Le porte-parole du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) dans une tribune ce dimanche, 20 décembre a fait des clarifications sur la démission de son ex-camarade de parti, Célestin Djamen.
Joseph Ateba a saisi l’opportunité pour faire disparaître les confusions qui continuent d’entourer la démission de Célestin Djamen sur la scène politico-médiatique camerounaise. « Il faut comparer ce qui est comparable. Cette publication n’est pas une réponse à Mariane Ekane parce qu’elle mérite aucune attention mais d’éclairer les Camerounais qui risqueraient d’être entraînés dans son ignorance et sa tentative de manipulation intéressée », indique d’entrée de jeu le porte-parole du parti du Pr Maurice Kamto.
Dans cette tribune, le Joseph Ateba précise que le Mrc n’a aucun problème avec le départ de M. Djamen. Il rappelle par ailleurs que l’engagement politique étant libre et seuls ceux dont le Mrc est le fonds de commerce et un titre d’existence en parlent.
« En une phrase je leur dirai que, Maurice Kamto a soutenu John Fru Ndi en tant que candidat de l’Union pour le changement sans être militant du SDF tout comme il est le seul ministre du gouvernement qui n’est devenu militant (personnalité ressource) après sa nomination et a gardé son indépendance jusqu’à sa démission », martèle le militant du parti arrivé deuxième à la présidentielle de 2018.
Pourquoi le départ du Mrc de Célestin Djamen est-il problématique quand on constate que le leader de ce parti, Kamto Maurice, lui-même a quitté le Sdf, a travaillé pour le gouvernement et s’est finalement installé avec le Mrc ? Ainsi s’interroge Joseph Ateba. En guise de réponse, le porte-parole du Mrc cite quelques exemples. « Tchiroma Issa a quitté le Pnud pour créer l’Andp avec Ahmadou Moustapha, et maintenant son Fsnc. Ayah Paul Abine a laissé le Rdpc au Parti d’action populaire, puis a créé le Parti d’action populaire. Kah Wallah est partie du Sdf, pour créer son parti Cpp. Ekindi Jean Jacques a quitté le Rdpc pour former son député et maintenant de retour au Rdpc, formé La Dynamic, tenté une fusion avec le Sdf, maintenant plongé dans le Mrc. Bar. Ashu Emmanuel a quitté le Sdf pour créer son Parti réformiste (…) », évoque-t-il.
Innocent D H
L’entreprise n’indique pas encore, s’il s’agit d’une préparation du déploiement de la 5G au Cameroun. L’opérateur des télécoms Orange Cameroun, filiale locale du Groupe français Orange diffuse le message suivant : « désormais, surfez, téléchargez, chatez et streamez encore plus vite la 4.75G d’Orange ».
Une source autorisée d’Orange Cameroun explique à quoi renvoie la 4.75G : « Passer à la 4.75G implique que la vitesse d’exécution des principaux usages data sera significativement améliorée. Téléchargement, streaming, jeux en ligne et autres seront bien plus rapides que sur la 4G et la 4.5G ». « De plus dans les zones congestionnées en 4G, l’arrivée de la 4.75G happera les clients ayant un terminal compatible, soulageant ainsi ceux restés en 4G », explique par ailleurs cette source.
Toutefois, l’opérateur ne fait aucune précision pour l’instant sur la question de savoir s’il s’agit d’une préparation du déploiement futur de la 5G au Cameroun. Mais tout laisse croire à cette initiative étant donné qu’en 2019, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) avait présenté ses perspectives, au rang desquelles « la mise en place des cadres de prospective pour préparer l’arrivée et le déploiement de la 5G ».
Rappelons que l’ART n’avait pas indiqué à quelle période pourrait intervenir l’arrivée de la 5G au Cameroun. Elle faisait savoir néanmoins, qu’il s’agit d’abord de la volonté politique du gouvernement de faire du Cameroun une plaque tournante numérique pour la sous-région Afrique centrale. Ceci à travers la mise en place des infrastructures de télécommunications. L’ART faisait alors savoir : « Il y a lieu de souligner que l’augmentation de la demande de data induit la possibilité d’engager de nouveaux investissements ».
Orange Cameroun est pour l’instant l’entreprise de télécoms détentrice des titres pour la 3G et la 4G depuis le renouvellement de sa licence dans le pays en mars 2005. Elle a signé, le 9 avril 2018, des avenants à sa convention de concession avec l’État camerounais. Si l’entreprise se considère comme numéro 1 de 4.75G, la Banque mondiale, dans une récente étude, indique que le secteur de l’internet reste encore fortement en deçà de son potentiel au Cameroun.
