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Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 pense que le président de son parti Cabral Libii et Maurice Kamto sont les deux leaders capables de donner l’alternance aux camerounais.

Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 n’est visiblement pas intimider. Alors que la semaine dernière, il a été convoqué au Conseil de discipline du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), il a fait hier dimanche 13 décembre 2020 de nouvelles déclarations qui risquent ne pas arranger ses rapports avec les responsables de sa formation politique. Interviewé par le média en ligne d’information Afrik Inform, il a souhaité un rapprochement entre Cabral Libii le président du PCRN et Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

«J’invite le Pr Kamto à aller retrouver son petit frère Cabral Libii et j’invite Cabral Libii à aller retrouver son père le Pr Kamto pour qu’ensemble, eux qui sont actuellement les leaders de l’opposition au Cameroun, ils donnent aux Camerounais l’alternance et la démocratie», a déclaré l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5.

Joseph Espoir Biyong qui dit avoir perdu son enthousiasme d’avant les élections régionales, affirme qu’il est aujourd’hui en colère. «Je me rends compte que jusqu’à date, les camerounais ne sont pas conscients qu’il est indispensable que nous nous libérions de ce système colonial qu’on a hérité de nos ancêtres, que les partis impérialistes qui n’ont pu que se mettre l’occident, finissent par déguerpir, pour que les partis patriotes qui n’ont pour seul maître le peuple, commencent à diriger le Cameroun», a-t-il déclaré.

La situation risque d’être encore plus tendue entre Joseph Espoir Biyong et son parti politique. Parce que déjà au soir du 6 décembre 2020, jour des élections régionales, il a affirmé avoir des regrets par rapport à ce scrutin. Et ces regrets sont en rapport avec la mise en garde de Maurice Kamto.

«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», avait déclaré Joseph Espoir Biyong.

Liliane N.    

 

 

 

 

 

 

Alors que le 26 Décembre se rapproche à grands pas, le débat fait feu de tous bois et, nombreux sont ceux qui  estiment que :

 

« Les multiples attaques subies par le Président de la République viennent de la décision qu’il a prise en rédigeant des clauses plus profitables au pays dont il a la charge et en bottant en touche, la volonté permanente affichée par la France de spolier le Cameroun de ses richesses… ».  

De nombreux écrits révèlent par ailleurs que le premier Président de la République du Cameroun, Ahmadou Ahidjo avait signé les accords post – indépendance, notamment ceux portant sur les questions de Défense, en présence de deux français : Jacques Rousseau et Georges Becquey.

Il s’agit :  

Informer la France de la politique que les politiciens camerounais entendent suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques, ainsi que des « mesures qu'ils se proposent de prendre pour l'exécution de cette politique »…

Par ailleurs, la France en 1960 et en 1974, avait introduit des clauses qui indiquaient que le sol et le Sous Sol Camerounais leur appartient exclusivement et qu’elle se réservait l’exploitation de ses richesses naturelles

« Le Cameroun doit réserver en priorité, la vente de ses matières premières et produits stratégiques à la République française, après satisfaction des besoins de sa consommation intérieure, et s'approvisionner en priorité auprès de la France…

Faciliter, au profit des forces armées françaises, le stockage des matières premières et produits stratégiques; et lorsque les intérêts de la défense l'exigent « limiter ou interdire leur exportation à destination d'autres pays ».

Ces accords indiquent une liste de matières premières dites stratégiques qui « appartiendront de fait à la France tant qu’ils seront découverts sur le sol camerounais, notamment : les hydrocarbures liquides et gazeux, l'uranium, le thorium, le lithium, le beryllium, l'hélium, les plantations de cacao, de café, de coton… ».

Et de préciser que : « les modifications à cette liste feront l'objet d'échanges de lettres entre les parties contractantes ».

Qu'est-ce qui change entre l’ancien et le nouvel accord ?

Tout d’abord, en 2008, un Projet de Loi est introduit à l ‘Assemblée Nationale et, les Députés modifient la Constitution en levant la limitation du mandat présidentiel, donnant ainsi l’opportunité au Chef de l’Etat de se représenter, sauf qu’à ses partenaires français et américains, il fait croire le contraire et demande qu’avant son départ, « Il faut abolir les accords de défense de la France… ».

