Le député Cabral Libii dément faire partie de ces personnalités qui ont bénéficié des marchés du Covid-19.
Le député Cabral Libii a choisi d’adresser un droit de réponse au journaliste Sismondi Barlev Bidjocka promoteur de la chaine de radio Ris Fm. Il y a de cela quelques jours encore, il brandissait la menace de traîner ce dernier en justice pour diffamation. Car faut-il le rappeler, dans un de ses éditoriaux tant suivis dans la ville de Yaoundé, le journaliste Sismondi Barlev avait affirmé avoir appris que Cabral Libii li Ngué le patron du PCRN et Nourane Foster sa collègue député par ailleurs camarade de parti, ont gagné des marchés du Covid-19, sur les 135 milliards du FMI.
Cette déclaration a fait l’objet de nombreux articles qui ont été publiés sur la toile. L’ancien candidat à l‘élection présidentielle de 2018 a choisi de blanchir son nom et de laver son honneur. Hier, il a donc servi un droit de réponse au journaliste Sismondi Barlev Bidjocka par le biais de l’huissier Me René Roger Bebe. Un droit de réponse qu’il se voit enjoint de diffuser «dans les 48 heures à compter de la réception, à la même heure et dans les mêmes condition d’audience».
Ce vendredi 28 mai 2021, le député Cabral Libii a exhibé sur la toile des documents comptables, expliquant qu'il s'agit des preuves montrant qu’il avait retourné à l’administration de l’université de Yaoundé II Soa, la somme de 420 000 Francs CFA représentant les frais débloqués pour une mission (annulée) et les reliquats des frais de diffusion du message promotionnel des licences professionnelles à la CRTV et Canal 2.
Et dans un tweet, il a indiqué que la chose publique est sacrée.
«À l'époque à l'université de Yaoundé 2, quand je remboursais les frais de mission, parce que je n'avais pas fait le déplacement, j'étais une grosse curiosité, voire un sujet de moquerie...Et pourtant, c'est ce que mon père m'avait appris : La chose publique, c'est sacré!», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Liliane N.
Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest indique que son numéro de téléphonie mobile Orange a été piraté le 27 mai 2021, aux environs de 10 heures.
L’alerte d’Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest est en ce moment relayée sur toutes les plateformes locales. Dans un communiqué qui date du 27 mai 2021, le patron de l‘Ouest affirme qu’il est victime d’un piratage depuis 10 heures de cette journée-là. Des cybercriminels ont réussi à pirater son numéro orange. L’autorité a trouvé bon de mettre en garde ses proches ou tout autre camerounais au plus vite.
«Le gouverneur de la région de l'Ouest a l'honneur d'informer le public, que son numéro mobile Orange a été piraté hier mercredi 26 mai 2021, vers 10h par des cybercriminels qui, l'utilisent pour perpétrer des actes d'arnaque de toutes sortes, notamment des sollicitations financières et la proposition de certains services. Il prie par conséquent toute personne qui recevrait des appels et des messages par ce numéro ou tout autre, et en son nom, de les ignorer purement et simplement et de le signaler au besoin dans les services de gendarmerie ou de police les plus proches», peut-on lire dans le communiqué.
Le gouverneur Awa Fonka Augustine recommande à ses compatriotes d’être vigilants avec ce phénomène de piratage de numéro de téléphone, qui devient de plus en plus récurrent. Il convient de noter que la cybercriminalité est un mal qui prend de plus en plus des proportions inquiétantes. Plusieurs Camerounais perdent chaque jour le contrôle de leurs numéros de téléphone piratés par des cybercriminels. Ces derniers se font généralement passer pour les véritables propriétaires des numéros et demandent de l’argent aux contacts qu’ils trouvent dans les répertoires.
Des sites web gouvernementaux piratés
Fraude, escroquerie, extorsion, vandalisme, harcèlement. Environ 7 sites web d’administrations publiques ont subi une attaque de type web d’effacement, 34 sites gouvernementaux sont attaqués par des programmes malveillants, des opérations d’usurpation d’identité de plusieurs membres du gouvernement, environ 4 milliards de pertes liées au cyber-arnaque.
Liliane N.
« Je vous écris pour dénoncer d'abord les cotisations faites au Ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA) pour recevoir le Ministre, Dr Taïga, mais aussi la Mafia en ce qui concerne les nominations dans ce ministère.
Voyez-vous, à chaque fois que le ministre voyage pour une région, il faut que l'on cotise pour le recevoir surtout à l'extrême nord où le délégué régional en a fait sa vache grasse où une caisse a été créée et renflouée à chaque arrivé du Ministre. Ça peut aller jusqu'à 200 000 Frs CFA par délégation départementale. Et, c'est une obligation, gare à celui qui refuse de donner.
Son secrétaire particulier coupe même les vivres aux Directeurs des services centraux (des directeurs aux abois qui dressent leurs besoins au SP pour livraison) et fait recruter ses proches par centaines au MINEPIA.
Sa dernière trouvaille est un instituteur qu'on a nommé à la Caisse de Développement de l'élevage pour le Nord en remplacement d'un ingénieur en productions animales. Vous imaginez, un instituteur qui remplace un ingénieur, pour quel résultat ?
D'ailleurs plusieurs Toupouri sont à la CDEN, recrutés dans les villages çà et là même sans capacité et gagnent des salaires énormes. Là aussi c'est normal parce que le Directeur remercie aussi le SP. De cette manière, le Directeur peut gagner des marchés avec ses propres établissements.
Des chauffeurs de voiture qui ne savent pas conduire, des dames qui ne viennent jamais au bureau et curieusement ce sont des personnes issues du MDR. Comment ne pas comprendre que le MDR gagne tout le temps là-bas.
