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Après ENEO, c’est CAMWATER qui prend le relais et annonce des perturbations dans la distribution de l’eau potable dans certains quartiers de la ville de Douala durant toute la journée de ce mercredi 16 décembre 2020.

 

Il devient de plus en plus difficile de vivre à Douala ces derniers temps. Après tout un weekend sans énergie électrique (et le sevrage se poursuit), c’est maintenant une autre période sans eaux qui s’engage. La Direction régionale de Camwater annonce que cette perturbation de la fourniture en eau débute ce 16 décembre, sans préciser le jour où tout va rentrer dans l’ordre.

La cause, d’après le contenu du communiqué de Camwater, c’est les importants travaux d’entretien de équipements de la station de production de Japoma. Et du fait de ces travaux un certain nombre de quartiers de la ville vont connaître une cessation de la distribution de l’eau. Notamment : Japoma – Nyalla – Yassa – Logbaba – PK 08 à 17 – Logbessou – Cité des palmiers – Kotto – Logpom – Maképé – Bonamoussadi – Ndogbong – Ndogpassi I, II, III.

 

Les travaux devraient commencer autour de 09 heures. Et c’est sensiblement à cette heure que les perturbations devraient également débuter dans les foyers des habitants des quartiers ci-dessus cités. Mais en retour, il n’y a pas de précision sur le jour ou les horaires de retour de la fourniture en eau. Le communiqué nous informe vaguement que « le retour à la normale se fera progressivement dans ces quartiers dès la fin des travaux de maintenance de ces équipements ». Comme quoi, on ferait 05 ou 10 jours, les populations vont devoir attendre et espérer que la bonne surprise intervienne le plus tôt.

Comme pour signifier que cette situation peut durer vraiment longtemps, la Camwater fait savoir que « dans l’intervalle, les camions citernes procéderont à la distribution de l’eau potable dans ces quartiers impactés selon le planning qui sera diffusé incessamment ». Ils connaissent la nature des travaux, mais ils ne sont pas à même de dire quand est ce que ces travaux prendront fins. Curieux !

La ville de Douala est à l’aube d’une grande compétition, le CHAN 2021. Si les populations peuvent comprendre que ces mesures sont prises pour aménager les infrastructures pour une meilleure qualité du service d’eau, il n’en demeure pas moins qu’il serait intéressant de dire aux habitants desdits quartiers combien de temps ils devront se débrouiller sans eaux.

 

Stéphane NZESSEU

L’information est contenue dans un communiqué que vient de rendre public le ministre de l’enseignement supérieur. Les deux portails sont OMDES et SUPSTUDY.

 

L’Enseignement Supérieur camerounais connaît aujourd’hui une forte diversification des filières de formation et une dispersion géographique des établissements. Avant de se lancer aujourd’hui dans les démarches d'inscription dans cette multitude d’établissements, il est nécessaire au préalable pour les étudiants, de déterminer leurs priorités de poursuite d'études. Le portail numérique apparaît comme une solution pour permettre aux futurs étudiants d’avoir une vue panoramique des offres de formations que les universités et les écoles de formation de l’Etat mettent à la disposition des jeunes camerounais.

Les autres services qu’offrent cette plateforme : Les offres de formation détaillées des Universités d’Etat et des IPES; Les offres d'emploi disponibles au Cameroun et dans la sous-région ; Les tests d'Orientation ; Les informations sur les profils des Diplômés de l'Enseignement Supérieur.

Supstudy est le portail de guide des études supérieures au Cameroun. Une application mobile disponible sur les plateformes de téléchargement des applications. C’est un outil important entre les mains des futurs étudiants et même des universitaires et de toute la famille du supérieur.

A côté de ce premier instrument, le ministère de l’enseignement supérieur a également mis en place une autre plateforme. L’OMDES ou l’Observatoire des métiers, des Diplômes de l’Enseignement Supérieur : Cadre d’accompagnement et du suivi des étudiants. Cet autre instrument numérique vient compléter le premier.

Mais ici, il est davantage question de faciliter la vie à l’étudiant au sein des universités et des grandes écoles. Cet instrument participe également de la volonté de transparence qui anime les acteurs de l’enseignement supérieur au Cameroun. De sorte que même les organisations internationales spécialisées puissent se rendre compte du processus mis en place pour moderniser le suivi des études universitaires au Cameroun.

