René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication affirme que la justice saura prendre ses responsabilités, dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités impliqués dans la gestion des fonds Covid-19.
Le gouvernement n’agréé pas le fait que certains de ses membres soient jetés en pâturage, depuis la publication du rapport d’audit de la Chambre des comptes, qui porte sur l’utilisation des ressources du Coronavirus dans notre pays. Il convient de rappeler que dans ledit rapport, la Chambre des comptes parle entre autres des ministères en charge de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’innovation et de ce qui a été de leur utilisation des fonds Covid-19, qu’ils ont reçus. Seulement depuis la parution de ce document, certains camerounais réclament la démission des membres du gouvernement cités.
Pour le gouvernement, cette attitude va en contradiction avec l’Etat de droit qu’est le Cameroun qui respecte le droit à la présomption d’innocence.
«…Le gouvernement de la République regrette-t-il et déplore cet état de choses, et en appelle à la retenue et au sens de responsabilité de tous pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du gouvernement ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics……tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas encore établie. Le gouvernement de la République réitère que le Cameroun est et reste un Etat de droit, qui du fait du respect des procédures, de la présomption d’innocence, ainsi que de la responsabilité de tout citoyen devant les lois et règlements en vigueur, des principes sacrés de son système judiciaire», a écrit René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication en sa qualité de porte-parole du gouvernement dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse.
Aussi, le gouvernement par la plume du ministre de la Communication rassure les camerounais sur le fait que la justice saura prendre ses responsabilités dans cette affaire baptisée Covidgate. Cependant, il précise que cela sera fait dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités actuellement auditionnés, suite à des enquêtes judiciaires instruites par le président de la République.
Liliane N.
Le prêtre jésuite Ludovic Lado ne cautionne pas le fait que le ministre de l‘administration territoriale Paul Atanga Nji et son épouse aient construit une paroisse pour le diocèse d’Ebolowa.
Si ça ne dépendait que de lui, le diocèse d’Ebolowa ne devait pas accepter le don du couple Atanga Nji. En fait, il se trouve que le ministre de l’Administration territoriale et son épouse ont construit une paroisse baptisée Notre Dame de l’Immaculée pour ledit diocèse. Ce lieu de culte équipé d’un forage et d’un système photovoltaïque a été inauguré le 29 mai 2021 au cours d’une messe célébrée par Mgr Philippe Alain Mbarga l’évêque d’Ebolowa. Le culte a été suivi par Samuel Mvondo le Directeur du cabinet civil de la Présidence de la République qui représentait le Chef de l’Etat.
Le père Ludovic Lado visiblement assez remonté pour ce don du couple Atanga Nji a laissé entendre qu’il pourrait bien quitter l’église catholique. Car pour lui, le membre du gouvernement ne cherche qu’à faire un blanchiment spirituel.
«NJI dans ma langue maternelle se traduit par VOLER.... Ils volent la République et vont blanchir leur butin à l’église!!!! Mon église ne doit pas accepter ce type de dons!!!! À cette allure je vais faire mes bagages et quitter cette histoire !!!!! », a écrit le prêtre jésuite sur sa page Facebook.
Cependant, si le père Ludovic Lado véritable pourfendeur du régime ne voit pas d’un bon œil le don du couple Atanga Nji, pour Mgr Philippe Alain Mbarga c’est plutôt une action à encourager, qui démontre par ailleurs, «la volonté du président de favoriser le développement jusqu’au fond des villages».
Le Pr Jacques Fame Ndongo élite du département de la Mvila a lui aussi exprimé sa gratitude au couple Atanga Nji.
«Nous remercions le couple Paul et Yvonne Atanga Nji et nous sommes derrière la très sainte vierge Marie qui est le nom de baptême de cette église».
Liliane N.
Une attaque conduite par des éléments de l’Etat Islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) sur la ville de Diffa s’est soldée par un échec cuisant ce vendredi, 28 mai 2021.
Vendredi dernier, des terroristes profitant de l’assèchement du lit de la rivière Komadougou, se sont rués violemment sur la capitale du Manga avec la ferme intention de tout décimer sur leur passage.
Cependant, aux premiers coups de feu, la riposte plus que foudroyante des forces de défense et de sécurité a, très rapidement, réduit leurs dispositifs d’attaque en miettes, les mettant en déroute dans une confusion inouïe.
Venus à bord d’une quinzaine de véhicules et scindés en trois groupes, ils sont entrés des côtés ouest, sud et sud-est de la ville de Diffa et ont ouvert le feu avec des armes lourdes et légères, visant les positions occupées par les éléments de nos forces de défense et de sécurité.
