C’est ce Vendredi qu’ils ont donné leur feu vert afin de mettre en œuvre leur décision, même si celle-ci ne concerne pas Alexandre Loukachenko.
« Nous avons décidé la mise en œuvre des sanctions contre les responsables de la répression (de l’opposition politique) au Bélarus », a annoncé dans la nuit à la presse le président du Conseil Charles Michel. Avec cet accord, « nous sommes crédibles », a-t-il insisté au terme du premier jour d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, avec l’ambition d’affirmer le rôle de l’Europe comme « puissance géopolitique ».
Des sanctions contre Loukachenko pas exclues
Ces sanctions, qui seront « effectives dès vendredi », gèlent les avoirs des personnes concernées dans l’UE qui sont également interdites d’entrée sur le territoire de l’Union.
Le président Alexandre Loukachenko ne figure pas sur la liste, qui comprend « une quarantaine de noms », mais cette dernière n’est pas fermée, a précisé Michel. « Si ça se durcit, on ne s’interdit pas de mettre M. Loukachenko sous sanctions », a abondé le président français Emmanuel Macron.
Ces sanctions étaient réclamées par l’opposition bélarusse. « Cela pourrait nous aider beaucoup », avait plaidé jeudi sa cheffe de file, Svetlana Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie après avoir contesté le résultat de la présidentielle du 9 août.
Double approche face à Ankara
Le principe de sanctions avait été approuvé il y a plusieurs semaines, mais l’unanimité des Vingt-Sept était requise pour leur mise en œuvre. Or, Chypre conditionnait son accord à une prise de position ferme de l’UE contre les violations de ses eaux territoriales par la Turquie. Le président chypriote Níkos Anastasiádes a obtenu gain de cause après plus de sept heures de « discussions passionnées ».
Dans ce conflit en Méditerranée orientale, où la Turquie, la Grèce et Chypre se disputent des gisements d’hydrocarbures, l’UE a adopté une double approche vis-à-vis d’Ankara : améliorer certaines coopérations et relancer l’union douanière mais à condition que la Turquie cesse ses forages illégaux dans les eaux de Chypre, a expliqué Charles Michel.
« Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les instruments à notre disposition », a averti Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne. La Commission a été chargée d’élaborer des sanctions économiques et elles sont prêtes à être « utilisées immédiatement », a-t-elle précisé.
Solidarité avec la Grèce et Chypre
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a été invité à « saisir cette offre » et les dirigeants de l’UE sont convenus de juger « avant la fin de l’année si des développements positifs ont été enregistrés », a précisé Charles Michel. « La solidarité à l’égard de la Grèce et de Chypre (…) est non négociable », avait prévenu Emmanuel Macron.
« Certains Etats sont très réticents quand il s’agit de tracer des lignes rouges pour la Turquie, c’est pourquoi les discussions ont pris aussi longtemps », a révélé le chancelier autrichien Sebastian Kurz, disant qu’il « ne pensait pas seulement à l’Allemagne ».
« L’Union européenne a beaucoup d’intérêt à développer une relation réellement constructive avec la Turquie, malgré toutes les difficultés », avait fait valoir la chancelière allemande Angela Merkel, souhaitant « une nouvelle dynamique ».
Signe d’une volonté d’apaisement de la part d’Ankara, un accord a été trouvé jeudi à l’Otan entre la Grèce et la Turquie sur un mécanisme pour éviter les conflits et le président Erdogan s’est dit déterminé « à maintenir les voies du dialogue ouvertes » avec l’UE.
Les tensions avec Ankara ne sont pas apaisées pour autant : visant implicitement la Turquie comme la Russie, les dirigeants européens ont condamné « toute ingérence » dans le conflit au Nagorny Karabakh, un territoire azerbaïdjanais séparatiste soutenu par l’Arménie et théâtre d’affrontements meurtriers.
Emmanuel Macron a affirmé disposer d’informations sur la présence dans cette région de « 300 combattants syriens de groupes jihadistes » ayant transité par la Turquie : il a réclamé « des explications » au président Erdogan et appelé l’Otan à « regarder en face » les actions d’Ankara, membre de l’alliance.
N.R.M
L’arnaque est instaurée par tous ceux qui ont des boutiques de recharge de crédit ou transfert d’argent qui exigent qu’une somme de 100 ou 200 FRS leur soit remise lorsqu’un usager fait une opération en deçà de dix mille Francs.
Un trafic qui se passe à ciel ouvert devant l’enceinte de l’hôpital Central de Yaoundé
« C’est comme cela ici, c’est une règle qui est instaurée ici et tous ceux qui viennent doivent le faire ou alors partir du côté de la ville pour opérer une transaction… ».
Lorsqu’on pose la question de savoir si cette manière de procéder est légale ? Motus et bouche cousue, avec mépris, l’on vous fait comprendre que toutes vos questions sont inopportunes.
