En novembre, Greenpeace Afrique fête 10 ans d'activisme environnemental sur le continent africain.
En partenariat avec des artistes, des volontaires et d'autres organisations de la société civile, le veilleur environnemental organise une journée portes ouvertes pour susciter une révolution environnementale. Dans le cadre d'activités commémoratives en Afrique du Sud et au Sénégal, des œuvres d'art seront utilisées pour encourager les partenaires et les africains à célébrer leurs actes individuels de courage en défense de l'environnement.
«Greenpeace Afrique profite de cette occasion pour mettre en lumière les préoccupations environnementales et appeler nos partenaires à partager leurs souvenirs d'avoir fait partie de ce mouvement environnemental au fil des ans. Les défis auxquels l'environnement est confronté en Afrique sont énormes et il est impossible pour Greenpeace Afrique de les relever sans la bonne volonté des autres acteurs», déclare Njeri Kabeberi, Directrice Générale de Greenpeace Afrique.
Greenpeace Afrique mène actuellement des campagnes sur quatre questions clés sur le continent: la protection du Bassin du Congo contre la déforestation à grande échelle, la fin de la surpêche en Afrique de l'Ouest, la promotion de l'agriculture écologique dans la corne de l'Afrique ainsi que la demande d’une transition énergétique des combustibles fossiles aux énergies renouvelables en Afrique du Sud, afin de lutter contre le changement climatique.
Au cours des 10 dernières années, Greenpeace Afrique a dénoncé la pêche illégale pratiquée par des entreprises chinoises en Afrique de l'Ouest, ce qui a entraîné l'annulation de plus de 29 permis de pêche en 2012 et poussé les ministères concernés à demander l'aide de Greenpeace Afrique pour trouver des solutions au problème de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée en Afrique occidentale.
Dans le Bassin du Congo, nous avons enquêté et dénoncé les violations du moratoire et avons réussi à pousser le gouvernement à annuler plus de trois titres d'exploitation illégale. La région comprend également le réseau de volontaires le plus important et la plus actif en Afrique.
Ce dixième anniversaire est l'occasion pour Greenpeace Afrique d'apprécier et d'amplifier la contribution des communautés locales et autochtones, des volontaires, du personnel et des donateurs qui ont donné corps à notre lutte pour protéger l'environnement. Greenpeace Afrique fête également une décennie de contribution militante fructueuse à la protection de la planète et l'incroyable travail des partenaires qui résonne à travers le continent.
«Après dix ans d'innombrables actions positives, le peuple reste au cœur de l'identité de Greenpeace Afrique. Les communautés sont au cœur de qui nous sommes et de ce qui est nécessaire pour créer l'Afrique verte et pacifique de laquelle nous avons envie. Sans les militants, les volontaires, les partenaires et les communautés locales, Greenpeace Afrique sera inefficace et nous ne serons pas en mesure de faire face aux injustices environnementales avec courage», a conclu Njeri.
Greenpeace est née en 1971. A l'époque, les Etats-Unis avaient l'intention de procéder à une série de tirs nucléaires sur l'île d'Amchitka, près de la côte de l'Alaska. Les défenseurs de l'environnement et les scientifiques craignaient que ces essais n'aient des conséquences désastreuses. Un petit groupe de Canadiens estimaient que la situation ne pouvait plus durer ainsi: ils affrétèrent un petit chalutier et mirent le cap sur Amchitka. Leur but? Sensibiliser l'opinion publique. Jamais ils n'ont atteint leur lieu de destination, mais leur action remporta néanmoins un vif succès: le monde entier était au courant des intentions des Etats-Unis.
Ce petit groupe, qui dans un premier temps s'appelait - Don't make a wave committee - s'est ensuite cherché un nouveau nom: Greenpeace, pour évoquer l'environnement et la paix. Aujourd'hui, Greenpeace est une organisation environnementale internationale et totalement indépendante.
Elle n'a jamais cessé de s'opposer aux essais nucléaires, à l'énergie nucléaire, au transport des déchets radioactifs... Ce qui ne l'a pas empêchée de concentrer, dans un premier temps, ses activités sur la sauvegarde des océans, des mers et des rivières. Sans oublier leurs habitants: les phoques, les baleines...
Si, dans un premier temps, elle intervenait spontanément en faveur des baleines et des phoques, qui symbolisent la façon dont l'homme traite l'environnement, l'organisation en est arrivée à s'interroger en profondeur: quelles sont les principales menaces pour notre planète? C'est ainsi que, dans le courant des années 1980 et 1990, Greenpeace a opéré un certain nombre de choix importants.
Au fil des années, son terrain d'action s'est élargi pour couvrir les substances toxiques (le chlore pour blanchir le papier, les CFC qui détruisent la couche d'ozone, les dioxines qui polluent l'environnement jusqu'au Pôle Nord...).
Puis, consciente du fait que les problèmes de pollution dépassent les limites imposées par les frontières, Greenpeace a aussi intégré dans ses préoccupations les changements climatiques et les causes de ces bouleversements.
