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Le 14 décembre dernier, un protocole d’accord a été signé entre l’Etat du Cameroun et Société Générale Cameroun (SG Cameroun) pour la mise à la disposition d’une ligne de crédit de 25 milliards de FCFA, destinée aux PME camerounaises impactées négativement par la pandémie de la Covid-19. 

 

Le protocole d’accord dont il est question a été signé par le Ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze et de la directrice générale (Dg) de SG Cameroun, Mareme Mbaye Ndiaye. Pour cette dernière, « grâce à cette ligne de crédit, les PME camerounaises des secteurs de l’industrie manufacturière, du commerce, de l’agriculture, de l’hôtellerie, du tourisme et des transports pourront bénéficier auprès de Société générale Cameroun d’un soutien plus important en fonds de roulement, jouir de conditions de décaissement plus souples pour accélérer leurs projets d’investissement, protéger les emplois et faciliter la relance économique ».

La DG de Société générale Cameroun indique aussi que les PME pourront bénéficier de « taux d’intérêts attractifs ». Les entreprises intéressées sont invitées à se rapprocher de la banque, pour s’imprégner des critères d’éligibilité. L’étude des dossiers va se faire au « cas par cas » apprend-on. Toutefois, il est déjà conseillé d’être des clientes de l’institution bancaire et d’apporter la preuve par les bilans financiers que leurs activités ont été effectivement été impactées par les effets néfastes de la pandémie coronavirus.

Il faut dire que le Minfi pour sa part, fait savoir que l’Etat camerounais apporte sa caution dans cette action en droite ligne avec la décision gouvernementale, depuis l’apparition de la maladie dans le pays en mars dernier. Il continue d’ailleurs de soutenir le secteur des PME qui constitue un tissu important de l’économie camerounaise.

Ce nouveau financement de SG Cameroun porte à 35 milliards de FCFA la ligne de crédit ouverte par l’établissement bancaire au bénéfice des entreprises sinistrées par la pandémie du Cameroun.

Innocent D H

 

Les tenanciers de call box justifient cette augmentation du coût de service de transfert de crédit par la diminution des bénéfices constatés sur les différentes opérations effectuées auprès des fournisseurs. Une situation qui embarrasse les consommateurs surtout à l’approche des fêtes de fin d’année, période pendant laquelle habituellement, le besoin en crédit de communication explose imposant très souvent le recours au service des call box pour la recharge.

 

C’est une réalité que les abonnés de la téléphonie mobile vivent depuis quelques jours déjà. Ils sont astreints au paiement de frais supplémentaires lors de l’achat du crédit téléphonique. Des frais allant de 50 à 300 francs CFA en fonction du montant sollicité. De sources bien informées, il s’agirait des taxes imposées par les tenanciers de call box.

Sur la cause de cette augmentation, ces tenanciers de call box convoquent la raison selon laquelle, il y a eu diminution des bénéfices sur les différentes opérations de recharges effectuées auprès des différents fournisseurs de crédit de communication. A en croire les explications de Martine gérante de call box à Yaoundé, « J’ai seulement constaté que les frais de commissions avaient diminués. Je prends d’habitude le crédit de 50 000 FCFA et je reçois 52 500 FCFA. Mais depuis une semaine je ne reçois plus que 52 000 FCFA. Je perds 500 FCFA comme ça sans explications. C’est dur, voilà pourquoi on se retrouve en train d’ajouter quelque chose pour pouvoir joindre les deux bouts ».  

Une situation difficile à vivre par les consommateurs surtout à l’approche des fêtes de fin d’année, une période de grande demande en crédit de communication. Ajouter à cela, le fait qu’ils soient déjà très assommés par la pandémie de coronavirus qui a négativement frappé leurs économies.

Une difficulté qui semble toutefois toucher la sensibilité de certains call boxeurs comme Agathe, une autre gérante de call box à Yaoundé, « Demander 50 FCFA de plus aux clients ça me gêne beaucoup surtout en cette période difficile. C’est pourquoi je ne fais plus de transfert ; pour le moment je me contente des dépôts et retraits Mobile Money. Mais si la situation perdure, je serai obligé de m’adapter comme les autres ».  