Parlant des nominations, là c'est le Graal de la Mafia. Soit il faut donner l'argent, soit il faut être Toupouri et là, même pour ses propres frères, il y a des cotisations mensuelles pour entretenir le Ministre.
Toujours sous le contrôle du SP, pour être nommé, il faut donner des millions. Le SP encaisse l'argent pour le blanchir et remettre au grand boss. Un chef de centre zootechnique et vétérinaire peut donner 1 à 2 millions, imaginez ce qu'un délégué régional va donner et à ce niveau-là, la transaction se passe directement avec le Ministre. Comme si cela ne suffisait pas, 70% des postes de chef de centre zootechnique et vétérinaire sont occupés par les Toupouri. Voilà la Mafia Taïga.
Allez voir la maison au village à Dziguilao, un duplex avec salle de fête à côté plus piscine. Ah la piscine, dans un village où il n'y a pas de forage, la population va au Mayo pour s'abreuver.
Allez voir le complexe avicole du SP à Yaoundé, complexe construit avec l'argent du Prodel. C'est un remerciement que le coordonnateur du Prodel a fait à l'endroit du Ministre pour l'avoir choisi au détriment d'un autre plus intelligent. L'argent des éleveurs qu'on donne à une personne qui n'a jamais fait l'élevage.
Ah le Covid, 2 milliards et rien. Rien de rien. Tout l'argent dévoré au secrétariat du ministre. Tout ce que les services déconcentrés ont reçu, ce sont de semblant de masques fabriqués à 500 frs mais facturés à 7000 Frs CFA.”
Mon commentaire: les gars sortez nous les choses. Les audits sont en cours. Certains vont voir leurs carrières s’arrêter. D’autres seront mis au garage et les autres iront en prison même dans 5 ans donc sortez nous les informations. On doit aider les enquêteurs. »
Selon le bilan officiel, en plus des 7 personnes mortes, il y a aussi eu 24 blessés graves.
Alors qu’on n’a pas encore fini de parler de l’accident survenu à la Falaise de Dschang, voici un autre qui a encore fait des victimes. Dans la soirée du 27 mai 2021 c’est-à-dire hier, dans la région du Littoral précisément sur la route Nationale n°5 qui relie la ville de Bekoko à celle de Bandjoun à l'Ouest, il s’est produit un accident qui a fait 7 morts et 24 blessés graves.
Selon les informations collectées au Poste national ledit accident s’est produit à Kombe. C’est un camion appartenant à une société brassicole de la place qui est entrée en collision avec un véhicule de transport en commun. La chaîne de télévision privée Equinoxe qui a aussi relayé cette information, indique que le véhicule de transport interurbain en question, transportait des passagers qui venaient de la région de L'Ouest. Il se trouve donc que celui-ci a essayé d'effectuer un dépassement. Il s’est retrouvé nez-à-nez avec le camion susmentionné.
Selon la Crtv, les 24 blessés graves ont été conduits dans les hôpitaux de de Mbanga, Njombe et Penja.
Il faut rappeler que l’accident de la route récemment survenu à la Falaise de Dschang a couté la vie à 5 personnes.
Liliane N.
Edgar Alain Mebe Ngo’o l’ancien ministre de la Défense a fait cette révélation lors de son passage au Tribunal criminel spécial, le 25 mai 2021.
Mardi dernier, Edgar Alain Mebe Ngo’o l’ancien ministre de la Défense (Mindef) était au Tribunal criminel spécial (Tcs). Lors de son interrogatoire, il a fait des révélations en rapport avec sa détention à la prison centrale de Kondengui. Parmi les déboires qu’il connaît dans ce pénitencier avec son épouse Bernadette Mebe Ngo’o aussi incarcérée dans le cadre de l’opération Epervier, l’ancien Mindef parle de deux tentatives d’assassinat sur sa personne et le mauvais suivi de l’état de santé de sa femme qui avait chopé le Coronavirus.
«Ayant foi en nos institutions, nous éprouvons un sentiment d’insécurité judiciaire doublé d’acharnement, traité avec beaucoup d’inhumanité. Deux exemples. Lorsque mon épouse rejoint la prison le 11 mars 2019, on la sort d’une clinique de la place manu militari par les éléments du GSO [Groupement spécial d’opération, ndlr], puisque j’ai été Dgsn [Délégué général à la Sûreté nationale, ndlr). On lui arrache les perfusions. On la ramène en prison où elle a failli décéder. J’ai la suite, ayant été l'une des premières victimes du covid-19, elle a été hospitalisée à l’Hôpital central de Yaoundé. Au dixième jour, on l’a déclarée négative, pendant qu’elle entendait, profiter pour effectuer des soins suite à une Chirurgie qu’elle a subie à Paris, le même manège s’est produit cette fois avec les agents pénitenciers.
On l’a sortie de l’hôpital manu militari. On l’a conduite à la prison et brutalisée. Nous apprendrons plus tard qu’elle a tenté de s’évader. Une malade qui va avec les béquilles s’évade ? Pour ma part, j’ai échappé à deux tentatives d’assassinat. Je sais de quoi je parle. La première fois, c’était lors des émeutes en prison en juillet 2019. La deuxième fois, le 4 février 2021. Si j’ai échappé à la mort, c’est par la volonté indépendante à mes assaillants», a déclaré Edgar Alain Mebe Ngo’o.
Faits reprochés
L’ancien Mindef a aussi parlé des faits qui lui sont reprochés à savoir le détournement de plus de 20 milliards de FCFA, la violation du code des marchés publics (dont le préjudice pour l’État est estimé à 196,8 milliards de F CFA), la corruption, la prise illégale d’intérêt et le blanchiment. Son épouse est accusée de complicité de détournement de fonds, pour une somme d’environ 5 milliards de F CFA, ainsi que de complicité de corruption et de blanchiment.
