25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

La session 2021 des examens officiels va se dérouler entre les mois de mai et de juin.

Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a rendu public le calendrier des examens officiels session 2021. Il convient de préciser que les examens officiels programmés sont ceux qui relèvent de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, de la Direction des examens, des Concours et de la certification du Ministère des Enseignements Secondaires et ceux relevant du Cameroon General Certificate of Education Board.

Selon le calendrier du Minesec, les examens officiels vont débuter au mois de mai 2021 précisément le 4 avec les épreuves écrites. Cependant, les épreuves pratiques d’éducation physique et sportive vont se dérouler du lundi 19 avril au vendredi 14 mai 2021.

 

Retrouvez ci-dessous le calendrier complet des examens officiels de la session 2021:

Mardi 18 mai 2021: concours d’entrée en 6è et 1ère année technique

Du lundi 07 juin au vendredi 11 juin 2021: CAP Industriels

Du lundi 31 mai au vendredi 04 juin 2021: CAP STT

Du mardi 1er juin au vendredi 04 juin 2021: BEPC et BEPC bilingue

Mardi 27 juillet 2021: concours d’entrée en 1ère année BEP, 2nde technique et 2nde agricole

Du lundi 31 mai au vendredi 03 juin 2021 : CAPIET

Du lundi 31 mai au vendredi 04 juin 2021: CAPIEMP

Mardi 22 juin et mercredi 23 juin 2021: Concours d’entrée aux ENIET publiques

Mardi 22 juin 2021: Concours d’entrée aux ENIEG publiques

Du lundi 31 mai au vendredi 18 juin 2021: GCE Ordinary and Advanced Level

Du mardi 22 mai au vendredi 25 mai 2021: Baccalauréat A, ABI, C, D, E, TI

Du lundi 07 juin au vendredi 11 juin 2021: Probatoires A, ABI, C, D, E, TI, AC

Du lundi 24 mai au vendredi 28 mai 2021 : Baccalauréats AF, F et brevet de technicien

Du lundi 31 mai au vendredi 04 juin 2021: Probatoires industriels

Du lundi 24 mai au samedi 29 mai 2021: Baccalauréats et brevets de technicien STT

Du lundi 07 juin au samedi 12 juin 2021: Probatoires et probatoire de technicien STT

Du mardi 04 mai au samedi 08 mai 2021: brevets professionnels industriels

Du mardi 04 juin au vendredi 07 juin 2021: brevet d’études professionnels industriels

Du mardi 04 mai au samedi 08 mai 2021 : Brevets professionnels commerciaux

Du mardi 04 mai au samedi 08 mai 2021 : Brevets d’études professionnelles commerciaux.

On note que contrairement à l’année scolaire 2019-2020 marquée par la pandémie du Coronavirus, que les épreuves écrites pour cette session, ont retrouvé leur programmation habituelle.

 

Liliane N.

La cité capitale de la région du Nord brille de mille feux surtout en nocturne. Carrefours, espaces verts et avenues ont reçu une cure de jouvence à l’initiative de la mairie de la ville. Des guirlandes lumineuses à n’en plus finir attirent les populations qui profitent des multiples couleurs pour passer des moments festifs mémorables.

 

Square Paul Biya situé en plein cœur de la ville de Garoua sis au quartier Plateau. Sont perceptibles sur les lieux, des jets d’eau éclairés par des guirlandes lumineuses. Un décor qui annonce de la plus belle des manières des fêtes de fin d’année exceptionnelles dans la région du Nord. Et les populations qui s’en réjouissent ont le cœur déjà conquis. Parmi elles, Unice Letenou qui se confie au reporter : « En cette veille des fêtes, la ville de Garoua elle est superbe franchement. Je m’amuse car c’est très joli et j’apprécie vraiment. Nous voyons les lumières, les décorations de gauche à droite, ça rend l’environnement beau et attirant ».    