Innocent D H
Invité ce dimanche sur le plateau de Cam Tv, un média privé émettant depuis la capitale politique du Cameroun (Yaoundé), Célestin Djamen estime que le boycott des élections municipales et législatives de février 2020 au Cameroun a tout simplement aidé le Rdpc à bien asseoir son hégémonie.
« La décision de boycott des élections municipales et législatives ne devrait jamais être, une prise de position unilatérale. Cela devait être un débat au niveau de tous les militants de base et un débat resserré au niveau du directoire du parti. Cela n’a jamais été le cas. Je mets au défi quiconque, de me démontrer, que cela a été le fruit d’un débat. Cela a été le fruit d’une décision personnelle ». Célestin Djamen fait savoir que jusqu’à ce jour, il n’y a pas de suite à la fameuse affaire de boycott. C’est pourquoi le politique s’interroge, « C’est une maladresse absolument historique, cela a été une erreur fatale politique extrêmement grave, il n’y a pas eu de plan B. Qu’elle est la suite d’un boycott ? ».
L’homme politique indique par ailleurs, « Le boycott dans le cas du Cameroun, il y a des précédents juridiques. Le Sdf en son temps, avait déjà boycotté les élections, notamment en 1997 pour la présidentielle, cela n’a pas fonctionné. Le boycott ne fonctionne pas au Cameroun. Le boycott n’impressionne pas le président Paul Biya. Le boycott n’a aucun effet politique au Cameroun. Comment un homme aussi averti peut-il s’embourbé dans les pistes déjà connues qui ont fait l’objet d’un flop ».
Pour finir, Célestin Djamen soutient, « Il est important de comprendre que la politique c’est aussi l’apprentissage. Quand on n’a pas l’humilité de reconnaitre qu’on a fait des erreurs, quand on n’a pas la maturité de corriger ses erreurs alors là, on n’est pas un homme politique. Le boycott a renforcé le Rdpc. Quand le remède devient plus dangereux que le mal, il faut arrêter de prendre ce remède ».
Innocent D H
Désormais, c’est Jovial Hervé Dzangue qui le porte étendard du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale auprès du Conseiller Municipal de cet Arrondissement
Dans la note signée et rendue public ce Vendredi, l’Honorable Cabral Libii, on peut lire :
« Vu les résolutions du Congrès de Guidiguis du 11 mai 2019 ;
Vu les Statuts adoptés le 7 Avril 2020 ;
Vu le Règlement Intérieur adopté le 7 Avril 2020 ;
Décide
Monsieur Jovial Hervé Dzangue est à compter de la présente décision désigné Porte – Etendard du Groupe Communal Pcrn auprès du Conseil Municipal de la Mairie de Douala 5
L’intéressé est en toutes circonstances chargé en compagnie de ses camarades de faire prévaloir la vision du Parti au sein de cette Institution… ».
Une décision fortement attendue
Les militants de base de cette formation politique ne manquent pas, depuis quelques jours, de crier leur raz le bol, face à l’attitude affichée par le désormais ex représentant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale au sein de cette Commune d’Arrondissement.
Un défi et un mépris permanents qui de l’avis de plusieurs, lui a fait croire qu’il « Pouvait désormais tout se permettre au nom d’on ne sait quoi ou qui, allant totalement à l’encontre de l’idéologue qui lui a l’opportunité de porter l’écharpe et l’insigne de Conseiller Municipal… ».
Pour d’autres encore, « Cela n’a que trop tardé parce que ce Biyong se croyait désormais indispensable ; Aujourd’hui, il peut donc s’étendre sur les réseaux sociaux et répondre à tous les médias qui voyaient désormais en lui, un individu intéressant. Il a eu une visibilité grâce au Pcrn, qu’il en profite le temps que ça dure. Certains aiment ce genre… ».
Prendre la carte du Mrc ?
Pour Clovis Atchung : « Rien ne le retient plus désormais. Certainement il découvre ce parti en Février ou alors en Décembre 2020, alors que c’est depuis 2013 qu’on en entend parler au Cameroun, à l’époque où personne ne connaissait le Pcrn. C’est curieux qu’il n’ait pas adhéré ou alors, il voulait juste se faire élire, d’où son prétendu engagement au Pcrn. Heureusement qu’il a vite montré son visage ; il peut donc s’en aller tranquillement et raconter tout ce qu’il veut ; sauf que ce sera en son propre nom ».