S’adressant à la présidente du TCS, Edgar Alain Mebe Ngo’o a déclaré «nous avons été mis en détention sur la base d’une correspondance tronquée et mensongère de l’ANlF : l’Agence nationale des investigations financières ; le service de renseignement financier. Conclusion partielle…Les infractions qui me sont reprochées sont supposées avoir été commises du temps où j’exerçais les fonctions de ministre délégué à la présidence en charge de la Défense. Je ne vous apprends rien en disant que la majorité des activités de cette administration, de ce département ministériel, sont protégées par le secret défense. Ce secret défense concerne les informations, les renseignements, procédés à caractère militaire, d’origine gouvernementale ou diplomatique dont la divulgation auprès des personnes non autorisées peut nuire, hypothéquer et remettre en cause la défense nationale. Naturellement, je ne suis plus ministre délégué à la présidence en charge de la Défense, mais je demeure astreint à l’observation de cette obligation. Toutefois, par respect pour le tribunal qui rend la Justice au non du peuple camerounais, par respect pour votre auguste juridiction, pour vous honorables membres de la collégialité, j’ai choisi de répondre aux questions qui me seront posées. Mais madame la présidente, je le ferais dans la limite des contraintes que m’impose cette obligation».
Liliane N.
Le corps des professionnels des soins infirmiers va très mal au Cameroun. Et ça fait des années que ça dure. Grève après grève, les infirmiers de notre pas essayent autant que possible de se faire entendre. C’est face au mur du silence du gouvernement que quelques-uns se tournent vers les élus de la nation pour espérer faire bouger les choses. Un peu comme on a pu l’observer à travers le Covid 19.
Honorables,
Je vous écris ce jour pour vous alerter sur les conditions dramatiques de formation des PMS dans notre pays. Dans de trop nombreux établissements et en particulier dans le secteur privé, les conditions de formation, bien au-delà de la simple application des dispositions du statut de formation des PMS, sont plus que jamais assimilables à un capitalisme criminel. Ce n’est plus seulement un simple fait de formation des PMS. Avec un taux d'ouverture des établissements de formation sans aucune base légale de 180%, la qualité de la formation dans ces établissements est loin d'être celle visée par la loi règlementant l'exercice des professions d'infirmier, sage-femme et technicien médico-sanitaire au Cameroun.
Des conditions de formations dramatiques
Dans cette société qui joue à guichet fermé dans ses établissements, les activités sont remplacées par des cachets. Surtout tout dépend de la volonté de la direction, qui choisit pour nous : soit l'insertion sociale, soit la débrouillardise. Ici, ce n’est pas l'insertion sociale qui est visée, nous vivons l’absence de formation dans un endroit qui est pourtant censé la rendre. La formation abrutie plus qu’elle ne devrait par certains comportements de l’administration, par des promoteurs dont le comportement et les paroles sont totalement déplacés et par le recrutement au faciès des enseignants n'ayant aucune base en psychopédagogie, en ingénierie didactique, en docimologie et en docimasie. Quelques soit les pires injustices qu’elle produise, la formation a toujours raison aux yeux des autorités sanitaires et de la société.
La machine de l’application de la loi ne fonctionne plus quand il s’agit des infirmiers, sage-femme et technicien médico-sanitaire
Quant à l’application de la loi règlementant l'exercice des professions d'infirmier, sage-femme et technicien médico-sanitaire, on a l’impression que la machine est bloquée, qu’elle se trouve à l’arrêt. Alors qu’un conseil de l'ordre des PMS devrait répondre à une demande d’aménagement de la formation, ici, c’est plutôt tout le monde qui se fait appeler PMS. Que dire, aussi, de ceux qui se forment sans passer par le concours national.
Comment imaginer que l’on devienne meilleur en nous tuant la formation alors même que nous sommes censés protégés les vies humaines.
Soit on est cassé à vie et plus bon à rien. Soit, on est encore pire qu’avant et endurci à cause de la fluctuation que l’on nous a injectée par le non-respect de l'État de droit dans le secteur privé et par un recrutement à la cuillère à café dans le secteur public. La pandémie de la COVID-19 survenue l'an passé auraient dû mobiliser et interpeller les plus hautes autorités.
Aujourd’hui je dénonce le traumatisme de certains PMS, qui après leur formation, ont vécu le pire moment de leur vie, quand un gouvernement s’est rendu coupable de former des PMS et d’avoir demandé à un promoteur de les former également, et ne donner la possibilité qu'à 1/10è de mener une vie décente. Les PMS délaissés à eux même sont plus dangereux qu'une organisation terroriste bien structurée.
Chers honorables, vous êtes notre dernier espoir…
Quand l'Assemblée Nationale va-t-elle se saisir de la formation anarchique des PMS au mépris de la loi votée pendant une session plénière et décrétée par le Président de la République ?
L'Assemblée Nationale sera-t-elle assez lente pour laisser la formation des PMS sombrer dans l’agonie ? Pour faire simple, les PMS vont mal au sein de cette administration sanitaire ! Aujourd’hui, je m’expose à une multitude de sanctions, mais ne rien dire me rendrait complice, alors je préfère ne pas rester qu’un PMS qui subit, mais aussi qui dénonce.
Je dénoncerai toujours ce que nous subissons mais la liste est extrêmement longue !
Cordialement
Dans la nuit du 29 au 30 avril 2021, une attaque séparatiste dans un village de la localité de Galim, à la frontière entre le Nord-Ouest et la région de l’Ouest, a fait plusieurs victimes dont cette dame, Solange MAFERE.
Solange MAFERE avait reçu des balles dans ses jambes au cours de cette fameuse attaque terroriste. Avec d’autres victimes, elle avait été admise en soins dans un hôpital de la ville de Bafoussam. Et contrairement à ce que prévoit la réglementation en pareille situation, c’est malheureusement la famille de cette dernière qui se débrouille pour prendre en charge la jeune dame.
