C’est ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête ouverte en mi journée après l’incident ; tandis que des milliers d’élèves restent confinés par précaution dans le centre de la ville
Selon nos confrères de 20 Minutes infos, il s’agit des milliers d’élèves, notamment ceux de la crèche et des lycées situés près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo.
Une information confirmée par le maire de Paris Centre Ariel Weil : « Cinq écoles du 11e arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d’élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi …».
Même son de cloche venant de François Vauglin – maire du 11ème arrondissement qui lui, se confiait aux micros des journalistes de BFMTV : «On est en train de mettre en place une cellule de soutien psychologique pour la population dans la mairie…
Nos quartiers sont maintenant bien protégés avec un dispositif de sécurité qui est très efficace. Bien que je déplore la concordance à la fois du procès de Charlie Hebdo puis de la situation ravive de bien tristes souvenirs ».
Selon le rectorat de Paris contacté par 20 Minutes, 125 écoles, collèges, lycées de trois arrondissements (3e, 4e, 11e) ont été confinés, ainsi que plusieurs crèches.
« Il ne faut pas aller chercher des enfants à l’école »
La directrice d’une école concernée a adressé un mail aux parents des élèves, que 20 Minutes a pu consulter, indiquant que « cette décision a été prise pour des raisons préventives, une opération de police étant actuellement en cours … Pour l’instant, personne ne peut accéder ou sortir de l’école », ajoute-t-elle, précisant qu’un nouveau message serait envoyé à la levée de cette mesure.
Elle demande en outre aux parents de ne point encombrer la ligne téléphonique de l’école.
« Il ne faut pas aller chercher des enfants à l’école, les écoles sont bouclées, donc ils sont en sécurité »
Contacté par 20 Minutes, le ministère de l’Education nationale explique qu’ « A l’école, la classe se déroule normalement jusqu’à 16h30. Et si jamais les collégiens et les lycéens n’avaient pas cours cet après-midi, ils ont été dirigés en salle de permanence. La consigne est donnée aux parents de ne pas téléphoner aux établissements. Ils seront contactés par les établissements pour leur expliquer à quelle heure ils pourront récupérer leurs enfants ».
N.R.M
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de ACP ce jour et signé par le sieur Kamto Maurice, la déconfiture de cette formation « politique » a été causée par les « élites et/ou des autorités traditionnelles… ».
Dans ce document, le président du mrc porte clairement des accusations contre cette tranche de la population Camerounaise en affirmant, sans ambages que : « Plusieurs centaines de personnes ont ainsi été arrêtées avant, pendant et après les marches, ou enlevées dans leurs domiciles…
Au rang de ces personnes, figurent le professeur Alain Fogue – trésorier national du mrc ; Olivier Bibou Nissack – conseiller et porte – parole du président national du mrc, des militants du pap, du modecna, du cpp, des membres du mouvement agir et sans doute d’autres encore… ».
Par ailleurs,
Kamto Maurice qui signe ce document se dit « séquestré à son domicile avec toute sa maisonnée depuis la nuit du dimanche 19 au Lundi 20 Septembre jusqu’au moment où ledit communiqué est rendu public, par de nombreux éléments des Forces Mixtes ( Police et Gendarmerie ) lourdement armés, appuyés par le déploiement d’un important arsenal de guerre…
Toutes les entrées de son domicile sont bloquées par des véhicules militaires qui se relaient sous la supervision d’officiers supérieurs et de commissaires de police… ».
Plus loin, dans le ton impérieux qu’il prend plaisir à utiliser depuis qu’il s’est auto proclamé président de la « République » Kamto Maurice
« Demande la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnes arrêtées avant, pendant et après les marches pacifiques du 22 Septembre 2020 ; La levée de la séquestration à leur domicile, par les forces répressives du président national du mrc et d’autres responsables de ce parti, ainsi que les leaders des autres partis politiques ; La cessation de l’épuration politique par l’arrêt immédiat de la traque des militants et sympathisants des partis de la coalition plusieurs jours après les marches pacifiques et souvent sur la base de la délation… ».