Les fournisseurs quant à eux disent ne pas être au courant de cette situation. Cependant, de sources bien introduites renseignent que la baisse du revenu des call boxeurs viendrait de la réorganisation du système de distribution du crédit téléphonique par les partenaires des opérateurs.

Innocent D H

Dans une interview qu’il a accordée à « JDC TV », l’homme des médias qui est désormais d’exercer au Cameroun, après des déboires avec la justice se présente aujourd’hui comme « l’homme providentiel » qui va faire fumer le calumet de la paix au Gouvernement et à Kamto Maurice.

 

Quelques bribes de cet échange notamment sur la question du Mrc  

« Je parle du mrc parce que j’ai personnellement vécu des évènements qui viennent de se dérouler, en tant qu’acteur. Avec quelques amis, nous avons pensé qu’au lieu que la situation soit si tendue avec le leader su mrc, pourquoi ne pas prendre langue avec lui ? Pourquoi ne pas discuter avec lui ?

Peut-on mener à la fois quatre guerres ? Celle à l’Extrême Nord, celle qui commence à l’Est, celle du Nord et du Sud Ouest et vous ajoutez la tension permanente avec kamto…

Nous nous sommes assis, dans un grand forum incluant plusieurs compétences politique, religieuse et même militaire et, il a été question que nous allions rencontrer kamto pour lui faire cette proposition et voir dans quelle mesure domestiquer les idées de kamto, parce que forcément il en a de bonnes…       

Malheureusement, le Rdpc s’est imposé en envoyant certaines personnes ainsi que le directeur de cabinet du Premier ministre Camerounais…

Et alors, il s’est agi, non plus de négocier l’apaisement avec kamto mais de rentrer au gouvernement et les négociations ont été menées, notamment avec Célestin Djamen qui  a déjà reçu la signature de son dossier pour la création d’un parti politique…

Lui et bien d’autres à qui les gens du Rdpc qui se sont invités à notre rencontre ont offert d’entrer au Gouvernement lors du prochain remaniement ministériel ».

« Trahir » Maurice Kamto pour 50 ou 500 millions ?

Dans cet élément, celui qui se présente comme analyste politique avance les deux sommes que les « ambassadeurs du Rdpc » auraient proposés à ceux qui « accepteraient de jouer au Juda »  

« Malheureusement, l’affaire a échoué, quand il s’est agi de donner cinquante (50) millions de Fcfa à ceux qui accepteraient de trahir kamto et d’entrer au Gouvernement…

Selon mes informations, il ne s’agissait non pas de 50 millions mais plutôt de 500 millions qui étaient prévus par cadre, pour entrer au Gouvernement et que cet argent n’est pas retourné chez le Chef de l’Etat ».

Chantal Roger Tuileu comme « négociateur «  pour sortir Kamto Maurice de sa résidence surveillée ?

L’ex journaliste ledit sans ambages : « Vous allez côtoyer les cadres du Mrc qui sont venus à cette commission, tous savent que c’est moi qui ai été le facilitateur pour qu’ils soient présents à cette rencontre, tous savent que c’est moi qui ai négocié pour que Kamto soit libéré dernièrement, pour que le blocus qu’il y’a eu autour de sa maison soit levé ; que c’est moi qui suit aller vers les autorités pour qu’on le libère, que c’est moi qui suis allé dire qu’il a les problèmes de santé et qu’il faut écarter cette sorte de prison qui ne dit pas son nom et qui n’honore pas le Cameroun… ».

D’autres informations sont données dans cette vidéo qui, depuis quelques heures fait le tour de la toile.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Jean Castex l’a fait ce  mercredi, à quelques semaines du démarrage prévu d’une campagne qui inspire à la fois de la défiance et de l’impatience aux Français.

 

Le Premier ministre et le ministre de la Santé Olivier Véran doivent quant à eux s’exprimer devant les députés à partir de 16h30, avant un débat sans vote. Le même exercice aura ensuite lieu jeudi devant le Sénat, à majorité de droite.

