Ce groupe de « microbes » menait ses activités de terreur dans le quartier Bepanda. C’est vendredi de la semaine dernière que la gendarmerie a mis la main sur ces brigands.
Les 15 brigands ont été conduit à la prison centrale de New Bell. De jeunes « microbes », du nom de ces jeunes garçons qui sillonnent les rues de la ville de Douala dans la nuit pour semer la terreur. Ils sont âgés entre 20 et 36 ans. D’après des informations du site Gazeti 237, ils ont été incarcérés le mardi soir après un acte de garde à vue administrative pris par le Gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné IVAHA DIBOUA.
C'est vendredi dernier que ces jeunes ont été présentés à la brigade territoriale de gendarmerie de Bepanda dans le 5è arrondissement. Ils avaient été pris par cette unité de sécurité jeudi. Ils avaient en leur possession, des armes blanches dont des couteaux et de machettes. Des objets avec lesquels ils ont agressé de paisibles citoyens.
A leur actif, agressions au quartier Bepanda où ils ont pris des motos aux citoyens, mais aussi une tentative de cambriolage d'un établissement hôtelier dans le même quartier. Pendant toute la journée de Jeudi, les éléments de la gendarmerie territoriale de BEPANDA se sont mis à leur trousse et c'est ainsi qu'ils ont été rattrapés. Ils vont donc comparaître devant les autorités judiciaires, pour se retrouver comme c’est le cas depuis ce mardi soir derrière les barreaux de la prison centrale de Douala.
Il faut le rappeler, le phénomène des "microbes" bat son plein à Douala depuis plusieurs mois. Pendant les mois de septembre et octobre, un pic d'insécurité a été atteint avec ces bandes de jeunes organisées qui écument les quartiers menaçant armes blanches au point les populations. Après environ un mois d'accalmie, le phénomène resurgit et visiblement les mesures prises par la région du Littoral au lendemain des attaques des « microbes » sur Deïdo, n’ont pas encore porté les fruits escomptés. Il est question aujourd’hui de renforcer les différents dispositifs sécuritaires pour dissuader ces « microbes » et envoyer un signal positif à tous ces athlètes et visiteurs qui feront le déplacement pour la ville de Douala à la faveur du Championnat d’Afrique des Nations de janvier 2021. Il faut sécuriser la ville et ses citoyens.
Stéphane NZESSEU