La réaction prompte et énergique de ces derniers les a fait battre en retraite dans un désordre généralisé en direction du Nigéria tout proche. Les moyens aériens des Forces armées Nigériennes se sont très vite invités dans la danse et ont poursuivi les terroristes à coup de bombes et de rafales de mitrailleuses lourdes.
A l’issue des combats, on déplore du côté de nos FDS, la mort de 2 gendarmes et de 2 policiers sans oublier 2 autres gendarmes et 1 policier qui ont été blessés. Du côté des assaillants, le bilan serait lourd au vu des moyens utilisés pour les chasser hors de notre territoire.
Sur les lieux des combats, en effet, 3 cadavres de terroristes ont été retrouvés par les soldats de l’Armée Nigérienne. Cependant, tout laisse croire que les assaillants auraient emportés dans leur fuite le maximum de leurs homologues neutralisés. Dans bien des cas, à chaque attaque, il faut le souligner, ils ramassent les corps de leurs éléments tombés pendant les combats.
Il est, alors, difficile pour les forces de défense et de sécurité de connaître le nombre exact des assaillants qu’elles ont neutralisés à chaque affrontement contre les terroristes.
On s’en souvient, lors de l’attaque de la position du Secteur 4 de la Force Mixte Multinationale (FMM) par les terroristes de Boko Haram à Bosso, le 17 mai dernier, les sources sécuritaires ont donné comme bilan des assaillants tués, deux morts.
Or, ce bilan était bien plus lourd puisque les éléments de l’ISWAP ayant conduit l’attaque ont été aperçus dans une localité proche de Damasak, en train d’enterrer plus d’une trentaine de cadavres parmi lesquels celui d’un de leurs commandants.
D’après certaines sources, c’est pour, probablement, venger leurs morts que ces derniers ont organisé cette expédition sur la ville de Diffa, expédition qui s’est soldée par leur défaite cuisante face aux FDS.
Pour l’heure, en plus des 3 morts retrouvés par les soldats des suites de l’attaque de ce 28 mai 2021, 3 véhicules, une arme de type 14.5mm, une autre de 12.7mm, un RPG 7, deux fusils Ak47, un mortier de 60 mm, quatre chargeurs d’AK47, une charge de RPG7, deux drapeaux de terrorisme, deux Motorola, un téléphone portable Android, des comprimés stupéfiants, des Seringues, un sac et une importante quantité de munitions ont été récupérés sur le théâtre des hostilités.
A toutes ses armes et autres matériels saisis ou abandonnés par les terroristes, il faut ajouter ces 7 véhicules, dont un est monté d’une arme de calibre 14.5mm et deux autres de mitrailleuses lourdes de 12.7mm, qui ont été détruits par les avions des Forces Armées Nigériennes (FAN).
N.R.M
Pour appuyer son assertion, l’écrivain estime que le « Rapport de la Chambre des Comptes » qui incrimine le ministre de la Santé publique est en réalité caduc et simplement dépassé…
Certaines informations du rapport abondamment commentées ne sont plus au point indiqué dans le rapport d’étape Il s’agit par exemple :
Des ambulances : elles n’ont jamais fait l’objet de paiement car elles ne sont pas encore réceptionnées. Donc on ne peut pas parler de fictifs alors qu’il y a pas dossier de paiement introduit.
De plusieurs de ces marchés n’ont jamais fait l’objet de liquidations et donc pas de paiement.
Après vérification des mercuriales, les surfacturations relevées s’avèrent être une méprise de la Chambre des Comptes sur les caractéristiques des équipements livrés… ».
Le rapport définitif est encore en cours d’élaboration.
Dans la tribune publiée il y a quelques jours, l’écrivain ajoute que « Le rapport du Consupe, lui, n’est pas encore prêt… Manaouda Malachie, bien que Ministre de la Santé n’a pas interféré dans le processus de passation des Marchés Publics, ni signé aucun marché dans la gestion du Covid-19.
C’est feu le Secrétaire d’Etat Alim Hayatou de regretté mémoire, qui a géré en toute autonomie, ce pan que le Ministre Manaouda Malachie avait eu la sagesse de lui confier. Là aussi, les documents le prouvent… ».
Par ailleurs, « Pour les tests dont on parle avec abondance, fournis par le prestataire Mediline médical Cameroon SA, c’est bien le choix du PM et non du Ministre de la Santé. Les lettres du PM l’instruisant de lui à donner la commande de 3 millions de tests à cette entreprise existent. Le rapport d’étape de la Chambre des Comptes en a fait mention…
Il ne couvre qu’une période et une partie des 180 milliards et plus mobilisés dans cette crise. Au moment où se boucle l’audit, de nouveaux engagements ont lieu parce que la crise persiste. Il faudra donc d’autres audits à l’avenir… ».