« L’objectif, souligne Matignon, est de jouer la carte de la transparence totale, de la concertation et de l’échange, parce que c’est par là qu’on gagnera la confiance ».

« Chaque Français pourra se faire son idée », ajoute le président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM), conscient que la défiance est particulièrement forte en France, où 59.072 personnes sont mortes du Covid-19 depuis le début de l’épidémie.

Selon un sondage de l’agence sanitaire Santé publique France, seule la moitié (53 %) des Français interrogés en novembre veut se faire vacciner, contre deux tiers (64 %) en juillet, un chiffre parmi les plus faibles au monde.

Le gouvernement sous pression

Pour l’exécutif, c’est un sujet particulièrement sensible qui met toute la chaîne gouvernementale sous pression, après les cafouillages sur les masques et les tests. « Il y aura besoin de beaucoup de transparence, de clarté, de précisions, sur les doses, l’acheminement » et « qui pourra vacciner », réclame le socialiste Boris Vallaud, qui a le sentiment que la France « est à la traîne » en la matière.

Olivier Véran avait déjà esquissé le 3 décembre les trois phases de la future campagne de vaccination : d’abord dans les Ehpad début janvier, puis « entre février et mars » pour les personnes présentant des facteurs de risques, puis la campagne « grand public » à partir du printemps.

Selon Matignon, le débat au Parlement qui vient remplacer celui prévu sur la politique migratoire, ne devrait pas apporter de nouveaux éléments sur ce calendrier et le détail des publics concernés. Au cours d’un déjeuner mardi avec les patrons des groupes de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a toutefois évoqué l’idée de lancer la campagne de vaccination le même jour dans tous les pays européens.

Or sous la pression de l’Allemagne notamment, l’Agence européenne des médicaments a annoncé mardi qu’elle se pencherait finalement le 21 décembre – une semaine plus tôt que prévu – sur le sort du vaccin Pfizer-BioNTech, ouvrant la voie à un possible début des vaccinations en Europe avant la fin de l’année

Pas question cependant de brûler les étapes, surtout dans un contexte de défiance forte. Dans un entretien mercredi au Parisien, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, estime qu’il « n’y a pas d’urgence à immuniser la France entière » et dit que « cela prendra jusqu’à fin avril, voire mai, pour immuniser les 22 millions de Français les plus à risque ».

« L’arrivée des vaccins n’aura pas d’impact sur le premier trimestre 2021 et très peu sur le deuxième », ajoute-t-il, invitant les Français à « tenir bon » face au risque d’une troisième vague qui « n’est pas négligeable ».

 

N.R.M

 

Le ministre de la fonction publique a tenu à rappeler aux nouveaux élèves de l’Enam qu’ils partent tous sur le même pied d’égalité.

 

Ce 15 décembre 2020, les étudiants de l’Enam, promotion « Résilience » a été officiellement présentée. Ces jeunes camerounais et étrangers vont se former à la pratique administrative et judiciaire pendant deux ans. Deux années qui ne se passeront pas sans répis. Deux ans avec des hauts et des bas qu’il faudra surmonter pour ces étudiants. Au cours de cette cérémonie de présentation au Palais des Congrès de Yaoundé, ils ont reçu de nombreux conseils de la part de certains aînés académique, du Directeur général de l’école, mais aussi du ministre de la fonction publique, Joseph Le.

Au milieu des conseils donnés par le ministre, cette phrase qui marque et qui trahit l’état d’esprit de plusieurs élèves au sein de cette école. Voir, un indicateur de ce qui constitue le gros des difficultés que rencontrent les patrons de la discipline au sein de cet établissement de formation aux fonctions de l’Etat. « Il n’y a pas de fils à Papa à l’Enam ».