Il y' a quelques années, son terrain d'action s'est encore élargi pour couvrir les manipulations génétiques et les risques qu'elles représentent.
Face aux problèmes spécifiques rencontrés par le continent africain, notamment la déforestation, la surpêche, les changements climatiques, Greenpeace a ouvert un premier bureau à Johannesburg en Novembre 2008. Un second bureau a été ouvert en République Démocratique du Congo puis un troisième à Dakar.
Otric N.
Comment résoudre les problèmes liés aux inondations et risques sanitaires fréquents autour des affluents du bassin versant du Mfoundi?
C’est pour apporter les solutions à ces interrogations que le ministre de l’urbanisme et de l’habitat signe deux contrats avec la communauté urbaine de Yaoundé et les mairies des sept communes d’arrondissement
Le premier Contrat de ville précise les ressources affectées à la gestion des déchets solides ainsi qu’à l’entretien des drainage à réaliser dans le cadre de la mise en oeuvre de la deuxième phase du PADY II et, ses composantes.
Ce contrat a pour vocation de permettre l’exécution des programmes et projets d’investissement, d’entretien et d’ajustement municipal au profit de la communauté urbaine de Yaoundé et de ses communes d’Arrondissement. A court terme, il va faciliter l’exécution des mesures relatives à:
L’amélioration et le renforcement de la planification urbaine
L’amélioration de l’accès aux services urbains de base avec un accent sur l’entretien de la voirie et du drainage
L’amélioration du cadre environnemental
Le renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage de la communauté urbaine de Yaoundé et des communes d’Arrondissement
La création et /ou l’amélioration des équipements marchands et plus globalement des équipements générateurs de revenus et d’emplois
Le contrat de ville s’inscrit dans le prolongement des efforts entrepris à travers le contrat d’objectifs signé le 29 décembre 1999 entre la communauté urbaine de Yaoundé et l’État du Cameroun, représenté quelques départements ministériels.
Le deuxième contrat de ville et sa convention d’application signé ce jour rentre dans le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes, notamment la communauté urbaine de Yaoundé, toutes les sept communes d’Arrondissement, le PADY II, la cellule de préparation du projet de développement des villes incluses et résilientes ( PFVIR), lesquels ont également participé à l’identification et à la mise en cohérence des projets à y inscrire.
Au vu du retard pris au niveau de la réalisation des travaux dans la capitale politique camerounaise et face à l’ampleur des problèmes que l’on vit aujourd’hui, le programme d’investissement du contrat de ville de Yaoundé 2018- 2024 selon Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’habitat et du Développement Urbain sera la base légale sur laquelle les bailleurs vont s’appuyer pour intervenir, selon leurs propres procédures.
Et parmi ces bailleurs de fonds, on a remarqué dans la salle des conférences de la communauté urbaine de Yaoundé, qui a abrité la cérémonie, la Banque Africaine de Développement, l’Agence Française de Développement et le Fonds pour l’Environnement.
Ils ont promis qu’une enveloppe de 60 milliards sera allouée pour la finalisation des projets contenus dans les deux contrats et, les résultats escomptés sont, entre autres l’amélioration des moyens de lutte contre les inondations- la préservation de la santé des populations vis à vis des maladies d’origine hydrique, la réduction du chômage grâce à la promotion des travaux à haute intensité de main d’oeuvre, le renforcement des infrastructures structurantes, l’amélioration de la mobilité urbaine, la collecte et le traitement des déchets solides et liquides, la préparation de la croissance urbaine, la préservation et la Valorisation des paysages urbains et périurbains, la promotion, l’accompagnement et l’animation du Développement social.
La visite des chantiers de viabilisation contenus dans ces deux contrats est venue mettre fin à une cérémonie riche en son et en couleurs.
Nicole Ricci Minyem
L’institution universitaire dirigée par le Recteur Pr. Roger Tsafack Nanfosso, souhaite pour le compte de cette année académique, améliorer ses performances.
Pour le compte de l’année dernière, l’Université de Dschang située dans la région de l’Ouest, a eu un total de 109 thèses de Doctorats Philosophiae doctor (PHD). C’est l’une des informations qui a été rendue publique le 9 novembre 2018, au cours de la cérémonie de rentrée solennelle académique, scientifique et culturelle de ladite Université.
«Nous avons aussi noté l’année dernière que nous avons posé la première pierre de notre école doctorale financée à 100% par les fonds de notre fondation université de Dschang. De nombreux camerounais nous ont fait confiance. Nous essayons de construire cette école doctorale pour qu’ils soient contents. Nous avons aussi noté l’année dernière la création par le Chef de l’Etat et nous en sommes reconnaissant et cela éternellement la création d’une faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques et son démarrage immédiat. Au jour d’aujourd’hui je puis vous dire que les étudiants qui ont bien terminé l’année dernière sont en deuxième année. Et puis par ailleurs, on s’est aperçu que certain nombre d’engagement que nous avons pris l’année dernière ont été effectivement réalisé. Et cette année, notre ambition est de faire au moins aussi bien que l’année dernière pour maintenir notre rang de première Université au Cameroun et en Afrique centrale», a déclaré le Recteur.