Les auditions peuvent difficilement prospérer
Alphonse Abena croit savoir que cette probabilité est la plus évidente « parce que des justificatifs existent, à l’exception de l’affaire des tests sur laquelle le PM doit s’expliquer et cela figure dans le rapport en cours…
Il y a certes des zones d’ombres ici et là qu’il faut clarifier et que la justice doit clarifier mais Manaouda Malachie ne peut pas être plus inquiet que d’autres, notamment le PM et le SGPR qui ont instruit à tout va. Il a été bien inspiré de confier ce dossier à son second… ».
Nicole Ricci Minyem
La date a été indiquée dans la lettre de convocation qui lui a été remise il y’a quelques jours :
« Dans le cadre de l’enquête en cours, à la Division des Enquêtes du Corps Spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial et en exécution des instructions de madame le Procureur Général près ledit tribunal contenues dans sa correspondance…
Le Professeur Essame Oyono, directeur de l’IMPM est invité à se présenter au siège de la Division du Corps spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial à Yaoundé, le Mardi 1er Juin 2021 à 10 heures précises dans l’affaire relative à l’Audit des fonds affectés à la lutte contre le corona virus… ».
Le directeur de l’’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales pourrait être entendu par rapport au dossier concernant l’achat de la chloroquine ;
L’on se souvient que le 6 Avril 2020, Jean Louis Essame Oyono indiquait que l’Institution dont il a la charge a reçu quitus pour fabriquer l’hydroxychloroquine (médicament utilisé contre les maladies auto - immunes et qui est une association entre la chloroquine et l’Azithromicine).
« Les commandes de la matière première avaient été lancées en Chine et en Inde et aussitôt arrivées, les premiers comprimés de l’hydroxychloroquine allaient être fabriqués… ».
La sortie du Professeur Essame Oyono faisait suite à la correspondance que Manaouda Malachie – ministre de la Santé Publique avait envoyée à son homologue de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuenté afin de solliciter l’expertise d’un institut spécialisé de ce département ministériel, pour la production de la chloroquine.
« J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en ce moment, le protocole de soins mis en place par les cliniciens dans le cadre du traitement des patients positifs au Covid-19 est construit autour de la chloroquine (…) Aussi voudrais-je, au cas où vous aurez des intrants nécessaires disponibles, vous demander de bien vouloir lancer (…), sous la surveillance qualité des laboratoires agréés, la production dudit médicament… ».
Présumé innocent
René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a tenu à le rappeler le 28 Mai dernier, lors d’une communication gouvernementale ; au cours de la rencontre avec les hommes des médias, le porte parole du Gouvernement a relevé que l’ « Invitation d’un membre du Gouvernement ou d’une toute autre personnalité dans le cadre du dossier Covid 19 ne vise qu’à faire la lumière par rapport à la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie ».
Nicole Ricci Minyem
Telle est la quintessence de la communication faite en fin de semaine par René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication qui a semblé outré par les informations qui fusent de partout, suite aux auditions de certains ministres devant les juridictions compétentes
« Des fonds ont té alloués à des départements ministériels pour faire face aux conséquences du Covid 19, cette grave crise sanitaire dans les secteurs jugés les mieux appropriés à cet effet…
Conformément aux usages et aux dispositions en la matière, des procédures ont par la suite été engagées pour faire une évaluation de l’utilisation desdits fonds…
Les investigations menées par la Chambre des Comptes et le Contrôle Supérieur de l’Etat ont abouti à la production des rapports sur la base desquels le Chef de l’Etat a instruit des enquêtes judiciaires. Ces dernières sont actuellement en cours près du Tribunal Criminel Spécial, une procédure tout à fait normale en la matière… ».
Toutes les autorités concernées par l’action judiciaire sont présumées innocentes
Et René Emmanuel Sadi a insisté sur ce point précis : « Mais à ce stade, cette procédure ne saurait en aucun cas donner lieu, sur la base de la présomption d’innocence reconnue à tout justiciable, à l’emballement médiatique et à la vindicte populaire auxquels on assiste actuellement… ».
Appel à plus de retenue
Tout en regrettant et en déplorant cet état de choses, le ministre de la Communication indique que les Camerounais doivent avoir « plus de retenue et faire preuve de responsabilité, pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du Gouvernement et autres personnalités ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics ; tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas établie…
Le Cameroun est et demeure un Etat de Droit, qui fait du respect des procédures de la présomption d’innocence, ainsi que de la respectabilité de tout citoyen devant les Lois et règlements en vigueur des principes sacrés de son système judiciaire… ».