Dans son communiqué, le ministre Jacques Fame Ndongo, Chancelier des Ordres Académiques, souligne que les nouveaux bacheliers (et futurs) doivent au plus tôt s’initier à cette ingénierie mise en place par les services de son département ministériel. Des plateformes qui sont accessibles via les terminaux informatiques (ordinateurs, tablettes, Smartphones). Elles sont conçues pour faciliter l'Orientation Académique et Professionnelle des futurs Etudiants. Il est prévu que les étudiants fassent des tests d’orientation directement en ligne, ou alors qu’ils recherchent une formation précise à travers l’application ou le site. Mais ces fonctionnalités ne sont pas encore développées.

 

Stéphane NZESSEU

Les chefs traditionnels en l’état actuel de la loi restent des subordonnés de l’administration. Mais la nouvelle décentralisation fait d’eux, des acteurs prépondérants de l’architecture de la décentralisation régionale.

 

Les chefs traditionnels sont désormais au cœur d’un tourbillon administratif au Cameroun. Après avoir été fait auxiliaire de l’administration, un salaire a été défini pour rémunérer ces derniers. Question de conforter la domination administrative qui devra peser sur ces dépositaires du pouvoir traditionnel. Ce dispositif a simplement permis d’assoir la tutelle de l’administration territoriale sur cette entité. Les chefs traditionnels sont donc, on peut le dire, des agents de l’Etat.

Sans être départi de ce manteau, les gardiens de l’ancestralité ont été embarqué dans un autre processus où ils ont vu leur pouvoir être davantage dégradé, et l’assujettissement plus grandement conforté. En 2013, avec la mise en place du SENAT, le gouvernement avait préservé la légitimité et l’autorité de ces chefs traditionnels en les épargnant du processus électoral et en choisissant le moyen de la nomination pour les installer au sein de la chambre haute de notre pays. Un mécanisme qui octroyait une certaine noblesse à ces sages, et patriarches.

Or, cette année, avec les élections régionales, le gouvernement camerounais a décidé de faire compétir les chefs traditionnels entre eux. On a vu des chefs battre campagne auprès d’autres chefs et d’autres de leurs sujets pour que ces derniers les intronisent au sein du conseil régional. Une déformation et une dégradation de l’autorité traditionnelle. Finalement, les chefs traditionnels, au sein du conseil régional continuent d’être les auxiliaires de l’administration. Ils doivent au même moment rendre compte à l’administration, mais aussi au conseil régional constitué de sujets. Sans oublier que désormais ceux-ci ont sur leur tête le ministre de la décentralisation comme tutelle administrative.

 

Qui est finalement le chef traditionnel au Cameroun ? Quel est son pouvoir ? Maintenant que ces derniers sont au même moment auxiliaire de l’administration et salarié, soumis à l’autorité du Sous préfet ; au même moment, législateur pour le compte de la région. On a simplement envie de se demander si ce n’est pas le même gouvernement qui compte administrer les régions au travers des partis politiques qui ont la main mise sur le conseil, mais aussi au travers des chefs traditionnels. Les chefs traditionnels, progressivement risques d’être réduits complètement au silence dans notre pays. Vigilance !

 

Stéphane NZESSEU

Ce groupe de « microbes » menait ses activités de terreur dans le quartier Bepanda. C’est vendredi de la semaine dernière que la gendarmerie a mis la main sur ces brigands.

 

Les 15 brigands ont été conduit à la prison centrale de New Bell. De jeunes « microbes », du nom de ces jeunes garçons qui sillonnent les rues de la ville de Douala dans la nuit pour semer la terreur. Ils sont âgés entre 20 et 36 ans. D’après des informations du site Gazeti 237, ils ont été incarcérés le mardi soir après un acte de garde à vue administrative pris par le Gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné IVAHA DIBOUA.

 

C'est vendredi dernier que ces jeunes ont été présentés à la brigade territoriale de gendarmerie de Bepanda dans le 5è arrondissement. Ils avaient été pris par cette unité de sécurité jeudi. Ils avaient en leur possession, des armes blanches dont des couteaux et de machettes. Des objets avec lesquels ils ont agressé de paisibles citoyens.

A leur actif, agressions au quartier Bepanda où ils ont pris des motos aux citoyens, mais aussi une tentative de cambriolage d'un établissement hôtelier dans le même quartier. Pendant toute la journée de Jeudi, les éléments de la gendarmerie territoriale de BEPANDA se sont mis à leur trousse et c'est ainsi qu'ils ont été rattrapés. Ils vont donc comparaître devant les autorités judiciaires, pour se retrouver comme c’est le cas depuis ce mardi soir derrière les barreaux de la prison centrale de Douala.