L’art de l’exagération
Cela ne fait pas l’ombre du moindre doute. Au lendemain de la présidentielle d’Octobre 2018 le leader du mrc s’est inscrit dans une dynamique de dramatisation des faits : Tentative d’assassinat dans le Grand Nord – tentative d’assassinat dans son domicile de Santa Barbara (quartier de Yaoundé) par de jeunes Camerounais qui ont exprimé leur raz le bol de voir l’image de leur pays sous un prisme des plus lugubres par un groupe d’individus avides de pouvoir.
Motus et bouche cousue sur les déclarations faites par ses militants et sympathisants sur les réseaux sociaux, alors que ces derniers multiplient la violence contre les tribus autres que celle à laquelle il appartient lui, Kamto Maurice.
Prétendre qu’une personne, armée d’un pilon et affirmant haut et fort qu’elle va « piler le Président de la République » est une manière très « mrciste » d’y lire le pacifisme.
Susciter la haine contre les ressortissants d’une aire géographique donnée, parce que les adversaires politiques ayant le vent en poupe y sont natifs est une façon très personnelle de définir le terme « Pacifique ».
Dans une démocratie, les choix sont personnels et ne donnent pas lieu à une cabale organisée contre ceux qui ont des avis divergents.
Lorsqu’on décide d’organiser une marche insurrectionnelle contre les Institutions d’un pays, il faut être en mesure d’en assumer les conséquences jusqu’au bout.
Prétendre aujourd’hui que les marcheurs, venus trouver refuge dans les domiciles privés ont été dénoncés est de la pure manipulation. Au nom de quoi les Camerounais ayant choisi la voie des urnes doivent – ils se faire complices, même indirects d’un vent politique qu’ils ne partagent pas ?
Qu’est ce qui peut justifier aujourd’hui qu’ils soient victimes d’une vindicte populaire ?
Qu’est ce qui peut expliquer le fait que les autres Camerounais (Ekangs – Nordistes -Sawa – Basa’a…) soient toujours désignés comme des coupables de tous les échecs du mrc, à l’instar de la marche du 22 Septembre dernier ?
Cet échec n’est – il pas le rejet de la politique d’exclusion de Kamto Maurice et de ses lieutenants, qui pensent instaurer la suprématie d’une ethnie sur toutes les autres ?
Rester dans la logique de la provocation permanente et prétendre que les Camerounais vont se taire parce qu’on se croit investi d’un pouvoir quelconque est un leurre. Même le fait de faire appel à des avocats rejetés dans d’autres pays pour diverses raisons ne peut strictement rien changer à la volonté du Peuple Camerounais.
Célestin Djamen fait le bilan de la marche du 22 septembre
Nicole Ricci Minyem
Un peu plus de 82 tonnes de fèves de cacao ont été officiellement déclarées en achats dans l’Adamaoua, l’une des trois régions septentrionales du Cameroun.
Ces achats enregistrés au cours au cours de la campagne cacaoyère 2019-2020 rentrée en gare le 15 juillet dernier sont une première et constituent un indicateur de l’existence d’une activité cacaoyère dans cette région (Adamaoua), à en croire l’Office national du Cacao et du Café (ONCC).
En effet, depuis la nuit des temps, les populations des régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua (plus proche de la région forestière de l’Est, qui constituent la partie septentrionale du Cameroun, ne connaissent que le Coton comme produit de rente. La Société de Développement du Coton (Sodecoton) est l’entreprise industrielle qui a essayé d’introduire la diversification des cultures de rente dans cette partie du triangle national, avec notamment la production de la gomme arabique. Cependant, ces tentatives ambitieuses n’ont pas pu prospérer, apprend-on.
Il faut observer que ces premières fèves de cacao apparaissent dans le septentrion camerounais au moment où le Gouvernement avec le concours de l’Institut de Recherche agronomique pour le Développement (IRAD), conduit dans cette partie du pays, une intense campagne de la culture de l’anacarde. Il est question à travers cette campagne, de sortir les populations de la dépendance du coton, culture qui, avec ses activités connexes fait vivre plus de trois millions d’âmes dans le septentrion du Cameroun.
Avec la création de ce nouveau bassin de production, le Cacao a été commercialisé dans huit régions sur les 10 que compte le pays (exception faite du Nord et de l’Extrême-Nord), au cours de la dernière campagne. 77,1% des fèves ont été commercialisées dans les régions du centre et du Sud-Ouest, les deux principaux bassins de production.
