Pauline Irène Nguene Mme le ministre des Affaires sociales a de ce fait adressé une correspondance aux délégués régionaux de son département ministériel.
La ministre des Affaires Sociales (Minas) qu’on sait plutôt très réservée, par voie de correspondance, a fait hier 26 mai 2021, une mise au point en rapport avec l’organisation des obsèques de sa défunte mère. Dans la correspondance que la rédaction d’Agence Cameroun Presse a pu consulter, le membre du gouvernement demande tout simplement à ses collaborateurs des délégations régionales, de suspendre toute initiative de collecte de fonds pour le deuil de sa génitrice.
« Il m'est revenu que des informations circulent dans les réseaux sociaux demandant au personnel des services déconcentrés de contribuer aux obsèques de ma défunte mère. En vous remerciant de votre compassion et de votre sollicitude, je vous demande d'arrêter toute démarche visant à collecter des fonds à cette fin », a écrit Mme le Minas.
Pour mieux comprendre cette correspondance du membre du gouvernement, il convient d’indiquer qu’à son insu, une collecte d’argent aurait été initiée pour les obsèques de sa maman décédée. Et il se faisait dire que c’est sur son instruction que la collecte a été instaurée. Selon nos sources, il était dit que chaque fonctionnaire du ministère des Affaires sociales contribue à hauteur de 25 000 FCFA. La sortie du Minas vient alors mettre fin à cette initiative lancée par quelqu'un dont l'identité jusqu’ici reste inconnue.
Liliane N.
Il est de plus en plus gangréné par une clique d’individus qui pour moult raisons veulent en faire une profession dans laquelle on peut impunément Diffamer, Calomnier, Vilipender, Ternir l'image, Vouer aux gémonies, Jeter à la vindicte populaire... sous le fallacieux prétexte de la Liberté d’Expression
L’actualité au cours des derniers mois, a malheureusement mis au devant de la scène nationale, le caractère assez délictueux des personnes qui arborent la casquette de « Journaliste », simplement parce qu’elles sont promoteurs d’un média, employés dans un organe de presse etc. ces dernières font très peu cas des canons qui régissent le « Plus beau métier du monde ».
Des « professionnels de l'information » incapables de confronter les sources
Si on se base simplement sur le fait qui meuble l’actualité depuis quelques heures, deux hommes politiques, Députés de la Nation sont « accusés » d’avoir gagné des marchés dans un ministère de la place, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Le « journaliste » qui publie cette information, affirme qu’il est en possession de « Deux documents ; l’un avec les noms de ceux qu’ils dénoncent et l’autre, sans la moindre trace desdits noms ».
Face à ce qui pourrait apparaître comme un dilemme pour ce « professionnel », comment comprendre qu’il se soit limité à quelques appels téléphoniques, alors qu’il prétend être en possession des dossiers depuis plusieurs jours.
Lire aussi : Accusations diffamatoires : Cabral Libii promet d’entamer des poursuites judiciaires
Pourquoi n’a t-il pas opté pour un protocole d’interview afin de quérir la position de ces Députés, lorsqu’il s’est rendu compte que ses coups de fils n’aboutissent pas ? Quelle était l’urgence de faire une telle sortie, alors qu’il a pu garder le silence pendant des jours ? En se montrant aussi péremptoire, n’a t-il pas prouvé qu’il est certain de ce qu’il avance ?
Ce sont ces questions et bien d’autres qui pourraient faire naître le doute dans l’esprit de ceux qui ont écoutés les éditoriaux du même « Journaliste », alors que l’un des élus diffamés, a pris la résolution de quérir l’arbitrage des juridictions compétentes, parce qu’il se sent diffamé.
L’éditorialiste doit-il nécessairement mentir afin de donner du contenu à ses textes ?
Bien qu’il se fonde entre autres sur un point de vue particulier, personnel, par rapport à un sujet d’actualité, celui qui arbore cette casquette dans un organe de presse n’a t-il pas l’obligation de se baser uniquement sur des faits afin de soumettre aux auditeurs, aux lecteurs et aux téléspectateurs le fruit de sa réflexion ?
Doit-on leur servir de « fausses informations » parce qu’on estime qu’ « Un acteur sollicité n’a pas décroché son téléphone, puisqu’il est orgueilleux ?
Le silence du Président de la République
Un pénible prétexte avancé par ceux qui ont fait de la diffamation un métier. Ils estiment que parce que le Chef de l’Etat a de tout temps gardé le silence, alors qu’il était diffamé, calomnié, vilipendé, voué aux gémonies, jeté à la vindicte populaire par ceux qui ont fait de ces tares un métier, tous les autres ont l’impérieuse obligation de faire pareil et de ne point réclamer justice alors que leur honneur est bafoué.
Malheureusement, cette gangrène se ressent beaucoup plus au sein de la corporation des Journalistes ; Les professionnels sont confondus jugés, condamnés, sans véritable moyen de se défendre car, considérés comme des affamés par ceux là même qui achètent la presse à gages pour régler leurs comptes.
