Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais rappelle au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que le pays est un Etat de droit régi par des lois et des règlements codifiés.
Dans une déclaration intitulée «le Chef d’Etat n’est pas le valet des anarchistes», le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sous la plume du Pr Jacques Fame Ndongo indique au Mouvement pour la renaissance du Cameroun du Pr Maurice Kamto, que le pays n’est pas régi par la rue, plutôt par des lois et règlements codifiés. Le parti au pouvoir rappelle au Mrc que ce n’est que par la voie des urnes, qu’on peut arriver à faire partir un Président de la République démocratiquement élu.
«Quelle est la règle (dans notre arsenal juridique), qui permet de «marcher» voire de «courir», pour «chasser» du pouvoir un Président démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et maître de son destin? Au Cameroun, aucune règle, en matière de droit positif n’accorde ce droit. Le RDPC veut qu’on lui prouve le contraire, en s’appuyant sur les lois et règlements de la République. Seules les urnes permettent de faire partir du pouvoir un président de la République élu démocratiquement. Celui qui « chasse » un chef d’Etat démocratiquement élu, en faisant fi des lois et règlements de la République, court le risque d’être, à son tour, « chassé » le lendemain ou le même jour, dans un tohu-bohu infernal et tonitruant (l’anarchie appelle l’anarchie)», peut-on lire dans la nouvelle déclaration du Secrétaire à la Communication du Comité central du Rdpc.
Crise anglophone et Code électoral
Le Mrc de Maurice Kamto ayant demandé la réforme du Code électoral, le Pr Jacques Fame Ndongo lui fait noter qu’il faut être au Parlement pour procéder à de tel changement. Et pour ce qui est de la résolution de la crise anglophone, le Pr Jacques Fame Ndongo fait constater que le sujet a fait l’objet d’un examen lors des assises du Grand dialogue national.
«Si quelqu’un veut changer la loi (le code électoral, en l’occurrence) qu’il se fasse élire au Parlement (ce que le MRC a refusé de faire le 09 février 2020) et soumette à l’Assemblée Nationale une proposition de loi (le projet de loi, lui, émane du gouvernement). Mais, encore faut-il qu’il puisse obtenir la majorité des voix (article 70 de la loi du 9 septembre 2014 portant règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Mieux, il faut que la proposition de loi soit déposée au Bureau de l’Assemblée Nationale. La recevabilité de ce texte est décidée par la conférence des présidents (article 38 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Quant à la question anglophone, elle a été examinée, avec rigueur et méthode lors du Grand Dialogue National (sans sujet tabou) par les divers segments sociaux du Cameroun (Partis politiques, haute administration, société civile, Camerounais de l’intérieur et de la diaspora etc)», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
Liliane N.
C’est la trame du verdict prononcé ce mercredi par la Cour de cassation française. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français vient en effet, de rejeter le pourvoir de Félicien Kabuya, accusé d’être le « financier » du génocide des tutsis au Rwanda en 1994.
Dans son arrêt, la Cour de cassation française, vient de confirmer la décision rendue en juin par la Cour d’Appel de Paris qui « a pu valablement considérer qu’il n’y a pas d’obstacle juridique ou médical à l’exécution du mandat d’arrêt » visant à transférer sieur Kabuga à Arusha en Tanzanie, siège du tribunal qui doit le juger.
La France dispose désormais d’une durée d’un mois pour remettre M. Kabuga au Mécanisme pour les tribunaux internationaux (MTPI), structure chargée d’achever les travaux du tribunal international pour le Rwanda (TPIR), indique l’Agence France Presse (AFP).
Perçu comme le « financier » du génocide rwandais en 1994, Félicien Kabuga, interpellé le 16 mai à Paris après près de 25 ans de cabale, va donc être jugé par la justice internationale pour génocide et crime contre l’humanité. Agé de 87 ans selon ses dires, Félicien Kabuga est notamment accusé d’avoir participé à la création des milices hutu interahamwe, principaux bras armés du génocide de 1994. Selon les chiffres publiés par l’Organisation des Nations unies (ONU), 800 000 morts ont été enregistrés essentiellement dans le camp des tutsis.