Le ministre de la fonction publique, sans le vouloir vient de confirmer un certain nombre de préjugés qui entourent le fonctionnement de cette école. Notamment celle qui affirme que l’accès à l’Enam est la chasse gardée « des fils à Papa ». Un cadre de reproduction sociale. Il faut être le « fils de… » pour espérer obtenir une place au sein de l’établissement. Et ce n’est pas le ministre qui démentirai ces nombreux cas d’indiscipline des « fils de … » au sein de l’établissement. Certains qui n’ont jamais eu le niveau à l’entrée et que l’école a été obligé de recaler à la sortie. Or le concours extrêmement compétitif au vue du nombre de candidats (25.000 en moyenne pour moins de 500 places), il est impossible de croire qu’un élève puisse ne pas avoir le niveau requis pour suivre la formation.

L’un de ces « fils à Papa » c’étaient bien évidemment les enfants du Chef de l’Etat qui ont connu un séjour extraordinaire au sein de l’Enam, ce sont le fils et la fille du Chef de l’Etat. Brenda et Junior BIYA qui y ont vécu une scolarité qui n’a rien à voir avec la rigueur dont se défend cette école qui essaye tant bien que mal à conserver son prestige d’antan. Nous observerons cette année encore, l’attitude « des fils à Papa ».

 

Stéphane NZESSEU

Cette entreprise de production de cure-dents made in Cameroon envisage employer plus de 1000 jeunes d’ici 2023.

«Kamcure dent», c’est le nom de baptême de la toute première entreprise qui va produire des cure-dents avec le label Made in Cameroon. Roger Brice Kamsu, qui est le Directeur général a accordé une interview au quotidien Mutations édition parue en kiosque le 15 décembre 2020. Il a fait une brève présentation de son entreprise, en précisant le plus qu’elle va apporter à l’économie du pays.

«C’est une société anonyme à responsabilité limitée qui a pour particularité d’exploiter un domaine industriel peu connu où personne n’exploite. C’est pourtant un secteur énormément rentable puisqu’on parle de plus de 14 milliards de FCFA en termes de chiffre d’affaires au Cameroun. Nous avons trouvé cela énorme, voilà pourquoi nous nous proposons pour une fabrication locale», a déclaré le DG de Kamcure dent Roger Brice Kamsu.

A en croire Roger Brice Kamsu, Kamcure dent qui a été mise sur pied grâce à des campagnes de crowdfunding sera également bénéfique en terme d’emploi jeune.

«Généralement au Cameroun, les entreprises qui font le crowdfunding utilisent d’autres entreprises spécialisées pour faire le placement de leurs produits. Nous avons notre plateforme, où nous avons mis 1650 investisseurs pour Kamcure dent, notre business plan est déjà mis sur pied. Nous comptons livrer d’ici 2023, plus de 100 emplois jeunes aux Camerounais. Présentement, nous avons 10 employés dont 5 permanents et 5 consultants», déclare-t-il.

Aussi de son interview, on apprend que la société envisage aussi produire le produire le charbon écologique, comme dérivés.

«Nos cure-dents seront faits à partir du bambou de chine sélectionné et de qualité. La spécificité, c’est que nos cure-dents seront contrôlés par l’ANOR (Agence des Normes et de la Qualité, Ndlr) et les autres services compétents. La matière première sera cultivée au Cameroun, plus précisément à Sikoum dans le Littoral. Avec le temps, nous allons étendre les sites dans les autres régions du pays», précise le DG.

Liliane N.

 

Les trois régions du septentrion du Cameroun, Adamaoua, Nord et Extrême Nord, connaissent depuis des lustres un déficit important de fourniture en énergie électrique. La disponibilité du courant électrique est extrêmement sporadique.

 

Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l'Eau et de l'énergie, effectue depuis le 13 et ce jusqu’au 17 décembre 2020, une visite de travail dans les régions de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extrême-Nord. L’objectif de la délégation ministérielle est d'évaluer le niveau d'avancement des travaux d'amélioration de la fourniture en énergie électrique dans le réseau interconnecté Nord (RIN).

En effet, un déficit de plus de 47 MW est enregistré depuis le mois de septembre 2020, occasionné par la faible hydrologie sur le bassin de la Benoué, qui abrite le barrage hydroélectrique de Lagdo, avec ses 61 MW de production en temps normal, mais qui ne génère désormais que 15 MW malheureusement, depuis ces perturbations.

