n'a pas répondu.
Puisqu'on ne lui a pas répondu, je suppose, (ça doit être ce type de communication qu'un avocat a avec son client), il a dû lui dire : ça va Petit. Je leur ai fait peur. Tu peux marcher sans crainte. Va déposer ce vieux tranquillement. Et le client, (le parti perturbateur) a voulu se mettre dehors et s'est fait bastonner.
Ceux-ci ont détalé et se cachent çà et là. Ceux-là ont été attrapés et on les a fait chanter les chants de l'autre camp. D'autres sont en prison (en train de lire l'heure à ce qu'on dit). Quand l'avocat-secrétaire a vu ça, il a écrit la seconde lettre. Surtout que son client a été assigné à ce qu'il paraît chez-lui et ne peut ni entrer ni sortir (ce qui pourrait d'ailleurs poser les problèmes pour le paiement de ses honoraires).
Puisqu'on n'a toujours pas répondu, il a dit qu'il n'écrira plus de troisième lettre. Et du coup, je suis resté tout bête.
Plus personne pour m'expliquer à quoi sert un avocat.
Pour une fois qu'on avait un vrai avocat international qui sait écrire des lettres sans fautes...
Pas un avocat l'eau-l'eau comme ça là...
Ou bien comme cha là... ».
N.R.M
C’est l’un des points forts relevés ce Dimanche par le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale alors que se déroulaient les travaux de la rentrée politique du Pcrn France
Pour étayer ses propos, l’honorable Libii a ajouté que : « Parce que la diaspora a besoin d’être intégrée dans l’environnement, parce que la politique est coopérative, il est important que les acteurs politiques s’élèvent au dessus des superficialités et abordent les questions de fond, pour préparer l’alternative.
C’est à ce niveau que se situe véritablement la valeur ajoutée de la diaspora, sinon elle ne serait en rien différente des Camerounais qui eux, vivant au pays, subissent au quotidien les échecs du régime quarantenaire ou cinquantenaire qui nous a plongé dans le marasme socio – économique que nous connaissons…
Sur la question du tribalisme
Autre problématique soulevé devant ses camarades, l’homme politique reconnaît qu’il « y a le tribalisme au Cameroun et d’ailleurs, c’est le contraire qui aurait été étonnant parce que le travail d’intégration n’a jamais été entamé au Cameroun… ».
Les raisons de ce repli identitaire
« Les luttes nationalistes ont rassemblé les Camerounais autour de l’impératif d’émancipation et de d’affranchissement du joug colonial ; mais après cela, le contrat social a été court circuité ; en fait, les Camerounais ne se sont jamais concertés pour se connaître et pour définir l’assignation qui devait être donné à l’Etat, nouvellement indépendant.
Du coup, sous le prétexte que nous sommes frères, parce que nous sommes en cohabitation sur le triangle national, nous sommes arrivés à la conclusion hâtive que nous nous connaissons, pourtant, la réalité est toute autre.
En fait, l’affichage républicain est une vaste hypocrisie qui est un reflexe naturel du peuple mosaïque qui malheureusement ne se connaît pas du tout.
Nous faisons l’effort d’intégration quand nous allons hors du Cameroun, mais quand à l’intérieur de cette Afrique en miniature, quand nous partons d’un point X pour un point Y, nous ne fournissons pas les efforts préalables qui facilitent notre intégration.
Résultat des courses, nous sourions hypocritement, mais en réalité, nous vivons des clichés. Il faut donc qu’il y’ai un véritable travail qui mettra un terme à ce tribalisme qui est rampant. Et c’est d’ailleurs l’un des points forts et phares du projet de société du Pcrn.
Concernant les marches insurrectionnelles.
Selon Cabral Libii, il s’agit d’ « une vieille recette qui n’a jamais permis d’atteindre le but que nous recherchons, qui est l’alternance. J’ai étudié un peu l’histoire des manifestations populaires au Cameroun, j’ai compris un peu pourquoi beaucoup de Camerounais n’y adhèrent plus ;
Et j’ai compris, qu’il fallait plutôt faire le travail préalable de ré solidarisation des Camerounais vis-à-vis de la chose politique mais surtout de l’action politique. Les marches au sein du Pcrn ne sont pas encore à l’ordre du jour.