La Cour de cassation française a également rejeté une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui faisait valoir que la loi française était « inconstitutionnelle dès lors qu’elle ne prévoit pas que la Chambre de l’instruction saisie d’une demande d’arrestation aux fins de remise formée par le Mécanisme international contrôle le respect des droits fondamentaux de la personne réclamée ».
Innocent D H
Le département Communication de la Confédération africaine de Football (CAF) va être conduit par un camerounais. Le Directeur général d’ABK Radio, Alexandre Aimé Siewé Leupi a été nommé à ce poste ce mercredi, 30 septembre 2020. Il remplace la malgache Nathalie Rabé qui n’aura passé qu’une année entre 2018 et 2019.
C’est officiel, la vacance à la tête du département de la Communication de la CAF vient de prendre fin. C’est à Alexandre Aimé Siewé Leupi, le patron d’ABK Radio que revient la tâche d’occuper cette fonction. Nommé à ce poste ce mercredi, le camerounais est spécialiste en Communication formé dans plusieurs écoles à l’étranger.
Au début des années 2000, il s’est envolé pour la France où il obtint un DEES en communication interculturelle et ingénierie des projets à l’université de Sorbonne Nouvelle Paris 3. Toujours en Hexagone, Alex Siewe va enchaîner avec un diplôme de 3ème cycle en Science de l’information à l’université de Paris 13 entre 2002 et 2003. A Paris, il va également se former en Communication des organisations avant de filer aux U.S.A en 2007 pour la Darden business school.
Sur le plan professionnel, le nouveau patron de la communication de la CAF a travaillé pendant trois ans à la Radio France internationale (RFI), et autant pour le Magazine Jeune Afrique. 2005, c’est l’année où il fait un retour au bercail et va s’engager avec la Société de distribution de l’Electricité (AES Sonel). Alexandre Siewé va démissionner de cette structure pour propulser ABK Radio et 2A Média Communication dans lequel il a été actionnaire. Il est le deuxième camerounais à occuper le poste de directeur du département de la Communication de la Confédération africaine de Football, après Junior Binyam entre 2013 et 2018.
Innocent D H
C’est une prouesse technologique qui vient davantage simplifier les processus de paiements financiers. La technologie AMAZON ONE a été dévoilée mardi 29 septembre 2020.
Le géant de la vente en ligne AMAZON est chaque jour à la recherche de nouvelles solutions pour faciliter les paiements et améliorer l’expérience client des millions de personnes qui commandent via ses plates formes chaque jour. La nouveauté est actuellement en expérimentation dans quelques superettes aux Etats Unis. Le système technologique se nomme AMAZON ONE. AMAZON ONE est un système biométrique de paiement sans contact, mais par le mouvement de la main. Il est déjà envisagé de déployer cette technologie dans les stades et autres lieux de travail à forte affluences.
Le service sera déployé dans les prochaines heures pour une phase d’essai au sein de deux supermarchés appartenant à AMAZON situés à Seattle aux Etats Unis, la ville qui abrite le siège de la compagnie. Le groupe de Jeff Bezos compte ajouter la technologie à ses autres épiceries aux Etats-Unis (à Chicago, San Francisco et New York, en plus des autres points à Seattle) et la vendre à des magasins tiers.
« Dans la plupart des espaces commerciaux, Amazon One pourrait devenir un moyen de paiement alternatif ou une option carte de fidélité avec un appareil à la caisse aux côtés du système de paiement traditionnel », explique dans un article de blog Dilip Kumar, vice-président des ventes au détail et des technologies chez Amazon.
Dilip Kumar indique aussi qu'Amazon One pourrait être utilisé pour l'entrée du public dans les stades ou l'accès au lieu de travail pour les employés. Décrite par Amazon comme « rapide, fiable et sûre », la technologie utilise des algorithmes faits sur mesure à partir d'une image de la main afin de créer une « signature unique avec la paume. »
« Nous prenons au sérieux la sécurité des données et le respect de la vie privée et toute donnée sensible est traitée en accord avec nos politiques de longue date », fait savoir Amazon.
Question sécurité des données des utilisateurs : Le géant du commerce en ligne insiste sur le fait que les images des paumes ne seront pas stockées sur les appareils Amazon One mais chiffrées et envoyées vers des espaces sécurisés dans le "cloud" (informatique à distance).