D'où l'urgence du démantèlement immédiat d'une partie de la production de la centrale thermique d'Ahala à Yaoundé, soit 23 MW, relevant du réseau interconnecté Sud (RIS), à injecter dans le réseau interconnecté Nord (RIN), à partir des postes de Garoua et de Ngaoundéré.

Au-delà de cette situation énergétique préoccupante, le MINEE procède également à l'évaluation des installations de production d'eau potable des villes de Ngaoundéré, le 14 décembre dernier, de Garoua et de Maroua ce 16 décembre. Les dépôts de la société SCDP, pour le stockage des produits pétroliers et du gaz domestique dans ces 03 régions du Septentrion, retiendront également l'attention du ministre Gaston Eloundou Essomba.

A Ngaoundéré, le 14 décembre, a procédé à la visite du poste source d'installation du groupe de 08 MW, avec un détour à la station de production et de traitement d'eau potable du département de la Vina. La délégation du ministre s’est rendu par la suite à Garoua, le 15 décembre. Elle a effectué une descente sur le pied du barrage hydroélectrique de Lagdo, situé à 55 km de Garoua, après quoi la délégation procédera à la visite de la centrale thermique de Garoua (20 MW).

Le MINEE a également touché du doigt le niveau d'exécution des travaux d'extension et de renforcement du réseau de distribution d'eau potable de la ville de Garoua. Avant de terminer sa journée de travail, sur le site de la SCDP de Garoua.

L'étape de Maroua ce 16 décembre prévoit la visite de la centrale thermique de Maroua, de la station de production et de traitement d'eau de la ville, de quelques forages construits dans le cadre du PLANUT, et le Centre emplisseur de gaz domestique de Maroua.

 

Stéphane NZESSEU

La télévision de Jean De Dieu Momo Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice aura pour mission montrer une image positive du Cameroun.

La télévision du Ministre Jean De Dieu Momo diffuse sur le réseau social You Tube. Le Ministre auprès du Ministre de la Justice l’a baptisée «Fo’o Dzakeutonpoug Tv». Elle est opérationnelle depuis le samedi 13 décembre 2020. Et elle a pour principal objectif donner une image positive du pays.

«C’est une chaîne qui ambitionne de raconter l’histoire et les légendes de l‘Afrique et du Cameroun, par les acteurs du terrain, par les acteurs qui font cette histoire. Il s’agit de présenter la meilleure face du Cameroun et de l’Afrique. De présenter les merveilles et les richesses du Cameroun qui échappent à la vue de plusieurs personnes qui sont éloignées de ce paradis. Elle veut également construire un pont entre plusieurs idéologies. Ceux qui dépeignent l’Afrique et qui montrent une Afrique désarticulée, affamée et pauvre, et les acteurs de terrain qui habitent là-bas, qui veulent montrer l’autre aspect de l’Afrique riche et qui constitue un véritable paradis terrestre que les autres vont nous envier», explique le membre du gouvernement dans une vidéo relayée sur Facebook.

A titre de rappel, il faut dire que Jean De Dieu Momo est le deuxième homme politique à lancer une chaîne de télévision cette année. Avant lui, il y a eu Paul Eric Kingue le Maire de Djombe-Penja avec sa télévision «School Tv Africa». Si la chaîne Tv du Ministre Momo veut présenter l’image positive du pays, celle de Paul Eric Kingue est spécialisée dans l’éducation. Les programmes scolaires suivis sont ceux arrêtés par les Ministères en charge de l’éducation au Cameroun à savoir celui des Enseignements secondaires et de l’Enseignement supérieur. «School Tv Africa» ambitionne donc de couvrir les programmes scolaires et académiques.

Liliane N.

 

Le militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale affirme que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale étant les vrais partis politiques de l’opposition, ils doivent s’unir.

Joseph Espoir Biyong maintient l’idée selon laquelle le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto et le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) de Cabral Libii doivent se mettre ensemble. Pour lui, ces partis politiques sont les seuls vrais que l’opposition camerounaise a. Interviewé par Abk radio, il a déclaré une fois de plus, que Maurice Kamto avait raison d’appeler au boycott des élections régionales.