Toutefois au cours de cette cérémonie il a été indiqué que la crise socio-politique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a un impact sur le fonctionnement de l’Université Dschang. D’après le Recteur a contribué à la baisse de l’effectif des étudiants de l’institution universitaire. L’année académique 2017-2018 a été bouclée avec un effectif de 28 879 étudiants. Soit une baisse de près de 2000 étudiants par rapport à l’année passée. «Le chef de l’Etat a promis de prendre des initiatives fortes dans les tous prochains jours pour résorber cette crise. Cet engagement a suscité de l’espoir et motivé les jeunes à s’inscrire plus massivement à l’Université de Dschang cette année», a déclaré le Pr Roger Tsafack Nanfosso.
Il est donc question pour les responsables de cette Université de tout mettre en œuvre pour améliorer ses performances, de contribuer à rehausser l’image de l’institution au niveau national et au niveau international. L’objectif est basé sur sept paradigmes, qui sont la formation et l’animation scientifique, la coopération internationale, les infrastructures et patrimoine, la reconnaissance et le rayonnement, la valorisation et la promotion de l’excellence, la gouvernance managériale, les conditions de vie et de travail et les initiatives innovantes.
Pour ce qui est de Jeux universitaires qui vont se dérouler l’année prochaine à Dschang, les préparatifs ont commencé. «Nous sommes en train d’imaginer des jeux universitaires étalés sur au moins trois sites: à Dschang pour l’essentiel, de ce qui va se faire, à Bandjoun et à Foumban. Nous voulons faire en sorte que ces jeux créent un maillage dans toute la région. Que ce sera les jeux de l’Université de Dschang mais encore plus les jeux de la région de l’Ouest», a ajouté le Recteur.
Liliane N.
Cette affirmation est de Eloi Nyoyonne, Thérapeute Holistique, qui a mis sur pied le Kit “P300”Celui ci est composé
1. D’une montre clinique
Actions sur le diabète
Elle accroît la sécrétion d’insuline par la pancréas, permet une meilleure absorption de cette hormone par le corps, régule la glycémie et la glycosunie, gère toutes les complications de même que les symptômes y relatives ( retinopathie, neuropathie, atteintes rénales …)
Actions sur l’hypertension artérielle
Assouplir la résistance vasculaire, régule l’athérosclérose, le système circulatoire et le système cardiaque, baisse la pression artérielle, prévient l’anévrisme et les troubles rénaux, traité l’ensemble de dysfonctionnements cardiovasculaires
Actions sur les autres maladies
Traite également plusieurs autres maladies et facteurs de risque des maladies logées dans le corps du patient.
2. Les bandes hypotensives
Après quelques semaines d’utilisation, elles parviennent à normaliser la tension, en même temps qu’elles combattent l’athérosclérose, les maux de tête, les vertiges, les troubles nerveux, la fatigue et régulent le système cardiaque.
3. Un bracelet clinique
Grâce à plus de 500 nano éléments thérapeutiques qui y sont incrustés et groupés en germanium organique, infrarouge lointain, ion négatif et champ magnétique, il contribue à améliorer ainsi qu’à stabiliser l’état de santé global du patient. Il neutralise l’ensemble des effets des substances polluantes de l’air dans l’organisme, renforce instantanément l’énergie physique, accroît la capacité de la mémoire.
4. Les bandes anti- diabète
Elles régulent le taux de glycémie, réduisent la fréquence urinaire, glycosurie, contribuent à restaurer les cellules pancréatiques pour une meilleure fabrication et sécrétion de l’insuline par le pancréas.
Journée mondiale du diabète
Elle se célébre le 14 novembre de chaque année. L’on commémore cette journée à travers la sensibilisation car, il est important de mieux faire connaître cette maladie, sa prise en charge mais, beaucoup plus les moyens de la prévenir.
Un seul et même thème a été choisi pour les éditions 2018- 2019, par la Fédération Internationale du Diabète: Le diabète concerne chaque famille.
Pandémie mondiale selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le diabète se définit comme une maladie chronique grave, qui se déclare lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline. On peut aussi être atteint quand l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline qu’il produit.
Selon les statistiques fournies par l’OMS, 425 millions de personnes en souffrent dans le monde et, d’ici 2040, ce chiffre peut atteindre 622 millions.
Le diabète a tué 1,6 millions de personnes en 2016, contre 1 million en 2000. Si une personne atteinte peut vivre plusieurs années sans présenter le moindre symptôme, ce “ tueur silencieux” est responsable d’un décès toutes les 6 secondes dans le monde. Soit plus que le sida, la tuberculose, la malaria…
Au Cameroun, la pandémie a connu un développement fulgurant, d’année en année. 8,5% de la population adulte en souffre aujourd’hui. Si on considère les personnes vivant avec une hypoglycémie modérée, ainsi que celles n’ayant jamais fait l’objet d’aucun diagnostic, le nombre de diabétiques dans ce pays peut largement dépassé 2 millions.
Il est donc souhaitable de prospecter afin de trouver “ l’armé” qui va venir combattre et venir à bout de ce “ tueur silencieux”. Et pourquoi pas le Kit “ P300?