La corporation a l’urgente obligation de faire une auto critique, sans complaisance et de prendre des dispositions afin d’écarter tous ceux qui sont incapables de respecter le simple « b-a : ba » de la déontologie journalistique.
Lire aussi : Christian Ntimbane Bomo : « Voici les raisons pour lesquelles je retire mon soutien à Maurice Kamto »
Nicole Ricci Minyem
L’accident s’est produit ce mercredi soir. Selon les informations fournies par Abdullahi Buhari Wara, responsable administratif du département de Ngaski dans l’Etat de Kebbi, « l’embarcation transportait environ cent soixante (160) passagers… Il s’est fendu et a coulé ».
Devant nos confrères de la presse étrangère, Abdullahi Buhari Wara a ajouté que « les recherches se sont engagées ; l’opération de sauvetage est toujours en cours. Les femmes et les enfants sont comptées parmi les plus grandes victimes ;
Les populations riveraines, les spécialistes des catastrophes de cet acabit, les gardes côtes et experts de tout bord continuent les recherches ; mais seuls 22 survivants et un cadavre ont été récupérés jusque-là…
Nous parlons d’environ 140 passagers toujours portés disparus. Le bateau n’aurait pas dû transporter plus de 80 personnes, malheureusement, très peu de personnes respectent les normes dans le transport des personnes mais aussi du matériel car, je dois ajouter que le navire transportait également une cargaison de sacs de sable extraits d’une mine d’or artisanale voisine ;
En cette période de fortes pluies, les rivières sont pleines, ce qui peut provoquer des accidents de bateaux plus facilement. Mais dans ce cas, la surcharge, je le réitère a été un facteur déterminant ;
« L’incident est survenu dans le nord-ouest du Nigeria, sur le fleuve Niger », ont indiqué les autorités locales. Le bateau très mal entretenu et avait quitté la localité de Lokon Minaa, dans l’Etat du Niger (centre) et se dirigeait vers la ville de Wara, dans l’Etat de Kebbi, lorsque sa coque s’est brisée et qu’il a fait naufrage.
Une embarcation surchargée
Plus tôt ce mois, trente personnes sont mortes noyées dans le naufrage d’un bateau lui aussi surchargé dans l’Etat du Niger. Durant la saison des pluies, les chavirements de bateaux sont fréquents sur les fleuves et rivières du Nigeria, où les navires sont souvent surchargés et mal entretenus.
Un énième naufrage
Il y a deux semaines, un accident similaire avait fait une trentaine de morts, dans l’Etat du Niger, au centre du Nigeria. Soixante-cinq passagers avaient alors pu être secourus.
Le Niger, un des trois plus grands fleuves du continent, après le Nil et le Congo, est la principale voie d'eau d'Afrique de l'Ouest. Durant la saison des pluies, les chavirements de bateaux sont malheureusement fréquents sur les fleuves et rivières du Nigeria.
N.R.M
Jean Robert Waffo le ministre de la communication et de l’information du shadow cabinet du Social democratic front affirme que contrairement au RDPC, le MRC de Maurice Kamto n’est pas considéré comme un adversaire.
C’est à l’occasion de la célébration du 31ème anniversaire de son parti politique, que Jean Robert Waffo s’est exprimé ce 26 mai 2021 sur les antennes d’Abk radio. Le ministre de la communication et de l’information du shadow cabinet du Social democratic front (SDF) affirme qu’en 31 années d’existence, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) reste le principal adversaire de son parti politique, et non le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto.
«Le MRC n'est pas un adversaire politique mais un concurrent. Notre principal adversaire depuis a toujours été le RDPC, au pouvoir depuis plus de 30 ans », a-t-il déclaré.
Contrairement à ce qui est pensé et dit sur l’actuelle capacité du SDF, Jean Robert Waffo reste convaincu de la force de son parti politique. Pour lui, il faut juste rendre les règles de jeu propices.
« Le Real de Madrid ne peut pas rencontrer Astres de Douala, imposer arbitres, stade, règles du jeu et dire qu'ils sont plus forts. Allons-y sur un terrain neutre et nous verrons ! », a-t-il ajouté.
Il convient de souligner que le SDF, parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi a soufflé ce 26 mai 2021 sur sa 31ème bougie. Le parti qui longtemps a été présenté comme le principal parti politique de l’opposition, a vu le jour le 26 mai 1990. Les cadres du parti comme Joshua Osih ont saisi l’occasion de cet anniversaire, pour saluer le travail du Chairman et la vision politique impulsée en tant que leader du SDF.
Liliane N.
Il a été matérialisé par un mémorandum d’entente signé il y a quelques jours entre Onu Femmes et le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA).
Ce programme qui relève du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) est un appui qui va offrir plus de possibilités aux agriculteurs, en contribuant notamment à la réduction de la pauvreté, ainsi qu’à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, à travers l’accroissement durable des revenus de même qu’à la résilience des exploitations agricoles familiales, productrices de riz et d’oignon, dans les Régions du Nord, de l’Extrême-Nord, de l’Ouest et du Nord-Ouest.