 

Il faut le rappeler, le phénomène des "microbes" bat son plein à Douala depuis plusieurs mois. Pendant les mois de septembre et octobre, un pic d'insécurité a été atteint avec ces bandes de jeunes organisées qui écument les quartiers menaçant armes blanches au point les populations. Après environ un mois d'accalmie, le phénomène resurgit et visiblement les mesures prises par la région du Littoral au lendemain des attaques des « microbes » sur Deïdo, n’ont pas encore porté les fruits escomptés. Il est question aujourd’hui de renforcer les différents dispositifs sécuritaires pour dissuader ces « microbes » et envoyer un signal positif à tous ces athlètes et visiteurs qui feront le déplacement pour la ville de Douala à la faveur du Championnat d’Afrique des Nations de janvier 2021. Il faut sécuriser la ville et ses citoyens.

 

Stéphane NZESSEU

Annoncés pour s’arrêter le 14 décembre, les délestages se poursuivent dans les quartiers de la ville. Au point où certains se demandent s’il était nécessaire de faire une annonce de début et de fin d’une situation qui préexistait et qui restera permanente.

 

L’agence de distribution de l’énergie électrique au Cameroun continue de maintenir une bonne frange de la population de la ville de Douala dans le noir. Depuis le début de cet après-midi de mardi, le secteur de Bonabéri (Mpanjo et ses environs) est dans l’obscurité. Alors que la période officielle annoncée pour les rationnements sont passées, les habitants de cette partie de la ville n’ont pas d’énergie depuis 14 heures. Et jusqu’à 22 heures, ils se sont débrouillés à la lampe tempête ou aux éclairages de lampes rechargeables pour ceux qui le pouvaient. Les habitants se posent des questions sur la sincérité des annonces d’ENEO.

 

Le délestage électrique se poursuit à Douala. La Société nationale de transport de l’électricité avait informé que la capitale économique sera privée d’alimentation électrique normale du 12 décembre au 14 décembre 2020 en raison des travaux dans le plus grand poste de transformation de la ville portuaire. Mais plus de 24 heures après la date annoncée pour la fin des délestages, Douala continue de subir des coupures intempestives de longue durée. De nombreux signalement de coupures prolongées nous sont parvenus. Or la ville de Douala, poumon économique du Cameroun est aux portes de la tenue d’une très grande compétition internationale, le CHAN 2021. Et quand on sait que ces coupures n’épargnent pas souvent les centres de santé et autres institutions de premières nécessités, il y a à craindre.

 

La perturbation du service dans la capitale économique, survient au moment où le ministre de l’eau et de l’énergie séjourne dans la partie septentrionale du pays où les populations et les entreprises endurent depuis des mois des coupures de courant. Avec l’entrée de la ville de Douala « au club », cette situation fait craindre une grave crise énergétique sur l’ensemble du pays. « Pour le Nord, l'étiage qui est un phénomène naturel a frappé le fleuve de la Benoue qui n'a plus d'eau. Conséquence : une centrale thermique est en cours de construction en urgence pour pallier cette anomalie » explique une source à la Sonatrel. Vivement que les choses reviennent à la normale pour le grand bien des artisans et des commerçants.

 

Stéphane NZESSEU

Joseph Dion Ngute a débuté ce mardi 15 décembre 2020, le tour des chantiers qui devront contribuer au bon déroulement du Championnat d’Afrique des Nations que le Cameroun accueille dès ce mois de janvier.

 

Le Premier ministre est à Douala depuis cette mi-journée de mardi. Joseph Dion Ngute entend passer au peigne fin toutes les infrastructures sportives, routières et autre devant permettre la bonne tenue de la compétition.

Dans la ville de Douala, le premier arrêt était le stade de la Réunification de Bepanda. Un stade relooké, modernisé. Un stade qui répond désormais aux normes internationales. Des tribunes avec des sièges bien installés, des tribunes pour la presse, et autres commodités pour permettre une bonne expérience pour les spectateurs. De l’autre côté, la pelouse, les vestiaires et le confort pour les footballeurs. Pour le Premier Ministre et sa délégation, le stade est déjà prêt pour accueillir la compétition.

Le Premier Ministre s’est également arrêté sur le chantier du nouveau stade de Japoma. Un stade flambant neuf. Une infrastructure qui fait la fierté du Cameroun sur l’échiquier international. Seulement, la pénétrante Est de la ville, « qui servira de vitrine pour l’accès au complexe sportif de Japoma », selon le Premier ministre, est encore en chantier. La route qui ceinture une bonne partie du stade de la Réunification de Douala est en très mauvais état. Le Chef du gouvernement qui s’était montré préoccupé à ce sujet le 25 novembre dernier devant les députés, va profiter de sa descente pour mettre la pression sur les entreprises qui travaillent désormais nuit et jour pour boucler à temps, la rénovation des voies d’accès aux différents stades.

