25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais rappelle au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que le pays est un Etat de droit régi par des lois et des règlements codifiés.

Dans une déclaration intitulée «le Chef d’Etat n’est pas le valet des anarchistes», le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sous la plume du Pr Jacques Fame Ndongo indique au Mouvement pour la renaissance du Cameroun du Pr Maurice Kamto, que le pays n’est pas régi par la rue, plutôt par des lois et règlements codifiés. Le parti au pouvoir rappelle au Mrc que ce n’est que par la voie des urnes, qu’on peut arriver à faire partir un Président de la République démocratiquement élu.

«Quelle est la règle (dans notre arsenal juridique), qui permet de «marcher» voire de «courir», pour «chasser» du pouvoir un Président démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et maître de son destin? Au Cameroun, aucune règle, en matière de droit positif n’accorde ce droit. Le RDPC veut qu’on lui prouve le contraire, en s’appuyant sur les lois et règlements de la République. Seules les urnes permettent de faire partir du pouvoir un président de la République élu démocratiquement. Celui qui « chasse » un chef d’Etat démocratiquement élu, en faisant fi des lois et règlements de la République, court le risque d’être, à son tour, « chassé » le lendemain ou le même jour, dans un tohu-bohu infernal et tonitruant (l’anarchie appelle l’anarchie)», peut-on lire dans la nouvelle déclaration du Secrétaire à la Communication du Comité central du Rdpc.

Crise anglophone et Code électoral

Le Mrc de Maurice Kamto ayant demandé la réforme du Code électoral, le Pr Jacques Fame Ndongo lui fait noter qu’il faut être au Parlement pour procéder à de tel changement. Et pour ce qui est de la résolution de la crise anglophone, le Pr Jacques Fame Ndongo fait constater que le sujet a fait l’objet d’un examen lors des assises du Grand dialogue national.

«Si quelqu’un veut changer la loi (le code électoral, en l’occurrence) qu’il se fasse élire au Parlement (ce que le MRC a refusé de faire le 09 février 2020) et soumette à l’Assemblée Nationale une proposition de loi (le projet de loi, lui, émane du gouvernement). Mais, encore faut-il qu’il puisse obtenir la majorité des voix (article 70 de la loi du 9 septembre 2014 portant règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Mieux, il faut que la proposition de loi soit déposée au Bureau de l’Assemblée Nationale. La recevabilité de ce texte est décidée par la conférence des présidents (article 38 du règlement  intérieur de l’Assemblée Nationale). Quant à la question anglophone, elle a été examinée, avec rigueur et méthode lors du Grand Dialogue National (sans sujet tabou) par les divers segments sociaux du Cameroun (Partis politiques, haute administration, société civile, Camerounais de l’intérieur et de la diaspora etc)», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

Liliane N.

  

 

  C’est la trame du verdict prononcé ce mercredi par la Cour de cassation française. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français vient en effet, de rejeter le pourvoir de Félicien Kabuya, accusé d’être le « financier » du génocide des tutsis au Rwanda en 1994.

 

Dans son arrêt, la Cour de cassation française, vient de confirmer la décision rendue en juin par la Cour d’Appel de Paris qui « a pu valablement considérer qu’il n’y a pas d’obstacle juridique ou médical à l’exécution du mandat d’arrêt » visant à transférer sieur Kabuga à Arusha en Tanzanie, siège du tribunal qui doit le juger.

La France dispose désormais d’une durée d’un mois pour remettre M. Kabuga au Mécanisme pour les tribunaux internationaux (MTPI), structure chargée d’achever les travaux du tribunal international pour le Rwanda (TPIR), indique l’Agence France Presse (AFP).

Perçu comme le « financier » du génocide rwandais en 1994, Félicien Kabuga, interpellé le 16 mai à Paris après près de 25 ans de cabale, va donc être jugé par la justice internationale pour génocide et crime contre l’humanité. Agé de 87 ans selon ses dires, Félicien Kabuga est notamment accusé d’avoir participé à la création des milices hutu interahamwe, principaux bras armés du génocide de 1994. Selon les chiffres publiés par l’Organisation des Nations unies (ONU), 800 000 morts ont été enregistrés essentiellement dans le camp des tutsis.