On se souvient bien de cette attaque terroriste dans la localité de Menfoung. Il s’agissait d’une attaque des séparatistes ambazoniens qui, profitant de ce qu’on était d’un jour de marché pour attaquer une base militaire. Une attaque facilitée par la grande proximité entre cette localité de Menfoung dans la région de l’Ouest et celle de Bafanji dans la région du Nord-Ouest. La jeune dame va recevoir des balles dans ses jambes au cours de cette attaque. Emmenée d’urgence à Bafoussam, elle sera amputée d’une partie de sa jambe droite et l’autre dans un état critique. Elle est encore internée à l’Hôpital Famla de Bafoussam. Dans une grande difficulté car ne pouvant plus assuré le service des soins qu’elle doit recevoir.
Le premier jour de son hospitalisation, la dame de 32 ans avait eu à son chevet quelques autorités de la région. Mais depuis lors, elle n’a plus jamais reçu une visite de ces dernières encore moins des autorités et élus de l’arrondissement de Galim. « Quand j’étais sortie du coma, on m’avait informé que certaines autorités étaient là, et elles étaient rapidement reparties. Malheureusement jusqu’à ce jour, elles ne se sont plus jamais pointées. » a-t-elle confié à un correspondant local.
Le maire de Galim (Tsouogang Elie Saker, ndlr) et l’Honorable Simo Joséphine ont aussi répondu aux abonnés absents. Nous avons pourtant appris de diverses sources que Mme Simo était sur le terrain pour apporter du réconfort aux victimes de cette attaque. « Faux! » rétorque un membre de la famille de Solange qui a souhaité garder l’anonymat. « Cette femme était à Menfoung le 10 Mai dernier pour donner quelques denrées aux musulmans à l’occasion de la fin du jeûne de ramadan. Elle a juste profité pour faire escale à la base militaire. Etant sur les lieux, elle nous a fait comprendre qu’elle avait cherché notre sœur Solange dans tous les hôpitaux sans suite… Ces propos sont ridicules pour un représentant du peuple » regrette-t-il.
Etant abandonnée à l’hôpital, Solange Mafere ne peut compter que sur sa famille pour payer les frais d’hospitalisation « Quand les traitements avaient commencé, je n’avais pas d’argent. Après avoir coulé quelques larmes, le directeur de l’hôpital m’avait compris. Il avait aussitôt ordonné le début du traitement. » Confirme-t-elle. Pour l’instant, l’hôpital fait des pansements gratuitement mais les médicaments sont payés par la famille de la victime. « Nous avons déjà tellement dépensé. Et il y a des médicaments que nous n’avons pas achetés depuis par manque de moyens. Et il y a certains médicaments prescrits dans l’ordonnance qui ne sont pas présents ici à la pharmacie de l’hôpital de Famla. Nous sommes obligés d’aller acheter ailleurs. » Précise Solange Mafere au micro de Yanick Bezang.
Désemparée, cette mère de trois enfants en appelle aux pouvoirs publics et aux âmes de bonnes volontés « J’ai peur pour ma santé. Il y a des médicaments que les médecins m’ont prescrits mais nous n’avons pas acheté parcequ’ il n’y a pas d’argent. Manger aussi ici est difficile. Je demande une aide du gouvernement et à toute personne bien veillant. » Conclut-elle.
Stéphane NZESSEU
Depuis ce matin, je suis interpellée inbox au sujet de la présence de mon nom sur la plaquette de SCSI. Puisqu'on en est là, parlons-en.
Pour faire bref et simple: Dès son lancement, j'ai été effectivement contactée à l'effet de prêter main forte au succès de l'initiative SCSI au sein de son staff. J'ai donné mon accord de principe et félicité les initiateurs eu égard à la situation de crise sanitaire qui prévalait.
Il était alors question que l'on ait une séance de travail avec ces initiateurs pour que je m'en imprègne davantage avant de confirmer formellement ma participation. Rencontre qui n'eût pas lieu et pas de mon fait.
Plus tard je découvrirais comme tout le monde la présence de mon nom sur une plaquette.
En clair, je n'ai donc jamais pris part à aucune réunion de SCSI, ni en virtuel, ni en présentiel.
Pourquoi n'avoir donc pas dénoncé ?
Je n'ai pas dénoncé parce-que:
1- J'ai pour principe de ne pas tirer sur des persécutés et à l'époque j'étais outrée par la levée de boucliers que suscita cette initiative louable de mon point de vue.
2- Le Cameroun faisait face à une situation sanitaire critique qui semblait dépasser les pouvoirs publics. L'indolence du régime m'inquiétait et me préoccupait donc plus que tout autre considération, notamment le menu fretin lié aux postes ou aux écarts procéduriers.
J'avais donc librement choisi de m'abstenir de créer un incident périphérique susceptible de perturber d'une manière ou d'une autre l'élan de solidarité des camerounais et amis du Cameroun pour nous sauver de la pandémie covid19 dans et à travers cette initiative. Il me souvient d'ailleurs avoir fait une sortie épistolaire à l'effet de dénoncer cette cabale.
Cela étant clarifié,
Je jure sur l'honneur encore aujourd'hui que le faisant, j'étais de bonne foi.
Je précise que ma bonne #foi restera intacte tant que des éléments de preuves résistant au doute raisonnable ne seront pas fournis par une contre-expertise pertinente et selon les règles de l'art pour démontrer qu'en marge de ce "menu fretin", des initiateurs se seraient rendus coupables d'actes de malversation financière quelconques.
Présomption d'innocence oblige !
PS: Quant au CovidGate côté pouvoir, je ne suis pas de ce quartier-là. Sorry.
