Révélation vient d'être faite dans un communiqué du Ministre français des Armées, Florence Parly. La Centrafrique serait « complice » d’une campagne antifrançaise téléguidée par les Russes, apprend-on du document rendu public par le membre du Gouvernement français.
Dans un communiqué, Florence Parly indique : « A plusieurs reprises, les autorités centrafricaines ont pris des engagements qu’elles n’ont pas tenus, tant sur le plan politique envers l’opposition que sur le comportement vis-à-vis de la France, qui est la cible d’une campagne de désinformation massive en RCA ». « Les Russes n’y sont pas pour rien, mais les Centrafricains sont au mieux complices de cette campagne », indique-t-elle par ailleurs.
Les cinq coopérants militaires français qui étaient en poste au ministère centrafricain de la Défense ont été rappelés à Paris fin avril, a relaté par Agence France Presse (AFP). Il faut indiquer que pour l'instant, la France n’a pas donné assez de détails sur les aides militaires gelées. Les entraînements militaires prodigués aux Forces armées centrafricaines (Faca) par des troupes stationnées au Gabon ont été interrompus, a précisé le ministère de la défense française.
Cette décision de Paris intervient alors que l’influence de la Russie prend plus d’ampleur dans le pays. Certains observateurs analysent que le président Faustin Archange Touadéra entretient de fluides relations avec la Russie de Vladimir Poutine. Son conseil à la sécurité nationale est le russe Valery Zakharov.
Rappelons que la France est intervenue en RCA de 2013 à 2016 (opération Sangaris). Il était question pour l'hexagone de faire cesser les violences dans le pays de Faustin Archange Touadéra. Le pays d'Emmanuel Macron a remis en décembre 2018, 1 400 fusils d’assaut aux Les Faca après avoir obtenu une exemption à l’embargo de l’ONU. Avant la RCA, Paris a suspendu sa coopération militaire au Mali après le deuxième coup d’Etat.
Innocent D H
Celui qui a fait ses premières armes dans le monde de l’assurance chez Groupama en France remplace Théophile Gérard Moulong, ancien Directeur général de Saham assurances. Le riche profil du nouveau président de l’Association des assureurs du Cameroun (Asac) présage un mandat à la hauteur de l’attente de ses membres pour le rayonnement du secteur des assurances du pays.
Thierry Kepeden qui devient président de cette association, est à la tête d’Axa Cameroun depuis plus de 10 ans apprend-on. En effet, Axa est une filiale locale de l’Union des Assureurs de Paris (UAP). C’est dès 1993 que Thiéry Kepeden titulaire d’un Master en droit des affaires de l’Université de Paris X, d’un diplôme d’études supérieures spécialisé en assurances obtenu à l’Université Paris Panthéon Sorbonne, et d’un diplôme de l’Institut des assurances de Paris, est recruté par cette société d’assurance.
Indiquons qu’à la faveur de son élection à la tête de l’Association, il devient le porte-parole des assureurs du Cameroun, une corporation qui a réussi en 2020 à stabiliser son chiffre d’affaires à 210 milliards de FCFA malgré l’impact du coronavirus. Toutefois, il faut le reconnaître, le nouveau président arrive à la tête de cette organisation au moment où les Camerounais semblent manifester une réticence vis-à-vis de l’assurance. Thierry Kepeden devra donc s’atteler à démocratiser davantage le secteur.
Selon les informations fournies par l’Asac, le taux de pénétration de l’assurance au Cameroun culmine à seulement 3% en raison de la mauvaise réputation des compagnies d’assurance. L’association indique que, les sociétés d’assurances du pays sont accusées de ne pas souvent dédommager les assurés en cas de sinistre. Il est également reproché à ces sociétés, le manque de produits adaptés aux besoins des populations. Autant de mauvaises images que le nouveau président devra immédiatement faire changer dès son entrée en fonction.
