Cette nouvelle année scolaire se déroule dans un format différent. Du fait de la Covid 19 et du besoin de respect de la distanciation sociale, les classes du secondaire se déroulent en deux vagues. Une première la matinée et l’autre dans l’après-midi.
Ce lundi 14 décembre 2020, il est presque 07 heures. Quartier Mvan, les élèves sont nombreux aux points de ramassage des taxis. Ils vont dans divers établissements de la ville de Yaoundé. Dans le taxi que nous empruntons, le chauffeur ramasse des élèves pour le Lycée Général Leclerc. Su la route il nous explique en somme comment le mode lui permet de faire un peu plus de chiffres. D’après lui, « c’est plus intéressant pour nous les taximen avec cette formule de mi-temps. Voyez-vous, avant on avait à transporter les enfants pour l’école tous en même temps le matin. Et c’est au même moment que certains parents sortaient avec les enfants pour les laisser à l’école et eux partir au travail. Vous voyez donc que dans un premier temps on a des milliers d’enfants à transporter, il y a des embouteillages et on ne peut pas faire plusieurs tours de ramassage. Il fallait éviter les zones d’embouteillages. En plus, il fallait négocier avec les parents qui démarraient les véhicules pour sortir avec les enfants tôt le matin. Tout ceci réduisait la marge de manœuvre. Et le soir, tout le monde ou presque sortait au même moment. Les parents et les élèves étaient tous dehors autour de 15 heures.
Or aujourd’hui, c’est différent. Les enfants ne partent plus à l’école tous les matins. Une semaine c’est à 07 heures, une autre semaine c’est à 12 heures. Ce qui a le mérite de répartir sur la journée les milliers d’enfants qui vont à l’école. Ce qui permet de faire le même nombre de ramassage le matin, comme avant, mais aussi à midi. De plus, à midi, il y en a qui rentrent et d’autres qui y vont. Les parents ne sont plus là pour transporter une bonne quantité de la clientèle. Aussi, lorsque les travailleurs quittent les bureaux à 15 heures, c’est plus facile de se focaliser sur eux. Et à 17 heures, on a une autre heure de pointe pour les élèves qui terminent à cette heure-là. »
De manière général, il faut toujours compter avec les embouteillages, mais cette situation fait plus de bien aux transporteurs par taxis dans la ville de Yaoundé. Et peut-être dans les autres villes du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Depuis quelques jours, du fait de l’approche des fêtes de fin d’années, un nouveau « buzz » fait son bout de chemin sur la toile au Cameroun. Une affaire de « syndicat » des hommes qui décident principalement de la somme à débourser pour un rendez-vous galant à l’occasion de ces jours de fête.
Depuis le Professeur Eric Matthias Owona Nguini, le ministre délégué de la justice du Cameroun, Jean De Dieu MOMO, jusqu’au plus petit internaute en passant par les journalistes, même les plus respectables, les libres penseurs, hommes politiques, hommes d’églises et autres, tout le monde sur la toile au Cameroun est en mode « adhésion ou contestation du Syndicat ».
Difficile de dire dans quel contexte réel est né ce nouveau mouvement qui ne laisse personne indifférent. Mais ce qui est admis par tous les membres du fameux « syndicat » c’est qu’à l’approche des fêtes de fin d’années, il y a dans notre environnement camerounais cette recrudescence de sollicitations des poches des hommes par ces belles dames qui profitent de l’occasion pour vivre sur le dos de certains garçons. Ce qui apparait comme une peinture peu reluisante de la gente féminine dans notre société est une réalité qu’on pourrait considérer comme panafricaine.
Il y a quelques années un célèbre groupe de musique de Côte d’Ivoire, « Espoir 2000 » avait fait de ce phénomène social l’objet de ses tubes à succès. Plus loin encore, le titre qui aura fait éclore le groupe de musique « Magic Système », notamment « Premier Gaou », illustrait à merveille la situation que remet en scène ce mouvement de « buzz » autour de ce fameux « syndicat des hommes » sur la toile camerounaise. Il est question de ces jeunes filles qui à la faveur d’un premier rendez-vous galant veulent souvent abuser du jeune homme qui est son hôte. Alors, l’un des indicateurs que le syndicat donne pour ne plus se faire abuser, c’est de plus donner des frais de taxis de plus de « 2.000 fcfa » à son invitée au terme du premier rendez-vous. Ceci, et bien d’autres traitements qui sont en cours de législation au sein de la fameuse « constitution du syndicat » qui sera publié dans les jours à venir.