Le même scénario se répète auprès de trois – quatre autres travailleurs de "call box".
Attitude méconnue dans les maisons de téléphonie mobile
Rendue au niveau des directions régionales de Mtn et Orange pour essayer de démêler cet écheveau et comprendre comment une telle chose peut arriver, il s’avère que nul n’est au courant de ces transactions mafieuses.
L’on nous fait croire que dans les points de vente agréés, des clauses sont signées avec un pourcentage qui doit être reversé selon les termes définis mais, qu’en aucune manière, on ne saurait leur attribuer la responsabilité de ce trafic.
Profiter de la détresse des autres pour se faire un maximum d’argent
Aucune décence face à la souffrance et au désarroi de ceux qui peuvent avoir en urgence, besoin d’un transfert pour sauver la vie d’un proche.
Au contraire, voilà des individus qui surfent justement sur la détresse ressentie par ceux qui requièrent leurs services, afin de s’en mettre plein les poches.
Aucune personne soumise à un cas urgent de maladie ne peut rester là, à discuter pour 100 ou 200 Frs alors qu’à l’intérieur, l’argent est attendu pour que la prise en charge de son malade soit effective.
Ce n’est pas la seule arnaque ouverte autour des services de téléphonie mobile au Cameroun
C’est pratiquement le même traumatisme que vivent les consommateurs qui veulent se faire identifier. Vivant dans une permanente crainte de voir interrompre leur ligne téléphonique et n’ayant peut être pas toujours le temps de s’asseoir pendant longtemps devant les maisons agrées Mtn et Orange, ils optent pour des « raccourcis » et s’adressent à ceux qui se trouvent à proximité.
Ces derniers exigent la somme de 500 Frs pour mener l’opération, alors que l’identification est gratuite dans les points agrées.
De toutes les manières, qui peut faire quoi ? Etant donné que certains Camerounais pensent que « Les lois sont en fait des loisirs » et chacun peut faire ce qu’il veut, comme et quand il le veut, "chacun fait ses lois et est chef dans son espace". Les dénonciations ne servent qu’à ceux qui les font. Regrettable.
Nicole Ricci Minyem
Le camerounais Rémy Ngono a affirmé dans un direct qu’il a été sommé par le Ministre de l’Intérieur de quitter la France.
L’animateur sportif camerounais Rémy Ngono pourrait bien faire partir des étrangers qui seraient amenés à quitter la France, pour regagner leur pays d’origine. Il a parlé de ce sujet au cours d’un de ses directs faits sur Facebook, hier jeudi 1er octobre 2020.
«Aujourd’hui, c’est mon dernier anniversaire en France et en terre étrangère. Le gouvernement français, par le biais de son Ministre de l’Intérieur, m’a sommé de quitter leur pays. J’ai donc décidé de retourner dans mon pays le Cameroun, reprendre mon poste de directeur de la RTS, et le vrai», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que le 29 septembre 2020, Gérald Darmanin le Ministre français de l'Intérieur, a écrit une correspondance aux Préfets de département. Dans cette lettre dont notre rédaction a pu se procurer une copie, le Ministre détaille à ses interlocuteurs toutes les mesures d‘expulsion à prendre, pour les étrangers installés en France qui se trouveraient responsables de troubles à l'ordre public ou même qui représentent une menace sérieuse.
«La France fidèle à sa tradition d’ouverture, doit continuer à accueillir sur son sol les personnes ayant vocation à y résider régulièrement, que ces personnes aient besoin de protection ou qu’elles contribuent à la vie économique ou au rayonnement de notre pays. Pour que cette tradition d’ouverture ait une force, nous devons agir avec fermeté contre les étrangers qui, par leurs agissements, constituent une menace grave de trouble pour l’ordre public. Plusieurs évènements survenus récemment doivent en effet vous inviter à la plus grande vigilance et je vous demande de mettre systématiquement en œuvre les procédures à même d’interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire», a écrit le Ministre français Gérald Darmanin.
Liliane N.
Dans une circulaire signée ce jeudi, 1er octobre 2020, le Ministre camerounais des Sports et de l’Education physique (Minsep), le Pr. Narcisse Mouelle Kombi vient d’autoriser à compter de ce jour, la reprise des activités physiques et sportives sur l’ensemble du territoire camerounais. Cette circulaire est adressée aux délégués régionaux, départementaux, d’arrondissement du Minsep, ainsi qu’aux présidents des fédérations sportives civiles nationales et autres associations sportives.
« Est autorisée, à compter de la date de signature de la présente circulaire, la reprise des activités physiques et sportives sur toute l’étendue du territoire national », écrit le Pr. Narcisse Moelle Kombi dans cette circulaire relative à la reprise des activités physiques et sportives dans le contexte de la pandémie du coronavirus. Pour continuer à mener le combat contre cette maladie, le Minsep prescrit que ces activités devront se dérouler dans le respect des mesures sanitaires et des autres mesures barrières édictées par le Gouvernement de la République.
