25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication affirme que la justice saura prendre ses responsabilités, dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités impliqués dans la gestion des fonds Covid-19.

Le gouvernement n’agréé pas le fait que certains de ses membres soient jetés en pâturage, depuis la publication du rapport d’audit de la Chambre des comptes, qui porte sur l’utilisation des ressources du Coronavirus dans notre pays. Il convient de rappeler que dans ledit rapport, la Chambre des comptes parle entre autres des ministères en charge de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’innovation et de ce qui a été de leur utilisation des fonds Covid-19, qu’ils ont reçus. Seulement depuis la parution de ce document, certains camerounais réclament la démission des membres du gouvernement cités.

Pour le gouvernement, cette attitude va en contradiction avec l’Etat de droit qu’est le Cameroun qui respecte le droit à la présomption d’innocence.

«…Le gouvernement de la République regrette-t-il et déplore cet état de choses, et en appelle à la retenue et au sens de responsabilité de tous pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du gouvernement ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics……tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas encore établie. Le gouvernement de la République réitère que le Cameroun est et reste un Etat de droit, qui du fait du respect des procédures, de la présomption d’innocence, ainsi que de la responsabilité de tout citoyen devant les lois et règlements en vigueur, des principes sacrés de son système judiciaire», a écrit René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication en sa qualité de porte-parole du gouvernement dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse.

Aussi, le gouvernement par la plume du ministre de la Communication rassure les camerounais sur le fait que la justice saura prendre ses responsabilités dans cette affaire baptisée Covidgate. Cependant, il précise que cela sera fait dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités actuellement auditionnés, suite à des enquêtes judiciaires instruites par le président de la République.

Liliane N.

 

Le prêtre jésuite Ludovic Lado ne cautionne pas le fait que le ministre de l‘administration territoriale Paul Atanga Nji et son épouse aient construit une paroisse pour le diocèse d’Ebolowa.

Si ça ne dépendait que de lui, le diocèse d’Ebolowa ne devait pas accepter le don du couple Atanga Nji. En fait, il se trouve que le ministre de l’Administration territoriale et son épouse ont construit une paroisse baptisée Notre Dame de l’Immaculée pour ledit diocèse. Ce lieu de culte équipé d’un forage et d’un système photovoltaïque a été inauguré le 29 mai 2021 au cours d’une messe célébrée par Mgr Philippe Alain Mbarga l’évêque d’Ebolowa. Le culte a été suivi par Samuel Mvondo le Directeur du cabinet civil de la Présidence de la République qui représentait le Chef de l’Etat.

Le père Ludovic Lado visiblement assez remonté pour ce don du couple Atanga Nji a laissé entendre qu’il pourrait bien quitter l’église catholique. Car pour lui, le membre du gouvernement ne cherche qu’à faire un blanchiment spirituel.

«NJI dans ma langue maternelle se traduit par VOLER.... Ils volent la République et vont blanchir leur butin à l’église!!!! Mon église ne doit pas accepter ce type de dons!!!! À cette allure je vais faire mes bagages et quitter cette histoire !!!!! », a écrit le prêtre jésuite sur sa page Facebook.

Cependant, si le père Ludovic Lado véritable pourfendeur du régime ne voit pas d’un bon œil le don du couple Atanga Nji, pour Mgr Philippe Alain Mbarga c’est plutôt une action à encourager, qui démontre par ailleurs, «la volonté du président de favoriser le développement jusqu’au fond des villages».

Le Pr Jacques Fame Ndongo élite du département de la Mvila a lui aussi exprimé sa gratitude au couple Atanga Nji.

«Nous remercions le couple Paul et Yvonne Atanga Nji et nous sommes derrière la très sainte vierge Marie qui est le nom de baptême de cette église».

Liliane N.

Une attaque conduite par des éléments de l’Etat Islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) sur la ville de Diffa s’est soldée par un échec cuisant ce vendredi, 28 mai 2021.

 

Vendredi dernier, des terroristes profitant de l’assèchement du lit de la rivière Komadougou, se sont rués violemment sur la capitale du Manga avec la ferme intention de tout décimer sur leur passage.

