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Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale demande à la Fédération camerounaise de football et la Ligue de football professionnel du Cameroun faire aussi preuve de sagesse.

Plus de retenue et plus de sagesse, voici le conseil que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (PAN) a donné ce vendredi 11 décembre 2020, à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et à la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Le PAN lors de son discours de clôture de la session parlementaire de novembre, a indiqué que la situation du football camerounais le préoccupe. Surtout que la date du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2021 ne fait que se rapprocher sans oublier celle de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Et on note qu’aucun championnat local n’a été organisé. La raison étant que les rapports entre la FECAFOOT et la LFPC n’ont cessé de se détériorer.

«Ma deuxième préoccupation concerne le Football camerounais. En attendant la Coupe d’Afrique des Nations, la CAN 2022, nous nous rapprochons inexorablement du Championnat d’Afrique des Nations, le CHAN 2021. Au nom du peuple camerounais que nous représentons ici et au nom de tous les élus, je voudrais appeler les dirigeants de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC), à la retenue et à plus de sagesse. Les querelles actuelles, entre les deux instances, n’honorent guère notre mouvement sportif. Elles sont mêmes susceptibles de mettre en péril la sérénité des préparatifs des deux importantes compétitions continentales que je viens d’évoquer», a déclaré le PAN.

Cavaye Yéguié Djibril pense que le Gouvernement se doit d’agir. Aussi il a invité celui-ci à le faire de toute urgence.

«La Représentation Nationale exhorte ainsi le Gouvernement à trouver, en urgence, les voies et moyens nécessaires afin d’éteindre définitivement ce torchon qui brûle. Que la paix et la sérénité règnent à nouveau dans la tanière» a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

Le nouveau centre culturel fait parler de lui. Depuis son ouverture il y a quelques mois, les activités culturelles s’y bousculent. L’espace culturel Métamorphosis s’annonce comme le prochain grand carrefour de la culture dans la capitale politique camerounaise.

 

En ce moment s’y déroule les masters class de « cinéclass ». Des formations pour acteurs conduits par des grands noms comme Narcisse Wandji, le réalisateur du film « BENDSKINS », un film sorti cette année 2020. Des exercices et des échanges pour mettre à la disposition de la production camerounaise, des acteurs compétents et passionnés.

Ce même 11 décembre 2020 à l’espace culturel Métamorphosis, s’ouvre le 4e festival Perform’Action Green Festival. Le Festival International d'Art Performance pour l'écologie et le développement durable ouvre sa quatrième édition sur le thème : Ecovention : L'Art peut-il sauver la planète ?

Il s’agit d’une rencontre entre experts de l'art et de l'environnement qui est en cours depuis 10h ce vendredi matin, et le soir à partir de 16h se dérouleront des performances, du conte et de la musique, des jeux de société. Au programme : des artistes tels que : Omoko Élisée Aka Elyphaèl Monkééy ; Sandra Sandra ; Naël Nathan ; Gael Tekam ; Ladouce Aimée Noubissie ; Azazou show ; Maro Abela. Mais aussi, des découvertes, comme Frida Precye Abena Olinga, Uriche Arim Clapeur. Perform'Action Green Festival est soutenu par le Goethe-Institut Kamerun.

 

Et tout le mois de décembre continue d’être aussi intensément chargé. Situé dans un coin de la ville de Yaoundé souvent délaissé par les activités culturelles de cette trempe, Métamorphosis Espace Culturel vient inscrire le quartier Nkondengui où il est situé dans le cercle des quartiers qui peuvent désormais donner à voir et à entendre d’autres sonorités culturelles et d’autres métiers de l’art différents des « mendjang » et du Bikutsi de Carrousel. Métamorphosis espace culturel est situé au quartier Nkondengui. Son entrée est à quelques mètres de la station Neptune en allant vers la Mobil. Dans une villa magnifiquement aménagé pour donner de l’espace à tous les acteurs de la culture camerounaise. Un centre qui s’est adapté à l’ère de son temps. Et son compte facebook « Métamorphosis Espace Culturel » est toujours actualisé.

