Ce mercredi, 09 juin 2021, le président Paul Biya a procédé à la nomination de plusieurs responsables à la présidence de la République. Parmi eux, il y a Georges Ewane, le désormais ancien directeur central radio de la Crtv qui devient conseiller technique.
Par la force du décret présidentiel, depuis quelques heures, le journaliste Georges Ewane est conseiller technique à la présidence de la République. La nouvelle est tombée ce mercredi, à la faveur d'un acte du Chef de l'Etat lu sur les ondes du Poste national de la Crtv au journal grand format (le 17-18).
Il convient d'indiquer que, bien avant sa nomination, l’ancien porte-parole du Grand dialogue national était directeur central radio CRTV. Professeur titulaire des universités, Georges Ewane a été pendant plusieurs années le présentateur de l’émission « Inside The Presidency ».
Au total, ce sont deux décrets que le Président vient de signer. Le premier porte nomination des responsables dans les services internes du Secrétariat général de la présidence de la République (conseillers techniques, chargés de mission, chefs de section de la traduction de la langue française, de la langue anglaise et des langues étrangères).
Quant au second décret de Paul Biya, il porte réorganisation de la présidence de la République. Ici, les responsables sont nommés aux postes suivants à la présidence de la République : conseillers techniques, chargés de mission et des attachés. Et c'est dans ce registre que se situe la nomination de Georges Ewane.
Innocent D H
L’information a été fournie par le Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP). Selon la même source, cette enveloppe représente le droit de transit du pétrole tchadien sur le territoire camerounais.
A en croire le Comité de pilotage et de suivi des pipelines, l’oléoduc Tchad-Cameroun qui permet d’exporter le pétrolier tchadien, a procuré au trésor public camerounais des recettes de 11,6 milliards de francs CFA entre les mois de janvier et avril. L’on apprend que, cet argent a été généré par l’enlèvement au terminal de Komé à Kribi, région du Sud Cameroun, d’une cargaison totale d’un peu plus de 16 millions de barils de brut provenant des champs pétroliers du Tchad.
Ce qui laisse néanmoins constater une quantité en baisse de 5,6%, puisque les cargaisons enlevées à Komé au cours des quatre premiers mois de l’exercice 2020 culminaient à plus de 17 millions de barils. Ce ralentissement des enlèvements a entrainé une baisse de revenus issus du droit de transit au profit du trésor public camerounais, au cours de la période sous revue.
A titre de rappel, le Cameroun a déjà pu obtenir la valorisation, puis l’actualisation de tous les 5 ans, au droit de transit du pétrole brut tchadien de son territoire. Ceci après une rude bataille que l’entreprise qui gère l’oléoduc a eu avec Cotco. L’effet de cette situation est donc, l’augmentation substantielle des recettes du Cameroun sur le pipeline en question.
Innocent D H
Mardi 7 juin 2021, 250 employés de la compagnie ont été informés de leur licenciement au sein de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam). Dans la foulée, le collectif des employés de la Sosucam remerciés a saisi le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona pour arbitrage.
Si le top management de l’entreprise évoque des « insuffisances professionnelles » pour justifier ces licenciements en cascade, les employés quant à eux, dénoncent des décisions stratégiques « maladroites ». Ces derniers ont d’ailleurs, saisi le Ministre Grégoire Owona aux fins d’arbitrage. C’est à l’issue de de la rencontre statutaire mensuelle de la compagnie qui s’est tenue en début de cette semaine.
En clair, selon les responsables de la Sosucam, ce licenciement massif tire son origine dans la difficile situation financière de l’entreprise, et aurait été motivé par de performances médiocres ayant eu des effets sur les résultats engrangés par la compagnie lors de la dernière campagne sucrière. En effet, au courant du 4ème trimestre de l’exercice 2020, les chiffres de la Sosucam avait connu une chute drastique. Une période qui a été marquée par la baisse d’activité liée au Covid-19 ainsi que les importations de contrebandes venues du Nigéria avaient été évoqués pour apporter des justificatifs à cette situation.