Cependant, aux premiers coups de feu, la riposte plus que foudroyante des forces de défense et de sécurité a, très rapidement, réduit leurs dispositifs d’attaque en miettes, les mettant en déroute dans une confusion inouïe.

Venus à bord d’une quinzaine de véhicules et scindés en trois groupes, ils sont entrés des côtés ouest, sud et sud-est de la ville de Diffa et ont ouvert le feu avec des armes lourdes et légères, visant les positions occupées par les éléments de nos forces de défense et de sécurité.

La réaction prompte et énergique de ces derniers les a fait battre en retraite dans un désordre généralisé en direction du Nigéria tout proche. Les moyens aériens des Forces armées Nigériennes se sont très vite invités dans la danse et ont poursuivi les terroristes à coup de bombes et de rafales de mitrailleuses lourdes.

A l’issue des combats, on déplore du côté de nos FDS, la mort de 2 gendarmes et de 2 policiers sans oublier 2 autres gendarmes et 1 policier qui ont été blessés. Du côté des assaillants, le bilan serait lourd au vu des moyens utilisés pour les chasser hors de notre territoire.

Sur les lieux des combats, en effet, 3 cadavres de terroristes ont été retrouvés par les soldats de l’Armée Nigérienne. Cependant, tout laisse croire que les assaillants auraient emportés dans leur fuite le maximum de leurs homologues neutralisés. Dans bien des cas, à chaque attaque, il faut le souligner, ils ramassent les corps de leurs éléments tombés pendant les combats.

Il est, alors, difficile pour les forces de défense et de sécurité de connaître le nombre exact des assaillants qu’elles ont neutralisés à chaque affrontement contre les terroristes.

On s’en souvient, lors de l’attaque de la position du Secteur 4 de la Force Mixte Multinationale (FMM) par les terroristes de Boko Haram à Bosso, le 17 mai dernier, les sources sécuritaires ont donné comme bilan des assaillants tués, deux morts.

Or, ce bilan était bien plus lourd puisque les éléments de l’ISWAP ayant conduit l’attaque ont été aperçus dans une localité proche de Damasak, en train d’enterrer plus d’une trentaine de cadavres parmi lesquels celui d’un de leurs commandants.

D’après certaines sources, c’est pour, probablement, venger leurs morts que ces derniers ont organisé cette expédition sur la ville de Diffa, expédition qui s’est soldée par leur défaite cuisante face aux FDS.

Pour l’heure, en plus des 3 morts retrouvés par les soldats des suites de l’attaque de ce 28 mai 2021, 3 véhicules, une arme de type 14.5mm,  une autre de 12.7mm, un RPG 7, deux fusils Ak47, un mortier de 60 mm, quatre chargeurs d’AK47, une charge de RPG7, deux drapeaux de terrorisme, deux Motorola, un téléphone portable Android, des comprimés stupéfiants, des Seringues, un sac et une importante quantité de munitions ont été récupérés sur le théâtre des hostilités.

A toutes ses armes et autres matériels saisis ou abandonnés par les terroristes, il faut ajouter ces 7 véhicules, dont un est monté d’une arme de calibre 14.5mm et deux autres de mitrailleuses lourdes de 12.7mm, qui ont été détruits par les avions des Forces Armées Nigériennes (FAN).

 

N.R.M

 

Pour appuyer son assertion, l’écrivain estime que le « Rapport de la Chambre des Comptes » qui incrimine le ministre de la Santé publique est en réalité caduc et simplement dépassé…


Certaines informations du rapport abondamment commentées ne sont plus au point indiqué dans le rapport d’étape Il s’agit par exemple :

Des ambulances : elles n’ont jamais fait l’objet de paiement car elles ne sont pas encore réceptionnées. Donc on ne peut pas parler de fictifs alors qu’il y a pas dossier de paiement introduit.

De plusieurs de ces marchés n’ont jamais fait l’objet de liquidations et donc pas de paiement.

Après vérification des mercuriales, les surfacturations relevées s’avèrent être une méprise de la Chambre des Comptes sur les caractéristiques des équipements livrés… ».  

Le rapport définitif est encore en cours d’élaboration.

