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Dans un direct sur Facebook ce mardi matin, l’adjoint au maire de la ville de Douala 5e est au bord des larmes. Il regrette la violence et l’hypocrisie du monde politique camerounais et annonce qu’il sortira bientôt de de la politique.

 

Tout part d’un commentaire attribué au jeune maire de Douala 5e par la rédaction de « Le quatrième pouvoir » au sujet du drame médiatique qui couve le PCRN et son président depuis quelques jours.

En effet, le journal en ligne rapporte des propos selon lesquels Joseph Espoir Biyong aurait reconnu certains faits. « J'étais au courant de cette collusion entre mon parti et le Minsanté concernant les marchés du Covid-19, ça se murmurait dans nos rangs, cela s'est confirmé avec le voyage de l'une de nos élus à Dubaï. C'est entre autres l'une des raisons qui m'ont poussé à partir, car j'ai constaté que certains ne voulaient pas changer les choses, juste participer au festin ». Des propos qui ont certainement très mal accueillis dans le parti qu’il a quitté quelques jours avant.

Mais il reste que ses propos sont difficiles à vérifier. Puisque l’honorable Nourane Foster dont il fait allusion est une femme d’affaires bien connue et qui procède très régulièrement dans le cadre de ses affaires personnelles à des voyages commerciaux dans le monde. Mais le fait que ce soit un ancien dirigeant de premier plan de ce parti qui le dise, a pu renforcer les suspicions autour du leader dudit mouvement, l’honorable Cabral Libii.

 Lire aussi :  Cameroun : Joseph Espoir BIYONG claque la porte du PCRN

Face aux pressions diverses qui vont s’exercer sur lui, le jeune maire a démenti les propos qui lui ont été attribués par le journal. Pour lui, il est simplement la victime expiatoire d’un mécanisme mis en place pour dénigrer et détruire l’image de l’honorable Cabral Libii. Le député qu’il va encenser, et même magnifier au cours de son direct.

Pour Espoir BIYONG, Cabral Libii est incapable de gagner un marché public au sein de l’administration camerounaise. « Il ne le peut même pas », dit-il. Non seulement il nie en bloc tous ce qui a été rapporté, mais il se dit déçu par les réactions de ses anciens compagnons de marche qui ont fait foi à des propos qui ne venaient pas de lui sans accorder un moindre bénéfice du doute. Puisque, dit-il, « ceux qui marchaient avec moi, je me suis rendu compte qu’ils ne me connaissent même pas ».

Tellement choqué et déçu par ce qu’il a vu et lu ces derniers jours, il annonce qu’il va quitter la politique. « Et si le fait de démissionner de la mairie ne devait pas causer de tort à plusieurs personnes, je serais parti de là également », a fait savoir Joseph Espoir Biyong.

Quelques heures après cette séance en direct, il a également annoncé son retrait des awards organisés par Afrik-onform. « Je me retire des Africk-inform awards 2020. Je demande à tous ceux qui voulaient me voter de s'abstenir de le faire. Ne me votez pas s'il vous plaît. Je demande à cette organisation de retirer mon nom parmi les nominés. » Il était nominé dans la catégorie du meilleur homme politique de l'année.

 

Stéphane NZESSEU

Après un premier communiqué des forces de défense tchadienne, c’est au tour des autorités de Bangui de dire leur point de vue dans cette situation crisogène. Une version de fait teinté d’une volonté affirmée pour l’apaisement entre les deux Etats frères.

 

Le communiqué du gouvernement centrafricain :

« Dans la poursuite des éléments de la CPC à la frontière centrafricano – tchadienne, le dimanche 30 mai 2021, des échanges de tirs ont eu lieu de part et d’autre.

Ces échanges ont malheureusement provoqué des morts cotés centrafricain et tchadien semant ainsi la désolation, une fois encore du fait des actions de la CPC.

Le Gouvernement de la République centrafricaine condamne le mode opératoire de la CPC qui procède à des attaques sur les populations centrafricaines avant de traverser la frontière.

Le Gouvernement déplore les pertes en vies humaines et les blessés ainsi provoqués au sein des armées tchadienne et centrafricaine et transmet ses condoléances et compassions aux familles éprouvées.