Innocent D H
Cette enveloppe sera mise en payement par le trésor public au titre du remboursement partiel de l’emprunt obligataire du Cameroun. La bourse unifiée de l’Afrique centrale, le principal de cette dette sera restituée à hauteur de 41,2 milliards de FCFA, contre 4,5 milliards de FCFA pour les intérêts, précise la banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Selon les confirmations faites par la BEAC dans un communiqué rendu officiel ce 24 septembre 2020, « Le coupon net des obligations est de 27 75 FCFA (…) et de la date d’ouverture des opérations d’encaissement est le 19 octobre 2019 ». Le trésor public Cameroun mettra en paiement une enveloppe de 45,7 milliards de FCFA au titre de remboursement partiel de son emprunt obligataire baptisé « EC MR 5,5% Net 2016-2021 ». L’Etat camerounais avait déjà mis en paiement plus de 48 milliards de nos francs pour le remboursement partiel du même emprunt, soit 29% du principal.
Comparativement à octobre 2017, le niveau du remboursement est en forte augmentation en 2019 et 2020 car à la date sus évoquée, l’enveloppe remboursée était d’une valeur de 09 milliards de FCFA, ont révélé les pointages de la Caisse autonome d’amortissement (CAA). C’est la CAA en tant que gérant de la dette publique au Cameroun qui jouait à cette époque, un rôle de dépositaire central de la Douala Stock Exchange (DSX).
Le marché financier camerounais qui avait servi de cadre à cet emprunt en 2016, a finalement fusionné avec la BVMAC, pour la mise en place d’une bourse unifiée dans la zone Cemac, apprend-on. « EC MR 5.5% Net 2016-2021 », est le quatrième emprunt obligataire de l’histoire des finances publiques au Cameroun. Lancé le 20 septembre 2016, il devrait mobiliser une enveloppe de 150 milliards de FCFA. Cet emprunt avait été souscrit à 115,43% par les investisseurs.
Innocent D H
Les locaux du journal d’Haman Mana ont été mises à sac dans la nuit du 23 septembre dernier par des hommes sans foi ni loi. Dans un communiqué rendu public, le quotidien affirme qu’il continuera à remplir son engament d’informer les lecteurs avec abnégation. L’entreprise de presse ne se laissera pas intimider par des ses détracteurs, apprend-on.
Le journal bleu n’entend sous aucun prétexte céder le flanc aux attaques incessantes de ses détracteurs. Malgré le cambriolage de ses locaux mercredi dernier par des personnes encore connues, le quotidien se dit déterminé à poursuivre son aventure dans le paysage de la presse camerounaise sans crainte. Haman Mana, le Directeur de publication (DP) prévient que son journal ne se laissera pas intimider par ses contradicteurs.
Dans un communiqué publié au lendemain du cambriolage, la rédaction du journal Le Jour revient sur les circonstances et fait le bilan de ce forfait. « Dans la nuit de mercredi, 23 septembre dernier, des individus non encore identifiés se sont introduits au siège du Quotidien Le Jour situé à la rue CEPER à Yaoundé. Après avoir forcé la grille métallique de sécurité qui protège l’entrée principale du Journal, ils ont emporté l’essentiel du parc informatique, ainsi que d’autres biens et équipements », déplore la rédaction.
Soulignant qu’il s’agit d’énième acte de provocation, le quotidien garantit qu’il poursuivra à remplir son engagement professionnel sans crainte et dans le respect des règles de l’art, même si le journal n’a pas pu paraître ce jeudi, 24 septembre 2020. « Ce fait qui survient après des menaces anonymes aux téléphones contre certains journalistes du Jour n’entamera pas notre détermination à remplir notre engagement auprès de nos lecteurs et de nos partenaires. Nous continuerons à paraître, à faire notre travail avec tout le professionnalisme et la liberté d’esprit auxquels nous sommes attachés », indique le journal d’Haman Mana.
