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Le ministère camerounais des Finances (Minfi) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt international aux près des cabinets, bureaux d’études ou de groupements dans l’optique de la présélection des prestataires spécialisés en prévision d’un appel d’offres sur une liste restreinte pour la réalisation d’une étude de faisabilité économique et financière de cette future agence. Celle-ci devrait être mise en place d’ici 2022 afin de faire du Cameroun un pays émergent fondée sur le développement économique.

 

A travers cette étude de faisabilité, il est question d’évaluer l’impact économique du Conseil agropastoral délivré par l’agence sur le secteur agricole et l’économie, notamment par le biais des taxes parafiscales sur les produits agricoles (import, export, marché interne etc.). La future Agence nationale du conseil agropastoral (Anca) est destinée à institutionnaliser et pérenniser le dispositif public de conseil agropastoral mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) dans le cadre du programme de consolidation du conseil agropastoral (PCP-Acefa).

Etant donné que le PCP-Acefa est la phase 3 du programme d’Amélioration de la Compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), l’institutionnalisation du dispositif par l’entremise d’un organisme indépendant sur le plan juridique et financier alimenté sur fonds publics et privés (gouvernement, filières et aide au développement) participe d’un objectif d’efficacité et d’efficience des fonds alloués au développement agricole. Elle vise ainsi à offrir des services performants répondant aux problèmes des agriculteurs et éleveurs.

Il faut souligner qu’au Cameroun, l’essentiel de la production agricole provient des exploitations agricoles familiales (EFA) de petite taille. Leur nombre est évalué à 1,5 million et leur taille moyenne est de 2,4 ha, selon les données rendues disponibles par le Minader et le Minepia. Malgré leur contribution significative au PIB, les revenus des actifs qui pratiquent cette forme d’agriculture restent faibles, 55% des ménages vivant en zones rurales étant pauvres avec un revenu qui n’atteint pas 1,25 dollars par jour.

Selon la Stratégie de développement du secteur rural, « compte tenu de leur poids et de leur potentiel productif, accroître la valeur ajoutée au niveau des exploitations agricoles familiales est le principal levier existant pour faire accroître le PIB du secteur. Cette augmentation de la valeur ajoutée est également un levier important de lutte contre la pauvreté ».
Le Gouvernement camerounais dans sa stratégie de développement en cours de finalisation prévoit ainsi de renforcer l’accompagnement des producteurs dans la gestion de leurs exploitations de producteur pour l’approvisionnement, la transformation et la commercialisation.

Innocent D H  

C’est le principal appel lancé aux hommes et femmes des médias il y a quelques jours, par le Réseau Camerounais des Associations de Personnes vivant avec le Vih/Sida, au cours d’un atelier d'information et de sensibilisation portant sur les dispositifs de protection des Droits Humains lies à cette pandémie.

 

Une invitation qui pourrait surprendre

Au moment où le feu des projecteurs est tourné  vers le Corona virus et ses conséquences ; seulement, au cours des deux dernières années, les résultats d’une enquête démographique ont démontré que le Cameroun, à l’instar de nombreux autres pays, sont très loin d’avoir définitivement clos le débat lié au Vih/Sida ainsi qu’aux effets indus.  

Etat des lieux

En 2018, le taux de prévalence était estimé à 2,7%. Les régions du Sud et de l’Est sont celles ayant présenté le plus fort taux de prévalence. Le ratio d’infection femmes/hommes est de 2.1% ; preuve que les femmes sont plus infectées au virus que les hommes.

Entre 2015 et 2019, on a noté une baisse de décès liés au VIH de 47%. La rétention des personnes sous traitement est passée de 71,3% en 2018 à 73% en 2019.

Autres statistiques au Cameroun

540000 personnes vivaient avec le VIH. La prévalence du VIH, autrement dit le pourcentage de personnes vivant avec le VIH, était de 3,6% chez les adultes (entre15et49ans).

23000 nouvelles contaminations ont été enregistrées.

18000 personnes sont mortes de maladies liées au sida. L’évolution du nombre de décès liés au sida est positive. Elle est passée de 22000 en 2010 à 18000 en 2018, soit une baisse de 19%.