Seulement, cette technologie va faire naître un autre débat dans les prochains jours. Notamment dans les milieux ecclésiastiques qui peuvent y voir des prémices des prédictions bibliques sur la marque de la bête qui sera inséré comme une puce électronique sous la peau des humains et personne ne pourra ni acheter ni vendre s’il n’a cette marque sur le front et sur la main. Mais là-dessus, on reviendra.
Stéphane NZESSEU
Le Bureau national de l’Etat civil du Cameroun est en pleine mutation. Face aux contraintes de la modernité, Alexandre Marie YOMO et son équipe entendent inscrire l’Etat Civil camerounais au rang de ceux qui rassurent.
La problématique majeure de l’Etat Civil au Cameroun est celui de se sécurité et de sa traçabilité ; Il devient de plus en plus difficile pour les camerounais de se rendre dans les centre d’Etat Civil et de retrouver les souches de leurs actes établis il y a 30 ans voir 50 ans. L’un des premiers pans important sur lesquels vont se décliner le travail qu’entend réaliser le Directeur du BUNEC et son équipe dans les mois à venir est l’amélioration de l’enregistrement des faits d’état civil des camerounais sur le territoire et à l’étranger.
Le Bunec entend commencer par la rallonge de 30 à 90 jours des délais de déclaration des naissances et des décès à travers la révision de l’Ordonnance n° 81/02 du 29 juin 1981.
Stéphane NZESSEU
Alors que le stage en Hollande se profile à l’horizon, Antonio Conceiçao Olivera, le patron de l’équipe fanion du football Camerounais donne les raisons pour lesquelles il a choisi 24 joueurs.
Dans un communiqué rendu public ce Mardi, fait savoir que :
« La liste initiale des présélectionnés a été confrontée á certaines restrictions lors de la convocation des joueurs.
Compte tenu de l’épidémie de covid-19 et d’une possible contagion des joueurs de pays considérés comme étant sur la ligne rouge, l’organisation de santé des Pays Bas n’autorisait pas l´entrée sur le territoire Néerlandais sans mise en quarantaine préalable. Ce qui hypothéquait la tenue même du stage.
Pour cette raison principale, j’ai été obligé d’utiliser la liste étendue que nous avons établie à partir de notre département d’observation et d’analyse afin d’avoir 2 joueurs disponibles pour chaque poste. Il faut noter que certains joueurs qui figuraient sur la liste des 32 présélectionnés, ont vite fait savoir qu’ils ne sont pas encore disponibles pour l’équipe nationale du Cameroun.
Sachez que dès le jour où j’ai pris la responsabilité d’être entraîneur- sélectionneur, j’ai déclaré que la sélection est ouverte à tous les joueurs qui veulent venir représenter notre pays avec fierté, avec plaisir et amour pour la patrie, pour le drapeau, pour le peuple. Sans aucune conditionnalité.
C´est sur ces principes je crois, que nous pourrons bâtir une sélection disciplinée qui rendra le Cameroun fier, et respecté.
Certains joueurs n’ont pu être retenus pour ce stage. Ce sont ceux évoluant en Chine, en Turquie, en Amérique, dans les pays arabes, certains pays de l´Est et bien entendu les joueurs résidant en Afrique. Disons globalement, les joueurs évoluant dans les pays dits de zone rouge.
J’ai souhaité donner ces éclaircissements publics afin que vous puissiez comprendre les difficultés particulières liées à l’organisation de ce regroupement. Nous vivons une période difficile qui conditionne notre travail mais continuons avec force et volonté afin de surmonter les difficultés.
Merci beaucoup à tous les supporters de l’équipe nationale. Allez les lions indomptables… ».
Liste des joueurs retenus par Antonio Conceiçao Olivera
N.R.M
Les militaires, en service à la 42ème Brigade d’Infanterie Motorisée ont été tués lors d’une attaque perpétrée par ces terroristes dans la nuit du 28 au 29 Septembre.
L’information est rapportée par nos confrères de « Journal du Cameroun ». C’est en plein milieu de la nuit, (1h du matin), que les assaillants ont envahi le poste établi par l’Armée Camerounaise, dans la zone de Zelevet – Région de l’Extrême Nord.
