Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale demande à la Fédération camerounaise de football et la Ligue de football professionnel du Cameroun faire aussi preuve de sagesse.
Plus de retenue et plus de sagesse, voici le conseil que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (PAN) a donné ce vendredi 11 décembre 2020, à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et à la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Le PAN lors de son discours de clôture de la session parlementaire de novembre, a indiqué que la situation du football camerounais le préoccupe. Surtout que la date du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2021 ne fait que se rapprocher sans oublier celle de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Et on note qu’aucun championnat local n’a été organisé. La raison étant que les rapports entre la FECAFOOT et la LFPC n’ont cessé de se détériorer.
«Ma deuxième préoccupation concerne le Football camerounais. En attendant la Coupe d’Afrique des Nations, la CAN 2022, nous nous rapprochons inexorablement du Championnat d’Afrique des Nations, le CHAN 2021. Au nom du peuple camerounais que nous représentons ici et au nom de tous les élus, je voudrais appeler les dirigeants de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC), à la retenue et à plus de sagesse. Les querelles actuelles, entre les deux instances, n’honorent guère notre mouvement sportif. Elles sont mêmes susceptibles de mettre en péril la sérénité des préparatifs des deux importantes compétitions continentales que je viens d’évoquer», a déclaré le PAN.
Cavaye Yéguié Djibril pense que le Gouvernement se doit d’agir. Aussi il a invité celui-ci à le faire de toute urgence.
«La Représentation Nationale exhorte ainsi le Gouvernement à trouver, en urgence, les voies et moyens nécessaires afin d’éteindre définitivement ce torchon qui brûle. Que la paix et la sérénité règnent à nouveau dans la tanière» a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le nouveau centre culturel fait parler de lui. Depuis son ouverture il y a quelques mois, les activités culturelles s’y bousculent. L’espace culturel Métamorphosis s’annonce comme le prochain grand carrefour de la culture dans la capitale politique camerounaise.
En ce moment s’y déroule les masters class de « cinéclass ». Des formations pour acteurs conduits par des grands noms comme Narcisse Wandji, le réalisateur du film « BENDSKINS », un film sorti cette année 2020. Des exercices et des échanges pour mettre à la disposition de la production camerounaise, des acteurs compétents et passionnés.
Ce même 11 décembre 2020 à l’espace culturel Métamorphosis, s’ouvre le 4e festival Perform’Action Green Festival. Le Festival International d'Art Performance pour l'écologie et le développement durable ouvre sa quatrième édition sur le thème : Ecovention : L'Art peut-il sauver la planète ?
Il s’agit d’une rencontre entre experts de l'art et de l'environnement qui est en cours depuis 10h ce vendredi matin, et le soir à partir de 16h se dérouleront des performances, du conte et de la musique, des jeux de société. Au programme : des artistes tels que : Omoko Élisée Aka Elyphaèl Monkééy ; Sandra Sandra ; Naël Nathan ; Gael Tekam ; Ladouce Aimée Noubissie ; Azazou show ; Maro Abela. Mais aussi, des découvertes, comme Frida Precye Abena Olinga, Uriche Arim Clapeur. Perform'Action Green Festival est soutenu par le Goethe-Institut Kamerun.
Et tout le mois de décembre continue d’être aussi intensément chargé. Situé dans un coin de la ville de Yaoundé souvent délaissé par les activités culturelles de cette trempe, Métamorphosis Espace Culturel vient inscrire le quartier Nkondengui où il est situé dans le cercle des quartiers qui peuvent désormais donner à voir et à entendre d’autres sonorités culturelles et d’autres métiers de l’art différents des « mendjang » et du Bikutsi de Carrousel. Métamorphosis espace culturel est situé au quartier Nkondengui. Son entrée est à quelques mètres de la station Neptune en allant vers la Mobil. Dans une villa magnifiquement aménagé pour donner de l’espace à tous les acteurs de la culture camerounaise. Un centre qui s’est adapté à l’ère de son temps. Et son compte facebook « Métamorphosis Espace Culturel » est toujours actualisé.
Métamorphosis Espace Culturel est dirigé par un orfèvre, un artiste et un passionné de culture, Mr Fleury Benjamin Ngamele. Un espace à visiter.