C’est un autre motif de festoyer car, l’ex représentant du Pcrn à Douala 5 a invité ses nouveaux amis à une célébration dont lui seul connait les motifs pour le 20 Décembre prochain. Peut être serait ce l’occasion d’entériner son recrutement, dans le parti de celui à qui il a présenté les excuses le 6 Décembre dernier.
Nicole Ricci Minyem
L’ambassadrice de l’Allemagne au Cameroun, Corinna Frickeet et le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement et de la Planification du territoire, Alamine Ousmane Mey, ont paraphé à Yaoundé ce 17 décembre 2020, trois accords de coopération. D’un montant total de 50 millions d’euros, soit 33 milliards FCFA, ce financement est destiné au développement local, à l’état civil, à la modernisation des finances publiques, de la santé et de l’aménagement du territoire, apprend-on.
Concrètement, il s’agit d’un premier accord de coopération technique d’un montant de 32 millions d’euros. Des moyens financiers qui vont être injectés dans le développement local, l’état civil, l’aménagement du territoire et la modernisation des finances publiques.
Quant aux deux autres accords de coopération financière, ils sont d’un montant de 09 millions d’euros chacun ont été évoqués. Ils visent à appuyer le Cameroun dans les domaines de la santé de reproduction et du développement des infrastructures rurales.
A en croire les explications de l’ambassadrice de l’Allemagne au Cameroun, Corinna Frickeet, « Les trois accords que nous venons de signer vont apporter un appui important au Cameroun dans l’implémentation de la deuxième phase de sa vision 2035 déclinée dans la Stratégie nationale de développement pour la période 2020-2030, la SND30. L’objectif étant de devenir un pays émergent à la vision 2035 ».
D’une valeur de 50 millions d’euros, soit 33 milliards de FCFA, les projets en question, sont comptés dans l’enveloppe de ceux financés pour le compte de l’année 2019. Ils s’ajoutent au projet de résilience socio-économique des jeunes vulnérables, toujours financés par la République fédérale d’Allemagne à hauteur de 05 millions d’euros, soit 3,2 milliards de FCFA. Ce qui porte à 55 millions d’euros l’enveloppe globale de l’Allemagne pour le compte de l’année 2019. C’est d’ailleurs ce que confirme Corinna Frickeet : « Nous avons signé des contrats pour 9 projets de notre coopération bilatérale. Au total, nous avons conclu en 2019 un volume de 55 millions d’euros pour la coopération. Dans les secteurs différents ce sont les secteurs comme la santé, l’agriculture, la décentralisation et aussi la protection des sources naturelles qui sont la base de notre coopération ».
Innocent D H
L’instruction est contenue dans une note de service signée le 16 décembre dernier par le délégué régional du Ministère de l’Education de Base (Minedub) pour le Centre et adressée aux responsables départementaux. Selon Jean Blaise Tsanga, cette année, il n’y aura pas de faste habituelle qui accompagne la cérémonie d’arbre de Noël en raison de la funeste pandémie de Covid-19.
« Compte tenu du contexte sanitaire actuel lié à la pandémie de la Covid-19 et en vue de préserver la petite enfance du préscolaire de toute contamination, la célébration de l’arbre de Noël se déroulera sans festivités et avec renforcement des mesures barrières », martèle le délégué régional du Minedub pour le Centre.
Et la note du délégué aux responsables départementaux est claire : « La présence des parents d’élèves ne sera pas acceptée dans l’enceinte de l’école ». Il s’agit ainsi, d’une mesure qui vise notamment à éviter l’affluence, cette cérémonie drainant généralement grand-monde avant le départ en congé du premier trimestre. Elle a également pour objectif, d’éviter que les écoles préscolaires (maternelles) ne deviennent des foyers de contamination au coronavirus, alors que des clusters ont été découverts dans des lycées et collèges dans les régions du Littoral et de l’Ouest. A date, selon les chiffres communiqués le 11 décembre dernier par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr Manaouda Malachie, le Cameroun enregistre officiellement 25 087 cas positifs confirmés, dont 23 851 guérisons et 443 décès.
En rappel, d’ordinaire au mois de décembre de chaque année, les directeurs d’établissements scolaires publics et privés d’enseignement maternel organisent une cérémonie de l’arbre de Noël. Cette cérémonie marque généralement le départ des congés pour le compte du premier trimestre. Les écoliers arborant leurs beaux atours, s’illustrent par des chants, des ballets, des sketches, des déclamations de poèmes, etc., sous le regard de leurs parents et proches.