Dans la tribune publiée il y a quelques jours, l’écrivain ajoute que « Le rapport du Consupe, lui, n’est pas encore prêt… Manaouda Malachie, bien que Ministre de la Santé n’a pas interféré dans le processus de passation des Marchés Publics, ni signé aucun marché dans la gestion du Covid-19.

C’est feu le Secrétaire d’Etat Alim Hayatou de regretté mémoire, qui a géré en toute autonomie, ce pan que le Ministre Manaouda Malachie avait eu la sagesse de lui confier. Là aussi, les documents le prouvent… ».

Par ailleurs, « Pour les tests dont on parle avec abondance, fournis par le prestataire Mediline médical Cameroon SA, c’est bien le choix du PM et non du Ministre de la Santé. Les lettres du PM l’instruisant de lui à donner la commande de 3 millions de tests à cette entreprise existent. Le rapport d’étape de la Chambre des Comptes en a fait mention…

Il ne couvre qu’une période et une partie des 180 milliards et plus mobilisés dans cette crise. Au moment où se boucle l’audit, de nouveaux engagements ont lieu parce que la crise persiste. Il faudra donc d’autres audits à l’avenir… ».

Les auditions peuvent difficilement prospérer

Alphonse Abena croit savoir que cette probabilité est la plus évidente  « parce que des justificatifs existent, à l’exception de l’affaire des tests sur laquelle le PM doit s’expliquer et cela figure dans le rapport en cours…

Il y a certes des zones d’ombres ici et là qu’il faut clarifier et que la justice doit clarifier mais Manaouda Malachie ne peut pas être plus inquiet que d’autres, notamment le PM et le SGPR qui ont instruit à tout va. Il a été bien inspiré de confier ce dossier à son second… ».

 

Nicole Ricci Minyem

La date a été indiquée dans la lettre de convocation qui lui a été remise il y’a quelques jours :

 

« Dans le cadre de l’enquête en cours, à la Division des Enquêtes du Corps Spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial et en exécution des instructions de madame le Procureur Général près ledit tribunal contenues dans sa correspondance…

 

Le Professeur Essame Oyono, directeur de l’IMPM est invité à se présenter au siège de la Division du Corps spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial à Yaoundé, le Mardi 1er  Juin 2021 à 10 heures précises dans l’affaire relative à l’Audit des fonds affectés à la lutte contre le corona virus… ».   

 

Le directeur de l’’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales pourrait être entendu par rapport au dossier concernant l’achat de la chloroquine ;

 

L’on se souvient que le 6 Avril 2020, Jean Louis Essame Oyono indiquait que l’Institution dont il a la charge a reçu quitus pour fabriquer l’hydroxychloroquine (médicament utilisé contre les maladies auto - immunes et qui est une association entre la chloroquine et l’Azithromicine).  

 

« Les commandes de la matière première avaient été lancées en Chine et en Inde et aussitôt arrivées, les premiers comprimés de l’hydroxychloroquine allaient être fabriqués… ».

 

La sortie du Professeur Essame Oyono faisait suite à la correspondance que Manaouda Malachie – ministre de la Santé Publique avait envoyée à son homologue de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuenté afin de solliciter l’expertise d’un institut spécialisé de ce département ministériel, pour la production de la chloroquine.

 

 « J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en ce moment, le protocole de soins mis en place par les cliniciens dans le cadre du traitement des patients positifs au Covid-19 est construit autour de la chloroquine (…) Aussi voudrais-je, au cas où vous aurez des intrants nécessaires disponibles, vous demander de bien vouloir lancer (…), sous la surveillance qualité des laboratoires agréés, la production dudit médicament ».

 

Présumé innocent

 

René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a tenu à le rappeler le 28 Mai dernier, lors d’une communication gouvernementale ; au cours de la rencontre avec les hommes des médias, le porte parole du Gouvernement a relevé que l’ « Invitation d’un membre du Gouvernement ou d’une toute autre personnalité dans le cadre du dossier Covid 19 ne vise qu’à faire la lumière par rapport à la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie ».