La place du cinquantenaire, non loin de la délégation régionale des Postes et Télécommunications du Nord et de la délégation régionale de la Sûreté nationale, elle aussi est déjà parée aux couleurs des fêtes. Carrefours et avenues qui brillent de mille feux ne sont pas en reste. « Dans la nuit, quand tu vois Garoua, c’est comme Paris, et c’est tellement bien. La lumière c’est tellement bien, on dirait qu’on se trouve dans un autre monde. C’est très bon, la fête a commencé tout le monde sort déjà la nuit », reconnait Boubakary.  Des efforts d’embellissement de Garoua à l’initiative de l’Hôtel de Ville avec pour chef d’orchestre, le maire de la ville Dr Ousmaïla Mohamadou. « On encourage le gouvernement surtout la commune pour cette belle initiative. On les encourage à travailler davantage pour que la ville de Garoua soit toujours cette ville où il fait bon vivre », soutient une fois de plus Boubakary.

Garoua, la belle dévoile ainsi ses charmes jusqu’aux bouts de la nuit et tout est fin prêt côté décoration, pour des fêtes de fin d’année inoubliables, mais surtout réussies sur toute la ligne au grand bonheur des populations.

Innocent D H

Au cours de janvier de l’année académique en cours, des cycles de licence et master professionnels dans les métiers de Droit et de Science politique vont voir le jour. Les métiers liés à ces offres de formation ont été dévoilées au public au grand amphithéâtre de l’Ecole de Faunes de Garoua au cours d’une cérémonie qui a connu la présence de l’Inspecteur général des services régionaux, Simon Sombe.

 

C’est déjà un engouement perceptible notamment chez les jeunes de la région du Nord qui accueillent avec fierté les offres de formation de licence et de Master professionnels dans les métiers de Droit et Science politique. « Ça permet de faire en sorte que nous ayons une bonne expérience sur le terrain afin de s’insérer rapidement sur le marché de l’emploi », affirme Glenda Heumou, étudiante.

Pour le Dr Léon Hounbara Kaossiri, coordonnateur de l’annexe de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université de Ngaoundéré à Garoua : « Nous comptons lancer avec ces cours au courant du mois de janvier. Il s’agit des opportunités pour les jeunes qui peuvent passer par l’auto-emploi. Ils peuvent par exemple officier comme conseillers juridiques, intégrés dans les cabinets d’huissiers, d’avocats et même dans les entreprises ».  

Une professionnalisation des enseignements pour garantir l’adéquation Formation/Emploi conformément au vœu du Président de la République, Paul Biya, indique le Pr Janvier Onana, doyen de la FSJP de l’Université de Ngaoundéré, représentant du Recteur. « La nécessité, le caractère indispensable de l’arrimage de l’université aux réalités de son milieu. Quoi de plus normale donc que l’université soit appelée à travailler en synergie étroite avec le milieu socio-professionnel qui soit public ou privé. Le bilinguisme constitue une option très forte en terme de perspective à très court terme », dira-t-il.

Vieille de 05 ans seulement, l’annexe de la Faculté des sciences juridiques et Politique de l’Université de Ngaoundéré à Garoua s’engage ainsi avec détermination, à former un capital humain compétent, levier du développement et de la croissance économique.  

Innocent D H

L’évènement tant attendu ce mardi, 22 décembre 2020 sur l’ensemble du triangle national. Dans le Nord, il aura lieu à la salle des fêtes et de la culture de Garoua qui a déjà fait sa mue. Le Gouverneur de la région, Jean Abate Edi’i est descendu ce lundi sur les lieux pour s’assurer des derniers réglages. Dans le camp des formations politiques, l’on est aussi plus que jamais prêt.

 

L’évènement qui s’annonce historique va se tenir dans la région du Nord dans un cadre spécial. La salle des fêtes et de la culture de la communauté urbaine déjà parée aux couleurs de circonstance n’attend plus que ses convives.  De l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice ce mercredi après-midi, est perceptible le drapeau national tricolore disposé de part et d’autre. Les climatisations et sonorisations subissent les derniers tests et vérifications sous l’œil vigilant du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i. « Tout le dispositif est prêt. Je voudrai saluer ici les efforts déployés par la mairie de la ville », exprime l’autorité administrative.