Le Gouvernement de la République Centrafricaine, qui a montré à plusieurs reprises sa volonté de raffermir ses relations avec le Gouvernement du Tchad et entre les deux peuples frères, réaffirme sa détermination de continuer à œuvrer dans l’esprit et la lettre des dispositions de la Commission mixte centrafricano – tchadienne de décembre 2019.

 Lire aussi : Attaque transfrontalière : le Tchad accuse les soldats centrafricains d’avoir perpétré des agressions meurtrières contre ses soldats

Dans cet esprit, le Gouvernement centrafricain reste disposé à entamer dans un bref délai, toutes les actions de sécurisation des frontières communes dans l’intérêt des deux peuples et se rend disponible pour travailler avec la partie tchadienne pour préserver la paix et la sécurité chères à nos deux Gouvernements.

Pour ce faire, le Gouvernement tchadien a été informé de la proposition de la mise en place d’une mission d’enquête conjointe, pendant qu’une mission Gouvernementale se rendra à N’Djamena dans un bref délai. »

Cette communication du gouvernement centrafricain montre très bien qu'il s'agissait d'une volonté affirmée des miliciens du CPC de créer cette embrouille entre les deux Etats. En allant vers les positions tchadiennes, ils ont réussi à tronquer cette guerre à cet Etat voisin. A défaut de créer une base arrière dans les frontières du Tchad, il faut certainement faire entrer dans la guerre les soldats tchadiens. Une fois la manoeuvre effectuée, le reste c'est dans les couloirs diplomatiques.

Lire aussi :  Tensions Tchad-RCA : L’expert en sécurité Raoul Sumo Tayo craint une guerre froide France-Russie

 

Stéphane NZESSEU

L’Afrique Centrale est au bord d’une nouvelle explosion. Le Tchad du fils Deby pointe un doigt accusateur sur son voisin centrafricain comme étant le responsable de la mort de plusieurs soldats Tchadiens. Une situation de très haute tension puisque le Tchad annonce une riposte militaire. Or, il apparaît clairement que le coq français joue des mains et des pieds pour chasser l’ogre Russe dans sa basse-cour d’Afrique Centrale. Pour l’expert en sécurité, Raoul Sumo Tayo, il faut voir derrière, une sorte de guerre civile en construction.  

 

« La figure de l’ennemi est essentielle dans la fabrication du nationalisme et du patriotisme. Toute réflexion sur l’ennemi ramène aux fondamentaux : Eris le conflit retrouve sa place à côté d’Eros comme juge de la grandeur de l’État et de la valeur des hommes : « il est bien clair qu’un homme sans ennemi est un homme dans destin et qu’une nation sans ennemi est une nation sans histoire », dit Regis Debray.

Sauf que… les dictatures ont l’habitude de provoquer des conflits interétatiques pour détourner l’attention de leurs opinions publiques nationale des questions brûlantes de politique intérieure, l’objectif étant de perpétuer leur pouvoir en suscitant une union sacrée contre l’ennemi extérieur.

Lire aussi : Attaque transfrontalière : le Tchad accuse les soldats centrafricains d’avoir perpétré des agressions meurtrières contre ses soldats

Pour la classe dirigeante, la guerre est une opportunité pour élargir son domaine personnel de puissance. Freud parle de pulsions du pouvoir, de souveraineté, de cruauté et destruction, d’antagonisme d’Eros qui, se déchainent vers l’extérieur sur ce qui prend la figure de l’ennemi.

Ce qui se passe pourrait également être une guerre de proxy que se livreraient la France et la Russie en République centrafricaine. Quoi qu’il en soit, le Tchad est une société guerrière qui a besoin du conflit pour exister. »

De toutes évidences, les prochaines heures s’annoncent très délicates.

Lire aussi : Tensions Tchad – RCA : Bangui adopte le ton de l’apaisement

 

Stéphane NZESSEU

Dans cette affaire autour de la gestion des fonds Covid-19, plusieurs hommes de médias ont accusé le PCRN et son leader d’avoir participé à croquer l’argent de la lutte contre la pandémie. Une accusation que le PCRN ne digère pas. Une accusation de trop pour Cabral Libii et ses équipes. Ils entendent riposter et ce, très durement.

 

Les cadres communicants du PCRN ont sorti les sabres pour trancher la tête à tous les journalistes qui ont osé s’attaquer au « saint » président Cabral Libii. La tête de proue de cette série de journalistes qui passeront par le couperet du PCRN dans les prochains jours, Sismondi Barlev Bidjocka.