 

 

Nicole Ricci Minyem     

Telle est la quintessence de la communication faite en fin de semaine par René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication qui a semblé outré par les informations qui fusent de partout, suite aux auditions de certains ministres devant les juridictions compétentes

 

« Des fonds ont té alloués à des départements ministériels pour faire face aux conséquences du Covid 19, cette grave crise sanitaire dans les secteurs jugés les mieux appropriés à cet effet…

 

Conformément aux usages et aux dispositions en la matière, des procédures ont par la suite été engagées pour faire une évaluation de l’utilisation desdits fonds…

 

Les investigations menées par la Chambre des Comptes et le Contrôle Supérieur de l’Etat ont abouti à la production des rapports sur la base desquels le Chef de l’Etat a instruit des enquêtes judiciaires. Ces dernières sont actuellement en cours près du Tribunal Criminel Spécial, une procédure tout à fait normale en la matière… ».

 

Toutes les autorités concernées par l’action judiciaire sont présumées innocentes

 

Et René Emmanuel Sadi a insisté sur ce point précis : « Mais à ce stade, cette procédure ne saurait en aucun cas donner lieu, sur la base de la présomption d’innocence reconnue à tout justiciable, à l’emballement médiatique et à la vindicte populaire auxquels on assiste actuellement… ».

 

Appel à plus de retenue

 

Tout en regrettant et en déplorant cet état de choses, le ministre de la Communication indique que les Camerounais doivent avoir « plus de retenue et faire preuve de responsabilité, pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du Gouvernement et autres personnalités ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics ; tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas établie…

 

Le Cameroun est et demeure un Etat de Droit, qui fait du respect des procédures de la présomption d’innocence, ainsi que de la respectabilité de tout citoyen devant les Lois et règlements en vigueur des principes sacrés de son système judiciaire… ».

 

Les actions judiciaires vont se poursuivre en toute sérénité

 

Le ministre de la Communication a pratiquement terminé son propos en faisant cette promesse : « Les procédures d’évaluation de l’utilisation de ces fonds, alloués à la lutte contre cette grave pandémie, continueront de se dérouler en toute sérénité, dans le respect de l’orthodoxie des règles et des procédures qui encadrent la recherche de la vérité et l’établissement, le cas échéant des responsabilités de tout justiciable dans notre pays… ».  

 

Nicole Ricci Minyem      

 

Le professeur Adolphe Minkoa She a dirigé ce vendredi 28 mai 2021 la cérémonie d’inauguration d’une nouvelle Chaire universitaire au sein du campus de SOA.

 

Le recteur de l’Université de Yaoundé II a installé dans ses fonctions le titulaire de cette nouvelle chaire académique. C’est le Professeur NTONO TSIMI qui endosse cette importante responsabilité. La chaire de recherche marque une étape importante dans l'atteinte des objectifs du recteur qui est de faire de l'université de Yaoundé II un véritable « Technopole des Sciences sociales » en Afrique. Cette Chaire a été mise en place à l’Université de Yaoundé II par Convention signée le 16 février 2021. La chaire est en cohérence avec la stratégie nationale pour l’émergence socio-économique du Cameroun à l’horizon 2035 et dans la continuité des directives gouvernementales y relatives.

 

Dans son discours d’installation, le recteur de l’université de Yaoundé II SOA, le Professeur Adolphe Minkoa She salue l’arrivée de cette nouvelle chaire et rappelle ses objectifs.

« La Chaire « Santé et globalisation » inaugurée ce jour est donc une Chaire Universitaire. De ce point de vue, elle se distingue d’une Chaire entreprise ou d’une Chaire industrielle. En tant que Chaire Universitaire, elle n’est pas une Chaire formation mais plutôt une Chaire recherche thématique. En ce sens, elle se veut un outil de promotion d’une discipline ou d’un savoir émergent en même temps qu’une sorte d’interface entre le milieu universitaire et le monde socio-économique. Sa fonction est donc de favoriser la transmission des connaissances, la promotion de la recherche, puisqu’elle devra favoriser le lien entre l’enseignement, la recherche et l’application. Ce faisant, elle couvre les différents champs disciplinaires de l’Université de Yaoundé II : le droit, la science politique, l’économie, la gestion, les relations internationales, les sciences de la communication, la démographie.