«Ne pas donner raison à Maurice Kamto ce serait de la folie, car ces élections, il a démontré que ce n’était pas bon. Ce n’est pas parce qu’on ne décrit pas cela, ce sont les Européens qui commandent le Cameroun. C’est parce que le professeur Maurice Kamto pense que ce sont ces gens qui dominent le Cameroun et c’est pourquoi je l’appelle pour lui dire non il faut que les vrais Partis de l’opposition s’allient et je considère que seuls le MRC et le PCRN sont les réels partis d’opposition. Du moment où vous demandez pardon vous tendez la main vers la réconciliation et je tends la main au professeur Maurice Kamto », a-t-il déclaré sur ABK Matin.

En dépit du rappel à l’ordre de son parti, Joseph Espoir Biyong a toujours indexé le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) comme le responsable de l’échec du PCRN aux élections régionales. Il a affirmé que c’est le RDPC qui décide « de ce qui est vrai et de ce qui est faux. Ils trouvent toujours des raisons pour justifier les actes qu’ils posent avec ».

Liliane N.

 

 

Bonaventure Marcel Piim - Ancien Directeur de la Préparation du Budget de l'État croit savoir que :

 

« Pour sortir du face – à – face Exécutif /Parlement, il est impératif de revoir le cadre et surtout le calendrier de préparation du budget de l‘Etat…

Les échanges lors de l'adoption du projet de loi de finances 2021, notamment le tweet du Député Cabral Libii, donne l'impression que le gouvernement camerounais éprouverait de la peine à honorer son engagement de consacrer 15% de son budget 2021 aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD).

Pourtant, à mon avis, il est difficile d'affirmer que le manque de volonté politique serait à l'origine de ce manquement. Car cet engagement en faveur de la décentralisation est non seulement consigné dans la Constitution de la République du Cameroun, mais il a fait l'objet de plusieurs textes d'application, et a été surtout réaffirmé de manière consensuelle au cours de presque tous les grands rendez-vous politiques nationaux, le dernier en date étant le Grand Dialogue National d'octobre 2019.

D'où viendrait-il donc que cela ne se traduise toujours pas dans les faits, notamment dans la loi de finances ?

Ma proposition est de revoir le Décret No 2019/281 du 31 Mai 2019 fixant le calendrier budgétaire de l’Etat

Loin de moi la volonté de démentir le jacobinisme dont l'on accuse régulièrement les pouvoirs publics camerounais, il convient de reconnaître la difficulté qu'il y a à s'assurer du respect de la concession des 15% de l'enveloppe budgétaire de l'État aux CTD, lorsque l'on est rendu aux mois de novembre et décembre, consacrés plutôt à la finalisation et à l'adoption du projet de loi de finances.

En effet, le décret susvisé dispose, en ses articles 25 et 26, que les documents triennaux de cadrage macroéconomique et budgétaire soient disponibles au plus tard le 10 juin chaque année, et adoptés au cours d'une session du conseil de cabinet.

Il me semble que c'est à cette période que les grandes décisions budgétaires prescrivant la prise en compte de l'engagement de concéder 15% des enveloppes annuelles et triennales, doivent être réaffirmées et communiquées sous la houlette du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avant l'ouverture du débat d'orientation budgétaire au parlement.

Il pourrait ainsi être communiqué :

1) Les enveloppes globales indicatives annuelles et triennales correspondant aux 15% à consacrer aux CTD ;

2) Les enveloppes globales indicatives annuelles et triennales à consacrer à toutes les 10 régions ;

3) Les enveloppes globales indicatives annuelles et triennales à consacrer à toutes les communes du Cameroun ;

4) En collaboration entre les départements en charge de la décentralisation, des finances et de la planification, les enveloppes indicatives destinées à chaque commune et à chaque région du Cameroun.

Il s'agit là des propositions d'amendement à prendre en compte pour faciliter mise en vigueur de la volonté de l'État de concéder 15% du budget de l'État aux CTD.