De plus, le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles vise spécifiquement à autonomiser les femmes et les jeunes vulnérables aux événements liés au climat et à d’autres chocs. Ainsi, 50% des participants au projet sont des femmes et au moins 30% sont des jeunes.
L’accompagnement attendu de UN Women, porte sur l’appui de tout le processus d’élaboration de la stratégie Genre du PADFA, de la rédaction des Termes de Référence, la sélection du/ de la Consultant(e); du suivi de l’étude et la validation de la stratégie.
La stratégie Genre attendue va permettre au PADFA de disposer d’une véritable boussole des actions à réaliser, pour combattre les inégalités de Genre dans les filières agricoles concernées par le programme.
Il s’agira de disposer d’un diagnostic Genre du Projet; d’une théorie du changement envisagé; des axes stratégiques d’action et d’un cadre de résultats budgétisé. Il s’agit donc en définitive de produire un document de plaidoyer pour la mobilisation des ressources susceptibles de transformer les dynamiques de pouvoir basées sur le genre.
Il est important de souligner que les trois quarts des personnes les plus pauvres au monde vivent dans les zones rurales des pays en développement. La plupart d'entre elles dépendent de l'agriculture pour leur subsistance.
Sous l’effet des changements climatiques, de la croissance démographique mondiale et de la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, des millions de personnes vulnérables supplémentaires pourraient être touchées par la faim et l'extrême pauvreté d'ici 2030.
D’où l’importance d’un accord dont les documents ont été paraphé par mesdames Hind Jalal – Représentante Onu Femmes au Cameroun et Margoh Bouquet – Responsable du Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles.
Nicole Ricci Minyem
« J’ai vu dans la presse française, et sur les réseaux sociaux, un Camerounais aka Amer Kamer, affichant ostensiblement son soutien à Cabral Libii puis à Paul Biya, brandir une machette pour menacer d’extermination ses compatriotes Bamileke. Personne n’a demandé à ces leaders politiques de se désolidariser de ce quidam.
J’ai vu, en mondovision, des Bulu chasser leurs frères Camerounais d’Ebolowa, de Kiossi, de Sangmelima en les traitant d’étrangers. A coups de machettes, bloquant l’accès de villes à des militants politiques, les priant de « rentrer chez eux ». Personne n’a demandé à Paul Biya de se désolidariser de ces compatriotes pour avoir « un soutien ».
J’ai vu, en mondovision, des Bassa interdire des manifestations pacifiques à des compatriotes, sous prétexte qu’il fallait aller le faire à l’Ouest, « chez eux ». Personne n’a demandé à Cabral Libii de se désolidariser de ces compatriotes, se revendiquant de son parti, de se désolidariser de ces frères pour avoir « un soutien ».
J’ai même vu la regrettée Marinette Yetna, députée à l’Assemblée nationale, demander que chacun marche dans son village ; dans une République. Appeler même les Sawa, les Beti, les Bassa Mpo Bati à se liguer contre l’ethnie des pestiférés. Personne n’a demandé à Paul Biya ou Jean Kuete de se désolidariser de cette parlementaire.
J’ai vu des Douala détruire le chantier de la construction du monument de Ruben Um Nyobe dans la capitale économique du Cameroun, clamant qu’il n’est pas « chez lui ». Je n’ai vu personne demander de se désolidariser de ces compatriotes.
J’ai vu des Bamoun et des Bamileke s’étriper à coups de couteaux sur la rive gauche du Noun. Personne n’a demandé à personne de se désolidariser de personne !
Combattons donc tous, toutes les dérives, tous les macoutes, tous les va t-en guerre, tous et laissez Maurice Kamto tranquille ! Il n’a acheté d’ordinateur ou de téléphone portable à aucun militant “ injurieux” ou selon la formule idiote du regretté Paul-Eric Kingue, à ceux que vous appelez les talibans. Il n’a envoyé personne faire des clashs sur les réseaux sociaux ! Personne !
Critiquez son programme, sa vision, son credo politiques ! Apportez des arguments et lisez son dégoût du tribalisme dans ses livres !
Collez donc la paix à Maurice Kamto, ne le soutenez plus, ne le votez plus si vous voulez : il n’est pas plus responsable des dérives de ceux qui se réclameraient de lui que Paul Biya de ces compatriotes hargneux de Sangmelima qui ne voulaient plus de Haoussa, Bamoun ou Bamileke, se réclamant du Rdpc.
Si j’étais tribaliste, j’aurais eu le cran d’assumer : Assumez donc et critiquez Maurice Kamto sur le plan politique. C’est ça qui est la vérité ! »
Camrail menace de poursuivre en justice, les personnes qui se livrent aux actes d’arnaque.
Camrail le concessionnaire du chemin de fer camerounais affirme qu’il n’a lancé aucun recrutement de 176 cheminots et contrôleurs de tickets. Dans une note publiée sur sa page Facebook, il indique qu’il s’agit tout simplement d’un fake news.