Stéphane NZESSEU
Le président de la plateforme politique KAWTAL est de retour les plateaux de télévision. Il était l’invité de l’émission « Tout au clair » sur LTM. Emission au cours de laquelle il a fait savoir que Maurice Kamto n’a jamais contribué pour ses soins. Dédisant ainsi ses propres affirmations d’il y a quelques jours seulement.
Abel Elimbi LOBE se porte mieux. Par la grâce de Dieu et les soins des médecins, il a retrouvé sa verve d’antan. Il a fait son come back sur les plateaux de télévision ce mercredi soir dans e cadre de l’émission « Tout au Clair » sur LTM télévision. Un média basé dans la ville de Douala. Et le premier sujet sur lequel il choisit de s’exprimer est bien évidemment les circonstances de son agression à Bonapriso ce fameux dimanche.
Au sujet de cette fâcheuse affaire d’agression, Elimbi LOBE est formel. Il a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un crime d'ordre politique mais plutôt d'un crime crapuleux d'autant plus qu'il n'a préalablement informé personne qu'il effectuait un déplacement sur Yaoundé. Il met ainsi définitivement un terme à cette polémique qui tendait à impliquer le MRC dans cette affaire d’agression. Il n’en n’est rien. Poursuivant sur les questions de sa prise en charge, en rapport avec une de ses déclarations alors qu’il était sur son lit d’hôpital, comme quoi le président du MRC, Maurice Kamto lui a apporté une aide financière. Il change de version et fait savoir que le patron du MRC ne lui ait jamais venu en aide.
« Non Maurice Kamto n'a pas contribué, c'est de la spéculation... Cette polémique m'a beaucoup amusé parce que Monsieur Kamto a certainement dû la voir, mais pourquoi il s'est tu ? Il aurait dû dire à ses sbires qu’il n’a pas envoyé de l’argent à Elimbi Lobe. La seule personne qui m'a appelé et qui est dans le sillage de Kamto, c'est Monsieur Dzongang. Il m'a envoyé sa contribution financière... » Précisons qu'avec cette autre version, Abel ELIMBI LOBE s'est tout simplement contredit autant c'est lui-même qui avait déclaré dans un voice note sur whatsapp que Maurice KAMTO a contribué pour lui.
Quoi qu’il en soi, Abel Elimbi LOBE a bien reçu une aide venant d’un haut cadre du MRC. Un bel exemple de vivre ensemble. Une situation qui n’empêchera pourtant pas Abel de rester l’homme libre qu’il est, de porter critique aux choix politiques du MRC et de ses responsables. Et c’est bien cela la démocratie.
Stéphane NZESSEU
Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale de Cabral Libii reproche à son élu d’avoir tenu des déclarations contradictoires à la position de la formation politique.
Selon le document signé par Symplice Ngnoheu le Coordonnateur départemental du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Joseph Espoir Biyong adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 va passer devant le conseil de discipline de son parti politique le dimanche 13 décembre 2020. Il est convoqué devant ledit conseil à cause des déclarations qu’il a faites le 6 décembre 2020, jour du scrutin des élections régionales face à la presse. Le PCRN trouve que ces déclarations premièrement, remettent en question sa position concernant les élections régionales. Deuxièmement, elles portent atteintes à l’image du parti.
Mais qu’a dit Joseph Espoir Biyong le 6 décembre 2020 ? L’adjoint au Maire à la Commune de Douala tout courroucé a porté des accusations sur le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et sur des partis politiques de l’opposition. Il a affirmé qu’il regrettait n’avoir pas écouté Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui avait appelé au boycott de ces élections régionales.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait… (…) Aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC.
Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t- il déclaré.
Liliane N.
L’Organisation des Nations unies déplore le fait que la violence vise actuellement les civils dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Comme il avait été annoncé, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est penché sur l’aspect sécuritaire des pays situés en Afrique centrale. Les membres dudit Conseil réunis par visioconférence, ont parlé de la situation du Cameroun avec la crise anglophone qui dure déjà quatre années.