Les actions judiciaires vont se poursuivre en toute sérénité
Le ministre de la Communication a pratiquement terminé son propos en faisant cette promesse : « Les procédures d’évaluation de l’utilisation de ces fonds, alloués à la lutte contre cette grave pandémie, continueront de se dérouler en toute sérénité, dans le respect de l’orthodoxie des règles et des procédures qui encadrent la recherche de la vérité et l’établissement, le cas échéant des responsabilités de tout justiciable dans notre pays… ».
Nicole Ricci Minyem
Le professeur Adolphe Minkoa She a dirigé ce vendredi 28 mai 2021 la cérémonie d’inauguration d’une nouvelle Chaire universitaire au sein du campus de SOA.
Le recteur de l’Université de Yaoundé II a installé dans ses fonctions le titulaire de cette nouvelle chaire académique. C’est le Professeur NTONO TSIMI qui endosse cette importante responsabilité. La chaire de recherche marque une étape importante dans l'atteinte des objectifs du recteur qui est de faire de l'université de Yaoundé II un véritable « Technopole des Sciences sociales » en Afrique. Cette Chaire a été mise en place à l’Université de Yaoundé II par Convention signée le 16 février 2021. La chaire est en cohérence avec la stratégie nationale pour l’émergence socio-économique du Cameroun à l’horizon 2035 et dans la continuité des directives gouvernementales y relatives.
Dans son discours d’installation, le recteur de l’université de Yaoundé II SOA, le Professeur Adolphe Minkoa She salue l’arrivée de cette nouvelle chaire et rappelle ses objectifs.
« La Chaire « Santé et globalisation » inaugurée ce jour est donc une Chaire Universitaire. De ce point de vue, elle se distingue d’une Chaire entreprise ou d’une Chaire industrielle. En tant que Chaire Universitaire, elle n’est pas une Chaire formation mais plutôt une Chaire recherche thématique. En ce sens, elle se veut un outil de promotion d’une discipline ou d’un savoir émergent en même temps qu’une sorte d’interface entre le milieu universitaire et le monde socio-économique. Sa fonction est donc de favoriser la transmission des connaissances, la promotion de la recherche, puisqu’elle devra favoriser le lien entre l’enseignement, la recherche et l’application. Ce faisant, elle couvre les différents champs disciplinaires de l’Université de Yaoundé II : le droit, la science politique, l’économie, la gestion, les relations internationales, les sciences de la communication, la démographie.
Sous le regard croisé de ces différents domaines de connaissance, et dans une perspective résolument transdisciplinaire suggérée par son intitulé même, la Chaire travaillera sur quatre axes thématiques majeurs : la question de la solidarité sanitaire, la question de la sécurité sanitaire, la question de la gouvernance du médicament et la question de la normalisation et de la valorisation des formes de thérapie locales, ce que l’on dénomme également la médecine traditionnelle.
Autour de ces thématiques fortes, et dans la perspective qui est la mienne, la Chaire déploie quatre séries d’activités. La première ce sont les programmes et les projets de recherche initiés par la Chaire. La deuxième série d’activités correspond à l’animation scientifique sous divers formats portés par la Chaire ou en participation avec la Chaire ; nous parlons là des colloques, des conférences, des séminaires, et autres ateliers de recherche. La troisième série d’activités se sont les enseignements portés par la Chaire. Enfin, la quatrième série d’activités c’est l’animation doctorale, c’est-à-dire la participation à la vie de l’Ecole Doctorale de l’Université de Yaoundé II, la Chaire disposant à cet effet d’une salle de travail dédiée aux doctorants. Car, au final, les principaux destinataires de ses activités seront les étudiants en cycle de recherche, les jeunes chercheurs, les jeunes docteurs. S’y ajoutent bien entendu les enseignants associés à la Chaire et aussi, et tout particulièrement même les milieux professionnels autant que les pouvoirs publics »
Stéphane NZESSEU
C’est une déclaration forte qu’a prononcée le leader du PURS ce vendredi soir sur les antennes de Bnews1. Réagissant sur sa séparation avec la journaliste, il a fait savoir que cette dernière a promis de briser sa carrière politique.
Invité ce vendredi soir sur le plateau de Bnews 1, Serge Espoir Matomba n’a pas pu échapper à cette question que presque tous les journalistes et communicant se posaient, celle de savoir s’il a déjà réglé ses dettes à l’endroit de Clarence Yongo, son ancienne directrice de Campagne pour la présidentielle d’octobre 2018.