Obtenir l’alternance par les Urnes
A ce propos, le président du Pcrn s’est montré ferme : « Absolument. Imparablement. C’est inarrêtable. Je reste convaincu que c’est par le vote qu’on peu changer les choses au Cameroun. Si ce n’est pas par le vote que les choses changent, on pourrait avoir des mutations ; des mouvements ; des hommes pourraient changer mais en réalité, le même système pourrait se perpétuer et si les Camerounais veulent l’alternance, ils doivent s’inscrire massivement sur les listes électorales et surveiller leur vote… ».
Par ailleurs, « Les partis politiques préparent l’alternative ; non seulement au projet alternatif mais des hommes alternatifs, des valeurs alternatives, un management alternatif et, je crois que c’est en s’inscrivant dans la logique du vote que nous pourrons pocher toutes ces cases que je viens d’énumérer ».
Nicole Ricci Minyem
Les séparatistes refusent l’exécution de l’hymne national dans les établissements scolaires situés dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Pour qu’ils laissent les enfants aller librement à l’école et fréquenter normalement, les séparatistes posent au gouvernement, les conditions suivantes. «Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19 », peut-on lire dans la déclaration qu’ils sont sortie. Dans ladite déclaration, les ambazoniens menacent ouvertement les parents qui enverront leurs enfants dans les écoles gouvernementales. Ils leur font savoir qu’ils seraient dans ce cas, responsables de tout ce qui arriverait à leurs enfants.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 5 octobre 2020. Elle a été fixée à cette date à cause de la pandémie du Coronavirus qui a conduit à l’arrêt momentané des cours. En adoptant les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie, le gouvernement a décidé de fermer momentanément écoles, lycées et universités. Maintenant où la situation épidémiologique du pays a changé positivement, ce sont les séparatistes qui viennent créer un climat de terreur autour de la rentrée tant attendue par les élèves las de rester dans les maisons.
Liliane N.
Malgré les actions des séparatistes qui visent à empêcher la tenue des classes dans les régions anglophones, le Sud-Ouest a enregistré le taux de réussite le plus élevé, à l’examen officiel du Probatoire de l’enseignement général.
Pour cette session 2020, la région du Sud-Ouest enregistre un taux de réussite de 55,24% au Probatoire de l’enseignement général. Selon l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), il s’agit du taux de réussite le plus élevé pour cet examen officiel enregistré dans tout le Cameroun. Le Sud-Ouest en dépit de la crise anglophone a présenté 403 candidats inscrits. Et selon les résultats de l’Obc, 216 ont été déclarés admis. En regardant donc les données de l’Obc on se rend compte qu’il est le seul à avoir un taux de réussite qui atteint et dépasse 50%.
C’est une avancée comparée à l’année dernière 2019. Le Sud-Ouest avait été classé 3e. Et la première place était occupée par la région du Nord-Ouest, qui cette année, est classée 2e, avec un taux de réussite évalué à 46.89%. Sur 154 candidats en course dans cette région, seulement 68 ont été admis. La 3e place du classement est occupée par la région du Centre, qui totalise 36.22%. Pour la deuxième année consécutive, l’Extrême-Nord est la lanterne rouge de ce classement, avec un taux de 19.94%, considérablement en baisse, alors qu’il était de 33.27% en 2019. Sur 23 667 candidats inscrits, seuls 4662 ont été déclarés admis.
Il faut noter que de façon générale, il y a eu un échec massif à cette session 2020 du Probatoire de l’enseignement général. 31, 22 % est le taux de réussite de la session 2020. En clair, sur 202 295 candidats, seulement 62 300 viennent de décrocher le probatoire de l’enseignement général de l’ère Covid-19. Comparé à l’année dernière, le taux d’admis a chuté de 12,6%.
Liliane N.
Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, affirme que son parti politique a recruté un avocat idiot.
Célestin Djamen ne cesse de critiquer les stratégies dernièrement mises en place par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Après avoir affirmé que les marches du 22 septembre 2020 initiées par le président de son parti politique ont connu un échec, le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mrc, s’en est pris à l’avocat Robert Amsterdam, dont les services de son cabinet ont été requis pour la défense des manifestants arrêtés lors des marches suscitées.