«CAMRAIL informe le public que des individus mal intentionnés, proposent via réseaux sociaux, un supposé recrutement des "aide-cheminots" et des "contrôleurs des tickets". CAMRAIL tient à rappeler que ses offres d'emplois sont uniquement publiées sur son site web www.camrail.net et la page Facebook https://www.facebook.com/camrail.officiel/. Les individus qui se livrent à ces actes d'arnaque s'exposent à des poursuites judiciaires », peut-on lire dans la note de Camrail.
Il faut savoir qu’il y a eu un recrutement. Cependant il remonte à il y a six mois. Le concessionnaire du chemin de fer camerounais avait organisé le 15 décembre 2020, en partenariat avec le Centre de formation professionnelle et continue La Salle, un concours pour le recrutement de 45 candidats à la formation aux métiers ferroviaires de base dont 25 brigadiers de manœuvres et 20 conducteurs de manœuvres. Il s’agit là du tout dernier recrutement. Tout récemment aucun autre n’a été lancé.
Liliane N.
Selon l'agence de presse Anadolu Agency, les 4 gendarmes ont été tués dans la nuit de lundi 24 mai au mardi 25 mai 2021, dans la localité de Lassin située dans le département de Bui, au Nord-Ouest.
Le confrère Anadolu Agency rapporte que quatre de nos gendarmes ont été tués dans la nuit du 24 au 25 mai 2021, par des séparatistes à Lassin au Nord-Ouest. Et le confrère Cameroon Info net précise que cette information relayée par cette agence de presse a été confirmée par le patron de la région suscitée Adolphe Lele Lafrique.
«Vers 02h00 (heure locale), l’un des chefs des groupes armés séparatistes, le nommé General No Pity (sans pitié) a attaqué la brigade de Lassin située dans le département de Bui, région du Nord-Ouest .Quatre gendarmes ont été tués et des armes emportées par les terroristes sécessionnistes», a confié le gouverneur du Nord-Ouest Adolphe Lele Lafrique à Anadolu Agency.
Il faut noter que les 4 gendarmes ne sont pas les premiers à perdre la vie dans des événements en rapport avec la crise anglophone. L’armée aussi paie le lourd tribut de cette crise qui a commencé en fin 2016 par des revendications corporatistes. Aujourd’hui, on observe qu’il n’y a plus que les groupes armés connus sous l’appellation de séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones du pays. Il y a également les bandits de grand chemin qui profitent de la situation.
Pour revenir aux pertes en vies humaines qu’enregistre l’armée dans ce conflit, on se rappelle qu'en mars dernier, cinq membres des Forces de sécurité et quatre civils ont été tués dans la localité de Galim, à quelques encablures de la frontière qui sépare les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest.
En janvier, ce sont 3 gendarmes, 1 policier et 2 civils qui ont été tués dans l’attaque d’un poste de contrôle à Matazem, une petite bourgade de la region de l'Ouest, située à quelques encablures de Bamenda.
Liliane N.
Garga Haman Adji accuse Maurice Kamto d’avoir plagié le programme politique de son parti l’Alliance pour la Démocratie et le Développement.
Le 24 mai 2021, l’homme politique Garga Haman Adji est passé sur les antennes de la chaîne de télévision Bnews 1, dont le Directeur général est le journaliste Ernest Obama. Au cours de son entretien avec le journaliste, il a laissé entendre que Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a copié le programme de sa formation politique dénommée Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD).
«Je m’excuse, Kamto va me suivre, mais il est venu ici prendre mon programme. Quand il créait son parti, cela veut dire qu’il est venu après moi, il m’a réclamé sous la conduite d’Haman Mana, votre confrère, pour dissimuler qu’il veut adhérer à l’ADD et qu’il lui faut les documents. Il disait: «vraiment votre parti m’intéresse, mais je manque la documentation. Et moi, statuts par ici, programme national par là…Et comme par hasard, tout professeur agrégé qu’il est, il a oublié de lire la dernière page de mes bouquins qui sont imprimés par les grandes éditions qui sont basées à Tsinga. Et il est parti amener son programme farfouillé chez le même éditeur qui est décédé. Celui-ci me dit: «mais j’ai un problème, est-ce qu’on peut se voir ?» Il vient et m’en parle je lui dis: «va imprime, il va s’emmêler les pédales» Et comme par hasard un jour je me suis filmé avec mon éditeur qui est devenu aussi l’éditeur de Kamto», a raconté Garga Haman Adji.
A la question de savoir s’il peut justifier cette accusation, Garga Haman Adji demande à ce qu’une comparaison des programmes politiques du MRC et de l’ADD soit faite. Il précise que celui de son programme politique est disponible depuis l’année 2004.