Innocent D H
Il a été voté il y a quelques jours, à l’issue des travaux consacrés à la Session Ordinaire du Conseil Municipal de ladite Commune, travaux présidés par Yves Fotso Djomo – 3ème Adjoint au Préfet du Département du Haut Nyong et qui ont connu la présence de quelques autres membres de l’Administration Centrale.
Et, pour atteindre les objectifs visés, les vingt cinq Conseillers Municipaux de la Mairie de Messok se sont retrouvés au sin de quatre Commissions, notamment : - La Commission des Affaires Sociales – celle des Grands Travaux – celle des Projets Structurants et la Coopération Décentralisée et enfin la Commission des Finances.
Au terme de leurs réflexions, ils ont arrêté le Budget de Fonctionnement à 282.539.336 Millions de FCFA, soit 24,79 % et 857. 149. 902 Millions, soit 75,21% ont été alloués à l’Investissement.
Abandonner des comportements hostiles
C’est ce message qui a ponctué le discours prononcé par David Bachelard Keyo – Maire de Messok, pendant la phase protocolaire de cette rencontre.
Pour l’Autorité Municipale, il était question de faire taire des querelles inutiles, ponctuées par : « Des propos affables de division, d’exclusion, de haine et de xénophobie » ; un comportement qu’il a « Condamné avec la plus grande fermeté, d’autant plus que ces dérives ont failli plonger la Commune de Messok dans le chaos… » ;
Se voulant plus clair, David Bachelard Keyo, devant l’assistance, a affirmé que : « La politique de la sorcellerie, du maraboutisme et de la recherche de faire du mal à l’autre pour gagner à tous les prix une élection n’a jamais prospéré… Plus jamais de tel doit partir…».
Un discours qui a tout son sens, lorsqu’on sait que pendant une année, le Maire qui en est à son deuxième mandat a eu mailles à partir avec la justice, traîné devant les tribunaux par des Conseillers qui voulaient le destituer à tous les prix.
Le verdict a été rendu le 23 Septembre 2020, par la Cour Suprême qui est venu conforter sa légalité, après la légitimité acquise auprès des Populations.
A l’aube du Projet de « Changement Phase II », le premier Magistrat de Messok – Dakar a donc invité « Tous les acteurs politiques à respecter l’éthique et la norme du jeu démocratique… La chasse aux sorcières est donc terminée, c’est le coup de sifflet qui marque la fin de la récréation, place désormais au travail ».
Nicole Ricci Minyem
C’est ce qui ressort de l’annonce faite par le Gouverneur de l’Etat de Katsina ce jeudi, 17 décembre 2020. En effet, selon les informations fournies par les autorités nigérianes hier matin, ils étaient 400 adolescents enlevés par les terroristes de la secte Boko Haram vendredi dernier.
Tenus captifs par les membres de la secte Boko Haram depuis le 11 décembre 2020, 344 élèves ont été remis aux forces de sécurité gouvernementales. Ils avaient été enlevés dans un établissement du Nord du Nigéria. L’enlèvement a été revendiqué mardi dernier par le groupe terroriste dans un message vocal.
Ces élèves qui recouvré la liberté sont en route pour la ville de Katsina depuis quelques heures, selon les indications faites par le Gouverneur Aminu Bello Masari. « Ils vont bénéficier de soins avant d’être rendus à leurs familles », rassure l’autorité. Il ajoute par ailleurs, « Nous avons récupéré la plupart des garçons, pas tous ».
Ayant appris cette bonne nouvelle, le Président nigérian, Muhammadu Buhari n’a pas tardé de tweeter, « C’est un énorme soulagement pour tout le pays et la communauté internationale ».
Lors de l'opération, les forces de sécurité ont encerclé la zone où les jeunes gens étaient détenus, avec pour instruction de ne pas tirer un seul coup de feu, a déclaré le Gouverneur de l’Etat de Katsina. Il a également précisé, « Nous avions établi un contact indirect pour nous assurer que nous pourrions procéder à la libération sans faire de mal aux enfants ».
Boko haram avait diffusé une vidéo dans laquelle on pouvait voir des dizaines de jeunes garçons, dont un expliquait qu'ils faisaient partie des centaines de lycéens de Kankara, dans le Nord-ouest du Nigeria, à avoir été enlevés dans leur lycée, vendredi dernier. Dans cette video, le groupe terroriste affirme, par la voix de ce jeune garçon, qu'ils sont 520 entre leurs mains, et que certains d'entre eux ont été tués.