52% des personnes vivant avec le VIH suivaient un traitement.

80 % des femmes enceintes PVVIH avaient accès à des antirétroviraux afin d’empêcher la TME, ce qui a évité 4200 nouvelles infections parmi les nouveau-nés.

Le taux de diagnostic précoce chez le nourrisson, autrement dit le pourcentage de bébés exposés au VIH testés avant leur huitième semaine, atteignait 61%en2018…

Et pourtant,

La stigmatisation et la discrimination (S&D) sont de plus en plus croissantes de même que l’auto stigmatisation liées au VIH ; des maux qui apparaissent aujourd’hui comme un réel frein à l’atteinte des objectifs du troisième 90 de l’ONUSIDA (toutes les personnes sous TARV bénéficieront d’une suppression virale).

Les personnes vivant avec le Vih/Sida voient leurs droits les plus élémentaires bafoués au quotidien, aussi bien dans leur environnement familial que social et professionnel ; même si des dispositions réglementaires sont constitutionnellement prises ; que ce soit dans la Constitution Camerounaise, ou encore dans le cadre des accords ratifiés par le Cameroun en matière des Droits et Respect de l’être humain.

Mener un plaidoyer constant afin de changer les mentalités

C’est à ce rôle que doivent désormais s’astreindre les Journalistes, à travers la sensibilisation, la vulgarisation des dispositifs de protection des Droits Humains auprès des populations, des autorités de tout ordre mais surtout auprès du personnel médical, qui n’a pas toujours su véritablement jouer son rôle.

Des études ont démontré qu’une personne atteinte du Vih/Sida fait mieux face lorsqu’elle évolue dans un environnement serein, qui lui permet d’accepter sa maladie, de la dépasser. Elle développe des « antis corps émotionnels » qui rendent sa vie meilleure et épanouie.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Faute d’écoles ouvertes à cause de la pandémie aux Etats-Unis,  elles sont des milliers qui ont été contraintes de rester au foyer et de renoncer à leur boulot.  

 

« Si j’avais été mère célibataire, je serais probablement SDF aujourd’hui », a expliqué Aracelis Bonet, agente immobilière de 50 ans, qui a dû se résoudre à mettre de côté son travail pour se consacrer entièrement à son fils Adam 14 ans, qui est autiste et a besoin de soins constants, matin, midi et soir. Une situation incompatible avec son métier qui requiert disponibilité et flexibilité.

La pandémie de Covid-19 est en train d’anéantir les lents progrès réalisés par les femmes ces dernières décennies en matière de participation au marché de l’emploi. Une enquête effectuée entre les 16 et 24 juillet par le bureau des statistiques américain, montre que 24,4 % des adultes âgés de 24 à 44 ans ne travaillaient pas en raison des problèmes de garde causés par la pandémie.

Mais la proportion des femmes (30,9 %) était plus de deux fois et demie supérieure à celle des hommes (11,6 %). Le maintien de la fermeture de nombreuses écoles aux Etats-Unis est vivement critiqué par le président Donald Trump  qui y voit un frein à la reprise économique.

Au mieux, Aracelis Bonet parvient à travailler 15 heures par semaine contre 35 à 40 heures auparavant. Ses revenus ont déjà chuté de plus de la moitié. « C’est très stressant et très frustrant », témoigne-t-elle, décrivant ses journées interminables pour faire progresser son fils sur tous les plans académique, social, psychologique – sans aucune aide – tout en s’efforçant le soir de conserver un minimum de clients. « Je suis mère, enseignante, thérapeute, je suis épuisée. »

Des inégalités exacerbées

En septembre, la participation au marché de l’emploi des femmes de 20 ans est tombée à 56,8 % contre 69,9 % pour les hommes. A l’évidence, « le Covid-19 a exacerbé les inégalités entre les communautés, entre les revenus et entre les sexes », résume Diane Swonk, économiste en chef chez Grant Thornton.

Le risque est de creuser davantage l’écart entre hommes et femmes notamment dans l’accès aux postes à responsabilité dans les entreprises. Car quitter son emploi, c’est ralentir durablement la trajectoire d’une carrière, souligne l’économiste.