Alice Sadio
Les camerounais ne savent plus à quel saint se vouer. Alors que le Covid 19 n’a pas encore quitté le Cameroun, alors même que le pays de André Mama Fouda est en plein dans la promotion de la vaccination, on ne trouve plus de tests dans les officines.
C’est un enchevêtrement symptomatique de cet imbroglio dans lequel se trouve le Cameroun. Impossible de savoir comment et qui finalement pilote la gestion de cette crise. Les différentes institutions se marchent les unes sur les autres. Et grâce à la Cour des Comptes, on comprend mieux pourquoi. C’est tout simplement à cause de l’appât du gain. La pénurie des tests pour le covid est de plus en plus criarde dans les centre de santé de notre pays. A l’origine de cette situation, les nouvelles entreprises sélectionnées par la Task force Covid 19 de la présidence de la République qui sont dans l’incapacité de remplir leur cahier de charge. Tout simplement parce que ceux qui gère cette Task Force ne veulent pas laisser la gestion des questions de santé à l’organe dédié.
Il est primordial de préciser qu’une fois que le retrait de la gestion de la pandémie au Premier Ministre Joseph Dion Ngute était consommé, c’était désormais la Task Force de la Présidence de la République qui était en charge du dossier. Un organe que pilote, comme on peut bien s’en rendre compte, le Secrétaire Général à la Présidence de la République, le ministre Ferdinand Ngoh Ngoh. Elle a donc passé des marchés d’environ 7 milliards fcfa à de nouvelles entreprises dont certaines sont de création récentes et inconnues au bataillon du fisc camerounais. Ces entreprises sont au nombre de trois. Notamment, MEDICAL PLUS SARL, SAT PHARMA SARL, M9 SA. Cest trois entreprises devaient donc fournir près de 800 000 tests pour un montant d’environ 5 milliards de fcfa. Le ministre de la Santé, Manaouda Malachie qui avait hésité à signer ces marchés a finalement été certainement contraint de le faire. Or depuis que les marchés ont été signés, ces entreprises ne parviennent pas à exécuter les commandes. Choses curieuses pour des entreprises recrutées pour pallier à une mesure d’urgence. Problème : elles n’arrivent pas à lever les fonds nécessaires. Les précédentes entreprises, par le passé, payaient rubis sur ongle leurs fournisseurs pour se faire payer ensuite par le trésor public. C’est pourquoi à l’époque où c’était Dion Ngute qui gérait cette affaire, le Cameroun n’avait pas connu de situation de pénurie du matériel dont des tests rapides.
D’après des révélations de Boris Bertolt, « pour alléger le poids financier des entreprises qu’il a retenues, Ferdinand Ngoh Ngoh a demandé au ministre des Finances, qu’il leur soit octroyé une avance de démarrage de 30% pour leur permettre d’exécuter les marchés. Hélas, lesdites entreprises se retrouvent une fois de plus dans l’incapacité d’obtenir des banques la caution de garantie nécessaire au déblocage de l’avance de démarrage par l’Etat. Quand bien même cette condition serait remplie, il est juste de se demander comment elles pourront lever auprès des banques les suppléments de fonds nécessaires pour boucler les acquisitions des tests chez les fournisseurs dans un processus d’urgence. Raison pour laquelle tout est bloqué à ce jour et le Cameroun court vers une pénurie de tests rapides principalement dans les aéroports de Yaoundé et Douala, au Palais des sports et dans d’autres centres. Le dernier stock de 500 000 tests acquis depuis et avant la mise sur pied de la Task Force arrive donc à épuisement. L’Etat a même du mal dans ce cas à se retourner vers les trois entreprises qui livraient jusqu’ici les tests sur fonds propres, puisqu’elles n’ont été seulement payées jusqu’ici qu’à hauteur de 40% de la facture globale et réclament plus de 10 milliards de Fcfa aux finances publiques. »
Stéphane NZESSEU
Un scandale, un racisme qui ne met plus de masque. Les extrémistes racistes et xénophobes s’en prennent désormais à ceux qui veulent rester humains.
Cette image a été prise il y a quelques jours sur les bords des côtes espagnoles. Cette jeune femme, bénévole pour le compte de la croix rouge, dans un élan de compassion et d’humanisme, prend dans ses bras un migrant africain. Malheureusement pour elle, à cause de cette image, elle devient la cible d’attaques de tous les mouvements de l’extrême droite politique en Europe. Elle sera telle accablée d’injures qu’elle va décider de fermer tous ses réseaux sociaux. Un harcèlement difficile à comprendre quand on considère que cette jeune femme ne fait que faire son boulot, témoigner d’un peu d’humanisme à l’égard de ceux qui en ont besoin. Quand bien même ces personnes seraient des noirs africains et migrants ayant échoués sur les côtes des pas européens.
Cette jeune femme se nomme « Gracias Luna ». Un hashtag fait actuellement le tour de la toile pour lui apporter tout le soutien nécessaire et lui donner de comprendre que ce sont les extrémistes qui ont tort. Des messages d’encouragement qui viennent d’autres jeunes comme elle. A l’instar de celui de cette bloggeuse italienne, Loubna Bernichi qui dit dans son message de soutien :
« #GraciasLuna Ce câlin d'une bénévole espagnole réconfortant un migrant, dérange l'extrême droite et vaut à cette humanitaire un flot d'insultes depuis deux jours. Face à la haine, elle a été obligée de fermer tous ses réseaux sociaux. Cette volontaire de la Croix-Rouge a été insultée et menacée sur les réseaux sociaux comme personne, alors qu'elle faisait tout simplement son travail d'humanitaire.