Le chef de l'Etat, Cyril Ramaphosa, a indiqué mardi dans un communiqué avoir reçu la lettre de démission de Malusi Gigaba, une ex-étoile montante du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC) et l'avoir acceptée.
Dans ce courrier, le ministre de l'Intérieur, 47 ans, justifiait son départ au nom de «l'intérêt national» et de celui du parti, et pour «soulager le président d'une pression inutile» et lui permettre de sauver le pays du «naufrage économique».
Malusi Gigaba avait été mis en cause en octobre par la médiatrice nationale, Busisiwe Mkhwebane, qui avait recommandé au chef de l'Etat de prendre des «sanctions» contre le ministre, «pour avoir menti sous serment devant un tribunal». Elle faisait référence au témoignage que Malusi Gigaba avait donné lors d'un procès en 2017 impliquant la puissante famille Oppenheimer.
Malusi Gigaba a précisé mardi soir dans un communiqué avoir décidé de démissionner après «une longue période d'attaques répétées au vitriol contre (son) intégrité». «Je veux souligner que ma démission n'équivaut pas à un aveu de culpabilité», a-t-il précisé.
Ancien responsable des jeunes de l'ANC, Malusi Gigaba, qui a été ministre des Finances de mars 2017 à février 2018, date à laquelle il a obtenu le portefeuille de l'Intérieur, avait reconnu fin octobre qu'il avait été en 2017 la cible de tentatives d'extorsion après le vol d'une vidéo à caractère sexuel le concernant à la suite du piratage de son téléphone.
C’est apparemment une des premières fois qu’un ministre de haut rang se révèle être l’objet de tentatives d’extorsion liées à du contenu sexuel volé. «Le vol a eu lieu lorsque ma communication a été interceptée illégalement et mon téléphone a été piraté en 2016/17», a tweeté M. Gigaba, des informations confirmées à l’AFP par son porte-parole Vuyo Mkhize.
«Cette vidéo a été au centre de plusieurs tentatives de chantage et d’extorsion, qui remontent à la période qui a immédiatement suivi ma nomination au poste de ministre des Finances, le 31 mars 2017, que j’ai toujours refusé de considérer», a-t-il ajouté.
La vidéo était disponible sur le site de partage de vidéos pornographiques en ligne PornHub. Il avait exclu début novembre de démissionner, assurant avoir signalé l'affaire aux forces de l'ordre et aux services de renseignement et soulignant qu'il avait «toujours refusé de considérer» de céder au chantage.
Malusi Gigaba était un allié proche de l'ancien président Jacob Zuma, contraint à la démission à la suite de multiples scandales politico-financiers en février. Le nouveau chef d'Etat, Cyril Ramaphosa, un ancien syndicaliste qui a fait fortune dans les affaires, également issu de l'ANC, au pouvoir depuis la fin de l'apartheid en 1994, a promis de lutter contre la corruption.
Il s'est aussi engagé à relancer une économie sud-africaine en berne, qui a plongé cette année dans la récession et connaît une croissance très faible, un taux de chômage record (près de 28%) et une dette publique exponentielle. Des élections législatives sont prévues en mai 2019.
Otric N.
Le ministre des Transports, Ernest Ngalle Bibehe Massena, a rendu public un communiqué pour démentir des allégations véhiculées par les réseaux sociaux.
«Les principales compagnies aériennes menacent de suspendre leurs vols à destination de l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen à compter du 15 novembre en raison de l'impossibilité de parvenir à un accord sur les procédures de contrôle de sécurité avec les autorités de l'aviation civile du Cameroun. Aucun transporteur américain ne peut entrer ou sortir de l'aéroport international de Nsimalen», indiquait en fin de semaine dernière un communiqué attribué à l'ambassade des Etats-Unis à Yaoundé.
Pour le gouvernement camerounais il s'agit de «simples allégations sans fondement». Pour rappel, dans l'audit de sûreté effectué par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), en avril 2018, les aéroports Camerounais ont obtenu des résultats satisfaisants. Avec une note supérieure à 70,90% plus élevée que la moyenne mondiale qui est de 65%.
«L'aéroport international de Yaoundé Nsimalen a pour sa part présenté un niveau supérieur à cette moyenne générale», précise Ernest Ngalle Bibehe, le ministre des transports. D'autre part ajoutent les autorités camerounaises, «Air France et Bruxelles Airlines ont félicité le gouvernement pour les avancées significatives en matière de mise en œuvre des standards de sûreté de l'aviation civile», souligne le ministre des transports.
«Conformément au programme national de sureté de l’aviation, promulgué par le Président de la République S.E Paul Biya, le Cameroun est résolument engagé à mettre en œuvre le plan de modernisation des infrastructures aéroportuaires. Toute chose qui se fera en étroite collaboration avec les compagnies de transport. Un comité ad-hoc de suivi veillera à l’implémentation en synergie des mesures visant à atteindre un niveau optimal de sécurité, à travers la mise en place d’un guichet unique d’inspection-filtrage», a ajouté Ernest Ngalle Bibehe.