D’un autre côté, cette bonne blague qui touche toute la société a fait tomber les limites des frontières politiques, des clivages ethniques et des autres maux qui étaient au cœur des divisions et de la diffusion des discours de haine sur les réseaux sociaux. Le temps de l’existence du « syndicat », les uns et les autres ont enterré la hache de guerre. Prions qu’elle ne soit plus déterrée. Au moins que cette hache ait perdu son manche au jour où elle déterrée, question qu’elle soit trouvée inutile.
Stéphane NZESSEU
A travers cet acte légal, le Président de la République prend entre autres appui sur l’Acte Uniforme Ohada, relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique adopté en 2014 à Ouagadougou.
Des communes « richement pauvres »
Un titre qui fait ressortir l’aspect paradoxal de même qu’un non sens certain, au regard des conditions dans lesquelles vivent les Populations installées sur des sites exploitées par les Industries, des multi nationales et autres.
C’est d’ailleurs le même titre qui a été utilisé dans une note de conjoncture après une enquête réalisée par Transparency International Cameroun et Foder auprès de certaines Communes ; et reprise par une équipe de diplômés Camerounais de l’Enseignement Supérieur.
Au cours du travail effectué sur le terrain, on peut lire dans la note de conjoncture que « Toutes les autorités municipales rencontrées par Transparency International Cameroun et Foder ont affirmé n’avoir jamais reçu de quote part de l’activité minière qui se déroule dans leur territoire de compétence… ».
Au cours des travaux réalisés par les étudiants sus cités et qui étaient supervisés par Pierre Nka – Journaliste, tous ont parlé de « l’Urgence de la création d’une Société Nationale pour la Vision Minière Nationale ».
Selon eux, Tous les acteurs ont longtemps appelé de tous leurs vœux « à des réformes vitales afin de tirer avantage des différents potentiels écologique du Cameroun dans le secteur de la mine solide… ».
Poussant plus loin leurs réflexions, ces étudiants ont relevé qu’à cause des « Arnaques et escroqueries, il n’est plus possible de compter sur le Programme d’Appui au développement des activités minières (Capam)… Ces maux démontrent que ledit Programme ne dispose plus de véritables moyens pour impulser la Bonne Gouvernance dans le secteur minier…».
Autre réaction
C’est celle de Paul Eric Kingue - Maire de Djombe Penja qui, après avoir pris connaisse de la signature du Décret Présidentiel portant création de « Sonamines » a écrit sur sa page facebook : « Je remercie le Président de la République de « Je remercie le Président de la République de m’avoir donné raison ».
L’exclamation de l’autorité municipale trouve assurément son explication dans le bras de fer qui existe entre le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique concernant l’exploitation de Pouzzolane.
On se souvient qu’au mois de Novembre dernier, il a saisi le membre du Gouvernement, en estimant que ce dernier avait signé « Un Arrêté illégal portant renouvèlement d’un permis d’exploitation d’une carrière industrielle de Pouzzolane au profit de la Société Uta ».
Nicole Ricci Minyem
L’Ecrivain et enseignant d'histoire des civilisations à travers sa plume parfois caustique estime que la démission de l’ex Secrétaire national aux Droits de l’homme du Mrc n’est pas une surprise.
« Célestin Djamen a claqué la porte. Cette issue, à dire vrai, ne surprend personne ; ni ne devrait d'ailleurs étonner. Spéculer sur ses raisons ? Elles sont politiques et l'étaient déjà quand il intégra cette mouvance, venu d'ailleurs. Ne se retrouvant pas dans ses comptes, il se libère pour tenter l'aventure ailleurs et autrement.
La politique, depuis qu'elle se fait chez-nous, a de tels positionnements. Hier, on fut ici. On dit ceci. Demain, on sera là-bas. On dira cela. Les leaders du camp que quitte ce personnage ont été en face. Ils n'y disaient pas ce qu'ils disent aujourd'hui. Ils ne sont pas les premiers dans ces volte-faces. Ils ne seront pas les derniers.