Innocent D H
Chief Joseph Dion Ngute s’est rendu dans son Sud-Ouest natal le 16 décembre dernier. Le Chef du Gouvernement était allé transmettre le message de condoléances du Président de la République, trois jours après la mort en captivité du chef traditionnel, Emmanuel Ikome Ngalle.
Chief Joseph Dion Ngute était porteur du message de condoléances du Président Paul Biya à ses collègues après la mort d’Emmanuel Ikome Ngalle en captivité. Le Premier ministre (PM), Chef du Gouvernement leur a transmis : « Je viens ici aujourd’hui sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya, partager votre peine et vous encourager à travailler en synergie avec votre administration et votre population pour mettre fin à ces atrocités ».
A propos de la crise proprement dite qui secoue la région depuis quatre années, le PM engage les gardiens de la tradition à faire usage des moyens pacifiques pour une résolution responsable. Et c’est à juste titre qu’il exhorte ses collègues : « Nous ne pouvons résoudre nos problèmes que dans l’amour fraternel et le dialogue pacifique que le chef de l’Etat lui-même a maintes fois prescrits. C’est maintenant le moment d’agir comme une seule personne indépendamment des forces de l’Ordre public. En tant que dirigeants traditionnels, nous devons nous exprimer et mobiliser nos populations contre ce mal ».
Joseph Dion rappelle aux chefs traditionnels du Sud-Ouest la détermination du Cameroun à soutenir les initiatives pour un retour définitif de la paix. « Je peux vous assurer que le chef de l’État soutiendra toute initiative que vous prendrez dans ce sens. Nous savons que l’autorité traditionnelle fait partie de la pierre angulaire de notre gouvernance. Il est donc très regrettable qu’ils aient été profanés, pris pour cibles, enlevés et tués », ajoute-t-il.
C’est le 13 décembre que Emmanuel Ikome Ngalle, chef traditionnel de « Mille 14 » à Buea est revenu mort après un kidnapping présumé des séparatistes qui avaient pourtant libéré vifs, d’autres chefs traditionnels enlevés.
Innocent D H
Christopher Fomunyoh a apporté un démenti sur la nouvelle révélant qu’il a été arrêté à Accra au Ghana ayant en sa possession, la somme de 100 000 dollars US en cash.
C’est au quotidien Le Jour qu’il a accordé un entretien. De cette interview, on retient premièrement que Christopher Fomunyoh était bel et bien au Ghana en qu’observateur à la récente élection présidentielle de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
«Effectivement je suis revenu du Ghana dimanche après un séjour de deux semaines pendant cette période j’ai pu observer les scrutins présidentiels et législatifs de ce pays phare de l’Afrique de l'Ouest. Contrairement aux grandes missions habituelles, le NDI (National Democratic Institute Ndlr) n’a pas déployé d'observateurs pour éviter de mobiliser les gens en cette période de la pandémie du COVID 19. Ma présence s’expliquait donc par un appui technique aux observateurs nationaux de la société civile, dont certains sont des partenaires de longue date. Ce fut un grand succès dans l’ensemble et je reviens de là avec beaucoup d'enseignements sur comment d'autres pays africains peuvent s’inspirer du cas ghanéen», déclare Christopher Fomunyoh.
Le Directeur régional en charge de l’Afrique de l’ONG américaine National Democratic Institue affirme avoir eu vent de la nouvelle qui le disait interpellée à Accra. A ce propos, il affirme qu’il n’en est rien de tel. Et ce qui a été dit concernant de sa fameuse interpellation ne se rapproche pas de la vérité. Pour le reste, son travail en tant qu’observateur de l’élection présidentielle ghanéenne s’est bien passé.
«Jusqu'à l'heure actuelle, je n'ai pas entendu de critiques par rapport au travail des observateurs, car c’est plutôt la Commission Électorale qui est prise à partie par l'opposition. Avant de partir, et dans les rencontres suscitées avec les deux personnalités et leurs collaborateurs directs, nous avons évoqué des mesures éventuelles qui devraient être prises pour renforcer la démocratie et la bonne gouvernance et pour faciliter la collaboration, voire même la cohabitation entre les deux forces politiques, compte tenu de la nature hybride du système politique ghanéen qui est à la fois semi présidentiel et semi parlementaire. Je compte y retourner une fois le nouveau parlement installé. Je suis donc rentré sur Washington DC dimanche avec un sentiment de satisfaction et de fierté, et c’est par surprise que je tombe mardi matin sur cet élément de ‘fake’ news donc se plaisent certains, alors que cela ne se rapproche en rien de la vérité», déclare une fois de plus Christopher Fomunyoh.