Mis en service en 1991, l’Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen est situé à Nsimalen, banlieue du sud-ouest de Yaoundé. Il est classé 2ème Aéroport compte tenu du nombre de passagers et du fret traités. L’Aéroport est doté d’infrastructures modernes et jouit d'un trafic international à forte croissance de l’ordre de 15% par an. Il dessert Yaoundé la capitale, siège des institutions administratives et politiques.
Il faut dire que l’aviation civile camerounaise souhaite renforcer la sécurité dans les aéroports. C’est l’objet de la première session du Comité de pilotage du projet de développement du secteur des transports tenue le 13 septembre 2018 à Yaoundé. La Banque mondiale partenaire du Cameroun va participer financièrement pour l’exécution des travaux qui vont se dérouler dans les aéroports des villes de Douala, Yaoundé, Garoua et Maroua. La contribution de l’institution bancaire sera d’un peu plus 30 milliards de FCFA.
Il convient au Cameroun de renforcer sa sécurité aérienne car on sait que le pays s’apprête à abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019. Du fait de ce grand rendez-vous sportif l’aviation camerounaise s’inscrit dans un processus d’aménagement des aéroports secondaires comme Bertoua, Ngaoundéré ou Bafoussam.
Otric N.
Les basketteurs ont réalisé de bonnes performances lors des rencontres de la 14e journée.
Joël Embid et Pascal Siakam s’améliorent à chaque match de leurs clubs à savoir Philadelphia Sixers et Raptors de Toronto. Certains confrères spécialisés en matière de sport en général et de basket ball en particulier, trouvent qu’ils ont acquis de la maturité. Vendredi dernier, le premier Joël Embid, sûr de lui, a permis à son club d’enregistrer sa huitième victoire. C’était vendredi dernier. «Dans sa détermination, il n’aura rien lâché, multipliant les occasions de points, jusqu’au coup de sifflet final, d’une rencontre qui aura duré 3 heures d’horloge», relate le confrère Moïse Moundi.
Pour ce qui est des statistiques, il faut noter que le camerounais a battu son record de points de la saison. Il a fait 42 points (11/18 aux tirs, ½ à 3 points et 19/22 aux lancers-francs), 18 rebonds, 4 passes décisives, 4 fautes, 0 interception, 4 ballons perdus et 4 contres en 39 minutes de jeu). Le match est allé jusqu’aux prolongations. Et Philadelphie s’est imposée avec 133-132. Embiid a été classé quatrième meilleur marqueur de ce début de saison avec une moyenne de 27,7 points en 13 matchs.
En ce qui concerne Pascal Siakam, il a tout aussi été percutant avec les Raptors. Passé de réserviste à titulaire, Siakam bénéficie aujourd’hui de la confiance de l’entraîneur. Il est devenu «un élément indispensable et incontournable du dispositif des Raptors», affirme Moïse Moundi. Il a même été nommé le joueur de la semaine dans l'Association Est. Le vétéran de trois saisons a maintenu une moyenne de 20 points par match la semaine dernière. Il a aussi montré une moyenne de 4,3 rebonds. Il a réussi 72,4 pour cent de ses tirs et 98,3 pour cent de ses lancers francs.
Siakam a amorcé la semaine en amassant 16 points et sept rebonds contre le Jazz de l'Utah, le 5 novembre. Il a obtenu 21 points contre les Kings de Sacramento, mercredi, avant de récolter 23 points, un sommet au cours de sa carrière, contre les Knicks de New York, samedi dernier. Siakam a maintenu des moyennes de 13,3 points et 6,7 rebonds par partie cette saison. En 13 matchs cette saison, il a réussi 63,4 pour cent de ses lancers. Pascal Siakam est devenu le huitième joueur de l'histoire des Raptors à être nommé le joueur de la semaine. Il a rejoint DeMar DeRozan (10 fois), Vince Carter (sept), Chris Bosh (sept), Kyle Lowry (quatre), Mike James, Jalen Rose et Lou Williams.
Liliane N.
L’Honorable Ndefo Oumbé Sangong est en conflit avec le Maire Cyrille Nang.
Au Comité exécutif régional du Social democratic front (SDF) qui a eu lieu le 11 novembre 2018, le parti politique crée par le Chairman Ni John Fru Nid, s’est appesanti sur la situation conflictuelle qui existe entre deux de ses militants à savoir le Député Ndefo Oumbé Sangong et Cyrille Nang. Notre confrère Le Jour qui relaie l’information dans son édition du N°2809, rapporte qu’après de nombreuses heures de débat, les membres dudit Comité ont finalement décidé de mettre en application l’une des résolutions prises. Ladite décision est de reconnaitre que Cyrille Nang est le président de la circonscription électorale de Bafoussam 1er dans la région de l’Ouest.
