C’est la grande débandade. Maurice Kamto et ses fidèles parmi les plus proches ne savent plus où donner la tête. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun vit certainement ses derniers instants.
Il ne se passe plus un jour sans qu’on enregistre des annonces de départ de personnalités publiques qui prenaient ouvertement faits et causes pour le mouvement de la renaissance. Chaque jour, il y a en a qui déchantent et claque la porte du MRC. Quel que soit l’angle sous laquelle on aborde ces questions il demeure que le mouvement pour la renaissance du Cameroun est en pleine déliquescence. Quand des souris quittent aussi abondamment le navire, il n’est plus l’heure de se poser des questions, le navire est en train de prendre de l’eau. Et si le navire prend de l’eau, c’est qu’il est fort probable que son capitaine n’a pas su le manger et voguer avec dextérité dans les eaux troubles de la politique camerounaise.
Maurice Kamto est un enseignant de droit et de science politique de très haut vol, personne ne peut le lui contester. Il est par ailleurs un brillant avocat et ferait certainement un excellent juge au sein de la Cour International de Justice (CIJ). Mais comme leader politique, pas besoin d’épiloguer, les résultats parlent d’eux-mêmes. Il a été l’espoir de tout un peuple au cours de la dernière présidentielle de 2018, mais très vite ses collaborateurs se sont rendu compte de sa vision égoïste de la démarche politique. Maurice Kamto s’est tiré une balle dans le pied en refusant de jouer franc jeu avec Paul Eric Kinguè et en faisant un croc en jambe à ses amis politiques en choisissant d’annuler la participation de son parti aux élections législatives et municipales la veille de la fermeture des dépôts de candidature alors que plusieurs avaient réussi malgré les barrières administratives qui étaient pour l’occasion très nombreuses.
Le MRC va à vau-l’eau. Et ce n’est pas faute d’avoir les ressources politiques nécessaires, mais c’est juste les soucis de management de toute cette artillerie politique en sa possession qui destabilise aujourd’hui le parti. Cette fâcheuse affaire de détournement des dons au travers de la SCSI est venue mettre au goût du jour des pratiques peu orthodoxes des techniques de management du parti. Ils ont choisi de sacrifier le dernier allié qu’ils avaient, Christian Penda Ekoka, puisque n’ayant pas pu lui faire avaler leur forfaiture.
Stéphane NZESSEU
Le gouvernement de Yaoundé est éclaboussé par une grosse affaire de détournement des fonds Covid-19. Une situation sur laquelle surfe la nébuleuse de la « BAS » pour se redonner une certaine actualité. Les membres de la « BAS » demandent la démission du gouvernement de Joseph Dion Ngute.
Ça faisait un nomment qu’on n’avait plus entendu parler de cette organisation acéphale. Une véritable nébuleuse. Il n’y avait plus de grain à moudre au sujet de Paul BIYA depuis quelques mois. C’est une manne inestimable que cette fâcheuse affaire de Covid 19, où de nombreux ministres ont détournés l’argent destiné aux soins des camerounais. La « BAS » publie un communiqué pour signifier leurs désidératas.
« Face au scandale de détournements de fonds alloués au programme de lutte contre le Covid-19, fonds qui s’élèvent à 180 milliards de FCFA :
La Brigade Anti Sardinard exige la démission du gouvernement de Yaoundé.
N’oublions pas les 3000 milliards détournés et dilapidés lors de l’organisation de la Can 2018. Par ailleurs, la Brigade Anti Sardinard réitère ses revendications en exigeant :
Nous rappelons que le NON AU GRE A GRE reste fortement d’actualité. L’alternance au sommet de l’Etat se fera de manière démocratique, car le Cameroun ne sera jamais une monarchie d’un clan. »
C’est curieux que la « BAS » ne s’intéresse qu’aux militants du MRC et à deux acteurs de la crise anglophone parmi les milliers de camerounais qui souffrent dans les raisons du Cameroun du fait des lenteurs ou des incohérences judiciaires. C’est clair, la « BAS » veut simplement faire reparler d’elle en vue de la venue prochaine de son leader Maurice Kamto sur le continent européen. Arrivée annoncée dans les prochains jours.
Stéphane NZESSEU
Elles doivent en outre faire montre de leadership en matière d’atténuation et de prévention de ces écarts. Pour atteindre ces objectifs, elles ont été outillées par Onu Femmes et l’Unfpa dans le cadre d’un projet financé par le Fonds central d'intervention d'urgence.
Au cours des deux prochaines années, les femmes et les filles qui ont subi / subissent des violences basées sur le genre ou qui sont à risque de violences sexistes vont, au-delà de bénéficier de la fourniture et de l'accès à des services de qualité, participer aux divers activités d’interactions, visant à prévenir et à répondre aux dites violences.
S’il est démontré, au cours des dernières actualités au Cameroun que les femmes mais aussi de petites filles sont exposées, il n’en demeure pas moins, selon les experts, que les zones les plus touchées sont celles dans lesquelles les conflits font rage.
C’est la raison pour laquelle les participants, ayant pris part à la rencontre ayant eu pour cadre la salle des conférences d’Onu Femmes il y a quelques jours, ont décidé de se concentrer dans l'Extrême-Nord : Mayo-Sava (Mogode) et Mayo-Tsanaga (Kolofata) ; au Nord-Ouest: Momo (Batibo) et Boyo (Belo) et enfin au Sud-Ouest: Fako (Idenau) et Kupe Muanenguba (Nguiti).