Un autre soldat a été grièvement blessé pendant l’assaut et, l’on parle du vol de quatre armes, dont deux M21 en plus de nombreuses munitions. La violence de l’attaque a conduit à la destruction totale dudit poste.
Attaque en meutes
Conscients de leur impuissance, les éléments de cette nébuleuse sont incapables de mener une attaque frontale et se sentent toujours obligés de mener leurs raids dans la nuit profonde, comptant sur l’effet de surprise.
L’ultime sacrifice
Alors que le Cameroun est attaqué de toutes parts, aussi bien par des bandits de grands chemins que par des politiciens véreux avec des soutiens extérieurs, nombreux sont les Jeunes de ce pays, qui acceptent de porter l’uniforme, afin de défendre cette terre qui les a vues naître, malgré la conscience qu’ils peuvent y laisser leur vie.
A peine sortis de l’adolescence, ils démontrent au quotidien leur volonté de répondre à une question simple : « Qu’as-tu fait pour ton pays ?
Un engagement qu’ils prennent le plus souvent contre la volonté de leurs parents, qui par amour, ne veulent pas perdre leur progéniture. Prêts qu’ils sont, à garder indéfiniment auprès d’eux, le fruit de leurs entrailles, même si pour cela, ils doivent faire face aux quolibets des « bien pensants ».
Seulement en face, ces enfants leur répondent « Qu’on accouche un enfant, mais pas son cœur ». Une manière de dire à ces pères et mères inquiets que leur Amour pour le Cameroun raisonne plus fort que les liens de parenté.
Faire bravement face aux critiques
Mais aussi aux insultes et autres propos discourtois de ces milices ayant à leur tête, des politiciens malhonnêtes qui, alors qu’ils n’ont jamais rien fait pour ce pays, au-delà de brailler dans les espaces à leur portée, font largement profiter à leurs enfants sous d’autres cieux, des avantages et facilités que le Cameroun leur a offert.
Hommage permanent
Comment ne pas courber l’échine et saluer la mémoire de tous ces Soldats Camerounais qui, nuits et jours, s’adonnent entièrement, afin que leurs concitoyens dorment en paix, après avoir tranquillement vaqués à leurs occupations ?
Comment ne pas ressentir beaucoup de peine dans son cœur, lorsqu’on apprend qu’un autre soldat est tombé les armes à la main, assassiné par des terroristes ?
Tous, autant qu’ils sont, méritent une reconnaissance permanente, un hommage continu, en lieu et place des invectives et des accusations dont certains les abreuvent au quotidien.
Sincères condoléances aux familles durement éprouvées.
Nicole Ricci Minyem
C’est une bonne nouvelle pour les populations de tout le Cameroun. Ils auront très bientôt trois mois pour déclarer les naissances de leur progéniture.
Enregistrer la naissance d’un enfant jusqu’à présent est une procédure plutôt facile et simple à accomplir. Seulement, avec la conjoncture il devient de plus en plus difficile aux parents de tenir les délais de déclarations de la naissance de leurs enfants. Et pour cause…
Donner naissance aujourd’hui au Cameroun est très difficile, couteux voire dangereux. En considérant le taux de mortalité infantile qui est en croissance sur le territoire camerounais et même les cas de ces nombreuses femmes qui décèdent en donnant la vie dans nos différents centres hospitaliers, attendre un enfant est une période de grosse angoisse pour les parents et les familles. D’un autre côté, on observe une pratique qui se développe dans les hôpitaux camerounais. Celle qui consiste à faire passer presque toutes les femmes qui donnent naissance par la césarienne. Une opération très coûteuse financièrement. Au final, il faut préparer une bonne somme d’argent pour attendre la venue d’un nouveau-né. Question de pouvoir prendre en charge les frais des hôpitaux, mais aussi la layette qui accompagne la venue du nouveau-né. Ce qui a généralement pour conséquence que lorsque l’enfant vient, il n’est pas évident pour ces familles de se relever de leurs stresses en si peu de temps. L’ajout de deux mois supplémentaires est une aubaine.