Position des employés
Dans le camp des employés, les raisons avancées par le top management de la compagnie ne sont pas fondées. Pour eux, le licenciement massif intervenu, nait d’une série de décisions managériales controversées à l’origine de la crise sociale actuelle. Il s’agit entre autres selon ces employés, de l’externalisation à des coûts élevés de certaines activités, les lourds investissements tels que l’irrigation dont le choix interroge dans une zone pluvieuse, la braderie du stock de matériels de l’entreprise, qui serait ensuite reloué par la Sosucam à des prix élevés, apprend-on.
Innocent D H
Le cambriolage du siège du Gicam s’est produit dans la nuit du 8 au 9 juin 2021. Célestin Tawamba le président du Groupement affirme qu’il y a eu plusieurs bureaux éventrés et de nombreux dégâts matériels.
Des individus non identifiés jusqu’ici, ont cambriolé le siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) dans la nuit du 8 au 9 juin 2021. Par un communiqué, Célestin Tawamba le président du Groupement informe l’opinion sur les pertes enregistrées suite audit cambriolage. Il affirme qu’il y a eu de nombreux bureaux éventrés et plusieurs dégâts matériels. Il fait aussi savoir qu’une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances de ce cambriolage et d’en identifier les auteurs. Célestin Tawamba rassure par ailleurs les adhérents du Gicam que les dispositions sont prises pour assurer la poursuite normale des activités du Groupement.
Il convient de rappeler que le siège du Gicam qui est situé dans la ville de Douala n’est pas le seul à connaître un cambriolage. Dans la nuit du 7 au 8 juin, c’est l’immeuble siège de la Direction générale des impôts à Yaoundé, qui a reçu la visite des cambrioleurs. Là-bas aussi, de nombreux bureaux ont été saccagés. La police a ouvert une enquête pour faire la lumière. Louis Paul Motaze le ministre des Finances, a rassuré les usagers sur la continuité de service.
Avant ces deux cambriolages, il y a eu un dans les services hyper sécurisés du Contrôle supérieur de l’Etat (CONSUPE). Il s’est produit dans la nuit du 2 au 3 juin 2021. Selon des sources internes du Consupe, des documents ont été emportés et des voitures vandalisées. Des documents, apprend-on, issus des missions de contrôle effectuées dans certains départements ministériels, dans le cadre d'une enquête ouverte sur la gestion des fonds de riposte contre le Covid-19. Des indiscrétions font savoir qu’à la suite de ce cambriolage au CONSUPE, une enquête a été prescrite par le président de la République.
En interne selon des sources de 237 Online, c´est la sérénité, car même si les documents ont été emportés, le travail de la mission était déjà achevé.
«Les documents emportés ne peuvent en rien empêcher la mission d´aboutir, celle-ci était déjà terminée et son rapport transmis à la présidence de la République, les copies ont été sécurisées, une précaution que prennent les responsables du Consupe question d´éviter de tels désagréments », affirment ces sources.
Liliane N.
Seidou Mbombo Njoya le président par intérim de la Fédération camerounaise de football affirme que le Cameroun accueillera en janvier 2022, la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
Par un tweet fait au soir du 8 juin 2021, Seidou Mbombo Njoya le président par intérim de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), cherche à rassurer l’opinion nationale, sur la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Avec certitude, il affirme que la CAN 2021 sera bel et bien organisée par le Cameroun.
«Notre pays abritera la Coupe d’Afrique des Nations dès janvier 2022. La FECAFOOT est mobilisée aux côtés de l’Etat pour faire de cette fête du football, une grande première en Afrique ainsi que le souhaite Patrice Motsepe», a écrit Seidou Mbombo Njoya.