Le patron de RIS RADIO à Yaoundé n’y est pas allé de main moite dans les accusations qu’il a servi à l’opinion publique au sujet du leader du parti de la réconciliation. Sismondi semble être catégorique, Cabral Libii a trempé le doigt dans le miel de fric du Covid-19. Comme le disait La Fontaine dans la Fable « Le Loup et l’Agneau », si ce n’est lui, c’est un des siens.

Lire aussi : Covidgate : Accusé d’avoir gagné des marchés fictifs, Cabral Libii adresse un droit de réponse à un journaliste

Des accusations qui ont le mérite de heurter le néo-parlementaire au plus profond de ses valeurs et de ses principes. Sismondi a mis de la boue sur l’intégrité de Cabral Libii. Ce que les cadres du PCRN trouvent inacceptable. Des artilleurs du PCRN ont d'ailleurs commencé à prévenir Sismondi depuis le weekend. Dans le peloton de tête, le patron de la communication du parti, Armand Okol.

Pour lui, « Le silence ne doit pas être considéré comme une faiblesse. Le PCRN a assez subi comme cela. Quand c'est trop, c'est laid. Désormais, le parti ne laissera plus traîner son nom dans la boue comme auparavant. Depuis son entrée formelle en politique en effet, Cabral Libii et la dynamique qu'il conduit de main de maître ont fait l'objet de cabales, les unes plus farfelues que les autres. L'option privilégiée a toujours été la tolérance, en droite ligne d'ailleurs avec le principe fondamental de "réconciliation" inscrit en lettres d'or dans la dénomination du parti.

Aussi, le PCRN, son leader, ses cadres et militants ont suffisamment montré les gages de crédibilité, honnêteté, probité, morale et éthique dans leurs agissements au quotidien. Pourtant des individus sans foi ni loi continuent à ourdir tous les jours des cabales dans l'intention de nuire à cette incontestable meilleure offre alternative pour notre pays. »

Dans les prochains jours, c’est en justice que ça pourrait se régler. Après Sismondi, à qui sera le tour ?

Lire aussi : Pierre NKA demande la démission de ARMAND OKOL du PCRN

 

Stéphane NZESSEU

La décision de Lanyuy Henry Ngwanyi, le préfet du département de Bui prend effet dès le 1er juin 2021 dans l’ensemble des six communes de son unité de commandement.

A partir de demain, pour circuler en moto dans tout le département de Bui, il faudra avoir un laisser-passer. C’est ce que stipule l’arrêté de Lanyuy Henri Ngwanyi le préfet dudit département. Et plus important, l’autorité administrative précise que seuls les sous-préfets d’arrondissements et les autorités municipales ont le droit de délivrer ces laisser-passer.  

Le préfet du département de Bui a pris cette décision dans le but d’assainir l’activité des motos. L’engin à deux roues est présenté comme le principal moyen de transport des ambazoniens qui affrontent l’armée au Nord-Ouest comme au Sud-Ouest. Les Amba Boys ont très souvent mené des opérations à bord des motos. Les kidnappings se multipliant dans ces deux régions anglophones, il est question pour les autorités administratives et militaires de multiplier les mesures pour faire face à la recrudescence des attaques et autres exactions imputées à ces mouvements qui revendiquent la création d’un État imaginaire dénommé « Ambazonia ».

Il convient de noter qu’il n’y a pas que dans le département de Bui où la circulation en moto est dorénavant soumise à la détention d’un laisser-passer. Dans le Donga Mantug et la Mezam, des mesures similaires sont également en vigueur. Dans ces deux zones-là, on suspecte les opérateurs des motos d’être des complices des groupes sécessionnistes.

A titre de rappel, la crise anglophone a débuté en fin 2016 par des revendications corporatistes. Les parties prenantes au conflit s’étant radicalisées, on a assisté à la naissance des groupes séparatistes qui veulent absolument diviser le Cameroun.

Liliane N.

 

Le Gouvernement camerounais veut faire cette évaluation dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt international. Et ce sont entre autres, plusieurs déterminants qui motivent cette volonté d'évaluation des impacts socioéconomiques du Projet hydroélectrique de Lom-Pangar (Phlp). 