Au cours des différentes allocutions, la représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l'Egalité des Sexes et l'Autonomisation des Femmes a indiqué que depuis le début de l’année en cours, il se trouve que «4,4 millions de personnes ont manifesté leurs besoins de recevoir une aide humanitaire dans le pays en raison de l'insécurité, de la diminution des capacités d'adaptation et du manque d'accès aux services de base» ;
Elle a en outre insisté que le fait que « Les femmes et les filles ont été touchées de manière disproportionnée par les crises prolongées et l'instabilité dans les régions ciblées… »;
Hind Jalal n’a pas manqué de relever que dans le cadre d’une étude menée en 2020 par ONU-Femmes et le Bureau central du recensement et des études démographiques (BUCREP), l’on a remarqué une montée vertigineuse de violence à l'égard des femmes lors de la pandémie de Covid-19 au Cameroun.
Elle a déclaré que « 1648 incidents de Violences Basées sur le Genre avaient été enregistrés dans l'Extrême-Nord entre janvier et septembre 2020 et que les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest souffraient d'un accès humanitaire restreint «limitant les services vitaux de VBG et l'assistance dans plusieurs localités, en particulier les zones rurales le long de la frontière avec le Nigéria».
Toutes les parties prenantes ont fourni des contributions et des suggestions sur la manière d'assurer une mise en œuvre efficiente et efficace du projet, dans l'intérêt des bénéficiaires.
Nicole Ricci Minyem
Le député Cabral Libii informe l’opinion nationale que le PCRN a créé une académie citoyenne, qui sera chargé de (ré)éduquer le peuple à la politique et aux valeurs de la République.
Le député Cabral Libii affirme que l’élection présidentielle de 2025 est déjà proche. Aussi, il invite les camerounais à l’action. Dans une tribune récemment publiée, il s’interroge sur le fait que ses compatriotes sont-ils prêts à accepter une succession filiale par crainte du régime. Pour lui, si la raison est oui, alors il faut comprendre qu’il s’agit là d’un prétexte douteux. Parce que pense-t-il, le régime ne peut pas faire face à une marée humaine qui marche.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Cabral Libii
DE L’ALIÉNATION POLITIQUE AU FATALISME ÉLECTORAL…
La prochaine élection présidentielle n’est plus lointaine…
Mais une question se pose : les camerounais sont-ils prêts à garder l’échine courbée y compris face à une « succession filiale » ?
Beaucoup repondraient que c’est possible parce que nous sommes sous une dictature et que le peuple pourrait se faire massacrer en cas de révolte.
Prétexte douteux car, même si le regime est férocement repressif, il ne pourrait pas tenir devant une marée de 1 000 000 personnes, marchant à Yaoundé de la poste centrale à… Etoudi.
Une autre raison invoquée est l’utilisation par le régime d’un code électoral taillé sur sa mesure. Cela aussi ne tient que difficilement la route. En effet en 1992, il a fallu de peu pour qu’un candidat de l’opposition l’emporte sur le Président en exercice…À l’époque, les élections étaient encore plus obscures qu’aujourd’hui. Au lieu d’Elecam d’aujourd’hui, c’étaient des sous-prefets totalement sous l’influence du pouvoir qui organisaient les elections, avec très peu d’observateurs internationaux et sans contrôle citoyen des réseaux sociaux.
Si les raisons de la répression et/ou du mauvais code électoral sont insuffisantes pour justifier le statu quo politique de notre pays, quelle arme le régime utilise-t-il pour se maintenir au pouvoir pendant ce nombre record de décennies ?
À mon avis, il s’agit de l’aliénation !
De L’ALIÉNATION POLITIQUE plus précisément.
L’aliénation c’est le processus par lequel un autre que soi prend le contrôle de notre conscience. C’est la dépossession de ce qui fait notre humanité à savoir, notre conscience.
Pour paraphraser le philosophe Karl Max : Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être, mais c’est leur être social qui détermine leur conscience. Ça veut dire que nous avons les idées de notre situation matérielle, sociale et environnementale ou de notre vécu historique.
Selon l’environnement où nous avons grandi, selon notre vécu, selon notre milieu social, nous n’aurons pas les mêmes idées.
Dès lors que notre conscience se construit à travers les influences qu’elle reçoit, il est évident qu’à un vécu différent, va correspondre une conscience différente.
Concrètement, 2 personnes avec des situations matérielles différentes ne pensent pas de la même façon. 2 personnes avec un traumatisme historique différent ne pensent pas de la même façon. Ca veut dire que les hommes ne sont pas si libres qu’on ne le pense. Ils pensent par rapport à ce qu’ils sont ou ce qu’ils ont vécu.
Si vous en zone urbaine, du haut de votre niveau d’éducation, votre situation matérielle intéressante, de votre accès illimité à internet, vous demandez à un pauvre paysan en zone rurale pourquoi il échange son vote contre un billet de banque ou…une sardine, il vous répondra certainement qu’au moins on a pensé à lui avec tous ces « cadeaux ». Que c’est mieux que les promesses de changement des autres hommes politiques qui n’ont même pas pris la peine d’arriver dans son village ou qui arrivent « sans rien apporter ».
Vous parlez donc la à une personne aliénée. Cette aliénation n’est pas de sa faute. Elle n’a même pas conscience de son aliénation. Pire, elle se croit même libre de ses choix!
Pendant une élection, vous pouvez accumuler des records d’audience dans les meetings, mais le jour du vote, les électeurs conditionnés par leur aliénation, font le choix du court terme.