Il en est donc que selon François Louncény Fall, le représentant du Secrétaire général et chef du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale(BRENUAC), il y a lieu d’être inquiet face à la violence qui poursuit son bonhomme de chemin au Nord-Ouest, au Sud-Ouest mais aussi à l’Extrême-Nord.
Le communiqué de l’ONU publié sur son site internet rapporte que François Louncény Fall «a déploré le fait que la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vise maintenant les civils, y compris les élèves et les enseignants, ainsi que les religieux. Au cours de sa visite, il a réitéré l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties concernées pour qu’elles renoncent à la violence, fassent taire les armes et cessent les attaques contre les civils et les infrastructures civiles telles que les établissements scolaires».
Le Conseil de sécurité de l’ONU a préconisé un dialogue constructif qui doit se faire entre le gouvernement et les Ambazoniens. Donnant son point de vue sur le sujet étudié, l’Allemagne a indiqué que la solution militaire ne peut pas résoudre la crise anglophone. Ce qu’il faut, c’est le dialogue pour parvenir à une paix durable.
Liliane N.
C’est la conclusion qui sanctionne les observations du Comité Exécutif de la CAF au terme de la lecture des rapports des missions d’inspections effectuées au Cameroun en prélude à la tenue prochaine du CHAN total 2021.
Si l’on s’en tient à ces observations, e Cameroun peut dès demain matin démarrer avec la phase finale de la compétition des meilleurs équipes nationales composées de joueurs évoluant dans les championnats sur le continent. « Le Comité a pris connaissance du rapport de la dernière visite d'inspection des infrastructures (Stades, terrains d’entrainement et hôtels) qui s’est déroulée en octobre 2020 au Cameroun. Trois villes hôtes de la compétition, Yaoundé, Douala et Limbe ont reçu la visite de la délégation de la CAF. Le Comité note avec satisfaction que le pays hôte est prêt à accueillir l’évènement. »
Un avis que ne partagent pas les camerounais qui vivent en ce moment dans les villes de Yaoundé, Douala et Limé. Si au plan des infrastructures sportives, on peut saluer la construction de deux stades, Olembe à Yaoundé et Japoma à Douala, il faut encore rappeler que jusqu’à date, ces stades ne sont pas encore complètement terminés pour ne pas dire qu’ils ne sont pas livrés. De plus les infrastructures, ce sont également les voies d’accès à ces différents stades. Là-dessus, ce n’est pas la grande sérénité. Les chantiers débutés il y a près de cinq ans, sont encore en cours de construction.
Même si le CHAN est une compétition de moindre calibre que la grande Coupe d’Afrique des Nations, il n’en demeure pas moins qu’il va se jouer dans un contexte sanitaire particulier. La COVID 19 n’a pas fini de quitter les territoires africains. Il faudra donc multiplier les moyens de préventions mais aussi de prise en charge pour éviter le pire pendant cette compétition. Tant dans les stades qu’à l’extérieur avec les milliers de fans des équipes qui feront le déplacement. En attendant que l’on soit fixé sur le fait de savoir si les rencontres se joueront à huis clos ou alors les supporters auront accès au stade. De quoi redoubler de vigilance et se préparer à parer à toute éventualité.
« Au demeurant, les compétitions suivantes sont déjà attribuées dans les délais inscrits dans les statuts de la CAF :
CAN 2021 : Cameroun ; CAN 2023 : Côte d’Ivoire ; CAN 2025 : Guinée
CHAN 2020 : Cameroun ; CHAN 2022 : Algérie
CAN U-17 2021 : Maroc ; CAN U-20 2021 : Mauritanie »
Stéphane NZESSEU
Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football s’est réuni ce jeudi 10 décembre 2020 au Caire. Parmi les résolutions approuvées, celle de faire du Camerounais Issa Hayatou, le Président d’Honneur de la CAF.
C’était la première rencontre du Comité Exécutif de la CAF depuis la mise à l’écart subite de son président en exercice, le malgache Ahmad Ahmad. Celui-là même qui avait pris soin de faire sortir l’emblématique président de cette institution pendant près de 30 ans, par la petite porte. Ahmad Ahmad s’était illustré par des attitudes à la limite belliqueuse à l’égard de Mr Issa Hayatou qu’il avait remplacé en 2017. Jusqu’à ce jour, les deux hommes se regardent en chien de faïence. Et ce, malgré les différentes tentatives d’apaisement initiées par les acteurs du milieu sportif.