L’absence de garde d’enfants ou l’ouverture partielle des écoles empêchent aussi les femmes ayant perdu leur emploi d’en retrouver un rapidement. C’est un peu la double peine, souligne Gregory Daco, chef économiste pour Oxford Economics ; « Car la pandémie a touché beaucoup plus durement les femmes qui occupaient des emplois du secteur des services, le plus affecté par la pandémie.

Et, les statistiques montrent que le retour vers l’emploi est beaucoup plus lent pour les femmes que pour les hommes », souligne-t-il.

Engagement politique

Mary Proffitt, qui vit à Lexington dans le Kentucky (sud), en fait partie. « Je vis avec mon fils âgé de 12 ans et mon père, 88 ans, atteint d’une leucémie », explique la sexagénaire qui était employée dans un restaurant avant d’être licenciée fin mars.

Pour elle, le retour au travail est illusoire car elle serait exposée au risque d’être contaminée par le coronavirus. En l’absence d’assurance santé, de congés maladie payés et avec un père souffrant d’un déficit immunitaire, c’est tout simplement inenvisageable.

De plus, à quoi bon aller travailler à mi-temps pour payer des structures d’accueil « ridiculement chères » ? Et de pester contre les républicains. « Avec les démocrates, nous ne serions certainement pas dans cette situation chaotique », opine-t-elle.

« Toute ma vie, j’ai été engagée politiquement. Depuis mars, je le suis davantage encore », dit-elle, même si elle ne pense pas que le vote des femmes lors du scrutin du 3 novembre puisse faire la différence dans un Etat, acquis aux républicains, comme le Kentucky.

 

N.R.M

 

Bekadal Eding Lazare a été choisi par ses pairs Vendredi dernier, comme nouveau Chef Supérieur de ce canton, à l’issue de l’élection organisée par Cyrille Yvan Abondo - Préfet de la Sanaga Maritime

 

Alors que le vote, sous forte mobilisation des Forces de Sécurité se déroulait dans la salle des actes de l’hôtel de ville de Logbadjeck – Arrondissement de Dibamba, les populations ont bravé le mauvais temps, afin de vivre en direct ce moment quasi historique pour elles, car attendu depuis le départ dans l’au-delà, de Bonga Yongue Robert - autorité traditionnelle qui a longtemps siégé sur le trône hérité de ses ancêtres.

Un fauteuil que d’aucuns ont tenté d’arracher, avec des complicités exogènes, en utilisant de basses manœuvres de corruption. Pendant longtemps, ce peuple fier de son identité traditionnelle et culturelle, s’est vu assailli de toutes parts, par des personnes dont l’objectif affiché était de freiner des quatre fers le développement auquel il a droit.

Malgré les menaces et les coups reçus au cours des trois dernières années, les ressortissants du canton Longasse ont pu tenir ferme, jusqu’à ce que les urnes rendent leur verdict ce 02 Octobre 2020, faisant de Bekadal Eding Lazare, le nouveau Chef Supérieur.

Un soulagement perceptible

Et peut être, ce mot ne traduit pas véritablement le tonnerre d’applaudissements et les cris de joie qui ont jailli de cette foule en liesse. L’on a assisté à des accolades, des bousculades et certains n’ont pas manqué d’esquisser des pas de danse, criant à tue tête pour exprimer leur sentiment

« Nous sommes tout simplement heureux. Le Colonel a été éliminé par méthodes mafieuses mais, celui qui a été élu est notre frère et c’est le plus important. Nous allons travailler ensembles pour le développement de notre canton. Nous sommes heureux… », a déclaré une habitante de Longasse.

Et, une autre de renchérir : « Ces gens pensaient nous imposer quelqu’un que nous ne voulions pas, quelqu’un qui aurait travaillé contre nos intérêts et, ils repartent avec la honte. Notre village va rester debout… ».