Honnêtes ? Malhonnêtes ? Que veulent dire ces mots en politique où ce qui compte est d'être efficace ? Les sentiments, ici, sont des abstractions qui vous égarent dans l'illusoire. La réalité est celle de camps, d'objectifs, de méthodes et de résultats. Parce que, in fine, le Peuple ne demande que ça : des résultats.
Les résultats convoités sont d'abord affaire de personnes. La mauvaise personne au mauvais endroit plombe le résultat. Déjà parce que c'est affaire de camps. Vous rappelez-vous, en 1990, de ce Cameroun-Argentine ? Deux camps : un joueur extraordinaire ici : Maradona. D'autres tout à fait moyens là. Qui gagna au final ?
Pourquoi ? Tout le jeu s'était focalisé sur cet extraordinaire champion. Il devint la mauvaise personne au mauvais endroit. Les résultats peuvent aussi être question de stratégie. Il faut réorganiser les éléments sur l'échiquier pour leur permettre de donner la pleine mesure de leur potentiel. On ne gagne pas autrement.
Les matches connaissent le terme coaching. Il est dit gagnant lorsque les éléments sont bien reconfigurés. Ça se mesure objectivement. Ou alors, c'est le passage à vide : l'effet désert. On prend des buts. On subit le jeu. On procède par contre-attaques. On fait beaucoup de fautes. Le résultat ne suit pas.
Mais l'effet désert est fondamentalement lié au paysage. Il s'agit d'une donnée objective : le relief. Vous pouvez changer un acteur politique mais pas un relief politique. Le désert impose sa logique. Sans eau, on meurt. On vit ici sur des réserves. Ceux qui en ont gesticulent. Les autres se taisent. C'est la loi du désert.
La caravane échouée au Sahara ne manquera pas de se quereller pour l'accès à l'eau. Faire autrement serait suicidaire. On se trouve là-bas en mode survie. Les anciens slogans perdent toute substance. Qui, au désert, se battra pour un Plan National de Résistance au hold-up ? On enterre vite survival initiative. Un perd-temps...
Dans les discours officiels : Président Élu tend à s'effacer. (Ça fait ridicule). On demande la libération des détenus. (Le ménagement des réserves, toujours). On lance des assauts vains et désespérés ; question de ne pas se faire oublier. Mais ils ne font plus foule. La lassitude se ressent. C'est ça l'effet désert...
Je l'avais vu venir depuis longtemps. Mais je crois que les naufragés du Sahara ne voulaient pas y croire en s'y engageant. Ça va être long. Terriblement long. Ça sera dur. Très dur. Il est alors raisonnable de quitter les choses dès à présent. Elles vous quitteront bien assez tôt lorsque vous errez au désert.
Il y en là là-bas qui hésitent et tergiversent...
Le désert possède ses lois. Elles sont, j'en ai peur, des plus impitoyables... Je vous avais prédit que ça arriverait » !
N.R.M
Les employés du Centre d’Excellence de la Confédération Africaine de Football de Mbankomo, réclament des mois de salaires impayés.
Ce matin de lundi 14 décembre 2020, il y a eu un mouvement d’humeur au Centre d’Excellence de la Confédération Africaine de Football (CAF) qui se trouve à Mbankomo, non loin de la capitale Yaoundé. Le mouvement d’humeur a été initié par les employés du Centre. Il se trouve que lesdits employés réclament des mois de salaires impayés. Selon le journaliste sportif Boney Phillipe, c’est grâce à l'intervention de la Fédération camerounaise de Football (FECAFOOT) que le calme est revenu au Centre.
Il se trouve que le Directeur administratif et financier de la FECAFOOT est allé, après concertation, payer deux mois de salaire à ces employés grévistes de la CAF. Il convient de noter qu’en faisant leur mouvement d’humeur, les employés en colère ont bloqué l’accès au Centre. Ils n’ont laissé que passer l’équipe nationale A Prime qui prépare le Championnat d’Afrique des Nations 2021. Le staff et les joueurs ont pu effectuer les activités qui étaient programmées.
