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On a un peu plus de précision sur les intentions réelles de Célestin Djamen. Dans les jours à venir, il portera le manteau tant rêvé de chef de parti politique. Un mouvement politique dont le nom pourrait être « Alliance Patriotique Camerounaise ».

 

Célestin Djamen en quittant le MRC, n’a vraiment surpris personne. Puisque tous les observateurs de la scène politique camerounaise voyaient venir le départ de celui qui saisissait toutes les occasions possibles pour décrire les manquements du parti dans lequel il continuait de militer, et de son président Maurice Kamto.

Si l’on s’en tient aux déclarations faites sur le site d’information le Journal du Cameroun par Roger Chantal TUILE, Célestin Djamen a reçu 50 millions de fcfa des mains du régime RDPC. De plus, une somme de 500 millions a été mobilisée pour les cadres du MRC qui accepteront de quitter le parti. Et dans cette vidéo déjà, le journaliste TUILE fait savoir que cet argent pourrait servir à corrompre dans les prochains jours des militants qui vont feindre des démissions en masse pour rejoindre le nouveau parti de Célestin Djamen. Un scénario qui n’est pas loin de ce à quoi on a assisté avec Jean Claude Shanda Tonme qui lui aussi a bénéficié de quelques largesses du pouvoir de Yaoundé. Et on peut comprendre pourquoi son acharnement unidirectionnel contre le MRC. Célestin Djamen est tout simplement sur les mêmes traces.

 

L’ancien cadre du SDF et du MRC a annoncé qu’il va mettre sur pied un mouvement politique. Et sa première destination en tant que patron de parti politique sera le septentrion du Cameroun. L’Adamaoua pour débuter. Il annonce déjà que de nombreux militants vont quitter le MRC pour le suivre. Il l’a dit ainsi sur les antennes de radio Balafon ce jeudi matin. Tout porte à croire que tout est dessiné pour faire de Célestin Djamen un opposant qui s’oppose au MRC et à Maurice Kamto.

Sur le nom du parti politique en question, rien de précis pour l’instant. Mais de la voix de son futur promoteur, il veut un mouvement politique républicain. Un mouvement qui donne plus de force à la république. Mais des indiscrétions donnent de croire que le parti se nommera « Alliance Patriotique Camerounaise ». Célestin Djamen annonce le grand dévoilement pour les heures à venir. On ne perd rien à attendre.

 

Stéphane NZESSEU

Joseph Espoir Biyong refuse au leader départemental pour le Wouri du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le droit de le suspendre.

Joseph Espoir Biyong élu du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) est ferme. Le leader département du Wouri de son parti politique ne peut pas le suspendre. Pour l’élu du parti de Cabral Libii, il n’en a pas qualité. Ses compétences ne s’arrêtent qu’au niveau du Wouri, de ce fait pense-t-il, il ne saurait lui enlever le droit de parler dans les médias.

«Le départemental ne peut pas prendre des décisions sur le plan national. Quand on dit départemental ça veut dire que ses compétences de limitent dans le Wouri. Et lorsque je vais dans les médias je m’adresse à la nation Camerounaise, je ne m’adresse pas au département du Wouri», a-t-il déclaré aux journalistes d’Afri-inform.com.

Joseph Espoir Biyong qui a accordé un échange au journaliste Abdoulaye Raman en service à AFRIK INFORM, dit qu’il «minimise» le signataire de cette décision. Il précise qu’il y a au sein du PCRN, des instances à travers lesquelles Cabral LIBII le président national du parti peut, s’il le souhaite, suspendre le membre du comité directeur qu’il est.

Il convient de rappeler que les ennuis de Joseph Espoir Biyong dans le Wouri ont commencé au soir du 6 décembre 2020, jour des élections régionales. L’élu du PCRN avait donné raison à Maurice Kamto qui avait appelé au boycott desdites élections.