 

Métamorphosis Espace Culturel est dirigé par un orfèvre, un artiste et un passionné de culture, Mr Fleury Benjamin Ngamele. Un espace à visiter.

 

Stéphane NZESSEU

Le président de la plateforme politique KAWTAL est de retour les plateaux de télévision. Il était l’invité de l’émission « Tout au clair » sur LTM. Emission au cours de laquelle il a fait savoir que Maurice Kamto n’a jamais contribué pour ses soins. Dédisant ainsi ses propres affirmations d’il y a quelques jours seulement.

 

Abel Elimbi LOBE se porte mieux. Par la grâce de Dieu et les soins des médecins, il a retrouvé sa verve d’antan. Il a fait son come back sur les plateaux de télévision ce mercredi soir dans e cadre de l’émission « Tout au Clair » sur LTM télévision. Un média basé dans la ville de Douala. Et le premier sujet sur lequel il choisit de s’exprimer est bien évidemment les circonstances de son agression à Bonapriso ce fameux dimanche.

Au sujet de cette fâcheuse affaire d’agression, Elimbi LOBE est formel. Il a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un crime d'ordre politique mais plutôt d'un crime crapuleux d'autant plus qu'il n'a préalablement informé personne qu'il effectuait un déplacement sur Yaoundé. Il met ainsi définitivement un terme à cette polémique qui tendait à impliquer le MRC dans cette affaire d’agression. Il n’en n’est rien. Poursuivant sur les questions de sa prise en charge, en rapport avec une de ses déclarations alors qu’il était sur son lit d’hôpital, comme quoi le président du MRC, Maurice Kamto lui a apporté une aide financière. Il change de version et fait savoir que le patron du MRC ne lui ait jamais venu en aide.

« Non Maurice Kamto n'a pas contribué, c'est de la spéculation... Cette polémique m'a beaucoup amusé parce que Monsieur Kamto a certainement dû la voir, mais pourquoi il s'est tu ? Il aurait dû dire à ses sbires qu’il n’a pas envoyé de l’argent à Elimbi Lobe. La seule personne qui m'a appelé et qui est dans le sillage de Kamto, c'est Monsieur Dzongang. Il m'a envoyé sa contribution financière... » Précisons qu'avec cette autre version, Abel ELIMBI LOBE s'est tout simplement contredit autant c'est lui-même qui avait déclaré dans un voice note sur whatsapp que Maurice KAMTO a contribué pour lui.

 

Quoi qu’il en soi, Abel Elimbi LOBE a bien reçu une aide venant d’un haut cadre du MRC. Un bel exemple de vivre ensemble. Une situation qui n’empêchera pourtant pas Abel de rester l’homme libre qu’il est, de porter critique aux choix politiques du MRC et de ses responsables. Et c’est bien cela la démocratie.

 

Stéphane NZESSEU

Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale de Cabral Libii reproche à son élu d’avoir tenu des déclarations contradictoires à la position de la formation politique.

Selon le document signé par Symplice Ngnoheu le Coordonnateur départemental du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Joseph Espoir Biyong adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 va passer devant le conseil de discipline de son parti politique le dimanche 13 décembre 2020. Il est convoqué devant ledit conseil à cause des déclarations qu’il a faites le 6 décembre 2020, jour du scrutin des élections régionales face à la presse. Le PCRN trouve que ces déclarations premièrement, remettent en question sa position concernant les élections régionales. Deuxièmement, elles portent atteintes à l’image du parti.

Mais qu’a dit Joseph Espoir Biyong le 6 décembre 2020 ? L’adjoint au Maire à la Commune de Douala tout courroucé a porté des accusations sur le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et sur des partis politiques de l’opposition. Il a affirmé qu’il regrettait n’avoir pas écouté Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui avait appelé au boycott de ces élections régionales.

«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait… (…) Aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC.

Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC.  Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t- il déclaré.

Liliane N.