« Dans un premier temps et jusqu’à nouvel ordre, conformément à la directive du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, contenue dans la correspondance n°B70/d-32/SG/PM du 29 septembre 2020, le nombre de participants (sportifs, officiels, éventuellement spectateurs) ne devra pas excéder 200 (deux cents) pour chaque rencontre ou évènement sportif », précise Narcisse Mouelle Kombi.
Pour que tout se passe comme sur les roulettes et afin de sécuriser la reprise des activités sportives, le ministre chargé des Sports, invite les présidents des fédérations sportives civiles nationales et autres associations sportives, à veiller au respect des protocoles spécifiques élaborés par leurs instances faîtières internationales.
Le membre du Gouvernement attache du prix à cette circulaire adressée aux délégués régionaux, départementaux, d’arrondissement du Minsep, ainsi qu’aux présidents des fédérations sportives civiles nationales et autres associations. Il précise par ailleurs que sont abrogées toutes les « dispositions antérieures contraires notamment celles de la circulaire n°20/005/MINSEP/CAB du 19 mars 2020 ».
En rappel, c’est depuis mars 2020 que les activités physiques et sportives ont été suspendues au Cameroun dans le cadre de l’application des mesures adoptées par le Gouvernement dans la riposte contre la propagation de la pandémie du coronavirus. La circulaire du Minsep intervient après que la Fecafoot ait décidé de la reprise des championnats professionnels pour le 18 octobre prochain alors qu’elle venait de recevoir la demande expresse du Ministre des Sports et de l’Education physique de surseoir à la suspension de la Ligue professionnelle de football.
Innocent D H
L’épouse de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien sort de ses gonds à quelques semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Simone Gbagbo pose une liste de conditions préalables à la tenue du scrutin. Parmi celles-ci, le retrait de la candidature d’Alassane Ouattara par la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans sa sortie musclée, l’ancienne première dame martèle. « Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un Conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité (…). Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit corrigée. Nous voulons qu’il y ait des débats sur le découpage électoral et que le découpage soit un découpage consensuel. Nous voulons que les prisonniers politiques, qui depuis 2011 sont retenus dans les prisons en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, soient libérés ».
Simone Gbagbo pense ainsi que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ne peut avoir de sens si plusieurs prisonniers militaires et civiles restent captifs ou hors de leur pays d’origine. « Il y a les prisonniers militaires, il y a les prisonniers civils. Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons que les Ivoiriens en 2011, qui ont été obligés, pour leur propre survie de fuir le pays et d’aller s’exiler dans les pays voisins, en France, en Europe, aux Etats-Unis et partout. Que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé, qu’ils puissent également renter dans leurs pays », ajoute l’épouse de l’ancien Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.
Outre les conditions excipées par Simone Gbagbo, il faut dire que l’Organisation de prévention des Conflits, International Crisis Group (ICG) préconise le report de l’élection présidentielle, le 31 octobre, pour établir un « large dialogue » et éviter des violences, dans un rapport publié mardi dernier. « Un court report de l'élection offrirait une chance de sortir de la confrontation actuelle à travers un dialogue et d'apurer le contentieux qui rend improbable l'organisation d'une élection apaisée et transparente le 31 octobre », estime ICG. « La probabilité que cette élection accouche, en l'état, d'une crise grave, est élevée », met en garde l'organisation indépendante, dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3.000 morts dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
La situation politique est tendue depuis l'annonce par le président Ouattara de sa candidature à un troisième mandat controversé, tandis que plusieurs chefs de file de l'opposition, tels Guillaume Soro et Laurent Gbagbo, ont vu leurs candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel.
Innocent D H
L’information est révélée dans un communiqué officiel signé le 30 septembre 2020 par le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam. Une régularisation d’arriérés de salaires qui intervient à la veille de la tenue des premières élections régionales au Cameroun.
« Depuis le 21 septembre 2020, les exécutifs municipaux (maires) ayant régulièrement constitué et déposé les dossiers de rémunération au ministère de la Décentralisation et du Développement local, ont reçu un virement représentant leurs salaires des mois de mars à août 2020 », informe Georges Elanga Obam dans son communiqué.
Le Minddevel invite par ailleurs les exécutifs municipaux n’ayant pas reçu leur solde, bien qu’ayant déposé les dossiers y relatifs, à les compléter. Le membre du Gouvernement émet aussi une recommandation à l’endroit de ceux qui ne se sont pas encore soumis à cette formalité, à le faire auprès de son département ministériel « dans les meilleurs délais ».
L’on apprend que depuis leur institution en 2015, les salaires des magistrats municipaux ont été payés pour la première fois en 2017. L’Etat du Cameroun vient de régulariser les salaires des maires pour les mois de mars à août 2020. Un paiement qui intervient au moment où les élus locaux (maires et conseillers municipaux) ont déjà le pied à l’étrier pour l’élection des conseillers régionaux.