Des propos échangés dans ce mouvement de jubilation générale, tandis  que dans la salle de vote, Cyrille Yvan Abondo - Préfet de la Sanaga Maritime s’est fait le devoir de rappeler au nouveau Chef Traditionnel, les charges qui lui incombent désormais :

« Vous êtes désormais l’autorité traditionnelle du Canton Longasse et nous vous invitons à garder les yeux ouverts afin que rien ne vous échappe. Vous et nous devons travailler main dans la main afin que les missions qui vous incombent soient atteintes. Garant des traditions certes, mais aussi garant de la sécurité des personnes et des biens de Longasse. Le Préfet doit être informé de tout ce qui se passe afin que les mesures soient conjointement prises, si le besoin se fait ressentir… ».

A la question de savoir ce qui a causé l’élection du nouveau Chef Supérieur de Longasse, Cyrille Yvan Abondo a préféré que se « taisent les querelles et que soit oublié tout ce qui a concouru à causer ce retard ».  

Se mettre ensembles pour l’essor du Canton Longasse

C’est le vœu formulé par Sa Majesté Bekadal Eding Lazare, alors qu’il se tenait devant ses pairs : « Je sais que c’est grâce à vous que j’ai été élu ce Jour et je suis conscient des responsabilités qui m’incombent désormais. Je vous demande de ne pas me laisser assumer tout seul cette charge. J’ai autant besoin de vous que vous avez besoin de moi. Je sais que nous tous, ici présent avons le même fardeau, celui de faire de notre Canton, une zone de référence. Je compte donc sur chacun de vous pour réussir pour le bien de nous tous… ».

Une déclaration reçue avec ferveur par les protecteurs de la tradition qui entendent mouiller le maillot et relever les défis qui se présentent à eux, puisqu’ils savent qu’aucune faveur ne leur sera faite, aucune erreur ne leur sera pardonnée.

 

Les Chefs ayant voté

Motassi Hiol Séraphin Albert – chef de Logbadjeck

Makang Bejedi- Chef de Poutnjouma

Limis Mbona – Chef de  Somakek

Ngounom Pegnom – Chef de Bienkok

Nkoumngock Étienne junior – Chef de  Nkom

Motassi Salomon- Chef de  Kopongo

Epoupa Epoupa Emmanuel – Chef de Bonepoupa

Helles Tedga Joseph- Chef de Kendeck 

Bikoko Paul – Chef de Pitti

Nje'e André Bosco – Chef de Missole ll

Dingom Joseph – Chef de Missole l

Ekedi Jacques – Chef de Ndog Yap Iaa

Biais – Chef de Ndole

Oum Manguend - Chef de  Poutloloma

Kadjo Joseph – Chef de Nkongndjock.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique rappelle au Pr Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie de l‘élection telle que prévue par la loi.

Le Pr Jacques Fame Ndongo n’a pas fini de faire des rappels au Pr Maurice Kamto. Le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a publié une nouvelle déclaration qu’il a intitulé «qui a peur des urnes et du débat d’idées ?». Dans cette déclaration, le Pr Jacques Fame Ndongo évoque six éléments à savoir : la Constitution est claire, l’équation à résoudre, Non à l’anarchie, Multipartisme intégral, Concurrence républicaine et le Rdpc quadrille le terrain.

La Constitution

Dans le premier point centré sur la Constitution du Cameroun, le Pr Jacques Fame Ndongo rappelle qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie des urnes.

«La Constitution dispose en son article 3, que «les partis et formations politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils doivent respecter les principes de la démocratie, de la souveraineté et de l’unité nationales. Ils se forment et exercent leurs activités conformément à la loi. La loi fondamentale ne stipule guère que les Partis sont autorisés à marcher, courir, grimper, sauter, vitupérer, vociférer, mentir, pour accéder à la magistrature suprême. La seule voie légale qui confère une légitimité républicaine au détenteur du pouvoir suprême est celle de l’élection prévue par la loi», peut-on lire dans la déclaration du Secrétaire à la communication du Comité central du Rdpc.

L’équation de Fame Ndongo

Parlant de l’équation, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que si quelqu’un peut marcher pour conquérir la charge suprême de l’Etat, son voisin aussi peut annuler cet acte par une marche. Et cela pourra se faire jusqu’à l’infini.

«Avec ce raisonnement à l’absurde, le chaos permanent s’installe, car aucune loi (droit positif), différent du «droit imaginaire» ou du «droit fantasmagorique») n’a prévu le cas de figure suivant : marche + illégalité=accession à la magistrature suprême. La seule équation légale et légitime est la suivante : élection présidentielle + majorité (relative ou absolue)=accession à la magistrature suprême», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.