Dans les colonnes de notre confrère, Florent Tchango le président du SDF Ouest explique «avant la convocation du corps électoral pour la Présidentielle, le Comité exécutif régional s’est réuni le 22 juillet 2018 pour valider les structures du parti déjà réorganisées. Parli celles-ci, il y avait Bafoussam 1er. Au regard des éclats de voix qui ont eu lieu ce jour, nous avons décidé, compte tenu du fait que la résolution du 7 janvier 2016 prise par le NEC, dit explicitement que ni les députés, ni les Maires, ni les Sénateurs ne peuvent être des présidents de circonscription électorale. Sur cette base et un certain nombre de problèmes que nous avons vécus pendant la campagne à la présidentielle, nous avons validé l’élection du Maire Cyrille Nang comme président de la circonscription électorale de Bafoussam 1er». Pour le Député il s’agit tout simplement d’un complot. «C’est la preuve que le bureau régional continue à favoriser nos adversaires et à alimenter les querelles internes dans le parti. Ce problème d’élection était déjà géré. Cette décision du président régional de valider cette élection est contre le statut du SDF», a-t-il confié au journal.
Il faut préciser que le Comité a également permis de faire une évaluation de la participation du parti politique à l’élection présidentielle. Un exercice auquel se sont soumis les responsables du parti. Le Comité national exécutif (NEC), l’organe décisionnel du SDF, a tenu une concertation, afin d’évaluer les performances du candidat Joshua Osih au scrutin du 7 octobre 2018. Le Sdf a perdu son rang de 1er sur la liste des formations politiques ayant pris part à l’élection présidentielle. Son candidat Joshua Osih s’en est tiré avec un pourcentage de 3,36% des suffrages, et s’est positionné quatrième derrière Paul Biya (71,28%), Maurice Kamto (14,23%) et Cabral Libii (6,28%).
Ce score inférieur aux 10% habituellement obtenu par le SDF sous Jhn Fru Ndi, a laissé transparaître les oppositions internes à la désignation de Joshua Osih comme candidat du SDF. Aussitôt sorti des urnes, la branche d’Allemagne a demandé la démission de Celui-ci de son poste de vice-président du parti. Un recours avait pourtant été déposé par Joshua Osih au Conseil constitutionnel pour dénoncer des fraudes et des irrégularités ayant entaché le processus électoral. Selon l’opposition camerounaise, ces entorses auraient favorisé la victoire de Paul Biya. Sans attendre le verdict du Conseil constitutionnel, les militants d’Allemagne ont consacré «l’échec» de Joshua Osih.
Lors du NEC le Chairman a indiqué que le parti tournait la page de la Présidentielle pour se consacrer aux élections législatives et municipales de 2019.
Liliane N.
Le communiqué signé par Jean-Paul Komon président dudit Conseil, indique que l’instruction vient du Dr Nalova Lyonga, Ministre des Enseignements secondaires.
«Le président du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques informe la communauté éducative que, suite à une instruction de Mme le Ministre des Enseignements secondaires datée du 17 septembre 2018, il a été demandé à l’éditeur de l’Excellences en Science classe de 5ème de le «retirer du marché et de procéder à une nouvelle édition excluant le module IV intitulé Education à la santé: santé de la reproduction», peut-on lire dans ledit communiqué.
Contrairement à ce que l’opinion pensait, le livre L’excellence en Sciences 5ème reste commercialisé avec le module IV susmentionné. Certains enseignants affirment que dans leurs salles de classe, la solution qu’ils ont trouvée, est d’enlever les pages comportant les cours à l’origine de la polémique. Lesdits cours portent sur les comportements sexuels déviants. Ce qui fait problème et qui est à la cause du rejet de l’ouvrage, c’est l’utilisation de certains mots et la description de certaines pratiques considérés comme tabous dans le terroir. Il s’agit par exemple de la zoophilie, de la sodomie, de l’homosexualité. Ces enseignants s’accompagnent également des illustrations qui participent à activer la polémique.
Le manuel L’excellence en Sciences 5ème a été écrit par un collectif d’auteurs. Charles Ebang l’un desdits auteurs par ailleurs Inspecteur national des sciences, a indiqué qu’il ne comprenait pas la polémique que suscite le contenu qui se trouve dans deux pages du livre de sciences au programme. Invité au programme «Club d’élites», de Vision 4, il a déclaré «il y a les canons de la pédagogie. Le manuel est un guide. Le manuel n’est pas l’enseignement. Si le manuel était l’enseignement, je ne sais pas à quoi serviront les enseignants dans les salles de classe. Alors qu’un monsieur se lève un matin, il prend des extraits, laisse quand même tout le titrage qui oriente la compréhension de la leçon, laisse les activités qui accompagnent le document, ne fait même pas le résumé, ce que l’enfant doit retenir, vraiment disons-nous les vérités, il y a quelque chose. Je suis en train de dire encore que, le manuel dont vous parlez est la mise en œuvre des nouveaux programmes du Cameroun signés par le regretté mémoire Louis Bapès Bapès le 13 août 2014. Je voudrais donc dire à l’opinion qu’il est bel et bien question de dire non aux pratiques culturelles néfastes à la santé de la reproduction».