Ceci laisserait le temps à chaque commune et à chaque région de tenir des cessions du conseil municipal et du conseil régional pour l'adoption de propositions de budgets annuelles et triennales, selon les formats et les règles édictées par les trois départements ministériels cités ci-dessus.

 

Connaissant les compétences dévolues à nos communes et à nos régions, il est aisé d'en déduire les enveloppes du budget de l'État à rapatrier. À titre d'exemples, on voit bien que :

a) L'essentiel de l'enveloppe du ministère de l'éducation de base est à rapatrier au niveau des communes. Ainsi les maires auront effectivement la compétence de suivre la présence des instituteurs dans les écoles, d'ordonnancer leurs salaires, de surveiller les effectifs et la carte scolaire en liaison avec le ministère de tutelle, de veiller à l'état des infrastructures (salles de classe et tables bancs) et à la disponibilité du matériel didactique.

Il resterait bien sûr à la tutelle de définir et de suivre l'application des programmes scolaires, d'organiser le recrutement des enseignants en fonction des besoins et en liaison avec les maires, d'organiser le suivi et la gestion des ressources humaines au niveau national et régional.

b) L'essentiel de l'enveloppe du ministère des enseignements secondaires devrait être rapatrié au niveau des régions. Ainsi le conseil régional assumerait les compétences susvisées pour les lycées et les établissements secondaires d'enseignement général et technique.

Il suivrait ainsi les effectifs et la carte scolaire du secondaire, suivrait également les enseignants, ordonnancerait leur traitement salarial ; veillerait sur l'état des infrastructures scolaires et sur la disponibilité du matériel didactique.

A charge au ministère de tutelle, la définition et le suivi de l'application des programmes scolaires, l'encadrement et la gestion technique des enseignants et d'autres ressources humaines.

c) L'enveloppe du ministère de la santé est à diviser en trois parties : la partie consacrée aux hôpitaux d'arrondissement et aux soins de santé primaires est à rapatrier aux communes. L'enveloppe consacrée aux hôpitaux régionaux et aux pandémies à rapatrier au niveau des régions.

Le ministère de tutelle conserverait les ressources destinées aux grandes formations sanitaires comme les hôpitaux de référence, et s'occuperait des recrutements et du suivi des ressources humaines et des plateaux techniques.

d) L'enveloppe consacrée à la construction et à l'entretien des routes et des autres infrastructures rurales (hydraulique et électrification, marchés, abattoirs, magasins frigorifiques...) est à rapatrier au niveau des communes.

e) L'enveloppe consacrée à la construction et à l'entretien des routes régionales et des infrastructures économiques de moyenne dimension est à rapatrier au conseil régional.

f) Une bonne partie des enveloppes des ministères du secteur productif (agriculture, élevage, pêche, forêt, environnement, tourisme, artisanat, numérique, télécommunications, mines...) serait également à rapatrier aux communes et aux régions.

L'on voit bien que l'un dans l'autre, par une saine application des textes de la décentralisation dans le cadre de la préparation du budget de l'État, l'on arrive, presque sans le savoir, à la concession de plus de 15% des programmes budgétaires annuels et triennaux, aux CTD !

 

Tout le monde à y gagner :

- La communauté nationale, en termes d'amélioration de la gouvernance, de l'efficacité, de la transparence, de l'efficience des dépenses publiques et de redevabilité.

- Le ministère des Finances, en termes de surcroît d'efficacité dans la collecte des impôts et de l'administration fiscale ;

- L'amélioration de l'efficacité des dépenses salariales et la diminution des fonctionnaires fictifs ;

- L'amélioration de la gestion des ressources humaines, notamment dans les secteurs sociaux tels que l'éducation et la santé ;

- La diminution du secteur informel ;

- La Redynamisation de l'économie locale, avec un meilleur encadrement des PME et un impact décisif sur la lutte contre le chômage et la création des emplois.

Tous ces effets bénéfiques ne tarderaient à se faire ressentir sur le relèvement du taux de croissance économique. La clé du succès est certainement de s'en prendre assez, dès le début de l'exercice budgétaire ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01