 

Il faut rappeler que la ville de Douala va abriter 08 équipes parmi les 16 qui vont prendre part à cette compétition. Or, qui parle d‘autant d’équipes dit également un nombre conséquent de supporters et de fanatiques qui vont suivre ces équipes dans la ville de la compétition. Or, la voirie de la ville est dans un piteux état. De plus, les voies d’accès au stade de la Réunification ou de JAPOMA ne sont pas de nature à permettre une circulation fluide. Et quand on pense que ce CHAN 2021 est une répétition générale pour la grande phase finale de la CAN 2022, il y a matière à mettre tout le paquet.

 

Après Douala, le Ministre va se rendre à Limbé puis à BUEA.

 

Stéphane NZESSEU

Depuis le samedi 12 décembre dernier, la ville de Douala est dans le noir. Un rationnement de l’énergie électrique est effectué par la société de distribution de l’électricité. Ceci au grand dam des ménages qui broient du noir. Face à cette situation difficile, les sapeurs pompiers prescrivent les bons gestes pour ne pas aggraver la peine des populations.

 

En fin de semaine dernière, ENEO annonce aux habitants de Douala qu’ils n’auront pas d’électricité normalement durant le weekend et ce jusqu’au 14 décembre. Plusieurs ménages continuent de vivre sans fourniture électrique depuis ce 15 décembre. Et rien ne garantit que le service de l’électricité sera permanent durant cette fin d’année. Ce d’autant plus qu’avec les artifices et les décorations publiques que chaque mairie met en place, les fournisseurs d’énergie électrique seront considérablement sollicités.

Les soldats du feu ont édicté des conseils qui valent pour toutes les situations de coupures d’électricité sur l’ensemble du territoire national. De bons gestes qui consistent en :

 

« Mettre hors tension les installations électriques et éventuellement des installations voisines après coupure ;

Éviter le stockage de matériaux inflammables à proximité d’installations électriques ;

Éviter l’utilisation des flammes nues (bougies, lampes tempêtes) pour l’éclairage, l’énergie solaire est fortement recommandée ;

Respecter des distances de sécurité par rapport aux pièces nues (pilonne, masse métallique, câble, prise...) sous tension ;

Utiliser le matériel approprié pour les branchements et faire appel à des intervenants qualifiés ;

Vérifier les groupes électrogènes de secours et disposer des moyens d’extinction (extincteurs à poudre, sable) à proximité ;

En cas de coupure, des perturbations sur le réseau d'eau, sur le réseau de transport routier et sur le réseau téléphonique pourraient survenir :

Faire des réserves en eau ;

Être vigilant au volant ;

Appeler les secours en cas de perturbation des lignes 118 par les numéros 699005841/ 672810919 »

 

Les Soldats du feu de la 201e Compagnie d’Incendie de Douala recommandent à tous, le respect des mesures préventives citées plus haut afin de réduire au maximum les risques d'incendie sachant qu’un nombre important d’incendies sont d'origine électriques.

D’autres conseils pratiques que nous adjoignons à cette situation : Prendre l’habitude de débrancher les appareils non utilisés. Que ce soit au bureau ou à la maison. Ceci permet aussi de protéger les installations des perturbations électriques qui entraînent des défections dans la qualité et la durabilité des appareils.

Eviter d’accumuler les branchements sur un même circuit ou sur une même prise. Avoir un trop plein d’appareils connectés à une seule prise peut causer des surcharges électriques et augmenter le risque d’incendie.

 

Stéphane NZESSEU

En plus des denrées alimentaires, l’armée a apporté aux populations de Furu Awa du matériel didactique.

C’est une opération qui a été conduite par le Général Valère Nka. L’armée notamment le commandement de la 5ème région militaire interarmées est allé remettre aux populations de Furu Awa des denrées alimentaires composées de sacs de riz et des bidons d’huile. Outre les denrées alimentaires, les populations ont reçu du matériel didactique. Ce don est arrivé à point nommé car il convient de préciser que la localité de Furu Awa abrite de nombreux déplacés internes qui ont fui les groupes séparatistes qui sévissent dans certaines localités de la région du Nord-Ouest.

Danjuma Fidelis le Maire présent lors de la remise de ces dons, a salué le geste de l’armée, tout en indiquant ce que devient sa commune à cause des exactions des groupes séparatistes.

« Nous tenons à vous remercier pour les éléments du BIR (Bataillon d’intervention rapide, Ndlr) qui sont ici avec nous. Auparavant, notre communauté était prise en otage et des enlèvements avaient lieu de temps en temps. Les salles de classe étaient incendiées et de nombreuses personnes ont dû fuir au Nigéria », a-t-il déclaré.