Ce tweet du président par intérim de la FECAFOOT n’est pas le fait du hasard. Il part d’une rumeur parlant d’un éventuel retrait de l’organisation de la CAN 2021 au Cameroun. Des médias nationaux et internationaux ont véhiculé cette rumeur sur l'espace public, en indiquant que le retrait serait conséquent à des manquements observés par la dernière mission conjointe CAF-FIFA qui a visité les infrastructures sportives et hôtelières présentes dans les différents sites retenus pour abriter la compétition. D'autres par contre (La Gazette du Fennec), évoquent un complot ourdi par la Fédération Marocaine de Football.
Toutefois Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique sera ce mercredi 9 juin 2021 face à la presse. Selon des indiscrétions, le gouvernement veut lui aussi rassurer l’opinion sur l’organisation de la CAN 2021 par notre pays.
Il convient de rappeler que dans un communiqué publié le 6 juin dernier, la Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé le report, à une date ultérieure, du tirage au sort de la compétition, initialement prévu pour le 25 juin.
«A la demande de la Confédération Africaine de Football, le Comité local d'organisation (COCAN 21) a accepté de reporter le tirage au sort de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies 2021, initialement prévu le 25 juin 2021, pour des raisons logistiques liées à la pandémie de COVID-19», a indiqué l’instance qui gère le football sur le continent.
Liliane N.
Ces présumés «microbes» ont été présentés à la presse le 7 juin 2021.
Selon nos sources, les «microbes» semaient encore la panique dans la ville de Douala. Le week-end dernier, ils ont agressé et arraché des biens de certaines personnes dans les quartiers Brazaville, New-Bell, Dakar, Bilonguè. Ils étaient munis d’armes blanches à savoir des couteaux, des lames, des lattes. Ils ont fait irruption dans les quartiers suscités, agressant à leur passage toute personne qu’ils rencontraient. On apprend qu’à Bilongue, ils voulaient venger l’un des leurs qui y a été tué. Et il s’agissait pour eux de faire leur come-back.
Il y a donc une vingtaine de ces microbes qui a été arrêtée et mis aux arrêts par la gendarmerie nationale. Ce qui a été un grand soulagement pour les habitants des quartiers suscités. Les autorités mises au parfum ont donné l’ordre de les neutraliser. Ils ont même déjà été présentés au procureur de la République.
Il convient de noter qu’il y a de cela trois semaines, un message circulant dans les foras whatsapp, indiquaient la présence des «microbes» dans certains quartiers de Douala. Cependant, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral avait apporté un démenti, en indiquant qu’«après recoupement, il était ressorti qu’elles ont été montées de toutes pièces pour alarmer désespérément les populations. Aussi Samuel Dieudonné Ivaha Diboua avait mis «en garde les auteurs desdits messages véhiculés dans les réseaux sociaux à des fins inavouées». Il avait invité «les populations à vaquer normalement à leurs occupations, non sans rappeler que les Forces de maintien de l’ordre et de sécurité sont sur le terrain nuit et jour et ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les personnes et leurs biens».
Liliane N.
Pour obtenir le passeport biométrique, il faut passer entre autres par le pré-enrôlement en ligne, l’enrôlement physique dans un centre choisi et la production.
En conférence de presse donnée le 08 juin 2021, Dominic Baya le Secrétaire général de la Délégation générale à la sûreté nationale, a indiqué qu’il faut juste 48 heures, pour avoir son passeport biométrique. Cela sera possible grâce au contrat de production de ce document de voyage signé avec le consortium allemand INCM Augentic.
Cependant, il est important de maîtriser les étapes par lesquelles, il faut passer pour avoir son passeport biométrique en 48 heures. Il y en a au total quatre. La toute première est le pré-enrôlement qui se fait en ligne. Le demandeur doit ouvrir en ligne son dossier sur le site internet de la Délégation générale à la sûreté nationale. Ensuite, il va payer par Mobile Money, Orange Money ou une carte de crédit les frais de délivrance du passeport. Puis, il va prendre rendez-vous en ligne pour l’enrôlement.