C’est pour cette raison qu’il faut toujours être compréhensif avec ces personnes. Il ne faut même pas les juger, mais travailler à les arracher de cette aliénation.
Une autre catégorie de personnes aliénées sont des gens qui ne pensent pas que leur destin depend d’eux-mêmes.
Ils ne pensent pas qu’ils ont la solution à leurs problèmes ou que leur avenir est entre leurs mains. Ce sont des gens qui à longueur de journée espèrent la venue d’un liberateur, d’une intervention militaire étrangère, d’une mise en place d’un code électoral parfait, croient en un « sauveur » pour que le pays change de cap. Ils sont mentalement enchaînés et (dés)espèrent que les dirigeants en place meurent pour sortir de la dictature. Pourtant comme on l’a vu au Tchad et Gabon voisins, le décès d’un autocrate ne sonne forcément pas la fin d’un régime…
Les plus téméraires de ces aliénés font énormément de bruits pour attirer l’attention des médias étrangers ou des puissances néocoloniales. Mais sur le fond, ils ne pensent pas qu’ils peuvent se libérer tous seuls. Ils sont esclaves dans leurs têtes.
Aliénés « sardiniques » ou aliénés « neocoloniaux » ont un point commun: Ils retardent tous la libération du peuple par la seule voie sure: Les élections !
En effet, seule la marée électorale peut faire plier un dictateur sans trop de dégâts. Cela sest déjà produit en Afrique avec l’ancien président ivoirien Robert Guei ou l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade.
Tous les dictateurs connaissent ce secret et s’emploie à tout faire pour le dissimuler au peuple.
À cet effet, ils utilisent 2 armes plus puissantes que les moyens militaires: Le divertissement et le découragement.
Le divertissement est l’arme favorite des puissants pour contrôler les masses. C’est pour cette raison que même aux pics de la pandémie du COVID19, les débits de boisson restent ouverts. Même si le pays n’a pas d’hôpitaux ou bien que le chantier de l’autoroute Yaoundé-Douala piétine depuis 10 ans, l’argent ne manquera jamais pour construire des stades toujours plus faramineux.
Les réseaux sociaux sont venus encore donner un coup de pouce au pouvoir dans son offre de divertissements. À longueur de journée, les citoyens s’invectivent, discutent des sujets chronophages et s’éloignent de l’essentiel.
Le découragement est également une arme très puissante du pouvoir : On laisse diffuser par des hommes politiques à leur solde, qu’avec ce code électoral, rien n’est possible, que la France ou les USA sont des remparts infranchissables du pouvoir et que sans eux, rien n’est possible, que bientôt la succession dynastique est inévitable, que 2025 est encore loin et on a encore le temps de s’épuiser sur des sujets périphériques, que de toutes les façons, les jeux sont faits et il faut tout simplement tout accepter.
La conséquence de cette stratégie du pouvoir est la résignation électorale… voire l’abandon electoral. Par conséquent, les gens ne s’inscrivent pas sur les listes électorales. Quand ils s’inscrivent, ils ne retirent pas leurs cartes. Quand ils retirent leurs cartes, ils ne votent pas. Et ceux qui arrivent a voter ne s’intéressent pas au sort de leurs votes y compris dans leur propre bureau de votre ou circonscription électorale. Voilà la recette qui fait que le pouvoir se maintient depuis 50 ans!
Ils ont aliéné le peuple!
Pour changer cette situation, il faut désaliener ce peuple. Il faut le sortir de la caverne. Il faut l’éduquer sans le juger, sans le brutaliser physiquement et surtout verbalement.
Sortir une personne de la caverne nécessite également de la méthode. Il faut de la patience et de la tempérance. Il faut former des leaders qui iront éduquer à leur tour les masses.
C’est pourquoi nous au PCRN, nous avons créé une académie citoyenne. Sa mission est de (ré)éduquer le peuple à la politique est aux valeurs de la République. Nous sommes conscients que ce travail peut prendre du temps. Si vous sortez une personne de l’obscurité totale de la caverne pour la lumière du soleil, vous courrez le risque de « griller » ses yeux et à la fin, il ne verra plus rien du tout! Patience, méthode, pédagogie sont les principes directeurs de l’académie citoyenne du PCRN.
Vous avez sûrement l’âme d’un leader et vous avez envie d’éclairer votre communauté ou votre environnement, prenez contact avec l’équipe pédagogique de l’académie : +237 677656899 ou +237 696077182.
Notre objectif est d’atteindre une masse critique de leaders, capables de faire sortir notre peuple de l’aliénation. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons libérer plus d’énergies pour le développement vertigineux de notre pays.
Cabral Libii
Le président sénégalais Macky Sall a tenu à aller présenter personnellement ses condoléances à la famille du défunt couple présidentiel Ahidjo.
Hier 24 mai 2021, Macky Sall le président du Sénégal s’est rendu dans la résidence du couple Ahidjo. Il était question pour le Chef d’Etat sénégalais de présenter ses condoléances à la famille Ahidjo à la suite du décès de Germaine Ahidjo, la veuve du tout premier président du Cameroun. Il faut dire que depuis la publication sur la toile, des images de cette visite du président sénégalais chez Ahmadou Ahidjo, nos autorités sont critiquées. Certains questionnent le fait que jusqu’à ce jour, aucune autorité camerounaise n’ait rendu visite à cette famille.