A titre de rappel, c’est depuis 2010 que le Centre de la CAF de Mbankomo est opérationnel. Il a été inauguré en 2014 par Joseph "Sepp" Blatter, l’ancien président de la FIFA. Construit sur une superficie de 23 hectares, le centre comprend un hôtel 3 étoiles, trois terrains d’entrainement, une piscine et plusieurs autres commodités. Le contrat, signé entre la CAF et l’Etat du Cameroun, prévoit une reprise en main de l’Etat en cas de désistement de l’instance qui gère le football sur le continent.
Liliane N.
C’est connu, Ateh Bazore, artiste de musique folklorique a été élu Président du Conseil d’Administration de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam). C’était samedi dernier, 12 décembre 2020 à l’issue de l’assemblée générale élective de cette structure. Celui qui succède à Sam Fan Thomas à ce poste dessine déjà ses priorités.
A en croire les déclarations du nouveau PCA de la Sonacam, son premier chantier sera de fédérer toutes les forces conformément à l’esprit qui a sous-tendu sa candidature. « Il y a eu trop de visions de guerres, d’insultes dans les réseaux sociaux, dans les médias qui sapent l’énergie, mais surtout, qui donnent l’opportunité aux usagers de ne pas payer. La première chose serait de tendre la main à tous ceux qui sont dans le milieu (…). Je sais qu’ils ont les connaissances qui peuvent aider à ce que ça marche. Je suis le PCA de tous les artistes membres de la Sonacam et je compte travailler avec tout le monde », a déclaré celui qui officie comme journaliste à la Cameroon Radio Television (Crtv).
Ateh Bazore a ainsi à cœur, l’amélioration des conditions de vie des artistes musiciens. Dans ce sillage, il entend procéder à la systématisation des paiements aux ayants droit. Ce qui permettrait de mettre fin à la pomme de discorde entre les artistes. Lors de la dernière répartition de la Sonacam en décembre 2019, des éclats de voix s’étaient fait entendre. En effet, certains artistes musiciens avaient dénoncé les 25 000 FCFA perçus.
« Les répartitions seront faites chaque trois mois comme ça se fait partout ailleurs, virées dans les comptes de tous les artistes. On va créer des comptes bancaires pour tous les artistes pour s’assurer que tous ces fonds soient traçables. Nous allons élaguer la corruption qui a fait en sorte que les gens font dans les perceptions directes. On va moderniser la gestion pour s’assurer que l’artiste vit de son art », indique le nouveau PCA de la Sonacam.
Relation avec les pouvoirs publics
Dans les priorités de l’artiste de musique folklorique, l’harmonisation des relations avec les pouvoirs publics, notamment la tutelle qu’est le ministère des Arts et de la Culture (Minac). C’est d’ailleurs pourquoi reconnait-il, « Nous ne pouvons rien faire sans la tutelle, et la tutelle est là pour nous accompagner. Nous devons travailler avec la tutelle. Je compte créer une relation harmonieuse. Le ministre des Finances par exemple pourra nous faciliter la perception auprès de certains usagers. Pour ce faire, il faut être en phase avec les autorités », affirme Ateh Bazore.
Innocent D H
L’entreprise locale veut aménager des espaces de culture et des unités de transformation du bambou de Chine et des déchets de bois d’ici deux ans. Elle ambitionne produire des cure-dents au Cameroun de bonne qualité et à moindre coup.
Kamcure dent Sarl projette à échéance, une production de 28 000 boîtes de cure-dents mises sur le marché local, et envisage vendre la boîte à 60 francs CFA (prix d’usine) et à 75 francs CFA. Selon Roger Brice Kamsu, cette offre défie toutes les concurrences sur un produit dont le marché local est monopolisé par les chinois au prix de 100 FCFA la boîte.
Face à la presse le 11 décembre dernier, le promoteur de Kamcure dent Sarl a donné des détails sur son ambitieux projet. « Le marché camerounais est l’un des plus denses en terme d’usage des cure-dents en Afrique centrale. Nous trouvons ridicule le fait que notre nation puisse encore importer pour plus de 2 800 000 bâtons de cure-dents de la Chine. Un gros déficit économique lorsque nous savons que la matière (bambou de Chine) nécessaire pour sa fabrication est cultivée au Cameroun », constate-t-il.