«Si vous êtes quelqu’un qui sait analyser, allez prendre le peu de programmes et de statuts qu’il a et vous le lisez. Le mien a été imprimé en 2004. Le sien c’est après. Demandez aux grandes éditions. Il est venu normalement avec une telle ouverture d’accueil et de visite. J’aurais pu le revoir une autre fois, je ne l’ai revu qu’à la veillée mortuaire de feu Yontcha Jacques. Je ne lui en ai jamais parlé. Chacun sait ce qu’il y a derrière», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Il circule sur la toile des publications attribuant des marchés en lien avec le coronavirus aux membres du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. Le lanceur d'alertes Boris Bertolt s’est montré très explicite en rédigeant ces mots sur sa page Facebook : « Des députés, pas des moindres du PCRN ont gagné des marchés du Covid-19 au Minsanté ». Réagissant, le plus haut responsable dudit parti, à savoir Cabral Libii, a annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de telles allégations.
Une affirmation qui a suscité la colère du leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui a riposté ainsi : « Me René Roger Bebe, avocat, vérifie l’authenticité d’un texte diffamatoire qui circule dans les réseaux sociaux et qui m’attribue des marchés publics dans l’univers cafouilleux du Covid -19. Suivront le cas échéant des poursuites judiciaires contre l’auteur réputé journaliste »
« Une première depuis quatre années »
Selon Anne Feconde Noah – porte parole du président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui ajoute ces mos : « Quatre années de calomnies, fakenews, accusations mensongères, diffamations de toutes sortes, sans riposte proportionnelle, ni sanctions, mais aucune, il a pris l’option de s’attarder sur ce cas ».
Cette position de l’honorable Cabral Libii suscite des réactions mitigées
Car, si d’aucuns estiment que c’est désormais la meilleure attitude à adopter, arguant, pour soutenir cette position que « certains individus ont fait de la diffamation, de la calomnie, de la malveillance intellectuelle des armes politiques » :
« La calomnie gratuite et la destruction de réputation d'un honnête citoyen doivent être combattues avec la dernière énergie pour un Cameroun nouveau qui sera construit malgré les sorciers qui polluent la scène publique et même la société camerounaise toute entière… » ;
« Il ne faut pas transiger sur des accusations aussi sérieuses qui n'engagent pas que le parti, mais l'honneur d'un pays qui est déjà assez écorné comme ça par une petite bande de dangereux prévaricateurs de la fortune publique. Je suis de l'avis de M. Cabral LIBII pour l'ouverture d'une enquête… ».
D’autres invitent le Député à agir comme le fait le Président de la République : Répondre à ses détracteurs par le silence :
« Qualité d’un petit politicien. Combien de fois s’est-on attaqué au Chef de l’Etat ? A quel moment a t-il menacé de s’en prendre à ceux qui l’accusent sans aucune preuve ? Tu es vraiment un piètre politicien » ;
« Il faut laisser couler. Ce n’est pas aujourd’hui que tu vas répondre puisque tu as commencé à le faire depuis. Si c’est vraiment faux alors tu ne dois te lancer dans aucune poursuite judiciaire. Tu es quel type de député ? Le Président de la République n’a pas son deux dans ce pays».
Cabral Libii : Accusé de tout sans qu’aucune preuve n’ait jamais été fournie
Depuis l’annonce de sa candidature pour la fonction présidentielle en Octobre 2018, ses adversaires politiques n’ont pas manqué de lui attribuer des biens immobiliers, des mallettes d’argent…Les preuves jusqu’à date restent attendues.
Que peut cacher ces autres accusations ? Qu’est ce qui peut expliquer que de telles affirmations soient faites au moment où le Cameroun est au devant de la scène, pas pour des causes nobles, mais plutôt parce que des membres du Gouvernement sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds mis à leur disposition, afin de soigner une pandémie à laquelle très peu de personnes croient à l’existence ?
Nicole Ricci Minyem
Un grave accident de circulation est survenu ce mardi soir, impliquant un car immatriculé CH 003877, parti de Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos dans la région de l'Ouest, à destination de Kekem, dans la même région du Cameroun.
Des premières informations recueillies sur le terrain, il ressort que le véhicule de transport en commun parti de Mbouda aurait vu son système de freinage lâcher.
Certains rescapés accusent le chauffeur d’avoir fait montre d’inconscience et d’imprudence : « Lorsque nous avons démarré, certains parlaient d’une panne survenue dans le car mais, le conducteur a estimé que ce n’est pas grave. Et pourtant, alors que nous roulions, les choses ont commencé avec les garnitures de frein qui ont brusquement pris feu, malheureusement le chauffeur s’est entêté, disant qu’il allait vérifier à la fin de la falaise. Nous n’avons pas eu le temps d’arriver à ce niveau que l’irréparable s’est produit… ».
Les agents de la sécurité routière avancent la thèse d’un excès de vitesse, du non port des ceintures de sécurité mais également de l’état d’ébriété du conducteur.
L’état de la route n’est pas en reste mais, cette raison intervient au bas de l’échelle, étant donné que depuis le 27 janvier 2021, date de l’accident ayant entraîné la mort d’une soixantaine de personnes, après la collusion entre un bus de transport de la compagnie « Menoua Voyages », parti de Douala et une camionnette transportant du « carburant frelaté » se rendant à Santchou, en provenance de la capitale départementale de la Menoua, nombreux sont les véhicules qui empruntent cette route.