Appel à solidarité : Le Quotidien LE JOUR appelle au secours
Innocent D H
Le drame est survenu dans la nuit du 23 septembre 2020 dans un atelier de soudure au quartier Bodjongo-Bonaberi situé dans l’arrondissement de Douala 4ème. Les témoins de ce triste évènement pointent du doigt la négligence.
En effet, le conducteur du camion s’est rendu dans un atelier de soudure dans ce quartier de la capitale économique pour une réparation de cuive, apprend-on. Le chauffeur du gros porteur serait resté devant son véhicule pour suivre de plus près la réparation de son engin. C’est ainsi que contre toute attente, la citerne a explosé. Deux personnes vont perdre la vie sur le coup. Il s’agit de Ndeffo, le chauffeur, ainsi que le soudeur. L’assistant du réparateur aurait quant à lui été admis de toute urgence en soins intensifs dans une formation sanitaire de la place.
Selon les explications du responsable de l’atelier de soudure abondamment relayées par plusieurs sites d’information, des précautions avaient été pourtant prises en amont pour éviter que le pis n’arrive, mais hélas ! « Nous avons pris le temps de vider la citerne, de s’assurer que la cuve est sans carburant. Cette explosion nous a surpris, on imagine que c’est trop de chaleur dans la citerne qui est à l’origine de cette explosion », confie-t-il.
De sources bien renseignées, le responsable de l’atelier de soudure, tout comme ses trois collaborateurs ont été placés en garde à vue par la Gendarmerie nationale. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à deux personnes à Douala.
Cet incident appelle également à la nécessité d’accorder plus d’attention à la gestion des risques par des engins transportant des produits dangereux notamment le carburant. Il est question que toute personne au contact d’un camion-citerne d’avoir toujours à l’esprit qu’en cas de température élevée ou de la présence d’une moindre petite étincelle, l’explosion pourrait être irréversible. Prudence donc afin de sauver des vies !
Innocent D H
Après le cambriolage subi par l’entreprise de presse, Haman Mana tend la main aux camerounais pour refaire son parc informatique et se racheter du matériel pour la rédaction et les bureaux du journal.
Après ces évènements malheureux qui se sont produits dans la nuit du 22 au 23 septembre 2020 à son siège à Yaoundé, le quotidien LE JOUR, suite à l’appel de ses auditeurs et du public des amoureux de ce quotidien parmi les plus important d’Afrique Centrale, il était de bon ton que l’administration du journal mette en place un dispositif pour collecter les contributions de tous ceux qui voudraient lui venir au secours.
Les opérations de collecte sont placées sous la coordination du cabinet Michel VOUKENG. Le cabinet qui est celui du conseil juridique permanent du quotidien Le JOUR. Pour rééquiper dans l’urgence le journal, les amis de cette presse peuvent dès ce jour procéder à des dépôts électroniques sur les comptes qui portent le nom de Léopold Devinci DAMOU, le Directeur Financier du journal. Les deux numéros de téléphone sont : 699 504 651 pour l’opérateur Orange ou 674 059 759 pour l’opérateur MTN. Les amis du quotidien LE JOUR vivant à l’étranger ont à leur disposition un compte Leetchi : https://www.leetchi.com/fr/c/wOm3zR4r
Il est bon de rappeler que ça fait 13 ans que le quotidien LE JOUR, par sa présence sur l’échiquier médiatique camerounais, participe au développement de la démocratie et de la citoyenneté républicaine. C’est également un outil d’information et d’aide à la décision important. Au-delà de rééquiper le matériel de ce journal, c’est également une façon pour les camerounais de maintenir dans le paysage de la presse, un journal qui une certaine liberté de ton de nature à permettre que le débat politique soit réellement équilibré dans notre pays. C’est un son de cloche qui ne doit pas disparaître.
Cambriolage de ses locaux : Le Quotidien Le Jour répond à ses détracteurs
Le Quotidien LE JOUR, l’un des plus important titre de la presse indépendante en Afrique Centrale, vient d’être victime, dans la nuit du 22 au 23 septembre 2020, dans ses locaux à Yaoundé, rue CEPER, d’un cambriolage curieux qui a porté uniquement sur son outil de production : Ordinateurs, appareils photographiques et de reprographie, dispositif de montage, backup et serveurs, tout a été emporté. Vidant le journal de ses équipements ; privant les équipes d’un outil essentiel à la production et à la diffusion.