Innocent D H
L’annonce a été faite le 4 juin dernier Victoria Oil & Gas (Vog), maison-mère de Gaz du Cameroun. C’est dans le cadre du litige commercial l’opposant à Energy Of Cameroon (Eneo), le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays.
Dans le cadre de ce conflit commercial, Gaz du Cameroun reconnait avoir reçu le payement de la somme de 2,7 milliards de francs CFA au titre de règlement du solde de tout compte par Eneo. A l’origine du litige, l’électricien avait acheté du gaz auprès de GDC pour approvisionner la centrale de Logbaba, dans la région du Littoral.
Il faut rappeler que, VOG avait déjà en juillet 2020 par le biais d’une note, annoncé la résiliation de son contrat de fourniture de Gaz de l’électricien Eneo, pour le fonctionnement de la centrale de Logbaba (50 MW). Gaz du Cameroun avait par la suite menacé d’ester en justice. Pour l’opérateur pétro-gazier britannique, le producteur de l’électricité doit lui verser 9,3 milliards de nos francs, bien que le combustible n’ait plus jamais été livré à Energy Of Cameroon sur une bonne partie de la période susmentionnée.
Pour sa part, dans une interview accordée à nos notre confrère Investir au Cameroun, le Directeur général d’Eneo expliquait : « Il faut d’abord préciser que le fond de ce différend ne porte pas sur des factures, mais sur les conditions de reprise de la production de gaz et d’électricité sur le site de Logbaba. Et c’est bien là le fond du dossier ».
Eric Masuy avait pourtant pu ramener les dirigeants de GDC sur la table des négociations ayant abouti à un arrangement à l’amiable. C’est pourquoi s’étonne-t-il, « Sachez que de manière générale, les différends dans le secteur se règlent plutôt à l’amiable, et souvent avec le concours des pouvoirs publics. L’attitude de Gaz du Cameroun tranche singulièrement avec cette pratique usuelle, car tout le monde a intérêt à ce que le secteur avance ».
Innocent D H
Devant ses compatriotes, il est devenu le président de la période de transition politique censée ramener les civils au pouvoir, après deux coups d’Etat condamnés par les principaux partenaires, dont la France, de ce pays clé pour la stabilité du Sahel.
« Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain (…) de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national », a ainsi prononcé le colonel Goïta au Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Un gouvernement de transition qui doit céder la place aux civils
Cette transition est surveillée de près par les partenaires du Mali, qui ont exigé des militaires les garanties qu’ils céderont la place aux civils à l’issue d’élections qui doivent avoir lieu début 2022. L’investiture d’Assimi Goïta « sera le moment pour lui de rassurer et de solennellement prendre des engagements clairs sur le déroulement des huit mois restants de la transition », avait ainsi estimé, sous couvert d’anonymat, un diplomate en poste à Bamako auprès de l’AFP.
Si la nomination d’un nouveau Premier ministre semble imminente, le colonel Goïta pourrait se contenter de dire que les élections auront lieu "dans le courant" de l’année prochaine. Une annonce qui risquerait de mécontenter la communauté internationale, selon des observateurs.
Coup de force
Le Mali, foyer central du djihadisme au Sahel, a été le théâtre de deux coups de force en neuf mois de la part d’Assimi Goïta et de son groupe de colonels. Lors du premier, les officiers ont renversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Keïta, affaibli par la contestation menée depuis des mois par le Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5/RFP), un collectif d’opposants, de religieux et de membres de la société civile.
La junte s’était alors engagée, sous la pression internationale, à une période de transition limitée à 18 mois et conduite par des civils. Le 24 mai, le colonel Goïta, resté le véritable homme fort, avait néanmoins foulé aux pieds cet engagement en faisant arrêter le président et le Premier ministre de transition, deux civils. Il s’est depuis fait déclarer président de la transition par la Cour constitutionnelle.
La France suspend ses opérations communes avec le Mali
Echaudée par le nouveau coup d’Etat, la France a annoncé la suspension de ses opérations communes avec l’armée malienne, après huit ans de coopération étroite contre les djihadistes.