Ben moi je partage cette image, je la trouve très belle, c'est ce qu'il y a de plus beau chez un humain : juste consoler et réconforter un autre humain. Bravo Gracias Luna, bravo Mme pour votre humanité. Vous êtes l'espoir. Je soutiens #GraciasLuna la secouriste Espagnole qui fait face à un déferlement de haine de la part de fascistes. Et vous...? » Une attitude qui n'est ni plus ni moins que le symptôme de cette Europe en perte de repère et dont une certaine jeunesse, obnubilé par la méchanceté et le vice s'en prend aux leurs qui ont fait le choix de garder un zeste d'humanité dans cet océan d'animalité.
Une fois encore, Bravo Mme Gracias Luna.
Stéphane NZESSEU
Ce jeudi, le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a voté pour le lancement d’une enquête internationale. Celle-ci portera sur les atteintes aux droits humains commis dans les territoires palestiniens occupés et en Israël depuis avril, mais aussi sur les « causes profondes » des tensions.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a immédiatement dénoncé une « décision honteuse » qui « encourage les terroristes dans le monde entier ». En revanche, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a « salué » la décision du Conseil des droits de l’homme.
L’enquête votée à 24 voix contre 9 et 14 abstentions
Plus tôt, la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait soutenu devant le Conseil, réuni en session extraordinaire, que les récentes frappes israéliennes sur Gaza pouvaient constituer des crimes de guerre « s’il s’avère » que les civils ont été touchés « sans distinction ».
Michelle Bachelet avait également souligné que les tirs de milliers de roquettes du mouvement islamiste palestinien Hamas « ne font pas de distinction entre les objets militaires et civils, et leur utilisation constitue donc une violation manifeste du droit humanitaire international ».
La réunion, qui portait sur les atteintes aux droits humains dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, et en Israël, était organisée à la demande du Pakistan, en tant que coordinateur de l’Organisation de la coopération islamique, et des autorités palestiniennes.
Une résolution adoptée avec 24 voix pour, 9 contre et 14 absentions, lance une « commission d’enquête internationale indépendante et permanente » chargée d’examiner les atteintes au droit international humanitaire et aux droits de l’homme ayant abouti aux récentes tensions israélo-palestiniennes.
Du 10 au 21 mai, 254 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza parmi lesquels 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 12 morts dont un enfant, une adolescente et un soldat, d’après la police.
Collecter des preuves
La portée de la résolution dépasse largement le récent conflit. Le texte demande que la commission étudie « toutes les causes profondes des tensions récurrentes, de l’instabilité et de la prolongation du conflit, y compris la discrimination et la répression systématique fondée sur l’appartenance nationale, ethnique, raciale ou religieuse ».
Elle avait indiqué ne pas avoir vu de preuve de la présence de groupes armés ou d’action militaire dans des bâtiments visés par Israël à Gaza, une des justifications de l’Etat hébreu pour les détruire.
L’enquête doit se concentrer sur l’établissement des faits et collecter les preuves et éléments qui pourraient être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires et, dans la mesure du possible, identifier les coupables pour qu’ils puissent être jugés.
Cette commission d’enquête est une première
C’est la première fois que le Conseil met sur pied une commission d’enquête avec un mandat sans durée fixée à l’avance. Le mandat d’autres commissions, comme celle sur la Syrie, doit être renouvelé tous les ans. Certains pays, comme la France, ont déploré que le mandat de la commission soit « trop large » et son objectif « trop indéterminé », mais la résolution a recueilli un large soutien auprès des pays africains et latino-américains.
Le Premier ministre israélien voit dans ce vote la confirmation « de l’obsession anti-Israël flagrante du conseil des droits de l’Homme ». Israël est le seul pays avec un point fixe à l’ordre du jour de chaque session du Conseil, une des raisons pour lesquelles les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, avaient quitté l’organisation. Le nouveau président Joe Biden a fait revenir les Etats-Unis en tant que pays observateur.
N.R.M
Il s'agit du Secrétaire Général et du Receveur Régional. Tous les deux ont été installés dans leurs fonctions ce jeudi 27 mai 2021 par le Président du Conseil Régional le Docteur Jules Hilaire Focka Focka
En prononçant son allocution de circonstance, Jules Hilaire Focka Focka a tenu à présenter ses nouveaux collaborateurs ; il ressort ainsi que le Docteur Etanke Sylvie Essomo – nouveau secrétaire général du Conseil Régional est à la fois une tête bien faite et bien pleine.
Âgée de 43 ans et originaire de Santchou dans la Menoua, elle est titulaire d'un Doctorat PhD, obtenu à l'Université de Dschang. La nouvelle promue est par ailleurs enseignante dans cette institution universitaire.
Avant sa nomination comme SG du Conseil Régional de l'Ouest, le docteur Etanke occupait le poste de délégué régional du ministère de la décentralisation et du Développement Local dans le Nord-Ouest.
Quant au Receveur Régional, il s'appelle Mouchili Aboubedetou. C'est un Inspecteur Principal des Régies Financières Hors Échelle, diplômé de l’Ecole Nationale D'Administration Et De Magistrature (Enam).
Il a occupé plusieurs postes de responsabilités à travers le Cameroun. Le dernier en date avant sa récente nomination étant celui de receveur des finances à Foumban, qui est sa ville d'origine et qui l'a vu naître il y a 54 ans aujourd'hui.
Les activités se suivent afin de faire de l’Ouest, une Région phare
Quelques jours avant l’installation de ses deux collaborateurs ; installation qui a connu la présence du Gouverneur de l'Ouest, représentant de l'État, des conseillers régionaux ainsi que des délégations venues de Santchou, Dschang, Buea et Foumban , Jules Hilaire Focka Focka a réuni les membres du bureau régional.
Au cours de cette réunion, les participants ont eu droit à une présentation faite par le docteur Fomethe - représentant du bureau d'études RAINBOW. Il a parlé de l'élaboration du Schéma Régional, d'Aménagement et de Développement Durable du Territoire de l'Ouest-Cameroun.