La Cour de cassation française a également rejeté une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui faisait valoir que la loi française était « inconstitutionnelle dès lors qu’elle ne prévoit pas que la Chambre de l’instruction saisie d’une demande d’arrestation aux fins de remise formée par le Mécanisme international contrôle le respect des droits fondamentaux de la personne réclamée ». 

Innocent D H 

Le département Communication de la Confédération africaine de Football (CAF) va être conduit par un camerounais. Le Directeur général d’ABK Radio, Alexandre Aimé Siewé Leupi a été nommé à ce poste ce mercredi, 30 septembre 2020. Il remplace la malgache Nathalie Rabé qui n’aura passé qu’une année entre 2018 et 2019.

 

C’est officiel, la vacance à la tête du département de la Communication de la CAF vient de prendre fin. C’est à Alexandre Aimé Siewé Leupi, le patron d’ABK Radio que revient la tâche d’occuper cette fonction. Nommé à ce poste ce mercredi, le camerounais est spécialiste en Communication formé dans plusieurs écoles à l’étranger.

Au début des années 2000, il s’est envolé pour la France où il obtint un DEES en communication interculturelle et ingénierie des projets à l’université de Sorbonne Nouvelle Paris 3. Toujours en Hexagone, Alex Siewe va enchaîner avec un diplôme de 3ème cycle en Science de l’information à l’université de Paris 13 entre 2002 et 2003. A Paris, il va également se former en Communication des organisations avant de filer aux U.S.A en 2007 pour la Darden business school.

Sur le plan professionnel, le nouveau patron de la communication de la CAF a travaillé pendant trois ans à la Radio France internationale (RFI), et autant pour le Magazine Jeune Afrique. 2005, c’est l’année où il fait un retour au bercail et va s’engager avec la Société de distribution de l’Electricité (AES Sonel). Alexandre Siewé va démissionner de cette structure pour propulser ABK Radio et 2A Média Communication dans lequel il a été actionnaire. Il est le deuxième camerounais à occuper le poste de directeur du département de la Communication de la Confédération africaine de Football, après Junior Binyam entre 2013 et 2018.

Innocent D H    

 

                                                                                                                  

C’est une prouesse technologique qui vient davantage simplifier les processus de paiements financiers. La technologie AMAZON ONE a été dévoilée mardi 29 septembre 2020.

 

Le géant de la vente en ligne AMAZON est chaque jour à la recherche de nouvelles solutions pour faciliter les paiements et améliorer l’expérience client des millions de personnes qui commandent via ses plates formes chaque jour. La nouveauté est actuellement en expérimentation dans quelques superettes aux Etats Unis. Le système technologique se nomme AMAZON ONE. AMAZON ONE est un système biométrique de paiement sans contact, mais par le mouvement de la main. Il est déjà envisagé de déployer cette technologie dans les stades et autres lieux de travail à forte affluences.

 

Le service sera déployé dans les prochaines heures pour une phase d’essai au sein de deux supermarchés appartenant à AMAZON situés à Seattle aux Etats Unis, la ville qui abrite le siège de la compagnie. Le groupe de Jeff Bezos compte ajouter la technologie à ses autres épiceries aux Etats-Unis (à Chicago, San Francisco et New York, en plus des autres points à Seattle) et la vendre à des magasins tiers.

 

« Dans la plupart des espaces commerciaux, Amazon One pourrait devenir un moyen de paiement alternatif ou une option carte de fidélité avec un appareil à la caisse aux côtés du système de paiement traditionnel », explique dans un article de blog Dilip Kumar, vice-président des ventes au détail et des technologies chez Amazon.