Jusqu’à nouvel ordre, sa force Barkhane, qui intervient dans plusieurs pays du Sahel, ne sortira plus de ses bases pour des opérations sur le terrain au Mali, même si elle continuera à frapper, si l’occasion s’en présente, les chefs djihadistes.
N.R.M
En lisant ce Lundi le post de Guibaî Gatama, coordonateur du « Mouvement 10 Millions de Nordistes dans lequel il s’inquiète de l’absence de compétition dans la ville de Garoua, l’on a eu une idée de ce qui aurait justifié le « glissement de la date ».
« Non, Garoua ne doit pas manquer la fête ! Des informations concordantes font état de la menace de suppression qui plane sur la poule de Garoua, faute de capacité d’accueil. Garoua ne pourra donc dans le meilleur des cas n’accueillir qu’un match de quart de finale et peut être le match de classement.
Le report du tirage est une opportunité pour tous. Garoua mérite sa poule, le Grand Nord mérite d’accueillir avec enthousiasme cette grande fête continentale.
A charge pour les autorités de finaliser les deux hôtels en chantier depuis 2016 et qui font défaut selon la dernière mission d’inspection de la Confédération Africaine de Football ».
Le report serait-il dû à des raisons d'ordre culturel ?
Dans les colonnes de certains confrères ce jour, l’on peut lire que : « Le volet culturel de la grande fête du football africain qui doit se tenir au Cameroun dans quelques mois vient d’être honteusement saboté.
Quand il y a sport, il y a culture. C’est pour cela que le Peuple s’offusque devant les turpitudes et les incuries des réseaux qui organisent des complots pour déstabiliser le Président de la République Paul Biya.
Après avoir sabordé la construction des infrastructures sportives devant accueillir le plus grand évènement sportif d’Afrique, ils ressortent d’autres combines visant à réussir l’échec culturel de ce rendez-vous africain et mondial au Cameroun… ».
De simples spéculations car sur le site web de la CAF on peut lire :
« A la demande de la Confédération Africaine de Football, le Comité local d’organisation (COCAN 21) a accepté de reporter le tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, initialement prévu le 25 juin 2021, pour des raisons logistiques liées à la pandémie de Covid-19.
Une nouvelle date sera annoncée en temps opportun. La CAF continue de travailler avec ses partenaires, le gouvernement camerounais et le Comité local d’organisation dans l’optique de faire de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies Cameroun 2021, un événement réussi et une grande célébration du football africain».
Nicole Ricci Minyem
L’alarme a été tirée dans le Rapport de Processus d’Evaluation Nationale des Services Eco Systémique (BES) publié la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés du Barreau du Cameroun le 5 Juin dernier, alors que l’on commémorait la 49ème édition de la Journée Internationale de l’environnement
30% de Perte de mangrove en zone côtière et maritime, 10 % d’espèces végétales en voie d’extinction ; Une perte annuelle de 100 000 hectares de surface forestière alors qu’il est avéré que l’exploitation massive et irrationnelle des forêts entraîne la pollution de l’air et de l’eau.
Une situation assez préoccupante, pour un pays qui, selon l’Unesco dispose pourtant de trois sites du Patrimoine mondial
La Réserve faunique du Dja qui est le second massif forestier du monde après celui de l’Amazonie ; il joue d’ailleurs un rôle majeur et crucial dans la régulation climatique mondiale ; le Parc National de Waza mais aussi le Parc national de l’Obéqué.
Code forestier modifié
Grâce à une pléthore de mécanismes créés par le Cameroun depuis 1994 et qui instaurent des plans d’aménagement forestiers prenant pour acquis le concept de « Gestion Durable des Forets » ;
Toutefois, il est évident qu’il existe une absence de contrôle véritable ou de laxisme des services mis en place car ils les confient à des entités privées ayant une logique commerciale. Aujourd’hui, il est clair que le bilan d’un tel concept est désastreux dans les pays abritant ces forêts.