Aujourd’hui, « le Comité Exécutif a décidé de proposer à l’Assemblée Générale de la CAF d’accorder le statut de Président d’honneur de la CAF à M. Issa Hayatou, éminente personnalité du Football Africain pour l’ensemble de son œuvre. Ce dirigeant émérite a présidé aux destinées de la CAF durant 30 ans, de 1987 à 2017, et cette distinction salue son action au service du développement du football africain qu’il a défendu partout où il en était besoin. » En effet, Issa Hayatou a laissé une empreinte indélébile sur le football africain et sur la structure qu’est le CAF. Sous son magister, jamais on n’avait autant décrié les questions de corruptions et de mal gouvernances. Le football du continent accumulait des lauriers sur le plan local et même à l’international. C’est la nostalgie de cette époque qui peut-être anime les membres du Comité Exécutif qui entendent proposer à L’Assemblée Générale, que le camerounais puisse avoir un droit de regard sur les affaires de la CAF.
En rappel, Issa Hayatou, né le 9 août 1946 à Garoua, est un enseignant et dirigeant de football camerounais. Il est président de la Confédération africaine de football de 1988 à mars 2017 et président par intérim de la FIFA d'octobre 2015 à février 2016, à la suite de la suspension de Sepp Blatter. Issa Hayatou, c’est un parcours élogieux dans le mouvement sportif africain et international.
Il commence son odyssée en tant que secrétaire général (1974-1983), ensuite vice-président (1984-1986) puis président (1986-1988) de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Il devient membre du comité exécutif (1986) puis président de la Confédération africaine de football (CAF) (1988- 2017). Entre temps, il sera aussi membre du comité exécutif de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) (1990). Issa Hayatou sera également vice-président de la FIFA. Mais aussi, président de la commission d'organisation de la Coupe du monde de la FIFA en Afrique du Sud en 2010. Et la liste n’est pas exhaustive. Elle se rallonge d’ailleurs avec cette autre responsabilité qui s’annonce déjà.
Stéphane NZESSEU
Une fois le président du MRC libéré, certaines voix s’élèvent pour faire des rapprochements entre cette libération et la sortie du ministre des affaires étrangères français, Jean Yves Ledrian, devant le parlement de son pays. Une position qui tend malhonnêtement à mettre en doute la souveraineté du Cameroun.
Le président d MRC est désormais libre de ses mouvements. Maurice Kamto peut tout librement sortir de son domicile et vaquer à ses occupations depuis quelques heures. Seulement, alors que son camp n’a pas encore fini de célébrer cette belle bouffée d’air, voici que certains militants lèvent la voix pour faire croire au public camerounais et aux observateurs de la scène politique camerounaise que cette libération n’est rien d’autre que le fruit d’une pression effectuée dans l’ombre par les officines de l’Elysée.
En effet, ces pourfendeurs du régime de Yaoundé s’appuient sur les récentes déclarations du ministre des affaires étrangères de la France au sujet de la situation de Maurice Kamto. Jean Yves Ledrian, répondant à une question posée par le parlement de son pays se disait inquiet de la situation du leader de l’opposition au Cameroun. Et il a suffi à ces amoureux de la polémique inutile et de la discorde, juste ce bout de phrase pour précipitamment conclure à une ingérence de la France dans la libération de Maurice Kamto. A ces camerounais, il faut simplement rappeler que ce n’est pas la première fois que le président du MRC et bon nombre de ses militants sont ainsi inquiété par la justice camerounaise. Et comme c’est de règle dans tout Etat qui souhaite faire respecter ses lois, chaque fois que des hommes politiques, même de la trempe de Maurice Kamto, se trouveront dans une posture susceptible de porter atteinte à l’intégrité de la Nation, ils verront leurs capacités à aller et venir restreintes.