Plusieurs observateurs estiment que la réponse de l'homme politique à ce sujet n'était pas claire. Certains estiment que que Serge Espoir Matomba a évité d'affirmer clairement qu'il n’a pas encore réglé son ardoise financière à l’endroit de la professionnelle de la communication.
Serge Espoir Matomba a voulu faire une sorte de « passe - passe » communicationnel en tentant de renverser l’accusation et jeter l’opprobre sur l’ancienne chef de chaine de Sweet FM à Douala. Sa technique est simple, accuser Clarence Yongo de quelque chose de visiblement plus grave d’un point de vue éthique pour une communicante. Serge espoir Matomba affirme : « au moment de la séparation avec cette dame, elle m’a lancé : je vais détruire votre carrière politique ».
Une accusation qui aurait pu avoir un certain retentissement si et seulement si Serge espoir Matomba y croyait lui-même. Il n’y a qu’à voir la légèreté et la désinvolture qui anime l’homme alors qu’il tente de proférer cette futile accusation. Le patron politique du PURS dit à haute et intelligible voix qu’il n’a jamais eu de problème de retard de salaire avec les employés de ses entreprises. Des entreprises dont il ne parle presque jamais.
Quel que soit ce qui se passe au sein de ses entreprises, il n’a pas réglé les factures de Clarence Yongo. Et c’est ce qu’on attend de lui. Il aurait été un manager aussi efficace qu’il tend à faire croire qu’il aurait anticipé sur une situation comme celle-là sachant que ce serait comme une tâche sur sa carrière et un mauvais témoignage pour sa moralité. Comment pourrait-on confier la chose publique à une personnalité qui ne respecte pas ses contrats ? C’est la question que pose ce contentieux qui reste comme une épine dans la chaussure de Serge Espoir Matomba.
Stéphane NZESSEU
Le décret du Chef de l’Etat était attendu. Il était difficile de concevoir le dernier voyage d’une personnalité de ce rang sans que le Cameroun ne lui rende hommage au travers d’une cérémonie officielle, si possible, dirigée par le Chef de l’Etat en personne.
Le contenu du décret rassure. « Des obsèques officielles sont instituées en l’honneur de Monsieur Victor Mukete, sénateur et Doyen d’âge des Parlementaires, décédé le 10 avril 2021 à Yaoundé des suites de maladie. Ces obsèques officielles se dérouleront le samedi, 29 mai 2021 à Kumba, Département de la Mémé, Régions du Sud-Ouest. »
Il faut rappeler que le grand Chief a entamé son dernier voyage depuis quelques jours. Le Parlement camerounais a rendu un vibrant hommage à cet éminent représentant du Peuple profond. Un peuple qu’il laisse certainement avec un pincement de cœur. Puisque les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest o il est originaire sont en guerre depuis plusieurs années maintenant.
Il était malade depuis plusieurs années. Fon Victor Mukete, chef traditionnel, par ailleurs doyen du Sénat camerounais, a cassé sa pipe le samedi 10 avril 2021. Il avait alors 103 ans. Né le 15 novembre 1918 à Kumba dans la région du Sud-Ouest, Chief Fon Victor Mukete était l’acteur majeur de la réunification, dans les années 1960, et l’un des gardiens de la mémoire du pays et auteur du livre « Mon Odyssée : histoire de la réunification du Cameroun ». Chief Fon Victor Mukete a été le chef suprême des Bafaw, dans la région du Sud-Ouest. C’est en 2020, qu’il a cédé son siège à son fils Ekoko IV Mukete.
Les camerounais garderont de lui l’image d’un Chef Traditionnel sage. Il aura toujours été une autorité morale très respectée du fait de sa sagesse et de sa franchise. Militant du RDPC, il n’a pas caché ses positions bien souvent contraires à celles du régime, notamment en ce qui concerne la crise qui a cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le chef de l’Etat vient donc de donner son onction présidentielle aux cérémonies du dernier voyage de cet Homme d’Etat.
Stéphane NZESSEU
Quelques jours avant le scrutin d’octobre 2018, Serge Espoir Matomba reconnaît avoir été approché par le leader du MRC pour la mise en place d’une coalition des forces politiques de l’opposition en vue d’une victoire contre le candidat du RDPC.
Le 1er secrétaire du PURS était en direct sur le plateau de Bnews 1. Le jeune homme d’affaire se dit avoir été très heureux de participer à cette initiative de rapprochement des forces politiques de l’opposition. Seulement, il va refuser de signer la convention proposée parce que dit-il, il a constaté des incohérences dans le document final au moment de le parapher. Et il a fait savoir au leader du MRC qu’il n’était plus d’accord.