Les mêmes sources indiquent qu’ « à son arrivée au Cameroun le 21 mai 2009, François Fillon – premier ministre français qui s’attendait à renouveler les anciennes clauses qui maintenaient le Cameroun dans un étau, trouve que Paul Biya – Président de la République a rédigé de nouveaux accords qui ont été considérés par Nicholas Sarkozy comme un « acte de divorcer bien qu’il ait été contraint de signer ».

De manière plus précise, au-delà des grands principes propres à la diplomatie reprenant pour l’essentiel les accords-cadres de Lisbonne de 2007 entre l’Union européenne et l’Union africaine, il est écrit que :

- Avant, pendant 50 ans, il s'agissait des  Accords de défense et de Coopération technique militaire, condamnés à rester secrets. Désormais, c'est plus court, ce sont les "accords de partenariat de défense.

- Toute la partie de contrainte pour le Cameroun et des matières premières dites stratégiques devant revenir automatiquement à la gestion de la France a tout simplement été supprimée des accords.

Le nombre maximum de militaires français est de 15 et ils doivent  s’occuper uniquement de la logistique dans un accord de 5ans renouvelable. Il est même indiqué que si un militaire français vient au Cameroun former les Camerounais, il est obligé de porter la tenue militaire camerounaise et non française.

Cependant, Sarkozy jusqu’à la fin de son mandat ne va pas soumettre ce texte au parlement français et il faudra attendre 2012, avec la venue au pouvoir de François Hollande, pour que cela se fasse.

 

Nicole Ricci Minyem

 

La loi de Finances portant budget du Cameroun pour l’exercice 2021 a été votée malgré les réserves émises par quelques Députés, notamment ceux des partis politiques de l’opposition et, il s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de quatre mille huit cent soixante cinq milliards deux cent millions de Fcfa.

 

Au-delà de ce projet de Loi, d’autres ont reçu l’approbation des membres des deux Chambres du Parlement, notamment celui qui :  

Autorise le Président de la République à ratifier l’Accord de Coopération en matière de Police Criminelle entre les Etats de l’Afrique Centrale, signé le 18 Septembre 2015 à Yaoundé celui :

Porte sur l’autorisation octroyée au Président de la République de ratifier l’Accord de coopération en matière de migration entre le Gouvernement du Cameroun et le conseil fédéral Suisse.

Autorise le Président de la République à ratifier l’Accord entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement des Emirats Arabes Unis, relatifs aux services aériens entre leurs territoires respectifs, et au-delà, signé le 10 Mars 2020 à Dubaï.

Porte loi en règlement, pour l’exercice 2019. Elle aurait, de l’avis du Gouvernement, été exécutée dans un contexte économique difficile aussi bien au plan national qu’international…

Par ailleurs, la session ordinaire qui s’est achevée vendredi dernier a donné lieu à une abondante activité extra parlementaire menée par les différents réseaux de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, à l’instar du :

Réseau Parlementaire pour la Promotion de l’Entreprenariat –Réseau Parlementaire pour la Promotion des Assurances – Réseau des Parlementaires Camerounais pour la Malnutrition – Réseau des Parlementaires pour la Sensibilisation et la Promotion de la Santé et la Prise en compte de la Médecine Traditionnelle…

Des thématiques aussi variées que diverses ont aussi été abordées, au cours des séances plénières consacrées entre autres :

Au Dialogue Parlement – Gouvernement sur la Gouvernance Foncière au Cameroun ou encore cette séance d’information des Parlementaires sur la Politique du Gouvernement en matière de Développement des Infrastructures de Santé – un Atelier d’Echange sur la Traçabilité des Transferts Infranationaux dans le secteur Minier…

En plus de ce bilan, Cavaye Yeguié Djibril, dans son allocution de circonstance, est revenu sur la tenue des premières élections régionales organisées en terre Camerounaise.

Le chef de fil des Députés de la Nation a profité de cette occasion pour féliciter les grands électeurs et a souhaité une chaleureuse bienvenue aux Conseillers Régionaux  mais également « Bon vent dans l’exercice de leur tout premier mandat… ».