L’erreur du Mrc
Sur le plateau de la chaîne privée de télévision Info Tv, Célestin Djamen a affirmé que son parti politique a fait une erreur. Pour lui, Robert Amsterdam est un idiot. La raison se trouvant dans La lettre ouverte qu’il a adressée à Paul Biya le Président de la République. Dans ladite lettre, il a menacé de porter plainte contre le Chef de l’Etat et certains membres du gouvernement auprès des instances juridictionnelles appropriées au niveau national, régional ou international. «En outre nous sommes prêts à plaider en faveur de l’imposition de sanctions économiques et autres, contre les responsables qui violent les droits fondamentaux de M. Kamto, des militants du Mrc et de ses partisans», peut-on lire dans ladite lettre ouverte.
Pour Célestin Djamen, cette lettre de Robert Amsterdam prouve qu’il est un idiot. «Le Mrc en recrutant cet avocat américain a fait une erreur parce qu’il a recruté un avocat idiot. De quel droit il se permet de donner des ordres à un peuple ? Est ce qu’il a contrôlé ce que ces frères américains font en Israël, en Palestine, en Afghanistan ? De quel droit ce monsieur se permet de donner des leçons aux Camerounais. Il faut respecter le peuple camerounais », a déclaré sur Info Tv, le dimanche 27 septembre 2020, le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mrc.
Djamen pour l’expertise locale
Pour Célestin Djamen au lieu de se retourner vers l’extérieur, Maurice Kamto aurait dû avoir recours à l’expertise locale, pour cette affaire des marches du 22 septembre 2020. «S’il y avait à choisir un avocat, j’aurais choisi un avocat proche du Mrc parce que je les ai fréquentés. Ils sont beaucoup meilleurs que ces Américains qui viennent donner des leçons au Cameroun. Est-ce que l’Amérique est un peuple exemplaire pour donner des leçons au Peuple camerounais…On n’avait pas besoin de lui, pas plus qu’on n’avait pas besoin de M. Dupont Moretti. Nous avons des avocats d’exception au Cameroun (…) Je demande en mondovision à monsieur Amsterdam d’arrêter ces stupidités, ces inepties. Même la loi américaine ne lui donne aucun droit d’empêcher quelqu’un s’il veut voyager d’entrer aux Etats Unis», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le président de cette formation politique, dans un communiqué rendu public ce Jeudi semble toutefois pointer un doigt accusateur contre les pouvoirs publics en rappelant que: les manifestations publiques sont un mode d'expression régulière des partis politiques selon les dispositions de la constitution de la République…
Dans la même logique, il relève que « Des journalistes, dans l'exercice de leur mission ont été arrêtés en marge des marches organisées par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun…
Si l'on peut admettre l'interpellation de certains manifestants à la suite des heurts ou échauffourées, résultants des opérations de maintien de l'ordre, l'arrestation des journalistes dans l'exercice de leurs fonctions est inadmissible ».
Des positions qui prêtent à confusion
Sans relever les provocations permanentes des militants du Mrc à l’endroit de leurs concitoyens, sans qu’il ne soit fait mention des menaces proférées par eux contre les Institutions du Cameroun, à l’instar de celui qui en est le garant, le président du Mouvement Réformateur trouve « Inadmissible, l'humiliation inconséquente et la mise en scène de celle-ci par certains éléments des forces de maintien de l'ordre obligeant des citoyens, en violation de la constitution de la république, à chanter à la gloire du Président Biya contre leur conviction… ».
Il dit qu’il « S'étonne particulièrement de l'état d'hystérie qui a prévalu au sein du parti au pouvoir, de l'appareil de l'Etat et des soutiens du régime des jours précédents le 22 septembre 2020 apportant la preuve une fois de plus du caractère profondément anti démocratique du pouvoir en place…
Ainsi que du comportement indigne de certains camerounais infligeant la bastonnade en groupe à d'autres compatriotes ou les livrant à l'appareil répressif gouvernemental sous fond de rejet communautariste… ».
Mettre fin à la guerre dans les régions du Noso
C’est une volonté partagée par tous les Camerounais, même si certains leaders politiques en ont fait un fond de commerce, malgré le fait qu’aucun n’ait jamais été aperçu de ce côté, du moins, depuis l’avènement de la crise sécuritaire.
Tous ceux qui en parlent dans chacune de leurs revendications pourraient peut être s’atteler à ce que « cette guerre dans les Régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ne soit pas le prétexte pour le déclenchement d'autres conflits ou confrontations… », comme le souhaite Samuel Billong.