Ce qui choque davantage Serge Espoir Matomba, c’est le fait que le même jour, alors qu’il n’avait pas encore communiqué sur la question, sa décision de ne pas signer qu’il venait de faire savoir au MRC était déjà sur les réseaux sociaux. Et son nom était traîné dans la boue avec des accusations comme quoi, il serait en route pour Yaoundé, question d’aller émarger à la présidence de la république. En somme, Serge Espoir Matomba s’offusque d’avoir été traité comme un traitre à la consolidation de l’opposition camerounaise. Des évènements qui sont resté comme en travers de la gorge de ce jeune homme politique. Et jusqu’aujourd’hui, il voit partout ces adeptes du MRC tapis derrière des profils sur les réseaux sociaux pour ternir son image et essayer de le casser autant qu’ils peuvent. Même si ce sont des velléités inutiles puisque l’élu de Bonabéri avance et croit fermement en son destin politique.
Aujourd’hui Serge Espoir Matomba a pris son bâton de pèlerin pour rassembler les acteurs de l’opposition du Cameroun. Il pense pouvoir réussir où tous les autres ont échoué. Il pense pouvoir réussir ce que le SDF n’a pas pu faire, ce que le MRC n’est pas parvenu à accomplir, ou encore d’autres forces politiques venant de la société civile. Ça peut paraître prétentieux, mais Matomba assume ses ambitions. Il croit être capable de rassembler l’opposition camerounaise.
Stéphane NZESSEU
Le 1er secrétaire du PURS est en colère. Face à cette cabale qui vient des réseaux sociaux et selon lui animée par les militants et les sympathisants du MRC, Serge Espoir Matomba annonce qu’il a des choses importantes à dire.
De toute évidence, le 1er secrétaire du PURS souffre dans son for intérieur. Il éprouve une grande peine et ne supporte plus les attaques dont il est victime via les réseaux sociaux. Pour lui, cette cabale a tout à voir avec son positionnement à la veille de l’élection présidentielle d’octobre 2018. Mais ce qui est difficile à concevoir, c’est que justement Serge Espoir Matomba dit qu’il a « des choses à dire » alors qu’il est en direct dans une émission de télévision où il est le seul invité. Pourquoi ne pas s’exprimer librement ?
A moins que ce ne soit une fois de plus de la surenchère politique. A moins que le leader du PURS ne veuille simplement « faire mousser » et construire une grosse montagne pour à la fin ne présenter qu’une molle petite souris. Si Serge Espoir Matomba a des choses à dire, il peut très bien le dire. Ce d’autant plus qu’il est un communicant prolixe.
Serge Espoir Matomba affirme qu’il a des révélations à faire et qui pourraient « ébranler la république ». Parlant précisément de Maurice Kamto. Puisque dans son développement, il estimait qu’il y avait une machination tacite qui tendait à tout faire pour salir tous les autres hommes politiques de la place et ne présenter qu’un seul homme comme étant l’homme providentiel. Est-ce que Serge Espoir Matomba aurait des informations compromettantes à l’endroit de Maurice Kamto ? Difficile de le savoir. En tout état de cause, il garde soigneusement ses informations pour les livrer (qui sait ?) le jour où ça fera le plus mal.
Stephane NZESSEU
Belle promotion pour l’ancienne chroniqueuse du programme « On n’est pas couché ». La journaliste vient d’être désignée par la Président de France Media Monde comme celle qui dirigera la chaîne d’information française, France 24.
La journaliste Vanessa Burggraf prendra la tête de la chaîne française d'information à l'international France 24 le 8 juin, a annoncé vendredi le groupe public France médias Monde qui regroupe les médias RFI, France 24 et la radio arabophone MCD. Jusqu’ici adjointe au directeur chargée de la chaîne en français depuis 2017, Vanessa Burggraf succèdera à Marc Saikali « qui a souhaité, en accord avec la direction de France Médias Monde, partir pour se consacrer à des projets personnels », précise le groupe dans un communiqué. France 24 propose quatre chaînes mondiales d'information continue (en français, en anglais, en arabe et en espagnol), émettant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (12 heures par jour pour la chaîne en espagnol) dans 444 millions de foyers sur les 5 continents.
A l‘époque du management de M. Saikali, directeur général de France 24 depuis plus de huit ans et demi, les audiences de la chaîne « ont plus que doublé durant cette période pour atteindre plus de 100 millions de téléspectateurs hebdomadaires en 2020 », reconnaît sa hiérarchie. La nouvelle directrice, passée par M6, Euronews, Bloomberg TV et TV5 Monde, Vanessa Burggraf a rejoint France 24 lors de sa création en 2006 en tant que présentatrice de journaux puis dès 2012 d'une tranche horaire en fin de journée. Entre 2016 et 2017, elle devient chroniqueuse pour l'émission "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier avant de réintégrer France 24 à l'été 2017 en tant qu'adjointe au directeur chargée de la chaîne en français.