Cette thématique a suscité de vives réactions de la part des conseillers régionaux ainsi que celles des Professeurs des Universités de Dschang et des Montagnes, du PNDP/Ouest, des Chefs traditionnels et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)…
Toutes les rencontres ont eu lieu dans les locaux du nouvel immeuble siège du Conseil Régional et, tous les conseillers ont peaufiné les derniers détails de la prochaine session ordinaire ; cette dernière sera consacrée à l'examen de même qu’au vote du tout premier budget de l'histoire du Conseil Régional de l'Ouest,
Nicole Ricci Minyem
Ils sont des millions à passer chaque année le prestigieux examen du permis de conduire. Une évaluation qui s’articule autour d’un ensemble de règles dont les premières sont nées un 27 Mai de l’an 1921 en France. Le Code Rousseau.
Le premier code de la route voit le jour un certain 27 mai 1921 en France. Le Code fête donc ses 100 ans cette année. Ses principales articulations n’ont cessé d’évoluer au fil de l’histoire. C'est une étape incontournable de la vie des automobilistes : réviser le code de la route. Le permis de conduire reste en effet l'examen le plus passé au Cameroun comme dans plusieurs pays dans le monde. Ils sont des millions de candidats chaque année.
Organiser et réguler une circulation de plus en plus importante à l’époque
Le contexte des années 1900 exige en effet de fixer un certain nombre de règles pour une bonne cohabitation entre les usagers de la route, de plus en plus nombreux. Alors qu'on dénombrait seulement 350 véhicules automobiles en 1858 en France, on en compte en effet 53.000 en 1910 et 333.000 en 1920. Et ils doivent circuler aux côtés de charrettes et autres véhicules à traction animale. Des moyens de transports très courants à ce moment. On trouve d'ailleurs différents ancêtres au code de la route, comme "l'ordonnance royale de 1725, qui impose une plaque d'identification sur les carrosses pour pouvoir retrouver leurs chauffeurs quand ils font l'objet de plaintes", donne comme exemple à l'AFP Marie Gautier-Melleray, l'actuelle déléguée interministérielle à la Sécurité routière au sein du gouvernement français. On peut également citer un texte de 1852 qui fixe la règle de serrer à droite, lorsque deux diligences se croisent sur une route. Ou encore le décret du 10 mars 1899 qui fixe les premières limitations de vitesse au niveau national: 20 km/h dans les agglomérations, 30 km/h dans les campagnes.
Considéré comme le premier code de la route, le texte de 1921 vise à rassembler et surtout harmoniser toutes les règles déjà édictées. "A un moment, la cohabitation était devenue intenable avec les charrettes, carrosses, piétons et animaux, rappelle l'historien Jean Orselli à l'AFP. Dès lors, chaque municipalité prenait dans son coin des mesures pour réglementer la circulation. Il y avait des absurdités monstrueuses donc il fallait des règles nationales".
le code va être compléter progressivement
Dès l'année suivant sa publication, le code de la route est mis à jour. Il fixe notamment un âge minimum pour la conduite des voitures, à partir de 18 ans, conduite qui n'est plus réservée qu'aux hommes. Il introduit également le concept de "permis de conduire", qui remplace "le certificat de capacité" de 1899. En revanche, ce code de la route reste assez évasif sur certains points qui pourraient nous sembler aujourd'hui incontournable. Il n'y a par exemple plus de limitation de vitesse au-delà d'une recommandation de "toujours marcher à une allure modérée dans la traversée des agglomérations et toutes les fois que le chemin n'est pas parfaitement libre ou que la visibilité n'est pas assurée dans de bonnes conditions".
Le conducteur doit "rester constamment maître de sa vitesse" et être prêt à ralentir ou s'arrêter, par exemple "lorsque sur la voie publique, les bêtes de trait, de charge ou de selle ou les bestiaux montés ou conduits par des personnes, manifestent à son approche des signes de frayeur". Seuls les véhicules dont le poids total en charge est supérieur à 3000 kilogrammes, soit 3 tonnes, se voient imposer des limitations. Même chose pour la conduite à droite, qui n'est pas encore formalisée. On peut toujours rouler au centre de la chaussée et se décaler sur sa droite si on croise un autre usager de la route et dépasser uniquement par la gauche.
La règle de la priorité à droite manque encore de clarté. Le texte de 1921 donne en effet "la priorité de passage aux bifurcations et croisée de chemins (...) aux véhicules circulant sur les routes nationales ou chemins qui leur seraient officiellement assimilés". Mais les accidents étaient nombreux, avec des automobilistes estimant tous rouler sur la voie la plus importante et qui avait donc la priorité. A l'approche d'un croisement, "tout conducteur de véhicule ou d'animaux doit annoncer son approche ou vérifier que la voie est libre, marcher à allure modérée et serrer sur sa droite, surtout aux endroits où la visibilité est imparfaite". On retrouve toutefois cette règle de la priorité à droite hors agglomérations sur des chemins de même catégorie, avec un "conducteur tenu de céder le passage au conducteur qui vient à sa droite".
C'est finalement une convention internationale du 24 avril 1926 qui établit un peu par hasard la priorité à droite dans tous les pays du monde. Mais quelques-uns font de la résistance : au Royaume-Uni, où l’on roule à gauche, on préfère les panneaux "stop" et la priorité à droite n’existe pas.
C'est à partir de 1957 qu'il y a une exigence de connaitre le code par coeur
C'est après la Seconde guerre mondiale qu'on retrouve d'importantes évolutions. Les premiers panneaux de circulation étaient souvent proposés par des entreprises comme Michelin mais en 1946 l'Etat français interdit toutes publicités sur ces panneaux et fixe les premières règles de signalisation. La publication d'un décret "portant règlement général sur la police de la sécurité routière" en 1954 donne à Boris Vian l'idée de le réciter et même de chanter certains articles. Un morceau très original de plus de 20 minutes qui sort en 1955 : C'est à partir de 1957 que la connaissance du code de la route est nécessaire pour passer le permis de conduire, avec des questions posées par l'examinateur.