 

Parmi les motivations du gouvernement, il y a principalement le caractère stratégique du Projet hydroélectrique de Lom-Pangar. En effet, il est question d’atteindre les objectifs de développement contenus dans la stratégie nationale de Développement 2020-2030 du Cameroun ; de l’achèvement et de la mise en service de la composante 1 du projet, d’une part, et d’autre part, du démarrage des travaux relatifs à la composante 2. Pour gouvernement justifie cette évaluation par le fait qu’« il serait important et primordiale d’évaluer à mi-parcours ses effet/impacts, afin de capitaliser les gains et enseignements qui en sont issus, ainsi que d’améliorer sa mise en œuvre et celle des projets similaires », indique le communiqué du Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat).

Contraintes pour les adjudicataires

De ce document, l'on apprend que sur le plan institutionnel et juridique, les adjudicataires doivent : identifier tous les acteurs institutionnels et analyser leurs rôles et responsabilités ainsi que leur performance dans la réalisation du projet. Elles doivent également identifier, écrire et analyser tous les instruments juridiques en rapport avec ledit projet.

Quant au volet socioéconomique, il est question pour ces adjudicataires, d’analyser les forces et faiblesses du projet, d'apprécier les effets et impacts du Phlp sur les entreprises, et aussi sur les activités de pêches entre autres. 

S'agissant du volet financier, les cabinets retenus devront apprécier les coûts et les modes de financements du Phlp et aussi évaluer les contributions du projet au remboursement de la dette.

Concernant enfin, la passation des marchés, l’évaluation devra analyser les procédures de passation des marchés utilisées. L’étude d’évaluation est financée par le Budget d’investissement public de l’Etat du Cameroun, exercice 2021 global. Plusieurs bailleurs de fonds appuient l'Etat du Cameroun dans la mise en œuvre du Phlp. Il s'agit notamment de la Banque mondiale, le Banque Européen d’investissement, la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement.

Innocent D H

Ce 31 mai 2021, les populations du quartier Nkwen sont sorties en masse pour défier les Ambazoniens.

 

Les populations du quartier Nkwen au Nord-Ouest ont ras-le-bol des Ambazoniens et de leur opération baptisée Ghost town, ville morte. Ce matin du 31 mai 2021, elles sont sorties de leur maison et se sont retrouvées sur la place publique. Elles ont manifesté, surtout apprend-on que tout récemment les Ambazoniens ont tué un homme d’affaires qui a refusé de leur payer un impôt.

L’attitude des populations du quartier Nkwen aurait certainement plu à Patrick Ekema le défunt maire de Buea. Il s’est montré de son vivant farouchement opposé à l’opération ville morte des Ambazoniens. Il encourageait les populations à braver le mort d’ordre des groupes séparatistes. Il est arrivé qu'il initie même des récompenses pour ceux des commerçants qui gardaient leurs échoppes ouvertes durant les jours où sont censés se tenir le Ghost Tow.

En plus des commerçants, il avait également offert le carburant aux conducteurs de motos taxis qui n’avaient pas respecté les villes mortes. Patrick Ekema en guise de répression, avait scellé des entreprises qui s’étaient pliées au mort d’ordre des Ambazoniens. Cet engagement du défunt maire à lutter contre le Ghost town lui a valu la réputation de « casseur » des villes mortes.

Il convient de rappeler que les Ambazoniens imposent aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de rester dans les maisons en chaque début de semaine. Ceux qui s’hasardent à vaquer normalement à leurs occupations subissent des représailles parmi lesquelles des kidnappings, même des meurtres.

 

Liliane N.

 

Révélation a été faite à l'issue de la 9ème session de la Commission nationale de la Formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun (Cnfmp) tenue jeudi dernier à Yaoundé sous la présidence du Ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo. L'une des résolutions des assises, l’ouverture imminente des postes de spécialisation en Gynécologie-obstétrique à la Faculty of health sciences de l’université de Buea pour le compte de l’année académique 2021-2022.

 

 

C'est fort des besoins en médecins spécialistes exprimés par le Ministère de la Santé publique (Minsanté) que la Commission nationale de la Formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun a décidé de la mise en place des postes de spécialisation en gynéco-obstétrique à l'université de Buea dans la région du Sud-Ouest dès l’année académique prochaine.

Occasion pour le chancelier des ordres académique d'inviter les formateurs du secteur médical non seulement à mutualiser davantage leurs efforts et à fédérer leurs intelligences, mais également à prendre des dispositions adéquates en vue de resserrer les liens entre les structures de formation et de recherche, les hôpitaux, les cliniques et les officines.