De nombreuses familles endeuillées
L’accident de ce 25 mai a entraîné le décès de plusieurs personnes, cinq d'après le bilan provisoire, mais aussi de nombreux blessés qui sont sous soins intensifs dans divers Centres de Santé dont l'hôpital de district de Dschang.
Les causes des accidents de la route
Dans le cadre d’une enquête menée par les experts, il s’avère que 35% des cas d’accidents sur les routes Camerounaises sont dus à l'excès de vitesse. Ils laissent même entendre que c’est la principale cause ; L'état des véhicules contribue pour 17% tandis que 10,5% des accidents sont occasionnés par la conduite en état d'ébriété.
Malgré le fait que la sonnette d’alarme soit tirée au quotidien, nombreux sont ceux qui continuent de prendre le volant, sans tenir compte des risques qu’ils font encourir aux autres.
Ces nombreux cas d’accidents de circulation démontrent que les séminaires, les ateliers et les causeries organisés à l’intention des chauffeurs, en plus des autres mesures préventives prises, ne servent à rien.
Il y aura toujours des individus qui ne vont s’entourer d’aucune précaution avant de se mettre au volant ; malheureusement, ils s’en sortent presque toujours indemnes alors que des familles perdent des êtres chers.
Nicole Ricci Minyem
Anderson F. était élève en classe de 3ème A4 All au lycée de Bamendou. Cet enfant âgé de 16 ans est passé de vie à trépas après avoir été copieusement bastonné par un homme qui le soupçonnait de lui avoir dérobé la somme de 7 500 F CFA.
L’homme responsable de la mort de l'adolescent, serait un commerçant qui réside à Batoula par Bamendou II, arrondissement de Penka-Michel, région de l'Ouest Cameroun.
Les faits rapportés par les habitants de cette localité
« Tout commence le vendredi 21 Mai dernier. Alors que l’adolescent est seul dans le domicile familial, il voit débarquer le Sieur olivier T qui l’accuse de lui avoir volé son argent la veille dans son domicile.
Il va l’entrainer jusqu’à son domicile, situé à quelques 3km de la maison des Anderson. Arrivés à destination, il va copieusement taper le garçon, lui arrachant des aveux. Ayant obtenu satisfaction, il va passer une corde autour du cou de l’enfant qu’il va ensuite nouer sur sa moto et le traîner sur une bonne distance… ».
Des parents scandalisés et choqués
Ce d’autant plus que Florence F, mère du jeune garçon fait savoir qu’ « une maman du quartier, témoin de cette horrible scène, va s’enquérir de la situation et promettre au tortionnaire de lui donner 20 mille frs, afin de compenser la perte des 7500 qu’il accuse l’enfant de lui avoir dérobé à condition qu’il relâche l’enfant. Ce qu’il consent à faire sans tenir compte des blessures physiques ou morales qu’il a infligées à l’enfant… ».
C’est ainsi que la victime est ramenée chez ses parents par des personnes qui passaient par là, comme le raconte son frère aîné : « Mon frère ne pouvant plus marcher a été aidé par des passants qui l’ont transporté jusqu’à la maison. Il était très mal en point mais, nos parents n’étaient pas présents pour le conduire à l’hôpital… ».
De retour du champ en fin de journée, la maman du jeune garçon très inquiète de la situation de son enfant, est toutefois rassurée par ce dernier, qui lui promet qu’il se sent de mieux en mieux. Malheureusement, son état va se dégrader dans la nuit et il va finalement succomber aux premières heures de ce 22 mai.
Craignant les représailles, l’auteur de la bastonnade va se réfugier à la brigade de Penka-Michel où il est encore détenu, en attendant le résultat des enquêtes ouvertes par la Police. Le médecin légiste a relevé une fracture de la jambe gauche et autres signes de torture sur le corps de la victime.
L’enfant a été inhumé le week-end dernier, mais dans le domicile du présumé assassin sous un climat de vives tensions et lourd d’émotions.
Nicole Ricci Minyem
COMMUNIQUE RELATIF AU « PREMIER RAPPORT D’AUDIT DE LA CHAMBRE DES COMPTES SUR L’UTILISATION DU FONDS SPECIAL DE SOLIDARITE NATIONALE POUR LA LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS ».
Dans un document d’apparition récente dans l’espace public, la Chambre des Comptes de la Cour Suprême présente la synthèse de ce qui est supposé être son rapport général d’audit « sur l’utilisation des ressources du fonds d’affectation spéciale de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus ». Ce document interroge à bien des égards. Son statut juridique est loin d’être établi. Non seulement il ne fait pas l’objet d’une datation précise (y figure une référence au mois de mars 2021), mais il n’est ni signé, ni clair par rapport à son commanditaire.