Pour lui, tout acte qui vise à appeler au départ du Président de la République relève de l’anarchie.

Liliane N.

Après avoir démissionné de l’Union démocratique du Cameroun, Cyrille Sam Mbaka a décidé de continuer son combat politique avec l’Alliance des forces progressistes.

C’est l’une des grandes informations qu’il a communiquées à l’opinion hier dimanche 4 octobre 2020, alors qu’il était invité du programme dominical L’Arène de Canal 2 international. Cyrille Sam Mbaka a déposé ses valises chez l’Alliance des forces progressistes (Afp).

«Aujourd’hui nous sommes en pourparlers avec  des associations, d’autres partis politiques… Mais comme vous vous voulez que je vous le dise, mon dévotion est l’AFP qui va donc jumeler  avec des associations, d’autres partis politiques…Je ne vais pas évoquer les noms de ces différentes associations et les partis politiques parce que c’est encore ouvert. Nous sommes encore en train de travailler », a déclaré  l’ancien vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc).

Le choix porté sur l’Afp, Cyrille Sam Mbaka a expliqué qu’il a été motivé par une conversation du défunt fondateur de l’Udc Adamou Ndam Njoya et le défunt Bernard Acho Muna.

«Cette conversation qui a duré tout un après-midi m’a énormément appris. J’ai réfléchis et je me suis dit : il faut que j’entre dans une famille politique avec quelque chose de nouveau parce que continuer à faire des partis politiques ne sert à rien. (…) En plus de cela vous ne pouvez pas donner une coloration  à l’AFP. C’est rare au Cameroun. J’estime que c’est comme une sorte de continuité. Mais le plus intéressant c’est que beaucoup des gens ont compris que ça ne sert plus à rien de créer des partis politiques», a-t-il expliqué.

A titre de rappel, Cyrille Sam Mbaka a démissionné de l’Udc le 10 septembre 2020. Il présenté comme motif de sa démission, des dérives qui ont actuellement cours dans la formation politique actuellement dirigée par Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, la veuve d’Adamou Ndam Njoya.

Liliane N.

 

Le bâtonnier Charles Tchakoute Patie est décédé le dimanche 4 octobre 2020 des suites de maladie.

C’est à l’âge de 57 ans, que Me Charles Tchakoute Patie quitte ce monde. Le président de l’Ordre des avocats du Cameroun est mort hier dimanche 4 octobre 2020 après avoir été malade. La nouvelle de son décès laisse sans voix de nombreuses personnes qui l’ont connu. Pour Martin Camus Mimb, l’avocat Charles Tchakounte Patie était un homme avec une humilité incroyable.

«Non! Maitre Patie...Non M. Le Bâtonnier ! Vous ne pouvez pas faire ça. Mon grand, d'une incroyable humilité. Où vas tu? C'est quoi cette année 2020?», a écrit le journaliste par ailleurs promoteur de la Radio sport info (Rsi), sur sa page Facebook.

Le confrère Cameroon info net rapporte que selon des sources proches du Barreau, Me Charles Tchakoute Patie serait décédé dans un hôpital en France. Il faut savoir qu’il a 26 années de profession. Il a été élu comme président de l’Ordre des avocats du Cameroun, le 25 novembre 2018 au cours d’une Assemblée générale élective. Il succédait à Me Jackson Ngnie Kamga. Il était le 11e bâtonnier de l’histoire du Barreau au Cameroun.

S’exprimant lors d’un point de presse donné le 16 mai 2019 en prélude à la rentrée du Barreau, Me Charles tchakounte Patie avait demandé qu’on ne confonde pas l’Ordre des avocats du Cameroun à un parti politique.

«Le Barreau est une institution professionnelle qui n'est pas un parti politique. Il ne faut pas faire de confusions avec le rôle du Barreau et un parti politique qui a pour vocation de conquérir le pouvoir politique… Il ne faut pas d’ambiguïté. Le Barreau joue un rôle important dans la défense dans la société. Et nous pouvons aussi exprimer (notre) opinion sur tout ce qui se passe dans ladite société. Le Barreau n’a pas pour vocation de jeter de l’huile sur le feu. Sous ma mandature, je veillerai à ce que le Barreau ait un esprit de construction, en même temps qu’elle adresse des propositions constructives à la bonne marche du pays », avait-il déclaré.