Il convient de rappeler que du premier couple présidentiel camerounais, c’est la veuve Germaine Ahidjo qui était encore en vie. Cette dernière est morte le 20 avril 2021 des suites de maladies. Elle a été enterrée tout près de son époux le mercredi 21 avril 2021, au cimetière musulman de Yoff à Dakar au Sénégal. Avant son inhumation, elle a eu droit à des honneurs et hommages de la communauté camerounaise présente à Dakar.
Me Alice Nkom qui s’est toujours présentée comme une proche de Germaine Ahidjo a indiqué dans un entretien passé le 21 avril 2021 à Radio Balafon, qu’elle entend poursuivre le combat qui fut celui de l’ex-première Dame du Cameroun: à savoir rapatrier la dépouille d’Ahmadou Ahidjo.
«La bataille va continuer. Elle nous a passé le témoin. On la soutenait dans ce combat. Personnellement j’ai toujours été à ses côtés dans ce combat. Et je crois que les lueurs d’espoir transparaissent du message de condoléances. Maintenant qu’elle aussi est morte, au cas où elle était l’obstacle, je pense qu’aujourd’hui, rien ne s’oppose plus à ce qu’elle vienne avec son mari selon le désir de la majorité des Camerounais, reposer dans sa terre natale. Je continue à être en avant. Je vais donc maintenant être encore plus devant pour que ce soit fait», a-t-elle déclaré.
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sera en Europe dans les toutes prochaines semaines.
Sa dernière grande tournée en Europe remonte à la période de la campagne de l‘élection présidentielle de 2018. Un communiqué de la Fédération régionale du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) parvenu à notre rédaction annonce que l’opposant annonce que dans les prochaines semaines, Maurice Kamto sera en Europe. Il est dit dans le document que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 sera accompagné d’une délégation. Il sera donc question pour eux de rencontrer les militants d’Europe de son parti et la diaspora camerounaise.
Maurice Kamto se servira-t-il de ce déplacement pour rassurer les militants d’Europe de son parti et la diaspora camerounaise sur la gestion des fonds récoltés dans le cadre de l’initiative Survie Cameroun ? On sait que depuis l’explication qu’il a fournie au sujet du trou de plus de 300 milles euros, il est en froid avec certains de ses alliés politiques à l’instar de Christian Penda Ekoka, qui a refusé qu’on dise aux donateurs qu’il n’y a pas eu de détournement mais un bug informatique.
Un autre partisan de Maurice Kamto en la personne de Me Christian Bomo Ntimbane présenté comme le parrain de l’initiative Survie Cameroun, lui a récemment retiré son soutien, à cause de cette affaire.
« Je ne regrette pas d’avoir apporté un soutien considérable au citoyen et président de parti, Maurice KAMTO, depuis le début des arrestations suivies de poursuites judiciaires iniques, contre lui et les membres du MRC. Je maintiens toutes mes déclarations et écrits à propos…Le soutien que je retire aujourd’hui à Maurice Kamto, est de ce fait, purement d’ordre politique. Car au-delà des appels à la défense de ses droits et libertés comme indiqué sus, j’avais déclaré publiquement et à plusieurs reprises que je le considérais comme le leader du peuple camerounais dans sa lutte visant à doter le Cameroun, d’un code électoral consensuel. Et que, si ces actions aboutiraient à l’adoption d’un système électoral qui permettrait au camerounais d’élire librement leur président de la République, je le voterais et je appelerais le peuple camerounais à le voter », a-t-il écrit.
Liliane N.
Les deux cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack seront situés aujourd’hui, sur la suite donnée par la Cour d’Appel du Centre, à leur demande de libération immédiate.
Lors de leur dernière audience à la Cour d’Appel du Centre, les avocats d’Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack, cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont introduit une demande de récusation du vice-président de la Cour d’Appel du Centre.
Pour justifier leur demande, les avocats qui défendent les militants du MRC parmi lesquels les deux cadres suscités, ont indiqué que le juge avait déjà jugé cette affaire dans le cadre d’une procédure d’habeas corpus. Et, il convient de noter que concernant cette première procédure, le vice-président de la Cour d’Appel du Centre avait déclaré irrecevables 22 requêtes introduites par les militants du MRC pour exiger leur libération immédiate.
« Lorsqu’un juge se retrouve dans une affaire qu’il a déjà jugé, les dispositions de l’article 592 du code de procédure pénal l’autorise à saisir sa hiérarchie pour demander à ce que le dossier puisse être confié à un autre juge. Lors de la dernière audience nous avons attiré l’attention de la Cour d’Appel sur cet aspect.
A défaut de le faire, la loi permet aux justiciables de le récuser et ce que nous avons fait. Le fait que l’affaire a été mise en délibérée ce jour nous laisse croire que notre demande de récusation du juge n’a pas été prise en compte », explique Me Hyppolyte Meli le président du Collectif des avocats des militants du MRC.
Il faut noter qu’Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack ne sont pas les seuls annoncés à la Cour d’Appel du Centre aujourd’hui. Ils y seront avec 25 autres militants du MRC. A titre de rappel, ils ont été été inculpés par le Tribunal militaire de Yaoundé pour tentative de rébellion, révolution, attroupement aggravé et défaut de carte nationale d´identité.
Ces manifestants sont privés de liberté depuis le 22 septembre 2020 à Yaoundé. Ils prenaient part à une marche pacifique organisée par le MRC dont l’objectif était d’appeler au boycott des élections régionales de décembre 2020.
Liliane N.