Objectif recherché par l’entreprise, réduire le taux d’importation des cure-dents au pays, à travers la promotion d’une fabrication locale et écologique de cet outil. « Nous sommes conscients du lieu d’usage de nos produits à savoir la bouche. C’est pour cela que tous nos produits recevront une certification des services de l’Anor en termes de respect des normes d’hygiène avant toute commercialisation. Le prototype de nos emballages est écologique et biodégradables », rassure Roger Brice Kamsu.
Innocent D H
L’Archidiocèse de Yaoundé par voie de correspondance dénonce les calomnies dont elle est victime de la part de vendeurs véreux.
L’Abbé Appolinaire Bertrand Ndzoumou Mendo le Directeur de la Communication de l’Archidiocèse de Yaoundé a publié ce lundi 14 décembre 2020, une mise au point, en rapport avec les accusations d’escroquerie foncière, portées sur l’église. Contrairement à ce que dit la une du journal «L’Evènement» paru en kiosque ce jour, la mise au point indique que l’Archidiocèse de Yaoundé n’arrache pas le terrain à 60 orphelins de Nkoabang. Il est dit que le terrain disputé est la propriété de l’Archidiocèse, et il est question de protéger son patrimoine foncier.
«Depuis un certain temps, l’Archidiocèse de Yaoundé fait l’objet d’agressions visant notamment à spolier son patrimoine foncier. L’Archevêque de Yaoundé a donc entrepris de sécuriser ledit patrimoine, en procédant à des immatriculations là où besoin en est ; et en rappelant les coordonnées des titres fonciers là où ils existent. Ce projet de sécurisation réveille, depuis lors, des appétits de toute nature allant jusqu’à des procédures de vente irrégulières de ces espaces longtemps acquis par l’Archidiocèse de Yaoundé. C’est dans ce cadre que la paroisse que la paroisse de Nkoabang subit la pression d’usurpateurs et de vendeurs de terrain véreux déguisés en faux protecteurs d’orphelins fictifs. Aidés en cela par une certaine presse, ils entendent ainsi jeter l’opprobre et l’ignominie sur la légalité et la régularité des procédures qui ont présidé à l’obtention du titre foncier n°1274 datant du 28 novembre 1994», peut-on lire dans la mise au point.
L’Abbé Appolinaire Bertrand Ndzoumou Mendo précise également que l’Archidiocèse de Yaoundé dénonce fermement les agressions foncières et les calomnies dont elle est victime. L’Archidiocèse de Yaoundé n’exclut pas la possibilité d’intenter une action en justice.
Liliane N.
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Samedi dernier, Jean Jacques Mbogol lll – patron de l’exécutif communal de cet Arrondissement, tout en réitérant les condoléances des « Makakois » aux familles éprouvées suite au décès tragique des Dames Bilong Hermine Dorette et Ngo Djon Esther, a fait don d’un bateau à moteur mais aussi des gilets de sauvetage.
Une action accueillie avec joie et reconnaissance, bien que teintée de beaucoup de tristesse par les habitants du canton Longue qui en ont assez du danger qu’ils courent en permanence, eux ainsi que leurs enfants qui chaque jour, sont obligés de monter dans la pirogue pour se rendre en classe, de l’autre côté du fleuve.
Venir au devant des demandes des populations et combler leurs légitimes attentes
Et, pour atteindre cet objectif, les élus du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale sont inscrits dans une nouvelle dynamique dans laquelle l’on tourne résolument le dos aux pratiques qui y avaient cours : On ne se contente pas de vaines paroles, qui se limitent aux simples promesses ; d’ailleurs, ces dernières n’engageaient que ceux qui y croyaient. On agit. D’où la remise de ses dons, quelques semaines après le drame.
Jean Jacques Mbogol lll – Maire de la Commune de Makak : « Déjà, je partage la souffrance des Populations ; je l’exprime ici là au nom de toute la Population de Makak, qui s’associe à la douleur des familles éprouvées…Il est important que par mesure de précaution, tous ceux qui traversent doivent porter un gilet…Je réitère encore, que tous les enfants, toux ceux qui traversent arborent ce gilet parce que nous ne voulons plus vivre de tels drames chez nous… ».