Il a outre évoqué les inquiétudes qui sont les siennes, par rapport à la crise sanitaire du Covid-19 qui semble vouloir reprendre du poil de la bête dans de nombreux pays ;

La question du football a fait l’objet d’une préoccupation constante, émise par le président de l’Assemblée Nationale

Pour Cavaye Yeguié Djibril, la guéguerre entre la Fédération Camerounaise de Football et la Ligue de Football Professionnelle « est susceptible de mettre en péril la sérénité des préparatifs des deux importantes compétitions continentales que le Cameroun se prépare à abriter : le Championnat d’Afrique des Nations et la Coupe d’Afrique des Nations ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ce dimanche 13 décembre 2020, le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), était invité à l’émission « Droit de réponse » sur les antennes de Equinoxe Tv. Au sujet de la libération de Maurice Kamto, le Pr Messanga Nyamding met en garde le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Rdpc) sur d’éventuels comportements visant à défier l’autorité de l’Etat.  

 

Sur le plateau de Droit de réponse ce dimanche à Equinoxe Tv, le Pr Messanga Nyamding lance : « Je vous met en garde. Si vous recommencez, tant pis pour vous ! Si Kamto recommence, il part en prison ». Une mise en garde qui s’apparente ainsi à un coup de gueule en destination du Pr Maurice Kamto, le leader du MRC.

Pierre Emmanuel Binyam, qui représentait le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Droit de réponse, a soutenu pour sa part : « Au Rdpc, vous avez dit que nous sommes des talibans. Oui nous sommes des talibans parce que nous sommes dans la résistance ».

De son côté, Me Lavoisier Tsapi, représentant du Social democratic front (Sdf) a dit à Messanga Nyamding sans contours ni détours que le parti de la balance se réveille enfin de son sommeil profond. « Monsieur Messanga Nyamding, le Sdf s’est réveillé vous allez dorénavant avoir face à vous plusieurs fronts », a-t-il expliqué. Le Parti du chairman Ni John Fru Ndi qui était d’ailleurs réuni ce samedi, 12 décembre 2020 dans le cadre d’un conclave de son comité exécutif. Une occasion de jeter les jalons d’une nouvelle feuille de route de cette formation politique de l'opposition.

Innocent D H  

Le député de Mora dans le département du Mayo-Sava dans la région de l’Extrême-Nord s’en est allé ce dimanche 13 décembre 2020. Décès survenu à l’hôpital de la Caisse nationale de la Prévoyance sociale (Cnps) à Yaoundé des suites de maladie. 

 

La disparition du parlementaire du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc) ce dimanche à l’hôpital de la Cnps de Yaoundé des suites de maladie, intervient après deux jours seulement de la clôture de la session budgétaire de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2021.

A propos du défunt député, Yaya Yacouba était membre de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale (AN). Il est le deuxième élu du peuple de la mandature en cours, à rendre l’âme après le feu honorable Harouna Bougue, député du Mayo-Louti dans la région du Nord arraché à la vie par la mort le 22 juillet dernier des suites d’un accident de la circulation.

Il faut dire que, le Mayo-Sava est encore frappé par la mort à l’Assemblée nationale après le décès du suppléant de Cavaye Yéguié Djibril. Etienne Tamara est passé de vie à trépas samedi dernier, 28 novembre 2020 à Tokombéré. Il suppléait le président de l’AN depuis plus 20 ans, a-t-on appris.

Innocent D H    

L’adjoint au maire, sous les couleurs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale multiplie les bourdes depuis les élections régionales du 06 Décembre dernier et, cette fois encore, alors qu’il était invité sur un plateau, il a décidé de s’en prendre aussi bien à l’honorable Cabral Libii, qu’au premier Secrétaire du Purs, d’où la sortie de la porte parole de Serge Espoir Matomba.

 

« Si Jeunesse savait...

L’adjoint au Maire, Joseph Espoir Biyong, Malheureux PCRNiste en quête d'identité politique doit formuler des excuses appuyées au Premier Secrétaire du PURS, Serge Espoir Matomba, pour avoir menti à son sujet.

L'incongru mauvais perdant aux dernières régionales, tout nouveau " leader associatif " de son état et sujet devenu accro à la transhumance politique, porte des accusations non fondées sur l'Honorable leader politique qu'est le " patron" du Purs.

Nous comprenons que pour se faire désormais, les jeunes ou moins jeunes d'ailleurs, politicards, doivent user à épuisement de la visibilité et du nom de Serge Espoir Matomba.