Stéphane NZESSEU
Le Secrétaire National aux Droits de l'Homme et à la Gouvernance du MRC n’a pas pris part aux marches annoncées par son parti politique mardi dernier. Ce qui ne lui empêche pas de dresser le bilan économique et humain de cette marche.
Le juriste et analyste politique commence par un bilan économique de cette marche qui a paralysé le temps d’une journée, quelques rues de quelques villes camerounaises. Pour Mr Djamen : « Les opérateurs économiques des itinéraires de marche se sont vu invités par les FMO à suspendre leurs activités (Commerces, bars, lieux de loisirs…etc). La circulation par endroits a été interdite. Certains commerçants récalcitrants ont été contraints par la police et la gendarmerie à dégager au plus vite avant les assauts au gaz lacrymogène. Dans les carrefours les plus affluents, la situation est restée sous contrôle des Forces de Sécurité toute la journée pour maintenir le calme. »
D’un point de vue social, Célestin Djamen constate qu’ « Aucune casse de biens publics ou privés répertoriés. Quelques comptoirs de commerce brisés consécutifs aux déguerpissements de la foule ordonnée par les Forces de Maintien de l'Ordre. Aucune échauffourée entre la police et la foule. De nombreux jets de gaz lacrymogène ont été cependant répertoriés dans certaines villes. Aucun casseur identifié ». D’un autre côté, celui qui continue de militer au sein du bureau du MRC publie les chiffres provisoires des personnes mises en détention provisoire. REGION OUEST: 64.
Retenus dans les unités de Gendarmerie et de Police :
BANDJOUN 15 ; BAHAM 09 ; BAFOUSSAM 36 ; DSCHANG 04 ; BAFANG tous les interpelés libérés (01 blessé) ; MBOUDA 00 ; REGION CENTRE 141 personnes. (Dont 61 Identifiés et 80 environs arrêtés la veille aux alentours du domicile du Président National, parmi lesquels 80 non encore identifiés.) ; 01 blessé grave non encore identifié au cours des opérations policières nocturnes autour du domicile du Président National. Plusieurs blessés légers. Des scènes de traitements dégradants observées au Commissariat Central n°1.
Région du Littoral 383 dont 83 identifiés.
08 journalistes interpellés et libérés ; 04 blessés graves, la DRPJ Littoral déclare les avoir pris en charge, 02 auraient été légèrement blessés... vérification en cours. Des personnes ont été interrogés dans le Mungo et ont été transférées à la DRPJ. BERTOUA 01.
Un bilan qui peut être différent dans les prochaines heures, eu égard aux nombreuses relaxations qui ont cours en ce moment sur l’ensemble des villes où des personnes ont été interpellées.
Stéphane NZESSEU
Depuis la veille de l’élection présidentielle de 2018, Abel Elimbi LOBE a pris son bâton de pèlerin pour éduquer jour après jour, les camerounais à la pratique d’une « real » politique susceptible de créer une véritable conscience politique nationale.
Le travail d’éducation des masses qu’abat le fondateur de la plateforme Kawtal à travers les plateaux de médias et autres places de discussions, est phénoménal. Le code électoral dans une main, et une Bible dans l’autre, Abel Elimbi LOBE, tel un évangéliste hausse le ton et professe le savoir de la réalité politique camerounaise. Il fait partie de ces rares spécialistes de l’élection et de l’histoire politique du Cameroun qui parle chiffre à l’appui. Et il ne s’agit pas des chiffres des élections de l’époque de l’indépendance, mais des données actuels et actualisés, des données qui donnent une véritable visibilité de la scène politique camerounaise. Elimbi LOBE n’est pas un laudateur. Il ne fanfaronne pas lorsqu’il s’agit de parler de stratégie politique dans notre pays.