 

Dilip Kumar indique aussi qu'Amazon One pourrait être utilisé pour l'entrée du public dans les stades ou l'accès au lieu de travail pour les employés. Décrite par Amazon comme « rapide, fiable et sûre », la technologie utilise des algorithmes faits sur mesure à partir d'une image de la main afin de créer une « signature unique avec la paume. »

« Nous prenons au sérieux la sécurité des données et le respect de la vie privée et toute donnée sensible est traitée en accord avec nos politiques de longue date », fait savoir Amazon.

 

Question sécurité des données des utilisateurs : Le géant du commerce en ligne insiste sur le fait que les images des paumes ne seront pas stockées sur les appareils Amazon One mais chiffrées et envoyées vers des espaces sécurisés dans le "cloud" (informatique à distance).

 

Seulement, cette technologie va faire naître un autre débat dans les prochains jours. Notamment dans les milieux ecclésiastiques qui peuvent y voir des prémices des prédictions bibliques sur la marque de la bête qui sera inséré comme une puce électronique sous la peau des humains et personne ne pourra ni acheter ni vendre s’il n’a cette marque sur le front et sur la main. Mais là-dessus, on reviendra.

 

Stéphane NZESSEU

Le Bureau national de l’Etat civil du Cameroun est en pleine mutation. Face aux contraintes de la modernité, Alexandre Marie YOMO et son équipe entendent inscrire l’Etat Civil camerounais au rang de ceux qui rassurent.

 

La problématique majeure de l’Etat Civil au Cameroun est celui de se sécurité et de sa traçabilité ; Il devient de plus en plus difficile pour les camerounais de se rendre dans les centre d’Etat Civil et de retrouver les souches de leurs actes établis il y a 30 ans voir 50 ans. L’un des premiers pans important sur lesquels vont se décliner le travail qu’entend réaliser le Directeur du BUNEC et son équipe dans les mois à venir est l’amélioration de l’enregistrement des faits d’état civil des camerounais sur le territoire et à l’étranger.

Le Bunec entend commencer par la rallonge de 30 à 90 jours des délais de déclaration des naissances et des décès à travers la révision de l’Ordonnance n° 81/02 du 29 juin 1981.

  • L’organisation de 90 séances de formation du personnel de l’état civil issu de toutes les communes du Cameroun, au terme desquelles 4 700 officiers et secrétaires d’état ont été formés ;
  • L’organisation en mars et avril 2016 des séances d’imprégnation des députés et des chefs traditionnels pour la sensibilisation des populations ;
  • La sensibilisation des personnels de la santé, de l’éducation et de la justice dans 74 localités du Cameroun ;
  • L’organisation des assises nationales de l’état civil le 30 juin 2016 ;

 

  • La sensibilisation des populations par la projection des films sur l’importance des actes d’état civil ;
  • L’organisation d’un séminaire d’imprégnation des personnels du Ministère des Relations Extérieures sur l’état civil des camerounais à l’étranger ;
  • La fourniture des registres aux centres d’état civil secondaires et principaux par le BUNEC depuis 2016 ;
  • L’élaboration d’un recueil de textes régissant l’état civil au Cameroun;
  • L’élaboration et la validation de la stratégie nationale de renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de l’état civil (Santé, Justice, BUNEC, Centres d’état civil);
  • La constitution d’un pool de formateurs de l’état civil au sein du BUNEC;

 

  • La célébration des 2èmes et 3èmes journées africaines de l’état civil sous la présidence effective de Monsieur le Ministre de la décentralisation et du Développement Local;
  • La formation des nouveaux exécutifs municipaux issus du double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020 sur l’application des normes dans la pratique de l’état civil dans les Régions du Centre, Littoral, Est et Ouest.
  • La réalisation des missions de contrôles des centres d’état civil sur le territoire national, pour un taux de couverture estimé à 25.91%, soit 609 sur 2350 centres existants ;
  • La mise en place autour du BUNEC d’une plate-forme de concertation des intervenants du système d’état civil ;
  • L’évaluation du fonctionnement de deux centres d’état civil logés au sein des missions diplomatiques et postes consulaires (Ambassade du Cameroun en France et consulat du Cameroun à Marseille)
  • L’adoption le 15 juin 2017 du Plan stratégique pour la réhabilitation de l’état civil du Cameroun ;
  • L’élaboration d’un projet de loi sur l’état civil intégrant les considérations informatiques et en cours de finalisation au Ministère de la Décentralisation et du Développement Local.