De plus,
Sur les 31millions d’hectares que compte le Bassin du Congo, deux tiers sont en concession aux étrangers pour des périodes de 20 ou 25 ans. La conséquence immédiate est une déforestation massive, une destruction immédiate des stocks de carbone et de la biodiversité.
Comment parvenir à la restauration des écosystèmes d’ici 2020 ?
Telle est la thématique proposée le 5 Juin dernier par le système des Nations Unies, car pour cet Organisme, la prochaine décennie doit être consacrée à « guérir la Planète ».
Du point de vue des spécialistes de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés inscrits au Barreau du Cameroun, tous les pays doivent dorénavant mener des actions afin de faire « Revivre les espaces naturels perdus au profit du développement tel que pensé par l’Homme, notamment les villes, les exploitations agricoles, les routes, des ponts, les transports…) ; Ces dernières viennent se greffer aux interactions des autres éléments de l’écosystème en plus de l’environnement.
Nicole Ricci Minyem
Les habitants plaignants demandent la fermeture de cet espace de détente de l’artiste Lady Ponce.
Ca fait juste 3 mois que Lady Ponce a inauguré un espace de détente qu’elle a ouvert au quartier Odza dans le 4e arrondissement de la ville de Yaoundé. Seulement, le voisinage dudit espace affirme avoir perdu la paix et la tranquillité depuis son ouverture. Car le lieu qui est composé d’un cabaret live dancing, d’un institut de Beauté, d’une salle de Sport, d’un restaurant, et d’un solar system, reçoit régulièrement de nombreuses stars de la chanson locale comme Dynastie Le Tigre, Longue Longue, Ben Decca qui y donnent des spectacles très courus. Le problème pour le voisinage est qu’il n’a pas été insonorisé.
Pour montrer leur mécontentement, des habitants du quartier Odza sont descendus dans la rue le weekend dernier. En criant leur ras-le-bol, ils ont demandé la fermeture de l’espace de détente et de loisir de l’artiste Lady Ponce.
«Notre voisine qui a pris le camp ci pour faire son cabaret. Mais depuis là on n'arrive presque plus à dormir. J'ai même des enfants qui n’arrivent plus à étudier parce qu'à partir de 18h, parce que les bruits vont jusqu'à 4, 5h du matin» a déclaré l’un de ces habitants sur les antennes d’Equinoxe Tv. «Moi j'ai 67 ans, et j'ai besoin de sommeil. Je ne suis pas locataire, je suis propriétaire. Alors, est-ce que mes deniers jours je dois les sacrifier pour les intérêts d'une autre personne? Non! Il faut qu'on nous aide à vivre pacifiquement et paisiblement» a déclaré un autre.
Les habitants en colère ont tenu à préciser qu’il n’est pas dans leur souhait de saboter l’investissement de l’artiste Lady Ponce. Ils veulent retrouver le calme et la paix. Le service de communication de l’espace accusé affirme que la promotrice Lady Ponce a fait appel à des techniciens qui travaillent actuellement pour remédier au problème.
Liliane N.
Le président de la République a décidé de nommer à la place de Peter Essoka, le journaliste Joseph Chebonkeng Kalabubse qui dirigera désormais le Conseil national à la Communication.
Depuis le 4 juin 2021, Peter Essoka n’est plus le président du Conseil national de la Communication (CNC). Il a été remplacé par un décret présidentiel qui nomme le journaliste retraité de la CRTV, Joseph Chebonkeng Kalabuse. Il dirigeait cette institution chargée de la régulation des médias depuis 2015. Il y avait remplacé Mgr Joseph Befe Ateba décédé en 2014 et qui en fut le tout premier président.