Le président du Mouvement Réformateur se veut plus insistant
« Il est impératif que s’arrêtent ces velléités et agressions communautaristes qui prennent corps dans une partie de la population, encouragées par des positions partisanes... ».
A la fin de son communiqué, Samuel Billong « Appelle les citoyens camerounais à s'éloigner des organismes ou personnalités sous-traitant la division et la haine tribales; exhorte les camerounais de tous les bords à sortir des clivages partisans et à s'unir pour reconstruire la paix au Cameroun… ».
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la communication vient de publier un communiqué où il souligne et célèbre l’attachement du peuple camerounais aux idéaux de la République qu’incarne le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA.
« Le mouvement insurrectionnel lancé par le MRC le 22 septembre 2020, dans le but affirmé de renverser les institutions de la République, s'est soldé par un échec cuisant ». C’est le constat que pose d’entrée le ministre de la communication René Emmanuel SADI dans le communiqué de ce vendredi. On peut percevoir transparaître une once de joie de la part du monsieur le ministre qui la veille de ces marches avait multiplié les sorties pour mettre en garde les éventuels marcheurs ainsi que les responsables du MRC.
Le porte-parole du gouvernement se réjouis de l’attitude adopté par la majorité des camerounais qui ont choisi resté chez eux plutôt que de sortir faire face aux forces de maintien de l’ordre dans les rues des différentes villes du pays. C’est l’occasion pour René Emmanuel SADI de d’affirmer que « Le Gouvernement de la République rend hommage au peuple camerounais en général, à la classe politique nationale dans son immense majorité et aux Forces de sécurité. » Les populations, les autres acteurs politiques qui n’ont pas suivi Maurice KAMTO, mais aussi les forces de sécurité qui ont fait preuve de professionnalisme comme d’habitude. Ces trois entités qui par cette action d’abstention pour d’aucuns et de répression pour d’autres ont permis que cette journée se déroule sans heurt.
La conclusion est toute trouvée. Cet échec est la preuve que les populations croient encore en la politique de Paul BIYA. Lui qui reste déterminé à mettre fin aux différentes crises qui secouent encore notre pays. René Emmanuel SADI fait savoir que cette journée a été en quelque sorte, « réaffirmation de l'attachement du CHEF DE L'ÉTAT, Son Excellence Paul BIYA, au dialogue et à la concertation, dans la recherche des solutions aux problèmes auxquels notre pays est confronté ; Réaffirmation de la détermination de la Nation camerounaise, tout entière, éprise de paix et jalouse de son indépendance, à faire échec à toutes tentatives de déstabilisation, d'où qu'elle vienne. »
Entre temps, le dialogue se poursuit pour parvenir à la résorption définitive de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les cadres de concertations pour résoudre les problèmes d’habitats, d’éducations, d’emplois et autres problématiques qui préoccupent les camerounais au quotidien sont mis en place et les avancées continuent d’être enregistrées. Mais tout ceci a besoin d’un climat de paix et d’entente pour être mené à bien.
Stéphane NZESSEU
Le ministre des enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a entériné la décision de transformation du lycée classique et moderne de Mvomeka et lycée Bilingue. Seulement, il nes’agit pas d’un établissement bilingue ordinaire.
Pour cette année académique 2020 / 2021 seules deux classes vont ouvrir dans ce qui constituera la section anglophone de ce nouvel établissement bilingue. Il s’agit des classes de Lower Sixth arts et la classe de Lower Sixth Sciences. C’est ce qu’on peut lire dans la décision n° 395/20 signée par Nalova Lyonga le 22 septembre 2020. Il est clair que pour cette année, les élèves de Mvomeka ne pourront pas commencer leur formation bilingue depuis la classe de première année du cycle anglophone.
Une décision administrative qui pose bien des questions sur l’objectif visé par ce bilinguisme du sommet de formation qu’inaugure e ministère des enseignements secondaires. Pourquoi commencer par le second cycle ? Et précisément par deux classes aussi importantes pour le second cycle pour la section anglophone.
On peut se dire que le ministère des enseignements secondaires a choisi d’anticiper sur la particularité de l’année scolaire qui s’annonce. En effet, les classes sont astreintes à un nombre maximal de 50 élèves par salle. Une disposition qui va créer un autre problème, celui de la disponibilité des salles de classes. Puisque les salles qui jusqu’ici connaissaient des effectifs pléthoriques de l’ordre de 100 à 150 élèves par salles, du fait de l’absence de quantité suffisante de salles de classes vont devoir être désengorgées. Or, il faudra absolument trouver de nouveaux espaces pour ces élèves. En espérant que la technique de mi-temps instituée permettra de résorber une partie du problème.