Toutefois, ceci ne légitime pas les conditions dans lesquelles le président du MRC a été retenu au sein de son domicile sans acte judiciaire durant deux mois. L’appareil politique et judiciaire au Cameroun ont encore à se démarquer l’un de l’autre, mais ce n’est pour autant que l’Etat n’est pas un Etat souverain. Capable de prendre les décisions d’intercepter ou de libérer qui que ce soit. Il faut savoir raison garder. Tout observateur lucide perçoit parfaitement que sa rétention, bien qu’on s’interroge encore sur son caractère légal, avait tout à voir avec le bon déroulement des premières élections régionales au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Sur les 90 sièges de la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’en sort avec 70.
Dans la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a largement remporté les élections régionales du 6 décembre 2020. Le parti au pouvoir comptabilise 70 sièges sur les 90 disputés. Il faut noter que le RDPC a compéti dans la région du Littoral avec quatre autres partis politiques à savoir : le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba, le Mouvement pour la liberté et le développement du Cameroun (MLDC) et l’Union des populations du Cameroun (UPC). Ces formations politiques n’ont obtenu aucun siège.
Du côté du commandement traditionnel, on note que les 20 sièges ont été remportés par les listes des Majestés Maurice Ndjoke Essawè et Alexandre Martin Edimo. Ils ont gagné chacun 5 sièges respectivement dans les départements du Moungo et du Nkam. Tandis que celles des Majestés Jean-Marie Mbog Balema et Charles David Dika (décédé le 8 décembre 2020 NDLR) triomphent avec 5 sièges respectivement dans les départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri.
Sur les 90 nouveaux conseillers régionaux, 18 femmes font leur entrée, toutes déléguées départementales. La session de plein droit sera tenue le 22 décembre prochain pour élire le président du Conseil régional et acter le début du mandat de cinq ans des conseillers régionaux.
Liliane N.
Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics a présidé ce 10 décembre 2020, la cérémonie de pose de la première pierre.
Les travaux de construction des 14 péages routiers ont officiellement débuté ce jeudi 10 décembre 2020. En sa qualité de Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi a procédé à la pose de la première pierre desdits travaux à Mbankomo. Le Mintp a a été assisté par Louis Paul Motaze le Ministre des Finances et Ernest Ngallé Bibehe Massena le Ministre des Transports.
Il faut noter que la construction de ces 14 péages routiers est un projet d'un montant global de 34, 752 milliards de francs CFA. La durée d'exécution du chef-d'œuvre s'étalera sur 24 mois. Les 14 postes de péage automatique à construire et les itinéraires des routes sont les suivants: Nsimalen (Yaoundé-Mbalmayo); Mbankomo (Yaoundé-Mbankomo); Tiko (Douala-Mutenguene); Edea (Douala-Edea); Boumnyebel (Edea-Boumnyebel); Nkometou (Yaoundé-Obala); Bayangam (Bangangte-Bafoussam); Bafia (Obala-Bafia); Mbanga (Douala-Mbanga); Manjo (Mbanga-Manjo); Banja (Bafang-Bafoussam); Matazem (Bafoussam-Bamenda); Foumbot (Bafoussam-Foumbot) et Dschang (Dschang-Bamougoum).
D'après les prévisions économiques, les 14 péages partiront de 7 milliards de francs CFA en 2021 pour atteindre 53,59 milliards de francs CFA en 2039. Globalement, à l'opérationnalité du projet, les recettes de l'État partiront de 5, 482 milliards de francs CFA en 2021 à 48,995 milliards de francs CFA en 2039 soit une hausse d'à peu près 43 milliards de francs CFA.
Liliane N.
Le Ministre de la Justice Garde des sceaux s’est entretenu ce 10 décembre avec l’artiste Petit Pays.
C’est l’artiste Petit Pays qui a informé ses fans et l’opinion de son passage chez Laurent Esso, Ministre de la Justice Garde des sceaux. Sur sa page Facebook, Petit Pays a indiqué qu’il a échangé avec le Ministre sur l’actualité brulante du Cameroun mais aussi du monde. Celui qui se fait appeler numéro un, n’est pas allé plus en détail dans son échange avec le Garde des sceaux.
«Bonjour peuple de Dieu j’ai été reçu ce jour par Laurent Lorenzo le « cœur du pays » pour parler de l’actualité brûlante dans notre pays et dans le monde», peut-on lire dans la publication de l’artiste Petit Pays.