En rappel, le 07 septembre dernier, le Président de la République Paul Biya a signé le décret portant convocation des collèges électoraux en vue de l’élection des conseillers régionaux pour le 06 décembre prochain dans les chefs-lieux de départements du pays. Cinq jours avant, le Chef de l’Etat avait pris deux textes, le premier décret fixant le nombre de conseillers régionaux par département et par catégorie, ainsi que le second fixant les modalités de prise en charge.
Innocent D H
Elles ont été présentées ce Mercredi au cours d’une conférence de presse organisée dans la salle Auditorium du ministère de la Communication, par le patron des lieux et à laquelle ont pris part, les différents ministres en charge de l’éducation au Cameroun.
Avant de passer la parole à ses homologues, René Emmanuel Sadi a dès l’entame de son propos, précisé que la rentrée des classes est fixée le 05 Octobre pour les élèves des écoles maternelles, primaires et secondaires, et le 15 octobre 2020,pour les apprenants de l’Enseignement Supérieur.
Mesures spécifiques prises
Alors que les carillons de la rentrée scolaire et académique sont sur le point de retentir, le Gouvernement Camerounais en a pris un certain nombre, afin de garantir la sécurité sanitaire aussi bien des élèves et des étudiants, que du personnel enseignant et du corps administratif, dans le contexte actuel toujours marqué par la pandémie du coronavirus.
Au niveau de l’Education de base, on parle de quelques innovations
Sur un plan purement pédagogique, les enseignements seront principalement axés sur l’enseignement hybride (blended learning), qui met en avant la pédagogie de la classe inversée.
De manière plus précise, il s’agit de la réalisation des projets pédagogiques, en groupe et en présentiel, qui se feront concomitamment à l’école et à la maison, avec l’appui des parents ou tuteurs.
L’enseignement à distance, avec la création des centres d’apprentissage à distance qui sont d’ailleurs déjà prévue dans les chefs-lieux de régions.
« La prise en charge des élèves en zones rurales ne sera pas en reste dans ce protocole, nonobstant les difficultés d’accès aux signaux radios dans nombre de ces zones rurales », a relevé le membre du Gouvernement.
Qui a ajouté que « l’Etat entend ainsi privilégier l’élaboration et la mise à disposition des supports pédagogiques, tels que les Livrets d’Activités, au bénéfice des jeunes apprenants…
Par ailleurs, les pratiques pédagogiques quotidiennes seront tout naturellement adaptées au contexte spécial relatif à la prévention et la riposte contre le coronavirus au Cameroun, et ce, pour tous les cycles maternel et primaire, et pour toutes les classes ».
Au niveau de l’enseignement secondaire,
Un protocole des pratiques pédagogiques quotidiennes a été ajouté au programme et, il intègre toutes les mesures barrières prises au début de la pandémie car, couvre l’ensemble des problématiques liées à la sécurité des apprenants et partant, de toute la communauté éducative.
En rappel, il s’agit, entre autres, de la désinfection des établissements scolaires, leur dotation en kits sanitaires de qualité et en quantité suffisante, de la multiplication des points d’eau et de lavage des mains, et de la dotation des établissements scolaires en caméras de surveillance, du port de masque et des mesures de distanciation obligatoires pour tous. L’enseignement à distance permettra aussi de compenser les heures de cours non dispensés en présentiel.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur,
La rentrée universitaire 2020/2021sera articulée autour du tryptique assurance-qualité – professionnalisation - employabilité des enseignements.
Les dispositions prises par le Gouvernement, notamment dans les volets académiques, sanitaires et de la recherche, vont permettre aux étudiants d’être eux-aussi, dans un environnement sanitaire sécurisé, et de bénéficier des facilités offertes par l’optimisation et la maximisation du numérique universitaire, gage d’une densification de l’enseignement à distance et de la réduction des contacts physiques des membres de la communauté universitaire.
Nicole Ricci Minyem
Dans cette tribune, Xavier Messe - homme des médias établi la pratique réelle de la Démocratie et l’importance donnée à la Presse afin de valoriser ce concept. Des exemples sont pris dans deux pays : l’Afrique du Sud et le Cameroun
« Afrique du Sud
Une ministre privée de salaire pendant 3 mois
Elle s’appelle Nosiviwe Mapisa-Nqakula. Elle est ministre de la Défense en Afrique du Sud. Dimanche 27 septembre dernier, Cyril Ramaphosa, le chef de l’Etat a publié un communiqué officiel dans lequel il a annoncé que de novembre 2020 à janvier 2021, Mme Nosiviwe Mapisa-Nqakula ne percevra pas de salaire. Le total de ces trois mois de traitement sera saisi et reversés au trésor public.
Cet argent servira à rembourser les charges consécutives au déplacement d’un avion militaire à bord duquel ce membre du gouvernement s’était rendu à Harare, capitale du Zimbabwé le 8 septembre dernier pour rencontrer son homologue zimbabwéen afin de discuter de questions de défense régionale dans le cadre des résolutions de la SADC.