 

Stéphane NZESSEU

Alors que le stage en Hollande se profile à l’horizon, Antonio Conceiçao Olivera, le patron de l’équipe fanion du football Camerounais donne les raisons pour lesquelles il a choisi 24 joueurs.

 

Dans un communiqué rendu public ce Mardi, fait savoir que :

« La liste initiale des présélectionnés a été confrontée á certaines restrictions lors de la convocation des joueurs.

Compte tenu de l’épidémie de covid-19 et d’une possible contagion des joueurs de pays considérés comme étant sur la ligne rouge, l’organisation de santé des Pays Bas n’autorisait pas l´entrée sur le territoire Néerlandais sans mise en quarantaine préalable. Ce qui hypothéquait la tenue même du stage.

Pour cette raison principale, j’ai été obligé d’utiliser la liste étendue que nous avons établie à partir de notre département d’observation et d’analyse afin d’avoir 2 joueurs disponibles pour chaque poste. Il faut noter que certains joueurs qui figuraient sur la liste des 32 présélectionnés, ont vite fait savoir qu’ils ne sont pas encore disponibles pour l’équipe nationale du Cameroun.

Sachez que dès le jour où j’ai pris la responsabilité d’être entraîneur- sélectionneur, j’ai déclaré que la sélection est ouverte à tous les joueurs qui veulent venir représenter notre pays avec fierté, avec plaisir et amour pour la patrie, pour le drapeau, pour le peuple. Sans aucune conditionnalité.

C´est sur ces principes je crois, que nous pourrons bâtir une sélection disciplinée qui rendra le Cameroun fier, et respecté.

Certains joueurs n’ont pu être retenus pour ce stage. Ce sont ceux évoluant en Chine, en Turquie, en Amérique, dans les pays arabes, certains pays de l´Est et bien entendu les joueurs résidant en Afrique. Disons globalement, les joueurs évoluant dans les pays dits de zone rouge.

J’ai souhaité donner ces éclaircissements publics afin que vous puissiez comprendre les difficultés particulières liées à l’organisation de ce regroupement. Nous vivons une période difficile qui conditionne notre travail mais continuons avec force et volonté afin de surmonter les difficultés.

Merci beaucoup à tous les supporters de l’équipe nationale. Allez les lions indomptables… ».

Liste des joueurs retenus par Antonio Conceiçao Olivera

 

N.R.M

 

Les militaires, en service à la 42ème Brigade d’Infanterie Motorisée   ont été tués lors d’une attaque perpétrée par ces terroristes dans la nuit du 28 au  29 Septembre.

 

L’information est rapportée par nos confrères de « Journal du Cameroun ». C’est en plein milieu de la nuit, (1h du matin), que les assaillants ont envahi le poste établi par l’Armée Camerounaise, dans la zone de Zelevet – Région de l’Extrême Nord.

Un autre soldat a été grièvement blessé pendant l’assaut et, l’on parle du vol de quatre armes, dont deux M21 en plus de nombreuses munitions. La violence de l’attaque a conduit à la destruction totale dudit poste.

Attaque en meutes

Conscients de leur impuissance, les éléments de cette nébuleuse sont incapables de mener une attaque frontale et se sentent toujours obligés de mener leurs raids dans la nuit profonde, comptant sur l’effet de surprise.

L’ultime sacrifice

Alors que le Cameroun est attaqué de toutes parts, aussi bien par des bandits de grands chemins que par des politiciens véreux avec des soutiens extérieurs, nombreux sont les Jeunes de ce pays, qui acceptent de porter l’uniforme, afin de défendre cette terre qui les a vues naître, malgré la conscience qu’ils peuvent y laisser leur vie.