Les Etats-majors des partis politiques dégagent une sérénité, preuve que ses acteurs sont aussi prêts pour le grand rendez-vous avec l’histoire. « Le vice-premier ministre secrétaire général du comité central a estimé qu’il faille venir suivre nos candidats, les encadrer. Pour ce faire, on a déjà pris des dispositions dans la salle pour discuter avec nos conseillers désormais régionaux et pour voir à peu près ce que nous allons faire », souligne l’honorable Théophile Bahouro, mandataire du Rdpc pour la région du Nord.  

« Nous attendons ce grand moment qui consacre et qui va permettre de sceller définitivement et de mettre en route cette décentralisation tant souhaitée », indique en outre le Gouverneur Jean Abate Edi’i. Les mesures sécuritaire et sanitaire sont aussi prises dans la région du Nord pour que cet évènement historique se déroule dans cette partie du pays sans fausse note.

Innocent D H

Un monument en l’honneur de Samuel Eto’o Fils a été érigé dans la Commune de Yaoundé  6 dont le Maire est Yoki Onana.

La Commune de Yaoundé 6 a solennellement honoré ce lundi 21 décembre 2020, Samuel Eto’o Fils ancien capitaine des Lions indomptables. Elle la fait citoyen d’honneur. Et pour joindre la parole à l’acte, un monument à l’image du pichichi a été érigé dans l’enceinte de la Mairie. Samuel Eto’o Fils est un modèle pour beaucoup de jeunes. Prenant part à la cérémonie qui lui était dédiée, il a aussi honoré par sa présence, la cérémonie de l’arbre de Noël organisée par la Mairie de Yaoundé 6ème par le biais du Maire de ladite Commune d’arrondissement.  

A titre de rappel, cette année le Président tchadien Idriss Deby Itno a nommé Samuel Eto’o Fils Ambassadeur itinérant de son pays. Il avait été reçu en audience par le Maréchal Deby le 15 octobre 2020. Ils avaient alors parlé du développement du football tchadien. Eto’o avait même exploré des pistes de partenariat avec la Fondation Grand Cœur de la Première Dame tchadienne et sa Fondation.

Liliane N.

 

Alors que les toutes premières livraisons commencent, Jürgen Stock – Patron de l’'Organisation internationale de police criminelle a fait part de ses inquiétudes ce Lundi, dans les colonnes du magazine allemand Wirtschaftswoche.

 

Les vaccins stockés dans des endroits tenus secrets

« Nous allons assister à des vols, à des cambriolages d’entrepôts et à des attaques lors du transport des vaccins », a-t-il ajouté alors que les autorités sanitaires européennes doivent rendre leur décision ce Jour, sur l’autorisation  de mise sur le marché d’un premier vaccin.

Il s’attend en outre à une résurgence de la corruption « afin de se procurer plus rapidement le précieux remède ». Un premier vaccin, celui développé par le laboratoire allemand BioNTech associé au géant américain Pfizer, a déjà reçu le feu vert de 16 pays.

Si l’Agence européenne du médicament délivre une autorisation de mise sur le marché de ce vaccin, les premières vaccinations dans l’Union européenne pourraient démarrer dès dimanche. En Allemagne, la police fédérale est chargée d’acheminer les doses de vaccin qui seront stockées dans des endroits tenus secrets. Certains redoutent éventuellement aussi des opérations de sabotage des « anti-vaccins ».

Ce n’est pas le seul souci que pose la vaccination contre le Corona Virus

Pour certains, la contrefaçon de produits et de médicaments  en lien avec la pandémie de va croissant, a alerté il y’a quelques jours, Interpol,  au terme d’une opération de lutte contre la criminalité organisée dans le domaine sanitaire.

« L’irruption du coronavirus donne l’occasion de gagner de l’argent rapidement, les bandes criminelles tirant bénéfice d’une forte demande pour les produits d’hygiène et de protection personnelle », relève l’organisation de coopération policière internationale, basée à Lyon, dans un communiqué.