«Je peux envoyer un message fort au professeur Maurice KAMTO en lui disant, nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté», avait-il déclaré.

Ces propos n’ont pas été vus d’un bon œil par la direction départementale pour le Wouri du PCRN. Elle a décidé de le traduire au conseil de discipline. Joseph Espoir Biyong ne s’étant pas rendu audit conseil, a été suspendu de toute activité du parti. Il a été décidé qu’il soit aussi interdit de parler au nom du PCRN.

Liliane N.

Pour cette sortie, l’homme qui vit au-delà des frontières du Cameroun a arboré la casquette d’acteur de la Société Civile Critique et croit savoir, dans un texte publié ce jour qu’il s’agit là d’une :

 

« Perspective de la naissance d’un grand parti d’opposition au Cameroun…

Un constat est clair, la machine partisane actuelle du MRC à elle seule ne peut pas parvenir à libérer le Cameroun du régime et système Biya.

Il faut refonder, mieux muscler ce parti pour en faire un parti qui va mobiliser et canaliser toutes les personnes Maurice Kamto, Mrc- compatibles ou qui luttent pour un changement véritable au Cameroun.

Ce nouveau Mrc est une réalité un groupement politique et idéologique, une dynamique pour le changement.

Il doit être un groupe d'hommes et de femmes qui rassureront par leurs qualités respectives leur capacité à être prêts à prendre en mains la destinée du Cameroun sans que cela puisse susciter quelques craintes.

Le Mrc est aujourd'hui comme le parti socialiste français de 1969 qui a eu besoin d'intégrer en son sein, en 1971, toutes les forces de gauche françaises, pour arriver à la victoire de François Mitterrand en 1981. Il faut une sorte de congrès d'Epinay du MRC qui verra la naissance de ce grand Mrc.

Il est dorénavant clair qu'au Cameroun, il y a deux courants qui s'opposent : les forces du changement qui se reconnaissent en Maurice Kamto et reconnaissent la justesse de son combat, même sans faire partie du Mrc et celles du parti au pouvoir Rdpc, alliés, compatibles ou accompagnatrices dans son funeste dévoiement de la démocratie camerounaise.

La fusion des forces les plus marquantes du changement dans le Mrc permettra des véritables cohésions et implication dans la lutte.
Le schéma du MRC et ses alliés doit disparaître pour laisser naître le grand MRC dont l'objectif sera clair: créer une nouvelle dynamique pour mettre fin au système Biya- Rdpc- France.

C'est donc un parti de mission.

Ce grand Mrc doit intégrer aussi à son sein, même de façon ponctuelle, la société Civile et les idéologues, intellectuels de changement.

Il s'agit dès lors de l'acceptation de la perte de leurs positionnements par les responsables actuels du Mrc et la création autour de Maurice Kamto, l'incarnateur de la lutte, d'une machine de victoire.

Par exemple le duo Maurice Kamto-- Alain Fogue qui certes a permis de bâtir ce parti pourra évoluer vers une equipe : Maurice Kamto-- Penda Ekoka, Yondo Black- Alice Nkom, Albert Nzongang, Gervais Nitcheu, Ntonga, Alice Sadio... et même certains jeunes issus d'autres partis, mais à la volonté de changement manifestée.

Ce grand Mrc doit donc être un consensus.

Des cadres supérieurs du MRC devront accepter de céder leur place à de fortes personnalités représentatives venant d'autres partis ou de la société civile.

Nous voyons par exemple l'arrivée de brillants intellectuels encartés pas sympathisants comme Abdelaziz Moundé, Martial Bissog,Jean-Pierre Dupont, Fridolin Nke, Joseph Léa Ngoula, Crépin Nyamsi, Franklin Nyamsi, Aristide Mono et bien d'autres encore.