Pour ce qui est du lycée bilingue de Mvomeka, il nous revient que certaines populations se plaignent déjà de cette transformation du Lycée classique et Moderne en Lycée Bilingue. Pour celles-ci, le Lycée bilingue aurait dû venir avec de nouveaux bâtiments. Ils estiment que c’est un bilinguisme au rabais qui leur est ainsi offert. Ce d’autant plus que tous les enfants ne pourront pas entrer dans ce bilinguisme dès la première classe du secondaire. Ceci vient s’ajouter à un autre contentieux resté en travers de la gorge des populations de la contrée. En effet, il aurait dû se tenir dans la localité, les jeux Fenasco de cette année 2020. Mais, même s’ils peuvent comprendre que la COVID se soit mêlée, ils ne comprennent pas pourquoi depuis lors, les travaux de constructions des infrastructures sportives ne se sont pas poursuivis. Ce d’autant plus que les budgets étaient déjà débloqués et les travaux débutés. Tous attendent le 05 octobre pour voir si effectivement le lycée bilingue le sera vraiment.
Stéphane NZESSEU
Maître Jean KENGNE est depuis ce jeudi 24 septembre entre les mains du groupement de gendarmerie de Bafoussam.
L’avocat au barreau d Cameroun ne va pas plaider pendant quelques jours. Et pour cause, il est de ceux qui ont choisi de plaider la mauvaise cause et de la manière la plus non démocratique possible. Lui qui est réputé être du nombre des « maître » de la procédure et de la norme a choisi expressément ce 22 septembre de violer les lois pour lesquelles il a juré de servir. Maître Jean KENGNE a violé la loi en allant braver les forces de maintien de l’ordre et l’autorité de l’Etat en participant activement aux marches insidieuses de mardi dernier. Des marches dont l’objectif avoué était de destituer le Chef de l’Etat nouvellement élue, ce à la faveur du scrutin de 2018.
Voir un avocat au barreau du Cameroun prendre part à de telles manifestations devrait interpeller l’ordre et le bâtonnier avec. Certes, nous sommes dans un pays de liberté. Mais comme le rappelle Charles Montesquieu, « la liberté est le pouvoir de faire tout ce que les lois permettent ». Or en l’état de la loi au Cameroun, mener des actions dans le but de destituer le Président de la République peut connaître de nombreuses qualifications pénales. Il n’est pas exclu que Maître Jean KENGNE se soit lui-même jeté dans la gueule du Code pénal camerounais.
Toutefois, sur des questions de procédure, le collectif des avocats en charge de la défense de tous les militants du MRC interpellés à la suite de cette marche déplore les mécanismes mis en place par les autorités de la gendarmerie. Selon leurs déclarations, Maître Jean Jacques KENGNE aurait été arrêté hier par le chef du bureau des enquêtes criminelles du groupement de gendarmerie de Bafoussam sous les « ordres écrits de sa hiérarchie » si l’on s’en tient donc à ce qu’affirme ce collectif d’avocat. Maître Jean Jacques KENGNE aurait été conduit vers un lieu inconnu de ceux-ci jusqu’à ce matin et le collectif appelle le barreau à convoquer de façon « urgente » une assemblée générale des avocats sur les conditions d'exercice de la profession craint que l'avocat arrêté face L'objet d'une « disparition forcée ». Le collectif tient le Chef du bureau des enquêtes criminelles du groupement de gendarmerie de Bafoussam pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à son membre et dénonce une arrestation « arbitraire et abusive ». Malgré ces griefs, nous continuons de croire au professionnalismes de nos forces de l’ordre. Et nous savons que Maître KENGNE aura l’occasion de s’expliquer devant la justice.
Stéphane NZESSEU
Le Ministère de l’Education de base a adopté cette mesure à cause de la pandémie du Coronavirus à laquelle le Cameroun fait encore face.
