Depuis quelques semaines, ces reptiles dangereux sont aperçus au quartier présidentiel dit « Camp Caro » dans le deuxième arrondissement. L’on apprend que les mâchoires de ces animaux sauvages ont déjà dévoré quelques chèvres et moutons dans la ville.
Si l’on s’en tient au témoignage de cet habitant de Garoua IIème, théâtre de la présence de ces crocodiles en divagation, « ces crocos apparaissent parfois 4 ou 5 à une certaine heure de la journée. C’est un danger pas seulement pour les bêtes. Nos vies sont aussi menacées ». Il faut également relever que la présence de ces reptiles dans la ville est une source de curiosité. « Leur présence crée beaucoup d’embouteillages car tous les passants s’arrêtent pour voir et ça dure depuis plusieurs semaines », confie un autre habitant. Ce dernier fait s’avoir que les responsables du Centre zoologique de Garoua sont déjà avisés.
Face cette situation qui impose aux populations de ne dormir qu’avec un œil, les autorités ne croisent pas les bras, aussitôt, elles cherchent des voies et moyens pour éviter que le pis n’arrive. Sur les antennes de la station régionale Crtv-Nord, le délégué départemental des Forêts et de la Faune, Ernest Fondemba explique, « Nous sommes actuellement en train de chercher un spécialiste de capture de ces crocodiles. Ils se retrouvent ici parce qu’au moment des crus, au niveau du fleuve de la Bénoué, les crocodiles remontent vers les drains et se retrouvent dans l’espace urbain ».
En attendant que cette situation revienne à la normale, les populations de ce quartier de la cité capitale de la région du Nord sont invitées à avoir pour maître mots, la vigilance et la prudence face à ces reptiles dont la dangerosité est incontestablement réputée.
Innocent D H