Sous le regard croisé de ces différents domaines de connaissance, et dans une perspective résolument transdisciplinaire suggérée par son intitulé même, la Chaire travaillera sur quatre axes thématiques majeurs : la question de la solidarité sanitaire, la question de la sécurité sanitaire, la question de la gouvernance du médicament et la question de la normalisation et de la valorisation des formes de thérapie locales, ce que l’on dénomme également la médecine traditionnelle.

Autour de ces thématiques fortes, et dans la perspective qui est la mienne, la Chaire déploie quatre séries d’activités. La première ce sont les programmes et les projets de recherche initiés par la Chaire. La deuxième série d’activités correspond à l’animation scientifique sous divers formats portés par la Chaire ou en participation avec la Chaire ; nous parlons là des colloques, des conférences, des séminaires, et autres ateliers de recherche. La troisième série d’activités se sont les enseignements portés par la Chaire. Enfin, la quatrième série d’activités c’est l’animation doctorale, c’est-à-dire la participation à la vie de l’Ecole Doctorale de l’Université de Yaoundé II, la Chaire disposant à cet effet d’une salle de travail dédiée aux doctorants. Car, au final, les principaux destinataires de ses activités seront les étudiants en cycle de recherche, les jeunes chercheurs, les jeunes docteurs. S’y ajoutent bien entendu les enseignants associés à la Chaire et aussi, et tout particulièrement même les milieux professionnels autant que les pouvoirs publics »

 

Stéphane NZESSEU

C’est une déclaration forte qu’a prononcée le leader du PURS ce vendredi soir sur les antennes de Bnews1. Réagissant sur sa séparation avec la journaliste, il a fait savoir que cette dernière a promis de briser sa carrière politique.

 

Invité ce vendredi soir sur le plateau de Bnews 1, Serge Espoir Matomba n’a pas pu échapper à cette question que presque tous les journalistes et communicant se posaient, celle de savoir s’il a déjà réglé ses dettes à l’endroit de Clarence Yongo, son ancienne directrice de Campagne pour la présidentielle d’octobre 2018.

Plusieurs observateurs estiment que la réponse de l'homme politique à ce sujet n'était pas claire. Certains estiment que que Serge Espoir Matomba a évité d'affirmer clairement qu'il n’a pas encore réglé son ardoise financière à l’endroit de la professionnelle de la communication.

Serge Espoir Matomba a voulu faire une sorte de « passe - passe » communicationnel en tentant de renverser l’accusation et jeter l’opprobre sur l’ancienne chef de chaine de Sweet FM à Douala. Sa technique est simple, accuser Clarence Yongo de quelque chose de visiblement plus grave d’un point de vue éthique pour une communicante. Serge espoir Matomba affirme : « au moment de la séparation avec cette dame, elle m’a lancé : je vais détruire votre carrière politique ».

Une accusation qui aurait pu avoir un certain retentissement si et seulement si Serge espoir Matomba y croyait lui-même. Il n’y a qu’à voir la légèreté et la désinvolture qui anime l’homme alors qu’il tente de proférer cette futile accusation. Le patron politique du PURS dit à haute et intelligible voix qu’il n’a jamais eu de problème de retard de salaire avec les employés de ses entreprises. Des entreprises dont il ne parle presque jamais. 

Quel que soit ce qui se passe au sein de ses entreprises, il n’a pas réglé les factures de Clarence Yongo. Et c’est ce qu’on attend de lui. Il aurait été un manager aussi efficace qu’il tend à faire croire qu’il aurait anticipé sur une situation comme celle-là sachant que ce serait comme une tâche sur sa carrière et un mauvais témoignage pour sa moralité. Comment pourrait-on confier la chose publique à une personnalité qui ne respecte pas ses contrats ? C’est la question que pose ce contentieux qui reste comme une épine dans la chaussure de Serge Espoir Matomba.

 

Stéphane NZESSEU

Le décret du Chef de l’Etat était attendu. Il était difficile de concevoir le dernier voyage d’une personnalité de ce rang sans que le Cameroun ne lui rende hommage au travers d’une cérémonie officielle, si possible, dirigée par le Chef de l’Etat en personne.