Mais la politique ne s'encombre plus des bébés sachant. Elle a certes besoin de sang neuf. Elle a sans aucun doute besoin de se nourrir de jeunes générations et le leader du Purs en fervent chantre, promeut cet embrasement jeune.

Toutefois, nous parlons d'une jeunesse aux convictions fortes et certaines. Nous parlons d'une jeunesse dotée de raison. Nous parlons des vrais constructeurs de demain. Nous ne pensons aucunement aux bébés capricieux et poètes larmoyants.

Parallèlement, nous en appelons à la responsabilité de nos compatriotes. Que leurs choix électoraux soient toujours guidés par le bon sens. Car, nous ne voulons plus de canailles politiques en quête d'identité idéologique comme représentants de cette nation.

Notre Premier Secrétaire est un homme responsable, un élu local accompli, une figure économique prospère. Il est surtout et avant tout un citoyen à part entière qui répand les valeurs républicaines à chaque étape de sa vie.

Même si M. Matomba de son tempérament naturel est un homme réservé qui piétine les ragots et qui a rapidement compris que la conscience fait le génome humain. L'environnement politique en général et celui du Cameroun en particulier regorgent de créateurs de récits et des histoires de trahison et de perfidie abracadabrantes et inutiles.

Alors, cher Joseph Espoir Biyong, mieux que vos sincères excuses, profitez de votre jeunesse, cultivez Votre esprit enfantin, afin de bâtir un Cameroun meilleur. Sinon, vous risquez de n'être qu'un étrange chewing-gum à mâcher truffé de moisissures.

Çà et là... ».

 

N.R.M

 

Il y en a huit et elles doivent, selon les responsables du Projet sus cité « sécuriser les droits liés aux terres, de même qu’aux ressources et à l’amélioration de la gouvernance forestière ».

 

Le Dr Samuel Nguiffo – Expert sur les questions de Promotion de la Justice  Environnementale et de la Protection des Droits, des Intérêts, de la Culture et des Aspirations des Communautés Locales et Autochtones en Afrique Centrale, affirme que ces propositions apportent une innovation qui va permettre de limiter les conflits intra et intercommunautaires, qui opposent des acteurs divers, revendiquant des droits sur la terre.

Bien que ceux-ci soient parfois sources de conflits séculaires qui menacent durablement la paix sociale et constituent un obstacle à la production d’une gestion apaisée du foncier, en procédant à la clarification de règles et procédures, aux fins de rassurer les parties prenantes et surtout les communautés rurales au sujet de la reconnaissance et de la protection de leurs droits.

 

Constater la persistance des droits fonciers collectifs sur toute l’étendue du territoire national

Sur ce point, il est question que la Loi reconnaisse à chaque village la propriété de son terroir traditionnel. La règle doit être : Un village- un espace.

Ces terres traditionnelles doivent être incessibles, gérées de manière participative, pour le bien de toutes les composantes de la population du village, sous la supervision de l’administration et suivant des règles fixées par la Loi.   

Garantir des Droits Fonciers sécurisés à tous les acteurs

Ici, il est demandé d’une part que l’Etat reconnaisse les Droits coutumiers collectifs et individuels des communautés comme leur donnant la propriété sur la terre ;

D’autre part, que soit mis en place, en association étroite avec les autorités traditionnelles et les administrations publiques compétentes, des mécanismes d’identification ; de reconnaissance et de protection des droits fonciers des groupes les plus marginalisés, notamment les femmes, les autochtones, les jeunes.

Assurer la pleine participation des Communautés à la gestion des terres.

Les citoyens mais plus encore les riverains, soient pleinement informés des projets de cession de droits sur les terres et les ressources ; qu’ils disposent de la possibilité de demander le respect de leurs droits, si ces derniers sont susceptibles d’être violés par les cessions de terres envisagées.

De même, au sein des communautés, des mécanismes participatifs, associant les femmes, les jeunes et les populations autochtones doivent être mis en place pour garantir l’équité et le respect des droits de toutes les composantes de la communauté.

Améliorer l’accès à la justice des communautés en matière foncière

Que des mécanismes de règlement amiable des différends fonciers, préalable à la saisine du juge, soient mis en place pour offrir une justice de proximité, appuyée sur les mécanismes étatiques.