Le président de la République n’a pas seulement nommé Joseph Chebonkeng Kalabuse. Il a aussi nommé comme membre du CNC, un autre journaliste de la CRTV appelé Serge Ngando Ntonè. Dans l’ancienne équipe de Peter Essoka, juste deux membres n’ont pas été remerciés. Il s’agit du vice-président Joseph Janvier Mvoto Obounou et du journaliste Guibai Gatama. Les autres membres remerciés sont Alfaki Abdourahman, Charly Ndi Chia, Jean Claude Ottou, Christophe Bobiokono, Suzanne Kala Lobe et Nadine Machikou Ngameni.
Liliane N.
Présent dans cette Région le Week end dernier, Samuel Billong a su utiliser les mots qui touchent les cœurs de certains ressortissants de cette partie du Cameroun car ils aiment qu’on les considère comme des éternelles victimes d’un Etat qui les exclut.
Le président du Mouvement Réformateur en a usé à volonté, alors qu’il procédait à l’installation des Comités départementaux de la Région de l’Ouest au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part des délégations venues de huit circonscriptions administratives :
« Certes notre projet réformateur se fera avec toutes les régions de notre pays et c’est en cela que nous parcourons les villages et les villes partout dans le pays mais, la région de l’Ouest est sans conteste, du fait de la stigmatisation dont elle a été victime de la part du colon et de ceux encore en responsabilité, celle par laquelle les réformateurs devront apporter la preuve de leur volonté d’intégration nationale au-delà des clivages souvent artificiels…
L’unité, la liberté et la modernité du pays se feront forcement avec l’Ouest…
C’est donc par amour, d’un amour qui nous met au-dessus des clivages fabriqués de toutes pièces, pour cette région et les populations de cette région que nous avons multiplié les tournées à l’Ouest depuis la reprise des activités publiques du Mouvement Réformateur ».
« Le pouvoir en place a abandonné le projet d’intégration nationale »
Une autre affirmation faite par le président du Mouvement Réformateur, devant ses militants et sympathisants. Allant plus loin, il laisse entendre que cette attitude permet aux dirigeants de :
« Faire la promotion de la stigmatisation et de la division des camerounais jusqu’au niveau constitutionnel avec la classification des camerounais en allogènes et autochtones…
Ceux qui sont encore en responsabilité, parce qu’ils se sont avérés incapables de développer le pays, de créer la richesse et de la distribuer équitablement aux populations, dans leur volonté de durer le plus longtemps possible au pourvoir n’ont trouvé mieux que de stigmatiser et de diviser les camerounais, de monter les camerounais les uns contre les autres » ;
Plus encore, « La loi portant code général des collectivités territoriales, s’appuyant sur cette disposition inique de notre constitution interdit aux camerounais de postuler à la Mairie d’une ville au motif qu’ils ne sont pas autochtones de la région correspondante…
Cette batterie législative de mauvais goût est la preuve que le pouvoir en place s’oppose à la démocratie et à l’unité des camerounais ».
Dans son ambition de convaincre les Populations de la Région de l’Ouest que le Mouvement Réformateur est le meilleur risque pour elles, Samuel Billong a pris de nombreux autres exemples visant à démontrer que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, au-delà de la « stigmatisation communautariste ou encore de la violation des droits fondamentaux des citoyens camerounais », a démontré son incapacité à garantir l’intégration harmonieuse de tous.
Un tel discours est-il opportun ?
Des propos comme ceux là doivent –ils être utilisés par un leader politique qui réclame une position de « Réformateur », lorsqu’on sait que toutes les Régions du Cameroun ont eu, à un moment ou à un autre, leurs fils et leurs filles à de très hautes fonctions de l’Etat ?
Vu sous ce prisme, peut-on véritablement présenté la Région de l’Ouest comme « l’enfant mal aimé du Cameroun » ? Ceux qui occupent des postes de Sénateurs, Députés, Maires, Ministres, Directeurs Généraux et autres ne sont –ils pas les enfants de ce terroir ? Qu’est ce qui les empêche de faire de cette Région, l’une de celle qui pourrait être le miroir de l’Afrique en miniature ?