Liliane N.

 

Le parlement suisse a voté en faveur du Chef de l’Etat.

Paul Biya doit-il être déclaré Chef d’Etat «persona non grata» en Suisse ? 43 pour cent de voix contre 27 du Parlement Suisse ont répondu par la négative. Le conseil du Canton de Genève a examiné la pétition lancée par le député suisse Sylvain Thevoz pour interdire la venue du Président de la République dans son pays. Et le Rapport de la commission des pétitions chargée d’étudier cette pétition, a été présenté par Mme Lena Strasser.

Il faut savoir que c’est en juin 2019 que le Député Sylvain Thévoz a lancé cette pétition, qui avait déjà près de 15 000 signatures. C’est arrivé à la suite de la plainte pour violences déposée contre des hommes du service de sécurité du Président Paul Biya. La plainte avait été déposée par Adrian Krause, un journaliste de la Radiotélévision Suisse (RTS). On se souvient que ce journaliste couvrait une manifestation d’activistes camerounais qui sont farouchement opposés au régime. Ces activistes voulaient entrer à l’hôtel Intercontinental de Genève, où le Chef de l’Etat et sa suite séjournaient.

Cette attaque faite par ces activistes camerounais avait été condamnée au pays par les hommes politiques de tous les bords. La plupart indiquait que ces derniers ne s’étaient pas attaqués à Paul Biya, mais à l’institution de la Présidence de la République qu’il incarne.

Liliane N.

 

Le Gouvernement entend procéder à la chasse des locataires qui ont transformé les logements de la Société immobilière du Cameroun (SIC) en bien immobilier familial. C’est du moins ce qu’il faut retenir des Assemblées générales (extraordinaires) de la SIC tenues le 29 septembre dernier à Yaoundé.

 

La ministre camerounaise de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtes à l’issue des travaux des Assemblées générales de la SIC s’est exprimée sous un ton sévère : « Une commission sera mise sur pied pour actualiser les contrats parce qu’on ne peut pas donner des contrats à durée indéterminable. Vous êtes dans une maison SIC, après vous laissez à votre fils, votre fils laisse à votre petit fils et en plus il y a des arriérés de loyer, de sous location (…) ». 

Les logements sociaux de la SIC sont accessibles explique la Mindhu à partir du moment où trois chambres sont accessibles à 30 mille FCFA. « L’Etat subventionne, nous voulons d’ailleurs, compte tenu de l’évolution de la vie, que le Président de la République nous autorise à lever cette subvention pour permettre à ce que la SIC puisse retrouver ses ressources propres et stables pour avoir des moyens pouvant lui permettre d’assurer l’entretien de ses immeubles », a souhaité Célestine Ketcha Courtes.

L'on constate aujourd’hui que de nombreux problèmes plombent la rentabilité des habitations de la SIC destinées en principe aux couches les plus défavorisées de la société. Ces logements s’apparente en ce moment à un véritable serpent de mer, c’est le problème des loyers impayés qui constitue une urgence.

A en croire notre confrère Cameroon Tribune dans sa parution du 25 janvier 2020, « La SIC Makepe par exemple enregistre 44 milliards FCFA d’impayés. Tandis que celle de Bonamoussadi cumule 86 millions de FCFA d’impayés », a révélé le journal. Une situation qui avait d’ailleurs amené le Directeur général de la SIC, Ahmadou Sardaouna à engager « ses collaborateurs à s’activer pour le recouvrement dont la cible solde a été fixée à 90% », avait rapporté le quotidien bilingue.

 

Innocent D H

Le Conseil des Camerounais de la Diaspora n’accepte pas les positions de Célestin Djamen sur les derniers évènements organisés par l’opposition notamment les marches du 22 septembre 2020.