Masques contrefaits, gels hydro alcooliques de mauvaise qualité

La 13e édition de son opération annuelle de lutte contre le commerce en ligne de produits médicaux contrefaits, baptisée Pangée, a été menée dans 90 pays du 3 au 10 mars. Elle a permis d’arrêter 121 personnes et de saisir pour 14 millions de dollars de produits potentiellement dangereux, parmi lesquels des masques de protection respiratoire contrefaits, des gels hydro alcooliques de mauvaise qualité et des antiviraux actuellement non autorisés contre le coronavirus comme la chloroquine.

Environ 2.000 bannières publicitaires en lien avec le Covid-19 ont été recensées sur Internet, proposant principalement des masques contrefaits et de mauvaise qualité. Plus de 34.000 d'entre eux ont été saisis, aux côtés de « corona-pulvérisateurs », de « packs anti-coronavirus » et autres pseudo-médicaments.

« Les bandes criminelles ne reculeront devant rien pour faire de l’argent »

« Une fois encore, l’opération Pangée prouve que les bandes criminelles ne reculeront devant rien pour faire de l’argent. Le commerce illégal de tels produits en période de crise sanitaire montre qu’elles n’ont en réalité que faire du bien-être des gens, ni de leurs vies », estime Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol, cité dans le communiqué.

 

N.R.M

 

C’était à l’occasion d’un déjeuner organisé à leur intention le week-end dernier à Yaoundé, moment convivial, certes mais qui a par ailleurs servi de cadre pour faire le bilan des activités ainsi que  de l’actualité ayant marqué l’année qui s’achève.

 

C’est ainsi que de nombreux sujets ont été abordés, avec un accent particulier sur la place qu’occupe le Journaliste au Cameroun. Dans son propos de circonstance, Samuel Billong – président de cette formation politique, a entre autres estimé que : « Sans Média, il n’y a point de Démocratie … C’est bien dans la manière de traiter la presse et les journalistes qu’on apprécie le mieux la caractéristique liberticide d’un régime ».

Constant dans sa logique, le leader du Mouvement Réformateur est revenu sur quelques exemples dont le plus parlant a été celui de  « Samuel Wazizi dont le procès s’est poursuivi de manière scandaleuse alors qu’il était déjà mort «en exploitation» sous la responsabilité de l’armée nationale ».

Il a en outre regretté que «  le Décès de Bibi Ngota – n’ait pas apporté la prise de conscience qui aurait permis que les Journalistes, dans l’exercice de leur fonction, ne soient plus inquiétés ;

Car pour lui, « Ceux qui s’attaquent délibérément aux femmes et hommes des medias sont des ennemies de la liberté. Tuer un journaliste c’est se dresser contre la liberté de pensée et de conscience qui est le cœur de la démocratie… ».

Parce qu’il était question de louer les efforts de ceux qui en principe constituent le 4ème Pouvoir mais travaillent dans un environnement qui ne leur  est pas favorable, les solutions selon le leader du Mouvement Réformateur sont toutes trouvées afin de sortir les Hommes et Femmes des Médias de la clochardisation, qui, de son avis « est l’autre arme des bourreaux de la liberté », il est urgent de créer : « Un fond citoyen d’aide à la presse ; une réponse des démocrates et autres défenseurs de libertés pour donner véritablement aux journalistes les moyens d’un déploiement efficient… ».

Restriction des libertés ?

De l’avis de Samuel Billong, la frontière est très mince entre ce que vivent les Journalistes et les Hommes Politiques et, la réponse donnée à cette interrogation est bien évidemment positive.

Afin de soutenir sa position, il relève que : « L’année 2020 qui s’achève a été terrible pour notre jeune démocratie, pour notre démocratie en construction. Elle a sans conteste marqué un recul de la démocratie tant au regard des abus gouvernementaux en matière de restriction des libertés individuelles et collectives qu’au regard de la faiblesse de la justice qui s’est laissé instrumentalisé de manière totalement inacceptable… » ;

C’est la raison pour laquelle le Mouvement Réformateur est engagé « Pour la construction d’une véritable démocratie » en passant par la « La critique sans laquelle, aucun progrès n’est possible ».