La problématique posée par le dossier Neo Industry peut-elle à elle seule illustrer les tares de cette élite gloutonne, avide, insatiable qui est malheureusement disséminée à travers le triangle national ?
Une « élite » qui n’a pas toujours grand-chose à voir avec une quelconque dénomination politique, une localité, une région ou une ethnie, mais qui est plutôt la représentativité du comportement humain ?
Par ailleurs, au-delà des discours de dénonciation, le temps n’est –il pas à l’action ? Ne serait ce pas la meilleure preuve de l’amour qu’on dit porter à ses compatriotes qui, il faut le relever en ont assez bavé des discours.
Nicole Ricci Minyem
Le Diocèse de Kumbo affirme que le prêtre Sylvester Ngarba Nsah est accusé « de collaborer avec les combattants séparatistes ».
Le 04 juin 2021, par voie de communiqué rédigé par son service de communication, le Diocèse de Kumbo a annoncé l’arrestation d’un de ses prêtres le dénommé Sylvester Ngarba Nsah. Ce prêtre apprend-on dudit communiqué a été arrêté par l’armée qui l’accuse de collaborer avec « les combattants séparatistes».
Dans le même communiqué, le Diocèse de Kumbo indique que ce n’est pas la première fois que le Révérend Sylvester Ngarba Nsah qui est le responsable de la zone pastorale Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, à Vekovi a affaire aux Forces de défense et de sécurité. Il a aussi été torturé par les séparatistes dans le passé. Le service de communication du Diocèse affirme qu’à plus de deux fois des suites, il a été torturé par les séparatistes, parce qu’il a osé ouvrir l'école catholique de Vekovi.
« Il a été malmené par l'armée il y a environ deux semaines et maintenant, il est à nouveau entre les mains des forces militaires. Un convoi militaire l'a amené à Bamenda et nous ne savons pas ce qui va lui arriver. Nous demandons au peuple de Dieu de prier pour sa libération immédiate », écrit le service de la communication du diocèse de Kumbo.
Retrouvez ci-dessous le communiqué original du Diocèse de Kumbo
*DIOCESAN COMMUNICATIONS SERVICE - DIOCESE OF KUMBO*
*REV. FR SYLVESTER NGARBA NSAH, ARRESTED.*
Rev. Fr Sylvester Ngarba Nsah, Father in charge of St Therese of the Child Jesus’ Pastoral Zone, Vekovi has been arrested by the Cameroon military.
This morning, the 4th of June 2021, the military forcefully arrested Fr Sylvester Ngarba Nsah, priest in charge of Vekovi pastoral zone, accusing him of collaborating with the separatist fighters. This same priest has more than twice been arrested and tortured by the "Amba Boys" for daring to open the Catholic school in Vekovi. He was rough-handled by the military some two weeks ago and now again, he is in the hands of the military forces. A military convoy has brought him to Bamenda and we are not sure what will happen to him.
We ask the people of God to pray for his immediate release.
Done in Kumbo, 4th of June 2021.
*Diocesan Communications Service - Diocese of Kumbo*
Liliane N.
« Des exigences et des lignes rouges ont été posées par la Cédéao et par l’Union africaine pour clarifier le cadre de la transition politique au Mali », et « dans l’attente de ces garanties, la France (…) a décidé de suspendre, à titre conservatoire et temporaire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes ainsi que les missions nationales de conseil à leur profit », souligne le ministère dans un communiqué.
« Ces décisions seront réévaluées dans les jours à venir au regard des réponses qui seront fournies par les autorités maliennes », conclut le ministère alors que le Mali, secoué par deux coups d’Etat en neuf mois, est un pays clé de la lutte anti-djihadiste au Sahel, dans laquelle la France est très impliquée.
Par cette décision, elle manifeste sur le terrain sa condamnation du coup d’Etat, et tente d’appuyer les pressions de la communauté internationale sur les militaires putschistes du Mali.