Une journaliste au cœur de nombreuses polémiques
Le 25 février 2017, à l'occasion de la présentation du film Monsieur et Madame Adelman de Nicolas Bedos dans l'émission On n'est pas couché, Vanessa Burggraf dit que l'enfant du couple éponyme « est autiste ? Non, il est décevant, il n'est pas très en forme, il est juste con... », ce qui déclenche des réactions outrées de parents d'autistes.
Dans cette même émission, la chroniqueuse est prise d'un fou rire à la suite d'un lapsus face à Philippe Poutou, candidat à l’élection présidentielle représentant le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), parlant des licenciements chez les ouvriers. La scène est jugée méprisante par de nombreux internautes et commentateurs. Le 28 mars 2017, invitée sur le plateau de l'émission Quotidien présentée par Yann Barthès, la journaliste revient sur la polémique, évoque des « maladresses » et présente ses excuses, ajoutant qu'elle a « mal vécu » les critiques formulées à son encontre.
Dans l'émission du 20 mai 2017, la chroniqueuse attaque l'ancienne ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, sur sa prétendue « réforme de l'orthographe », alors que celle-ci date de 1990 (elle était peu enseignée avant 2016, date à laquelle les éditeurs de manuels scolaires l'ont prise en compte, mais sans consigne du ministère). Vanessa Burggraf a par ailleurs multiplié les approximations et les intox lors de cette confrontation, se faisant le relais de ce que ses détracteurs ont qualifié de « fake news ». Le quotidien Libération rappelle que l'ex-ministre avait pris le temps de démentir ces fausses informations dans le livre pour lequel la chaîne de télévision l'avait invitée. Dans un article sur son site, la chaîne LCI récapitule et dément ces rumeurs, affirmant « qu'elles émanent d'approximations, de malveillances de la fachosphère ou de pures inventions, qu'elles concernent sa vie privée, ses origines, ou son activité de ministre ».
Dans l'émission du 3 juin 2017, la journaliste accuse à tort Ségolène Royal d'avoir salarié un de ses enfants lorsqu'elle était candidate à l'élection présidentielle de 2007, l’ancienne ministre de l’Environnement lui rétorquant que son fils « a fait ça bénévolement ».
Stéphane NZESSEU
Serge Espoir Matomba est accusé de jouer pour le pouvoir en place. De nombreux jeunes lui reprochent de servir et protéger les intérêts du gouvernement de Yaoundé. Le traitant de « feyman politique ». Et, alors qu’il essaye de se défendre, c’est l’artiste musicien qui vient enfoncer l’accusation.
Dans l’un de ses dernier post (28/05/2021) Serge Espoir Matomba se défend d’être une des meilleurs motivateurs sur lequel les jeunes peuvent compter. Il se gargarise d’être un modèle de jeune entrepreneur. D’ailleurs, il aime à le rappeler, il a créé sa première entreprise à l’âge de 17 ans. Et il encourage les jeunes aujourd’hui à en faire autant. Tout au moins à s’inspirer de lui.
Seulement, Serge Espoir Matomba chante chaque jour qu’il est chef d’entreprise, mais personne n’a une réelle visibilité et lisibilité sur les entreprises dont il dit être le propriétaire. On aimerait bien savoir comment sont traités ses différents collaborateurs et employés. Sont-ils régulièrement payés ? Car, d’après les observations que nous avons de la manière dont Serge Espoir Matomba traite ses collaborateurs, c’est très loin d’être le modèle qu’il veut prôner. Ce n’est pas son ancienne directrice de campagne pour la présidentielle qui dira le contraire.
C’est dans cet élan que l’artiste musicien Dynastie Le Tigre vient recadrer l’homme politique, le modèle de la jeunesse. « Ennemis du progrès ? Progrès individuel ou progrès collectif ? Champion, un homme politique fait parler ses actes et non faire les pleurs du Mbolé sur Facebook. Man, je suis fan de la jeunesse qui t’anime mais tu es trop mou. Sois charismatique et vas partout soutenir les gens de tout âge et tous bords. Jeunesse = Dynamique (dans le bon sens). A 17 ans tu as créé ton entreprise a veut dire que tu as waaarr (souffert, ndlr) mais tu t’éloignes du bas peuple ? Champion, sois plus dynamique sur le terrain. C’est quand il y a campagne qu’on te voit partout. Après a c’est Facebook, ekiee ».