Le corps médical et les autorités compétentes en la matière n’ont toujours pas déclaré que la pandémie du Coronavirus est finie dans notre pays. D’ailleurs à la date du 24 septembre 2020, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé faisait savoir par le biais d’un tweet, que le Cameroun compte 20 712 cas confirmés pour 418 décès, 19440 guérisons et 838 cas actifs. Pour ce qui est des pourcentages, le patron de la santé a indiqué que le taux de guérison est de 94 %, le taux de létalité à 2 %, le taux de sévérité à 0,1 % et le taux d’occupation lits à 0,9 %.
Tenant donc compte de la présence de cette pandémie, le Ministère de l’Education de base (Minedub) de Laurent Serge Etoundi Ngoa a décidé d’interdire désormais les points de vente habituellement installés dans les écoles. «Il va falloir (…) porter des restrictions sur ce que nous faisions déjà avant l’arrivée du Covid. Nous n’aurons probablement plus de points de vente de nourriture à l’intérieur des établissements», a-t-il déclaré.
En plus des points de vente de nourriture qui ne sont plus voulus dans les établissements scolaires, le Minedub a décidé de limiter le nombre d’élèves par classe. «Pour les établissements de l’arrière-pays en général, le problème ne se pose pas. Les effectifs sont des effectifs normaux. Au niveau des villes et surtout des grandes métropoles, où nous avons des effectifs assez importants par classe, il va falloir procéder à un système de rotation que nous appelons vulgairement un système de mi-temps», a expliqué le Ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 5 octobre 2020.
Liliane N.
Ibrahim Sherif le Directeur central du pôle TV à la CRTV, affirme que les institutions de la République sont bâties sur du solide.
Ibrahim Sherif en service à la Cameroon radio television (Crtv) pense que les marches initiées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), étaient carrément un échec. Le Directeur central du pôle Tv à la Crtv note que les villes étaient quasiment calmes le jour de la manifestation. Les populations ont suivi les recommandations du Pr Jacques Fame Ndongo et de Grégoire Owona qui ont recommandé qu’elles vaquent plutôt à leurs occupations quotidiennes.
«Maroua, Garoua, Ngaoundéré, Bertoua, Bafoussam, Buea, Bamenda, Douala et Yaoundé étaient calmes. C’était « business as usual». D’une manière générale, les populations ont vaqué à leurs occupations. Les administrations et entreprises publiques et privées étaient ouvertes. Fonctionnement normal, ni plus, ni moins. (…) Les forces de maintien de l’ordre étaient présentes dans les principales artères des grandes villes. Ils avaient pour mission de dissuader tout acte de violence d’où qu’il vienne», a déclaré Ibrahim Sherif.
Le journaliste en service à la Crtv fait savoir qu’au lieu de porter leur attention sur la rue, les camerounais avaient gardé leurs préoccupations, qui tournent autour de la rentrée scolaire, la lutte contre le Coronavirus entre autres. Le présentateur du programme dominical «Actualités hebdo» affirme qu’il en faut beaucoup pour renverser le régime. Selon lui, ce ne sont pas des badauds utilisés à Ndokoti qui arriveraient à renverser le régime Biya.
«Il ne suffit pas de faire descendre quelques dizaines de badauds à Ndokoti à Douala ou ailleurs pour faire tomber le pouvoir démocratiquement installé du président Paul Biya. N’en déplaise aux auteurs des appels à l’insurrection, les institutions de la République sont bâties sur du solide. Et cela se voit chaque jour !», déclare Ibrahim Chérif.
Liliane N.
Le document en question est intitulé «Stratégie de conservation du pouvoir au Cameroun, de générations en générations par le régime Biya-RDPC».
C’est un document de 8 pages qui indique que les Forces de maintien de l’ordre avaient reçu la consigne de «procéder aux arrestations au faciès Bamiléké et colorier seulement avec les autres tribus», lors des marches du 22 septembre 2020. Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a apporté hier jeudi 24 septembre 2020, un démenti au sujet dudit document qui porte le logo du parti au pouvoir. Le cadre du Rdpc est ferme. Ce document à caractère tribal n’appartient pas au parti du Renouveau.
«Ce document sans entête…circule à travers les réseaux sociaux depuis ce jour (24 septembre Ndlr), après l’échec historique des marches illégales projetées le 22 septembre 2020 au Cameroun, par le Mrc (qui redoute les urnes, passage obligé pour conquérir le pouvoir dans une démocratie avancées). Le Rdpc rappelle que la politique noble et authentique ne s’accommode guère du viol des consciences, de la désinformation et de l’intoxication», peut-on lire dans le démenti du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le document réfuté par le Rdpc traitant des marches du 22 septembre 2020, il convient de préciser que celles-ci ont été initiées par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposés à l’organisation des élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 et son parti politique demandent la résolution de la crise anglophone et la réforme du code électoral avant la tenue de toute élection au Cameroun.