Liliane N.
Invité par son ami et frère David Bachelard Keyo à l’issue des travaux du Conseil Communal marquant la poursuite de la politique du Développement qu’il a impulsée depuis son premier mandat, le Maire de la Commune de Mindourou a profité de cette occasion pour aborder avec ACP, quelques sujets d’actualité portant notamment sur la liberté d’action qu’il convient aujourd’hui de donner à ceux qui représentent le Peuple.
- Votre collègue, frère et ami vient de remporter son deuxième mandat, à la tête de la Commune de Messok. Quel est le sentiment qui vous anime de voir cet ami là reprendre fonction dans une Commune aussi convoitée ?
Il ne vient pas seulement de remporter son deuxième mandat, il l’a remporté depuis Février mais, il s’en est suivi un contentieux malsain qui est allé jusqu’à la Cour Suprême ;
Ceux que les militants de base avaient plébiscités avaient été validés par les Cours et les Tribunaux du Cameroun, ce qui fait qu’aujourd’hui, le Maire du Changement a la légitimité populaire et la légalité républicaine. C’est la raison pour laquelle nous sommes venus en soutien à ce jeune collègue, qui est plein de dynamisme.
- Maintenant qu’il est acquis que c’est désormais lui qui est le Chef de l’Exécutif Communal de Messok, quels sont les conseils qu’il vous vient à l’idée de lui donner?
Je constate qu’il y’a beaucoup d’adversité dans son entourage. Que les gens ne prennent pas la politique comme un jeu, comme un sport. Il y’a une influence néfaste de l’élite politique, mais, le Maire est en phase avec la base populaire. Qu’il continue d’entretenir les relations avec la base populaire ; Mais qu’il essaie, autant que faire se peut, d’autonomiser les élites de Messok qui en réalité, ne jouent pas leur rôle d’élites, ils s’identifient plutôt à quelques individus, mais ne posent pas des actes d’élites.
Le Maire a le devoir de rassembler toute l’élite, au sein d’un comité de développement public où toutes les valeurs peuvent s’exprimer. C’est là notre vielle doctrine de là où nous étions, lui et moi, la doctrine des cent fleurs, préconisée par le Président Feu Mao Tse Tung qui disait que dans le jardin de la Chine, que cent fleurs s’épanouissent.
C’est ce que nous exprimons dans la Commune de l’Emergence. La promotion des Valeurs, de toutes les valeurs, en imprimant le nivèlement par le bas.
Lui le Maire du Changement, Administrateur Civil par ses propres efforts, doit fédérer toutes les élites qui sont ici afin qu’elles s’affranchissent des comportements d’antan, et que maintenant, Messok puisse décoller avec une base politique soudée derrière lui, une élite politique de propositions et non de combats.
- Et si nous parlions de Mindourou ?
Je n’ai pas été installé, j’ai été élu, j’ai prêté serment. L’installation pour moi au deuxième mandat, est une installation de trop, qui coûte un peu cher.
Au mois de Mars 2021, le Préfet viendra à la Session nous accrocher nos médaillons, nos insignes et puis, ce sera fini. Mais nous avons commencé notre politique en implantant le concept de l’Emergence populaire. C'est-à-dire l’élévation du niveau de vie du plus grand nombre.
Nous avons constaté que nous sommes dans une Commune essentiellement rurale, agricole et, s’il faut atteindre l’émergence, nous devons privilégier les activités agricoles ;
L’Education, pour avoir à long terme une élite forte, la Santé pour que les gens puissent être en bonne santé et travailler. Nous l’avons fait, à la satisfaction de notre humble avis de nos populations, qui nous ont accordé, vraiment avec panache un deuxième mandat ;
Et nous sommes aujourd’hui, dans ce que nous appelons la consolidation des acquis de l’émergence, c'est-à-dire que nous avons mis en place, des infrastructures de base. Nous devons maintenant continuer ce travail de consolidation de ce que nous avons pu faire ;
Et au bout de ce deuxième mandat, nous pourrons passer la main à d’autres acteurs.
- Monsieur le Maire, avez – vous été confronté à quelques difficultés, lors de l’implémentation de la Politique de l’Emergence que vous évoquez ?
Nous avons de nombreux défis au niveau de l’organisation des masses, parce qu’instituer un concept est une chose, le faire accepter par les masses en est une autre. Conscientiser les masses est quelque chose de très difficile et c’est cela la base même des difficultés des Communes. Les Maires arrivent avec de très bonnes idées qui ne sont pas comprises par les Populations.