La crise sécuritaire dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, avec son contingent d’horreurs,  la crise sanitaire du Covid 19 et son contingent de décès, les questions liées aux ressources Foncières  de même que la « gestion gouvernementale approximative » de tous ces problèmes et de bien d’autres, ont été évoqués au cours de cette rencontre.

Des pistes de solutions existent t –elle ?

Pour chaque problématique évoquée, le président du Mouvement Réformateur a laissé entendre que la Formation Politique dont il a charge a repris du poil de la bête il y’a quelques, en nourrissant l’ambition de « Construire une alternance de gouvernement ».

Répondant aux questions des Journalistes, Samuel Billong a fait savoir qu’en fait, « Il est de leur responsabilité de trouver des solutions efficientes aux préoccupations de leurs concitoyens dans un rapport de vérité et de clarté…Il est question de construire un projet d’avenir susceptible de conduire à l’émergence de notre pays ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Au moment de poser les bases du Programme dénommé Changement Phase 2 – l’Autorité Communale, au cours de cet échange avec ACP, a  évoqué de nombreux sujets, notamment le procès qui a confirmé sa victoire à la tête de cette Mairie, les priorités qui sont les siennes mais aussi, la problématique liée à l’exploitation parfois illégale de la Forêt de Messok.

 

-         Monsieur le Maire, peut – on revenir de manière succincte à ce qui s’est passé depuis les élections locales de Février 2020 ?

 

Le chapitre électoral qui a fait couler tant d’encres et de salive ici, parce qu’après notre brillante élection du 21 février 2020, il faut dire qu’on est entré dans un cycle de problèmes, de procès. De Bertoua, nous sommes arrivés au niveau de la Cour Suprême.

 

-         Peut – on en savoir plus ?

En effet, un groupe de dix Conseillers Municipaux a saisi le Tribunal Administratif pour des raisons fallacieuses que nous ignorons, à la fin ils ont qualifié ça de présomption de corruption, que notre élection n’était pas très légale.

Le Tribunal Administratif de Bertoua a effectivement prononcé l’annulation de notre élection, nous avons saisi la Chambre Administrative de la Cour Suprême parce que nous savions que nous étions dans le bon droit.

Et le 23 Septembre dernier, la Cour Suprême nous a donné raison pour dire que ce chapitre de recréation, de trouble, de mots et de contre mots est terminé. Place maintenant au travail.

 

-         Vous êtes donc résolus à clore ce chapitre et à inviter vos équipes à se mettre dès à présent au travail ?

 

Au cours des Travaux de notre Conseil, nous avons interpellé les Populations et les Conseillers Municipaux à plusieurs reprises, afin que nous fassions la paix, pour leur dire que nos portes sont ouvertes à tout le monde ; pour leur dire que nous devons travailler ensembles.

Nous avons dit ; « Chers frères et sœurs, ensembles, levons – nous et bâtissons » ; nous n’allons pas perdre un nouveau mandat dans les querelles, les bagarres inutiles.

Pour le travail que nous comptons faire, l’apport de tout un chacun est utile, est indispensable, parce que c’est l’Union qui fait la force.

 

-         Après l’adoption du Budget de la Mairie de Messok, comment sera reparti l’argent ? Quelles sont les priorités ?   

 

Pour répondre à votre question, je vais mettre un accent sur les Investissements de notre Commune. Nous l’avions relevé lors de notre premier mandat, nous avons une forte priorité sur ‘entretien routier.

Nous avons 350 Millions dans l’appui de notre programme le Padi/Dja qui a accordé à notre Commune le financement de l’entretien routier sur le tronçon Messok – Zoulabot 2, avec un pont en matériaux définitifs sur la rivière Bom à Long et la construction de deux forages à Massens et Messok ; Nous avons 27 millions qui doivent être consacrés à l’entretien des pistes communales…

Nous pensons aussi, comme autre projet prioritaire, à l’équipement de la Maison du Planteur ; nous sommes dans une zone essentiellement agricole et la cacao culture fait partie de notre culture de rente par excellence et donc, nous avons construit une Maison de Planteur et, il est question pour nous de la doter de Fongicides et de tout ce qu’il faut aux cacaoculteurs pour qu’ils puissent traiter leurs champs, ce qui est essentiel pour le travail de base d’un agriculteur.