Pour ce qui est du choix des mots, qu’il est adapté à l’âge des enfants qu’on retrouve aujourd’hui dans les classes de 5ème. La moyenne étant de 10 ans. En sa posture de biologiste, il trouve qu’il faut appeler chaque chose par son nom. «Vous dîtes à un enfant qu’il faut avoir peur du chien et vous lui montrez un chat, tu as vu le chat ? Comment voulez-vous que nous puissions dire à nos enfants que la zoophilie est une mauvaise chose, sans leur dire ce que c’est. Vous voulez quel genre d’enseignement dans ce pays. Les parents s’ils ne le savaient pas ont donné l’occasion à la république d’expliquer les changements qui ont cours actuellement dans le système éducatif camerounais. Sachez que le curriculum validé il y a 3 semaines par le Ministre de l’Education de base pour le primaire contient ces éléments du programme, puis pour la classe du cours élémentaire 2…La culture du 21ème siècle que nos enfants sont en train d’acquérir, avec ou sans nous, est différente de notre culture. Et nous devons cadrer nos enfants», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Le communiqué y relatif est signé par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la Présidence de la République. Il a été rendu public le 13 novembre 2018.
C’est un nouveau recrutement qui va se faire dans la Fonction publique. Celui-ci qui se veut spécial concerne uniquement les enseignants d’Universités d’Etat titulaires du Doctorat PHD. D’après le communiqué du Secrétaire général de la Présidence de la République (SG/PR), il est initié par Paul Biya le Chef de l’Etat, qui veut répondre à la demande des enseignants titulaires du Doctorat PHD. «La décision du Chef de l’Etat qui apporte une réponse concrète aux besoins pressants des Universités d’Etat en matière d’enseignants, notamment avec la création ces dernières années de plusieurs nouveaux établissements, procède de son souci constant de promouvoir le développement du secteur de l’enseignement supérieur. Elle relève également de sa détermination à tenir ses engagements à l’égard de la jeunesse camerounaise de l’intérieur et de la diaspora», écrit Ferdinand Ngoh Ngoh.
Ce recrutement de 2000 enseignants détenteurs du Doctorat PHD concerne aussi les camerounais de la diaspora. Il va s’étaler sur une période de trois années à compter de l’année 2019. Le communiqué indique que ledit recrutement se passera de la manière suivante. 1000 enseignants à partir de l’année prochaine, 500 en 2020 et 500 autres en 2021. Le SG/PR précise dans ledit communiqué que Philemon Yang le Premier Ministre a reçu des directives précises sur les modalités devant régir la mise en œuvre de ce recrutement.
A titre de rappel, en date du 7 novembre 2018, des enseignants d’Universités titulaires du Doctorat PHD avaient manifesté devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Las d’attendre leur recrutement, les plaignants qui se sont regroupés autour du collectif baptisé «Revaloriser l’école par l’emploi des Docteurs», ont ouvertement montré leur mécontentement. Ils sont allés rencontrer Jacques Fame Ndongo le Ministre de l’Enseignement supérieur. Au terme des échanges qui ont été précédés par des altercations avec les vigiles du ministère de l’Enseignement supérieur, ils ont indiqué par la voix du Dr Tameken Moise, vice-président du collectif, qu’ils sont «partiellement satisfaits» et qu’ils ont compris. Toutefois ils ont aussi déclaré que si leur situation reste inchangée, ils observeraient encore un autre mouvement d’humeur.
Certains de ses enseignants titulaires du Doctorat PHD ont soutenu leur thèse depuis trois ans et d’autres depuis quatre années. Et jusqu’à ce jour ils n’ont toujours pas été recrutés. Certains ont affirmé être contraints de faire des vacations dans les Universités. Ils ont déclaré qu’ils ont appris que des personnes tapies dans l’ombre, retardent l’opération de recrutement. Pour la simple raison que leurs protégés n’ont pas encore soutenu leur thèse. Voulant se faire entendre au plus haut niveau ils ont par voie de correspondance, saisi le Chef de l’Etat. C’était en décembre 2017.
Liliane N.
En septembre et en Octobre 2018, les producteurs de bananes installés dans les zones anglophones ont exporté 29747 tonnes de produits, selon les informations rendues publiques par l’Association camerounaise de la banane (Assobacam). Une cargaison qui connait une baisse de 13 394 tonnes, en comparaison des 43 141 tonnes exportées à la même période l’année dernière.
La proportion de cette baisse est pratiquement équivalente aux 14 442 tonnes exportées par la Cameroon Development Corporation en 2017. Une unité agro –industrielle publique qui affiche des exportations nulles en septembre et octobre 2017, selon le listing publié par l’Assobocam.
En septembre et octobre 2018, la banane a uniquement été exportée dans les plantations de Djombe Penja et Boh Plantations, le plus petit marché camerounais de ce produit. De manière plus précise, la société des plantations du Haut Penja, filiale de la compagnie fruitière de Marseille et leader du marché de la banane au Cameroun, a expédié 27 688 tonnes au cours de la période sous revue, en hausse de 537 tonnes par rapport à l’année dernière. Quant au petit poucet, il affiche les mêmes exportations de 2059 tonnes sur la même période, soit une progression de 511 tonnes l’année d’avant. En août 2018, le volume de banane exporté s’est établi à 1.488 tonnes. Des chiffres qui, selon l’entreprise sont les plus faibles ces treize dernières années.