Les travaux se tiennent ce jour à Abuja, capitale politique du Nigéria et, le Secrétaire Général de la Présidence de la République va donner la position du Cameroun sur les deux principaux thèmes retenus dans le cadre de ces assises : la situation socio politique au Tchad et son impact dans les pays voisins – le Transfert des eaux du Bassin du Congo vers le Lac Tchad et ses diverses implications.
Par rapport à la première phase des échanges de ce mardi à Abuja, il convient de relever que depuis le décès du Président tchadien Idriss Deby Itno et la mise en place d'un Conseil militaire de transition (CMT), la sécurité au Tchad est au centre des préoccupations régionales et continentales.
Nombreux sont ceux qui ont annoncé comme une sorte d’apocalypse, étant donné que pour plusieurs observateurs, le défunt Maréchal était considéré comme l’un des acteurs majeurs de la lutte contre les attaques terroristes de la secte boko haram, mais aussi de quelques autres groupes armés qui sévissent dans le Bassin du Lac Tchad.
Un rôle que le président de l’Union Africaine n’a pas manqué de rappeler lorsqu’il rendait hommage au Président Idriss Deby Itno :
« Le Tchad a joué un rôle central dans la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité, notamment dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent dans le Bassin du Lac Tchad et dans les régions du Sahel, ainsi que des liens intrinsèques entre la stabilité du Tchad et celle de la Libye ».
Lire aussi : Impact du décès du président Deby: le Chef de l'Etat Paul Biya attendu au Nigéria
Le général Mahamat Idriss Deby - président du CMT va recevoir le soutien des autres pays africains, comme le relève Simon Pierre Omgba Mbida, Sous-Directeur Afrique au ministère des Relations Extérieures, interrogé par nos confrères de la Crtv :
« Il est question d’aller soutenir ce pays qui est un membre éminent de la commission du bassin du lac Tchad et qui œuvre depuis des années pour la sécurisation de la zone sahélo-saharienne et en Afrique centrale.
Alors, compte tenu de la situation qui prévaut là-bas, on craint que le Tchad, dans sa situation actuelle, n’ait plus les moyens politiques et financiers pour continuer de soutenir cet effort de guerre contre le terrorisme dans la région… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans une publication faite ce Lundi, l’acteur de la Société Civile précise que ce retrait au-delà de toute autre considération, est beaucoup plus d’ordre politique
« Nonobstant des appels à la défense de ses droits et libertés, j'avais déclaré publiquement et à plusieurs reprises que je le considérais comme le leader du peuple camerounais dans sa lutte visant à doter le Cameroun, d'un code électoral consensuel…
Et que, si ces actions aboutiraient à l'adoption d'un système électoral qui permettrait au camerounais d'élire librement leur Président de la République, je le voterais et j’appellerais le peuple camerounais à le voter. Car pour moi, le développement du Cameroun passe par le choix libre du peuple de son Président de la République… ».
Une posture qui lui a valu d’être considéré comme un soutien et un militant du mouvement pour la renaissance du Cameroun, ce qu’il conteste ardemment tout en revendiquant son droit à la Liberté
« Je suis resté un homme libre, indépendant de tout engagement associatif, un membre de la société civile, avec simplement un regard critique sur la vie politique de mon pays… ».
Une liberté qui l’incite à annoncer la rupture à cause, écrit- il de « l'évolution politique actuelle » qui prouve de plus en plus que « Maurice Kamto ne parvient pas à incarner cet élan mobilisateur… »
Les causes :
« Sa compatibilité politique avec des groupuscules d'ethno fascistes et autres haineux de son ethnie, qui se revendiquent ouvertement de lui et, auxquels, il n'a jamais, clairement, distinctement et fermement demandé de ne plus associer son image et son nom dans leur macabre démarche de division des camerounais…
Il serait donc revenu à Maurice Kamto de : condamner ouvertement, rejeter clairement, ce mouvement ethno fasciste bamiléké qui se revendique expressément de sa vision politique et qui participe activement à sa promotion politique, comme il l'a soigneusement fait au Canada contre les sécessionnistes ambazoniens ou contre Monsieur Patrice Nganang...
Prétendre, comme il l'a déclaré, qu'il ne saurait interdire à quiconque, militant de son parti ou pas, d'afficher son amour pour lui, alors que ces personnes portent des discours de haine et de stigmatisation tribale, pourrait valablement être traité, sans exagération, de malicieuse connivence ».
Le militantisme politique se fait autour des idées ; mais plus encore « des projets et visions et non pas sur des regroupements politiques tribaux qui sont des semences à la guerre civile… ».
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre d’un Droit de réponse, rédigé par Mounouna Foutsou à l’endroit du journal « La Nouvelle Expression ». En effet, dans son édition du lundi 17 mai dernier, le journal avait sous entendu que ce département ministériel a détourné les fonds alloués à la lutte contre la pandémie.
La réponse du ministre Mounouna Foutsou à Séverin Tchounkeu
« Fonds Covid
Voici le vrai compte d’emploi des ressources allouées au Minjec
Dans votre journal paru le lundi 17 mai 2021, partagé en ligne et repris dans la revue de presse de certains médias vous avez titré à la grande Une ce qui suit : « Fonds Covid : Dénonciation au Ministère de la Jeunesse.
Une information faisant état d’un détournement de fonds destinés à la lutte contre le Covid-19 circule depuis quelques jours. Les services de la communication de ce ministère se montrent très embarrassés », c’est le chapeau qui suit la grande Une.
Logé à la rubrique Actu de la page 3 de votre journal, la titraille est similaire à celle de la Une. Détournement des fonds Covid : Un responsable du ministère de la jeunesse déballe tout.