Il convient de souligner que l’audience de Petit Pays au Ministère de la Justice, intervient juste quelques jours après la sortie qu’il a faite sur le pays. Il a déclaré dans une web tv, que le pays n‘est pas géré.
«Le Cameroun est le seul pays au monde qui est divisé. Quand vous allez à l’extérieur, vous trouvez, les fêtes des Bafia, les fêtes des Bamiliké… C’est une forme de malédiction. Au Cameroun, chaque village veut réclamer une musique, ce n’est pas possible. Nous sommes un pays qui n’a pas sa propre langue. Pour se comprendre il faut parler français. On n’existe pas chez nous ici. Nous faisons semblant. Le Cameroun n’est pas géré », déplorait l’artiste.
Petit Pays avait aussi parlé de la musique camerounaise. Il trouve que l’Etat ne fait pas davantage pour faire avancer ce secteur.
«La musique camerounaise a des problèmes sérieux, parce qu’elle n’est pas reconnue chez nous. Le fonctionnaire camerounais ne supporte pas l’artiste camerounais, ce n’est pas comme ailleurs. C’est ce qui fait que nous avons les problèmes… Ils ne sont pas digne de leur valeur. Au Cameroun, on ne parle que de football, on oublie que sans la musique, on ne peut pas vivre. Ces problèmes ne vont pas se résoudre maintenant. Il nous faut Moïse pour nous sortir de l’Egypte, pour qu’on retrouve la croisière. Le reste c’est une mise en scène», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Ce groupe de chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont travaillé sur les atrocités commises en régions anglophones depuis 2016.
Selon Radio France Internationale (RFI), il s’agit d’«un travail de vérification de photos ou de vidéos pour déterminer la date, l'heure et la géolocalisation précises» que des chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont fait sur les atrocités commises au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis 2016. Les résultats de ce travail, ont été présentés par lesdits chercheurs sous forme de rapport. Pour être précis, il y en a 8.
Les chercheurs sus mentionnés indexent l’armée au front dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et les séparatistes comme étant les auteurs des atrocités, étudiées. Interrogé à ce propos par RFI, Carine Frenk, du service Afrique affirme que «c’est un travail très sérieux, très fouillé qui peut servir de base à d’éventuelles poursuites devant la justice». Les chercheurs font remarquer au terme de leurs investigations, qu’il y a une «détérioration des méthodes meurtrières à mesure que le conflit s’aggrave». Sur les huit atrocités citées par ceux-ci, ils indiquent que l’armée est responsable de 5 et les séparatistes de 2. Et pour celle qui reste, les responsables ne sont pas identifiées.
Les rapports parlent par exemple du massacre des civils de Ngarbuh, des brutalités contre des étudiants qui manifestaient à Buea en novembre 2016, l’incendie de trois villages en 2018 et 2019, les incendies du marché de Bali Nyonga et de l’église Mbufung au début de l’année ou encore l’explosion d’un engin artisanal dans un marché de Tiko en septembre.
Ces rapports sont révélés au moment où le Conseil de sécurité des Nations unies se penche sur l’Afrique centrale.
Liliane N.
Une vidéo défraie la chronique sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. On y voit un jeune camerounais qui roue de coup une dame à l’aide d’une ceinture et ce, sans état d’âme.
C’est un véritable scandale. Le monde se demande : mais qu’est ce qui se passe u sein de l’organisation de la communauté camerounaise en Inde ? Comment en est-on arrivé là.