La deuxième étape consistera à l’enrôlement physique dans un centre choisi par le demandeur. Elle sera composée de l’ouverture et la vérification du dossier soumis en ligne, avec les originaux des pièces exigible. Il y aura la prise de paramètres (photos, empreintes et signature) et le scan des pièces. A cela va s’ajouter l’approbation des informations et leur validation, puis la remise d’un récépissé au demandeur.
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La troisième étape est consacrée à la production. Après l’enrôlement, dans le cas où il n‘y a pas de rejet, le passeport biométrique est produit en 48 heures. S’il y a un rejet, le demandeur en sera notifié par mail et SMS.
La quatrième et dernière étape est consacrée au retrait du passeport. C’est pas SMS et mail, que le demandeur va être notifié. Celui-ci doit faire vérifier son identité avant de retirer le document. Il est possible de faire retirer le passeport par un tiers à condition d’être muni d’une procuration dûment légalisée.
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Liliane N.
Après avoir reçu cette gifle, Emmanuel Macron le président français a demandé de ne pas céder à la violence, en particulier contre ceux qui représentent la chose publique.
C’est l’une des vidéos qui a fait le tour du monde ce mardi 08 juin 2021. Emmanuel Macron le président de la République française giflé par un individu à Valence dans le Drôme de son pays.
Le président y était pour rencontrer des restaurateurs et des agriculteurs. Après son agression qui s’est produite au moment de son bain de foule, il a plutôt lancé un message de paix.
« Il ne faut rien céder à la violence, en particulier contre tous les représentants de la chose publique », a-t-il déclaré en rassurant sur le fait qu’il ira toujours partout.
Toutefois, Emmanuel Macron a précisé qu’« il y a de la bêtise, et quand la bêtise s'allie à la violence elle est inacceptable ». Il a ajouté que « la colère démocratiquement elle s'exprime. Je vais toujours au contact, à portée d’engueulade, et j'y tiens ». Il parle d'une colère légitime parfois, mais « la bêtise et la violence non, pas en démocratie ».
Un proche de l’agresseur du président Emmanuel Macron s’est étonné du comportement de son ami.
« Ce n'est pas quelqu'un qui a un tempérament violent, c'est quelqu'un qui a un tempérament très réfléchi. On m'aurait dit 'Damien est capable de gifler le président', je vous aurais dit non », a-t-il déclaré à BFMTV.
On apprend que le domicile du principal suspect, actuellement en garde à vue pour violence volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, a été perquisitionné ce mardi soir, selon les informations de BFMTV.
Liliane N.
La décision relative au nouveau coût du passeport entrera en vigueur dès le 01er juillet 2021.
Le 07 juin 2021, le président de la République a signé une ordonnance qui modifie la loi de finances 2021. Ladite ordonnance apporte un changement sur le coût d’obtention d’un passeport au Cameroun.
« Le droit de timbre sur les passeports nationaux est fixé, à compter du 1er juillet 2021 ainsi qu’il suit : délivrance, renouvellement et prorogation des passeports ordinaires : 110 000 FCFA ; le reste sans changement », peut-on lire dans l’ordonnance du président de la République Paul Biya.
Il convient de souligner que si l’ordonnance du Chef de l’Etat n’apporte aucune justification de cette augmentation sur le coût de délivrance, de renouvellement et de prorogation des passeports ordinaires, on sait qu’elle a à voir avec les recettes fiscales attendues au cours de l’année 2021. Cette hausse fait partie des 2743,1 milliards de FCFA desdites recettes escomptées.
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C’est donc la troisième fois où le coût du passeport est revu à la hausse au Cameroun en l’espace de deux décennies. Et ceux des camerounais qui ont déjà été mis au parfum de cette information, ne se réjouissent pas vraiment de la nouvelle donne. Passer de 75000 FCFA à 110 000 FCFA, c’est tout simplement énorme pour eux.