A l’inverse donc, quand vous voulez aller vers les Populations, pour appliquer ce qu’ils veulent eux, parfois il n’ya pas de pertinence dans leurs désidératas.
Le principal défi que nous avons eu c’est d’amener les Populations de notre Commune au travail. Les amener à travailler c’était très difficile parce qu’il y’a ce qu’on appelle les métiers passe temps : La vente des cigarettes, faire le call box, qui vendent un peu de viande là, les femmes qui font des activités vraiment sans lendemain…
Il fallait ré conscientiser les masses, leur dire qu’en marge de tout ce qu’on peut faire au quotidien, il faut avoir une activité qui vous donne de l’argent au moins une fois par an.
Nous avons donc introduit la cacao culture et la palme culture à travers les pépinières communales auprès desquelles les volontaires viennent prendre les plants de palmier et de cacao pour espérer renforcer leurs revenus, cela n’a pas été facile.
L’autre défi, c’est la politique politicienne. Tout le monde voudrait être Maire ; personne ne se soucie de votre bilan ou de votre vision ; Alors, ce sont les coups bas, ce sont les dénonciations, pleines de choses qui n’honorent pas, et pleines de choses qui freinent l’ardeur d’un édile.
Néanmoins, quand vous êtes en phase avec la base, tous ces problèmes n’ont pas un réel impact sur ce que vous devez faire.
- Monsieur le Maire les Conseillers Régionaux viennent d’être élus. Pensez – vous que leur arrivée va véritablement servir à implémenter la Décentralisation ?
Nous avons activement contribué à l’élection des Conseillers Régionaux. Il est vrai qu’il y’a des textes qui définissent les attributions des Conseillers Régionaux mais, c’est quand même une innovation, c’est une première ; Nous n’avons pas beaucoup de choses à dire, sinon que nous sommes contents de voir que la marche vers la Décentralisation a franchi un pallier.
Maintenant, nous souhaitons beaucoup de courage à nos Conseillers Régionaux qui sont les précurseurs. En fait, personne ne sait à quoi va ressembler un Conseil Régional, nous attendons et nous espérons bien, que les fonctionnaires qui sont à Yaoundé vont un peu lâcher du leste pour permettre aux Collectivités de travailler, de parler des Régions et des Communes, parce que c’est nous qui sommes proches des Populations, c’est nous qui connaissons les besoins réels des Populations ;
Le problème c’est que ce n’est pas facile aussi, de laisse passer une position de pouvoir donc, c’est aux Maires et aux Conseillers Régionaux de conquérir les positions, de faire en sorte que les Transferts soient effectifs, parce que pour l’instant, on voit les transferts de conséquence sans transfert de moyens.
Il faudrait que l’on engage un plaidoyer qui va nous permettre d’accéder progressivement à l’effectivité, à la concomitance des transferts de compétence et des moyens.
Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem
Pour Célestin Djamen démissionnaire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, si Maurice Kamto a été aux affaires durant 7 années, il peut lui aussi servir son pays.
Alors que depuis l’annonce de sa démission du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), une rumeur fait état de ce que Célestin Djamen pourrait se retrouver dans le prochain gouvernement, le concerné lui-même vient encore d’attiser les commentaires dans de sens. Intervenant sur les ondes de Radio Balafon le jeudi 17 décembre 2020, l’ancien cadre du MRC a indiqué qu’il est disposé à servir le Cameroun. Il accepterait bien d’être au service du Cameroun cependant pas au service d’un individu.
«Monsieur Kamto a beaucoup inspiré les gens. Monsieur Kamto, disait-on à l’époque, allait pour servir la République, le gouvernement. Je crois si j’ai bonne mémoire qu’il a fait sept ans au gouvernement et on a trouvé ça tout à fait normal. Je pense que Célestin Djamen peut aussi considérer qu’il est en mesure de servir la République. Je rappelle que monsieur Kamto était ministre de Paul Biya. Il est aujourd’hui président d’un parti d’opposition», a déclaré Célestin Djamen.
Au cours de son passage sur Radio Balafon, Célestin Djamen a ouvert une comparaison avec le leader du MRC. Il a évoqué le fait que celui-ci a servi le Cameroun dans le cadre de l’affaire Bakassi âprement disputée. En conclusion, si Maurice Kamto avec qui il a été emprisonné pour avoir marché après l’élection présidentielle de 2018 a été aux affaires, pourquoi pas lui.