Le secrétaire général de ce grand pourrait voir l'arrivée de fortes personnalités anglophone ou francophone comme le Dr Fomunyung, Akere Muna, Agbor Bala, Dr Boutche, Mamadou Mota, l'ancien gouverneur Abacar Mahamat... si tant est que pour certains d'entre eux, leur aspiration profonde est de créer une véritable force alternative au Cameroun.

Au niveau de la diaspora, les mouvements comme la Bas, amazones, Bobi Tanap doivent même ponctuellement s'intégrer dans la dynamique partisane du grand Mrc.

Ce qui éviterait les luttes de leadership, les divisions, mais plutôt une coordination directe de leurs activités par les instances dirigeantes du parti.

Cette refondation verra aussi la création d'une sorte de ministère des finances au sein du parti dont la mission serait de placer des millions de cartes du parti et de collecter des dons.
Car l'une des faiblesses de l'opposition camerounaise face au Rdpc, c'est la modicité des moyens financiers.

Un parti qui démontre qu'il a de gros moyens suscite un fort l'intérêt auprès des populations.

Cette image des partis financièrement faibles est cassante.
Le grand MRC doit avoir des moyens colossaux comme tout parti qui veut accéder au pouvoir.

Un poste comme celui là pourrait être occupé par un financier de la trempe de Christian Penda EKOKA dont la rigueur et la connaissance dans le domaine des finances n'est plus à démontrer.

Pour atteindre une mobilisation maximale, il faudra mener des campagnes d'explication et de nouvelles élections qui vont épouser la configuration sociologique du Cameroun, et la nouvelle vision de ce grand parti selon des critères qui seront soigneusement définis par les instances dirigeantes du parti ».

 

N.R.M

 

Le Préfet du département du Wouri indique que toute personne qui ne respectera pas cette interdiction, s’expose aux sanctions prévues par la règlementation en vigueur.

Benjamin Mboutou le Préfet du département du Wouri vient de rendre public un communiqué en rapport avec la circulation des motos-taxis dans les quartiers de Bonapriso et Bonanjo de la ville de Douala. L’autorité administrative interdit la circulation desdites motos-taxis dans les quartiers suscités. Elle précise comme une mise en garde à tous ceux qui ne se plieront pas à sa mesure, qu’ils s’exposent à des sanctions. Ces sanctions peuvent être la mise en fourrière des motos-taxis, des poursuites judiciaires engagées contre les fautifs.

La décision de Benjamin Mboutou le Préfet du département du Wouri n’est pas le fruit du hasard. Elle a été prise à cause de multiples plaintes d’agressions à bord des motos, des expatriés et des personnalités dans ces quartiers résidentiels de l’arrondissement de Douala 1er.

Très récemment, précisément au mois de novembre dernier, l’opinion a été mise au courant de l’agression de l’homme politique Abel Elimby Lobe. Il a été agressé par des hommes armés qui ont tiré sur lui avant de s’échapper à bord d’une moto. Depuis lors, les autorités ont pris des mesures spéciales pour renforcer la sécurité, en déployant des policiers à toutes les entrées de ce quartier où la circulation des motos est interdite, apprend-on, entre 19h et 6h.

En réalité, cette mesure de Benjamin Mboutou est un rappel le plus souvent librement ignoré.

Liliane N.

 

Les familles des victimes peuvent assister à ce procès qui va se dérouleur au Tribunal Militaire de Yaoundé.

Ce jeudi 17 décembre 2020, au Tribunal militaire de Yaoundé on va assister à l’ouverture du procès des militaires accusés dans le meurtre des civils de Ngarbuh. Après l’enquête prescrite par le Président de la République, les militaires avaient été accusés de meurtres, incendie criminel, destruction, violence contre une femme enceinte et de violation de consignes.

Human Rigth Watch l’Organisation non gouvernementale (ONG) dans un article qu’il a publié le lundi 14 décembre 2020, a indiqué que 5 avocats vont défendre les familles des victimes. Il est possible que celles-ci assistent au procès de ce jour. Cependant, Human Rigth Watch se demande si elles auront les ressources financières pour se rendre à Yaoundé et pourront bénéficier de la protection nécessaire pour assister au procès.