Serge Espoir Matomba, en l’état actuel de son déploiement politique n’a pas encore fini de convaincre la jeunesse camerounaise.
Stéphane NZESSEU
Le Chef de l’Etat a signé une ordonnance autorisant des emprunts concessionnels de 350 milliards et 750 milliards auprès du FMI. Une nouvelle dette qui aggrave la précarité financière du Cameroun.
Pour Dieudonné Essomba, les camerounais qui se réjouissent de ce nouvel endettement n’ont pas bien compris de quoi il s’agit. « Voici les faits. La dette totale du Cameroun est de 11.000 Milliards, et le Cameroun devait régler 1.000 Milliards au cours de cette année, couvrant notamment les intérêts, les pénalités et le capital. C’est cela qui a été prévu dans le budget voté en Décembre 2020 par le Parlement. Malheureusement, il se trouve que le Cameroun ne peut pas dégager cette somme pour payer nos créanciers. Ses caisses sont vides par l’effet cumulé de trois événements :
- Des politiques économiques mal inspirées et très mal pilotées depuis 2006, fragilisant gravement les équilibres macroéconomiques que le Cameroun a pu péniblement rétablir après 20 ans d’un douloureux ajustement structurel sous la férule du FMI (1987-2006)
- Une élite cupide, parasitaire, qui vole tout l’argent du pays et dilapide les maigres devises tirées du pétrole, du cacao, du coton et du café en consommations somptuaires : champagne, limousines, voyages en Europe, etc. ;
- Des choix complètement schizophrènes, comme cette stupide Sécession que le Gouvernement est parti créer au NOSO, avec son entêtement de mule à maintenir son Etat unitaire et ses « unités nationales », au mépris du bon sens. Cette Sécession nous saigne à blanc et continuera à le faire pour les prochaines années ;
- Enfin la COVID, accident universel et pour lequel nous avons reçu un important appui, mais qui est devenue le beau prétexte pour masquer ces graves erreurs de gouvernance. Or, la crise était là depuis longtemps puisque le FMI a cru intervenir dès 2017, et du reste, les pays de l’UMOA qui ont le même régime monétaire que la CEMAC n’ont pas nos problèmes, en dépit de la COVID. »
Le Pays de Paul BIYA traverse actuellement une véritable zone de turbulence financière. La trésorerie est quasiment vide. Et Selon l’économiste, cette nouvelle dette que vient de prendre le Cameroun ne va pour arranger la situation de notre pays. « L’amateurisme, la condescendance, l’imposture et la désinvolture ont ramené la Cameroun à la même situation qu’en 1987, quand il était devenu incapable de régler ses dettes. Et comme d’habitude, le FMI arrive pour jouer le rôle d’interposition entre nous et nos créanciers.
Cela signifie que le FMI rembourse notre dette à notre place, ce qu’on masque sous le terme technique de « financement du remboursement de la dette ». Nous ne devons donc plus la dette aux gens qui nous ont donné l’argent et qui sont impatients de récupérer leur dû, mais désormais au FMI. ».
Une technique de rachat de la dette du Cameroun qui malheureusement ne sort pas notre pays de la situation de crise. Au contraire. Le Cameroun s’expose à de nouveaux ajustements structurels.
« Ces services du FMI ont une terrible contrepartie : l’ajustement structurel.
En effet, le FMI part du principe que si le Cameroun se retrouve en cessation de paiement, c’est bien parce qu’il a mené une très mauvaise politique et qu’il vivait au-dessus de ses moyens. En conséquence, le FMI viendra lui imposer des mesures qui le contraignent à vivre en fonction de ses moyens, comme la privatisation, la baisse des salaires, la compression des effectifs ou la dévaluation.
Si on a compris ce mécanisme, on comprend mieux l’ordonnance du Président de la République, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2021, visant à « négocier et éventuellement à conclure à des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux respectifs de 350 milliards et de 750 milliards de francs C.F.A. »
Il ne s’agit pas de ressources que le Cameroun peut utiliser pour poursuivre la construction de l’autoroute Yaoundé-Douala ou achever les Stades de la CAN, ou même l’électrification rurale. C’est tout simplement une manière diplomatique de nous dire que le FMI va payer des échéances pour 350 milliards et 750 milliards dans les prochains jours.
Et qu’en conséquence, ce n’est plus aux étrangers impatients que nous devons l’argent, mais désormais au FMI, à qui nous devons désormais totale obéissance, comme un toutou qui frétille sa queue devant son maitre, mendiant un regard de reconnaissance. »
Nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Nous changeons juste de geôlier.
Stéphane NZESSEU