"Ils veulent tous avoir leur permis, ils ne se donnent même pas la peine d'apprendre le code de la route!", s'énerve l'acteur Lawrence Riesner dans un sketch diffusé en janvier 1967, avec Jean Yanne dans le rôle de l'élève pas vraiment au point. Une réforme du code de la route imposera la pose d'un rétroviseur extérieur, comme l'explique la légende de cette photo AFP prise le 13 mars 1968, où on peut voir une conductrice en train de l'installer sur son véhicule.
Les plus tels Alcool, ceinture, vitesse entrent en compte dans les années 70
Les premières initiatives sur la recherche du taux d'alcoolémie dans le sang remontent à 1954 mais il faut attendre 1970 pour qu'un taux maximal soit fixé. "Le 1er octobre 1970, les contrôles d'alcoolémie deviennent obligatoires après une infraction ou un accident. Le seuil maximal d'alcoolémie autorisé est fixé à 0,80 g/l de sang. Pour être poursuivi pour un délit, le conducteur doit dépasser 1,2 g/l de sang, soit l'équivalent de six verres de vin!", résume un article du Parisien. Un seuil abaissé en 1983, puis en 1995 à 0,5 g/l de sang et 0,8 g/l pour le délit. Depuis 2015, les permis probatoires ne doivent pas dépasser 0,2 g/l.
En 1973, c'est l'obligation du port de la ceinture de sécurité à l'avant (depuis le 1er octobre 1990 à l'arrière). Une mesure vivement contestée à l'époque, notamment avec le pamphlet "La ceinture qui tue" de l'homme de lettres et artiste lyrique Jérôme Spycket. On évoque souvent la peur de rester coincé dans un véhicule en flamme. Pourtant, cette mesure fait suite à une année noire, avec 18.034 personnes qui ont perdu la vie sur les routes en France en 1972, la plus forte mortalité jamais atteinte dans le pays. Dans un premier temps, cette obligation reste limitée aux places avant des voitures et hors agglomération. En 1975, la ceinture est obligatoire de nuit en agglomération, et en permanence sur les voies rapides urbaines. En 1979, la ceinture s'impose pour les usagers des places avant des voitures, de jour comme de nuit, en agglomération comme hors agglomération, l'objet de ce reportage de France 3 Franche-Comté.
Si, avec les radars automatiques depuis 2003, la lutte contre la vitesse excessive apparaît aujourd'hui comme une priorité de la sécurité routière, ce n'était pas vraiment le cas dans les années 70. En 1974, la mise en place des limitations de vitesse est ainsi présentée plutôt comme une mesure provisoire permettant de réaliser des économies de carburant dans le contexte du choc pétrolier à partir de 1971, résume le site Réalités Routières. C'est d'ailleurs en 1974 qu'est créée l'agence pour les économies d'énergie, avec ce spot et le slogan devenu célèbre: "en France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées".
1972: le code en diapositives
Nous faisons un petit retour en arrière pour revenir en 1972, une année très importante pour le code de la route avec les premières épreuves de QCM sur des diapositives. On retrouve ainsi le découpage qui subsiste encore aujourd'hui, avec une épreuve théorique, le code de la route, avant l'épreuve pratique et l'examen de conduite. Et aujourd'hui encore, il y en a qui ne se soucient pas de le respecter une fois sur la route. d'où les nombreux accidents de la circulation qu'on enregistre ici et là, 100 ans plus tard.
Stéphane NZESSEU
Le jeune activiste et analyste politique proche du RDPC, par une publication sur son compte Facebook, a tenu à rendre un vibrant hommage à celui qui est désormais l’ancien Directeur de l’ESSTIC, le Pr BOYOMO ASSALA. Une personnalité scientifique et politique dont le nom se confondait à l’éthique et à la déontologie de la pratique de la communication et du journalisme au Cameroun.
« Il serait difficile de ne pas s'arrêter pour saluer ce Baobab de la formation et de la transmission du savoir qui quitte L'ESSTIC (Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication). Aussi élégant dans les mots que dans les gestes. Aussi prestant dans ses tenues que dans l'art de transmettre.
En 16 ans, des rivières, des fleuves, des mers et des océans ont coulé sous le pont (2005- 2021). Plusieurs générations de disciplines des métiers de l'informations et de la communication sont passés dans les mains expertes et aguerries de ce haut commis de l’Etat et fidèle de la première heure de « l'homme politique du siècle en Afrique » S.E. Paul Biya.
Pour dire peu, Les fruits témoignent de la force de l'arbre. La retraite est arrivée à l'ESSTIC mais le serviteur continue sa mission d’enseignant. Surtout que La plume et la craie ne sont accrochées définitivement que par « décret du tout puissant enseignant suprême »... Pour poursuivre la mission, tout près de l'Arbre, un fruit a été détecté par le « coach » maître du jeu pour une transition Générationnelle poste pour poste.
La journaliste et Pr Alice Nga Mikanla épouse Mouko a désormais la mission de continuer et d'écrire de nouvelles pages toutes aussi belles que celles écrites par grand prof à l'Ecole Supérieur des Sciences et Techniques de l'information et de la communication. Nous ne pouvons qu’adresser au professeur entrant nos vives félicitations pour sa promotion et nous lui souhaitons par ailleurs bonne chance pour la suite. Quant à vous grand prof le devoir vous appelle ailleurs! bon vent pour la suite admirable patriote, bâtisseur et formateur d'Hommes. »
Stéphane NZESSEU