A peine sortis de l’adolescence, ils démontrent au quotidien leur volonté de répondre à une question simple : « Qu’as-tu fait pour ton pays ?

Un engagement qu’ils prennent le plus souvent contre la volonté de leurs parents, qui par amour, ne veulent pas perdre leur progéniture.  Prêts qu’ils sont, à garder indéfiniment auprès d’eux, le fruit de leurs entrailles, même si pour cela, ils doivent faire face aux quolibets des « bien pensants ».

Seulement en face, ces enfants leur répondent « Qu’on accouche un enfant, mais pas son cœur ». Une manière de dire à ces pères et mères inquiets que leur Amour pour le Cameroun raisonne plus fort que les liens de parenté.

Faire bravement face aux critiques

Mais aussi aux insultes et autres propos discourtois de ces milices ayant à leur tête, des politiciens malhonnêtes qui, alors qu’ils n’ont jamais rien fait pour ce pays, au-delà de brailler dans les espaces à leur portée, font largement profiter à leurs enfants sous d’autres cieux, des avantages et facilités que le Cameroun leur a offert.

Hommage permanent

Comment ne pas courber l’échine et saluer la mémoire de tous ces Soldats Camerounais qui, nuits et jours, s’adonnent entièrement, afin que leurs concitoyens dorment en paix, après avoir tranquillement vaqués à leurs occupations ?

Comment ne pas ressentir beaucoup de peine dans son cœur, lorsqu’on apprend qu’un autre soldat est tombé les armes à la main, assassiné par des terroristes ?

Tous, autant qu’ils sont, méritent une reconnaissance permanente, un hommage continu, en lieu et place des invectives et des accusations dont certains les abreuvent au quotidien.

Sincères condoléances aux familles durement éprouvées.

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est une bonne nouvelle pour les populations de tout le Cameroun. Ils auront très bientôt trois mois pour déclarer les naissances de leur progéniture.

 

Enregistrer la naissance d’un enfant jusqu’à présent est une procédure plutôt facile et simple à accomplir. Seulement, avec la conjoncture il devient de plus en plus difficile aux parents de tenir les délais de déclarations de la naissance de leurs enfants. Et pour cause…

 

Donner naissance aujourd’hui au Cameroun est très difficile, couteux voire dangereux. En considérant le taux de mortalité infantile qui est en croissance sur le territoire camerounais et même les cas de ces nombreuses femmes qui décèdent en donnant la vie dans nos différents centres hospitaliers, attendre un enfant est une période de grosse angoisse pour les parents et les familles. D’un autre côté, on observe une pratique qui se développe dans les hôpitaux camerounais. Celle qui consiste à faire passer presque toutes les femmes qui donnent naissance par la césarienne. Une opération très coûteuse financièrement. Au final, il faut préparer une bonne somme d’argent pour attendre la venue d’un nouveau-né. Question de pouvoir prendre en charge les frais des hôpitaux, mais aussi la layette qui accompagne la venue du nouveau-né. Ce qui a généralement pour conséquence que lorsque l’enfant vient, il n’est pas évident pour ces familles de se relever de leurs stresses en si peu de temps. L’ajout de deux mois supplémentaires est une aubaine.

 

D’autres part, dans les coins reculés, en plus de ces réalités qui entourent la venue au monde de l’enfant, il faut encore faire avec l’éloignement des centres d’Etat civil avec des magistrats qui ne sont pas toujours dans leurs bureaux. Il faut ajouter à cela des traditions qui interdisent qu’un nouveau-né sorte de la maison familiale avant une certaine période qui est souvent de trois mois maximum dans nombre de cultures.