 Le Pr Jacques Dame Ndongo engage la première cuvée des médecins, pharmaciens et odontostomatologues issus de la réforme intervenue dans le secteur de la formation de 2013, sortie diplômée au cours de l’année académique 2019-2020 à être des modèles pour leurs cadets.

Il convient de noter que les membres de la commission ont également validé d’autres résolutions. Dans le sillage d'arrimage de la formation aux normes du système LMD, la Commission a décidé de la mise sur pied d’un Comité technique coprésidé par le recteur de l’université de Yaoundé 1 et le représentant du ministre de la Santé publique, à l’effet d’accélérer la réflexion sur le statut académique à conférer aux médecins spécialistes qui assurent l’encadrement des étudiants dans les formations hospitalières.

Innocent D H

 

L'information est du secrétaire général du ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Ndioro à Mamoum qui indique que son administration a actualisé, le 27 mai dernier à Yaoundé, sa convention de partenariat avec l’Institut national de la cartographie (INC) en vue de produire une carte digitale du secteur touristique du Cameroun.

 

Selon les explications du Mintoul, « Élaborée sur le contexte d’amélioration des circuits d’accès dans les différents sites touristiques connus et l’inventaire des autres sites jusque-là méconnus, cette convention de partenariat entre le Mintoul et l’INC se veut un guide touristique dont l’objectif majeur demeure l’assistance technique pour un inventaire des ressources touristiques d’une part et la fourniture d’informations détaillées des circuits touristiques d’autre part ».

Il est question pour le Mintoul, à travers cette convention, de Bénéficier d'une assistance technique. Ce qui va lui permettre de disposer d’une base de données actualisée des sites touristiques de toutes les régions du Cameroun. Et dans ce cadre, l’actualisation de la carte touristique digitalisée du Cameroun est un préalable.

Pour piqûre de rappel, dans sa stratégie de développement sur la période 2020-2030, le gouvernement compte promouvoir le tourisme en définissant et organisant les priorités d’investissement (public et privé) autour de deux ou trois produits touristiques phares. A cela, il faut ajouter l'ambition du pays de renforcer l’offre touristique notamment par la facilitation des investissements hôteliers et la promotion des sites et évènements culturels ; structurer les acteurs du secteur du tourisme ; mettre en place un système d’information sur les produits touristiques ; développer l’éducation des populations à la culture touristique ; veiller à l’application des normes dans les services hôteliers, entre autres ambitions.

Innocent D H

 

Malgré le contexte précaire dû au Covid-19, dans son chiffre d’affaires, le secteur a enregistré une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. L’information a été révélée le 25 mai dernier par le président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun, Théophile Gérard Moulong. Une performance conforme aux prévisions de l’assureur camerounais Protais Ayangma.

 

Cette performance réalisée par les sociétés d'assurance au Cameroun traduit la capacité de résilience dont ces entreprises ont fait montre face implications négatives du coronavirus. Reconnaissons-le déjà, dans une réflexion rendue publique au lendemain de la confirmation des premiers cas de Covid-19 dans le pays en 2020, Protais Ayangma, le fondateur de la « Compagnie nationale d’assurances », devenue plus tard « Saham Assurance Cameroun » avait déjà annoncé « un impact limité » de cette pandémie sur le secteur des assurances au Cameroun. Cet ancien dirigeant de compagnies d’assurances avait prédit un impact nul du Covid-19 sur l’assurance santé, en raison de l’exclusion par les assureurs du risque de pandémie (c’était déjà le cas du Sida) et la prise en charge totale des soins par l’État.

C'est ainsi que dans les faits, le chiffre d'affaires du secteur des assurances a culminé à 210 milliards de FCFA en 2020, soit une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. Cependant, il convient de remarquer que malgré les performances sans cesse croissantes réalisées au fil des années par les assureurs en activité au Cameroun, le taux de pénétration de l’assurance dans le pays demeure faible. A en croire le président de l’Asac, il se situe seulement à 3% de nos jours.

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt par certains experts. Il s'agit entre autres, de la réticence des populations à souscrire des polices d’assurance, la réputation des compagnies à ne pas souvent dédommager les assurés en cas de sinistre, le manque de produits adaptés aux besoins des populations.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01