Très régulièrement, il cite le code électoral, la Bible, mais aussi les pensées de certains hommes de sciences qui ont participés à la construction de la pensée politique à l’échelle internationale. L’ancien conseiller municipal de Douala 5e apporte chaque jour par ses interventions, une lumière sur les acteurs politiques qui occupent la scène. De sorte qu’au jour d’aujourd’hui, le peuple des auditeurs et téléspectateurs des actualités politiques et des débats télévisés sait qui est qui sur l’échiquier politique national. Les contributions et les éclairages de Mr Abel Elimbi LOBE permet à plusieurs citoyens de savoir avec précision les dispositions du code électoral. Et tous ceux qui le suivent peuvent savoir exactement ce qui fait problème dans les dispositions du code électoral, notamment ces dispositions qui ne permettent pas la mise en œuvre d’une véritable démocratie.
Abel Elimbi est le promoteur de la plateforme Kawtal, en a manifestement après Maurice Kamto. Il estime que cet acteur politique a trahi les ambitions du mouvement de l’opposition camerounaise en refusant de s’associer aux autres à la veille de l’élection présidentielle de 2018. Abel Elimbi Lobe a toujours soutenu que l’échec de l’opposition camerounaise vient du leader du Mrc et son chef Maurice Kamto. Pour lui, Maurice Kamto est venu éloigner les opposants au régime de Paul Biya de la mise en place d’une stratégie cohérente. Le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun sape la dynamique du changement que le peuple attend depuis de longues années. Il a été candidat à la députation à Wouri-Est sous la bannière du Mouvement des Ecologistes Camerounais (Mec). L’ancien militant du Sdf s’est taillé la réputation d’adversaire farouche du Professeur Maurice Kamto.
Ecouter le pèlerin Elimbi LOBE, c’est toujours un bon moment d’éducation politique.
Stéphane NZESSEU
L’annonce est du président de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot), Seidou Mbombo Njoya. C’était ce jeudi, 24 septembre 2020 au cours de la réunion du Comité exécutif de la Fécafoot qui vient de se tenir à Yaoundé. Une désignation décidée par la Confédération africaine de Football (CAF), apprend-on.
Pour le patron de l’instance faîtière du football camerounais, « cette concession arrive au moment où nous allons débuter les travaux de modernisation du Centre technique d’Odza qui sera utile pour nos activités : ce qui nous permettra de réduire les charges liées à l’hébergement mais aussi d’avoir des revenus supplémentaires », se rejouit Seidou Mbombo Njoya.
Cette concession de la gestion du Centre d’excellence de la CAF à la Fécafoot intervient quelques semaines après la descente du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi sur le site de cette infrastructure multisport en vue des actions à mener pour sa réhabilitation. L’on se rappelle d’ailleurs, le Chef de l’Etat Paul Biya avait fait la promesse au président de la CAF, Ahmad Ahmad, de l’acheter comme « cadeau à la jeunesse camerounaise ».
Pour certains observateurs, il s’agit certainement une manière pour la Confédération africaine de Football, de mettre plus de pression sur le Gouvernement camerounais pour l’acquisition et la pleine jouissance de cette infrastructure. Une telle lecture trouve sa résonnance après que le Gouvernement Camerounais ait pris la décision de procéder à la réhabilitation de ce centre où les Lions indomptables A’ effectuent en ce moment leur stage.
A l’ouverture de la réunion du Comité exécutif de la Fécafoot, Seidou Mbombo Njoya a également précisé, « En ce qui concerne le projet de rénovation et de la modernisation du Centre Technique d’Odza, une dernière réunion est prévue avec la FIFA le 28 septembre prochain. C’est à l’issue de ladite réunion que nous serons fixés sur la date effective du lancement des travaux. Pour ce qui est du parachèvement de l’immeuble siège de la Fécafoot sis à Warda, un plan de financement vous sera soumis. Il s’agit ici de trouver des ressources supplémentaires pour nous permettre de finaliser cet important ouvrage. La réalisation de ces deux infrastructures constituera pour la Fécafoot des sources de revenus supplémentaires ».
Innocent D H
Selon les informations rendues disponibles par le quotidien Cameroon Tribune, le financement du Fonds international de Développement agricole (FIDA) rentre dans le cadre de la 2ème phase du Projet d’appui au développement des filières agricoles (Padfa). Il servira à doper non seulement la production du riz, mais aussi des oignons dans le pays.