La ministre avait embarqué dans l’avion militaire, une délégation de l’ANC, mandatée par le président Ramaphosa pour discuter avec les responsables du parti au pouvoir au Zimbabwe, la ZANU-PF, des situations critiques que traversent les deux pays par rapport à la Covid-19.
Après le voyage, les médias et l’opposition sud-africains s’emparent du sujet. Ils critiquent l’utilisation des moyens de l’Etat pour des besoins de l’ANC. Ils obligent le président de la République à se saisir du dossier et à exiger des explications à sa ministre.
Face à la grogne, l’ANC a présenté ses excuses publiques aux citoyens. Il a annoncé le remboursement au trésor public, les frais de transport de ses délégués.
Le chef de l’Etat a félicité ses compatriotes pour l’intérêt qu’ils ont manifesté pour cette question, «une indication de leur vigilance contre les allégations de déploiement inapproprié des ressources publiques »., a t-il précisé.
Cameroun
140 millions de FCFA à une compagnie étrangère
Le 3 septembre 2020, sept ministres sont dépêchés par le chef de l’Etat dans l’Extrême Nord. Ils embarquent à bord d’un QC400 d’Ethiopian Airlines. La délégation conduite par Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale a séjourné dans la localité pendant 5 jours pour évaluer les dégâts provoqués par les pluies diluviennes des dernières semaines dans cette partie du pays.
Ces dégâts ont eu pour conséquence la plus perceptible, l’affaissement du pont de Palar, une infrastructure qui permet de rallier par endroit le reste du pays à l’Extrême-Nord, voire à Ndjamena.
Cette grosse mission interministérielle n’aurait-elle pas été effectuée seulement par le ministre de l’Administration territoriale et son homologue des Travaux publics, avec la présence des ingénieurs du génie civile ?
En plus de l’avion lourdement affrété, il faut ajouter aux dépenses conséquentes les frais de mission des ministres ainsi que des délégations qui les accompagnent.
Cameroun
45 millions de FCFA à compagnie étrangère pour la Tabaski du PAN
Afin de célébrer la Tabaski (Sacrifice du mouton) comme Cavaye Yéguié Djibril le fait chaque année, le président de l’Assemblée nationale avait pris la précaution d’usage de réserver le MA60 de l’Armée de l’Air du Cameroun pour se rendre à Maroua.
A quelques heures de son déplacement, les responsables militaires de l’appareil informent le protocole du PAN que l’appareil n’est pas en état d’effectuer un vol. Il faudra donc plus de 72 heures aux techniciens militaires pour mettre l’aéronef en situation de voler.
Cavaye Yeguié Djibril n’avait pas prévu de passer la Tabaski hors de Maroua. Dans une colère noire, il ordonne à ses collaborateurs des services financiers de l’Assemblée de trouver un appareil pour effectuer son voyage.
Le problème est résolu : un dépôt simple à Maroua est négocié pour affréter un jet privé au PAN pour un montant de 45millions de FCFA. Le PAN peut donc voyager à Maroua.
Dans les trois cas, l’argent du contribuable a été dépensé hors des normes. Pour le cas de l’Afrique du Sud, les médias ont dénoncé l’irrégularité de la dépense, l’opposition et la société civile se sont emparées du sujet, le gouvernement en a tenu compte; des sanctions ont été prises. Chacun a joué son rôle, comme dans une démocratie.
Pour les deux cas du Cameroun, certains médias ont dénoncé la « mal gouvernance ». D’autres « confrères » sans surprise, ont salué les « grandes actions du gouvernement ».
Même si l’opposition avait récupéré les sujets pour pousser le gouvernement à réagir, ces affaires n’auraient jamais eu autre écho que des gesticulations de cette opposition non écoutée. Les députés de l’opposition n’auraient parlé que pour la forme.
Voilà la démocratie à la camerounaise. Si les dirigeants prêtent une oreille aux dénonciations faites par la presse, il serait reconnu à celle-ci un pouvoir qu’elle a sous d’autres cieux. Au Cameroun, on a choisi de chosifier la presse afin qu’elle ne soit pas un pouvoir gênant, voire dangereux, bien que très utile dans une démocratie ».
N.R.M
Les deux organisations politiques, le MPDR de Jean Claude Shanda Tonme et le PCRN de Cabral Libii, se sont retrouvées à Paris, à la faveur de la rentrée politique du PCRN dans cette partie du monde.
Une délégation du MPDR a répondu à l’invitation de l’honorable Cabral Libii pour prendre part aux activités de la rentrée politique du parti camerounais pour la réconciliation nationale à Paris en France.