«Je suis prêt à servir mon pays dans tous les domaines. Je ne rends pas service à un individu. Je rends service à mon pays. De la même manière que monsieur Kamto à l’époque a été sollicité pour venir remplacer l’équipe foireuse qui conduisait l’affaire de Bakassi, il a accepté au nom de la République… Et mieux encore, il est allé au gouvernement pour servir la République me semble-t-il. La même logique m’anime et je crois que c’est fondé parce qu’en vérité, quand on fait appel à vous parce que les choses ne marchent pas très bien parce qu’on pense que vous avez les qualités pour apporter une espèce de contribution à l’édification d’un pays encore plus prospère, je ne vois pas de raisons pour lesquelles je dirais «non» quand mon pays m’appelle», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Selon nos sources, Adolphe Lele Lafrique le gouverneur du Nord-Ouest reproche à l’Organisation non gouvernementale Médecins sans frontières d’apporter des soins aux groupes séparatistes.
Jusqu’à nouvel avis, Médecins sans frontières (MSF) Organisation non gouvernementale (ONG) est interdit d’activités dans la région du Nord-Ouest. La décision est d’Adolphe Lele Lafrique qui lui reproche d’apporter des soins aux séparatistes, qui sévissent dans sa région comme dans celle du Sud-Ouest.
La suspension d’activités infligée à MSF signifie qu’elle n’est plus autorisée à collaborer avec les formations sanitaires du Nord-Ouest. Adolphe Lele Lafrique a chargé le Délégué régional de la santé de sa région d’implémenter cette mesure.
Il convient de noter que de façon officielle, les raisons de la suspension des activités de l’ONG MSF n’ont pas été révélées. Cependant ce n’est pas la première fois où on assiste à une brouille entre le gouvernement et cette ONG. D’ailleurs on se rappelle qu’au mois d’août, précisément le 31, LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations Extérieures a reçu le Dr Modeste Tamakloé Koku, le chef de mission de MSF. Il a recadré l’ONG en lui demandant de faire preuve de plus de neutralité et d’impartialité.
Après au Ministère des Relations Extérieures, le Dr Modeste Tamakloé Koku, le chef de mission de MSF a aussi été reçu en audience par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Il faut préciser que MSF a pour principal devoir d’apporter des soins médicaux à des populations dans des contextes de guerre, de famine, d’épidémies, de catastrophes naturelles ou de déplacement de populations, sans aucune discrimination.
Liliane N.
La cérémonie d’inauguration de Douala Grand Mall a eu lieu hier 17 décembre 2020, en présence de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.
C’est hier jeudi 17 décembre 2020, que Douala Grand Mall a été inauguré. La cérémonie a drainé une importante foule. Elle a connu la participation de Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement, Roger Mbassa ndine le Maire de la ville de Douala, Samuel Dieudonné Ivaha le gouverneur de la région du Littoral, Luc Magloire Mbarga Atanga Ministre du Commerce, Célestine Ketcha Courtès Ministre du Développement urbain et de l’Habitat et de nombreuses autres personnalités.
Au cours de son allocution, Joseph Dion Ngute représentant Paul Biya le Président de la République a présenté le bien que Douala Grand Mall fait à la ville, poumon de l’économie du Cameroun. «Avec plus de 150 professionnels occupants l’un des sites les plus stratégiques de la capitale, le Douala Grand Mall est situé à proximité de l’aéroport international avec une zone d’achalandage de plus de 4 millions d’habitants et une accessibilité totale pour tous les groupes sociaux», a précisé le chef du gouvernement.
Mathurin JIDJOUC KAMDEM le promoteur de Douala Grand Mall prenant aussi la parole, n’a pas manqué de mentionner le lancement des travaux de la deuxième phase des travaux dont le Business Park qui comprendra un hôtel 5 étoiles et des bureaux.
Il faut savoir que Douala Grand Mall est construit sur un niveau de 18500 mètres carrés de surface locative. Actuellement, il passe pour être le plus grand centre commercial d’Afrique Centrale. Il comprend un multiplex de 5 salles de cinéma de 1000 places au total. Il comprend également un Supermarché dénommé Carrefour dont la superficie s’étend sur 2000 mètres carrés. Plus loin, 160 magasins et boutiques, 22 restaurants, 1 Spar, 640 places de parking et 8 escalators sur la première phase.
Douala Grand Mall propose des services dans les domaines de la mode et de la beauté, de l’art de vivre, des Télécommunications avec les enceintes de MTN & Orange Cameroun, Banques, Assurances, Phamacies, le lavage de Voiture, la Lunetterie Optique, des divertissements et de la Restauration.
Liliane N.