De 30 000 à 50 000 FCFA, ces frais ont augmenté en 2016 de 50.000 à 75.000 FCFA avant de passer à 110.000 FCFA dès le 1er juillet prochain. Selon les pouvoirs publics, il serait aussi question de donner des moyens conséquents à l’Etat pour moderniser et sécuriser ce document d'identification et de voyage.
Autre chose. Selon Dominic Baya, le Secrétaire général de la Délégation générale à la sûreté nationale, les nouveaux passeports biométriques seront désormais produits et délivrés aux demandeurs en 48 heures après la présentation des documents requis. Ils seront produits par le consortium INCM-AUGENTIC avec lequel la DGSN a signé un contrat le 17 septembre 2020, sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya.
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Liliane N.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, Antony. J.Blinken, secrétaire d’Etat précise que les « États-Unis sont profondément préoccupés par la poursuite des violences dans les régions anglophones du Cameroun… ».
« Nous continuons d'appeler le gouvernement camerounais et les groupes armés séparatistes à mettre fin à la violence et à engager un dialogue sans conditions préalables pour résoudre pacifiquement la crise.
Il est important que les enfants puissent aller à l'école et que l'aide humanitaire puisse être fournie. Nous exhortons toutes les parties prenantes concernées au Cameroun et dans la diaspora à s'engager de manière constructive et à rechercher une résolution pacifique de la crise.
Nous condamnons ceux qui sapent la paix en se livrant ou en incitant à la violence, aux violations et abus des droits humains et aux menaces contre les défenseurs de la paix ou les travailleurs humanitaires… ».
Politique de restriction
Faisant peut être suite aux exigences de 62 Parlementaires Camerounais qui avaient émis certaines demandes, à l’endroit du gouvernement américain, lorsqu’il a été avéré que ceux qui financent les ambazoniens sont tranquillement installés aux Etats-Unis, entre autres pays dans lesquels ils sollicitent le statut d’exilé politique.
Leurs compères qui sont encore présents sur le triangle national et qui sont fortement soupçonnés d’être responsables des crimes commis dans le Nord et le Sud Ouest n’auront plus facilement accès facile en Amérique :
« Je mets en place une politique imposant des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
Cette décision reflète notre engagement à faire avancer un dialogue pour résoudre pacifiquement la crise anglophone et soutenir le respect des droits humains.
Les États-Unis soutiennent fermement le peuple camerounais et nous restons déterminés à travailler ensemble pour faire progresser la démocratie et la prospérité mutuelle pour nos deux pays ».
Une décision fortement saluée par les Camerounais
Mais plus encore par les Populations qui vivent dans ces deux régions car, depuis que le Gouvernement Camerounais s’est engagé à reconstruire les structures détruites par des hommes sans foi ni loi, elles démontrent au quotidien leur engagement à accompagner les actions menées.
Ce sont elles encore qui dénoncent les terroristes qui pensent poursuivre leur règne de terreur ; prouvant ainsi que le dialogue qui a été organisé au Cameroun en 2019 se poursuit ;
Toutefois, ces Populations meurtries, attendent toujours que les résolutions prises à l’issue desdites assises soient enfin implémentées. C’est ce qui pourrait mettre un terme à toutes les exactions dont elles sont victimes.
Nicole Ricci Minyem
Interpellé par le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative qui a été nominé dans la catégorie « Meilleur membre du gouvernement de l’Année », une désignation que Joseph Le considère comme « démarche douteuse qui s’assimile à une levée de fonds déguisée », Aristide Bonna, président du Comité d’organisation s’explique
Une réponse contenue dans un communiqué publié ce Lundi soir et dans lequel il donne les raisons qui ont fondé les choix des membres du comité qu’il dirige et qui sont les mêmes que ceux qui ont prévalu pendant l’organisation de la première édition des Afrik-Inform Awards : « Célébrer les acteurs politiques et publiques qui se démarquent et participer à l’éveil citoyen… ».