En outre, un cri de cœur a été lancé à l’endroit des Pouvoirs Publics afin qu’ils accompagnent les élus du Nyong et Kelle étant donné que les Populations ne sauraient se contenter des actions solidaires de leurs Députés et Maires.
Et, c’est dans cette logique que le président du Pcrn, a dépêché auprès du ministre des Travaux Publics, l’honorable Ndjip Bienvenu, qui pour cette circonstance, était accompagné par les chefs traditionnels et autres autorités afin d’exiger que les mesures annoncées il y’a plusieurs années déjà, notamment la mise à la disposition des Populations d’un Bac qui va faciliter la liaison entre les deux rives du fleuve Nyong soit effective.
Ce Bac, devra faire l’objet d’une révision permanente afin de conserver le moteur, étant donné que la construction du Pont ne semble plus d’actualité.
Pour les Députés du Pcrn, il est question de trouver des solutions pérennes, qui vont mettre les habitants des deux rives du Nyong à l’abri des drames comme celui vécu au mois de Novembre dernier.
Tous, sont engagés à poursuivre ce combat, jusqu’à ce que des « actions de saupoudrage soient abandonnées, parce qu’il en va de la vie de ceux leur ont donné le pouvoir, l’autorité de les défendre à tous les niveaux ».
Nicole Ricci Minyem
L’acte crapuleux a été commis par les ambazoniens qui, aux premières heures de cette matinée dominicale, ont décidé de kidnapper trois gardiens de la tradition : Les chefs de Dibanda (mile 14), Lower Bokova (mile 15) et Lower Bolifamba (mile 16) ont été enlevés.
Que s’est – il passé ?
Impossible à cette heure de dire avec exactitude, les circonstances ayant entraîné la mort tragique de cette autorité traditionnelle qui avait la charge de conduire ses « sujets » dans la localité de Dibanda, encore appelée Liwanda, située dans l'Arrondissement de Buea - Département du Fako - Région du Sud-Ouest.
D’aucuns, (et ils sont les plus nombreux) croient savoir qu’il s’agit d’une action punitive, menée par les terroristes qui avaient promis de s’en prendre avec violence, à tous ceux qui prendront part aux élections régionales du 06 Décembre dernier.
A t –il tenté d’échapper à ses ravisseurs ? A t – il résisté ? A t – il tenu des propos qui ont suscité le courroux de ses geôliers ?
Seules, les enquêtes initiées par les Forces de Défense et de Sécurité, quelques temps après ce triple rapt vont permettre d’avoir plus d’informations sur cette scabreuse affaire de meurtre, car, selon certaines sources locales, la chasse à l’homme se poursuit.
Un énième crime
Certains bandits de grands chemins veulent absolument faire croire que la situation dans les Régions du Nord et du Sud Ouest est cataleptique et que ce sont eux, les ambazoniens et leurs complices qui font la pluie et le beau temps de ce côté. Ils posent des actes sporadiques et se rassurent qu’un grand écho sera donné afin de maintenir les Populations dans la psychose et leur interdire de rallumer en eux, l’espoir, la volonté de tourner le dos à ces trois dernières années pour croire que le Gouvernement, conjointement avec les Soldats et eux mêmes, en tant qu’habitants de ces contrées, peuvent venir à bout du terrorisme.
Et, c’est cette volonté d’aller de l’avant que les chefs traditionnels, le 06 Décembre dernier ont manifesté
A travers leur vote, ils ont donné une chance au retour à la paix sur leur terre ; ils ont démontré leur engagement à construire un avenir radieux pour les générations futures, qui pourront désormais décider de ce qui leur convient ou non, selon les réalités qui sont les leurs.
Bien que conscients des risques qu’ils encouraient, étant donné que les terroristes agissent sournoisement, ils ont pris la résolution de laisser une marque indélébile de leur passage dans le processus de Décentralisation, de Transfert de Compétences impulsé par le Chef de l’Etat.