Nous allons construire d’autres salles de classe, parce que nous sommes encore dans le besoin, ainsi que d’autres Centres de Santé parce que ceux que nous avons sont déjà en désuétude.

Il faut aussi le dire, et c’est très important qu’une partie de cet argent va servir à la relance de la finalisation de notre dossier de la Forêt Communale.

-         Parlant justement de cette actualité, monsieur le Maire, on a cru entendre qu’une partie de cette forêt n’existe plus, à cause de la coupe permanente des Grumes sans que vous ne soyez informés en plus du vol. Peut – on savoir réellement ce qui se passe ?

Il faut dire concernant le dossier de la Forêt Communale que nous engageons est l’œuvre de nos prédécesseurs depuis 1995. Mais, lors du découpage des Unités Administratives, notre commune s’est trouvée un peu lésée, avec une infime parcelle qui devait revenir à notre Commune et la grande partie a été octroyée à la Commune de Lomié.

Lorsque nous arrivons, nous prenons la décision d’avoir une Forêt Communale et c’est ainsi que des démarches ont été entreprises dans ce sens ; c’est ainsi que nous avons jeté notre dévolu sur les terres qui étaient encore disponibles.

Il faut toutefois reconnaître que lors des derniers sondages, alors que nous étions en quête des partenaires avec lesquels nous pouvions travailler, qu’une grande partie de ces Forets a té exploitée par certains prestataires des unités forestières d’aménagement ; d’autres prestataires des Forêts Communautaires et que oui, la Forêt est gravement empiétée.

-         Cela signifie – t-il en d’autres termes qu’il n’existe plus aucun coin de forêt libre ?

 

Nous ne pouvons pas convenir de cela, encore moins qu’il ne reste que 1000 hectares de Forêt  sur notre Forêt Communale qui couvre quand même 20 mille hectares. Nous pensons encore qu’une grande, notamment le Bloc A de notre Forêt qui va autour de dix mille hectares, encore très riche reste disponible, le Bloc B aussi a certes subi aussi quelques infiltrations, mais c’est seulement la moitié des terres qui a été endommagées.  

Cependant et dans les deux cas, nous avons des arguments pour étayer notre point de vue, et penser que c’est une partie qui a été utilisées par ces exploiteurs véreux.

La problématique que vous soulevez est réelle car, il faut reconnaître que ces infiltrations faites par les uns et les autres nous portent préjudice aujourd’hui.

Toutefois, la forêt est là, elle est encore très utile, elle est encore très importante, elle fait encore l’objet de plusieurs sollicitations et, nous encourageons les uns et les autres, à venir eux aussi mener leur sondage dans ces espaces, pour essayer de découvrir les richesses qu’elle renferme.

-         Avez – vous envisagé de prendre des mesures contre ceux qui ont pendant longtemps, exploité outrageusement cette forêt qui est quand même un pan du patrimoine des habitants de Messok ?  

 

Tout naturellement. Quand nous avons fait ce constat, nous avons sollicité des responsables de l’administration forestière qu’ils demandent à  tous ceux qui exploitent dans cette zone, de sursoir à leurs activités, afin de procéder à la délimitation des différents espaces, parce que les Forêts Communautaires, les UEFA sont des Unités qui existent avant notre forêt communale.

Ils ont l’obligation de délimiter leur espace ; cela permet de savoir que tel a tiré tel bois dans sa  parcelle ou ailleurs. Et, nous aussi, avons voté une certaine imputation qui va nous permettre de délimiter nous aussi notre forêt communale et d’engager les sondages les plus approfondis, pour qu’on ne parle plus de la Forêt Communale de Messok en l‘air.

 

Entretien mené par Nicole Ricci Minyem  

 

Les patrons de presse plaident pour une revalorisation de l’aide qui doit être entre 2 et 3 milliards de FCFA par an.