Aussi, nous nous permettons comme le veulent les usages, d’utiliser ce même canal pour restaurer les faits dans leur contexte.
En effet, au sujet de la rumeur qui vise à faire du buzz sur les réseaux sociaux nous n’avons pas jugé opportun d’y répondre. Avec la reprise de ces informations par La Nouvelle Expression que nous trouvons sérieux, nous avons cru bon d’apporter des éclaircissements autant pour votre rédaction que pour votre public.
Contexte
Dans le cadre de la riposte gouvernementale contre la pandémie du Covid-19, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) a entrepris de mener une Campagne spéciale de sensibilisation des populations. Ladite campagne s’effectue sur le terrain par des Equipes Mobiles d’Animation Populaire, Urbaine et Rurale (EMAPUR), les Médiateurs Communautaires, les Appelés du service civique et autres associations et mouvements de jeunesse sous la bannière du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun.
Une activité coordonnée par les structures d’encadrement de proximité du MINJEC sur l’ensemble du territoire national aux côtés du Ministère de la Santé publique et autres partenaires.
Ainsi, suite au décret N° 2020 / 3221 / PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation du fonds spécial de solidarité par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, une somme de 750 millions (sept cent cinquante millions de francs CFA) a été allouée au MINJEC, afin de bien mener la campagne sus évoquées et non 850 millions (huit cent cinquante millions de francs CFA) comme annoncé dans vos colonnes.
Répartition
Pour la prise en charge des équipes de sensibilisation suscitées, le MINJEC a procédé à la ventilation de la dotation de la somme globale de 750 millions ainsi qu’il suit, contrairement à ce qui est écrit dans votre article :
– Délégation régionales (10) : 20 millions de francs CFA ;
– Délégation départementales (58) : 87 millions de francs CFA ;
– Délégation d’arrondissement (360) : 360 millions de francs CFA ;
– Centre National d’Education Populaire et Civique : 10 millions de francs CFA ;
– Centre National de la Jeunesse et des Sports de Kribi : 10 millions de francs CFA ;
– Les deux Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ) de référence (Yaoundé et Douala) 02 millions de francs CFA ;
– Les 10 CMPJ régionaux : 05 millions de francs CFA ;
– Les 58 CMPJ de département : 14 millions 500 mille francs CFA ;
– Les 363 CMPJ d’arrondissement et foyers de jeunes : 36 millions 300 mille francs CFA ;
– Coordination et acquisitions matériels de protection et de sensibilisation : 205millions 200 milles francs CFA.
Rejets
Il est important de relever que les dossiers de paiement, en particulier les fonds destinés aux services déconcentrés introduit au Ministère des Finances ont subi trois rejets pour des raisons diverses et variées.
Aussi, afin d’éviter la forclusion de tous ces fonds alloués, le MINJEC a sollicité et obtenu de son collègue des Finances, le virement de certains crédits, pour un montant total de 360 millions, pour l’acquisition de motocyclettes pour la sensibilisation des populations au niveau local. Les dossiers y afférents sont en cours de traitement au niveau des services compétents et ce, au même titre que certains dossiers d’acquisition du matériel de sensibilisation et de protection.
En tout cas à date, aucun payement du FOND COVID en direction des services déconcentrés n’a encore été effectué par le Ministère des Finances. Par conséquent, les jeunes ayant fait la sensibilisation et dont les copies de pièces d’identification ont été reçues par les délégués Régionaux du MINJEC pour la constitution du dossier tel que les procédures l’exigent, n’ont effectivement pas pu être payés non pas parce que les fonds y relatifs ont été détournés, mais pour des raisons de non-respect des procédures propres à la gestion des fonds Covid.
Toutefois, un plaidoyer est fait en direction de la hiérarchie avec un compte d’emploi précis dans le but d’y trouver une solution afin d’encourager les nombreux jeunes volontaires qui travaillent sur le terrain depuis le déclenchement de la pandémie au Cameroun. D’ailleurs, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait en son temps, félicité ce noble travail des jeunes sensibilisateurs volontaires ».
N.R.M
Tel est le principal thème sur lequel les membres de l’agence onusienne vont tablier jusqu’au 1er juin prochain, dans le cadre de la 74ème Assemblée mondiale de la Santé, dont les travaux se sont ouverts ce lundi.
Tous les participants ont en outre comme objectif, l’accélération de la vaccination contre le Covid-19 dans les « pays pauvres », très en retard pensent-ils pour mettre un terme à la pandémie qui fait toujours rage et relancer l’économie mondiale.
Une organisation plus puissante réclamée
Le principal enjeu de cette réunion, qualifiée par le Dr Tedros de « l’une des plus importantes de l’histoire de l’OMS », est la réforme de l’agence et de sa capacité à coordonner la réponse aux crises sanitaires mondiales et prévenir de futures épidémies.
Plusieurs pays, en particulier européens, réclament une organisation plus puissante, capable de mener des enquêtes indépendantes et mieux dotée financièrement, alors que seulement 16 % du budget provient des cotisations obligatoires des Etats.
Malgré le sentiment d’urgence, certains craignent que les résultats de la réunion soient insignifiants en raison des désaccords entre pays, notamment sur la question des pouvoirs à conférer à l’OMS. « Cela n’est pas quelque chose de facile à accepter pour de nombreux Etats, car la souveraineté n’est pas une chose avec laquelle on peut jouer facilement », relève Gian Luca Burci, professeur de droit international au Graduate Institute à Genève.