L’Organisation des Nations unies déplore le fait que la violence vise actuellement les civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Comme il avait été annoncé, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est penché sur l’aspect sécuritaire des pays situés en Afrique centrale. Les membres dudit Conseil réunis par visioconférence, ont parlé de la situation du Cameroun avec la crise anglophone qui dure déjà quatre années.

Il en est donc que selon François Louncény Fall, le représentant du Secrétaire général et chef du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale(BRENUAC), il y a lieu d’être inquiet face à la violence qui poursuit son bonhomme de chemin au Nord-Ouest, au Sud-Ouest mais aussi à l’Extrême-Nord.

Le communiqué de l’ONU publié sur son site internet rapporte que François Louncény Fall «a déploré le fait que la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vise maintenant les civils, y compris les élèves et les enseignants, ainsi que les religieux.  Au cours de sa visite, il a réitéré l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties concernées pour qu’elles renoncent à la violence, fassent taire les armes et cessent les attaques contre les civils et les infrastructures civiles telles que les établissements scolaires».

Le Conseil de sécurité de l’ONU a préconisé un dialogue constructif qui doit se faire entre le gouvernement et les Ambazoniens. Donnant son point de vue sur le sujet étudié, l’Allemagne a indiqué que la solution militaire ne peut pas résoudre la crise anglophone. Ce qu’il faut, c’est le dialogue pour parvenir à une paix durable.

Liliane N.

 

C’est la conclusion qui sanctionne les observations du Comité Exécutif de la CAF au terme de la lecture des rapports des missions d’inspections effectuées au Cameroun en prélude à la tenue prochaine du CHAN total 2021.

 

Si l’on s’en tient à ces observations, e Cameroun peut dès demain matin démarrer avec la phase finale de la compétition des meilleurs équipes nationales composées de joueurs évoluant dans les championnats sur le continent. « Le Comité a pris connaissance du rapport de la dernière visite d'inspection des infrastructures (Stades, terrains d’entrainement et hôtels) qui s’est déroulée en octobre 2020 au Cameroun. Trois villes hôtes de la compétition, Yaoundé, Douala et Limbe ont reçu la visite de la délégation de la CAF. Le Comité note avec satisfaction que le pays hôte est prêt à accueillir l’évènement. »

 

Un avis que ne partagent pas les camerounais qui vivent en ce moment dans les villes de Yaoundé, Douala et Limé. Si au plan des infrastructures sportives, on peut saluer la construction de deux stades, Olembe à Yaoundé et Japoma à Douala, il faut encore rappeler que jusqu’à date, ces stades ne sont pas encore complètement terminés pour ne pas dire qu’ils ne sont pas livrés. De plus les infrastructures, ce sont également les voies d’accès à ces différents stades. Là-dessus, ce n’est pas la grande sérénité. Les chantiers débutés il y a près de cinq ans, sont encore en cours de construction.

 

Même si le CHAN est une compétition de moindre calibre que la grande Coupe d’Afrique des Nations, il n’en demeure pas moins qu’il va se jouer dans un contexte sanitaire particulier. La COVID 19 n’a pas fini de quitter les territoires africains. Il faudra donc multiplier les moyens de préventions mais aussi de prise en charge pour éviter le pire pendant cette compétition. Tant dans les stades qu’à l’extérieur avec les milliers de fans des équipes qui feront le déplacement. En attendant que l’on soit fixé sur le fait de savoir si les rencontres se joueront à huis clos ou alors les supporters auront accès au stade. De quoi redoubler de vigilance et se préparer à parer à toute éventualité.  

 

« Au demeurant, les compétitions suivantes sont déjà attribuées dans les délais inscrits dans les statuts de la CAF :

CAN 2021 : Cameroun ; CAN 2023 : Côte d’Ivoire ; CAN 2025 : Guinée

CHAN 2020 : Cameroun ; CHAN 2022 : Algérie

CAN U-17 2021 : Maroc ; CAN U-20 2021 : Mauritanie »

 

Stéphane NZESSEU

Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football s’est réuni ce jeudi 10 décembre 2020 au Caire. Parmi les résolutions approuvées, celle de faire du Camerounais Issa Hayatou, le Président d’Honneur de la CAF.