A l’heure actuelle l’aide à la presse privée est de 300 millions de FCFA. Cette somme n’est pas acceptée par les patrons des médias. Aussi, ils ont décidé d’interpeller le Président de la République sur cette question, par le biais du Réseau des Patrons de Presse du Cameroun (REPAC). Ils veulent désormais avoir un montant compris entre 2 et 3 milliards de FCFA l’année.  

Réuni ce weekend au cours d’un dîner de presse organisé à Yaoundé par le Mouvement Réformateur (MR), un parti politique, à l’honneur des journalistes, le sujet de la revalorisation de l’aide financière accordée à la presse privée a été débattu. Il en est donc sorti que les patrons de presse souhaitent que le gouvernement favorise la création d’une structure chargée de recenser, de suivre, recueillir et gérer l’aide à la presse et les ressources additionnelles, à l’instar de la  Direction générale autonome adoptée à l’issue des états généraux de la Communication en 2012, et qui n’est jamais sortie des fonts baptismaux. Ils veulent que le gouvernement impose les abonnements des administrations et des grandes écoles aux journaux privés; d’autoriser le prélèvement d’un pourcentage sur la redevance audiovisuelle actuelle au profit de la presse privée, entre autres.

Dans la correspondance adressée au Président Paul Biya, le REPAC interpelle sa sagesse sur les «nombreuses promesses faites pendant cette période pour la modernisation du cadre légal de la communication sociale au Cameroun ainsi que la viabilité économique des entreprises de presse». Il faut noter que la correspondance en question a été signée par François Mboke, le Directeur de publication du journal «Diapason».

Liliane N.

Edith Kah Walla affirme n’avoir parlé à Maurice Kamto après qu’il ait initié les marches du 22 septembre 2020.

Edith Kah Walla s’est exprimée sur Dash Info, une radio privée émettant depuis Douala au sujet d’un accord que son mouvement Stand Up For Cameroon aurait conclu avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour les marches qui se sont déroulées le 22  septembre 2020. La présidente de Cameroon people’s party (CPP) réhabilitée dans ses fonctions, s’est voulue claire sur ce qui s’est passée entre elle et Maurice Kamto à cette époque-là. Elle a précisé qu’elle n’a jamais conclu d’accord avec celui-ci pour ces marches  qui se sont soldées par l’arrestation de certains militants du MRC dont une partie a été remise en liberté.

«Sur la toile, il y avait déjà la marche du 22 qui était lancée, les gens ont vu une photo, ils n’ont pas voulu se poser des questions, ils se sont dit voilà, il y a déjà une coalition, ni le Mrc, ni nous-même, n’avions parlé de coalition…Le MRC a lancé la date du 22 et c’est après avoir lancé la date du 22 qu’il a contacté les autres formations politiques. Si vous regardez bien le calendrier, le jour où on s’est rencontré avec le président du MRC et sa suite, c’était le 13 septembre 2020. Alors, penser que Stand-Up for Cameroon peut mobiliser son réseau en 9 jours pour une marche qui avait lieu le 22, c’est fantaisiste. La discussion que nous avions eue était, comment nous continuons après la marche du 22 », a déclaré la présidente du CPP.

Stand Up For Cameroon n’ayant pas pris part aux marches du 22 septembre dernier, Edith Kah Walla a indiqué que cela avait déjà été arrêté. Même si certains ont cru que le mouvement allait être de la partie et l’ont même annoncé. Il n’a pas voulu apporter de démenti pour ne pas casser la dynamique du MRC et de ses alliés.

Toutefois, Edith Kah Walla a précisé que ses échanges avec le MRC se poursuivent. Ils ont pris un coup du fait de la mise en assignation de Maurice Kamto.

«On a continué les discussions. On a eu une autre discussion le 19 novembre. On était dans cette logique. Cela a été un peu caser par les arrestations et la mise en résidence surveillée de Maurice Kamto. On espère qu’on reprendra les discussions, mais il faut savoir que pour le moment, les deux mouvements subissent encore beaucoup de répression », a déclaré la présidente du CPP.

Liliane N.

Page 254 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01