Enquête sous contrainte ?
Plusieurs rapports d’experts mandatés par l’OMS réclament de vastes réformes des systèmes d’alerte et prévention pour éviter un autre fiasco sanitaire, alors que trop de pays ne disposent toujours pas des capacités de santé publique nécessaires pour protéger leurs propres populations et pour alerter en temps utile, la communauté internationale et l’OMS sur d’éventuels risques sanitaires.
Ces rapports demandent aussi que l’OMS puisse enquêter sur le terrain en cas de crise sans attendre le feu vert des pays, mais cette proposition risque de se heurter aux susceptibilités de certains Etats.
L’organisme onusien ne peut pour l’instant enquêter de son propre chef dans un pays. Il lui aura fallu plusieurs mois de discussions avec la Chine pour qu’une équipe de scientifiques indépendants, mandatée par l’organisation onusienne, puisse se rendre sur place pour étudier l’origine du Covid.
Résister aux pressions politiques
Un des rapports demande que l’autorité du chef de l’OMS soit renforcée par un mandat unique de sept ans sans possibilité de réélection (contre un mandat actuel de 5 ans reconductible), afin qu’il échappe aux pressions politiques.
Le projet de résolution sur le renforcement de l’OMS, qui devrait être approuvé, demande lui la création d’un groupe de travail chargé d’étudier l’ensemble des propositions des experts puis de faire, à son tour, des recommandations pour la prochaine assemblée. Le texte appelle aussi le chef de l’OMS à faire des propositions pour améliorer le système d’alerte sanitaire, à travers notamment un éventuel dispositif régional.
Il envisage également le lancement d’un projet pilote de mécanisme d’évaluation du niveau de préparation aux pandémies de chaque Etat par ses pairs, comme au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Seuls les pays qui le souhaitent, comme la France, participeraient à la phase test.
L'inégalité vaccinale en question
Lors de l’assemblée, les pays devraient par ailleurs décider ou pas de lancer des négociations sur un traité sur les pandémies, destiné à mieux affronter les futures crises et éviter le chacun pour soi mis en lumière par le Covid.
Loin d’avoir déclenché un élan de solidarité, la crise a accru les tensions. L’inégalité vaccinale se creuse, et la question de l’accès aux médicaments devrait également être débattue la semaine prochaine par les membres de l’OMS.
Comme à chaque assemblée, l’OMS devrait également être pressée par les Etats-Unis de permettre à Taïwan de participer à la réunion, au moins en lui rendant son statut d’observateur dont l’île jouissait jusqu’en 2016. Taïwan a depuis été exclu de l’OMS sous la pression de la Chine, qui considère l’île comme faisant partie intégrante de son territoire.
N.R.M
Au sein de l’opinion publique, les controverses sur le rapport de la Chambre de comptes relatif à la gestion des fonds dédiés à la lutte contre le coronavirus au Cameroun ne semblent pas se terminer de sitôt. Des critiques formulées çà et là relèvent plusieurs limites sont contenus dans le document qui a futé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux.
Un rapport des premiers résultats de l'enquête de la Chambre des comptes est en circulation depuis quelques jours sur les réseaux sociaux épinglant au passage plusieurs membres du gouvernement sur la gestion des fonds du Covid-19 au Cameroun. Pour certains observateurs, hommes politiques, de médias ou même membres de la société civile, plusieurs limites sont observées à la lecture de ces documents.
Denis Kwebo
Sur le plateau de l'émission 7Hebdo diffusée tous les dimanches sur Stv, le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), par ailleurs membre de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés, dit avoir discuté avec trois ministres qui disent n’avoir rien reçu comme argent. « Je vais dire aux camerounais (…) 95% des choses qui sont dites dans le rapport de la chambre des comptes sont automatiquement fausses (…) J’ai discuté avec 3 ministres et ils n’ont reçu aucun fond », a-t-il expliqué.
Denis Nkwebo n’est pas le seul à jeter du discrédit sur ce fameux rapport de la Chambre des comptes relatif à la gestion des fonds Covid au Cameroun.
Le FMI
Dans une récente sortie, le Fonds monétaire international (FMI) demande à Yaoundé, de réaliser un audit indépendant. « Ce n’est pas l’ignorance des règles et procédures de la commande publique qui est à l’origine de ce dérapage, mais plutôt la cupidité de certains (…). Ainsi la transparence, c’est ce qui divise Etoudi et le FMI, actuellement en discussion pour la conclusion d’un nouveau programme. Le souci du FMI ne porte pas sur les soupçons de distraction des fonds, mais sur la production d’un audit externe qui était une condition préalable », relève un analyste.
Lire aussi : Gestion des fonds de la Covid- 19: le rapport qui peut inquiéter certains ministres
Cabral Libii
Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) critique également le rapport de la Chambre des comptes. Pour Cabral Libii, « La Chambre des comptes a agi avec une certaine désinvolture ».
" Ce qui me laisse songeur est que, la Chambre des comptes qui nous a habitué à des rapports presque parfaits (comparés à ceux des autres organismes qui en font…), est silencieuse depuis que le document de synthèse controversé d’un rapport d’audit qui porte son empreinte, circule. Une désinvolture vis-à-vis de l’opinion, qui doit mal dissimuler la gêne d’une curieuse inféodation », déplore l’élu de la Nation.