Le document fait, certes état, de ce que la réalisation d’un audit indépendant du fonds spécial a été prévue dans divers textes législatifs et règlementaires pertinents et même que les résultats dudit audit devraient être rendus publics. Aucune trace de ce document n’existe cependant sur les sites internet des institutions publiques compétentes qui ont qualité pour le rendre public. Il était pourtant entendu, dès la création même du Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la lutte contre le Coronavirus, que la Chambre des Comptes assurerait un audit indépendant sur l’utilisation des ressources de cette facilité dès la fin de l’exercice 2020. Il est de ce point de vue étonnant qu’en lieu et place d’un rapport d’audit complet, une synthèse d’un rapport incomplet ait été diffusée par des voies curieuses.
On ne peut manquer de s’interroger sur l’opportunité de la publication de ce document de synthèse dont le contenu n’est pas indemne d’arrière-pensées politiciennes, notamment dans le contexte de fébrilité du moment. Quelle est en effet la pertinence de la publication des conclusions concernant deux départements ministériels seulement sur un ensemble de 21 audités ? La Chambre des Comptes dit avoir privilégié, pour commencer, les administrations ayant (supposément) joué un rôle central dans le plan gouvernemental de riposte contre la pandémie et celles pour lesquelles des crédits budgétaires significatifs ont été consommés. Ceci expliquerait le choix porté sur le Ministère de la Santé publique, récipiendaire d’une dotation de plus de 45 milliards de FCFA et le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI). Dont acte.
Une question inévitable demeure : pourquoi un audit du fonds COVID-19 et pas celui de la gestion des activités liées à la CAN avortée de 2019 ?
Cela étant, et malgré les quelques points d’ombre relevés au passage ci-dessus, on devrait saluer, ne serait-ce que dans le principe, le travail entrepris par la Chambre des Comptes. Les conclusions, même partielles, de son rapport d’étape méritent l’attention d’autant plus qu’elles semblent s’appuyer sur des éléments de preuve appropriés. De ce point de vue, les faits rapportés par la Chambre des Comptes ne laissent aucun doute sur l’insensibilité constante du régime en place aux souffrances des populations camerounaises, dont les intérêts se trouvent une fois de plus sacrifiés sur l’autel de l’enrichissement illicite, même dans un contexte de pandémie planétaire. De fait, les 180 milliards de FCFA qui font l’objet de cet audit ont été mobilisés en urgence face à la catastrophe humanitaire qui continue de sévir, menaçant de détruire toujours plus de vies. On est littéralement face à un crime contre l’humanité lorsque des fonds destinés à faire face à une urgence sanitaire d’ampleur mondiale sont ainsi divertis.
L’usage détourné des régimes d’exceptions, notamment le recours au « marché spécial » est une stratégie largement utilisée par les membres du gouvernement et leurs délégataires à des fins d’enrichissement personnel. L’impunité entretenue et encouragée aidant, il n’est pas surprenant que les pratiques validées dans le cadre des marchés frauduleux de la CAN 2019 participent désormais d’une ‘jurisprudence’ constante sous le régime dit du « Renouveau ». La distraction de la fortune publique par différents procédés criminels, dont ceux de la surfacturation et du dépassement des budgets alloués s’est normalisée. En dehors de la CAN 2019, les marchés des infrastructures illustrent à souhait ces pratiques criminelles, tout comme la constance de conflits d’intérêts potentiels du fait des relations entre les attributaires de nombre de marchés et les responsables politiques ou administratifs compétents.
Il est déplorable que de nombreux membres du gouvernement n’aient pas donné suite aux demandes d’information de la Chambre des Comptes dans le cadre de cet audit, jetant ainsi une suspicion légitime sur les conditions d’attribution de nombre de marchés sous leur autorité. Il est tout aussi regrettable que ce mépris inacceptable de la Cour Suprême du Cameroun, la plus haute institution judiciaire du pays, qui constitue une violation manifeste de la loi par les ministres concernés, ne soit pas qualifiée comme telle par la Chambre dans son rapport.
Dire qu’avec moins de 534.604.955 F CFA, Survie - Cameroon Survival Initiative (SCSI) a apporté un soutien plus effectif aux populations camerounaises dans la lutte contre le Covid-19, malgré l’hostilité manifestée par les autorités gouvernementales qui ont vainement essayé de bloquer les opérations de distribution des produits nécessaires au renforcement des mesures barrières, notamment par des arrestations brutales et arbitraires des bénévoles, refusé de réceptionner des équipements de protection des personnels de soignants et de prise en charge des patients Covid-19, pourtant absents dans de nombreuses formations sanitaires du pays, etc. A ce jour, les comptes Orange Money et Mobile Money dans lesquels des camerounais ont fait des dons à leurs compatriotes dans le cadre de l’opération humanitaire SCSI demeurent bloqués du fait des mêmes autorités gouvernementales visées par l’audit de la Chambre des Comptes.
Il est à espérer que la Chambre des Comptes produira son rapport exhaustif et le rendra public au plus tôt et dans son intégralité, conformément aux dispositions de la loi portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun. Il est impératif que la Chambre effectue, comme elle y est du reste tenue, le suivi des trente recommandations qu’elle dit avoir formulées et qu’elle portera les résultats de manière régulière à la connaissance du public.