Il serait donc logique qu’au-delà des discours politiques, cet autre meurtre, un de plus, un de trop, interpelle tous ceux qui refusent de lâcher prise.
Que le sang qui a coulé ce Dimanche amène les uns et les autres à agir, conformément aux recommandations du Grand Dialogue National, sur ce point précis et qu’ils ne fassent que ce que dit la Loi, à propos du Transfert des Compétences, sinon, ils courent le risque d’être considérés comme des complices de ces ambazoniens qui, chaque fois tentent de faire passer ce message : l’Etat a échoué.
Alors que toutes les cartes sont disponibles pour démontrer qu’il n’en n’est rien.
Nicole Ricci Minyem
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’apprécie pas le traitement que fait la presse de son pays sur les cas de détention des militants de son parti politique.
Sur les antennes d’Afrik inform média en ligne d’information, Maurice Kamto a indiqué son désaccord sur le traitement des arrestations des militants de son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Au cours de son interview accordée à l’organe de presse qui diffuse en ligne, il a été demandé à Maurice Kamto ce que son parti politique comptait faire après la fin de son assignation à résidence, la libération des militants du MRC, des mesures qui paraissent comme une «main tendue» du gouvernement.
«Je suis étonné par les raccourcis que vous prenez. Et le milieu de la presse camerounaise est assez coutumier de cela. La main tendue du gouvernement, c’est en direction de qui ? Qu’est-ce qui justifiait les arrestations de départ ? Vous ne vous êtes jamais posé la question, et c’est ce qui me frappe dans la manière dont les milieux de la communication traitent des évènements au Cameroun…On arrête des gens parce qu’ils ont marché pacifiquement, après en avoir fait une déclaration dans les services de la préfectorale. Et vous trouvez que le fait de les libérer, c’est une main tendue. Ce qui veut dire qu’implicitement vous dites que le gouvernement aurait pu continuer à les garder et ça aurait été normal… mais soyons sérieux ! Je ne sais pas si vous le faites exprès ou si c’est de la provocation», a déclaré Maurice Kamto qui trouve que les journalistes «vivent dans une autre planète».
Cette sortie du leader du MRC a suscité la réaction du journaliste Denis Nkwebo, président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).
«Entre la presse camerounaise et Maurice Kamto, qui est plus coutumier des raccourcis que qui? J'attends la réaction de Afrik Inform», a tweeté le président du SNJC.
Liliane N.
Célestin Djamen n’a toujours pas digéré le boycott des élections municipales et législatives de 2020 par son ancien parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
C’est officiel, Célestin Djamen n’est plus militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Il a annoncé sa démission au cours d’une conférence de presse, qu’il a donnée ce lundi 14 décembre 2020, à Douala. Il a remercié Maurice Kamto le président du MRC qui lors de la dernière réorganisation du bureau du MRC, l’a maintenu dans l’équipe dirigeante.
«Je vous ai invité pour vous annoncer que je quitte le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. (…) Je remercie le professeur Maurice Kamto pour sa confiance sans cesse renouvelée», a déclaré Celestin Djamen qui était le Secrétaire national aux Droits de l’homme du MRC.
Comme on a pu le noter, c’est depuis la période des élections législatives et municipales de février 2020, que Célestin Djamen est devenu très critique envers Maurice Kamto et son parti politique le MRC. L’ancien militant du Social democratic front (SDF) n’a jamais digéré le boycott du MRC auxdites élections décidé par Maurice Kamto. Au cours de la conférence de presse de ce matin, Djamen est revenu sur cette affaire.
«Jusqu’au dimanche 24 novembre 2019, moi Célestin Djamen, membre du directoire du parti, je quitte Yaoundé le plus tard possible, je pars de Yaoundé à 22 heures. J’arrive (à Douala) à 3 heures, et on me dit à 6 heures que le président va parler. J’étais loin d’imaginer que le président allait annoncer le boycott. D’autant plus que c’est lui-même qui nous demandait de booster nos camarades. Il se trouve que nous découvrons sur Facebook que le parti n’ira pas aux élections […] Quand on est dans un parti politique, soit on est pour les armes, soit on est pour les urnes», a déclaré l’ex-Secrétaire National aux Droits de l’Homme du MRC.