«Les autorités camerounaises, avec le soutien de partenaires, y compris l’ONU, devraient veiller à ce que les parties civiles soient présentes au tribunal pendant toute la durée du procès et garantir la sécurité de tous ses participants, notamment les accusés, les victimes, les témoins et les défenseurs des droits et les journalistes impliqués dans le procès», recommande Human Rights Watch.

A titre de rappel, le massacre des civils de Ngarbuh s’est produit dans la nuit du 14 février 2020. Lesdits civils ont trouvé la mort au cours des affrontements entre l’armée et les groupes séparatistes. L’enquête prescrite par le Chef d’Etat avait révélé que 3 femmes et 10 enfants ont été tués par des militaires et des membres d’un comité de vigilance. Et cherchant à dissimuler leur bavure, les militaires avaient ensuite incendié le village. D’où les accusations qui pèsent sur eux.

Liliane N.

 

 

Le Chef de l’Etat français vient d’être testé positif au Covid – 19. Il va rester confiné pendant 07 jours. Plusieurs membres du gouvernement dont le Premier Ministre sont déclarés cas contact.

 

C’est l’Elysée qui l’a annoncé ce jeudi matin. Emmanuel Macron vient d’être testé positif au Covid – 19. « Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, le président de la République s'isolera pendant 7 jours. Il continuera de travailler et d'assurer ses activités à distance », précise le communiqué, indiquant que le chef de l'État a manifesté de « premiers symptômes ».

Le premier ministre Jean Castex, cas contact d'Emmanuel Macron, « se place à l'isolement », a indiqué Matignon. Il ne s'est pas rendu ce jeudi au Sénat, où il devait présenter la stratégie vaccinale du gouvernement, au lendemain de son allocution devant les députés. « Son agenda va être adapté de manière à ce qu'il puisse travailler en distanciel pendant les sept prochains jours. Par mesure de précaution, un test PCR a été réalisé dès ce (jeudi) matin, les résultats sont attendus sous peu », a expliqué Matignon.

Son épouse et plusieurs membres du gouvernement vont être testés.

Par ailleurs, en début de semaine, l'entourage d'Emmanuel Macron assurait aux journalistes du Figaro qu'il s'était fait tester à plusieurs reprises depuis le début de l'épidémie, et qu'il n'avait encore jamais été diagnostiqué positif. Son épouse, Brigitte Macron, avait déjà été « cas contact » il y a plusieurs mois, mais le couple présidentiel avait jusqu'ici échappé au virus. Malgré le test positif de son mari, la première dame ne présente cependant « aucun symptôme » mais sera « testée très prochainement par mesure de précaution », indique son entourage au Figaro. Elle avait déjà été testée négative mardi avant d'effectuer une visite dans un service pédiatrique de l'hôpital Saint-Louis à Paris.

Tous les membres du gouvernement ayant participé au Conseil des ministres et au Conseil de défense, mercredi, ont quant à eux reçu un message de l'Élysée affirmant qu'ils « ne sont pas “cas contacts” car distance, masques et gestes barrières » ont été appliqués. Une autre vague importante de personnes ayant participées à une fête à l’Elysée hier soir vont être contacté pour subir un test. Un dîner clandestin qui viole les règles édictées par le gouvernement d’Emmanuel Macron. On interroge aujourd’hui l’exemplarité du gouvernement à l’heure où des restrictions importantes sont opposées aux citoyens.

Des milliers de nouveaux cas enregistrés

Le nombre de contaminations augmente. Plus de 17.500 nouveaux cas de Covid 19  ont eu lieu au cours des dernières vingt-quatre heures, selon les chiffres de Santé Publique France, au lendemain de la levée du deuxième confinement.