Toutes ces informations ont été révélées les 17 et 18 septembre 2020 au cours d’une mission d’inspection de la première phase du projet Padfa dans la localité de Tonga, bassin de production du riz de la région de l’Ouest du Cameroun. L’évolution de la filière rizicole dans cette localité depuis 2017, au lendemain de cette phase du projet a concentré l’attention de la mission d’inspection. En effet, le Conseil d’administration des riziculteurs de l’arrondissement de Tonga a indiqué que la production des membres de cette coopérative a doublé en l’espace de trois années. L’exploitation d’une superficie de 45 ha a produit des rendements de 3,5 tonnes à l’hectare. Soit une production d’environ 160 tonnes.
4,5 à 5 tonnes à l’hectare sont les rendements obtenus en exploitant respectivement 65 ha et 85 ha lors des deux dernières campagnes agricoles. Des bons résultats enregistrés grâce aux efforts du Gouvernement et du FIDA, centrés sur l’organisation, la structuration et l’apport financier aux petits producteurs.
De l’argent à injecter
Ainsi, dans cadre de la deuxième phase, le FIDA compte injecter une enveloppe de 33,3 milliards de nos francs pour doper la production du riz, mais également des oignons au Cameroun durant la période 2020-2026. Ainsi, le Padfa qui sera implémenté dans 04 régions du pays permettra cette fois-ci d’accompagner 64 coopératives de riziculteurs exploitant au total 19 400 hectares et qui représentent à elles seules 95% de la production nationale des deux denrées (riz et oignons). Il s’agit des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Ouest, et du Nord-Ouest.
Le projet ambitionne à terme de réduire les importations massives du riz sur le territoire camerounais. Des statistiques officielles révèlent que cette exportation impose au Cameroun l’expatriation d’environ 150 milliards de FCFA en moyenne chaque année. En 2019 par exemple, les importations de ce produit ont atteint l’enveloppe record de 231 milliards de FCFA, à en croire les données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS).
Innocent D H
Le Pr Shanda Tonme plaide pour une réconciliation avec les compatriotes qui ont appelé entre autres au soulèvement.
Le Pr Shanda Tonme s’est toujours montré opposé aux appels à manifestation publique du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Cependant, dans sa récente tribune, il fait remarquer qu’on le veuille ou pas, il faudra toujours associer même ceux des compatriotes qui ont lancé des appels à soulèvement et prêché la violence explicite.
Retrouvez ci-dessous la tribune du Pr Shanda Tonme
Donnez un conseil à enfant, il ne comprend pas, et vous clamerez que les enfants sont tous ainsi, que lorsqu’il grandira et sera plus responsable, il comprendra. Mais donnez un conseil à un adulte, il ne comprend pas et persiste dans la mauvaise direction, et vous devenez embarrassé, troublé, dépassé. Mais quand coincé et mis devant les inéluctables conséquences, et ayant réalisé son erreur, il aura de la peine à revenir vers vous, ne lui fermez jamais la porte, et même s’il ne vient pas, allez vers lui, essayez, essayez et essayez, encore et encore, toujours et toujours, parce que dans les rapports humains, dans la vie des groupes, des familles et des nations, les uns et les autres n’ont pas un égal attachement à la paix et à la sérénité, ni une égale passion pour le dialogue et la réconciliation.
Beaucoup de personnes meurent parce qu’elles mettent en avant malgré les rapports des forces et les réalités incontournables des situations, un amour propre imbécile. Hélas ! Nos compatriotes qui ont prêché le soulèvement, la violence explicite, tenu des langages de trouble, développé des injures et des provocations de toute nature, imploré et convoqué des soutiens étrangers, demeurent nos compatriotes, nos frères et nos sœurs, des membres de famille. C’est ensemble, avec tout le monde, les bons et les mauvais, les éveillés et les réveillés, les sages et les moins sages, que nous réussirons l’exaltante tâche de construction de notre pays, de la maison et de la famille Cameroun./.
Les activistes et les propagandistes du MRC annoncent qu’il y aurait eu un camerounais décédé à la suite des marches du 22 Septembre 2020. Une pure invention.
