C’est une déclaration forte qu’a prononcée le leader du PURS ce vendredi soir sur les antennes de Bnews1. Réagissant sur sa séparation avec la journaliste, il a fait savoir que cette dernière a promis de briser sa carrière politique.
Invité ce vendredi soir sur le plateau de Bnews 1, Serge Espoir Matomba n’a pas pu échapper à cette question que presque tous les journalistes et communicant se posaient, celle de savoir s’il a déjà réglé ses dettes à l’endroit de Clarence Yongo, son ancienne directrice de Campagne pour la présidentielle d’octobre 2018.
Plusieurs observateurs estiment que la réponse de l'homme politique à ce sujet n'était pas claire. Certains estiment que que Serge Espoir Matomba a évité d'affirmer clairement qu'il n’a pas encore réglé son ardoise financière à l’endroit de la professionnelle de la communication.
Serge Espoir Matomba a voulu faire une sorte de « passe - passe » communicationnel en tentant de renverser l’accusation et jeter l’opprobre sur l’ancienne chef de chaine de Sweet FM à Douala. Sa technique est simple, accuser Clarence Yongo de quelque chose de visiblement plus grave d’un point de vue éthique pour une communicante. Serge espoir Matomba affirme : « au moment de la séparation avec cette dame, elle m’a lancé : je vais détruire votre carrière politique ».
Une accusation qui aurait pu avoir un certain retentissement si et seulement si Serge espoir Matomba y croyait lui-même. Il n’y a qu’à voir la légèreté et la désinvolture qui anime l’homme alors qu’il tente de proférer cette futile accusation. Le patron politique du PURS dit à haute et intelligible voix qu’il n’a jamais eu de problème de retard de salaire avec les employés de ses entreprises. Des entreprises dont il ne parle presque jamais.
Quel que soit ce qui se passe au sein de ses entreprises, il n’a pas réglé les factures de Clarence Yongo. Et c’est ce qu’on attend de lui. Il aurait été un manager aussi efficace qu’il tend à faire croire qu’il aurait anticipé sur une situation comme celle-là sachant que ce serait comme une tâche sur sa carrière et un mauvais témoignage pour sa moralité. Comment pourrait-on confier la chose publique à une personnalité qui ne respecte pas ses contrats ? C’est la question que pose ce contentieux qui reste comme une épine dans la chaussure de Serge Espoir Matomba.
Stéphane NZESSEU