Précisément 17.615 personnes supplémentaires ont été testées positives, contre 11.532 mardi. Le taux de positivité des tests est resté stable à 6,2%.

La pression sur les services de réanimation continue de s'alléger puisqu'ils accueillaient mercredi 2.840 patients atteints du Corona Virus,  contre 2.871 la veille. Les admissions étaient au nombre de 220, ces dernières vingt-quatre heures, contre 211 la veille.

Le nombre de patients en réanimation, utile pour évaluer la pression sur les services hospitaliers, était descendu sous la barre des 3.000 jeudi dernier pour la première fois depuis fin octobre.

 

Stéphane NZESSEU

La presse ghanéenne révèle que Christopher Fomunyoh n’a pas été capable de donner des explications sur l’origine de ses 100 000 dollars US.

L’affaire concernant Christopher Fomunyoh le Directeur régional en charge de l’Afrique de l’ONG américaine National Democratic Institue (NDI) a été mise à la Une du journal ghanéen «Daily Post» édition parue en kiosque le mardi 15 décembre 2020. Notre compatriote selon ledit journal, a été interpellé par la police ghanéenne le lundi 14 décembre 2020 à l’aéroport international de Kotoka à Accra. Lors de son interpellation, il avait en sa possession la somme de 100 000 dollars US en cash.

Toujours selon «Daily Post», Christopher Fomunyoh n’a pas pu fournir des explications sur la provenance ou l’origine de la somme suscitée. Ce qui laisse libre cours à des supputations de toute sorte. L’interrogation la mieux partagée est celle de savoir ce que notre compatriote faisait avec la somme de 100 000 dollars US en cash. Cameroon info net qui a aussi traité ce sujet, rapporte que «des exégètes du pouvoir ghanéen dans les rangs du National Democratic Congress (NDC) du défunt président Jerry Rawlings, ont tôt fait de conclure qu’il s’agit de pots-de-vin à lui offerts par le président sortant, Nana Akufo-Addo, déclaré vainqueur de cette élection par la commission électorale».

Toutefois, on ne sait pas si Christopher Fomunyoh est toujours en détention à Accra ou s’il a été libéré.

Liliane N.

 

 

C’est à l’issue des travaux du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), tenus les 14 et 15 décembre 2020 à Yaoundé.

 

Les coupures de connexion internet et les perturbations des communications en général sont devenues monnaies courantes au Cameroun. Il était donc de bon ton que ces problèmes constituent des points à l’ordre du jour du récent conseil d’administration de l’ART, régulateur du secteur des télécommunications dans le pays.

Au terme des travaux, il a été demandé au directeur général, « d’organiser des concertations approfondies avec les opérateurs à l’effet d’adresser des propositions au gouvernement sur l’état des réseaux de communications électroniques ouverts au public, fortement affectés par les multiples coupures de la fibre optique et de l’énergie électrique qui ont une incidence manifeste sur la qualité de service offert aux usagers des services de communications électroniques », indique le communiqué final.

C’est connu, les consommateurs se plaignent de plus en plus de la dégradation de la qualité des appels téléphoniques et des perturbations de la connexion internet quasi régulières. Les opérations de transfert par Mobile Money ne sont pas épargnées. En août dernier à Douala, la capitale économique, au cours d’un échange avec le patronat, les opérateurs de télécommunications ont décrié le fait que le régulateur ne stimule pas l’explosion des initiatives privées.

Pour leur part, ces opérateurs soulignent que les actions de régulation sont plus orientées vers les contenants (opérateurs de téléphonie, fournisseurs d’accès internet etc.) laissant de côté les autres acteurs opérant sur le segment des contenus et du cyber espace. Etaient également denoncé par les opérateurs de télécoms, le problème de l’accessibilité aux services mobiles par les opérateurs alternatifs ; la fibre optique qui présente un énorme gap entre les capacités installées et celles utilisées et bien d’autres problèmes.  