Les premières informations qu’on peut avoir nous ont été fournies par le concerné en personne. M. Varane Olaga, dans une vidéo qui fait le tour de la toile, se fend en excuses pour appeler à l’empathie des camerounais de tous les horizons qui sont choqués par cette vidéo où il frappe sur une de ses compatriotes comme s’il s’agissait d’une esclave. Il dit en substance :
« Je demande pardon à tous les camerounais dans le monde et tous les camerounais de l’Inde. Je pensais bien faire mon travail. J’avais reçu des ordres venant du président des camerounais en Inde. En tant que président du comité, j’ai pris une délégation pour aller chercher la fille par rapport à certains comportements. Cette vidéo a gravement entaché mon image jusque dans ma famille. Toute ma famille à cette vidéo. J’ai demandé qu’on remette le passeport de la fille, ce qui a été fait et je crois que ça ne se répétera plus. Je vous présente mes excuses. »
Donc le jeune homme « faisait son travail ». Si on le comprend bien, son travail consiste à traquer ses compatriotes dans les villes de l’Inde pour leur infliger cette punition spectaculaire tel que nous l’avons vu sur cette vidéo ? Au point où il nus fait savoir qu’il est le président d’un comité chargé de ce type d’opération. Manifestement, les camerounais ont déporté la jungle dans laquelle ils vivent au Cameroun dans les pays qui les abritent. Il l’aurait fait sur « ordre du président de la communauté des camerounais en Inde ».
Plus tard, d’autres sources vont nous apprendre qu’il s’agit, ni plus ni moins d’un réseau de proxénétisme qui s’est installé en Inde. Un réseau de jeunes camerounais qui arrivent au pays et convainc des filles qu’elles auront du travail en Inde. Mais une fois là-bas, ils confisquent les passeports et autres documents et les introduits dans un réseau de prostitution. Et la fille qui subit le fouet du proxénète Varane Olaga est simplement une de leur victime devenue esclave sexuelle. Et elle n’aurait pas reversé l’impôt qui avoisine le montant de 100.000 fcfa. Le réseau est loin d’être démantelé ; Ils poursuivent leurs activités en toute impunité. Mais avis aux jeunes filles qui se font miroiter des mirages dans les pays étrangers …
Stéphane NZESSEU
Le rédacteur en chef de la télévision Vision 4, intervenant sur le plateau de l’émission « Tour d’Horizon » était très choqué par l’acte raciste adressé à Achille Webo la veille au Parc des Princes de Paris au cours de la rencontre de la Champion’s League.
« Vous les blancs, vous n’êtes rien ». Le journaliste avant de continuer son développement rappelle qu’il n’est pas un raciste. Au contraire. Et même si le modérateur lui rappelle qu’il n’est pas nécessaire de tomber dans le même piège, il estime que ce n’est pas important et il se lance. « Vous les blancs, vous n’êtes rien. Sans les "noirs" comme vous le dites, vous n’êtes rien. Que ce soit dans vos activités politiques ou sportives, ce sont les "noirs" qui vous ont portés. Les "noirs" contribuent à 80% à ce que vous êtes aujourd’hui… »
De toutes évidence, le journaliste et rédacteur en chef de Vision 4 a voulu régler son compte à ceux qu’il appelle « les blancs ». Sans le vouloir a priori, ou sans s’en rendre compte, il choisit de faire la promotion de ce que certaines élites françaises sont en train de théoriser sous le concept de « racisme anti-blanc ». Une terminologie qui tend à souligner ce racisme appliqué aux blancs en réponse au racisme que ceux-ci exercent sur les noirs. Une logique qui n’est que celle du rédacteur en chef de Vision 4.
Ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui pensent qu’il faut opposer aux racistes, le racisme. Seulement, ceux qui sont victimes de ces actes ne sont pas toujours des racistes. Ce qui a le mérite de continuer de perpétrer le mal en créant chaque jour de nouvelles victimes.
La réaction du coach Achille Webo au cours de la rencontre d’hier, est celle qu’il faut encourager ; mettre les organisations, qu’elles soient sportives ou étatiques, devant leurs responsabilités. En stigmatisant cet arbitre de cette rencontre de Champion’s league, et en demandant à son équipe de sortir du terrain, puis suivi naturellement par les joueurs du PSG, le camerounais à montrer aux yeux du monde ce qu’il faut faire, tout au moins sur l’échiquier sportif.
Bruno Bidjang s’illustre de plus en plus comme un va-t-en guerre. Et en cela, il est manifestement sur les pas de son mentor Ernest OBAMA. De toute évidence, il devrait savoir mettre de l’eau dans son vin pour dire les choses. Ne pas tenir des propos racistes pour condamner d’autres actes racistes. Qui plus est, sur un plateau de grande écoute comme c’est le cas du programme « Tour d’Horizon ».
Stéphane NZESSEU