 

Le contenu du décret rassure. « Des obsèques officielles sont instituées en l’honneur de Monsieur Victor Mukete, sénateur et Doyen d’âge des Parlementaires, décédé le 10 avril 2021 à Yaoundé des suites de maladie. Ces obsèques officielles se dérouleront le samedi, 29 mai 2021 à Kumba, Département de la Mémé, Régions du Sud-Ouest. »

 

Il faut rappeler que le grand Chief a entamé son dernier voyage depuis quelques jours. Le Parlement camerounais a rendu un vibrant hommage à cet éminent représentant du Peuple profond. Un peuple qu’il laisse certainement avec un pincement de cœur. Puisque les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest o il est originaire sont en guerre depuis plusieurs années maintenant.

 

Il était malade depuis plusieurs années. Fon Victor Mukete, chef traditionnel, par ailleurs doyen du Sénat camerounais, a cassé sa pipe le samedi 10 avril 2021. Il avait alors 103 ans. Né le 15 novembre 1918 à Kumba dans la région du Sud-Ouest, Chief Fon Victor Mukete était l’acteur majeur de la réunification, dans les années 1960, et l’un des gardiens de la mémoire du pays et auteur du livre « Mon Odyssée : histoire de la réunification du Cameroun ». Chief Fon Victor Mukete a été le chef suprême des Bafaw, dans la région du Sud-Ouest. C’est en 2020, qu’il a cédé son siège à son fils Ekoko IV Mukete.

 

Les camerounais garderont de lui l’image d’un Chef Traditionnel sage. Il aura toujours été une autorité morale très respectée du fait de sa sagesse et de sa franchise. Militant du RDPC, il n’a pas caché ses positions bien souvent contraires à celles du régime, notamment en ce qui concerne la crise qui a cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le chef de l’Etat vient donc de donner son onction présidentielle aux cérémonies du dernier voyage de cet Homme d’Etat.

 

Stéphane NZESSEU

Quelques jours avant le scrutin d’octobre 2018, Serge Espoir Matomba reconnaît avoir été approché par le leader du MRC pour la mise en place d’une coalition des forces politiques de l’opposition en vue d’une victoire contre le candidat du RDPC.

 

Le 1er secrétaire du PURS était en direct sur le plateau de Bnews 1. Le jeune homme d’affaire se dit avoir été très heureux de participer à cette initiative de rapprochement des forces politiques de l’opposition. Seulement, il va refuser de signer la convention proposée parce que dit-il, il a constaté des incohérences dans le document final au moment de le parapher. Et il a fait savoir au leader du MRC qu’il n’était plus d’accord.

 

Ce qui choque davantage Serge Espoir Matomba, c’est le fait que le même jour, alors qu’il n’avait pas encore communiqué sur la question, sa décision de ne pas signer qu’il venait de faire savoir au MRC était déjà sur les réseaux sociaux. Et son nom était traîné dans la boue avec des accusations comme quoi, il serait en route pour Yaoundé, question d’aller émarger à la présidence de la république. En somme, Serge Espoir Matomba s’offusque d’avoir été traité comme un traitre à la consolidation de l’opposition camerounaise. Des évènements qui sont resté comme en travers de la gorge de ce jeune homme politique. Et jusqu’aujourd’hui, il voit partout ces adeptes du MRC tapis derrière des profils sur les réseaux sociaux pour ternir son image et essayer de le casser autant qu’ils peuvent. Même si ce sont des velléités inutiles puisque l’élu de Bonabéri avance et croit fermement en son destin politique.

 

Aujourd’hui Serge Espoir Matomba a pris son bâton de pèlerin pour rassembler les acteurs de l’opposition du Cameroun. Il pense pouvoir réussir où tous les autres ont échoué. Il pense pouvoir réussir ce que le SDF n’a pas pu faire, ce que le MRC n’est pas parvenu à accomplir, ou encore d’autres forces politiques venant de la société civile. Ça peut paraître prétentieux, mais Matomba assume ses ambitions. Il croit être capable de rassembler l’opposition camerounaise.

 

Stéphane NZESSEU

Page 175 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01