Dans le document, il est écrit que :
« Le choix des nominés a suivi comme à l’accoutumée un processus transparent et indépendant avec la participation d’un collège de nominateurs constitué de Directeurs de publication, de membres du clergé, d’universitaires et d’acteurs de la société civile.
En outre, il y a lieu de souligner qu’entre avril et début mai 2021, tous les candidats ont été informés par voie de courrier physique avec accusé de réception de leur nomination dans le cadre de cette 2ème édition des Afrik Inform Awards.
Il est également à noter que le Comité d’organisation a dévoilé l’identité des différents nominés au cours d’une conférence de presse tenue le 27 Avril 2021 au Best Werstern Hôtel à Douala et largement relayée par les médias tant nationaux qu’étrangers… ».
Relativement à la monétisation des votes, Aristide Bonna explique qu’il était question d’ « éviter les votes fictifs et de s’assurer de l’intérêt certain des votants… ».
Poursuivant dans la même logique, il argue que : « la pratique de monétisation des votes dans le cadre d’évènements similaires n’est pas l’apanage des Afrik Infom Awards qui, du reste, ne sollicitent que le paiement de la modique somme de cent (100) francs Cfa pour les résidents Camerounais et d’un (01) euro à l’international…
Nous avons encore en mémoire le célèbre concours de beauté Miss Univers pour lequel plusieurs Camerounais ont été appelés à s’acquitter d’une somme plus importante pour pouvoir exercer leur droit de vote ».
Des justificatifs questionnables, car comment interpréter le fait que la sortie du ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative n’intervienne qu’au mois de Juin, s’il a été saisi par voie de courrier depuis Avril ?
Quelle est la réponse qui leur a été donnée ? Les membres du comité d’organisation qui auraient multiplié les campagnes de communication se sont – ils rassurés que les nominés ont donné leur accord de principe pour prendre part à cette activité… ?
Nicole Ricci Minyem
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C’est ce qui se dégage du rapport de l’institution de Breton Woods intitulé « Cameroun : renforcer la surveillance, la gouvernance et le contrôle des risques fiscaux dans la gestion des entreprises publiques ». Le Fonds monétaire international (FMI) déplore ainsi, l’anarchie autour de la rémunération des Directeurs généraux et Présidents du Conseil d’Administration (DG) et (PCA).
Dans son rapport, le FMI relève : « Il n’existe pas de règles de gestion des conflits d’intérêts ni de règles harmonisées concernant la constitution et le fonctionnement des comités et/ou commissions rattachés au CA (en particulier, les conditions de leur désignation et rémunération). Le montant de l’indemnité de représentation du directeur général et de son adjoint, qui fait partie intégrante de leurs rémunérations, n’est pas non plus encadré ».
Précisons en outre que le Fonds monétaire international regrette que les textes soient silencieux sur plusieurs points. Il s’agit de ceux relatifs à l’éthique et à la transparence de la gouvernance des entreprises publiques. C’est ainsi que l’institution financière conseille au Cameroun, la modification du décret N°2019/321 du 19 juin 2019.
Pour le FMI, il est question de mieux encadrer notamment les conflits d’intérêt, le fonctionnement des comités rattachés au conseil d’administration, les indemnités de représentation du Directeur général et de son adjoint entre autres. A en croire le bailleur de fonds, les entreprises publiques au Cameroun font face à plusieurs difficultés structurelles. Globalement, le FMI analyse que la rentabilité de ces entités reste faible. S’il existe des facteurs d’ordre conjoncturel pour expliquer le manque des résultats notamment la concurrence, pandémie et conflits régionaux, prix des produits et services fournis fixés par l’Etat et non ajustés en fonction des fluctuations des coûts de production), ils ne peuvent néanmoins expliquer tous les problèmes rencontrés dans la gestion des entreprises publiques.
Innocent D H