D’autres part, dans les coins reculés, en plus de ces réalités qui entourent la venue au monde de l’enfant, il faut encore faire avec l’éloignement des centres d’Etat civil avec des magistrats qui ne sont pas toujours dans leurs bureaux. Il faut ajouter à cela des traditions qui interdisent qu’un nouveau-né sorte de la maison familiale avant une certaine période qui est souvent de trois mois maximum dans nombre de cultures.
Ces raisons et d’autres peuvent valablement motivée la révision de l’ordonnance n° 81/02 du 29 juin 1981. Une révision qui pourrait encourager plus de famille à se diriger vers les centres indiqués pour établir des actes de naissance pour les enfants ; Car il fait le déplorer, le nombre de camerounais qui n’ont pas d’acte de naissance est très important. L’une des conséquences c’est que ces camerounais ne peuvent pas valablement justifier de leur nationalité, ou obtenir une carte nationale d’Identité et avoir accès aux services de l’Etat. Le défaut d’acte de naissance est préjudice important pour ces citoyens mais aussi pour l’Etat qui ne peut pas dans ces conditions organiser une bonne gestion du territoire. Vivement la révision de cette Ordonnance pour donner trois mois aux familles et pourquoi pas, aménager d’autres tremplin pour permettre aux citoyens de rattraper ce déficit une fois le délai des trois mois passé.
Stéphane NZESSEU
Le Général Pierre Semengue dénonce une nomination «anti-statutaire».
Décidément la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) n’ont pas encore fini avec les désaccords. Alors qu’on pensait que le verdict prononcé par la Tribunal arbitral du sport (Tas) allait mettre fin au conflit, une nouvelle affaire vient de surgir. Elle porte sur la nomination du Secrétaire général (Sg) de la Lfpc. La Fecafoot a décidé de nommer Paul Mebizo’o, l’ex-responsable du département des compétitions de la Fédération. Seulement, le Général Pierre Semengue parle d’une «nomination anti-statutaire». Le président de la Lfpc ne réfute pas à la Fecafoot le droit de procéder à cette nomination. Cependant elle relève qu’il y a eu non-respect d’un point.
«La procédure de nomination du Secrétaire général de la LFPC est régie par l’article 40 alinéa 9 des statuts de la FECAFOOT qui dispose que le comité exécutif de la FECAFOOT a le pouvoir *de nommer ou de révoquer les secrétaires généraux des Ligues de football professionnel, de football féminin, de football des jeunes, régionales et départementales sur proposition de leurs conseils d’administration respectifs», souligne Pierre Semengue dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.
Il en est donc que si on s’en tient à la sortie du Général Pierre Semengue que le conseil de la Lfpc ne s’est pas réuni, et n’a pas émis de proposition dans ce sens. Pour le Général, la Fecafoot qui est la tutelle de la Ligue cherche à fouler au pied la sentence du Tas du 14 septembre 2020. Et il n’envisage pas de se laisser faire. Il entend faire respecter ladite sentence «tous les moyens de droit en sa possession».
Liliane N.
L’actuelle directrice de la Protection civile au Ministère de l’Administration territoriale (Minat) a été officiellement présentée ce mardi, 29 septembre 2020 à l’ensemble du corps diplomatique accrédité. C’était au cours d’un dîner offert par le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella.
A travers la candidature de Mariatou Yap, le Cameroun affiche son ambition de succéder au russe Vladimir Kuvshinov, secrétaire général démissionnaire de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC). L’on apprend que, l’élection d’un nouveau secrétaire général va avoir lieu lors de la prochaine assemblée générale de l’institution.
Outre ses fonctions de directrice de la Protection civile, la candidate est point focal Cameroun à la cellule Gestion Risques et catastrophes, et adéquation aux changements climatiques de l’Afrique centrale (GRC/ACC-CEEAC).
L’organisation internationale de la Protection civile basée à Genève compte une soixantaine de pays membres dont aucun du continent occidental. Pour de nombreux observateurs, les pays occidentaux, voient une méfiance envers cette institution qui prend ses ordres à Moscou et qui puise une bonne partie de son financement du trésor russe. L’OIPC est d’ailleurs régulièrement accusée par les autres pays de servir les intérêts russes et d’être un centre d’espionnage de Moscou. En effet, au mois de juillet dernier, un journal russe avait révélé les connexions de l’OIPC avec Moscou et les soupçons de détournement de fonds qui pèsent sur l’organisation.
