Quelques jours avant le scrutin d’octobre 2018, Serge Espoir Matomba reconnaît avoir été approché par le leader du MRC pour la mise en place d’une coalition des forces politiques de l’opposition en vue d’une victoire contre le candidat du RDPC.
Le 1er secrétaire du PURS était en direct sur le plateau de Bnews 1. Le jeune homme d’affaire se dit avoir été très heureux de participer à cette initiative de rapprochement des forces politiques de l’opposition. Seulement, il va refuser de signer la convention proposée parce que dit-il, il a constaté des incohérences dans le document final au moment de le parapher. Et il a fait savoir au leader du MRC qu’il n’était plus d’accord.
Ce qui choque davantage Serge Espoir Matomba, c’est le fait que le même jour, alors qu’il n’avait pas encore communiqué sur la question, sa décision de ne pas signer qu’il venait de faire savoir au MRC était déjà sur les réseaux sociaux. Et son nom était traîné dans la boue avec des accusations comme quoi, il serait en route pour Yaoundé, question d’aller émarger à la présidence de la république. En somme, Serge Espoir Matomba s’offusque d’avoir été traité comme un traitre à la consolidation de l’opposition camerounaise. Des évènements qui sont resté comme en travers de la gorge de ce jeune homme politique. Et jusqu’aujourd’hui, il voit partout ces adeptes du MRC tapis derrière des profils sur les réseaux sociaux pour ternir son image et essayer de le casser autant qu’ils peuvent. Même si ce sont des velléités inutiles puisque l’élu de Bonabéri avance et croit fermement en son destin politique.
Aujourd’hui Serge Espoir Matomba a pris son bâton de pèlerin pour rassembler les acteurs de l’opposition du Cameroun. Il pense pouvoir réussir où tous les autres ont échoué. Il pense pouvoir réussir ce que le SDF n’a pas pu faire, ce que le MRC n’est pas parvenu à accomplir, ou encore d’autres forces politiques venant de la société civile. Ça peut paraître prétentieux, mais Matomba assume ses ambitions. Il croit être capable de rassembler l’opposition camerounaise.
Stéphane NZESSEU