Au lendemain des marches du 22 septembre 2020 initiées par Maurice Kamto, Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a déclaré qu’elles se sont soldées par un échec cuisant. Pour c’était un flop qui allait impacter négativement l’image de l’opposition camerounaise. L’ancien militant du Social democratic front (Sdf) a laissé entendre qu’il n’avait pas été écouté.

« Si on m’avait écouté, on ne serait pas devant un échec aussi cuisant, parce que c’était un flop. Quand vous avez un flop, deux flops, trois flops, quatre flops, cinq flops, là c’est votre image, votre propre considération qui est mise en jeu. Vous sortez de la considération même des gens pour qui vous aviez de l’estime et qui ont de l’estime pour vous. Aujourd’hui, je me rends compte qu’à part, bon on a mis un plan focal à Ndokoti, même à Ndokoti il y avait des bendskineurs qui vaquaient à leur travail ordinaire », a-t-il déclaré sur les antennes d’Afrique media.

Allant même un peu plus loin, Célestin Djamen a indiqué que des fake vidéos ont été utilisées pour faire croire ce qui ne s’est pas passé.

«Par ailleurs, je n’ai jamais compté autant de fake vidéos. J’en ai compté au moins 4. Alors pourquoi avoir recours aux fake vidéos si la réalité ne nous déçoit pas. Parce que la réalité nous a déçues par rapport à ce que nous escomptions, que nous avons recours aux fake vidéos. Parce que devant c’est le vide sidéral. Je pense que l’opposition à l’avenir doit être digne, je veux dire digne d’une opposition du 21ème siècle. Elle doit savoir faire son adjiornamento ça veut dire savoir se mettre en cause. Et quand on n’observe pas ce principe simple, on court à la catastrophe. Aujourd’hui, ce flop-là, cet échec-là, malheureusement va porter un coup terrible sur l’image de l’opposition au Cameroun. Ca veut dire que ceux qui sont en face de nous, vont se dire mais regardez, le peuple personne ne peut mourir pour vous. Vous êtes dans la fausse piste chers amis, vous êtes sur un mauvais chemin », a ajouté Célestin Djamen.

Ces déclarations n’ont pas pu plu au Conseil des Camerounais de la Diaspora qui a décidé de l’éjecter de ses rangs.

Retrouvez ci-dessous la sortie du Conseil des Camerounais de la Diaspora

Le CCD et la Diaspora Révolutionnaire ont été une fois de plus choqués par la dernière sortie médiatique de Monsieur Célestin Djamen, le mercredi 23 septembre 2020. Selon toute vraisemblance, cette prise de position ne visait qu'un but: faire échec au réveil historique du peuple camerounais et briser ses velléités de libération, après tant d'années de paupérisation.

Le CCD dont Monsieur Célestin Djamen était jusque-là membre d'honneur, s'offusque de ses multiples postures dont on se demande si elles ne visent pas une déstabilisation pure et simple des forces combattantes.

Le Conseil des Camerounais de la Diaspora, organisation dont Monsieur Célestin Djamen est l'un des membres fondateurs en 2005 et au sein de laquelle il a été vice-président de 2009 à 2010, avant de décider courageusement d'aller sur le terrain encourager le peuple à se mobiliser pour arracher sa liberté face à la tyrannie de Paul Biya, peine à comprendre les multiples revirements spectaculaires de ce compatriote manifestement à la croisée des chemins politiques. Eu égard aux égarements à répétition de Monsieur Célestin Djamen devenu la principale risée sur la scène socio-politique camerounaise, le CDD, par souci de préserver sa fierté, décide de se désolidariser de Monsieur Célestin Djamen et de le déchoir de sa qualité de membre d'honneur.

Le CCD ne saurait être caution de toutes sorties médiatiques de Monsieur Célestin Djamen dont les prises de position semblent clairement laisser transparaître une volonté de nuire à la résistance et un réel décalage avec les aspirations du peuple avide du vrai changement; un changement pour lequel il s'était aussi pourtant battu bec et ongles jusqu'à une époque très récente. Nous invitons le peuple camerounais désabusé à ne pas céder à cette campagne de sabotage orchestré par Monsieur Célestin Djamen qui s'illustre par une attitude qu'aucune raison politique ne saurait justifier aujourd'hui.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01