Face à l’ampleur des détournements des deniers publics dénoncés depuis des années par des acteurs politiques et mis au goût du jour par l’audit d’étape de la Chambre des Comptes, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun demande :
1- Qu’un audit véritablement indépendant soit réalisé sur la gestion de tous les fonds publics mobilisés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 au Cameroun. Cet audit véritablement indépendant devra permettre de faire toute la lumière sur cet autre vaste scandale financier gouvernemental, qui est d’autant plus révoltant qu’il porte sur des fonds destinés à sauver les populations camerounaises en danger de mort.
2- Que tous les responsables gouvernementaux et administratifs mis en cause dans le scandale de la gestion des fonds Covid-19 dans notre pays soient déchargés de leurs fonctions, afin de répondre de leurs actes devant la justice, et d’éviter des manipulations éventuelles d’éléments de preuve.
3- Que la Chambre des Comptes ainsi que toutes les institutions étatiques chargées du contrôle de la gestion de la fortune publique soient dotées du pouvoir de saisir directement la justice des cas d’irrégularités mis en évidence par leurs contrôles.
Ces derniers jours des dizaines de cas d’enlèvements avec demande de rançons ont été signalés dans plusieurs villes du pays. Edéa, Douala, Yaoundé et même sur les axes lourds entre les grandes villes du pays. Le phénomène va grandissant avec des otages aux fortunes diverses.
Ce mardi 25 mai 2021, sur les antennes de la CRTV radio, on apprend que les forces de l’ordre ont retrouvé une jeune fille de 10 ans récemment enlevée dans la ville d’Edéa.
Le communiqué du Chef service de l’action sociale de la CRTV nous apprend que « La surnommée Mamy Koki, vendeuse des mets de Koky au Carrefour Edéa lieudit entrée Kribi, est priée de se rendre au centre social de Ndikinimeki afin de récupérer sa petite fille nommée Ngo Prisca âgée de 10 ans, qui aurait été victime d’un enlèvement dans la cour de récréation de son école en date du 9 mai 2021 ».
Jusqu’ici, sa pauvre maman, ladite May KOKY était dans le désarroi et bien loin d’imaginer que sa fille se retrouverait déjà du côté de Ndikinimeki. Et elle n’est pas la seule qui a pu retrouver la joie de revoir les siens après un kidnapping.
« Happy end aussi pour une dame kidnappée sur la route Yaoundé-Bafoussam. « Il y a bientôt une semaine que j'ai annoncé ici la disparition d'une dame dans les environs du Minfopra. Aujourd'hui, je tiens à vous dire qu'elle avait été enlevée par des preneurs d'otages, des vrais barbares, des sanguinaires pur-sang. Ils nous ont exigé le paiement d'une rançon de 10.000.000 F. Il se trouve que la dame avait normalement fini ce qu'elle avait à faire au ministère, et avait bien repris la route pour retourner à Bafoussam. Elle a donc malheureusement emprunté la voiture de ses ravisseurs, lesquels ont pris une direction inconnue à partir de Bandjoun. Sachez que Geneviève est maintenant de retour à la maison, mais vous vous doutez bien qu'en 5 jours de captivité, elle a enduré toute sorte d'atrocités entre les mains de ces fils du diable. Je voudrais saisir l'occasion pour vous dire que ce phénomène de prise d'otages est une réalité à l'Ouest désormais, car le cas de Geneviève n'est pas le premier, et le mode opératoire est jusqu'ici quasiment le même. Évitez donc les voyages par voiture personnelle avec des inconnus, mais en général aussi les déplacements sans précaution à des moments dangereux. NB: rien à voir avec les ambazoniens ». Témoignage d’un membre du Forum Gazeti237 ».
Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas de toutes ces victimes qui tombent dans les mains de ces hors la loi. Des hommes et femmes sans foi ni loi. Qui n’ont pour seule religion que la peur, la terreur et les billets de banque. Plus de vigilance.
Il y a quelques semaines, une femme s'est vu être embarqué par des kidnappeurs, alors qu'elle pensait avoir emprunter un simple véhicule de transport au Rond Point Deido pour se rendre dans la région du Sud Ouest du Cameroun. Dans la ville de Douala en général, le phénomène est bien présent. On a également enregistré quelques cas de ce types dans les villes de Mbanga dans le département du Moungo. Certains observateurs veulent très rapidement faire endosser la responsabilité de cette situation aux groupes séparatistes dont certains membres qui se sont fondus dans la nature utiliseraient la technique pour financer les groupes armés restés en forêt. Mais si ces drames concernaient seulement les villes du Littoral, peut-être cela créditerait ces hypothèses. Mais malheureusement, dans les régions du septentrion également, on enregistre très régulièrement des cas d'enfants perdus, et dont les parents reçoivent souvent des demandes de rançon avec l'obligation de ne rien dire aux forces de l'ordre.
Stéphane NZESSEU