La force française Barkhane, forte de 5.100 militaires au Sahel, continuera d’opérer mais pour l’heure en solo, précise-t-on au ministère des Armées. En revanche, la force Takuba commencée par la France, composée d’unités de forces spéciales européennes et censée former l’armée malienne au combat face aux djihadistes, compte parmi les activités suspendues.
Au Mali, un responsable militaire a confirmé sous le couvert de l’anonymat que la hiérarchie malienne avait été informée par la France du retrait de ses coopérants avec le ministère de la Défense et de la suspension des opérations conjointes.
Lors du premier coup d’Etat, le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, accusé de corruption et d’impuissance face à l’insécurité, a été renversé après plusieurs mois de manifestations antigouvernementales. Mais la junte s’engage alors à une transition vers un pouvoir civil dans les 18 mois.
Lire aussi : Diplomatie : L’Afrique française appelle à l’aide de la Russie
Le 15 avril, les autorités de transition fixent dans ce sens des dates en février et mars 2022 pour les élections présidentielles et législatives.
Toutefois en mai, les militaires, mécontents d’une recomposition du gouvernement décidée suite à une contestation grandissante, arrêtent le président et le Premier ministre, Bah Ndaw et Moctar Ouane, conduits sous la contrainte au camp militaire de Kati, près de Bamako.
La Cour constitutionnelle déclare ensuite chef de l’Etat et président de transition le colonel Assimi Goïta, homme clé dans l’actuelle crise politique. Ce dernier a assuré que les élections prévues se tiendront courant 2022.
Lire aussi : Le code de la route fête ses 100 ans, l’examen le plus populaire au monde
L'annonce a été faite ce jeudi par le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) dans un communiqué. Cette instance de l'Organisation internationale des la Francophonie, a décidé de "suspendre la République du Mali des instances de la francophonie". C'était au cours d'une session extraordinaire à Paris.
Cette décision fait suite au coup d'Etat du colonel Assimi Goïta le 24 mai dernier, fermement condamné par le CPF. Parmi les résolutions prises au cours de cette session, le CPF "demande la nomination d'un Premier ministre civil et d'un gouvernement inclusif" et "exige la levée immédiate de toutes les restrictions imposées à tous les acteurs politiques, en particulier l'assignation à résidence des anciens Président et Premier ministre".
En rappel, le colonel Assimi Goïta, auteur d'un premier coup d'Etat en août 2020, s'est fait déclarer président après avoir évincé le duo civil à la tête de l'exécutif, le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane. Un acte condamné par la communauté internationale.C'est dans cet élan que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a récemment suspendu le Mali de ses instances, avec les mêmes exigences que l'OIF.
N.R.M
Ces réclamations seront faites dans les prochains jours, dans le cadre des manifestations que les militants de cette formation politique ont baptisée « Marche pacifique de libération ».
Eric Fokoué, responsable départemental du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dans le Noun, a signé un communiqué rendu public ce jeudi 03 juin 2021.
« Nos amis politiques ont été embastillés depuis des mois par cette dictature reptilienne en perte de repères parce qu’ils ont exercé leur droit fondamental inscrit dans la constitution. Ses ministres et ses autres sicaires sont libres alors qu’ils ont dilapidé les fonds octroyés par le FMI pour la lutte contre le Covid-19… », peut-on lire dans ledit communiqué.
Ce cadre du parti serait très remonté contre le Gouvernement, notamment le ministre de la Communication qui, dans le cadre de sa dernière communication a invité les Camerounais à être circonspects quant à la façon de gérer les informations relatives « aux détournements des fonds destinés à la lutte contre le Covid-19 ».
Eric Fokoué estime que ses camarades n’ont pas eu droit à autant d’égards : « Nos amis politiques accusés à tort et détenus ont largement dépassé la limite de probable peine en cas de culpabilité… ».