Il faut souligner que Célestin Djamen a quitté les rangs du SDF en 2018 et c’est à la même année qu’il a rejoint ceux du MRC.
Liliane N.
Profitant de la célébration il y a quelques jours de la Journée Internationale consacrée à cette thématique, ils ont pris sur eux d’interpeller le Gouvernement Camerounais, en lui donnant l’injonction de concrétiser les fondements de la Démocratie Camerounaise sur la base des accords signés.
« Le Peuple camerounais, Proclame que l’être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés Affirmation de son attachement aux libertés fondamentales; inscriptions de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, la charte des Nations Unies, la Charte africaine des droits de l’homme, et des peuples et de toutes les conventions internationales y relatives et dûment ratifiées… ».
Une telle sortie venant des députés allemands aurait eu une quelconque légitimité s’ils s’étaient insurgés contre la destruction de la représentation diplomatique Camerounaise sur leur territoire, par des individus qui se prévalent ouvertement d’appartenir au groupe d’individus qui entend tout mettre en œuvre afin de détruire les Institutions du Cameroun ainsi que celui qui en est le garant.
L’interpellation des députés allemands aurait pu trouver un écho favorable s’ils avaient condamné avec véhémence, l’assassinat des femmes, enfants, enseignants et autres garants de la tradition dans les Régions du Nord et le Sud Ouest.
Peut – on être fondé de croire que les victimes de ces atrocités n’avaient pas des Droits que les ambazoniens et autres terroristes avaient l’obligation de respecter ?
Les députés allemands ne devraient – ils pas interpeller la justice de leur pays, en exigeant d’elle, de faire respecter les clauses qui lient le Cameroun et l’Allemagne par rapport au sort à réserver aux terroristes et autres bandits de grands chemins ?
Nicole Ricci Minyem
Le débat a été lancé par Dieudonné Essomba sur sa page Facebook, au moment où des Camerounais, de plus en plus nombreux, sont obligés de passer des mois entiers avec ce « reçu » qu’ils sont tenus de présenter partout où ils vont et qu’ils doivent en permanence renouveler au risque de se faire interpeller lors des contrôles de postes de gendarmerie et de police.
Sa tribune
« C’est avec les récépissés des cartes d’identité que le Cameroun dévoile à la face du monde la nature totalement défectueuse de son fonctionnement.
C’est l’Etat qui est en charge d’établir les cartes d’identité. Ce n’est pas le citoyen.
Et pour faire sa carte d’identité, le citoyen doit confectionner un interminable dossier, qui comprend le certificat de nationalité à obtenir auprès d’un tribunal, ce qui prend souvent 2 semaines avec 2500 FCFA et dans des conditions généralement pénibles puisque les services sont engorgés.
Il doit également faire une copie de son acte de naissance et se présenter dans un commissariat avec 6.000 FCFA.
La police va lui établir un récépissé qui joue le rôle de carte d’identité provisoire, d’une durée de 3 mois. Dans la norme des choses, l’Etat est tenu de lui rétablir la carte dans les 3 mois qui suivent.
Mais ce n’est pas cela qui va se passer. Les services de l’Etat étant défaillants, la carte d’identité ne sortira pas.
Et ce sera le lieu pour la police de soumettre le citoyen à une véritable corvée qui s’apparente en une mise en surveillance judiciaire, puisqu’on lui impose d’aller au commissariat renouveler son récépissé tous les 3 mois !
Et les policiers camerounais dont on connaît la piètre moralité vont en profiter pour harceler le citoyen, car au moindre retard, ils en profitent pour lui tordre la main et lui arracher l’argent pour défaut de carte d’identité !
Autrement dit, les défaillances de l’Etat ne sont plus imputées à l’Etat, ni à ses agents, mais au citoyen !
L’Etat ayant été incapable de m’établir la carte d’identité à temps, c’est ma faute ! Donc, je dois me soumettre à la corvée d’aller au commissariat tous les 3 mois ! Un contrôle judiciaire en somme !
Il faut arrêter avec ça !
Aucun pays ne peut jamais évoluer avec ces pratiques qui entretiennent l’image d’une administration corrompue, même quand cela n’est pas nécessaire »!
N.R.M.