Améliorer l’efficacité de l’administration foncière

Il est souhaitable que les communes soient impliquées dans la gestion foncière, avec un personnel qui travaillera sous la double supervision de l’exécutif communal et des services locaux de l’administration foncière organise une articulation efficace des terres et des autres ressources naturelles (Forêts, mines, pétrole, gaz…) pour promouvoir une gestion durable ;

L’instauration d’un cadastre unique, répertoriant tous les droits sur la terre, y compris les ressources, afin d’assurer la cohérence entre eux, et d’éviter la superposition et le chevauchement des droits incompatibles.  

Protéger les terres communautaires pour les générations futures

Les terres des Communautés doivent désormais être identifiées et protégées contre des cessions dans le cadre d’investissements. De plus, l’Etat devra faire preuve de rigueur dans l’évaluation des demandes de terres pour les grands projets.

Revoir le régime des cessions de terres à grande échelle

Il est important que l’Etat instaure un moratoire sur la cession de terres à grande échelle, jusqu’à ce que la nouvelle législation foncière entre en vigueur.

L’administration pourrait, dans ce délai, procéder à un audit des performances des compagnies concessionnaires, dont les résultats informeront le processus de réforme foncière.

Le LandCam propose à l’Administration, l’institution de restrictions dans l’attribution des concessions afin d’éviter d’augmenter la pression des terres (Limitation de la superficie des concessions, l’identification et la protection des droits existants avant la cession des concessions, identification des zones interdites à la cession des terres à grande échelle…).

Améliorer le régime des expropriations et compensations  

La dernière proposition veut insister sur le fait que la nouvelle législation précise les contours du concept d’utilité publique, des conditions et des modalités de son utilisation par l’administration, ainsi que du profil de ses bénéficiaires potentiels.

La législation devrait en outre prévoir une prise en compte de tous les dommages subis, y compris les terres non immatriculées et les ressources utilisées même si elles n’ont pas été mises en valeur par la victime, qu’elles soient en propriété individuelle ou collective.

De même, les taux des indemnisations devraient être revus à la hausse, pour correspondre à la valeur de remplacement des biens détruits.    

En rappel, la nouvelle Réforme Foncière intervient dans un contexte marqué par une forte croissance démographique, notamment huit (8) millions d’habitants et milieu des années 1970 et vingt cinq (25) millions – soit le triple en 2020 et jusqu’à cinquante (50) millions au taux de croissance actuel.

Elle arrive au moment où la pression est plus prégnante sur la terre et les ressources, qui créé une pénurie foncière dans les zones les plus exposées aux investissements fonciers (périphérie des grands centres urbains et des sites de projets de grand envergure…).

Le Cameroun, jusqu’à date, ne possède aucun document de politique foncière, selon le LandCam qui permette de cerner avec exactitude la vision du Gouvernement en matière de gestion des terres.

Il est aussi opportun de relever que les questions foncières portent à la fois sur la gestion des ressources extractives, des forêts, de la faune, de l’eau, de l’élevage, de l’agriculture de même que sur les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

La convention des maires pour l’Afrique subsaharienne (COM SSA) vient d’être signée par le directeur général (Dg) du Fonds spécial d’équipement d’intervention intercommunale (Feicom) et la Représentante de la coopération technique allemande GIZ.

 

 Selon les explications de Philippe Camille Akoa, Dg du Feicom, grâce à cette convention, les maires seront formés « sur toutes les questions liées aux changements climatiques, parce que c’est une urgence aujourd’hui. Cela permettra d’avoir un développement durable ». De manière plus concrète, le Feicom, les maires ainsi que le personnel des collectivités territoriales décentralisées (CTD) seront outillés sur les mécanismes de réduction de l’impact des changements climatiques, la gestion des déchets, l’accès à l’eau potable ou à l’énergie électrique pour le bien-être des populations à la base.  

Il s’agit d’un instrument qui a déjà fait ses preuves dans certains pays africains. Il facilitera la mobilisation des financements en faveur des projets des communes, tout comme les CTD et le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale, qui pourront accéder à la finance climatique.

Précisons à titre utile que, la COM SSA est une initiative financée par l’Union européenne. Elle vise à soutenir les villes d’Afrique subsaharienne dans leur lutte contre le changement climatique et dans leurs efforts inlassables pour assurer l’accès à l’énergie propre de leurs populations. D’où toute l’importance à donner à cette convention signée le 09 décembre dernier entre le Dg Philippe Camille Akoa et la représentante de la coopération allemande GIZ, Christine Schuster.