Dans un communiqué qui salue cette belle collaboration, Jean Claude Shanda Tonme fait savoir que « par sa présence à cet important évènement placé sous l’autorité politique et morale effective de Mr Cabral Libii (…) le MPDR a réaffirmé sa volonté et sa disponibilité à travailler avec tous les partis politiques, toutes les organisations de la société civile de même que tous les leaders d’opinion de tout statut, désireux de s’engager avec honnêteté, loyauté et sincérité dans la voie du dialogue et de la réconciliation. » Comme quoi, cette collaboration avec le PCRN est dictée par les exigences d’honnêteté et de loyauté. Mais on peut se demander envers qui ?
Jean Claude Shanda Tonme nous informe également que le nouvel ambassadeur du Cameroun en France a réservé un accueil chaleureux au président du PCRN, Cabral Libii. Un évènement que le patron politique du MPDR considère comme « une preuve éloquente de la volonté des autorités camerounaises, d’œuvrer à l’intérieur comme à l’extérieur, au rassemblement, à la dynamisation de notre patriotisme, à l’apaisement et au balisage des voies du dialogue et de la réconciliation. »
Cette bonne collaboration entre le parti camerounais pour la réconciliation nationale et le mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation donne de constater qu’il y a une nouvelle ligne de front qui se forme. Une coalition de vision politique peut-être, mais une coalition qui s’engage à batailler dur pour une réelle réconciliation des populations camerounaises entre elles sur l’ensemble du globe. Au point où l’on se demande si l’on pourrait assister dans les jours à venir à une mise en commun des efforts politiques de ces deux formations pour les prochaines joutes électorales.
Il reste clair, qu’aujourd’hui, le PCRN et le MPDR sont désormais main dans la main pour un combat acharné contre tous ceux qui travaillent à mettre à mal le processus de réconciliation progressif des camerounais. Pourvu que ça dure.
Stéphane NZESSEU
Le président de l’Union des Populations africaines (UPA) est passé de vie à trépas ce mercredi 30 septembre 2020 à Yaoundé des suites de maladie. Trois fois candidat aux élections présidentielles camerounaises, Hubert Kamgang était un panafricaniste établi qui a milité pendant de longues années pour l’abandon du francs CFA.
Avant son décès, l’ingénieur statisticien et économiste avait publié le 24 septembre dernier sur son compte Facebook en guise de testament, quelques lignes sur ses batailles panafricanistes notamment, l’institution d’une monnaie unique au Cameroun. En effet, l’homme politique plaidait pour l’abandon du FCFA au profit d’une monnaie 100% camerounaise dans la perspective des Etats-Unis d’Afrique, pierre angulaire de son rêve politique.
L’illustre disparu a été trois fois candidats aux élections présidentielles de son pays, le Cameroun en 1997, 2004 et 2011. Dans le testament publié récemment sur la toile, il soulignait, « J’ai fait campagne sur le panafricanisme tout en insistant sur l’articulation Cameroun-Etats-Unis d’Afrique. Mon discours sur la monnaie camerounaise dans un premier temps vers la monnaie unique africaine dans le cadre des Etats-Unis d’Afrique est connu de tous ».
Hubert Kamgang lègue à la postérité plusieurs ouvrages, fruits de ses écrits. Parmi ces productions intellectuelles : « Au-delà de la conférence nationale-pour les Etats-Unis d’Afrique », publié aux éditions l’Harmattan en 1993 et « Le Cameroun au XXIème siècle-quitter la Cemac, puis œuvrer pour une monnaie unique dans le cadre des Etats-Unis d’Afrique », publié aux éditions Renaissance en 2000.
Selon JDC TV, l’homme politique annonçait en janvier dernier sur les antennes qu’il envisageait, d’organiser une grève de la faim au Cameroun pour protester contre la rareté des pièces de monnaie et la nécessité de tourner le dos au FCFA. Marié à une antillaise de la Guadeloupe, Hubert Kamgang, natif de Batié était père de 04 enfants, apprend-on.
Innocent D H
Le Maire de Nguélémendouka vient d’être confirmé dans ses fonctions par la Cour Suprême.
Le Maire Alex Mimbang était devant la justice. Il a dû batailler dur pour gagner définitivement la place de Maire de la ville de Nguélémendouka. Le Maire rebelle du RDPC était obligé de désobéir aux ordres données par la Comité central du RDPC pour se présenter comme maire du chef-lieu du département du Haut Nyong, pour répondre aux aspirations du peuple. L’élection à la tête de l’exécutif municipal tenue à la faveur de la session de plein droit du 18 février 2020 va être contestée par les autres membres du RDPC adversaires du Maire Alex Mimbang. C’était le début de 06 mois de joutes juridiques démarrées par les tribunaux de Bertoua.