Revenant donc au document tribal, le Rdpc demande à l’opinion de n’y accorder aucune importance. «Camerounais de l’intérieur et de la diaspora ce document est faux. Il s’agit de ce que l’on appelle, dans la nouvelle communication, une «infox» (néologisme communicationnel récent, par rapport à intox qui est plus ancien ou, encore, Fake news). N’y accordez aucune considération», peut-on lire dans le démenti du Rpdc.
Liliane N.
Telle est la principale problématique qui était au centre des débats lors d’une causerie éducative organisée à Yaoundé par Marguerite Enoh – présidente de M2HC.
Contexte
L’homme est quelquefois victime d’un mal être permanent dont la provenance est loin d’être physique. Le problème peut être ailleurs même si les manifestations se sont ressentir sur le corps. Selon les spécialistes présents à cette rencontre, les causes peuvent être émotionnelles, psychologiques, sociales et même environnementales.
Pour le Dr Efogo Ze – Psychologue, il faut déjà établir la différence entre la dépendance à l’argent et l’addiction à l’argent.
Ce qui pose donc le problème du comportement, et de la manipulation de l’objet qu’est l’argent car, « sur le plan psychologique, vous avez plusieurs terrains pathologiques qui posent le problème de la gestion de l’argent, mais essentiellement du trouble affectif qui est caché derrière…
Souvent, à la base de ces conflits à grappe psychique, il y a la fuite d’une douleur ; Cela sous entend qu’il y’a une douleur qui existe déjà et le sujet cherche les voies et moyens de part la manipulation qu’est l’argent, à atteindre le plaisir.
Malheureusement, la manipulation de l’argent qui conduit à un apaisement X, ne satisfait pas totalement et, la personne continuera donc, de manipuler encore plus de sommes et vivra encore davantage le sentiment de mal être… ».
Comportements compulsifs
Selon la spécialiste, ils se manifestent par « des achats incontrôlés et de l’autre côté, on n’est jamais satisfait de tout ce qu’on a acheté. A la limite, la personne ne les utilisera même jamais… ».
Accumulation de fortes sommes d’argent
Du point de vue de la psychologue, « Celui qui en souffre vit dans une peur permanente d’en manquer… ».
Peut – on en guérir ?
Selon le Dr Efogo Ze, « Oui cela est possible en passant essentiellement par les psychothérapies cognétivo – comportementales, qui vont permettre au patient de rechercher les causes profondes de son problème et donc d’y apporter des solutions plus efficaces.
Le Dr Philippe Gop – Médecin généraliste précise que : « Lorsqu’on stresse autour de l’argent, les conséquences sur le plan organique ne peuvent manquer. Le stress suscite un certain nombre de substances à l’intérieur de l’organisme, qui font en sorte qu’à terme, la personne atteinte soit exposée à un certain nombre de maladies, telles que l’hypertension artérielle…
Celle – ci allant avec un certain lot de conséquences comme des maladies cardio - vasculaires, à l’instar de l’accident vasculaire ou cérébraux ou alors des incidences et l’arrêt cardiaque… ».
Il propose lui aussi une certaine prophylaxie. « Pour éviter cela, il faut bien évidement lâcher prise, faire beaucoup d’activités physiques, pratiquer une certaine discipline financière qui à terme va permettre d’éviter que l’on soit confronté aux situations qui engendre le stress autour de l’argent ».
Que retenir ?
Sur la question centrale posée dans le cadre de ce débat, il a été établi que l’argent n’est pas une mauvaise chose en soi mais, il ne faut pas en devenir esclave. Un avis partagé par tous les experts et autres pasteurs ayant fait le déplacement du siège de M2HC ce Mercredi.
Et Marguerite Enoh – président de M2HC de conclure : « Devenir esclave de l’argent, c’est se laisser posséder par l’argent, alors que c’est nous qui devons le posséder, pour pouvoir l’utiliser pour nos besoins essentiels, et non pas pour la satisfaction de nos désirs. Ce qui risquerait de nous causer d’autres problèmes difficiles à gérer… ».
Nicole Ricci Minyem