Au cours d’une conférence après la marche du 22 septembre dernier, le Secrétaire Général du MRC, Me Christopher Ndong fait savoir qu’un camerounais est tombé sous les attaques des forces de maintien de l’ordre. En effet, c’est une annonce qui vient de l’imaginaire des acteurs du MRC puisqu’il n’y a jamais eu de personne décédée à la suite de cette marche.
En effet, cette rumeur part d’une courte vidéo postée sur les réseaux sociaux. On peut y voir un homme couché aux abords d’un domicile qui jouxte la voie publique. Le monsieur est couché sur le dos, dans un T-Shirt rayé vert et blanc. Il arbore une culotte kaki. Seulement, le monsieur respire encore comme on peut le voir sur la vidéo. Par ailleurs, ledit militant du MRC est abandonné par ses soi-disant camarade qui le regarde sans assistance particulière. Mais ils vont se contenter de la séquence furtive pour dire qu’il y a un mort. Malheureusement pour eux, quelques minutes plus tard, le monsieur qui avait juste pris quelques effets de lacrymogène va se relever et retourner dans son domicile. Il n’y aura donc pas de dépouille à présenter à la communauté internationale sinon des racontages dont l’objectif est de ternir l’image des forces de maintien de l’ordre.
Il faut le dire, et cela est reconnu par plusieurs observateurs des évènements du mardi 22 septembre, les policiers et gendarmes qui ont intervenus sur le terrain ont fait preuve d’un professionnalisme avéré. Les instruments de maintien de l’ordre et de dispersion des foules belliqueuses étaient des aspersions d’eau et des lancées de gaz lacrymogène. Des instruments homologués dans le monde entier dans le cadre des activités de maintien de l’ordre. Et au jour d’aujourd’hui, l’opposition camerounaise est en manque d’arguments probants pour mettre à mal les institutions de la république du Cameroun.
Il n’y a pas eu de mort, encore moins de blessés graves. La police a mis la main sur 600 personnes sur les quelques villes qui ont connu quelques soubresauts du fait de cette marche. Chacun sera interrogé, puis traiter selon les actes que chacun aura commis. Les uns feront face à la justice tandis que d’autres pourront retrouver simplement leurs domiciles. Même si on peut déplorer quelques écarts à l’égard de certains journalistes, le professionnalisme de l’ensemble des FMO est à saluer.
Stéphane NZESSEU
Bernard Mbougueng le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, porte atteinte à l’intégrité territoriale, à l'unité nationale, à la forme républicaine de l’Etat, à la souveraineté nationale et à l'intégration nationale.
Bernard Mbougueng a adressé une correspondance à Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Cette correspondance a comme objet, «recours gracieux préalable aux fins de dissolution du parti politique dénommé Mouvement pour la Renaissance du Cameroun». Le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) veut que l’autorité compétente qui est le Minat, dissous la formation politique de Maurice Kamto.
Entre autres choses, Bernard Mbougueng trouve que le Mrc porte atteinte à l’intégrité territoriale, à l'unité nationale, à la forme républicaine de l’Etat, à la souveraineté nationale et à l'intégration nationale, notamment par toutes sortes de discriminations basées sur les tribus, les provinces, les groupes linguistiques ou les confessions religieuses. Il indique que le parti de Maurice Kamto «prône le recours à la violence ou envisage la mise sur pied d’une organisation militaire ou para-militaire, reçoit les subsides de l’étranger ou dont l’un des dirigeants statutaires réside à l’étranger, favorise la belligérance entre les composantes de la Nation ou entre des pays».
Basant son plaidoyer sur les textes, le militant du Rdpc cite l’Article 10 de la loi portant création des partis politiques. Cet article stipule qu’ «il est formellement interdit à un parti politique de recevoir des financements de l’extérieur». Il cite également l’article 17 qui stipule que le Minat peut d'office suspendre par décision motivée pour une durée de trois (3) mois l’activité de tout parti politique responsable de troubles graves à l'ordre public.
Il cite aussi l’article 18 qui stipule que tout parti politique peut être dissous par la volonté de ses membres conformément à ses statuts, par décision du ministre chargé de l’Administration Territoriale agissant en vertu de l'article 17. Et il mentionne en outre l’article 20 qui fait valoir que la dissolution d'un parti politique ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires qui peuvent être engagées contre ses dirigeants.
Liliane N.