De longs mois dont le Maire se souvient avec un sourire en coin. « Depuis 6 mois, il n'y en a eu que pour elle. Dans des bistrots et chaumières de mon Nguélémendouka natal, elle a été au centre de diverses "querelles", de viles propagandes, de messages creux et vaseux pour entretenir des affidés affamés de discours sensationnels et illusoires. Sur elle se sont cristallisés les espoirs les plus sots, les plus farfelus et les plus saugrenus d'un retournement de situation (entendez l'annulation des délibérations de la Session de Plein Droit du 18 février 2020 qui avait vu mon élection comme Maire de Nguélémendouka) ; des espoirs assis sur des arguments cousus de fil blanc auxquels aucun Magistrat n'aurait prêté foi... »
Aujourd’hui, la Cour Suprême a définitivement tranché sur la question. Le débat est clos, c’est bel et bien l’ancien journaliste Alex Mimbang qui dirigera la Mairie de Ngélémendouka. Il s’en réjouit « la Cour...Suprême (!) a donc tranché hier. Oui, elle a jugé l'Appel formulé contre la décision de la Chambre Administrative de la Cour d'Appel de Bertoua NON JUSTIFIÉ. Elle a tranché, la Cour... Suprême, et renvoyé à ses classes l'Avocat de l'Appelant, dans ce qui résonne comme un autre flop retentissant, après celui du 26 Mars 2020 à Bertoua... La Suprême Cour a tranché. Elle a dit le droit. Dura lex, sed lex ! »
Rappelons que le Maire Alex Mimbang du fait de sa fronde et parce qu’il avait répondu aux aspirations des populations de la localité, avait été convoqué par le conseil de discipline du RDPC. Au terme de son audition, il va être sanctionné par son parti politique. Maintenant qu’il a gagné et que la justice lui donne raison, il n’est pas exclu que ceux qui n’avaient pas prévu le voir à la tête de la Mairie multiplient des manœuvres pour rendre la commune ingouvernable. Le Maire est bien conscient de cette réalité. « La détermination des perdants à faire feu de tout bois va certainement commander d'autres actions, à défaut de les résoudre à quelques besognes déjà planifiées pour continuer de contrer notre action à la tête de l'Exécutif Communal. Heureusement, nul n'est désormais dupe des mobiles cachés de ceux qui s'échinent à nous perdre du temps... A chacun d'en tirer des leçons. […] Pour ma part, j'entends continuer de travailler conformément à l'engagement qui a fondé mon OUI à l'appel spontané du 18 février 2020 de la majorité des Conseillers Municipaux qui m'ont porté à la tête de l'Exécutif Communal. »
Stéphane NZESSEU
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale affirme qu’il faut multiplier les dialogues tant que dure la crise sociopolitique, qui met en mal les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
On compte déjà une année que s’est tenue le Grand dialogue nationale convoqué par Paul Biya le Président de la République. Même si la crise anglophone n’est pas finie, Serge Espoir Matomba pense qu’il faut reconnaître, que le Grand dialogue national a tout de même porté des fruits, du fait de ses recommandations adoptées et qui sont déjà implémentées sur le terrain. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 affirme qu’il y a lieu de convoquer d’autres dialogues, cette fois-ci en y invitant les leaders de la crise qui s’assument et qui doivent pouvoir donner des garanties que la violence prendra fin sur le terrain. Parce que les populations sont celles qui paient le lourd tribut de ce conflit.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba
Grand dialogue national, un anniversaire
Il y a un an, le Grand Dialogue National voyait le jour. L’initiative mise sur pied suite aux appels incessants de toutes les forces vives de la nation, se présentait alors comme la principale solution de résolution de la crise du NOSO. Le Président de la République consentait finalement à l’organiser.
Le rendez-vous avait réuni autour d’une même table une part importante de ce que le pays compte comme vitrine. Des personnes influentes et intelligentes au palais de Congrès de Yaoundé. Huit commissions avec pour objectif de proposer des solutions adaptées aux exigences de cette crise.
Sitôt mobilisateur, sitôt boudé par certains leaders du conflit qui justifiaient leur absence par des raisons liées à une défaillance dans le dispositif de sécurité réservée aux participants. A première vue, le projet semblait être animé de bonnes intentions et notre participation correspondait, de notre point de vue, à un gage de bonne foi dans la résolution de cette crise.
Les débats, contributions et autres échanges étaient riches en propositions. Néanmoins, le membre de la commission en charge des questions de l’éducation que je fus, n’hésita pas à partager ses propositions en tant que Premier Secrétaire du PURS avec celles des autres commissions, selon le cas. Pas mal de recommandations ont été extirpées des propositions riches, les unes après les autres. Nous faisions alors le vœu que celles qui n’avaient été retenues soient transformées en résolutions avec un calendrier pour leur implémentation future. Bien qu’insuffisante, un an plus tard la récolte ne peut être considérée comme étant mince. Une session extraordinaire du parlement a permis l’adoption et la promulgation d’une loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées accordant un statut spécial aux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ; un plan de reconstruction des deux régions a lui aussi été adopté. De nombreux prisonniers ont été libérés, et la convocation des collèges électoraux en vue de l’élection des conseils régionaux occupe l’actualité politique du pays en ce moment.