 

Ces raisons et d’autres peuvent valablement motivée la révision de l’ordonnance n° 81/02 du 29 juin 1981. Une révision qui pourrait encourager plus de famille à se diriger vers les centres indiqués pour établir des actes de naissance pour les enfants ; Car il fait le déplorer, le nombre de camerounais qui n’ont pas d’acte de naissance est très important. L’une des conséquences c’est que ces camerounais ne peuvent pas valablement justifier de leur nationalité, ou obtenir une carte nationale d’Identité et avoir accès aux services de l’Etat. Le défaut d’acte de naissance est préjudice important pour ces citoyens mais aussi pour l’Etat qui ne peut pas dans ces conditions organiser une bonne gestion du territoire. Vivement la révision de cette Ordonnance pour donner trois mois aux familles et pourquoi pas, aménager d’autres tremplin pour permettre aux citoyens de rattraper ce déficit une fois le délai des trois mois passé.

 

Stéphane NZESSEU

Le Général Pierre Semengue dénonce une nomination «anti-statutaire».

Décidément la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) n’ont pas encore fini avec les désaccords. Alors qu’on pensait que le verdict prononcé par la Tribunal arbitral du sport (Tas) allait mettre fin au conflit, une nouvelle affaire vient de surgir. Elle porte sur la nomination du Secrétaire général (Sg) de la Lfpc. La Fecafoot a décidé de nommer Paul Mebizo’o, l’ex-responsable du département des compétitions de la Fédération. Seulement, le Général Pierre Semengue parle d’une «nomination anti-statutaire». Le président de la Lfpc ne réfute pas à la Fecafoot le droit de procéder à cette nomination. Cependant elle relève qu’il y a eu non-respect d’un point.

«La procédure de nomination du Secrétaire général de la LFPC est régie par l’article 40 alinéa 9 des statuts de la FECAFOOT qui dispose que le comité exécutif de la FECAFOOT a le pouvoir *de nommer ou de révoquer les secrétaires généraux des Ligues de football professionnel, de football féminin, de football des jeunes, régionales et départementales sur proposition de leurs conseils d’administration respectifs», souligne Pierre Semengue dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.

Il en est donc que si on s’en tient à la sortie du Général Pierre Semengue que le conseil de la Lfpc ne s’est pas réuni, et n’a pas émis de proposition dans ce sens. Pour le Général, la Fecafoot qui est la tutelle de la Ligue cherche à fouler au pied la sentence du Tas du 14 septembre 2020. Et il n’envisage pas de se laisser faire. Il entend faire respecter ladite sentence «tous les moyens de droit en sa possession».

Liliane N.

 

 

 

L’actuelle directrice de la Protection civile au Ministère de l’Administration territoriale (Minat) a été officiellement présentée ce mardi, 29 septembre 2020 à l’ensemble du corps diplomatique accrédité. C’était au cours d’un dîner offert par le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella.

 

A travers la candidature de Mariatou Yap, le Cameroun affiche son ambition de succéder au russe Vladimir Kuvshinov, secrétaire général démissionnaire de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC). L’on apprend que, l’élection d’un nouveau secrétaire général va avoir lieu lors de la prochaine assemblée générale de l’institution.

Outre ses fonctions de directrice de la Protection civile, la candidate est point focal Cameroun à la cellule Gestion Risques et catastrophes, et adéquation aux changements climatiques de l’Afrique centrale (GRC/ACC-CEEAC).

L’organisation internationale de la Protection civile basée à Genève compte une soixantaine de pays membres dont aucun du continent occidental. Pour de nombreux observateurs, les pays occidentaux, voient une méfiance envers cette institution qui prend ses ordres à Moscou et qui puise une bonne partie de son financement du trésor russe. L’OIPC est d’ailleurs régulièrement accusée par les autres pays de servir les intérêts russes et d’être un centre d’espionnage de Moscou. En effet, au mois de juillet dernier, un journal russe avait révélé les connexions de l’OIPC avec Moscou et les soupçons de détournement de fonds qui pèsent sur l’organisation.

Il faut indiquer que la protection civile désigne la protection des populations contre les accidents et les calamités naturelles. Ainsi, l’OIPC mène plusieurs activités à savoir : le renforcement des capacités nationales, la formation, l’audit et conseil, l’assistance technique et humaine, la coopération internationale, la sensibilisation à sécurité et veilles résilientes.

Innocent D H

Page 311 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01