Innocent D H

Le remerciement est contenu dans une sortie du député français sur son compte Twitter 16 décembre 2020. En effet, ce mercredi, Reporters sans frontières (Rsf) et l’Acaf-France ont fait un focus sur la mort du journaliste camerounais.

 

A la suite d’un communiqué rendu par Rsf ce mercredi faisant des révélations sur la mort de cet homme de média, Sébastien Nadot écrit sur la page de son compte Twitter : « Merci @Rsf de clarifier les faits suite à la publication des résultats de l’enquête demandée par le Président de la République Paul #Biya ».

Reporters sans frontières, l’organisme de défense des droits des journalistes indique dans son document, « Le décès du journaliste a été annoncé en juin 2020, plus de 10 mois après les faits, sa famille n’a jamais été informée. 14 audiences se sont tenues devant la justice camerounaise alors que le journaliste était déjà mort. Le journaliste serait décédé le 17 août 2019 d’une infection généralisée quelques jours après son transfert à une unité militaire alors qu’il était en parfaite santé et ne souffrait d’aucune pathologie au moment de son arrestation ».

« Le corps du journaliste n’a pas été restitué à sa famille et n’avait pas fait l’objet d’une autopsie lorsque le décès a été confirmé. Les zones d’ombres sont trop nombreuses pour que les autorités camerounaises puissent rester silencieuses », publie Rsf.  

Innocent D H 

 

L’ancien membre du directoire du MRC confirme une fois de plus qu’il est prêt à servir la République dans un futur gouvernement, en suivant l’exemple du leader du MRC qui à un moment de sa vie est allé servir la République.

 

Depuis sa conférence de presse, et avec la vidéo virale de Chantal Roger TUILE, il devient de plus en plus évident que Célestin DJAMEN est engagé à faire partie du prochain gouvernement que le Chef de l’Etat mettra en place et il ne s’en cache pas.

Pour le concerné, ce n’est pas une abomination ou une incongruité de sa part de participer au développement de la République. Célestin DJAMEN, dans une gymnastique intellectuelle qui ne dit pas son nom, tente de faire une distinction entre servir ce qu’il appelle « La République » et servir un homme. Pour lui, Le gouvernement est une émanation de la République. C’est un ensemble d’institutions qui sont au service des citoyens dans leur ensemble. Les institutions sont des entités au-dessus des clivages politiques. Et il faut dissocier les institutions des personnes qui les animent. Célestin DJAMEN dit ne pas être prêt à servir Paul BIYA, mais le gouvernement et le Cameroun.

 Célestin DJAMEN avoue avoir rencontré Chantal Roger TUILE

Pendant 25 ans, Célestin Djamen a combattu Paul BIYA et le gouvernement camerounais. Il a fait le tour des organisations les plus virulentes contre le gouvernement au sein de la diaspora camerounaise. Célestin DJAMEN en tant que membre du SDF, puis du MRC n’était pas du tout prêt pour faire partie d’un gouvernement caporalisé par la RDPC. Mais on peut constater aujourd’hui qu’il a suivi les pas de Issa Tchiroma Bakary, Jean Claude Shanda Tonme, Jean De Dieu MOMO, Jean Jacques Ekindi et bien d’autres.

Dans ses développements, Célestin DJAMEN cite en exemple, comme pour légitimer sa démarche, le président du MRC. Pour lui, de même que Maurice Kamto est allé servir le gouvernement pendant près de 07 ans. Pour ce fait, il serait tout à fait normal pour lui de servir aussi la République. Mais ce que DJAMEN ne dit pas, c’est que visiblement il est en manque de sous pour subsister. Et il avait trouvé en l’occasion de devenir Maire de Douala 5e, la porte de secours pour se refaire une santé financière. La preuve, selon Roger TUILE, il a déjà reçu 50 millions de fcfa. Et il est possible qu’il soit nommé ministre de la ville au sein du prochain gouvernement.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01