Lire aussi : Marches du 22 septembre : Bibou Nissack, Alain Fogue et 07 autres militants du MRC envoyés à Kondengui
« Peuple du changement, préparez-vous pour une «marche pacifique de libération » contre cette torture judiciaire que nos combattants de la liberté subissent depuis des mois sans aucune suite favorable. La date et les lieux de rassemblement vous seront communiqués dans les jours à venir…».
Au moment où des voix s’élèvent, afin de demander la libération de certains détenus du mouvement pour la renaissance du Cameroun, notamment Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack.
Lire aussi : Carnet judiciaire : Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack attendus devant la Cour d’Appel du Centre ce 25 mai 2021
Les deux prisonniers, on s’en souvient, sont ceux là même qui ont, à diverses occasions invité leurs militants à descendre dans la rue, afin de revendiquer leur « fameuse victoire obtenue à l’issue de la présidentielle de d’Octobre 2018 » ou encore « Chasser le Président de la République ». Des mouvements qu’ils ont lancé en utilisant des propos identiques : « Marche pacifique ».
Qu’est ce qui pourrait expliquer ces nouveaux appels, lorsqu’on sait que depuis le 22 septembre 2020, les militants et sympathisants du parti de Kamto Maurice n’ont été libérés qu’après décision du juge et que toutes les agitations sont restées sans effet ? Va-t-on assister à une nouvelle vague d’agitation entraînant des conséquences connues de tous ? Affaire à suivre ...
Lire aussi : Comment le MRC compte-t-il gérer ce passage à vide de 05 ans ?
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit de Me Claude Siewe et Me Happi Julienne, qui selon les informations relayées dans le quotidien « le Jour » auraient extorqué la somme de 08 millions 400 milles à un haut gradé de l’armée.
Tout a commencé en 2014. L’homme en tenue qui a porté plainte était en quête d’un terrain pour la construction d’une maison d’habitation. Il va confier cette responsabilité à l’un de ses frères du village.
Ce dernier, peu de temps après, lui confie qu’il a trouvé un terrain et que celui-ci est la propriété de Me Siewe. Les pourparlers vont s’engager et les deux parties vont finalement se mettre d’accord. Rendez – vous est pris dans le cabinet de Me Happi Julienne, sis au quartier Elig-Essono, afin de permettre à l’acquéreur de s’acquitter des modalités financières.
C’est ainsi qu’il va remettre la somme querellée à la dame que le démarcheur, une certaine madame Agnès va leur présenter comme étant Me Happi.
L’argent sera divisé en trois parts : six cent mille (600.000) pour dame Agnès ; trois (3) millions à la première acquéreuse du même terrain, car elle avait entamé la procédure d’achat ; Il est relevé à ce propos que dans l’incapacité d’éponger leur dette, Me Siewe et Happi vont ainsi lui restituer l’argent déjà versé.
Après répartition, Me Siewe va délivrer à l’homme en tenue et à son frère, un reçu de quatre (4) millions (huit cent mille) 800 mille, pour les formalités foncières, tout en leur assurant que le lancement de la procédure d’accès à la propriété d’achat est imminent.
Las d’attendre et fatigué des nombreux renvois ainsi que des rendez-vous jamais respectés, l’acquéreur va repartir dans le cabinet de Me Happi. C’est à ce moment qu’il va se rendre compte que le titre foncier n’était pas au nom de Me Siewe.
Il lui est dit que ce dernier ne pouvait dès lors signer un quelconque certificat de propriété. Comprenant qu’il a été escroqué, il va dans un premier temps exigé qu’on lui restitue son argent mais rien n’est fait dans ce sens ; au contraire, on le tourne en bourrique, ce qui l’emmène à saisir le tribunal de grande instance du Mfoundi.
Bien que convoqués à plusieurs reprises afin de s’expliquer sur cet autre scandale qui vient ternir l’image de ce corps de métier, Me Happi et son compère, Me Siewe n’ont pas jugé opportun de se présenter au cours de l’audience du 2 Juin dernier. L’affaire a été renvoyée au 7 juillet 2021.
Nicole Ricci Minyem