René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication affirme que la justice saura prendre ses responsabilités, dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités impliqués dans la gestion des fonds Covid-19.
Le gouvernement n’agréé pas le fait que certains de ses membres soient jetés en pâturage, depuis la publication du rapport d’audit de la Chambre des comptes, qui porte sur l’utilisation des ressources du Coronavirus dans notre pays. Il convient de rappeler que dans ledit rapport, la Chambre des comptes parle entre autres des ministères en charge de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’innovation et de ce qui a été de leur utilisation des fonds Covid-19, qu’ils ont reçus. Seulement depuis la parution de ce document, certains camerounais réclament la démission des membres du gouvernement cités.
Pour le gouvernement, cette attitude va en contradiction avec l’Etat de droit qu’est le Cameroun qui respecte le droit à la présomption d’innocence.
«…Le gouvernement de la République regrette-t-il et déplore cet état de choses, et en appelle à la retenue et au sens de responsabilité de tous pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du gouvernement ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics……tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas encore établie. Le gouvernement de la République réitère que le Cameroun est et reste un Etat de droit, qui du fait du respect des procédures, de la présomption d’innocence, ainsi que de la responsabilité de tout citoyen devant les lois et règlements en vigueur, des principes sacrés de son système judiciaire», a écrit René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication en sa qualité de porte-parole du gouvernement dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse.
Aussi, le gouvernement par la plume du ministre de la Communication rassure les camerounais sur le fait que la justice saura prendre ses responsabilités dans cette affaire baptisée Covidgate. Cependant, il précise que cela sera fait dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités actuellement auditionnés, suite à des enquêtes judiciaires instruites par le président de la République.
Liliane N.