Parlant aussi au nom de l’armée, le Général Valère Nka, qui commande la cinquième région militaire interarmées a saisi cette occasion, pour appeler à la collaboration de la population. « Ceux qui déposeront les armes seront emmenés au DDR (Centre de désarmement et de réintégration, Ndlr) mais ceux qui refuseront de déposer les armes seront confrontés au bras de la Justice », a déclaré l’officier supérieur.

Liliane N.

 

Le site qui devrait abriter le cérémonial funéraire de Woungy Massaga n’est pas encore aménagé.

Selon l’édition du 15 décembre 2020 du quotidien Le Messager, tout n’est pas encore prêt pour la cérémonie funèbre de Woungly Massaga. Le site qui doit abriter le cérémonial funéraire à Lolodorf, dans le département de l’Océan, région du Sud, n’est pas encore aménagé. Le journal rapporte que les travaux de ce site ont été laissés à la Mairie de Lolodorf. Et la Mairie parle d’un déficit d’engins pouvant assurer le terrassement, l’aménagement et le pavoisement des voies d’accès. Selon Le Messager des sources familiales expliquent que la Commune peine à faire le travail parce qu’elle n’a pas un parc de machines équipé et approprié pour de tels travaux.

Pourtant, il convient de préciser que «des instructions sont venues de la Présidence de la République depuis une semaine…L’exécutif municipal, dos au mur, aurait même sollicité dare-dare la main-d’œuvre locale pour les besoins de la cause. Une option qui tombe sur le sens quand on sait que selon les usages, de l’argent est débloqué en pareilles circonstances pour assurer la diligence et la qualité des travaux… Si aux dernières nouvelles, on parle d’un déploiement d’engins en provenance de Kribi, rien n’est moins sûr», rapporte le quotidien Le Messager.

Thierry Marcel Massaga, qui est le président du comité d’organisation des obsèques, joint au téléphone par cameroon info net n’a pas voulu s’immiscer dans cette affaire.

«Tout ce que je sais, c’est que nous souhaitons réserver à notre défunt père et héros, des obsèques à la dimension de l’icône qu’il a été. Nous nous préparons à notre niveau sans interférer aux travaux confiés aux autorités administratives et municipales de l’Océan», a-t-il déclaré.

A titre de rappel, Woungly Massaga a rendu l’âme le 17 octobre 2020 des suites de maladie. Il était alors âgé de 84 ans. Ses obsèques sont prévues les 17, 18 et 19 décembre à Yaoundé.

Liliane N.

Joseph Emmanuel Ateba affirme que tous ceux qui viendront intégrer les rangs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun en pensant qu’ils bénéficieront des postes seront déçus.

Puisque c’est le sujet qui fait partie de l’actualité depuis hier lundi 14 décembre 2020, Joseph Emmanuel Ateba le Secrétaire national à la Communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a réagi à la démission de Célestin Djamen des rangs de leur parti politique. Le cadre du MRC a appelé à une compréhension de l’idéologie du parti. Le MRC n’existe pas pour donner des postes à ses militants.

«Dans l'entendement du camerounais et conséquemment à l'environnement que lui a imposé le régime RDPC, beaucoup n'arrive pas à comprendre qu'un parti refuse d'entrer dans "la mangeoire" d'où ce reproche fait au MRC qui avait de fortes chances d'avoir des élus lors des élections législatives et municipales de février 2020 d'avoir refusé de participer à ces élections. Le MRC n'a pas été créé pour offrir quelques postes à ses militants mais pour changer le mode de fonctionnement institutionnel du Cameroun afin de permettre à chaque camerounaise et à chaque camerounais la chance d'avoir une part de gâteau», rappelle-t-il.

En annonçant hier 14 décembre 2020 sa démission, Célestin Djamen est revenu sur la non-participation du MRC aux élections législatives et municipales de 2020. Joseph Emmanuel Ateba précise le bien-fondé du boycott de ces élections par son parti politique.

«Le refus du MRC de participer au cirque électoral du 9 février était aussi un message pour ceux qui y ont adhéré pour des intérêts personnels pour qu'ils comprennent qu'ils avaient l'occasion d'aller se chercher ailleurs et que leur place n'était au MRC. Le MRC étant un parti politique fondamentalement démocratique, il respecte les choix des uns et des autres mais en même temps entend qu'on respecte ses orientations politiques…Le MRC a choisi de servir et non de se servir et il est important que tous ceux qui s'engagent avec lui l'intègrent au risque d'être déçus».

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01