Innocent D H   

 

L’alerte est donnée par Joseph Arimathée Amougou, directeur général (Dg) de l’Observatoire national pour les Changements climatiques (Onacc). Celui-ci convoque les dispositions liées à la vaccination pour anticiper sur le risque de résurgence de la maladie.

 

Les indications faites par le Dg de l’Onacc sur la télévision nationale, le 09 décembre dernier est claire, « Pendant cette saison sèche, il est fort probable que dans la zone septentrionale sur le plan de la santé, que nous ayons carrément des problèmes d’épidémies liés à la méningite ». En effet, le climat dans les trois régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) est propice au développement de cette maladie contagieuse. La région de l’Extrême-Nord est particulièrement exposée car traversée par « la ceinture de méningite ». Le Dg indique surtout que les personnes non vaccinées courent un grave risque de mort. « En informant le ministre de la Santé, il convoque surement les dispositions liées à la vaccination », martèle-t-il fort opportunément.

L’on apprend que, la vaccination reste le meilleur moyen de prévention contre cette maladie mortelle à 50% de cas. Le 28 juillet dernier, une campagne de vaccination préventive contre la méningite a été organisée en faveur des populations carcérales, des réfugiés et communautés hôtes des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est. Une initiative des autorités des autorités camerounaises, soutenues par les partenaires de l’Etat.

Cette campagne a duré deux mois, et 300 000 doses de vaccins d’une valeur de 6 milliards de FCFA avaient été mises à la disposition du Gouvernement. De chiffres officiels, 514 cas de méningite ont été enregistrés au Cameroun pour 64 décès, au mois d’août 2020, soit une létalité de 12%. En 2019, la maladie a touché 2 600 Camerounais et 6% sont morts.

Innocent D H

 

C’est ce qui ressort d’un communiqué que l’instance faîtière du football africain a publié le 10 décembre dernier. Sur le terrain au Cameroun, les préparatifs se poursuivent et les travaux sont pratiquement achevés sur certains sites devant abriter la compétition. 

 

Le Cameroun accueille le Championnat d’Afrique des Nations de Football (Chan) le 16 janvier 2020. A un peu plus d’un mois de la compétition, la Confédération africaine de Football (CAF) dans un récent communiqué, pense que le Cameroun est déjà fin prêt. « Le Comité a pris note du dernier rapport de visite d’inspection des infrastructures (stades, terrains d’entraînement et hôtels) qui a eu lieu en octobre 2020 au Cameroun. Les trois villes hôtes de la compétition, Yaoundé, Douala et Limbé, ont reçu la visite d’une délégation de la CAF. Le Comité note avec satisfaction que le pays hôte est prêt à accueillir l’évènement », peut-on lire.
S’agissant de l’état d’avancement des travaux sur le terrain, à Yaoundé, la construction du stade principal du Complexe sportif d’Olembe, d’une capacité de 60 mille places assises, se situe à un taux d’exécution de 95%.

Quant aux deux stades annexes de 1 000 places assises, chacun affiche un taux d’exécution de 92%. Le centre commercial est déjà réalisé à 75% tandis que l’hôtel 4 étoiles de 70 chambres est exécuté à 55%, apprend-on.  

En ce qui concerne le stade Omnisport Ahmadou Ahidjo, d’une capacité de 40 places, cette infrastructure sportive au cœur de la capitale est fonctionnelle. Même constat est fait au niveau des deux terrains annexes dédiés aux entraînements. Le stade militaire de Ngoa Ekelle, également retenu pour les séances d’entraînements est en voie de rénovation.

A Douala, la capitale économique, les travaux de construction de l’ensemble des composantes du complexe de Douala-Japoma, sont exécutés à 97%. Les travaux de réhabilitation et d’extension du Stade de la Réunification eux, sont achevés et réceptionnés depuis le 27 juillet 2020. A Bonamoussadi et Mbappé Leppé, les travaux de réhabilitation des stades d’entraînement sont réalisés à 90%. Certains travaux de rénovation sont prévus pour la remise en état de service de la pelouse du stade de Mbappe Leppé, qui a accueilli des patients de la Covid-19, relève-t-on.

Innocent D H  

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Sunday, 05 June 2022 11:01