C’est une tendance baissière qui a commencé depuis près de deux ans. Les exportations qui étaient par exemple de 279. 493 tonnes en 2015 ont chuté de 30 000 tonnes en 2016, pour s’établir à 249.610 tonnes en 2017. Avec l’intégralité de ses plantations dans les régions en crise, la situation de la CDC sur le marché des bananes est l’une des conséquences violentes des attaques ambazoniennes.
L’entreprise qui revendique le deuxième rang d’employeur du Cameroun avec 22000 employés, a vu ses activités prendre du plomb dans les ailes depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.
Selon des informations recueillies auprès de nos confrères installés dans cette partie du pays, les sécessionnistes multiplient depuis quelques mois déjà, les attaques dans les plantations de la Cameroon Development Corporation, n’hésitant pas à s’en prendre physiquement aux employés. Ce qui a poussé l’administration de la CDE, qui exploite des milliers d’hectares de bananerais dans la région du Sud Ouest à fermer plus d’une dizaine de sites de production sur 29. Et le Gicam de renchérir en affirmant que 10 autres sites tournent au ralenti, à cause des incursions sporadiques des sécessionnistes.
La Culture de la banane demeure aussi une activité familiale.
Au-delà de ces exportations industrielles, la banane est une denrée de base en Afrique Centrale comme l’indique le taux élevé de sa consommation au Cameroun. Un peu plus de 126 kg par personne et par an. Le rendement moyen dans les exploitations familiales demeure très faible lui aussi. 4 à 7 tonnes par an, pour un potentiel de 30 tonnes avec des technologies innovantes de la recherche. Cette faible production familiale ne permet pas de satisfaire à la demande, ce qui entraine malheureusement une augmentation des prix dans les marchés locaux urbains et parfois transfrontaliers. La pénurie de la banane est aussi accentuée par la démographie galopante.
Nicole Ricci Minyem
Les habitants de la cité balnéaire affirment que depuis deux semaines, c’est à vil prix qu’ils achètent le poisson.
Actuellement pour toutes les espèces confondues, le kilogramme du poisson se vend à Kribi entre 500 FCFA et 3000 FCFA. Le kilo du bar se situe entre 1500 F et 2000F, la brochet est à 1400 F, la sole à 3000 F, les dorades à 1000 F. Pour ce qui est des tas de maquereaux de mer, ils se vendent à 500 FCFA. Cette baisse de prix draine aujourd’hui la clientèle qui vient d’autres villes du Cameroun comme Bafoussam, Douala, Edea et Yaoundé.
Les pêcheurs expliquent l’abondance actuelle du poisson par le fait qu’on est actuellement à la fin de la saison des pluies. C’est le moment où le poisson ne se fait pas rare et la pêche est aussi facile. Certains pêcheurs de Kribi déclarent avoir réussi à vendre plus de 75 kilogrammes poisson juste en quelques minutes. Une revendeuse de cet aliment indique avoir vendu ses produits à 143 500FCF. Elle affirme qu’elle fait de très bons chiffres d’affaire depuis des semaines.
De façon générale, le Cameroun connaît depuis déjà cinq années, une hausse de sa production halieutique de 80.000 tonnes. Selon le Ministère de l'élevage, des pêches et des industries animales en abrégé Minepia, cette augmentation résulte de la politique de développement de l'aquaculture mise sur pied en 2011. Cette politique vise à faire face à la forte demande nationale en poissons évaluée à 400.000 tonnes par an. Bien que l'évaluation de la production des années 2017 et 2018 soit en cours, le ministère entend intensifier ses efforts afin de couvrir les 15.000 Km de plateau continental et les 4 millions d'hectares de superficie des plans d'eaux continentaux que compte le Cameroun.
Dans sa logique, apprend-on, le Minepia accentue sa stratégie qui consiste au renforcement des capacités des producteurs locaux de poissons. Cette stratégie s'articule autour de deux points. Le premier porte sur la facilitation de l'insertion des nationaux dans l'exploitation des ressources halieutiques au niveau continental et maritime. Il s'agit pour le second point, de développer la filière de l'élevage des poissons en boostant l'aquaculture à petite échelle.
En misant sur le développement de l'aquaculture, le gouvernement apporte une solution pour palier au déficit de poissons souvent enregistré au Cameroun. Cette mesure est positivement appréciée par les leaders des mouvements écologiques. Selon eux, l'intensification de l'aquaculture contribuera à la «protection des ressources halieutiques mondiales». Ils présentent comme autre avantage la réduction de la surpêche.
La pisciculture intéresse davantage les acteurs du secteur de l'élevage au Cameroun. Ces derniers la trouvent moins onéreuse comparativement à l'élevage bovin. Les consommateurs sont tout aussi flattés. «Les poissons provenant de la pisciculture, en termes de goût, ne sont nullement différents de ceux issus de la pêche», se réjouissent-ils.
Liliane N.