Sur le terrain, la situation demeure critique et préoccupante. Le conflit persiste et perdure comme pour traduire l’insatisfaction et l’impatience des populations concernées. Notre avis est que le problème nécessite d’être bien posé pour être perçu avec humilité. Les opportunités de dialogue doivent se multiplier puisque quelle que soit la durée du conflit et quoi qu’il en soit la convocation d’une autre réunion de conciliation nationale se dégage.
Les leaders de la crise doivent de leur côté s’assumer en présentant des garanties de leur capacité à maîtriser leurs combattants sur le terrain et en faisant preuve d’une réelle volonté de sortir les populations de la spirale infernale dont elles sont otages.
L’extrémisme doit aussi céder la place à la concession, à la souplesse, à la franchise et à la sincérité si tant est vrai que c’est le bien des populations que l’on prétend rechercher. Le peuple n’a que trop souffert ! Surtout qu’une longue souffrance, n’acquitte rien.
En réaffirmant son opposition au projet Camvert, l’Organisation non gouvernementale Greenpeace parle des dispositions légales qui ont été bafouées.
Selon l’Organisation non gouvernementale (Ong) Greenpeace, plusieurs dispositions légales n’ont pas été respectées pendant les phases de conception et de réalisation du projet Camvert. Cela est noté dans le nouveau rapport de l’Ong, publié le 28 septembre 2020. Notre confrère Camerounweb qui traite aussi de cette affaire, rapporte que ledit rapport «indique qu’en novembre 2019, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute a retiré la zone de Camvert du domaine forestier permanent. C’est suite à ce déclassement, que le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi, a approuvé le 6 avril 2020, le défrichage d’une zone initiale de 2500 hectares (ha) sur les 60000 hectares de forêt que Camvert cherche à convertir en plantation».
Opposition de Greenpeace
L’opposition de l’Ong Greenpeace est portée par le fait que pour elle, Camvert est un cas emblématique de projets dans lesquels, on retrouve des choses illégales mais aussi on observe des abus des droits autochtones. Greenpeace voit qu’il y a non seulement une violation des droits des populations autochtones, mais également le non-respect des deux conditions juridiques préalables au déclassement des forêts domaniales au Cameroun.
«Dans son article 28-alinéa 2, le régime des forêts au Cameroun précise que le déclassement total ou partiel d’une forêt domaniale ne peut intervenir qu’après classement d’une forêt de même catégorie et d’une superficie équivalente dans la même zone écologique», rapporte Camerounweb. Greenpeace demande donc un arrêt de travaux, étant donné que Camvert a déjà amorcé le processus de défrichage. Il y a même que la mise en terre des premiers plans de palmiers à huile s’est faite le 12 septembre 2020. L’opération durera un mois, pour un total d’environ 236 mille plants, répartis sur 2600 hectares.
Bienfaits de Camvert
Pour parler en bref de ce projet, il passe pour être le de la plus grande palmeraie d’Afrique centrale. Il a été implanté dans la région du Sud du pays. Cette palmeraie doit s’étendre sur 60 000 hectares de forêt. Il doit générer des emplois et des activités génératrices de revenus. On parle de 8000 emplois directs et 15000 emplois indirects. Il doit permettre entre autres la réduction du déficit structurel en produits gras (180 mille tonnes d’huile de palme et 18 mille tonnes d’huile de palmistes par an); l’appui à la mise en place de 5000 ha de plantations individuelles, collectives et communales, la construction des centrales d’énergies renouvelables, d’une centrale de traitement d’eaux usées pour produire des engrais biologiques et du méthane.
Liliane N.
Ces employés sont licenciés pour faux diplômes et abandon de poste.
L’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad) a décidé de faire le ménage. L’Institut a mis à la porte près de 70 de ses employés. Le Conseil d’administration a autorisé le Directeur général à appliquer cette décision. 40 personnes sont mises en cause du fait de faux diplômes présentés en entreprise et 27 autres subissent cette décision pour abandon de poste.
Le Conseil d’administration d’irad n’a pas que statué sur les employés à licencier. Il s’est également penché sur les salaires des personnels. A ce niveau, il a été conclu qu’une revalorisation des salaires de cet organisme public est nécessaire. A la revalorisation des salaires, il faut aussi ajouter certains avantages des responsables. «Les administrateurs ont noté avec satisfaction que ces revalorisations rendent plus attractif l’environnement socioprofessionnel de l’Institut», indique le communiqué final du Conseil d’administration de l’Irad.
Cette décision du conseil d’administration de l’IRAD intervient dans un contexte particulier. Il faut préciser qu’en effet, le personnel de cet organisme public avait menacé d’entamer une grève le 28 février 2020. Il réclamait, entre autres, «des salaires décents; des primes de relève; une assurance pour le personnel et des mesures de sécurité et de santé».
Liliane N.