« Sur le site internet de la Chambre, ce fameux rapport visiblement inachevé ne figure pas. En même temps, ce n’est pas un fake. Qu’est-il donc arrivé à cette chambre ? Çà et là, ceux qui prétendent être dans la confidence, annoncent un rapport plus achevé et plus professionnel dans les prochains jours », ajoute Cabral Libii.
« Mais ce rapport qui a fuité a donc été rédigé à quelle fin ? Il a circulé en interne dans quel but ? Rappelons juste succinctement que le FMI a demandé un rapport d’audit de SES fonds alloués au Cameroun et a exigé que cet audit soit fait par la Chambre des comptes. Ça confirme la respectabilité que cette institution peut avoir inspiré », s'interroge sans cesse l'honorable.
Lire aussi : Gestion des fonds Covid-19 : la Chambre des comptes cherche la trace du don offert au Cameroun par le Chinois Jack Ma
Innocent D H
Alors que le Premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale remet sur le devant de la scène la problématique du Transfert de Compétences aux Collectivités Territoriales Décentralisées, à travers ce message
« Je prends le peuple à témoin sur la volonté du Gouvernement d’étouffer nos Collectivités Territoriales Décentralisées. A ce jour, les 15% du budget national qui leur reviennent, ne sont toujours pas transférées. Ne jamais confondre silence et faiblesse. La décentralisation piétine. Et nous investirons toutes les artères de la République, pour exiger ce droit de nos communes » ;
Dynastie le Tigre, artiste musicien Camerounais, semble lui dire qu’il ne possède pas l’aura nécessaire pour mobiliser qui que ce soit, notamment les Jeunes, à se joindre à lui, pour un quelconque combat :
« Quel peuple mon frère ? Tu es candidat et jeune mais les jeunes ne se reconnaissent pas dans ton délire. Quand tu manges seul tu nous prends à témoin ?
Quand ca cuit que tu cherches les cobayes ? On vous connait didonc c'était avant. Celui qui sera vrai et ouvert avec nous aura notre attention.
Sois d’abord vrai avec tes frères jeunes qui cherchent un porte -parole jeune et sincère. Bizarrement les jeunes camerounais qui réussissent à atteindre le haut niveau de la politique deviennent tous des extra-terrestres avec l'égoïsme qui va avec, alors que c'est eux qui se plaignaient des anciens hier bana loba ! Mieux les vieux là meurent même avec le pouvoir que de voir ta qualité à Etoudi ».
Les « Jeunes » ayant une parcelle de pouvoir sont –ils tous devenus égocentriques ?
Au-delà de l’œil de la caméra, il se pourrait que les jeunes se sentent parfois trahis, lésés, abandonnés à leur triste sort, par ceux là même qui leur ont fait croire qu’ils compatissent à leur malheur, peuvent se tenir à leur côté pour les soutenir face aux difficultés qu’ils rencontrent.
Au sein des formations politiques, les plaintes fusent, les cœurs sont quelquefois meurtris et devant le public, notamment les adversaires, l’on fait bonne figure, question de montrer que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Le message de Dynastie le Tigre est lourd de signification parce qu’il met en exergue une triste réalité : Certains leaders ne savent pas tendre la main à ceux qui les sollicitent. Ils ne semblent le faire que pour ceux qui sont dans le cercle restreint de leurs amis, ou encore des amis de leurs amis.
D’aucuns démontrent au quotidien qu’ils sont tout à fait inaptes à répondre aux attentes de ceux qui ont su leur faire confiance et qui à un moment, ont cru se reconnaître en eux. D’où cette tendance permanente à croire que « Ces mauvais vieux sont nettement meilleurs que ces jeunes ».
Nicole Ricci Minyem
La tragédie s’est produite au lieudit Carrefour Yingui, dans le département du Nkam, sur la route Douala–Bonepouba-Yabassi, le dimanche 23 mai 2021.
Ce début de semaine au Cameroun est particulièrement marqué par des annonces tristes. Hier dimanche 23 mai 2021, un pick-up qui avait à son bord des étudiants de l’institut des Sciences halieutiques de l’Université de Douala, du campus de Yabassi, a fait des tonneaux sur la route Douala-Bonepouba-Yabassi. L’un des étudiants le nommé Alarou Arkalé Guy Laurent à bord de l’engin a perdu la vie. Il était un apprenant du niveau 1. Et il venait juste de passer les dernières épreuves des évaluations pour le compte du troisième et dernier trimestre de l’année académique 2020/2021.
«On a fini les évaluations samedi, il était question de monter pour aller en stage pour certains, ou en visite de terrain à Douala pour d’autres. On n’a été confronté à la difficulté de trouver une voiture. Celle que nous avons réservée, n’est pas arrivée à cause des pannes. Voilà comment on s’est retrouvé dans ce pick-up», a expliqué Gabriel Asseng, président de l’association des étudiants de l’ISH.
Selon des sources, le pick-up dans lequel, les étudiants se sont retrouvés transporte habituellement des marchandises et des animaux. Il n’était même plus en bon état.
«Nous n’avions pas le choix. Il n’existe pas d’agence de voyage ici, et quand vous ratez une occasion, vous pouvez attendre encore jusqu’à demain pour avoir une voiture», a expliqué un autre étudiant, rescapé de l’accident de voiture. «On voyageait avec la peur au vendre parce que les roux dandinaient, la voiture était en surcharge et le chauffeur filait», a déclaré sous anonymat un autre étudiant.
Alarou Arkalé Guy Laurent est le seul à avoir perdu la vie. Les autres s‘en sont sortis avec des blessures et sont actuellement en observation dans des formations sanitaires.
Liliane N.