Il faut indiquer que la protection civile désigne la protection des populations contre les accidents et les calamités naturelles. Ainsi, l’OIPC mène plusieurs activités à savoir : le renforcement des capacités nationales, la formation, l’audit et conseil, l’assistance technique et humaine, la coopération internationale, la sensibilisation à sécurité et veilles résilientes.
Innocent D H
Abdoulaye Harissou a créé le «Fonds Urgence Afrique» avec le Sénégalais Amadou Moustapha Ndiage.
Le camerounais Abdoulaye Harissou et le sénégalais Amadou Moustapha sont préoccupés par le phénomène d’enfants fantômes, qui touche toute l’Afrique. Pour essayer de lutter efficacement contre ce phénomène, ils ont décidé de mettre sur pied le «Fonds Urgence Afrique». S’exprimant sur leur initiative sur les antennes de Radio France Internationale (Rfi), Abdoulaye Harissou a indiqué qu’il s’agit d’inculquer et d’enraciner la culture de l’état civil dans notre continent. Il a déclaré que 95 millions d’enfants en Afrique subsaharienne n’ont pas d’acte de naissance. Et sur 100 bébés qui voient le jour dans notre continent, il n’y a qu’un maximum de 55 qui sont déclarés.
Pour ce qui est des raisons avancées pour ceux qui n’ont pas d’actes de naissance établis, on parle d’inconscience des parents qui vivent en zones rurales. Ceux-ci pensent qu’il n’est pas toujours nécessaire d’enregistrer les enfants. Il y a aussi le fait que les centres d’état civil sont éloignés, le coût et un manque de volonté politique des Etats.
La conséquence pour un enfant qui n’a pas d’acte de naissance est qu’arrivé à la classe du Cours moyen 2 (CM2), il ne peut pas constituer les dossiers pour le concours d’entrée en 6e. Du coup, il perd sa chance de progresser socialement. «L’élève ne passe pas l’examen et les chanceux vont reprendre l’année, tandis que d’autres se retrouvent dans la rue pour gonfler l’exode rural dans les grandes villes et y devenir des délinquants», affirme Me Harissou.
Pour le notaire camerounais, «cette absence d’acte de naissance crée un déséquilibre entre le Nord et le Sud dans les pays africains parce que c’est souvent dans les zones musulmanes du Nord que les enfants n’ont pas d’acte de naissance, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas passer des concours ni dans la fonction publique, ni dans l’armée ou la police».
Liliane N.
Ce nouveau système devra prendre corps dans les établissements scolaires publics et privés du pays. Il s’agit de l’une des prescriptions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute lors du Conseil de Cabinet du mois de septembre tenu jeudi dernier à Yaoundé par visioconférence.
Comme dans le reste de la planète, la lutte contre la pandémie de Covid-19 n’est pas terminée au Cameroun. L’année scolaire 2020-2021 qui cristallise déjà les attentions doit se dérouler dans le strict respect des mesures barrières par les apprenants et le personnel d’encadrement conformément à la poursuite de la stratégie gouvernementale de riposte au coronavirus. Parmi les mesures à adopter par le Cameroun pour barrer la voie cette maladie en milieu scolaire, figure en bonne place le système de mi-temps. Selon le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute, ce nouveau système doit être organisé dans les établissements scolaires publics et privés de manière à ne pénaliser aucun élève.
Outre l’institution annoncée de la mi-temps, le Gouvernement compte actionner d’autres leviers dans le contexte de lutte contre le coronavirus. Le recours systématique au E-Learning, l’apprentissage en ligne, considéré comme voie du futur et du progrès. Joseph Dion Ngute recommande en effet, que le E-Learning, soit implémenté à titre complémentaire aux enseignements en présentiel, sans toutefois s’y substituer.