 

C’était la première rencontre du Comité Exécutif de la CAF depuis la mise à l’écart subite de son président en exercice, le malgache Ahmad Ahmad. Celui-là même qui avait pris soin de faire sortir l’emblématique président de cette institution pendant près de 30 ans, par la petite porte. Ahmad Ahmad s’était illustré par des attitudes à la limite belliqueuse à l’égard de Mr Issa Hayatou qu’il avait remplacé en 2017. Jusqu’à ce jour, les deux hommes se regardent en chien de faïence. Et ce, malgré les différentes tentatives d’apaisement initiées par les acteurs du milieu sportif.

 

Aujourd’hui, « le Comité Exécutif a décidé de proposer à l’Assemblée Générale de la CAF d’accorder le statut de Président d’honneur de la CAF à M. Issa Hayatou, éminente personnalité du Football Africain pour l’ensemble de son œuvre. Ce dirigeant émérite a présidé aux destinées de la CAF durant 30 ans, de 1987 à 2017, et cette distinction salue son action au service du développement du football africain qu’il a défendu partout où il en était besoin. » En effet, Issa Hayatou a laissé une empreinte indélébile sur le football africain et sur la structure qu’est le CAF. Sous son magister, jamais on n’avait autant décrié les questions de corruptions et de mal gouvernances. Le football du continent accumulait des lauriers sur le plan local et même à l’international. C’est la nostalgie de cette époque qui peut-être anime les membres du Comité Exécutif qui entendent proposer à L’Assemblée Générale, que le camerounais puisse avoir un droit de regard sur les affaires de la CAF.

 

En rappel, Issa Hayatou, né le 9 août 1946 à Garoua, est un enseignant et dirigeant de football camerounais. Il est président de la Confédération africaine de football de 1988 à mars 2017 et président par intérim de la FIFA d'octobre 2015 à février 2016, à la suite de la suspension de Sepp Blatter. Issa Hayatou, c’est un parcours élogieux dans le mouvement sportif africain et international.

Il commence son odyssée en tant que secrétaire général (1974-1983), ensuite vice-président (1984-1986) puis président (1986-1988) de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Il devient membre du comité exécutif (1986) puis président de la Confédération africaine de football (CAF) (1988- 2017). Entre temps, il sera aussi membre du comité exécutif de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) (1990). Issa Hayatou sera également vice-président de la FIFA. Mais aussi, président de la commission d'organisation de la Coupe du monde de la FIFA en Afrique du Sud en 2010. Et la liste n’est pas exhaustive. Elle se rallonge d’ailleurs avec cette autre responsabilité qui s’annonce déjà.

 

 Stéphane NZESSEU

Une fois le président du MRC libéré, certaines voix s’élèvent pour faire des rapprochements entre cette libération et la sortie du ministre des affaires étrangères français, Jean Yves Ledrian, devant le parlement de son pays. Une position qui tend malhonnêtement à mettre en doute la souveraineté du Cameroun.

 

Le président d MRC est désormais libre de ses mouvements. Maurice Kamto peut tout librement sortir de son domicile et vaquer à ses occupations depuis quelques heures. Seulement, alors que son camp n’a pas encore fini de célébrer cette belle bouffée d’air, voici que certains militants lèvent la voix pour faire croire au public camerounais et aux observateurs de la scène politique camerounaise que cette libération n’est rien d’autre que le fruit d’une pression effectuée dans l’ombre par les officines de l’Elysée.

En effet, ces pourfendeurs du régime de Yaoundé s’appuient sur les récentes déclarations du ministre des affaires étrangères de la France au sujet de la situation de Maurice Kamto. Jean Yves Ledrian, répondant à une question posée par le parlement de son pays se disait inquiet de la situation du leader de l’opposition au Cameroun. Et il a suffi à ces amoureux de la polémique inutile et de la discorde, juste ce bout de phrase pour précipitamment conclure à une ingérence de la France dans la libération de Maurice Kamto. A ces camerounais, il faut simplement rappeler que ce n’est pas la première fois que le président du MRC et bon nombre de ses militants sont ainsi inquiété par la justice camerounaise. Et comme c’est de règle dans tout Etat qui souhaite faire respecter ses lois, chaque fois que des hommes politiques, même de la trempe de Maurice Kamto, se trouveront dans une posture susceptible de porter atteinte à l’intégrité de la Nation, ils verront leurs capacités à aller et venir restreintes.