Les mesures envisagées dans la riposte contre la Covid-19 jusqu’ici restent donc de mise à savoir : le port du masque de protection individuelle, la distanciation physique, le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, l’utilisation des gels hydro alcooliques. La vigilance doit continuer même si les statistiques disponibles montrent que la crise sanitaire est de plus en plus maîtrisée au Cameroun qui connaît actuellement un taux de guérison porté à 94%.
Innocent D H
Les Etats-Unis ont décidé de ne donner que des visas de deux années, aux étudiants de 59 pays.
Parmi les 59 pays à être concernés par la mesure des Etats-Unis, 38 sont africains. Et parmi ces 38 pays africains, on retrouve le Cameroun. Le visa qui sera désormais octroyé aux étudiants des nations concernées par cette nouvelle mesure aura une durée de 2 ans. Le département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis a sorti une note officielle.
En fait les pays frappés par cette mesure américaine sont catalogués comme faisant l’apologie du terrorisme d’une part, et d’une autre part, ceux dont le taux de séjour s’élève au-delà de 10%. Il convient de préciser toutefois, que pour les formations excédant deux ans, les étudiants pourront faire une demande de prolongement de leur séjour en territoire américain, laquelle ne sera autorisée qu’après enquête du département de la Sécurité intérieure.
Les pays africains concernés sont: le Kenya, le Rwanda, l'Ouganda, la Tanzanie, le Burundi, le Soudan du Sud, la Somalie, l'Ethiopie, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la République Centrafricaine, le Tchad, la RDC, le Congo, la Côte d'Ivoire, Djibouti, la Guinée équatoriale, l'Erythrée, le Gabon, la Gambie, Le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Libye, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, Guinée, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, le Togo et la Zambie.
Liliane N.
Telle est l’entame de la correspondance que ce soutien affiché du leader du Mrc, a envoyé il y a quelques heures aux militants de ce parti afin de les inciter à rester mobiliser dans l’optique illusoire d’atteindre leur objectif.
Une attitude de bravade et trompeuse, qui n’a aucun sens, alors que le principal concerné démontre sa pleutrerie tandis que les membres du mouvement pour la renaissance du Cameroun abreuvent comme d’habitude, le Peuple Camerounais d’insultes sur les réseaux sociaux.
L’intégralité de la lettre
« Le régime de Yaoundé est en train de réussir son coup: focaliser l'attention des camerounais sur le sort de Maurice Kamto après qu'on a réussi à relativiser les arrestations des manifestants et des cadres du Mrc dont Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack.
Personne ne peut mettre la main sur Maurice Kamto sous peine du déclenchement d'une avalanche de sanctions à l'international des pontes de ce régime, de leurs familles et avoirs. D'ailleurs la Banque de France a déjà bloqué de nombreux comptes de ces derniers en France.
Le mot d'ordre arrêté par le peuple est : « Biya doit partir ».
C'est ce mot d'ordre qui reste d'actualité et le peuple camerounais attend la nouvelle date des manifestations.
Évitez de tomber dans le piège du théorème de Pasqua, ancien ministre français de l'intérieur qui disait que : Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l'affaire, et si possible, une autre, ainsi de suite et à la fin personne n'y comprend plus rien.
Je suggère d'ailleurs à Maurice Kamto, le leader politique de la nation et du peuple camerounais de continuer comme il a commencé : Si l'heure est venue, elle est venue. S'il recule en ce moment ce pouvoir aura pris le dessus.
Surtout qu'il ferme les oreilles à tous ces conseillers de l'ombre envoyés sournoisement par le régime pour le tuer politiquement. Le peuple camerounais a besoin d'un preux chevalier, un homme d'Etat courageux, prêt au sacrifice.
Si le General De Gaulle avait respecté le pouvoir de Vichy, et tous ceux qui l'appelaient à modérer, la France n'aurait jamais été libérée.
Si Mandela avait accepté de jouer les modérés, l’apartheid ne serait pas fini.
Même s'il faut refaire une autre prison, Maurice Kamto doit annoncer la date des nouvelles manifestations. Qu'il lance une nouvelle date, le peuple suivra. Il a seul cette légitimité.
Le 22 septembre a été un succès.
Au Mali, au Burkina Faso, au Soudan, en Algérie, les premières manifestations n'ont pas créé autant de psychose que ce qui s'est passé au Cameroun ».
N.R.M