 

Toutefois, ceci ne légitime pas les conditions dans lesquelles le président du MRC a été retenu au sein de son domicile sans acte judiciaire durant deux mois. L’appareil politique et judiciaire au Cameroun ont encore à se démarquer l’un de l’autre, mais ce n’est pour autant que l’Etat n’est pas un Etat souverain. Capable de prendre les décisions d’intercepter ou de libérer qui que ce soit. Il faut savoir raison garder. Tout observateur lucide perçoit parfaitement que sa rétention, bien qu’on s’interroge encore sur son caractère légal, avait tout à voir avec le bon déroulement des premières élections régionales au Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

 

Sur les 90 sièges de la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’en sort avec 70.

Dans la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a largement remporté les élections régionales du 6 décembre 2020. Le parti au pouvoir comptabilise 70 sièges sur les 90 disputés. Il faut noter que le RDPC a compéti dans la région du Littoral avec quatre autres partis politiques à savoir : le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba, le Mouvement pour la liberté et le développement du Cameroun (MLDC) et l’Union des populations du Cameroun (UPC). Ces formations politiques n’ont obtenu aucun siège.

Du côté du commandement traditionnel, on note que les 20 sièges ont été remportés par les listes des Majestés Maurice Ndjoke Essawè et Alexandre Martin Edimo. Ils ont gagné  chacun 5 sièges respectivement dans les départements du Moungo et du Nkam. Tandis que celles des Majestés Jean-Marie Mbog Balema et Charles David Dika (décédé le 8 décembre 2020 NDLR) triomphent avec 5 sièges respectivement dans les départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri.

Sur les 90 nouveaux conseillers régionaux, 18 femmes font leur entrée, toutes déléguées départementales. La session de plein droit sera tenue le 22 décembre prochain pour élire le président du Conseil régional et acter le début du mandat de cinq ans des conseillers régionaux.

Liliane N.

Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics a présidé ce 10 décembre 2020, la cérémonie de pose de la première pierre.

Les travaux de construction des 14 péages routiers ont officiellement débuté ce jeudi 10 décembre 2020. En sa qualité de Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi a procédé à la pose de la première pierre desdits travaux à Mbankomo. Le Mintp a a été assisté par Louis Paul Motaze le Ministre des Finances et Ernest Ngallé Bibehe Massena le Ministre des Transports.

Il faut noter que la construction de ces 14 péages routiers est un projet d'un montant global de 34, 752 milliards de francs CFA. La durée d'exécution du chef-d'œuvre s'étalera sur 24 mois. Les 14 postes de péage automatique à construire et les itinéraires des routes sont les suivants: Nsimalen (Yaoundé-Mbalmayo); Mbankomo (Yaoundé-Mbankomo); Tiko (Douala-Mutenguene); Edea (Douala-Edea); Boumnyebel (Edea-Boumnyebel); Nkometou (Yaoundé-Obala); Bayangam (Bangangte-Bafoussam); Bafia (Obala-Bafia); Mbanga (Douala-Mbanga); Manjo (Mbanga-Manjo); Banja (Bafang-Bafoussam); Matazem (Bafoussam-Bamenda); Foumbot (Bafoussam-Foumbot) et Dschang (Dschang-Bamougoum).

D'après les prévisions économiques, les 14 péages partiront de 7 milliards de francs CFA en 2021 pour atteindre 53,59 milliards de francs CFA en 2039. Globalement, à l'opérationnalité du projet, les recettes de l'État partiront de 5, 482 milliards de francs CFA en 2021 à 48,995 milliards de francs CFA en 2039 soit une hausse d'à peu près 43 milliards de francs CFA.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01